Full text |
huile raffinée.' naphtk.
bar. caiss®.
PARTIE COMMERCIALE
Place d'Anver» du 13 Janvier.
PETROLE.—Voici le mouvement du pétrole brut et raffiné
et du naplite, sur la place d'Anvers, pendant la semaine dH 6
au 13 janvier communiqué par le courtier A. Ohantrainne :
THEATRES, CONCERTS, ETC.
Théâtre royal d’Anvers (direction de M. A. Van
Canegiîem). — Dimanche 14 janvier, abonnement suspendu. —
Le 66, opérette eu 1 acte. — Le Cheval de Bronse, opéra comique
en 3 actés. .
Bureaux à 01/2 h.; rideau à 7 heures.
Matlonnal Tooneel van Antwerpen (Bestuur E.
Lemaire.) — Zondag 14 januarij. — Stella of'de Dochter tan de
Staatsgevangene, drama in 6 bedrijven.
Begin ten 7 ure.
Woensdag 17 januarij, ten voordeele van M. Hendrickx. —
— Anna Brenghel, zangspel in 1 bedrijf. — Fridolien, drama
in 5 bedrijven.
Créche-éeole-gardlenne Alarte-EKenrlctte. —
Exposition-Tombola ouverte au Palais, Place de Msir, tous les
jours de 11 à 4 heures. — Prix du billet, 1 franc.
BlaatschnpppiJ Hoop en Uefde, (tooneelzaal Het
Schippershof (Bouffes Anversois), Scliippers-Breedestraat). —
Zondag; 14 januarii. —Hét Onbekende Meesterstuk, drama in 1
bedrijf — Ecne Verkeerde llekening ; Voor stille lieden, blij-
spelen in 1 bedrijf
Openiug 6, aanvang 6 1/2 ure.
Cnfé-Concert de In Hodalité. — Tous les soirs
concert. Intermèdes de chant, opérettes et vaudevilles.
On commencera dans la semaine à 8 h.; les dimanches et jours
de fêtes, à 7 heures.
Stock au 6 janv. au soir.
Rec. du 6 au 13 janv..
Ensemble..
Exp. du 6 au 13 janv
Stock an 13 janv. au soir.
6171 I 104933
4870
Üto”
Arrivages de la semaine :
De New-York.
Mozart, 6184 barils pétrole raffiné.
Navires attendus avec pétrole raffiné :
De Philadelphie.
Kane Sancton, exp. 15 déc. 4533 »
St-Patrich, » 21 « 4305 ..
Winnifred, en charge, 7000 »
Tasmanian, » 8000 •>
Ensemble...... 28480 barils.
Navire attendus avec pétrole brut :
De New-York.
Medusa, expédié 22 dée. 1500 barils.
Navires attendus avec naphte :
De New-York.
Medusa, expédié 22 déc. 3000 barils.
De Philadelphie.
Oraf Molthe, en charge, 2800
Ensemble
5800 barils.
DÉPÊCHÉS COMMERCIALES.
ALEXANnnii:, 11 Janv.—COTONS : Le marché est
plus calme toutefois il y a peu de pression à la vente. On cote :
Fully fair coût et fret, 113/8d.; good fair II 5/8d.; extra 12 3/8d.;
très "belle qualité extra 15 à lSd. et extra line 171/2 à 20d. — Ex-
portations de la semaine 12,000 balles,
Frets : Pour Liverpool 26s. — Change : S/Londres 3/m. 96 l/8d.
NEW-YORK, 13 Janv. — (H.-B.-R.)— Par câble trans.
1S.
221/8
231/4
1091/4
109 —
13.
COTONS : Middling Upland..
PETROLE : Raffiné.........
Changes : Sur Londres 30 jours.
( Plus haut...
Cours de l’OR :J Plus bas.... 1083/4
( Cours de clôture... 109 —
Bons américains 5/20 (1882).. 1101/8
» - (1871)....... 109 3/4
Chemin de fer Illinois....... 136 —
» » Krie.............. 351/2
Le steamer Westphalia est arrivé.
lVRW-YOHK,19 Janv. — FARINE : Extra State» 6 90
à» 7-10. — SUCRE Havane m> 12, 97/8cents.
Frets : Pour Liverpool, coton Od. ; céréales Od. par bushel.
PHILADELPHIE, 13 Janv. — PETROLE : Stan-
dard white disponible se cote a 22 00/ cents par gallor».
•-'314
109 1/4
109 -
1087/8
1087/8
110 1/8
1093,4
136 -
351/4
TÉi.Ér;iiAMM»:h et avih i*a rticlt.ieiih.
Voici, d’après le Moniteur, les prix moyens du froment et du
seigle (par 100 kil.) sur les principaux marchés de la Belgique :
Du 1 au 7 Janvier : I Semaine précédent^':
Froment.............. fr. 35 07 Froment..........T. f fr. K 50
Seigle............... » 23 90 ! Seigle.............. - 24 33
Baisse de fr. 0-43 sur le froment et de fr. 0-43 sur le seigle.
Le prix le plus bas pour le froment a été de fr. 31-20, sur le
marché de Tirlemont ; le plushaut.fr. 37-37, sur celui de St-Nieo-
las. — Le prix le plus bas pour le seigle a été de fr. 20-97, sur le
marché de Conrtrai ; le plus haut, fr. 26-50, sur celui d’Arlon.
MALINEA, 13 Janv.—LINS : Fr. 4-80 à 7-20, par 3 kil.
TOILES : 77 pièces, dont 5 grises et 72 blanches, ont été expo-
sées en vente, les premières se sont vendues de fr. l-5SâO-OOet
les secondes de fr. 1-60 â 2-68 le métra.
BETAIL : Race indigène, 25 têtes vendues de fr. 130 à 300 ; race
étrangère, 145 têtes vendues de fr. 190 à 460.
GAIW», 1* Janv. — CUIRS : Bœufs, vaches, génisses et
veaux fr. 1-16 à 1-24 ; taureaux fr. 1-00 â 1-08, par kilo.
SUIF : On a traite dans les prix de fr. 0-76 à 0-86, le kilo.
BRUGES, 13 Janv. — CEREALES : Notre marche de
ce jour était un peu mieux approvisionné que le précédent, la
vente s’est faite très lentement à des prix en baisse sur la géné-
ralité des articles. — Voici nos cours :
Froment, 100k.fr. 29 25 à 35 75 I Sarrasin, 100k.fr.-à--------
Seigle.......... 20 - - 22 25 Fèves........... 18 75 » 20 -
Avoine.......... 14 25 » 20 — Pomm. de terre.. 8 - » 10 -
Orge............ 18 — » 24 50 I Beurre, le kil.... 2 63 -, 3 18
HUILE : De colza sans affaires-; celle de lin un peu plus faible.
— GRAINES : De colza peu demandée, il en est de même de
celle de lin. — TOURTEAUX : De colza indigènes sans variation;
ceux de lin soutenus. — Nous cotons :
Huile colzal00k.fr.97 — à 97 1/2 i Tourteaux, les 100 kil. :
„ lin 100 •> 7S — •• 18 1/2 De colza indig.fr. 21 50 a 22 —
Gr“« colza 100 » 50 - - 52 — ! éfrang.. 19 50 - 19 75
». lin 100 » 361/2 » 42 — | De lin............ 26 — » 29 —
ALOAT, 13 janv. — CEREALES. Voici nos cours :
Froment......lr. 35 — à 38 — ; Orge .........fr. 20 - à 22
Méteil.......... 28 50 » 33 — ! Avoine......... 15 .— » 16 •
Seigle.......... 22 — » 24 — | Epeautre..............« — •
Voici les prix des Huiles, Graines et Tourteaux par 100 kil.:
Graine de colza fr. 50 — à 51 — | Huile de lin.. .fr. 82 50 à-
» de lin______ 34 — » 35 — Tourt. de colza.. 20 — « 21 —
Huile de colza.fr. 102 — -103 — I - de lin 28 — - 30 —
LINS : On cote le lin de fr. 5-00 à 5-40 les 3 kilos.
TOILES : Pièces exposées 54, vendues 12.
HOUBLON : A la campagne, grande animation dans les achat?
de 105 â 110 fr. A notre marché de ce jour 32 sacs ont été vendus
rapidement de 100 à 120 fr., par 50 kilos. La marchandise se fait
rare et la tendance reste ferme.
POPERINGHE,12Janv. - Yoicilesprixdumarché:
From., l’hect..fr. 25 57 h. 0 00 | Fèves,lTiect...fr.-h. 0 00
Seigle.......... 18 — b. 0 00 Pom. de terre..>. 10 — jj. 0 50
Avoine.......... 10 — h. 0 00 | Beurre, le kilo... 3 90 h. 0 00
Le HOUBLON a été vendu de fr. — à —, les 50 kilos.
Froment,100k.fr. 33 75 à 34 75
Seigle.......... 20 50 » 22 50
Avoine.......... 17 50 » 18 50
ici les prix du mar
Pois, 100 kil.. .fr.
Féveroles........
Pomm. de terre..
HAL, 13 Janv. — Voici les prix des grains :
Froment, 80 k.,lr. 23 — à !9 — I Avoine, 100 k., fr. 17 — à 20 —
Seigle, 75 k.. 22 — - 23 — I Pomm. de terre.. 11 — » 12 —
NIVELLES, 13 Janv. - Voici les.prix moyens:
Froment, 100k. fr. 35 — à 36 — I Escourg.100k.fr. 18 — a--------
Seigle.........21 50 » 22 — Avoine... 13 50 >• 13 75
Sarrasin............»-----| Pomm.de terre.. 8 — « 9 —
i du marché:
.---b. 0 00
» de colza.. 42 — b. 1 00
Pomm. de terre.. 8 — b. 0 50
Beurre............ 2 70 b 0 10
Laine............. 4 10 b. 0 00
* brute........ 2 — b. 0 00
/.in brut..............b. 0 00
NAHUR, 13 janv.—Voici les prix moyen
Froment, 100k.fr. 37 — li. 0 50 I Graine de lin "
Méteil........ 28 - b. 0 00
Epeautre....... 27 50 h. 0 50
Seigle......... 23 — b. 0 50 j
Avoine......... 15 50 h. 0 50
Orge.......... 20 25 h. 0 25
Féveroles......21 — b. 0 00 I
Le HOUBLON a été vendu au prix de fr. 210, les 100 kilos.
TOURNAI, 13 janv. — Voici les prix par hectolitre :
Froment blanc fr. 25 50 à 31 — I Avoine...fr. 7 — â 8 50
.. roux.... 24 — •> 26 — Féverolles.... 17 50 » 18 25
Méteil........ 21 50 » 23 - - P. de terre. 100 k. 11 - - 12 —
Seigle........ 15 25 » 17 75 I Beurre, le kii_ 2 40 •> 2 85
SUCRES : Marché ferme. On cote par 100 kilos, base 88 degrés :
Disponible : Air libre, n° 10/13, fr. 68.—. rendu Tournai. Cuite en
grains, n° 16/20, fr. 68.75, rendu Tournai. — Livrable sur janvier:
Air libre, n° 10/15, fr. —.—, rendu fabrique. Cuite en grains, ne
16/20, fr. —.—, rendu fabrique. — Consommation : pe catégorie
fr. 112.50: 2» catégorie fr. —. disp.
MELASSES : On cote le disp. fr. 11-50. id. à livrer fr. —.
Il 111277
- 6184
20 — à 21 50
20 50 » 23 —
En obligations françaises ou a fait des Méditerranée 3 0/0 à
300.50, et (Tes Lyon 3 0/0 à 293 ; les Ville 1869 se sont cotées 282.50
Trois heures. — Les cours ont encore fléchi après deux heures
et Sont faibles jusqu'à la clôture.
Londres, 13 janvier. -- Le» fonds anglais restent calmes : les
Consolidés valent 92 5;8 à 3/4 au compt. et 92 3 4 sur tei'me et les
3 0/0nouv. et réduit 925/8 à 92 3/4. Les fonds étrangers sont actifs
et fermes.
t
Les funérailles do dame Gyn, épous©
We M. Franck, décodée.à
Anvers, le 12 janvier, anrontlBài lundi 15coura JiB-lûheures
du matin, â l’église de Ste-Elisabeth.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas reçu
de carte de faire part, sont priés de considérer le présent avis
part qui lui revenait comme affréteur dans la prime d'af-
frètement que donnent d’ordinaire les capitaines denavires
nolisés, il a attribué 30,000fr. de commission à Chauviteau.
Le prévenu explique que la prime d’affrètement est don-
née par le capitaine quand c’est lui qui recherche le fret,
mais que, dans l’espèce, le consul était à la recherche de
navires d'une grande vitesse et d’une grande capacité.C’est
l’agent Chauviteau qui a trouvé à Boston l'Ené et l'Onta-
rio ; il lui était donc dû une rémunération ; il dit ignorer
absolument l’usage relatif à une prime d’affrètement due
dans tous les cas parles capitaines.
— Vous étiez le seul à l’ignorer à New-York. Tous les
hommes compétents affirment que la prime, d'affrètement
est due dans tous les cas. Malheureusement vous ignorez
toujours ce qui peut être favorable au trésor français. Ex-
pliquez-vous comment le taux du fret payé par vous est
plus élevé que celui payé par Remington ?
— S’il y a un genre d’opération essentiellement variable,
ce sont les opérations d’affrètement ; ce cours varie pour
ainsi dire d’heure en heure.
— Oui, mais vous payez 121 shillings alors que Remington
et la Compagnie transatlantique ne demandaient que 90
shillings par tonne.
— Il faut noter que si la Transatlantique a consenti à
l’Etat une réduction de 30 p. c., c’est qu’elle reçoit une sub-
vention.
— Rien ne prouve qu’elle ait deux prix, l’un pour l’Etat,
l’autre pour le commerce. Du reste, on vous avait fait des
propositions de fret plus modérées que vous avez refusées,
bien que M. Balduine, dont elles émanaient, fût d’une hono-
rabilité parfaite et attestée par M. Washburne.
— Je n’ai jamais entendu parler de ces propositions.
— Vous avez dit aussi,.— pour justifier la différence des
prix de fret, — que les navires Remington représentaient
la petite vitesse, tandis que ceux affrétés par vous repré-
sentaient la grande vitesse. Vous avez à l’appui produit un
tableau auquel il ne manquait qu’une chose : l’exactitude.
— Je reconnais l’inexactitude de ce tableau: il nous a
été envoyé par affidavit, co qui prouve qu’il faut se défier
des affidavits.
Le prévenu se rejette sur la question de capacité des
navires dont il faut tenir compte pour apprécier exacte-
ment le chiffre du fret.
— On vous reproche d’avoir introduit dans la charte-
partie des clauses rigoureuses, léonines, insolites! C’est
ainsi que le fret devait être payé avant déchargement,
avant vérification. Comme vous n’aviez même pas prévenu
le gouvernement de cette chose, et qu’à Brest les caisses
publiques n’avaient nas 200,000 fr. à débourser, les armes
sont restées à bord, le capitaine a actionné le gouverne-
ment, votre charte-partie à la main, et des magistrats fran-
çais ont dû condamner l'Etat.
J — La faute n’en est pas à moi, il fallait exécuter la
charte-partie.
— Il fallait que vous avertissiez le gouvernement, ce que
vous avez négligé de faire. Ces frais accessoires représen-
taient 62,600 fr., en sus des 121 shellings par tonneau.
Le débat le plus grave s’établit sur la commission consu-
laire.
— Comment, n’ayant aucune responsabilité commerciale
et chargé seulement de remplir des chèques, vous êtes-
vous attribué une rémunération commerciale, une com-
mission de 2 p. c., alors que vous étiez fonctionnaire public
largement rétribué.
— J’ai toujours pensé que le travail nécessité par les
expéditions d’armes n’était pas la conséquence naturelle de
ines attributions consulaires. Chargé de vérifier les fac-
tures, j’avais une responsabilité comme comptable, et dès
lors je me suis cru en droit de réclamerune indemnité spé-
ciale.
— Vous avez invoqué un précédent comme la base de
votre réclamation : consul à Naples et chargé, avez-vous
dit, de faire des achats de fourrages, on vous avait, par
une lettre émanée du ministère, promis une indemnité de
2 p. c. Puis, lors de votre réclamation, on vous aurait ré-
pondu au ministère : il fallait retenir les 2 p. c. sur les
traites et, en fin de compte, on vous alloue une gratification
de 1,000 francs.
— Que j’ai été un moment sur le point de renvoyer, car
je faisais valoir un droit,, je ne demandais pas l’aumône.
— Oui, mais cette promesse écrite, qui, selon vous, éta-
blirait le droit, où est-elle ? A-t-elle jamais existé !
— Je l’affirme.
— Mais vous ne la représentez pas ; vous ne l’avez pas
représentée non plus au ministère. Laissez-moi vous aire
que si vous aviez pu la produire, le ministère n’aurait pas
manqué défaire honneur à sa promesse. Vous avez invoqué
le témoignage d’un chef de division, aujourd’hui mort.
Le frère du prévenu se lève alors et prenant la parole :
« Je suis prêt â attester sous serment l’assertion de mon
frère, il demeurait alors sous le toit paternel et nous rendait
compte des démarches qu’il faisait pour l’obtention de cette
indemnité.
l’évêque de Marseille. J’ai entendu mon frère parler de-
là promesse d’indemnité.
m. le président. La question pour nous est de savoir si
les réclamations qu’il a faites, nous n’en doutons pas,
avaient pour base une promesse écrite.
M. v. place invoque ensuite l’attribution faite dans cer-
tains cas aux conseils d’une commission qui peut s’élever
jusqu’à 2 p. c. sur les achats de tabac, et, pour prouver
l’analogie qui existe, selon lui, entre ces opérations et celles
qu’il a faites à New-York, il relate une conversation qu’il
aurait [eue avec le directeur général de L’administration
des tabacs.
si. le président. Il y a des règlements tout à fait spé-
ciaux pour les achats de tabacs et rien ne vous autorisait à
étendre ces règlements aux achats d’armes. Les consuls
qui achètent des tabacs font des avances (dénégation du
prévenu), leur commission n’est d’ailleurs que de 1/2 pour
cent, voire d’un demi ou même d’un quart p. c. Dans des
cas rares et prévus, elle est de 2 p. c. Comment alors, de
votre autorité privée pouvez-vous vous attribuer ce chif-
fre monstrueux qui dépasse 600 mille francs ! Ce n’étaient
pas des tabacs que vous achetiez à New-York ?
— J’avais une opinion contraire; je croyais et je crois
Encore au droit à une indemnité.
— Vous êtes trop intelligent pour ne pas comprendre que
vous basez ce droit sur une chimère, quand vous parlez de
tabacs, et alors, on se demande si vous n’avez pas fait le
raisonnement que voici: « Qu la France sortira victorieuse
» de la lutte, et alors le gouvernement se montrera facile,
» quand il s’agira de régler le prix des armes qui l’auront
» sauvée; ou elle sera vaincue, et une perception, même
» illégale, sera comme noyée dans ce désastre immense.
» Dans i’un ni dans l’autre cas, je n’aurai pas à en rendre
» compte.
le prévenu. En première instance je n’ai pas eu à répon-
dre sur des hypothèses de cette nature, qui n avaient trouvé
place pour la première fois que dans les réquisitions. Au-
jourd’hui je demande la permission de-n’y pas répondre ;
je craindrais de ne pouvoir le faire de sang-froid.
— Vous avez prétendu aussi que vous vous trouviez au-
torisé à prélever les 2 p. c. par une réponse de M. Lecesne
qui vous disait : « Tout cela se réglera en France. » Or, vous
savez que si M. Lecesne vous a fait cette réponse évasive,
c’est, a-t-il dit, qu’il entendait vous ménager, sachant que
votre action pouvait être ou très-utile ou très-nuisible pour
les intérêts de la France.
— Oh! oui, je la connais cette raison. C’était un piège
qu’on me tendait. On m’accordera bien cependant que lors-
qu’on me répondait que le ministre de la guerre déciderait
de l’indemnité à laquelle le consul général aurait droit, on
semblait par là reconnaître l’indemnîtéen principe.
Quant à vouloir ménager le consul général, l’explication
est ingénieuse, mais elle ne saurait être admise, car à cette
époque les expéditions d’armes étaient terminées.
— Vous prétendez que l’adhésion de M. Lecesne était
sans réticence ; or voulez-vous savoir son opinion. Quand
vous demandez votre quitus, il s’écrie : - Il veut donc que
nous soyons ses complices ! »
— Je ne suis pas de ceux qui croient que les arguments
les plus insultants soient les plus forts. De quel droit M.
Lecesne interprétait-il ainsi ma demande de quitus ?
Le prévenu explique ensuite, que dans sa pensée, le chif-
fre de la commission était entièrement réservé; le prin-
cipe seul lui paraissait hors de contestation.
— Mais pourquoi n’avoir pas prévenu le ministre?
— C’est que, concéquent avec moi-même, ]e ne l’aurais
pas prévenu si, au lieu d’acheter des armes, j’avais acheté
des tabacs ; or, pour moi, l'analogie était complète.
— Et vous vous êtes ainsi, sans scrupule, approprié
600,200 fr.
— Je les ai encaissés, je ne me les suis pas appropriés.
— Il y a quelque subtilité dans la nuance.
— Pardon, j’étais prêt à les restituer, je l’ai prouvé.
— Votre restitution n’a été que partielle,
— Elle a été de huit dixièmes.
m. le président donne lecture d’une lettre écrite par. le
chancelier de M. Place qui déclare avoir refusé une part
dans l’indemnité et ayoir vu là, de la part de son chef, l’in-
tention de se créer des complices. Il relate aussi ce fait :
que M. Place aurait acheté à New-York une parure de
diamants de cent mille francs et qui aurait été exposée
chez le joaillier avec cette mention : « Achetée par Mm*
Place. »
le prévenu. Cette lettre est une des plus grandes infa-
mies qu’un homme puisse commettre. C’est celui qui a par-
tagé ma table, que j’ai traité en ami plutôt qu’en subor-
donné, qui ose interpréter une gracieuseté de ma part
comme une tentative de corruption. Du reste, le ministre
a fait prendre des informations.
m. l’avocat général. Je dois dire que le joaillier désigné
déclare n’avoir vendu au 1er janvier 1871 aucune parure à
Mc et Mme Place ; reste à savoir si cette parure n’aurait pas
été achetée sous un autre nom.
;.e prévenu. Ce qu’il y a de plus horrible, c’est que le nom
de ma femme soit mêlé à cette attaque.
Un homme se présente à la barre : je suis, dit-il, le père
de M. Rouhault, le chancelier de M. Place ; mon fils est à
Paris, il peut donner des explications,
M. le président lui dit qu’il n’a pas à intervenir dans le
débat.
Après quelques autres questions, M. Victor Place déclare
qu’il est brisé par ce long interrogatoire et demande le ren-
voi du débat à demain.
L’affaire se prolongera eneore pendant deux ou trois au-
diences.
BELGIQUE.
ANVERS, 14 .Janvier.'
Hier après-midi, vers 3 heures, le yacht royal an-
glais Victoria and Albert a quitté notre port, retour-
nant en Angleterre. On nous assure que ce bâtiment
reviendra dans le courant de la semaine.
— Hier soir, vers 5 heures, deux navires d’intérieur
sous, voiles dans l’Escaut ont été heurtés par un stea- i
mer manœuvrant devant les musoirs du Bassin. Les
deux bâtiments ont reçu des avaries assez consi-
dérables, qui les obligeront de faire des réparations
avant de continuer leur voyage.
— Deux incendies ont eu lieu hier dans notre arron-
dissenient. Le feu a détruit la maison avec étable et
grange et leur contenu dp cujtjyateur Bran vers, de-
meurant à Heyst-op-dén-Berg. Ij,ès pertes sont/ éva-
luées à'4,000 frânes; rïèn n’était assuré." Le second
incendie a dévoré la belle propriété de M. Verbeest,,
fermier à Heylen. Avec les bâtiments réduite en
cendres, 3,600 gerbes de seigle, 1,400 kilogrammes
avoine, 3,500 kilogrammes. foin, ainsi que tous les
meubles et les instruments oratoires ont été détruits.
Les pertes couvertes par la compagnie A. G. sont éva-
luées à 7,500 fr.
— 37 publications de mariages ont été affichées ce
matin à l’hôtel-de-ville.
— Société de musique. — Lundi 15 courant, à.8
heures du soir, séance musicale.
FAIT3 DIVERS.
La princesse Louis de Hesse-Darmstrad, fille de lareine
d’Angleterre, est arrivée aujourd’hui à Bruxelles et est
descendue au Palais. La princesse, accompagnée de ses en-
fants, a été reçue à la gare du Nord par S. M. le Roi. .
Le duc d’Edimbourg accompagnait la princesse sa sœur.
— Un effroyable incendie a éclaté, hier après-midi rue
Céramique, à Cureghem, (Bruxelles) dans la tannerie, ma-
roquinerie et mégisserie de M. Saulon-Waltens. Cet éta-
blissement de construction récente, — il était en activité
lépuis dix-huit mois seulement, — comprenait une fa-
brique avec machines â vapeur, des bureaux et une habi-
tation. Le bâtiment principal avait quatre étages.
L’incendie éclata dans un atelier par suite d’une fuite de
gaz et se développa rapidement. Il ne fut sérieusement et
efficacement combattu que lors de l’arrivée et de la mise
en œuvre de la pompe à vapeur de la ville de Bruxelles.
Placée au bord delà Senne, à quelques mètres seulement
du foyer de l’incendie, elle put alimenter quatre lances,
qui projetaient avec une force prodigieuse, une masse d’eau
considérable.
Vers 7 heures, deux pans des murs des façades latérales
s’écroulèrent.
De ce bel établissement qui se faisait remarquer par l’élé-
gance de sa construction, par son outillage qui comprenait
les perfectionnements les plus récents, il ne reste plus que
des murs ébréchés, lézardés.
— A la suite des faits qui se sont passés à la maison de
santé d’Evere et qui ont îorcé l’autorité à faire évacuer cet
établissement, le directeur de celui-ci a été déclaré en état
de faillite. Les investigations qui ont eu lieu à cette occa-
sion ont amené l’arrestation dp ce directeur sous l’inculpa-
tion grave de banqueroute frauduleuse. Un autre habitant
d’Evere a également été arreté comme complice de cette
banqueroute.
— Une jolie annonce, traduite du Times :
« Le jeune homme de Coventry-street, qui me regarde
tous les jours par la fenêtre quand je m’habille, est préve-
nu que, s’il continue, je lui intenterai une action judiciaire
pour l’obliger à m’épouser. — Signé : uannah. -
— Depuis le lr janvier 1872,1’on a introduiten Allemagne
les cartes-correspondance —réponse payée. » Elles ont à
peu près la forme des cartes ’de retour du chemin de fer,
sauf qu’elles sont plus grandes.
La moitié de la carte, divisée en deux champs, sert à la
réponse. Le prix uniforme pour n’importe quelle distance
est de deux silbergros.
Le premier expediteur doit l’affranchir intégralement.
Les cartes non affranchies ne sont pas expédiées.
Rien ne serait plus facile que d introduire dans notre
pays ce perfectionnement.
— Il y a sur laterre environ 53 milliards d’argent monnayé
connu. La France, avant la dernière guerre, était le pays
qui possédait le plus de numéraire, et Tes statisticiens sont
d’aceord pour lui attribuer àhette époque une valeur repré-
sentant environ 6 milliards. Ces 6 milliards, divisés par
37 millions d’habitants, donnent un capital de 137 fr. par
chaque individu si on faisait le partage, conformément au
vœu de certains utopistes.
Aujourd’hui que près de 5 milliards ont été enlevés à la
circulation, il faut de toute nécessité suppléer à l’insutfi-
sance du métal par le papier, qui a' la même valeur que
l’argent lorsqu’il est représenté par un gage réel, et l'on
s’effraiera bien moins des émissions récentes de coupures
lorsqu’on saura que la commune de Londres, émet chaque
semaine 240 millions de chèques, soit 12 milliards de pa-
pier par an.
— DÉCOUVERTE DE LA MAISON CONSTRUITE I>AR LES HOL-
LANDAIS a la nouvelle-zemble, en 1596. — Dans la se-
conde moitié du seizième siècle, différentes nations, mais
surtout les Hollandais, firent plusieurs expéditions dans la
mer Glaciale, dans le but de découvrir, par le nord, un
chemin plus court vers les Indes' et la Chine, que celui
qu’avaient, trouvé les Portugais.
On ne connaissait pas encore à cette époque dans l’Eu-
rope occidentale, l’immense étendue de l’Asie septentrio-
nale, et l’on croyait généralement que peu au delà de la
Nouvelle-Zemble la côte se dirigeait vers le Sud-Est et
courait directement vers la Chine. Cette erreur de géogra-
phie explique ces tentatives infructueuses.
La plus connue de ces expéditions des Hollandais est
oano couu-euit celle commandée par Heemskerk, qui avait
pour pilote Barends, déjà célèbre par différents voyages
dans les mers du Nord, a la recherche du passage désire.
Parti d’Amsterdam le 10 mai 1593, ils découvrirent le
Spitzberg, qu’ils prirent pour une partie du Groenland, et
atteignirent la Nouvelle-Zemble le 17 juillet. Après une na-
vigation des plus laborieuses,ils doublèrent la pointe E.-E.
de l’ile et virent leur navire enfermé dans les glaces le 26
août. Ils se trouvaient alors au 76° degré de latitude nord
dans une baie qu’ils nommèrent Yshaven.
Leur vaisseau se brisa et ils se virent forcés d’hiverner
sur cette terre inhospitalière. Ils s’y contruisirent une mai-
son au moyen du bois flotté, qu’on'trouve en assez grande
quantité dans ces parages et qui y est apporté de la Sibérie
par les eaux des fleuves Oby et léniséi. Ils recouvrirent leur
demeure avec les planches détachées du vaisseau et éta-
blirent au centre un foyer qu’ils alimentaient avec du char-
bon.ou avec du bois qu’ils allaient chercher au loin.
Bien qu’ils eussent soin d’entretenir leur feu jour et nuit,
le froid était tellement violent que les couvertures de leurs
lits étaient revêtues d’une glace de deux pouces d’épaisseur.
Le soleil disparut pendant 81 jours, du 4 novembre 1596
au 24 janvier 1597.
Malgré toutes les misères et les privations qu’ils avaient
à endurer,le courage nelesabandonnapoint,et le 6 janvier
ils mangèrent despannekoehen, et le sort désigna le maître
canonnier comme roi delà Nouvelle-semble.
Au mois de mai la glace se brisa. Ils radoubèrent la cha-
loupe et le canot, et le 14 juin ils se mirent en mer pour
effectuer leur retour. Ce voyage en barques ouvertes fut
extrêmement pénible et dangereux, il dura 81 jours.
Le 2 septembre, ils arrivèrent à Koda, dans la Laponie
russe, où ils trouvèrent ungiavire hollandais qui les ramena
dans leur pays. Des 17 hommes qui avaient abordé à la Nou-
velle-Zemble,12 seulement revirent leurs foyers. Parmi ceux
qui moururent se trouve Barends, qui expira quelques jours
après avoir quitté la Nouvelle-Zemble.
Depuis cette époque,aucun navire n’était parvenu à attein-
dre 1 endroit où ont hiverné Barends et ses compagnons et
l’on était généralement persuadé qu’il n’existait plus de tra-
ces de leur maison, qui figure sur toutes les vieilles cartes
sous le nom de het Behouden Huis. On se trompait : elle
vient d’être retrouvée.
Le capitaine norwégien Carlsen, de Hammerfest, parti
pour la pêche cet été, a réussiàpénétrer danslamer deKara
par le Nord. Le 9 septembre, il a visité le Yshaven de Ba-
rends, puis il est revenu à Hammerfest le 4 novembre après
avoir traversé le détroit de Vaygatz. C’est le premier navi-
gateur qui soit parvenu à faire le tour de la Nouvelle-
Zemble.
Il a trouvé dans le Yshaven la maison des Hollandais. Elle
est tombée en ruines et est entièrement remplie de glace.
Les glaçons recouvraient hermétiquement les differents
objets que les habitants y ont abandonnés et qui sont en
partie extrêmement bien conservés. Il en a rapporté 159.
D’après ses observations, la maison était construite en
bois de sapin et avait une étendue de 32 pieds sur 30.
Parmi les objets retrou vés, il y a entre autres des canons
de fusil, des sabres, des hallebardes, des pointes de lance,
des outils, des pierres à aiguiser, des pots de terre et de fer,
des chandeliers, des pots d’étain, une horloge, une flûte,
des sabots, du fer-blanc peint, des serrures, une cloche
(celle du navire probablement), une cruche de terre et une
caisse de fer. Parmi les livres, il / a un traité d’astronomie
et la traduction hollandaise de là Description de la Chine,
par Mendoza, ce dernier ouvrage surtout est d’une conser-
vation étonnante.
M. Petermahn, au Mittheilungen, duquel nous emprun-
tons cette nouvelle, ne nous apprend pas si M. Carlsen a
également retrouvé la relation du voyage, écrite par
Barends et signée par tous ses compagnons, et que de Veer
nous apprend avoir été cachée dans la cheminée.
Lattre», sciences et arfs.
Le Times publie une correspondance d’Oporto, attri-
buant à Roger Van der Weyaen, le jeune, un tableau
qui se trouve à la Misericordia à Oporto.
Voici les arguments que l’auteur delalettre invoque
pour justifier son opinion ;
Le type de tous les visages qui ne sont pas des portraits,
est évidemment un type du nord ; les cheveux, les yeux,
le teint sont clairs. Il n’est pas présumable qu’un artiste de
race plus foncée ait peint ainsi.
L’avant-plan est rendu avec une fidélité extraordinaire,
et contient des fleurs très-rares dans la Péninsule.
Près du centre du tableau et â moitié caché parmi les
tiges d’une plante se trouve un monogramme, dont les pre-
mières lettres semblent être R. V., et dont la dernière est
incontestablement un W. Or, le W étant inusité dans la
Péninsule, ne peut indiquer un peintre espagnol ou portu-
gais.
Le superbe paysage du fond est doux et moelleux de ton,
la perspective est bien maintenue, et c’est un paysage du
nord, avec église gothique.
Ces paysages se voient par milliers dans les Pays-Bas et
l’Europe centrale ; on n’eri trouverait* pas un de cette es-
pèce dans la Péninsule, donc il est peu probable qu’il ait
été peint par un artiste péninsulaire.
Sur la colline, derrière la figure de St-Jean, se trouve un
agriculteur labourant avec une charrue à deux roues, dite
wallonne et toute différente des charrues espagnoles. Les
bœufs espagnols.et portugais sont, tous très foncés, ceux du
tableau sont rouge et blanc, comme les représentent les
Cuyp et autres maîtres des écoles hollandaise et flamande.
Peut-on admettré que l’école dis Van Eycfi, si remar-
quable et qui s’est graduellement perfectionnée, se soit
soudainement transplantée, dans.an pays si éloigné et ha-
bité par une racé si différente, avec toute sa perfection et
sa manière propre, ou que des peintres se soient produits
en Espagne et en Portugal, lesquels, sous l’influence directe
des grands peintres flamands successeurs de Van Eyck, les
auraient égalés ou à peu près ?
Ensuite il ne faut pas oublier qu’au temps de ces admi-
rables artistes naturels, le roi Emmanuel et le roi Jean
avaient à leur service de nombreux peintres étrangers.
Chronique judiciaire.
L’action en faillite intentée à Sir Roger C. l)..Tichborne
a été appelée vendredi devant la cour, et ajournée au
12 avril.
M. Maigray, de Herve, avait donné, à cinq fabriques
d’églises, des sommes variant de 500 à 3000 francs, dont il
s’était réservé l’intérêt sa vie durant. Ces sommes ôtaient
affectées tantôt à l’achat d’une cloche ou d’un orgue, tantôt
à la construction d’une église ou d’un clocher.
A la mort de Maigray, des petits cousins, ses héritiers
naturels, attaquèrent la validité de ces dons comme étant
faits par acte sous seing privé et,n’ayant pas reçu l’autori-
sation administrative. ■ ^
Les fabriques plaidèrent que les dons manuels n’avaient
pas besoin d’autorisation, et subsidiairement que cette au-
torisation pouvait en cas de don manuel être obtenue après
le décès du donateur. .
M. Lelièvre, procureur du Roi, s’est prononcé en fa-
.veur de la conclusion principale des fabriques. Dans son
réquisitoire, il s’est attaché à démontrer qu'en droit ancien
en France et en Belgique, depuis le XIIIe siècle, jusqu’au
code civil, les dons manuels n avaient pas besoin dfêtre au-
torisés, meme lorsqu’ils étaient faits à des établissements
publics ou pour des œuvres pies ; qu’il en était de môme
en Belgique en vertu de la loi communale, etc.
. Le tribunal n'a pas admis cette conclusion pi’incipale,
mais seulement laconélusion subsidiaire.
Il a donné gain de cause à la fabrique de Xhendelesse,
qui avait obtenu pendant le procès l’autorigation d’aceep-
ter, de la part de la Députation. Il a fixé un délai de trois
mois, endeans lequel les fabriques de José, Bruyères, Bat-
tice et Manaihant, devront rapporter l’autorisation de la
Députation. Le tribunal s’est basé sur ce que les donations
étaient trop importantes pour constituer des oblations,
parce qu’elles dépassaient les revenus du donateur et
qu’elles entamaient son capital.
DEBMERES NOUVELLES.
AGENCE HAVAS-BULLIER-REUTER.
Paris, 13 janvier.
La proposition de M. Picard, faite dans le centre
gauche, pour proclamer la république, a été définiti-
vement abandonnée comme inopportune.
La commission du budget s’estprononcée, hier, pour
le maintien de l’amortissement annuel de 200 mil
lions.
La commission d’initiative a repoussé la proposition
deM. Guibal relative au renouvellement de 1 Assem
blée par moitié.
Paris, 13 janvier.
Le Moniteur invite toutes les femmes de la France
à imiter les femmes de l’Alsace et à ouvrir une sous-
cription patriotique pour la libération des départe-
ments occupés.
L’emprunt delà ville de Washington a été couvert
dix fois.
11 fait 1 1/2 prime.
Versailles, 13 janvier
Assemblée nationale. — M. Thiers soutient l’impôt
sur les matières premières.
Il dit que les dépenses sont réduites au strict néces-
saire.
Il soutient la nécessité de l’amortissement et il dé-
clare qu’après avoir examiné tous les impôts, il est
arrivé à la .conclusion que l’impôt sur les matières pre-
mière est le seul qui soit praticable.
M. Thiers continuant son discours repousse l'impôt
sur le revenu lequel est le socialisme dans l’impôt.
(Applaudissements.) M. Thiers déclare que la plupart
des articles payent déjà suffisamment. L’impôt sur les
matières premières est un impôt de nécessité. Il est
d’une perception facile à se répartir à l’infini en ne
chargeant personne spécialement. Il protège l'agri-
culture et atteint impartialement toutes les classes.
M. Thiers fait appel au patriotisme de l’Assemblée
Il termine en disant :
*• Le gouvernement a deux préoccupations : premiè-
rement de maintenir la trêve de Bordeaux, dont la
rupture amènérait sur le pays des malheurs incalcu-
lables ; secondement de faire tous ses efforts pour
empêcher, non-seulement l’anarchie politique , mais
l’anarchie intellectuelle. Il faut savoir adopter une
idée juste malgré toutes les préventions. »
Ce discours très applaudi, a duré pendant trois heu-
res environ.
La discussion continuera lundi.
Berlin, 13 janvier.
La Gazette de la Croix dit que la nouvelle sur la
prétendue retraite du ministre des cultes, répandue
par la presse locale, n’est, en réalité, qu’une supposi
tion, attendu que cette affaire se trouve encore dans
une phase dont les détails sont inconnus au public.
Vienne, 13 janvier
Séance du Reichsrath. — La discussion générale
sur l’Adresse a été close aujourd’hui.
Les Polonais ont déclaré qu’ils ne nourissaient au
oune défiance envers le gouvernement, mais ils jugent
prématuré le vote de confiance exprimé dans l’A-
dresse.
Ils annoncent un amendement concernant la sépa-
ration de la question de la Gallicie d’avec la réforme
électorale.
Après la clôture des débats généraux, le ministre
président a déclaré que le gouvernement maintiendra
inébranlablement le programme énoncé dans le
discours du trône.
Il dit que dans le projet d’adresse, il vote un vote de
confiance du Reichsrath. Le gouvernement désirerait
qu’un voile fût jeté sur le passé, et il espère qu’un ac
cord complet avec le Reichsrath est assuré.
.. .New-York, 13janvier.
On assure que M. Delong, ministre des Etats-Unis
au Japon, a accepté une mission japonaise auprès des
frandes puissances d’Europe et d’Amérique, sernbla-
le à celle de M. Burlingham.
DERNIÈRE HEURE.
Paris, 14janvier.
Le discours que M. Thiers a prononcé hier à pro-
duit un très grand effet sur l’Assemblée.
Le duc de Persigny est mort hier matin à Nice.
Liverpool, 13 janvier
Le steamer Aleppo vient d’arriver de New-York,
Lots <le Madrid à fi*. ÎOO de ISOS.
Au 13e tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janvier* 1872, les
primes sont échues aux numéros suivants
ft*.200
» 200
» 200
» 200
» 200
» 200
>• 200
» 200
» 200
» 200
» 200
» 200
N° 365927 fr. 100000
» 169827 » 2000
» 180046 »
» 65199 »
» 134261 »
» 181887 »
» 403686 »
» 53041 *
» 59370 »
» 129404 »
» 207672 »
» 258917 »
» 390113 »
» 415060 »
2000
1000
1000
1000
1000
300
300
300
300
300
300
300
N° 419385..fB.300
419734.. » 300
422666.. » 300
3729.. » 200
31597.
63485,
96683.
98084.
112963.
171414.. » 200
189905 . » 200
192626.. » 200
203309.. » 200
252313.. » 200
» 200
» 200
» 200
» 200
N° 255903..
262026...
266249.. .
280365.. .
312991.. .
314868 ..
341642.. .
346270.. .
364173.. .
368268.. .
396381.. .
413461.. .
Le paiement se fera â partir du l* juillet prochain.
Bulletin des Bourses.
AMSTERDAM, 12 janv. — Les fonds hollandais et les Intég. ont
été plus recherchés et clôturent en hausse do 1/4. Les actions de
Soc. de Commerce sont calmes ; dividendes fl. 108 1/2 et 109.
Des fonds étrangers les Autrichiens sont Un peu plus faibles
et par suite de la continuation de ventes pour l’intérieur les
métalliques ont fermé en baisse de 1/4. Les actions de la Banque
Autrichienne, toutefois, sont en hausse de 30 fl. Le nouvel em-
prunt de chemin de fer Russe a été beaucoup recherché à prix
fermes. Les Egyptiens sont en hausse de t/2.
paris, 13 janvier. — Le50/0, ferme au début à91.45à terme
n’à pas été coté, plus bas que 91.30, et les variations du 3 Q/0 sa
sont renfermées entre 56.3o et 56.25. Au comptant, on a fait 56.40
sur la rente et 91.25 sur l’emprunt. Les titres libérés de l em-
prnnt se sont traités de 90 fr. à 90.20.
Pas de changement digne de mention dans les prix du Crédit
foncier et de la Société générale, non plus que dans ceux des
ehemips français. En ce qui concerne ces derniers, toutefois, il
est â remarquer que les cours du comptant sont constamment in-
férieurs à ceux du terme.
Parmi les valeurs étrangères le 5 O’o italien a maintenu et même
accentué davantage sa reprise d’hier : il a touché 68 fr. 40. Le
Dollar est en baisse à 106 3/4 et l’Extérieure espagnole lourde de
32 1/8 à 32 ; les obligations du Honduras continuent à être bien te-
nues à 185, et le 50/0 turc est en reprise sensible : il a dépassé
51 fr. et fait 51.40. Le Nord-Ouest d’Autriche conserve le eours de
500, et le Crédit foncier autrichien se maintient â 942.50.
m.le président. Un seul mot, monseigneur: Avez-vous
vu la lettre?
Froment, 80 k. fr. 29 -
•> nouv_____—
Seigle, 75 k.... 14
u.—Voici les prix du marché-
Avoine, 100 k.,fr. 14 — à 15'.
— I Beurre, 700 gr... 1 80 t 1/
15 - | Œufs, les 25... 2 60 .. _
c» m - a HtxYisu» * J**»» w •—\ju. a,
! Froment 100k.fr. 32 65 b. 0 85 | Orge,
1 Seigle......... 25 — h. 0 25 I Avoin
18 50 b. 0 25
la — b. 0 15
AMSTERDAM, 13 Janvier. — TABACS : De pre-
mière main on a vendu aujourd’hui 40 bouc. Maryland
3 Gezusters ; 100 pag. Java, marque EMT et. 130 paq. marque
deux parties par County of Berwick.
niai
EMK ; ces < ___
CEREALES : Seigle a livrer faible ; s/mars fl. 196, 197 ;
fl. 203.
ROTTERDAM, 18 Janvier. - TABACS : De pre-
mic>ife main oiï ïrfâit 53 bouc. Maryland par Energy.
I>U 13. — CEREALES : En iroment on a fait par 2400 kil •
127® Volhynie suranné par partie à fl. 395; 129/30® Bovenland
nouv. de fl. 390 à 387; 125/28® Oberland nouv. à fl. 395, fr. à bord’
133® Amérique d’été à fl. 385 ; 120® Odessa Ghirka nouv. a tl. 345
entrepôt fr. à bord par partie. En seigle on a lait par 2100 kil, •
125® Königsberg nouveau gros â fl. 245: 121/22® Dantzig à il
à fl. 230,2§>; 121/22 a Odessa nouv. à fl. 210 entr.; 118/119 U ditô
nouv. à fl. 210 : 112/117 ft Finlande séchée par fortes parties en
moyenne à 11.283 à3mois àSchiedam; 116 S Courlandea II. 218it
6 ”
. parties en
___ 116 « Courlandea fl.218®
6 sein, dito ; 116/117 a Archangel fl. 216. L’avoine à fourrages in-
digène 70,(72 S a été payée fl. 8 à 8 1/4 par 100 kil. En graine de lin
on note 112/113 ® lvonigsb. à fl. 305; 109/110 ® dito â fl. 350 par
2040 kil. '
8CHIEDAH, 13 Janv. - SPIRITUEUX: Moutwyu
1 fl. 13.50: genièvre fl. 19.50. et preuve d’Amsterdam fl. 20.25.
! CEREALES : On a fait du seigle de Windau par 2100 kil 4
......— *>*"• ’ à fl. 240 à 6 sem.,
I fl. 239 à 6 sem.; dito à fl. 242 à 6 sem.: Finlande 1 ...... _
fl. 236 eompt.; de l’orge de Suède par 1950 kil. à fl. 209 compt '
11. 211 àC sem., et dito de Liban à fi. 212 compt., fl. 214 à. 6 sem. ’
ILI1.I.E, 13 Janv. - SPIRITUEUXk 36 fin disp. fr. 54 ®
—, courant du mois fr. 53.50 â —; de betterave disp. fr. 54.-.
à 54.25 ; de mélasse disp. fr. 55.— â —, l'hect. iW degrés.
SUCRES bruts indigènes : On cote la bortae 4“>« fr. 68.—4
—; enjiain,6 kil., n» 1, fr. 155 à —.
Lin indigène.),... 58 — à 30 50
Pi . .
HUILES, par hectolitre
Colza indigène... 101 — â ----
« épurée.......107 — »------
Œillette rousse..-----»-------
Lin indigène....86 — »--------
» étrangère... 84 — »-------
Chanvre............... »------
Cameline......... — — »-------
GRAINES, par hectolitre :
Colza indigène... 31 50 â 33 —
Œillette......... 34 — « 36 -
étrangère... 27 — » 29 U
Chanvre........ 15 — » 16 -
Caméline.......24 — >• 24 5o
TOURTEAUX, par IOO kil. :
Colza.......... 20 50 à 21 -
Œillette....... 19 — »-----
Lin indigène...31 — » 31 50
•• étrangère... 27 — » 29 —
Chanvre........ 18 — » 18 50
Caméline.......19 — » 20 -
:■
PARIS, 13 Janv. — FARINES : La journée a com-
mencé avec de la baisse. Les farines 8 marques, payées fr.80.25,
ont été faites vers l’heure de la réunion fr. 80 pour le courant de
mois; février tr. 80.50; mars et avril fr. 81.50. Les farines supé-
rieures en courant de mois ont été traitées à fr. 78; février tf
78.50: mars-avril lr. 80.
L’après-midi, il y a en de nouveau un peu de lourdeur; toute-
fois. sur les prix rondsde80 et de 78fr., on a fait un peu plus du
résistance.
On termine la journée avec faiblesse. En 8 marques : courant
de mois fr. 80; février fr. 80. io ; mars-avril fr. 81.75. Eu farines
supérieures : courant du mois fr. 78; février fr. 78.75; mars-
avril lr. 79.75. Le sac de 159 k., toile perdue, en magasin, an
compt, 1/2 0/Od'esc.
La farine de consommation, malgré la baisse consentie par la
meunerie du rayon,ne jouit pas d’une vente plus facile. La bou-
langerie persiste à ne vouloir prendre que le disponible indis-
pensable à ses mélanges. On cote : marques de choix fr. 83; mar-
que D fr. 83; bonnes marques fr. 80 à 82 ; marques de tous pays
fr. 76 à 81. Le sac de 159 k., toile à rendre, franco à domicile,
payable à 30 jaurs ou an comptant avec escompte de 1/2 0/0.
Les ventes par facteurs s'élèvent â 725 quintaux farines, parmi
lesquels figurent 39 quint.de farines à livrer aux prix extrêmes
do tr. 80.
Le cours moyen à la halle est de fr. 52.24.
BLES : La demande sur le blé, même de choix, ost lente. Lee
prix restent tenus pour les choix de 45.50 à 46.50; les bons blée
de 44 â 45 fr.: les blés ordinaires de 42 à 43 fr.; les blés inférieurs
(le 38 à 41 fr. Le tout par 120 k. en gare. Les menus grains sont
sans affaires, sauf les avoines qui, pour le disponible, sont bion
tenues de 16.25 à 17.25 les 100 k., en gare d’arrivée, suivant la
qualité.
HUILES : Les affaires sont languissantes. Tendance faible
sur toutes les époques. Le colza brut en disponible est à 106.50;
courant du mois 106.50; février 106; mars et avril 106 ; 4 mois
chauds 105; 4 derniers mois 102 fr. Lin brut en disponible 96.50;
courant du mois 95.75 ; février 96; mars et avril 96; 4 mois
chauds 97 fr. Le tout par 100 k. en tons fûts entr.
ESPRITS : Les 3,6 soot fermes sur le rapproché, fermes sur le
livrable. Le 3/6 fin du Nord en disponible, 90 degrés 56 fr. l'h.,
durant de mois 55.50 à 56; février 57 : mars et avril 60 à 59.50
fr.; 4 mois chauds 62.50 â 63fr. l’hect., entr. 3/6 du Languedoc en
disponible 77 â 79 fr. l’hect.. 80 degrés.
SUCRES : Les sucres bruts restent bieu demandés et en voie
de hausse. Les sucres raffinés sont en hausse de 150 à 154 fr. les
100 k., suivant marques, au comptant, sans escompte.
Ou cote les 88 degrés en disponible 69.25 à 69.50 ; courantdu
mois 69.25 à 69.50 : 3 mois do janvier 69, le n. 3 disponible
79.25 à 79.51) : courant de mois 79.25 à 79.50 ; 3 mois de Janv. 78.
Le tout par 100 kil. entr.
Voici le résumé par télégraphe, de quelques-uns des princi-
paux marchés aux grains tenus aujourd'hui (samedi) dans les dé-
partements producteurs français :
Çaumur : Blés moins demandés,mais bien tenus à 28.25 les 77k
— Arras : Marché plus fourni. Baisse de 50 c. sur le blé. — Cam-
brai : Blé, marché ordinaire, en baisse de 25 c. — Laval : Marché
ordinaire. Achats actifs en fermeté. Blé 36 fr. — Amiens : Marché
faible. Vente active. Blé 20 à 30 fr. l’hect.— Chartres : Marché très
faible. Cours sans changements.------Compïègne : Marchéfaible
sur échantillons. Affaires restreintes. Légère baisse surle blé.
— Douai: Faillie apports en blé. Vente effectuée sans variation.
fr. — Marseille : Arrivages de la semaine : 69,440 hect. Ventes :
70.896 hect. blés. Affairés assez courantes. Prix sans varia
tion. — Montereau : Marché ordinaire. Baisse de 1.50 par sac
sur le blé. — Saint-Quentin : Peu d’offres. Transactions impos-
sibles par suite des hauts prix tenus. — Saint-Pourçatn. —
Approvisionnement faible. Vente difficile. Baisse probable sur les
blés de mauvaise qualité. — Dieppe : Fort approvisionnement eu
tous grains. Le bléa baissé de 1 lr.
HAVRE, ISS Janv. — Le mouvement fiévreux qui régnait
depuis S commencement de la semaine, dans notre marché aux
COTONS, s’est brusquement arrêté, aujourd’hui, la spéculation,
assez lourdement chargée, étant devenue naturellement plus ré-
servée. Bien que les vendeurs soient un peu plus coulants, les
cours, néanmoins, n’en paraissent point affectés, en somme, les
avis des Etats-Unis, surtout en ce qui touche le chiffre des recettes
restant, d’ailleurs, favorables à l’article. Le très ordinaire New-
Orléans, disponible, vaut donc encore fr. 133 â 134; le bas dito,
fr 123 à 124. et le bon ordinaire Oomrawuttee, fr. 104 à 105.
A livrer, l'on ne signale pas non plus de changement depuis
îiier. Nous avons à noter : 130 b. N.-Orléans strict-low-middlnig,
à fr 132 ; 508 b. dito low-middling, de fr. 131.50 à 132.50 ; 106 b.
dito strict-good-ordinary à low-middling, à fr. 131 : 118 b., dito
strict-good-ordinarv, à fr. 131: 150 b. Cocanada, à fr. 97.50 ; 100
b dito â fr. 97 et 1Ö0 b. Bengale good-fair, à fr. 88. Les ventes
n’ont point, dépassé, 2,060 b., dont 1,112 à livrer. A terme, les
cours se maintiennent à peu près pans la même parité qu’hier ;
toutefois, il ne se fait que peu de chose.
Les courtiers, en révisant la cote, cette après-midi, sur place,
l’ont montée de fr. 2 â7 pour les provenances des Etats-Unis : de
fr. 3 â 4 pour les Brésil. Côte-Ferme, Antilles et Pérou, et de fr. 3
à 8 pour les cotons de l’Inde.
Cotons francs de droits (par 50
kilos) sur les nouveaux types
de la Chambre syndicale.
E.-Unis : New-Orl. et Texas.
•> Mobile...........
« Géorgie C/SetFlorides
Egypte......................
Pérou.......................
Brésil : Pern..R.-Gr.,Parah.,etc.
» Maceio.................
>• ParaetCeara...........
^ Bah la.................
•> Maragnan..............
« Sorocaba...............
- Minas..................
Côte-Ferme : Cumano L/S.....
» Cumana C/S..........
■> Carthàg. égréné..
Antilles : Guadel. et Martinique.
« Haïti..................
Indes : Surate.Sawginnod Dhanv
» •• Ingelhaut.......
» - Oomrawuttee.....
« » Broach..........
t Dhollerah.......
n « Comptah.........
» Scinde,’Kurrachee.......
•> Tinnevellv.............
•• Madras West, et North__
» » Cocanada..........
» Bengale.................
Chine.......................
Smyrne......................
122 131 135 138 141
121 130 133 136 139
120 127 130 134 137
— 120 125 130 -
— 121 126 1311 -
112 118 125 128.131
—1112 1211 — -
— —'1211 -| -
-Ill2 121! 126' -
112 118 125 128 131
111 118 127:131, —
—1115 124:129; —
104 114 120 125! -
99 104 109 116. -
97;102,107| — —
!-! 114 119
100 110117:
-! — 98.104 108
- -! 103 109 113 - ,
1 92 98 103 106 -
90 97:103 106 — i
90 96101 105: - ,
80 85 92 -I — ,
— 80 87 90: — ,
— 92 100 103; - .
— 88; 97 181 ; - .
90 97 —; — — ,
— 80 87 90 - ,
Stock 1
ick sur place, ce jour, 148,010 balles (dont 49.540 des Etats-
...._), contre 45,580 balles (dont 23,790 des Etats-Unis), l’an der-
nier â pareille époque, et 72.000 balles en 1870.
En CAFES il s est t raité : 533 sacs Haïti à fr 154.50 des 50 kil.
cq. ; tau sacs Santos, â
IV. 155, acq.; 200sacs Mysore, triage, àfr. 69, ent.; 414 sacs Wy-
nard, triage, à prix tenu secret; plus 35 boue. Ceylan plantation
àfr. 162.50, acq.
Les CUIRS continuent de provoquer une demande suivie, â de
pleins prix. Il est sorti du marché : /S8Plata secs, bœufs et vaches,
a fr. 131 par 50kil. ; 1528 Uruguay, salés verts saladeros, vaches,
A f.. -TT ni I JfKl * *’ ' v~
t, à fr. 2.821/2 le1kilS,Uet
3.50. suivant finesse 11
1409 Tampico secs, à fr. 127.
Les LAINES restent demandées et bien tenues. On a
bloc d’env. 400 b. M.-V. suint, dans le pot
89 b. Rio-Grande lavées, de fr. 3.021/2 à
mérite.
| Les SAINDOUX sont plus calmes, après les achats importants
---------- ------------mnes
(lue vient de faire la spéculation. Toutefois, l’on a coté 85 tierç.
i New-York, premières manques, disponibles, à fr. 62 des 50 kilog.,
etlOOtierç. dito. marqué wilcox, à livrer, à lr. 61.
| Les CACAOS ont trouvé acheteurs pour 100 sacs Para, â fr. 69
j des 50 kilog., ent.
Les CUIVRES du Chili, en barres, ont donné lieu à deux nou-
I veaux achats, ensemble environ 43,000 kilog., de marques cou-
; rantes, qu’on a payés fr. 220 à 225 les 100 kilog., conditions de
Paris.
I Les BOIS de teinture tendent à retrouver plus de mouvement,
grâce aux achats de la consommation locale. On n coté 170tonn.
C impêche Haïti, Saint-Marc et Gonaïv fi disp., à fr. 7 des 50 kil ;
300 ton. dito. Cap à livrer par Charles, au même prix ; 300 ton.
dito. St-Marc et. Gonaïves, à livrer, à fr. 6.37 1/2 : 465 tonn. dito
Jamaïque (Yullahs), à livrer, àfr.6.50; 84 ton. ditoSanto-Domingo,
à livrer, à fr. 7.25; 20ton. jaune Jamaïque, à livrer, à fr. 10.50,et
. 200 ton. dito Tuspan, à livrer, à fr. 11,50.
MAR8KILLE, I"fi Janv. - SUCRES bruts : La
les vendeurs se sont retirés du marché ; il n’y a pas de marchan-
dise à la vente ; les prix conservent leur bonne position ; la ten-
dance est favorable à l'article. On cote : Havane n° 12 terré,
fr. 4Q à 41, dito cristallisé fr. 41 à 41.50 ; Maurice n» 12, fr. 41.50 à
42 ; Réunion t o me 4’. fr. 39 à 40 ; Antilles Martinique, b. 4», fr. 37
à 87.50,dito G ladeloupe fr. 36.75 à37 : Brésil en sacs n° 10, fr. 36.50
à 37 : Brésil en caisses n° 10, fr. 38 à 33 50.
SUCRES RAFFINES : Il s'est fait peu d’affaires/ mais les pris
sont toujours tres-fermes aux cours antérieurs. On cote par 50
kilos» entrepôt : B choix, pains nus fr. 47, papier 11/20/0 tr. 47.25,
papier 7 0*0 à fr. 46.50, 3 kil. fr. 48; 2» choix, pains nus, fr. 46
.Mar
iron
Blac
Cey]
Rajs
Nori
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huile brute
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