AUX SOURCES DU NIL. 169 renouvellée. par le docteur Sparrman, naturd- Ge Suédois, qui a dernièrement publié deux woltimes äralsdans delguels al critique indi- gnement les favans étrangers ‚„ & loue avec une emphafe ridicule ceux de fa nation. Je ne crois pas que fon autorité fufhfe pour prouver ce qui n'exifte furement pas. L'éditeur de cet ouvrage cherchant, jimagine, à excufer. le ton peu honnête qui y règne, dit que M. Sparrman a travaillé pour gagner une fomme fuf- fifante pour entreprendre un nouveau voyage. Vignore à quel genre de travail al seft adonné: mais il faut qu'il ne. foit pas bien lucraüuf, ou que le docteur ne foit pas très-laborieux ss car il n'a ramalfé que trente-huit ducats; & javoue qu'il me femble que fes fonds font affez proportionnés à fa fcience: Kolbe, dans fon voyage au cap de Bounne- Efpérance, fait mention d'un animal qui fem- ble être une variété du rhinocéros: Il dit quil a une corne fur le mufeau & une autre fur le front. Mais M. de Buffon croit que cela neft pas vrai; & il juge même, d'aprés quelques autres circonftances de cette narration, que Kolbe n'a jamais vu-ce rhinocéros, & ne la jee ‚ E , 5 décrit que -d'aprês- des oui-dire. C'eft auf