4 302 V 50, FrA GE donne à entendre qu'une grande partie de Tat mée romaine périt de leurs morfures. Je ne prétends pourtant pas cíter ceci comme un fait; je fais bien que ce melt qu'une fictton du poëête. J'ai traverfé en fout fens le défert du Cyrenaique, & je n'y ai rencontré qu'une feule efpèce de vipères, qui eft le cérafte, ou vipère cornue, dont je donne ici la gravure; je n'ai mÊÔme jamais vu nulle part aucune efpèce de ferpent qwon pût prendre pour uné vipère. Je penfe que le ferpent ne peut pas Subfifter fans eau; au heu que te cérafte n'en a pas befoin, du moins ft lon en juge par les heux quil habite. Certes les animaux dont parle Lucain devoient n'être que des vipères; ear il ne cite aucun de leurs noms fans [act compagner du récit de la mort d'un homme. Il n'y a point de ferpens dans la haute Abyffinie; & parmi ceux qu'on a trouvé dans le pays- bas, il n'y a de remarquable que le grand ferpent appelé le Boa, qui a plus de vingt pieds de longueur, & dont le corps eft auf gros que la cuifie d'un homme. Le boa fe nourrit ordinairement d'antelopes & d'au- tres bêtes fauves. Il n'a point de dents canines, & conféquemment point de venin : mais il brife