AUX SOURCES DU NiIL. 275 mai même jamais entendu fa voix, jignore Silen a une. Soit qu'il vole ou qu'il fe repofe ;, il reffemble parfaitement au coucou. Hfatt beaucoup de bruit avec fon bec en écrafant les abeilles. Le jéfuite Jérôme Lobo décrit cet oifeau & tui attribue un inftin& particulier pour décou-= wrir le miel. Il dit que quand il a fait cette découverte, il sen va fur le grand chemin ; où, fitôt qu'il paroit un voyageur; il bat des aîles, il chante, & par toutes fortes de mou- wemens, invite à le fuivre; puis volant d’ar- bre en arbre, il le conduit jufqu'à la ruche, auprès de laquelle il fait entendre les fons les plus mélodieux. L'ingénieux dodteur Sparrman ne pouvoit manquer de bâur une hiftoire fur un f beau fujet. En conféquence, il s'étend beaucoup fur un coucou, qui a, ditil, Ja forme & la grof feur d'un moineau, & dont il donne une lon- gue defcription latine, d'après laquelle on ne trouve pas du tout qu'il reffemble à un mol neau. Le docteur Fappelle cuculus indicator (1); (1) Voyage de Sparrman , vol. 2, pag. 192. SH