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seconde fois en 1679 par la foudre, elle fut
rétablie peu de temps après, telle qu'on la voit
aujourd'hui. Les guerres civiles l'ont épargnée ,
et lui ont laissé une physionomie toute claus-
trale, que peu de temples religieux ont conser
vée intacte de nos jours.
Nous ne parlerons pas du Calvaire, situé près
de la porte d'entrée , monument barbare dont
on ne concoit pas la présence à côté de tant
de chefs-d'ceuvre. Cette grossière représenta
ton des lieux qui ont vu mourir le Sauveur n'est
remarquable que par ses proportions gigan
tesques , et le mauvais goût de ses ornemens.
En entrant par la petite porte, du côté du
Calvaire , on remarque un tableau peint par
Teniers le vieux, représentant les sept OEuvres
de Miséricorde, et que l'on conserve par égard
pour un si grand nom (Ì
Une suite de quinze tableaux attire les re-
gards de l'autre côté de la nef, et représente
la vie de Jésus-Christ par différens maîtres, la
(1) Né à Anvers en 1582, père du célèbre David Te-
niers le Jeune. Malgré les lecons de Rubens et un long
séjour en Italie , il n'en fut pas moins un peintre médio-
ere; le talent de son fils lui a donné seul quelque célé-
brité.
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