Full text |
JLe PrécBrsiïnp
*
prononcer en faveur de l'admission en franchise de droit des tôles ,et i
des cornières destinées à la construction des navires II s’est aussi dé-
claré pour l’extertvinn des mesures restrictives du travail des enfants
dans l’industrie, sur les conclusions d’une commission dont M. Schnei-
der (du Creusol) était IA rapporteur.
■parmi les voerix qu’il a été appelé à émettre sur la proposition deses
membres, le vçeu relatif à la modification du mode actuel d’essai des
métaux'précieux, et à la substitution d’une régie gouvernementale à
la direction d’un entrepreneur à forfait pour la fabrication des mon-
naies. a donné lieu à une discussion approfondie et à un vote appro-
batif. Les délégués des villes op. existent des hôtels de monnaie ont
obtenu un vote défavorable Sla centralisation du travail monétaire à
BéatenoO .» 19 riiods<dia ; mtbritlofl ob fluu
Il leur reste encore à examiner le traité belge, puis ta suppressiob
des zones qui règlent les tarifs pour l’importation des bouilles ; les
droits sur les cotons filés ; les fontes belges et anglaises ; les hôtels de
monnaies de province et d’autres questions importantes.il est donc
à craindre que plusieurs d’entre elles ne puissent recevoir de solution
avant ta fin de ta session.
— Le Droit dit que M A..., banquier de l’une des compagnies pour le
chemin de fer de Lyon, dont on a annoncé la disparition , ne se serait
pas éloigné de Paris.
Sa position établie dans la journée de mardi, dit ce journal , ne lais-
serait quhin passif de 135.000 fr.
L’origine des pertes éprouvées par M. A..., serait toute récente, et
proviendrait d’opérations sur les actions du chemin de fer du Nord.
Ces perles ne s’élèveraient qu’à 5 ou 400.000 fr.
— On mande de Limoges que M. Vivien, ancien notaire, qui s’était
évadé il y a quelques mois de la prison de cette ville où il était détenu
pour crime de faux, vient d'être arrêté en Belgique. Le procureur du
roi de Limoges a reçu avis de cette arrestation. L’extradition va être
demandée.
L’académie française a procédé hier à la nomination d’un mem-
bre en remplacement de M. Royer-Collart, décédé.
Le nombre des votants était de 30 ; la majorité de 16 voix.
Au premier tour de scrutin. M Charles de Rémusal a obtenu 25 voix
et a été proclamé membre de l’Académie française.
— L’armée française vient de faire encore une perte sensible. Le
lieutenant-colonel Petit est mort avant-hier, à deux heures de l’après-
midi, au Val-de-Grâce, à la suite d’une longue et cruelle maladie d’en-
trailles contractée dans les colonies françaises où il avait servi depuis
la Restauration. C’était l'un des derniers et des plus précieux débris
du naufrage de la frégate la Méduse. dontl'histoire. les lettres et les
arts ont immortalisé le souvenir. Dans leur relation. MM. Corréard et
Savigny ont signalé sa belle conduite dans te désert de Sahara, à la tête
de deux-cents naufragés qui l’avaient élu leur chef, et qu’il ramena à
Saint-Louis exténués et mourant de fatigues, de faim et de soif.
31 le comte d’Aure, conseiller d’élal en service ordinaire, ancien in-
tendant général des armées impériales, est mort hier h Paris.
— Bulletin de in bourse. — Bourse faible avec peu d’affaires. Le
3 p c. entre 83 05 et 83-15, pour finir à 83-10 ; le 5 p c., de 121-40 à 121-
25. reste à 121-30, Les fonds anglais, étant, arrivés sans variation, n’ont
eu aucune influence sur le marché. Les actions de la Banque sont, sans
variation, à 3.35a ; la caisse Gouin a monté de 5 fr.. à 1,150. et la Vieille-
Montagne a baisse de 100 fr.. à 7.100. Les chemins de fer/n’ont pas été
plus animés que le reste : le Nord a fait 7G0 au plus liant, pour finir à
756-25. comme bier; l’Orléans a monté de 2 fr. 50, à 1,265 ; le Montereau
de 5 fr., à 460 ; Dieppe de 2-50, à 492-50 ; Rive gauche de 5 fr , à 360.
Le Rouen a baissé de 2 fr. 50. à 1.027 50 ; le Havre de 5 fr., à 815 ; l’Avi-
gnon de 5 fr., à 987-50 ; Boulogne (le 10 fr., à 560; Rive droite de 7-50. à
522 50 Sans variation: Bâle à 257-50 ; Bordeaux 652-30 ; Fampoux à 500 •
Teste à 195 n-iAlvix ai *b »»<« «E
Le? définitif;} montrent de la fermeté ; ils sont toujours recherchés.
On cote, en baisse de 2 fr.. Paris-Lyon, à l3S, 132-50, 135. Ên hausse de
1 fr Tours-Nantes, à 85. 82. 80 de 3 fr. Avignon-Lyon, à 75, 70; de 1,
fr. Paris-Strasbourg, à 54. 52-50. 53.
Fonds étrangers : Les fonds belges continuent d’être recherchés; le
b p. c. (1840) a monté de 3 4 p. c . à 102; le 5 p. c (1842) de t/8, le 41/2
est, sans changement , à 100; la Banque en hausse de 15 fr., à 800. 810,
815. L’emprunt romain a moulé de l/4p c à 105. La rente de Naples
de 25 c. à 100-25. Qd cote l’actif espagnol à 37; le3 p. c. à 58 1/4; passive
6 1/2; dette intérieure 33 5/4 à 7/8 fin courant.
Chambre des Pairs.
Séance du 9 janvier.
A deux heures cinq minutes ta séance est ouverte.
Suite da la discussion du ‘projet d'adresse.
m. IjE baron beugnot demande pardon d’intervenir dans la discus-
sion relative au conseil de l’Université. II ne voit pas trop de quoi se
plaint M. Cousin, ni de quoi se félicite M. deSalvandy. La question est
extrêmement dire. Le premier a énoncé une erreur dont il importe
de faire justice ; il a dit que l’existence de l’ancien conseil royal avait
été sanctionnée par la loi de 1835 sur l'instruction primaire, et il a cité
l’article qui renvoie, dans un cas spécial, les instituteurs communaux
devant le ministre en conseil royal ; d’où il conclut que le législateur
a eu l’intention de régulariser ce corps. Mais la discussion qui eut lieu,
dans la chambre des députés, lorsque la loi fut présentée, a suffisam-
ment démontré qu’il s’agissait d’une autorité ayant mission de régle-
menter. de donner l’impulsion, mais nullement d’une espèce de Con-
seil desDix plus puissant que le ministre, dont on voulait faire un doge.
Du débat qui a ru lieu à la chambre élective il est résulté clairement
que la question du conseil,celle de l’organisation de l’Université.étaient
réservées
L’honorable orateur rappelle ce que dit, sur ce sujet, te rapporteur
delà loi de 1833. Il engage donc les défenseurs de l’ancien conseil à ne
plus s’appuyer sur celte loi Ce conseil est mort, et bien mort (hilarité);
sans doute, il ne veut en parler qu'avec les égards que l’on doit à ceux
qui ne sont plus, mais il ne se croit pas dispensé de dire la vérité,
parce qu’on la doit aux morts aussi bien qu’aux vivants.
L’honorable M. Cousin, continue M. le comte Benguot, a parlé de
l’omuipotence d’un homme appelé à diriger l’Université ! Mais cet
homme, ce ministre est responsable, et qû’esl-ce que cette responsabi-
lité? Selon la plupart des gens, c’est uneépée menaçante qu’on tient
suspendue sur la tête du ministre ; selon l’orateur, c’est une consé-
cration du droit qu'a un peuple de se gouverner. En effet, plus les mi-
nistres sont libres dans leur action, plus les droits de tous sont ga-
rantis.
35. le comte Beugnot remercie M te ministre d’avoir fait une conces-
sion qui soulève des clameurs intéressées, mais qui est comme l’avant-
coureur de la loi depuis si longtemps réclamée sur la liberté d’ensei-
gnement.
Du reste, il fait observer que le ministre est maintenant moins libre
qu’avec l’ancien conseil, car les membres du nouveau sont inamovi-
bles ; autrefois, un caprice pouvait porter atteinte à leur position ; au-
jourd’hui. c’est impossible M. le ministre n’a-t-il pas annoncé l’inamo-
vibilité du conseil ? M. Cousin est donc inamovible, et il faut l’en féli-
citer. (Rires prolongés.)
L’orateur défend les ordonnances du 7 décembre sous le rapport de
la légalité. L’ancien conseil était constitué contrairement à la loi; il
fallait l’y ramener. Tous, même les plus puissants doivent passer sous
ce Biveattr.jnr----S3tb ôîîoîr—st\et ts i7.7«nöq»<»
M. le ministre de l'instruction pübliqlé prend la parole pour rec-
tifier quelques inexactitudes dans les assertions de M. le comte Ben-
guot. relatives au conseil II importe d’insister sur ce point, à savoir,
que tes àttributions du nouveau sont les mêmes que celles de l’ancien.
Relativement au décret de 1808. l’honorable préopinant a dit que si
Napoléon s’est imaginé faire une loi bonne pour une autre époque que
la sienne, il s’est trompé. Ceci mérite d’ôlre relevé; le décret de 1808
n’est autre chose que notre système actuel d'instruction publique. Tout
fondionne régulièrement par lui; c’est ce décret qui a établi l’ordre,
l’harmonie, te vaste ensemble qui président à l’existence de ce grand
corps. l'Université, ,■ƒ’«;■...
L’empireia tout régularisé. Pourquoi notre régime de liberté est-il
distinct tie celui du directoire ? C’est que l’empire a passé entre les
deux époques, c’est qu’il a fondé une administration forte, homogène,
protectrice de tous ses actes, par son énergie, l'empire a jeté des ger-
mes féconds qtti portent aujourd’hui leurs heureux fruits. Le cachet
qu’il a imprimé à ses loisest de tous les temps. Voyez l’institution de la
courtes comptçs ; en est-il une qui soit plus populaire, mieux appro-
criée'à toutes les époques ? . ._ K. ■---
m.cousin a répondu à M. de Sàlvandy.
La séance continue.r%|!I..i....ïiZÙÎjU *\ï «g»]»*!
HOLLANDK. * g U *jj « J;
Par arrêté royal du 4janvier, te r-or a nommé tieutenant-génêrat le
lieutenapUgénéral titulaire F. D. Soçhius. aide-de-camp en service ex-
traordinaire dq S. M., commandant de farinée coloniale aux Indes
néerlandaises. *à U* «fl ** !•
— On continue, dit le HandelMad. à émettre en avant une foute de
candidats au poste de ministre de l’intérieur qui ne tardera pas à de-
venir vacant. On prétend que depuis quelques temps d’actives négo-
ciations sont ouvertes à ce sujet avec M. Van Rappart. président de la
cour d’appel de Gueldre et membre de la première chambre des états-
généraux.
— Bulletin (te la bourse d'Ainsterrioni , dn *® janvier. — Les
transactions en fonds hollandais ont clé très restreintes et la tendance
moins ferme.
Des fonds éjrangersjçf Espagnols avec quelques affaires en 5 0/o se
mainlanâient bien.
BELGIQUE.
Bkuxem.es. 10janvier. — Hier matin la police de Bruxelles avait, ar-
rêté le docteur R ... sous la prévention d’escroquerie ; après son inter-
rogatoire il fut déposé dans la pièce où l’on place tes détenus à interro-
ger.; quelques minutes,après it jette des cris et desgémissemenls af-
freux Oh Voulut tin porter secours . mais il faisait des mouvements
t<j!ement .vioJefltsq|i,it.fut4ropnssible de le contenir. Bienlôtces mou-
vetnenf® prirent le çaràclèfè de contorsions atroces : l’écume lui sor-
tait de la bouchejet ses yeiix étaij.iiijeclés de sang. Le docteur Joly et
31. Pasquier, appelés près du malade, déclarèrent qu’il devait avoir
pris du poison ; ils; )ui administrèrent aussitôt des contre-poisons et
les douleurs du matrtde s’élant un peu calmées, il fit connaître qu’il
venait d’avaler dix grains d'acétate de morphine. Les vomitifs adminis-
trés ont fait leur effet, et après deux heures de douleurs cruelles, le
malade était sauvé.Tl à été conduit aux Petits-Carmes.
A.VYEKN , 11 JIKVIEK.
Un garde-champêtre des environs de la ville, se trouvant dans un
cabaret, se prit de dispute avec quelques individus. En sortant, ceux-
ci le poursuivirent en l’accablant d’injures. Le garde lira un pistolet,
chargé à poudre, et lâcha le coup contre ses agresseurs, sans leur faire
d’autre mal qu’une terrible peur II n’en fut pas moins arrêté aussitôt,
et conduit à l’amigo. d’où il n’est sorti qu’après quelques heures de
détention
— Le 3 mâts-barque belge Emma, cap. Mussche, arrivé hier après-
midi de New-York, a salué la ville de plusieurs coups de canon, salut
qui a été rendu par la batterie du fort St.-Laurent.
Par arrêté royal du 4 janvier 1846 le sieur De Cuyper (Jean), fabri-
cant h St-Nicolas, est institué juge suppléant au tribunal de commerce
de cette ville.
— Pararrôlé royal de la même date, te sieur Vaes (Cbarles-Guillaur
méj, notaire à Steenockerzeel, canton de Woluwe-Saint-Etienne, est
transféré à St-Josse-ten-Noode, même canton.
— Le ministre des finances informe les porteurs de coupons d’inté-
rêt de l’emprunt belge de 50,850.800 fr. à 3 p. c. échéance du b février
1846. qu’ils peuvent, à dater de ce jour en recevoir le payement chez !
le* agents du caissier général de l’État, tant à Bruxelles que dans les
provinces.
— Par arrêté de 31. le ministre de l’intérieur, ta chasse est fermée
cette année :
Dans la province de Hainaut, à dater du 15 janvier 1846.
>- Liège, idem.
» Brabant, idem.
•' Flandre occidentale , idem.
" Luxembourg, à dater du 25 janvier 1846.
« d’Anvers, à dater du l<v février prochain.
— Nous apprenons que, par arrêtés royaux en date du 5 janvier, 114
officiers ont été promus dans l’arme d’infanterie, savoir: 44 capitaines,
40 lieutenants et 30 sous-lieutenants, pour être placés dans la section
de réserve.
On a annoncé il y a quelques jours l’achat d’un charbonnage par
la Compagnie du chemin de fer du Nord, et cette nouvelleavait produit
une certaine sensation. Voici ce que nous trouvons à ce sujet dans te
Journal de Lille :
« Nous recevons quelques détails sur l’acquisition faite par 31M. de
Rothschild, des charbonnages de l’Agrappe et Grisoeul. près do Mons.
Les célèbres banquiers ont racheté pour leur compte, et non comme
on l’avait dit, au nom de la Compagnie du chemin e fer du Nord.tou-
tes tes actions de ces charbonnages que possédait ta Compagnie géné-
raie du commerce de Bruxelles. Mais il reste encore quelques centaines
d’actions sur les mains de divers particuliers »
— La Gazelle de liège annonce que (es PP. Lacordaire et de Ravignan
et l’abbé Dupanloup. que la France compte au nombre de sps orateurs
religieux les plus renommés, viendront prêchera la solennité qui doit
avoir lieu à St.-Martin.
— Par suite des fortes crues d’eau de la semaine dernière, en amont
du déservoir de Ghatelineau, un bateau appartenant à M. Brandt de
Châtelet, chargé de minerai de fer a coulé bas, le marinier a dû se sau-
ver en se jetant là a nage, l’on ne sait pas si ce bateau a éprouvé du i
dommage, n’étant point encore relevé.
Un autre bateau non chargé, appartenant à ta Société anonyme de 1
Chalelineau, légèrement amarré en aval du pont de Châtelet et pour
ainsi dire abandonné au jeu des flots, s’est détaché de son câble que le
mouvement continuel d’oscillation avait considérablement affaibli et
fut se briser au pont de Pont-de-Lonp. peu s’en est fallu que les débris
ne fissent couler la bonne Famille, bateau de charbon appartenant à
M. Wathiau de Condé, qui se trouvait amarré en aval de ce pont.
— Une femme de la commune de Gandels (Tarn) est morte, le 50 dé-
cembre. atteinte de la rage. Il y a environ cinq mois qu’elle fut mor-
due par un chien d’arrêt atteint d’hydrophobie. Ses plaies furent im-
médiatement cautérisées par un médecin appelé en toute hâte. Cette
femme se croyait sauvée, lorsque le dimanche 25 décembre, au moment
où elle était à vêpres, elle sentit une forte douleur à l’endroit de sa
blessure L’hydrophobie ne tarda pas à se déclarer, et malgré les soins 1
les plus empressées, elleest morte le cinquième jour, au milieu de dou-
leurs atroces.
Lettre*, art* et aeienee*.
La statue colossale du prince Charles de Lorraine, commandée par
le gouvernement au sculpteur Jehotte, sera coulée en bronze dans
noire ville même, par les frères Lecherf.
C’est la première fois, en raison de leur difficulté et de leur impor-
tance, que des travaux de ce genre seront exécutés à Bruxelles. On
espère pouvoir an printemps prochain inaugurer la statue du prince
Charles au milieu de la place royale, à l’imitation des square de Londres,
— La commission royale d’histoire s’est assemblée ce matin ; tous
ses membres étaient présents : la commission a décidé que 31. l’abbé de
Ram s’occuperait immédiatement de la publication de la Chronique des
ducs de Brabant. d’Edmond de Dynter. M. Gachard a annoncé que la
Relation des troubles de Gand, sous Charles-Quint, et la collection de
documents qu’il a rassemblés pour y être joints verraient le jour très
incessamment.
— Si nos informations sont exactes, l'Académie royale de Bruxelles
(classe des sciences), s’est réunie hier dans le local ordinaire de ses
séances. Une proposition de 31. Dumorlier tendant à exprimer le regret
que l’académie n’ait pas été consultée par le gouvernement, pour
lu réorganisation a été adoptée par 9 voix contre 3.Plusieurs membres
*e sont abstenus.
Dans la même séance ont été nommés membres de la classe des let-
tres : MM. Van Prael ; David . professeur d'histoire à l’Université de
Louvain; Devaux, membres de la chambre des représentants; de Dec-
ker, membre de ta chambre des représentants ; Van Meenen , recteur
de l’Université libre et membres correspondants : MM.Snellart docteur,
à Gand, de Saint Génois, bibliothécaire , à Gand; et Polain, archiviste,
à Liège.
Chronique judiciaire.
Le tribunal d’Anvers vient de juger une cause qui excite quetqu’in-
térèt dans Bruxelles.La comtesse de Baillel de Vos est décédee dans le
courant de 1843. Elle a laissé un testament olographe, par lequel elle
instituait xes héritiers la dame Borel, née Gelissen, et les enfants du
sieur Dominique Vander Elst, tous habitants de Bruxelles. Ce testa-
ment portait la date de 1858 sans indication du mois, ni du jour. Les
époux Borel attaquèrent ce testament, devant le tribunal d’Anvers,
comme étant insuffisamment daté.
Pendant-la cours del’instance, parut un second testament olographe,
daté ch: 1840’. instituant pour seuls héritiers les enfants de M. Domir.i-
gu,e Vander Elst et portant en boire ces mots ■ Je vous prie de passer
chez moi. Les époux Borel attaquèrent aussi cette pièce et prétendaient
qn’etl# ne présentait pas, d’apres sa conLexture, 1a preuve de l’inten-
tion de la testatrice, de la faire valoir comme testament. Ils dénièrent
en outre l’écriture et la signature de l’acte. Sur ce, le tribunal d’Anvers,
se fondant sur ce que la pièce invoquée comme testament ne pouvait
avoir dans riritenlion de celle qui l’a signée ni dans son ensemble tes
caractères exigés par la loj pour les testaments, et sur ce qu’on ne
peut la considérer que comme un projet ou une lettre sur laquelle ü y
avait encore l’avis de quelqu’un à prendre, a déclaré le dernier écrit
nu) comme le premier. La cour d’appel aura probablement à s’occuper
de cette affaire. '
4- Oecret de glosa*. —/ nommages Intéréts. — Il était aisé de pré-
voir que l’exécution inopinée du décret de Rusas, interdisant rentrée
du port de Boénos-Ayres à toot navire ayant touché à Montevideo,
amènerait de nombreux procès. Les bâtiments qui s’expédient pour
la Plata sont d’ordinaire chargés à destination de la double escale, et
ils ne pouvaient deviner d’avance que, contrairement à tous les usages
des naLions civilisées, ils seraient accueillis à leur arrivée par un décret
d’interdiction lancé à l’improviste. Celle conduite du président de
Buénos Ayres que. n’ont point imitée, comme on l’a vu, tes puissances
intervenantes, qui,-,en bloquant ce port, ont accordé un sursis aux
navires chargeurs, a gravement lésé les opérations du commerce
français dans la Plata. et nous allons voir successivement se dérou-
ler -les affaires auxquelles vont donner lieu tes préjudices causés.
Ces procès soulèveront probablement une question de responsabi-
lité pour les agens du gouvernement français dans la Plata. L’on sait
en effet que plusieurs des bâtiments frappés par l’interdit ont été; en-
gagés, soit à attendre le résultat des négociations entamées,, soit à
prendre tel ou tel parti qui lenr était intimé ou conseillé.
Le premier des procès dès à présent engagés à l’occasion delà mise
à exécution du décret de Rosas a été appelé lundi devant le tribunal
de commerce du Havre. C’était te navire rf’niccmL qui, dans la per-
sonne de son consîgnataire.était mis en cause par undp.ses chargeurs
dont la marchandise, en destination de Buenus-Ayres, à été débarqué
à Montevideo. Après la plàidorie des avocats, le tribunal a remis à
quinzaine pour le prononcé du jugement. . , . ,
Î i ai  sb 2ÏÏÏÏT— ... iWfl VllMQ sg é *\1 ts .il sb «nisu
Dernières nouvelleg il’ Insleterre. inae-fj r
J Londres. 9 janvier.
Après l'ouverture delà session du parlement, ta reine et ta famille
royale iront passer quelques jours dans l'tle de Wight.
— On travaille activement à la Tour de Londres à mettre en étal les
armes qui devront être livrées à la milice. Tous les régiments de ce
corps recevront des fusils à percussion
— Par suite de ta mort détord Granville, son fils lord Leveson est
appelé à lui succéder à la pairie ce qui rend vacant le siège de repré-
sentant de la ville de Lichfield à la chambre descommunes qu’occupait
lord Leveson.
— Le H'aterford Ghronicle dit qu'à l’occasion du mariage de miss
Acourt. fille du lord lieutenant d’Irlande, avec M Daly. fils de lord
Dunsandle, l’évêque protestant de Cashd et. Waterford a donné au
nouvpl époux, son neveu, une somme de 80.000.£(2 millions de francs).
— On travaille activement dans l’arsenal de Woolwich. pour l’arme-
ment de la frégate à vapeur le Centaure, et de la corvette à vapeur la
Furie ; on s’occupe aussi des préparatifs pourt’armement des vaisseaux
de tout rang qui sont en commission, afin qu’ils soient prêts à pren-
dre la mer au premier ordre, si la guerre venait à éclater.
— Une élection a en lieu jeudi à H >rtford pour pourvoirai! rempla-
cement de lord Grimston, représentant du comté à la chambre des
communes, élevé à la pairie par suite de la mort du comte de Verulan
son père M. Plumer Halsey, conservateur et partisan de ta loi de céréa-
les a été élu sans opposition. A la suite de l’élection M. Bontems, agent
de t’anti-corn lavvleague, est monté sur les hustings pour haranguer
la foule. On t’a laissé parler sans l’interrompre, mais lorsqu’il a eu
achevé sa harangue, la foule sur la proposition de 31. Woodley a pro-
féré trois grognements formidables pour la ligne.
— La société qui s’est formée récemment en Irlande sous le titre de
VAlliance protestante vient de publier , à la suite d’une réunion qu'ellea
eue mardi à Dublin, une sorte de manifeste pour exposer le but qu’elle
a en vue: combattre la réunion du catholicisme avec l’Etat en Irlande,
assurer ta suprématie de l’église établie, opposer une résistance éner-
gique aux tentatives coupables contre le protestantisme qui se mani-
festent par des crimes odieux contre les personnes et les propriétés,
tels sont les objets que ta société espère atteindre en offrant un point
de ralliement à tous les amis du protestantisme. Plusieurs des plu»
grands noms de l'aristocratie-irlandaise ont signé ce manifeste.
— Bourse de l.ondrcs, dir» janvier. — Lesfonds anglais ont
été encore très fermes aujourd’hui, surtout an commencement de la
bourse. Les Consolidés ont fait au comptant 95 1/4 t/2 et à terme 93
3/81/2 Bonsde l’échiquier 30-52 sh 5 p.o. 95 3/4 96. 3 1/4 p. c. 98 1/4 i/2.
Banque 20H-2061/2 .ùlsnav m:i;:,", ■
Les fonds étrangers sont un ppu mieux tenus mais sans augmenta-
tion notable dans le chiffre desaffaireSi.il.
Cours de clôture Holl 2 1/2. 60 3/4; d» 4 p. c. 96; Portug 5 p c. 80; d»
4 p c 59 5/4; Esp. act. 29 5/8; d» 3 p. c. 40; Brés. 83; 3!ex. 31.
Chemin de fer Belges. Luxeuih. 3 ; Sarobre-et-Meuse 6 3/8 ; Flandre-
occidentale 6.
Dernières nouvelle»» d'Allemagne.
On lit dans une lettre de Vienne adressée à ta Gazelle de Coloqne :
On peut conclure de l’attitude prise par la cour de Vienne vis-â-vis
l’empereur Nicolas que le cabinet autrichien n’a:nullement l’intention
de se laisser traîner à la remorque par ta politique russe.
St-Petersbourg, 25 déi embre. Il vient d’arriver ici. un ordre du czar
daté de Palerme qui défend d’ici à six mois d’admettre dans le sein de
l’église grecque aucun protestant des provinces de ta Baltique.
(Gaz. d'Angsbourg.)
— On écrit d'Ulm au Correspondant de Nuremberg ■ On assure que les
travaux de fortification de notre citadelle sont menacés d’une pro-
chaine et sérieuse interruption par suite du refus de quelques puis-
sances du nord de l’Allemagne de payer leur quote-part des dépenses,
si l’on ne voulait pas abandonner le plan trop coûteux et trop vaste
que te Wurtemberg a adopté. Le Mercure de Souabe semble confirmer
cette nouvpllle. en annonçant que plusieurs propriétaires, dont tes
propriétés devaient être achetées comme devant être enclavées dans
la ligne des fortifications, ont été officielle enl informés qu’on n’avait
plus besoin de ces terrains. I»a Gazelle d’Augsbourg, au contraire, élève
des doutes sur l’exactitude de ce fait, et fait ressortir, en termes très
énergiques, ta nécessité d’achever au plutôt les fortifications, pour la
sûreté de l’Allemagne toute entière.
Bourse de Francfort du « janvier.
Métalliques
112
KH 1/4
77
Banque............11940 A. 1941 P
Hollandais int. . .1 60 3/8
Espagnol, 3 p. c. 28 5/8
Théâtre royal.
Dimanche, U janvier,— Le Maçon. — Le Proscrit.
Taxe des prix du pain pendant la semaine du * i au t* janvier.
QUALITES DU PAIN.
Pain de farine de froment marqué A.
" de froment » B.
ü i/2 » 1/2 seigle » Ci
» 2/3 » 1/3 >> » D.
« 2/3 » 1/3 froment » E.
» de seigle______________» F.
PESANT
1/2 kit.
— 25
— 19
— 16
- 17
- 15
- 13
PESANT
1 kil.
— 49
— 37
— 51
— 34
— 50
— 2'
23
PESANT
11/2 kil
- 74
- 56
~ 47
- 51
- 45
2 kil.
- 50
PESANT
2 kil.
- 99
- 73
- 62
- 67
— 60
5 kil.
I 25
-
FAUTME C» ÆT .W E UC I ALE.
Société Philotaxe.
2 heures. — Point d’affaires.
Revue commerciale d’Auversi
du 4 au 40 janvier
bois d’Ebenistcrle. La demande est par continuation ealme et les afi»
faires restent ainsi complètement dénuées d’intérêt. Nous avons i-Oçu 74 bloos
acajou par Active et 535 blocs dito par Erndte, venus de Hambourg.
noisilr Rés;H*se. Notre provision vient de s’augmenter de 553 paquets
reçus de Séville par Robert et llanna. Le marché est momentanément inac-
tif pour cet article.
bois» de Teinture. La dernière huitaine s’est écoulée dans un calme gé-
néral pour les bois de teinture; cette fois te campêche coupe St-Domingue a
été négligé ou n’a rencontré que des offres plus faibles; la coupe Laguna est
demeurée dans l’abandon, les autres espèces sans demande. Les bois jaunes,
dont notre avoir est presque nul, trouveraient sans doute acheteur à des prix
soutenus, s’il survenait quelques renforts.
cacao. Toujours sans mouvement notable ; on a débouché seulement une
30"' de balles de Maragnan sur la base des cours antérieurs, soit 25 à 26 cents
consommation, suivant qualité.
Café. Nous avons eu cette semaine plus d’activité encafë; l’opinion déjà
améliorée pour cet article, par suite de la position des marchés hollandais, a
gagné encore du terrain par deux augmentations successives du droit d’entrée
sur les cafés Java importés de la Hollande, que le gouvernement vient de fixer
à fr. 15 4/2 par 100 kil., soit 4 centepar 1/2 kil., au lieu de 2 s/s cents pendant
1845. H en est résulté une faveur de 1 à 1 i/* cents sur les Java<f8t-Domingue
et Sumatra et de 1/2 cents sur les Brésil. : : ZSSt
Les ventes de.4» : huitaine comprennent env. 2400 balles St-Domingue ord.
de 21 s/i à 22 i/a, 1200,balles Batavia et Chéribon de 25 t/aifcrlfci/a et 27 à
28 t/î, 500 balles Sumatra de I8a/ï à 19 i,U, 500 baJles Brésil IrèsTwis ordinaire
à 17 4/a et 500 balles Brésil ord. à bon ord. verdâtre de.20 à eents con-
sommation. .eiuvib saea 002Ö
Les importations sopt demeurées, au contraire, complètement milles.
Notre approvisionnement générai indiqué la semaine,dernière,^ s’est done
assez sensiblement modifié; il comporte aujourd’hui environ 66500 balles,
réparties .comme suit, : 16000 baltes Java, 4500 Sumatra,: 12500 baltes St-Do-
mingue et 33500 balles Brésil. L'année dernière, à la même époque, notre stock
total s’élevaità 91200 baltes, comprenant 55500 dito Brésil, 19500 dito St-Do-
mingue, 11-800 ditoJava et 5800 dito Sumatra.
CRKF,.A«,K*. .Le froment et le seiglo du pays n’ont pas varié ; l’orge et
l’avoine trouvent, en revanche, plus de demande, tandis quele blé.sarrasin el-
les légumes secs restent très faillies. H s’est traité 11 iasls froment roux 78kil.
défi. 1^ s'Il à 14, 5 lasts dito biane 76 kil,à-h- 13 7/*, 15 taslsseigle 71 kil. à fi |