Full text |
taie de la loi de 1870 n’a pas été exécutée. L’honorable
général Guillaume lui-même a constaté le fait.
M. Pirmez rappelle que le Sénat n’a voté le système du
remplacement qu’à la condition que le gouvernement pût
faire lui-même les assurances avant le tirage. Mais le mi-
nistre de la guerre, au lieu d’instituer la caisse tontinière
que le gouvernement libéral voulait établir, ne s’est occupé
que des moyens d’établir le service personnel.
,l’avais donc raison de dire que la loi n’a pas été exécutée
comme elle devait l’être.
L’orateur demande quelques minutes de repos. La séance
est suspendue. Elle est reprise au bout de cinq minutes.
m. i,e président. La parole est continuée à M. Pirmez.
m. riniWEz. Au nombre des moyens qui ont été mis en
oeuvre pour démolir la loi de 1870, il en est un sur lequel
j'appelle l’attention de la Chambre. On organise dans l’ar-
mée une souscription contre la loi et entête de la liste je
vois figurer M. le général Guillaume, ministre de laguerre.
Je demande à M. le ministre de la guerre intérimaire ou
sous-intérimaire (rires), s’il admet qu’on organise dans
l'armée des souscriptions contre une loi existante. Cela
est sans précédent dans tous les pays.
Nous connaissions cette souscription. Mais telle était
notre modération que nous n’en avons rien dit. On a dis-
tribué dans l’armée des brochures destinées à combattre
le remplacement. Dans une de ces brochures on assimile
le remplacement à la dégradation et à la désertion. Plus
récemment on a émis des idées absolument semblables.
L’orateur lit, & l’appui de son affirmation, un passage
d’une brochure intitulée : Abolition dtiremplacement, qui
invoque les opinions défendues à la Chambre par MM.
Kervyn de Lettenhove et Coomans.
J’avoue, dit l’honorable membre, que je ne m’attendais
pas à voir M. Coomans représenté comme le type des idées
militaires. (Rires.)
m. coomans. J’ai toujours eu cette prétention. (Nou-
veaux rires.)
m. pirmez lit un autre passage du même écrit qui, par-
lant des remplaçants, les appelle des - misérables pous-
sés par le besoin ou la cupidité » et sur le patriotisme
desquels il y a •• sottise •• de compter.
Cette manière de parler du remplacement, poursuit l'ho-
norable membre, est relativement modérée. Voici ce que je
iis dans la Belgique militaire : « Les remplaçants consti-
tuent un élément impur qui nous déconsidère. Le simple
soldat lui-même considère le mot *. remplaçant - comme
une insulte et un outrage. >■
Et je n’aurais pas Je droit de dire qu’il existe de regret-
tables préventions ! Et ce sont ceux qui publient ces cho-
ses qui viendront me dire : Vous insultez l’armée!
Je poursuis : - La perversité du remplaçant est préexis-
tante à son entrée à la caserne. » (Rires)/
Croyez-vous qu’on puisse impunément répandre ces
idées 1
On a écrit aussi qu’il ne faut pas songer à voir traiter les
remplaçants comme les miliciens.
Et que me reproche-t-on ! On me reproche d’avoir dit que
les remplaçants n’étaient pas traités par tous les officiers
de la mente manière que les miliciens.
Dans une autre brochure où l’on cherche à démolir la
garde civique, on nous dit que si nous.n’établissons pas le
service personnel, nous n’aurons pas de généraux pour
commander notre année. Eh bien, je ne crois pas à ces dé-
dains. Je suis convaincu qu’en temps de guerre, il n’est pas
un seul général qui hésite à se mettre à la tête de l’armée.
(Très bien !)
La Belgique militaire dit encore qu’un officier qui ac-
cepterait le portefeuille de la guerre dans les circonstances
actuelles s’exposerait à l’animadversion de l’armée tout
entière. Ce langage, jo vous le demande, n’est-il pas fait
pour jeter le discrédit et la honte sur ceux qui ne se con-
formeraient pas aux ordres qu’on veut leur donner. Si je
ne consultais que l’intérêt de mon parti, je pourrais me
réjouir de foutes ces clameurs. Mais l’intérêt du pays est
ati-dessus de l’intérêt de parti.
J’engage nos ofiiciers supérieurs à accepter une pareille
mission. Qu’ils ne se laissent paseffrayer par ces clameurs.
Quand le vent ride légèrement la surface de l’eau, les en-
fants peuvent croire que l’onde est fort agitée. Mais les
hommes savent qu’il n’y a aucun danger. Eh bien, si lèvent
qui a souillé dans toute cette ali'airooceasionne à la surface
quelques rides, on sait qu’il n’y a rien au fond. Le senti-
ment qui existe encore dans l’armée, c’est le sentiment du
devoir.
Je crois, messieurs, que ma défense est complète. Ma
conclusion, c’est la loi du contingent. J’engage la Chambre
à voter cette loi. Je crois avoir affirmé assez haut la liberté
de la tribune parlementaire pour ne pas être accusé de
faiblesse. Mais c’est surtout quand nous constatons quelque
irritation que nous devons rester fidèles à notre ligne de
conduite.
L’armée est un grand intérêt national, ne l’oublions pas.
Ce ne sont pas ceux qui battent les passions momentanées
qui servent le mieux cet intérêt. Ce sont ceux qui savent
dire à t’armée les vérités qu’ils croient utiles à son bon
ordre et à sa bonne organisation. J’ai eu mainte fois l’occa-
sion de défendre l’armee. Je l’ai défendue dans mon arron-
dissement, au risque de compromettre ma candidature,
alors que j’étais en butte aux attaques des agents de l’In-
ternationale et que des menaces de mort étaient adressées
à ma famille.
Montrons aujourd’hui à l’armée, sans irritation, sans
passion, que nous faisons ce qui est bon pour io pays, et
vous verrez bien vite se dissiper toute cette émotion Nos
officiers savent que sans discipline et sans respect de la loi
il n’y a pas d’armée possible. (Marques d’approbation sur
un grand nombre de bancs.)
m. le iiAïuit de ftEVEEiKi annonce qu’il votera contre
le projet de loi. Les faisons qui l’y décident, c’est l’expé-
rience de la dernière guerre entre la France et l’Allemagne,
c’est la constatation qu'a pu faire la première de ces puis-
sances de l’inutilité des dépenses militaires qu'elle n’avait
cessé de faire, c’est l’exemple du Luxembourg, respecté
bien qu'il n’eût pas de forces pour maintenir sa neutralité.
Du reste, le moment de discuter ne lui parait pas venu.
Cependant il tient à déclarer qu’il considère comme inutile
l’organisation militaire de la Belgique, et il voit son opi-
nion, justifiée par ce que put faire, à la fin de laguerre
franco-allemande, la Suisse mise dans une position plus
difficile que nous. La Suisse n’a pas d’armée permanente et
elle n’en a pas moins fait face aux nécessités : cela prouve
que notre existence nationale ne dépend pas de l’existence
d'une armée permanente.
h. kervyn. Je désire adresser une question au gouver-
nement. Le mois dernier, le ministre des finances nous
promettait une loi rémunérant le service militaire d’une
manière plus complète et plus réelle. Je l’engage à tenir sa
promesse le plus tôt possible.
m. de TiiriN déclare qu’en présence des opinions contra-
dictoires qui ont été exprimées, il ne votera ni lo projet, d.*
loi, ni le budget de ia guerre.
La séance est levée à cinq heures un quart.
Demain séance publique a une heure.
■AJNVEE 8 ’w 1 Décembre,
Nous rappelons aux adhérents à l’œuvre du Denier
des Ecoles que c’est demain, dimanche, à midi et
demi qu’aura lieu à la Salle de t ente de la rue des
Claires, l’Assemblée générale à laquelle le Comité
provisoire soumettra le résultat de ses travaux.
Aujourd’hui samedi, à 8 heures du soir, conférence
par MM. Mouls et Opsomer dans la Salle de vente
des Laines.
Sujets : 1° L’abstinence du Vendredi ; 2° Les couvents
en général.
On a transporté à l’hôpi.tal un jeune garçon nommé
Dardenne qui, en travaillant dans une fabrique de
savon de la rue du Vanneau, était tombé dans une
chaudière bouillante. Son état est très-grave.
— La police a arrêté deux ouvriers pour vol d’une
balle de crin d’une valeur de fr. 75, déposée dans la
rue Bombay
— Société de gymnastique et d’armes d’Anvers.
— Les nouveaux membres au nombre de soixante-
cinq, soumis au ballottage en assemblée du 20 courant,
ont été admis à l’unanimité.
— Société de musique. — Aujourd’hui samedi, 21
ch à 8 heures du soir, répétition.
Vendredi 27 c*, à 8 h. du soir, répétition générale.
Samedi 28 courant, séance musicale.
-r- On nous écrit d’Herssslt : « Hier soir le nommé
Joseph Soels, cultivateur, âgé de 47 ans, a attaqué le
nommé Jean-Baptiste Michiels, également cultivateur,
et lui a porté cinq coups de couteau. Ce méfait accom-
pli, il s’est enfui et jusqu’ici il a pu échapper aux
poursuites de la justice. -
Emprunt National Français de 3 milliards,
La Banque de Paris et des Pays-Bas, place du
Spectacle, 6, Anvers, est officiellement chargée
par le Trésor français de recevoir les versements
et les libérations à l’emprunt de trois milliards et
d’en donner quittance.
Ces versements peuvent s’opérer aux mêmes
condiiions qu’en France.
FAITS DIVERS.
Inondations.
A Gand. — Quoique lente la baisse des eaux a fait encore
des progrès sérieux. A mesure que les rues sèchent, les
habitants se hâtent, de vider leurs caves. On ne voit que
pompes qui fonctionnent à qui mieux mieux.
Sauf encore une cinquantaine de mètres de longueur, la
rue St-Sauveur est complètement dégagée. Heureusement
plusieurs établissements industriels ont déjà pu se remet-
tre en activité, il n’y en a guère que fort peu qui chôment,
encore ; et ce ne sont pas les plus importants.
Tout fait donc esperer que la crise par laquelle nous
venons de passer n’aura pas une longue durée. Les secours
charitables prodigués par nos concitoyens aux pauvres
inondés rendront à ceux-ci moinsamères les souffrances
auxquelles iis ont été exposés. (Bien public.)
— On écrit de Lille : » Une industrie souterraine sub-
mergée. — Un grand nombre de nos concitoyens ignorent
l’importance des richesses que recèlent dans leur sein les
carrières de Lozen nés, Fâches, Loos et Esquermes, et du
commerce auquel elles donnent lieu. Nous voulons parler
des champignons qu’on y cultive sur une très-grande
échelle, il y a vingt ans, la maison Pay avait seule Te mo-
nopole de cette culture souterraine; mais depuis, le nombre
des concessions est devenu considérable. On expédie chaque
jour, de tous les points de la France et de l’étranger, de
grandes quantités de ces cryptogames.
« Ecs pluies diluviennes que nous avons eues depuis six
semaines viennent de détruire la moyenne partie de ces
richesses. Le niveau s’est tellement élevé dans ses plaines
souterraines, que les couches sont recouvertes de pins dts
deux mètres d’eau. C’est un vrai désastre, car les dom-
mages sont irréparables. On nous cite des concession-
naires, qui perdent 20,000 fr.; dîantrés 40 es 50,u0ofr.0n
sait qu’il faut, plusieurs années pour préparer les conciles.
D’un autre côté, on ne trouve pas dans les cultures de ces
carrières des champignons mâles, il faut les demander aux
environs de Paris.
» Jusqu’ici, toutefois, les carrières de Lezennes ont
échappé à lu dévastation. Espérons qu’elles seront énar-
échappé à la dévastation
gnées. »
Au milieu des inondations qu’on nous signale de toutes
parts, la pensée se reporte toujours sur nos bons labou-
reurs, dont les champs, en très grand nombre, sont chan-
gés en véritables marais. — Bien des terres devront être
fumées et ensemencées de nouveau. Outre !e travail et la
dépense, il y aura une grande perte dans le rapport,car les
semailles nouvelles ne pourront se faire qu’au printemps.
— Ce mal est général pour toutes les terres situées dans
les bas-fonds. Quant aux antres, elles auront moins à souf-
frir, si la gelée ne vient pas avant qu’elles se soient un peu
séchées. — Nous plaignons bien les courageux habitants
des campagnes qui ont vu ainsi, en quelques jours, s’éva-
nouir les espérances que la germination rapide des semail-
les d’automne leur avait données.
( Progrès de Charleroi.)
S - ' ,
explosion. — On écrit, île Tournai, le 20 dee.
» Hier, entre 71/2 à 8 h. du soir une terrible détonation a
été entendue dans le quartier de Rt-Rrice. Un générateur,
dé grande dimension venait de faire explosion dans un
des vastes ateliers de préparation de la fabrique de M J.
Boueher-Feyeriek. La calotte de la machine s’est violem-
ment détachée par suite d’un défaut invisible-dans la tôle ;
une partie fut lancée à 1.7 mètres, l’autre à 20 mètres de
distance brisant les métiers, traversant les cloisons et fai-
sant crouler les étages. Des cris de détresse se firent en-
tendre et l’on vit les ouvriers s’enfuir de toutes parts avec
terreur.
Les secours furent immédiatement organisés. On retira
des décombres plusieurs victimes de celte catastrophe, M.
le docteur Philippart, mandé par les chefs de rétablisse-
ment se trouva aussitôt sur les lieux et prodigua ses soins
aux blessés. Dix ouvrières ont été plus ou moins griève-
ment brûlées par l’eau bouillante. Quatre d’entre elles ont
été amenées à l’hôpital civil, les six autres ont été con-
duites à leur domicile. On espère les sauver toutes.
On a malheureusement à déplorer la mort de deux pau-
vres ouvriers qui se lavaient pour se disposer à sortir.
une itele-mére âgée de qu inze ans demeurant à Bruxel-
les, vient de recourir â l’assistance publique pour lui aban-
donner son enfantâgée de quelques jours.
un crime. — Voici les détails sur le crime commis il y a
quelques jours à La Haye et non à Maestrieht, comme les
journaux l’avaient annoncé :
« Les deux personnes qui ont été assassinées sont M““
veuve van der Rouwen, née Ten Gâte, âgée de 63 ans, et
sa servante, la nommée Hélène Reeloo, âgée de 28 ans.
” Il parait que le meurtrier a d’abord assassiné la ser-
vante, qui était dans la cuisine, et qu’ensuite Mme van der
Rouwen, qui se trouvait dans sa chambre et qui sera des-
cendue aux cris poussés par cette malheureuse fille, a subi
le même sort.
-• On présume que le crime a été perpétré à l’aide d’un
couteau-poignard, car on a découvert dans le cou et le dos
des victimes de nombreux coups larges et profonds, qui
ont percé le corps d’outre en outre : la servante a reçu lin
coup au côté droit du cou qui a coupé l’artère, et la pointe
de l’arme est sortie au sein gauche.
» Il est maintenant certain que le crime n’a eu pour
mobile que le vol, car on a constaté la disparition d’une
quantité de bijoux, d’autres objets précieux, d’un porte-
feuille renfermant des billets de banque, etc., le tout repré-
sentant une valeur d’environ 20,000 fl. »
un suicide. — Les journaux parisiens appporiènt le
récit d’un drame intime qui a mis eu émoi a va ni,-hier la rue
de Chaillot.
Un jeune homme, M. Alexandre Duval, âgé de 25 ans,
a tenté de se brûler la cervelle peur une courtisane déjà
sur le retour, pour la trop célèbre Cora F’êar).
Le coup de pistolet que ls jeune fou s’est tiré n’a heu-
reusement pas occasionné sa mort. 11 a été transporté à son
domicile.
Voici à ce sujet quelques détails intéressants :
>• Vers huit heuresMme Duval est vomie voir sOn fils, et
s’est entretenue assez longuement avec lui. Nous nous
refusons à ajouter foi au bruit d’après lequel la premiôrè
phrase de celui-ci, en revoyant sa mère, aurait été :
» — M’apportes-tu de l’argent f
» Et comme Mme Duval essayait de faire comprendre à
son fils qu’il y avait peut-être entre eux un mitre sujet de
conversation eu un pareil moment, le blessé aurait
ajouté :
» — Oui, m'apportes-tu de l’argent /je dois trois mois à
Cora.
» Nous ne voulons pas davantage nous faire l’écho des
bruits de tous genres qui circulent àpropos de ce drame,
et qui donnent pour motif à la tentative de suicide deM.
Duval, non-seulement sa ruine et l’abandon desa maitresse,
mais encore certaine histoire de collier qui menaçait de
finir mal.
» Nous aurions même voulu ne pas avoir à nommer
Mlle Cora Pearl ; mais le nom de cette vieille courtisane
anglaise est aujourd’hui dans tous les journaux, et il nous
faut bien la nommer, à notre tour, quelque répugnance
que nous ayons à augmenter le bruit qui est, en train de se
faire autour de cette ex-célébrité du monde galant.
» Pendant la visite de M",e Duval à son fils, M11" Cora
Pearl avait été invitée à ne pas se montrer. M™ Du val a
donc pu rester auprès de son fils jusqu'à trois heures du
soir.
» A ce moment,elle partit pour se rendre avenue Percier,
où elle fit tout préparer pour recevoir le blessé.
•• C’est à cinq heures que M. Duval a été transporté à
domicile. 11 était sur un brancard, et deux médecins l’ac-
compagnaient. Un coupé précédait le brancard. Dans ce
coupé se trouvait Cora Pearl.
“ Depuis son installation chez lui, le blessé va aussi bien
que possible. Il n’a pas la moindre fièvre. Il reçoit ses amis
et lit les journaux.
•• Les médecin? j considèrent comme à peu près hors de
danger, à moins- -le complications qu’on ne semble pas
prévoir.
— Un dernier mot sur Mlle Cora Pearl.
« Veut-on savoir quelle est la première personne qu’elle
informa, avant-hier, du drame quivenaitde.se passer chez
olie?
“ C’est le directeur d’un grand journal quotidien.
* C’est même un peu grâce à cet avis que la nouvelle du
suicide de M. Duval fut connue d’assez bonne heure. ',
« Nous ne voulons pas nous indigner à propos de/Mlle
Cora Pearl. Ils nous semble cependant que lorsqu’une
femme fait le métier que fait celle-ci, elle dépend un peu
de la police-
« Jusqu’alors il n’y avait eu que des ruines dans la vie
de cette courtisane rousse, peu s’en est fallu qu’il y ait
aujourd’hui un cadavre.
“ Ne serait-ce pas le cas de rendre M11* Cora Pearl à
l’Angleterre qui nous l’a donnée ! t<
“ C’est mercredi matin seulement que M. Suval prit, la
résolution de se suicider, au cas où sa maîtresse refuserait
de le recevoir.
“ Mardi, il avait passé la soirée aux Italiens, et était
même resté assez longtemps dans la loge de Capeul.
“ Il ne paraissait nullement préoccupé.
P. S. — Au dernier moment, on nous assure que Tordre
d’expulsion de M110 Cora Pearl vient d’être signé par le
préfet de police. » (Paris-Journal.)
il y a bourreau et BOURREAU. — Il paraît que le nou-
veau bourreau de Paris, qui vient d’opérer pour la premiè-
re fois en exécutant un assassin nommé Joly, est loin
d’avoir l’habileté de son prédécesseur.
On nous assure que les suprêmes apprêts avaient été
fort lents.
M. Maxime du Camp — qui a tant écrit sur la guillotine,
— qui a déjà obtenu la suppression de la plale-lorme et des
marches, et qui travaille depuis de longues années à faire
disparaître l’atroce formalité de la taille des cheveux et
de lacoupe de l’empiècement de la chemise, formalité qui
donne au patient un avant goût du couteau, alors qu’il
sent sur son cou le froid de l’acier des ciseaux de l’exé-
cuteur, M. Maxime du Camp a constaté, montre en main,
que la toilette de Joly avait duré dix minutes de plus que
lorsque Hendreieht opérait !...
EIIQuelques'secondes avant que sept heures sonnassent à
Fhorloge de la prison, la porte de la grande Roquette s’ou-
vrait à deux battants et Joly apparaisssait entre l’abbé
Crozes, l’exécuteur et ses aides. Après un court arrêt à deux
pas du fatal instrument, le condamné était amené devant
ia bascule.
Là, il eut une terrible seconde iFagonie.
Joly fixa le couteau avec deux grands yeux hagards,
puis il se tordit comme dans un spasme. TJn coup sourd.
Tout était fini I
A ce moment, M. Maxime du Camp, qui n’avait pas
quitté le patient d’une seconde, se retourna vers M. Ro-
ques, et d’une voix brève, nerveuse :
— Bonjour! vous venez de faire une bien mauvaise be-
sogne.
Il ne voulait pas faire allusion au métier qu’exerce M.
Roepies, mais à la façon dont il avait rempli son œuvre.
En effet, quelques minutes après, il n’était question, sur
la place, entre les assistants ordinaires et forcés de cet
attrayant spectacle, que de la façon d’opérer du nouvel
exécuteur.
Sa manière a été appréciée par un connaisseur qui s’es
écrié :
— La différence entre Heindreicht et. Roques c’est que
le premier, c’était M. de Paris ; celui-ci, c’est V exécuteur.
Tliéâlrc lloyiil.
MM. les abonnés ont eu à procéder hier soir à un
ballottage d’un genre tout à fait nouveau. Emu de
quelques lignes parues à son adresse dans un imprimé
qui s’intitule » l’organe îles abonnés », - M. Lasvigne,
le ténor en double débutant, avait demandé des ren-
seignements à son directeur et celui-ci. pas plus
éclairé que son pensionnaire â l’endroit de cet « or-
gane des abonnés » a trouvé concluant de convoquer
ceux-ci et de leur exposer la situation.
L’imprimé dont s’agit avait publié une sorte d’état
de services de Ai. Lasvigne qui mettait celui-ci dans
un jour peu favorable, d’autant plus que cet artiste
n’avait pas du toutaccompli les pérégrinations lantai-
sises que « l’organe des abonnés » lui endossait.
MAI. les abonnés, aussi intrigués que la direction, ont
unanimement déclaré qu’ils n’étaient pour rien dans
les excentricités de cet imprimé qui agitait liant Al.
Lasvigne. I*ar conséquent, et à défaut d’avoir été [irise
au sérieux, la prose en litige n’a pas été ratifiée.
Maintenant. pour dissiper toute erreur à l’endroit
d’un artiste-débutant qui n’en peut, mais, voici les
vrais antécédents artistiques de Ai. Lasvigne :
Brest., toute la campagne 1863—1864.
Toulon, » 1864—1865.
Nîmes, » 1865—1860.
i Nîmes, >■ 1866—1867.
{ Paris, Théâtre Lyrique 1867—1868(jusqu’àla faillite).
Nîmes, réengagé 1868—1869.
Liège, toute la campagne 1809—1870.
| Marseille et Toulouse, pendant la guerre.
5. a. Murmures de la Forêt, exécutés par M. Franz Rummel ;
B. Polonaise (Franz Listz). —6. Air des Noces de Figaro (û nuit
enchanteresse) (Mozart) ; b. Couplets de la coupe de l’opéra. Gala-
thee, chantés par Mme Retv-Faivre (V. Massé). — 7. Valse des
Diamants, extraite de la Chatte Blanche (Max. Graziani..
L’orchestre sera dirigé par M. Alpli. Lemaire.
Cercle Arliatique.
Section de musique. — Aujourd’hui samedi, 21 cA
à 8 12 heures du soir, répétition générale.
Lundi 2J C, à. 8 heures du soir, concert.
IVéerologie.
AI. le notaire Brébari, président du conseil provincial du
Hainaut, vice-président de l’Association libérale de Tour-
nai et officier de Tordre de Léopold, vient de mourir.
— Le comte d’Andelarre est mort jeudi de la rupture
d’un anévrisme,dans lasalle d’attenta de la gare de Cannes.
11 était âgé de soixante-neuf ans.
CADEAUX-ETRENNES
AU Cl. THIKRY, 18 ET 20, KI.AVDORI’.
• 120.2
DERNIERES NOUVELLES.
AGENCE HAVAS-BULLTKRREüTKP.
Paris, 20 décembre.
Le centre gauche a ajourné au 8 janvier 1873 le renou-
vellement do son bureau ; on espère que la scission sera
évitée ainsi.
Tous les membres de l'administration municipale de
Nantes ont donné leur démission, à la suite de la révoca-
tion du maire.
Cette démission a été acceptée par le préfet.
Versailles, 20 décembre.
La sous-commission chargée d’examiner les attributions
des pouvoirs a décidé de s’occuper des compensations à
accorder à M. Thiers.
Sur la proposition deM. Max Richard, elle a décidé de
délibérer, en premier lieu, sur le veto suspensif entraînant
une nouvelle délibération de la Chambre, puis sur l’insti-
tution d’une seconde Chambre.
Cette sous-commission aura séance demain.
Rome, 20 décembre.
La Gazette officielle annonce que le Roi est indisposé
depuis hier. Il souffre d’une fièvre rhumatismale qui n’a
cependant aucun caractère de gravité. S M. a passé une
nuit calme. Ce matin, les symptômes de lièvre avaient
beaucoup diminué.
Rome, 20 décembre.
A la Chambre des Députés, M. Ricotti a présenté un pro-
jet de loi relatif au recrutement.
La Chambre a approuvé l’exercice provisoire; les bud-
gets ne sont pas encore discutés.
New-York, 19 décembre.
Les bruits que le chemin de fer de l’Erié ne paierait pas
les coupons des bons privilégiés sont controuvés.
DERNIb.HE HEURE.
Madrid, 20 décembre.
Sénat, M. Martos a prononcé un discours en fa-
de l’abolition de l’esclavage.
Sénat a approuvé les idées de M. Martos par 60
contre 5.
Berne, 20 décembre.
Conseil national a adopté par 103 voix contre
a motion chargeant le conseil fédéral défaire de
elles propositions pour la révision de la Constitu-
Au
veur
Le
voix
Le
une I
nouv
lion
Bulletin des Bourses.
Uêpèclies lélégraphiiiuea.
BRUXELLES, 21 décembre. — (Cours d'ouverture
607/8
-Métalliques....
Piastres .......
Turcs...........
Emprunt 1871....
•• 1872....
Annuités..........
02
1 2
LONDRES 21 décembre. — (Cours d’ouvsrt.ure).
Consolidés angl..
5/20 b. Àinér. 1882.
Ch.deferïüin.aet.
» Erie •
Empr. Turc 5 0/0.
» Ottorn. 1869
Espagnols 3 0/0...
Italiens 5 0/0..
Emp. franc. 1871.
Emprunt 1872____
917 8 A 92 -
91 - . -
491/2 ■
54 1/8
64 1/8
283 4
061/2
49 3 4
54 1/4
64 3 8
28 7 8
50/OAméric. 1871.
Pérou..........
Rente arg......
Chem ins de fer :
Rotterd.-Anvers.
Namur-Liége____
Luxembourg.....
Lombards.......
891/2 â
79 - -
6 —
24 1/2
191/4
17 1,4
893/4
791,4
6 1,8
2 1/2 - -
VIENNE, 21 décembre. — (Cours d'ouverture .
Crédit mob. Aut.j 332 25 (Napoléons d’or... 8 751/
Lots de 1860.......1 102 50 jAut. rente pap..
» » 18*54......j 142 25 ll.nmhard».......... —
FRANCFORT. 21 déc. — (Cours d’ouverture).
Autr. rente arg. .1 — (.Créd.mobil. Autr. | 3523/4
193,8
06 20
Lots d’Autr.l
Turc»........
Bons Amer. 1882. j 953,4
'Ch.de fer Autr...j 3533.4
Lombard».........! 1991/2
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ALMANACH RIMMEL
représentant les héroïnes des poètes Italiens.
I*i-ïx : KO centimes, aux dépôts de la parfu-
merie anglaisa de RIMMEL, 51, rue de l’Ecuyer, Bruxelles?
87, rue de la Cathédrale, liège; 9, rue dès Douze Mois,
ANVERS. 4320
t
SL r
Les funérailles de dame CIén»entIne-I«Iu-CMll»e-
'rlne Alexandre, épouse de M Fernand Rtryltoa,
décédée à Anvers, le 20 décembre, auront lieu lundi 23 coh-
rant, à 10 heures du matin, à l’église paroissiale de St- Wil-
lehrord.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas reçu
e carte de faire part, sont priés de considérer le présent avis
• - - d * 4333
de
comme en tenant lfeu.
THEATRES, CONCERTS. ETC,
Théâtre roynl (l'Anvers. — Dimanche 22 décembre.
! —Représentation de M. Miehot. - Première représentation (re-
prise de : Charles VI, grand opéra eu 5 actes,
j Bureaux à 6 1/2 h. ; rideau â * h.
rVatlonanl Tooneel van Antwerpen (Bestuur E.
I Lemaire). — Zondag 22 december. — De Martelaar der Kunst.
i drama in 5 bedrijven, door J. Bruylants.— Ik ben rader, blijspel
iu 1 bedrijf.
Begin leu 7 ure.
I Maandag 23december. — Magdalena, drama iu 5 bedrijven. —
: F'i he or not to be, blijspel in 1 bedrijf.
* Begin ten 7 ure.
Halle île caneerl du Théâtre de» Variétés
(entrée par la rue des Escrimeurs). — M. Conrad Hoeck a l'hon-
neur d’informer le public que son exposition de tableaux sculpto-
peinture. ouverte dans lasalle de concert du Théâtre des Variétés,
sera irrévocablement clôturée le jeudi 26 courant, et qu’afin de
rendre l’accès possible à tout le monde, le prix d'entrée se tropve
réduit à 50 centimes. Moitié prix pour les entants accompagnés
de leurs parents.
Tl a aussi l'honneur d’informer le public qu'il y a aura égale-
ment une exposition à la lumière, (le dimanche 22. lundi 23, mer-
credi 25 et pour clôturer le jeudi 26décembre, de 6 à 10 h. du soir.
VVillemafonds-Antwerpen. — Alle zondagen, ten 5
ure’s namiddags, volksvoordrachten, in de Muziekschool,
Blindenstraat. ■
Programma van zondag 22 December :
1. Deel van Trio, Op. 25. Serenade, voor fluit, viool en allo
viool, van Beethoven, uitgevoerd door do heeren Anthony, Wam-
bach en F. Tillemans. —2. Voorjaarsavond, van Kd. B’iaes. uit-
gegeven door het Willemsfonds, gezongen door Mejuflsr
Adolphine Biemans. — 3. Voordracht doornen heer P_ over
■ de. Vlaamsche grieven.— 4. Deel van Trio Op. 25 Serenade,y oor
i fluit, viool en alto-viool, vau Beethoven, uitgevoerd door de heeren
Anthony, Wambach en F. Tillemans. — o. Het Fabriekmeisje,
gedicht vau N. Destanberg. — 6. Meilied, gedicht van Gœtlie.
vertaald van Em. Hiel, muziek van G. Huberti, gezongen dóór
Mejutter Adolphine Biemans.
De piano zat gehouden worden door M. Blockx.
De toegang is kosteloos voor een ieder. — De gedrukte voor-
dracht van verledens week zal uitgedeeld worden.
Conférence. — La conférence d’histoire naturelle de de;
main dimanche, â midi, à la Société Zoologique, aura pour sujet :
Les Dromadaires et les Lamas.
Au Kruidkundig Genootschap, rue Carnot 107, il sera donné,
durant la période d’hiver, par le directeur de la Société M. J. J.
De Beucker, deux cours en 10 leçons chacun, sur l’arboriculture
fruitière et la culture maraîchère. Les deux premières conféren
ces auront lien demain, à 91/2 heures, sur la nature des terrains,
les engrais et amendements. Le programme servant de carte
d'entrée, se distribue gratuitement.
Société' royale d’Harmonie d’Anvcr».— Di-
manche 22décemtw’o, à midi et demi, deuxième matinée mi si
u ale. avec le concours de Mme Rety-Faivre, artiste du Théâtre
royal, et M. Franz Rummel, P prix de piano au Conservatoire
royal de Bruxelles (classe Brassm).
PROGRAMME: l. Die TausenA and eine Nacht les Mille et
nue Nuit) ouverture de concert (Wilhelm Taubert . — 2. Concerto,
•le Henselt (1« partie), avec accompagnement d’orbestre, exécuté
par M. Franz Rammel. — 3. Grand air des Dragons de Vittars,
chanté par Mme Rety Faivre (A. Maîllart). — 4. Lohengrin, i'an-
«isieponr orchestre.’ par Joseph Gregoîr Richard Wagner).—
mtr
PARTIE COMMERCIALE,
Place d’Anvers «lu VI Décembre,
r CAFES: - La demande pour col article reste par. continuation !
tié,s. bonne à. dos prix on nouvelle hausse. Plusieurs centaines de
sacs caf éHaïti ont eu acheteurs aujourd’hui dans les prix de 48
1/2 à 49.cents pour ordinaire à bon ordinaire ot de 49 1/2 â 50 cents
pour qualité supérieure.
CEREALES. — Le marché pour cet article reste parfaitement ’
soutenu, mais en présence de la forte réduction de notre stock,
les affaires sont très réduites et ne dépassent pas les besoins
courants de la consommation.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
OUIKS SK.CS DK BUKNOS-AYRKS.
— .... 450 y/s. 93 4 k., p. Galathea e! Kestrell.à fr. 162.
— .... 43b/fs, 14 9/(0 k.. par dito, à fr. 155.1
Solden*309 143 v s, Pat., 10 4/5k., par dito, à fr. 161 .J
CUIRS SALÉS SECS DU ORAUX.
— .... 222 lus et v/s, 15 k., p. sf Lionne, ) , f
- .... 92 - av., 14 1/4 k., par dito, ) ’*
eqir.S SALÉS DK MONTE-VIDEO ET DK L’URUGUAY.
— .... lOOUrng.. v s. 15/20 k.,p.Mgstertons Star.àù-, 90.
— .... 20J ’• b/fs. 25/32 k., par Proie* of Wales,
air. 90.
. LAINES. —La demande pour cet article reste par continuation
bonne à des prix terme. Ou a de nouveau vendu aujourd'hui 419
balles laine en suint de la Plata.
PÉTROLE RAFFINE. Payé. Vendsuks.
! 1/2
54
- • 521/2
- * 53 l'5
54,1/ 2 - -
531.2 - —
53 12-
Disponible blanc.....
Selannuauce et quai.
Décembre..............
Janvier 1873..........
Février...............
Mars..................
Avril................
Juin......................... — — » — —---------* — —
Septembre...........................• ------------»------
Novembre...........................•------- — — •--------
2 prem. mois de 1873........... — — .------------->------
3 a * a ........... — - • - — — 531/2 » — —
Marché eu nouvelle ot forte haussé, La demande continue ac-
tive et les vendeurs sont très réservés.
SAINDOUX. — Le marché pour le saiadoux d’Amérique Wil-
cox a dé nouveau été très calme aujourd’hui et seulement quel-
ques petites affaires de détail ont été conclues, en marchandise
disponible, au prix de fl.24 1/4par 50 k. qui reste eucore demandé
on ce moment. A livrer nous s’avons pas eu connaissance d'af-
faires aujourd’hui ; on demande également fl. 24 1/4 pour marque
Wilcooc, En saindoux d'autres marques, il s’est traite aujourd'hui
un bloc de 500 tierç.ons J. A. Van Tassel, en débarquement par
Argo. à fl. 23 3/4 par 50 kilos.
SALAISONS. — La demande pour lo lard salé sec d’Amérique,
ne se reveille toujourslpas sur notre place et. la marchandise disp,
est assez faiblemontsoutenuej. On cote les tony r.-.iddless fr. 96
entrepôt et les short rniddles lr.98 â lOOentrepôtpar 100 kil. A livrer
on a nouveau vendu aujourd’hui 200 caisses moitié long et moitié
short rniddles embarquement décembre/janv. A fr. 86 entrepôt
par 100 kil.
SUCRES BRUTS INDIGENES. — Onoote :
Sucre à 88 degrés, disponible........... fr. 62 — à — —
» • » sur courant du mois..... * 62 — »-----
» » » sur 2 mois de décembre... » 62 — »-----
» blanc n* 3, disponible.............. * — — »--------
Mélasse indigène ne betterave........... « 10 50 » — —
SUIFS. —La demande pour les suifs de la Plata s’est forte-
ment reveillée ces jours derniers et plusieui s fortes parties ont
ainsi eu acheteurs / il s’est vendu, en somme. 20 pipones, 156
pipes et 20 bordelaises suil de bœufs disponibles par Lotus do
Montevideo; 432 bordelaises suif de | moutons, â livrer par
Davidis Salrnone de Buenos-Ayreset 344 pipones, 77 pipes et
404 bordelaises suif de moutons a livrer par La Créole deBuenos-
Ayres. __________________________
ûÉPECH ES COMMERCIALES.
jUGAttlM, <I«Se, — (H.-B.-RJ— FARINES: 8 marque»,
les 159 k. esc. 1/2 0/0). (ÎO. » 1.
Courant du mois.............. 75.— 75.—
4 premiers mois................. 71.75 72.25
Mars avril...................... 71.50 71.50
HUILE Je colza les 100 kil. (hors barrièro esc. 1 0/0).
Courant...................... 97.75 97.75
4 premiers mois................. 99.— 99.—
4 mois d’été.................... 100.50 101.25
4 derniers mois................. 102.— 102.—
HUILE do lin les 100 kil. entrepôt, (Ebc. 2 0/0).
Courant du mois.............. 96.— 95 25
4 premiers mois................. 86.50 96.—
4 mois d’été.................... 96.50 9o.—
ESPRIT : 3/0 Nord fin (Thect. 90 degrés, entr. Esc. 1 0/0).
Courant du mois................. 58.50 58.—
4 premiers mois................. 58.50 58.—
4 mois d’été................. 00.— 60.—
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 4e n*> 12).
Disp, et courent du mois (88 deg.). 61.— 61.25
Blane 3° disp................ 72.— 71.75
Raffiné • (2 prix extrêmes)... 157(158 157/158
HAVRE, 20 «l«i«-.— (H.-B.-R.) — Clôture. — COTONS :
Les prix sont fermes aujourd’hui. On a vendu 1500 balles à raison
de fr !?5 à 126 pour boii ordinaire Louisiane disp.; fr. 118 pour
dito Géorgie et fr. 118 à 118.50 pour Louisiane â terme sur janv.-
mars.
CAFES : On a vendu 300 sacs à raison de fr. 97 pour Cap disp.;
fr. 90 pour dito à livrer: fr. Kb’.50 pour Malabar, â livrer; fr.
107 50pour Java à livrer et 1250 sacs Port-au-Prince à fr. 93.50
les 50 kil. ,
I.OXDREH, VI — iH.-B.-R.) — CEREALES :
Cargaisons de blés arrivées ((.
Cargaisons de blés â vendre 11. — Temps pluvieux.
L1VERPOOL, VI (léc. — fH.-B.-R.) — (Ouverture).
COTONS : Marché calme et prix sans changement. Ventes pro-
bables 10,000 balles. Importations de ce jour 14,000 balt. Livrable
lourd. — 'Temps lourd.
LIVERPOOL, SI dé«*. — (H. B.-R.) — Clôture.—
COTONS : Ventes 10,000 balles, dont 2000 b.pour la spéculation
•t l’exportation. Marché calme.
MANCHESTER, »« «l*o. — TISSUS ET FILES:
Marché très ferme mais sans beaucoup d’affaires. On cote ;
Shirtings écrits 39 p. 3 1-171 China 10s. ad.: dito fair 9s. 7 l/2d.
China 73 39 p. shirtings 8s. 0d.; dito fair 8s. 3d.; dito 39 p. 63
7s. 3d.; dite 38 p. 7 1/23 9s. 4 l/2d : Madàpollams 32 p 38, 3s.
7 I/2d.: dito 50 p. 5 1/43, 6s, 4 l/2d.: Mexicain 3-2 ». 7 8, 7s. Cd.:
tissus T. Cloth ord. 32 p. 53,5s 2.1.; dito 68, 6s. 0d.: dito 78. üs.
0(1,; filés mule 40 fils bonne qté 15«L; dito ord. 14 3/8d.; filés
water par 30 fils China 15 3 4d.:Bombav 14 3 4d ; filés water par
20 fils China 14d.
GLASGOW, déc. — FONTES : Le marché a ou-
vert à 112s. 6d., prix qui fut payé pour une partie: plustard on
paya couramment 113s., prix auquel il reste acheteurs. Sur
payement do la semaine pjochaine il y a vendeurs â 113s. 3d.
I1AIUBOURG, »0 «!«-«-. — CEREALES : Fromeut par
2000 S Holl. mk bco : 168 00/ sur décembre : 166 00/ sur déc.-janv.
et 162 00/ s/avril-mai. Seigle par‘20003 Holl. mk bco: 11400/ sur
déc.; 110 00/ sur déc.-janv. et 111 00/ s/avril-mai.
HUÏLe (le navets: Disp. 24 3/4 ; sur déc. — 00/; sur mai 24 1/2.
" ’ "irme. Oi
CAFES : Trés fert
()n a vendu 3300 b.
BKIif'AS'r, 20 «léc. —(H.-B. RJ — TOILES : Fabri-
cation A'vajteur : Marché soutenu, demande p(us active; stock
stationnaire ; dito fabrication â la main assez fermement main-
tenu. — FILS : Eu hausse et. bonne demande ; le stock dimiuue ;
prix fermes. — LINS: L'approvisionnement diminue; prix plus
ermes.
VO <I£e. - (H.-B.-R.) -
SUIFS jaune clairàchaud, au cpt. — 00/ Rs; sur août — 05/ Rs.
CÉRÉALES : Froment disp. — Rs; s/mai 13 1/2 Rs. Seigle
disp.,—Rs; s/mai 7.40 Rs; avoine nouv. disp. — Rs ; sur mai-
juin 3.90 Rs. - CHANVRE : Disp. — 00/Rs; s/juin — Rs. —
GRAINE du lin disp. — Rs ; sur mai 13 1/4 Rs.
Fonds publics : Lots Russes (lfG-lj 152 1.2; id. (18(36) 149 1/2; Im-
périales 6.07 1/2 Rs. Actions chemins de fer Russes 138 1,2,
Change h 3 mois : Sur Londres 32 5/8: sur Hambourg 276 3/4;
sur Amsterdam 163 7/8: sur Paris .3.48 3,3. - Temps doux.
KEW-VOHE) (*<> (léc. - (H.-B.-R.) — ParoSble traa*.
1».
COTONS : Middling Upland........... 20 1/4
PETROLE : Raffine A New Vork....... 27 1,2
» Stand, white àl'liiladelp. 263/4
MATS............................... 66 -
FARINE.................................. 7.15
FROMENT roux du printemps.......... 1 63
CAFE Rio............................... 161/2
SUCRE Havane n* 12...................... 93/4
SAIN DOUX : Witcox................. 8 5/8
LARD 1/2 short 1/2 long mid........ 71/8
Changes : Sur Londres 30 jours..... 109 1/8
» Sur Paris (par $ en or)...... 5.25 —
( Plus haut............ 1115/8 .
Cour* de TOU :( Plus bas.............. 1113/8
I Cours de clôture... 1123/8
Bon* américain* 5/20 (1885)........... 113 —
. . (1871)............ 111 -
Chemin de fer Illinois............. 1231/2
» • Erie................... 57 —
« » Chicago.............. 861/2
» • Central Pacific...... 1021/4
Actions Union Pacific.............. .........
6 0/0 Gold bonds...................
7 0/0 Land grant bonds.............
COTONS : Recettes de ce jour dans tous les
Frets * Pour r.ivernool. enron—d. : céréslea
20 1 8
27 P2
26.3 4
66 -
7.15
1 63
16 1/2
93/4
85/8
109 1/4
5.233/4
1113/4
1111/2
1111,2
113 —
111 -
124 -
60 -
861'4
102 1/4
ports —balles.
906/d. par hnsbal
NEW YORU, «O <1 «'*<•. (soir) - (J. Mc L.) — COTONS.
On cote la classification middling à New-Orleans, 19 9/16 cts : à
Mobile 19 1/8 cts : à Savauuah 19 00/ cts ; à New-.York 20 1/8 cts ;
à Galvesfou —00/cts et'à Charleston 19 3/16 cts.
Ce Jour Semaine L’an
Rs 5.10 ; dito 3® Madapollams — Rs : Filés mules n» 40, — ann •
dito water n, 30, — ann.
Change : Sur Londres ls. 11 3/8d. à ls. Il 7/16d.
Frets : Coton pour Liverpool par voilier 52s.; par steamer 67.?.
SINGAPORE, 18 <ïée. - POIVRE : Blanc de Rhio
$ 193/8; noir do Singapore $ 11 le pieu 1 (60 k. 453 gr.'
CAFE Bontyne : — S. — OAMB1ER : Ordinaire — s. —
ETAIN Malacca : s 34 1/2. — FARINE do sagou: $2.60 —
SAGOU perlé : $ 3.15.
Changes : Sur Londres, à 6 mois, 4s. 5d.
Frets : Pour Londres gambiet'—s. Od. par ton.
PJENANÇ, IM «lée. _ ETAIN $ 33.10 le picul. - POl-
\ RE noir 11".*: $ poivre blanc 21.00*. - NOIX de muscade
110 à la ®. — SUCRES : De Penang N° 2$ —: dito eu
panier n* 3, - — GOMME élastique 49 s. — PEAUX : de
buffles 9.15$; dito de vaches — ». — TAPIOCA ■ * 4 00 —
MACIS : .$. — CAOUTCHOUC des Indes : $ —. ’ ’ *
Changes : Traites de Banque sur Londres 4s. 5 l/4d.
Frets : Pour Londres 65s.
HONG-KONG, 19 (léc. — (II.-B.-R.) - COTONS-
Bengale fair médium 10 fuels. — THE : Marché'calme. — Ex/
portations totale (Chine et Japon) — liv.
Articles d’importation : Shirtings écrns 6 1/2 catties 8 1/4 ®
2.40 taels; water twist n* 16-24. $1.15.
Change ; Sur Londres 4s. 5 l/4d.
SHANGHAI. I» «l<-<-. - (H.-B.-R.) _ COTON : Shan-
ghai U taels. — THE : Marché calme.
SOIE : En meilleure demande el prix en baisse. N* 3 Tsat
lée, 5.60.
Artici.es d’importation : Shirtings écrus, 61/2 catt. 81/4 S 1 90
change. : Sur Londres 6s. 11 4d.
Frets . Thé par tonne 'par "voilier —s.
ÇOCHW. IL - CAFES : Marché en grandeexcf
talion : les détenteurs demandent des prix absurdes.
Tl l.KCIt AMUUH ET A UH l‘AH l I( l l li:UK.
LIERRE, *1.
Frora. Thect. fr. 25 55
Seigle..... 1.3 80
Sarrasin.... 15 82
JIAI.IAEH, SI.
From., KWk.fr. 32 20
Seigle...... 19 50
Sarrasin.... 24 38
Avoine...... 19 53
Orge. Thect_ 22 75
GRAINES :
De colza....33 —
fr.2l
- 13
» 15
DU H
Ai
VJ
12
DU 14
fr.32 43
19 i3
>■ 23 ,71
.. 19 96
» 22 50
•• ,34 —
lit! «I (léc.
Avoine, l ht. fr. 8.87
Beurre, le kil. 2 St)
( Eu fs. les 25... g 95
*>t; »i déc.
Gr. de lin.. .fr. 40 —
HUILES :
De colza 100 lit. 82 —
De lin..... 88 —
TOURTEAUX :
De colza,100 k. 18 —
De lin..... 24 50
DU 14
fr. 7 98
” 3 04
DU 14
fr. 40 -
- 85 —
- 88 —
- 18 _
- 24
RRUGEA, 91 «!«*«♦. —Ou cote les grains comme suit :
Féverol. Thect.fr. 14 25 à 16 — ( Sarrasin, l’h...fr-a-
Escourgeon.... 12 — * 14 59 ! Fromeut... 13 — »31 .%
Avoine........ 7 — » 8 75 ! Seigle........ 12 50 » 14 50
ALOST, *1 décembre. — Dépêche de Mr D. C. M. —
HOUBLON : On a vendu au marché de ce jour 42 sacs houblon
de 1872 aux prix do fr. 80 à 8:5 par 50 kilos.’
1$ 111 ’ AL I7.1,3. F/ M, 50 » I (*(*.— GRAINS marchands
Grains indigènes :
Froment, Su k., il. 14 — a 15 —
Seigle ... 75 » . 7 14 - 7 18
Orge... 65 » « 8 lu » 8 16
Avoine... 100 » fr. 20 — - 21 —
Sarrasin. 100 » •• — — ••----
1 • vjiiwxiiAu liirtiuiiamiB ;
Grains étrangers par 100 kil.
Fromeut.......’.lr. 32 50 a 35 —
blanc___33 — » .34 —
Orge du Danube..-----»------
» de Franco 24 — « 25____
» de Frise;. 23 50 » 24 —
Le marché aux grains avait un approvisionnement de 53,600
kilos de froment vendus aux prix suivants :
Prix du marché :
Fromentl00kil.fr. 28 — a .33 25
Seigle, 100 - » 17 50 • 19 —
Avoiue, 100
19 50 « 21
Prix moyens officiels :
FromentlOO nil.fr. 31 9.) h. 0 51
Seigle, 100 ». 17 72 h. 0 36
Avoine, 100 » • 20 — h. 0 50
DENREES: 3 sacs pommes de terre blanches ou jaunes et 37
sacs rouges ou bleues ont été vendus aux prix suivants :
Prix du. marché:
P.det. bl., 100k.fr. 7 — à 8 —
» rouges......7,75 « 8 —
Beurre, le 1/2 kil.., 1 55 »-
Prix moyens officiels :
P.det. bl. 100k.fr. 7 50 b. 0 (X)
» rouges_______ 7 89 h. 0 05
(Eufs. les 25....... 3 75 h. 0 25
CUIRS frais: Voici les prix du marché tenu à l'Abattoir : Bœufs
fr. 1.24 â 1.28, taureaux fr. 1.10 à 1.12, vaches fr. 1.22 â 1.25
veaux fr. 2.05 â 2.10, le tout par kilogramme.
GAND, 20 déc. — LINS et TOILES : Los marchés
ôtaient peu importants ; transactions chez les kutzers : demandes
assez animées; prix fermes sans variation.
GRAM.MONT, 20 déc.—Voici les prix du marche:
Fromeut 100k.fr. 30 — h. 1 00 Pom. de terre fr.
Métoii........‘A3 — h. 0 50 Graine de colza..
Seigle........ 20 — h. 1 50 » de lin..
Avoine........ 19 50 h. 1 00 Beurre, le kilo...
Féveroles.....21 — h. 0 00 (Buts, les A5...
LIN brut : On cote fr. 1-50 par kilo.
TOILES : Pièces exposées en vente —, vendues —.
TABAC : Ou cote P* qté fr. —. 2* fr. —, 3» fr. —. les 50 kilos.
TIRLEMONT, 20 déc. — Voici nos cour
b. 0 00
42 — h. 0 00
38 — h. 0 00
2 80 b n 00
2 75 b. 0 25
From., 100 kil.fr.
Seigle...........
Avoine.......:...
» nouv.........
Orge d’été.......
» d’hiver......
33 — h. 0 00
19 25 h. 0 09
17 — I). 0 (K)
17 — h. 0 00
------- h. 0 00
22 — b. 0 00
Sarrasin........21 — h. 1 (0
Gr. de colza... 42 25 h. U 00
Pommes de terre, fi — h. o (H)
Beurre, le kil_ 2 90 h. l) CO
Œufs, les 25.... 2 45 h. 0 15
Chanvre, le kil...---b. o CM
VERVIER», 20 cU?tr. — Voici les jj)rix du marché :
Fromeut indigène....... 103 kil. net
» de Prusse.......... 117 » » '
Seigle................. 100 « »
Orge................... 100 » »
Avoine................. 150 « »
MOX», StO d«?r*. — CEREALES
Froment, 100k. fr. 32 50 h. 0 5ü
fr.
33 -
20 —
20 —
26 -
h. 0 50
— — 11. 0 59
------ h. 0 00
22 — h. 0 00
28 - h. 0 00
Seigle........ 18 — b. 0 00
Avoine........ 18 — b. G 50
Escourgeon....24 — h. 6 00
Orge.......... 21 — h. 0 00
Pois.......... 18 — h. 0 00
Kéverolles.... 19 — h. 0 00
HOUBLON : On cote ls houblon à fr. 1.30. les 100 kil.
MASSEE"!', StO d«8c.— Voici les prix moyens:
Voici nos cours :
Graine de lin, fr. 36 — h. 0 00
•• de colza.. .37 — h. 0 (X)
Pommes de terre 9 — h. 0 00
Lin brut, le kilo. 1 80 1). o C0
Chanvre brut____ 1 30 h. 0 00
Tabac........... 1 80 h. 0 00
Laine........... 4 40 h. 0 00
From., 100 kil. (r. .30 60 li. 0 (»)
Seigle.......... 19 — h. 0 20
Avoine.......... 18 — h. 0 50
Orge, ÎOÛkil...fr. 19 83 h. 0 30
Pommes de terre. 7 50 h. ü 00
Genièvre Thect.. 99 — h. 0 00
AMATKIUIAM. 90 (léc. - TABACS: On a vendu
aujourd'hui s.voiles 295 paq. Java, marque VDH; üOcipaq. d-
marque W : 427 paq. d» marque Malang. et de première main F
c/s Seedleai .
CEREALES : Froment /sans affaires. — Seigle disp calme-
Pétersbourg nouv. fl. 205 : dito suranné fl. 19,T; tou? deux ait
compt. sans esc. et par 2100 kil. A livrer sans variation : mais
fl. 202, 203 ; mai fl. 204.
GRAINES : De colza faible ; sur 800 kil. huile disp fi —-an
oct. 1873 (1. 433: avril fl. 432. Rubseu disp. fl. —. De lin sait-
afftires.
HUILES: De colza disp, sans variation ; à livrer en baisse •
A 6 sein, par 100 k. fl. 46 1/4 : disp. fl. 45 : en ville ri — : Bombay
fl- — ;déc. fl — ; sur mai 1873 fl. 45 1/2 à 45: 4 derniers moi?
1873fl. 45 1,2â 45 â 45 1/4. De lin disp, et à livrer sans change
ment ; à 6 sem. par 100 kil. fl. 39 1/2 ; disp. fi. 38 1/4 ; déc. fl •
mars, avril et mai 1873 fl. 39 â 39 1,4: 4 derniers mois is;:3 fl, '
De chanvre à 6 sem. fl. — : disp. fl. —.
TOURTEAUX: De colza fi. 9uà95. De lin fl. 11 à 14.
PETROLE raffiné: Par 100 kil. en cons. fi. 26 1/2 à 27 aeq.
ROTTERDAM, ttO «lée. — PETROLE : On a oilé
aujourd’hui la vente de 2000 barils Pennsylvanie, à recevoir d*-
bord de navires eu débarquement, de fl. 24 rsa 21 14 entr • il
reste acheteurs â ce dernier prix.
HCHIEDAIU, 20 «I($e. — SPIRITUEUX: Moutwya
fl. 15.00 : genièvre fl. 20.50. et preuve d’Amsterdam fl. 21 75
CEREALES : On a fait dq l’orge de Pernau par 1950 kil â
fl. 230 à 6 sem.
, '
LILLE, «O <!«*«-.-SPIRITUEUX: 3/6 fin disp. lr. 55.- à
—, courant du mois lr. 55.25 A 55 ; de betterave disp. lr. ,55 25
A 55.— ; de mélasse disp. ir. —a —, Thect. 90 degré*.
55.— ; de mélasse disp. fr. —a —, Thect. 90 degrés.
SUCRES indigènes 88 degrés fr. —.— à —, u^s 7 a 9 fr, g;j._
G3.50 : raffiné, 6 kilos, n° 1 fr. 162.— à —.
raffiné, 6 kilos
HUILES, Thect.:
Colza indigène... 88 50 a-----
» épurée....... 94 50 » — —
Œillette rousse..-----»-------
Lin indigène........... » — —
» étrangère...-------» — —
Chanvre............... »------
Cameline............ » — —
GRAINES, par hectolitre :
Colza indigène... 25 — à 27 —
Œillette......... 33 — - 34 -
Lin indigène.....27 — A 28 —
» étrangère... 26 — » 27 —
Chanvre........ 16 — »----
Gaméline....... 20 — * 22 —
TOURTEAUX, par 100 kil. :
Colza.......... 16 — A 18 -
Œillette....... io _ , _ _
•Liuindigène....25 — « 26 —
* étrangère... 22 — . 23 c-0
Chanvre......... — — .----
Gaméline....... 17 50 » 18 —
PARIS, SO décembre. — FARINES : Les affaires
sont. Icntè3 mais les prix sont très fermes. Le courant de mois
en huit marqués a été traité de fr. 74.75 â 75: janvier seul fi
7.3.25 à 73.50 ; janvier et février fr. 72.75; 4 premiers fr. 72; 4
mois de mars fr. 71. Enfarinés supérieures les cours sont éga-
lement formes. Courant de mois fr. 74.75; janvier 72.25 à 72.50;
janvier et février fr. 71.75; 4 mois de janvier fr. 70; 4 mois de
mars fr. 70.25.
On termine ia journée avec des prix soutenus. En huit mar-
ques : Courant de mois fr. 74.7.5 à 75; janvier fr. 73.25 ; janvier
et lévrier fr. 72.75; 4 mois de janvier fr. 72; 4 mois de mars fr.
7LA71.25. En farines supérieures : Décembre liv 74.75: janvier
fr. 72 à 72.25 ; janvier et février fr. 71 75: 4 mois de janvier fr.
70 59; 4 mois de mars fr. 70. Le sac de 159 k., toile perdue, en
entrepôt, au compt., avec esc. de 1/2 0/0.
Les ventes par facteurs s'élèvent à 1453 qx, parmi lesquels
figurent 872 qx farines à livrer aux prix extrêmes de fr. 08.59
â 72.09 les 159 k.
Le cours moyen à la halle est à 45-06.
HUILES : Affaires milles en huile do colza, tendance à la
baisse. Les acheteurs manquent. Le colza brut en disponible
est à 93 75; courant du mois98 75; janv. 98.25; 4 premiers mois
fr. 99 ; 4 mois chauds 100 50 ; 4 derniers mois 102. Lin brut,
on tous fûts, disponible 96 ; courant du mois 96 fr. ; janv. — ; 4
premiers mois fr. 5)6.50.
Le tout par 100 k. en tous fnta er.fr
ES PRETS : Les 3/6 sont bien tenus, les affaires sont restreintes.
Lo 3/6 lin du Nord en disponible. 90 degrés fr. 58.50 à 59 Th.,
courant du mois 58.50 à 59 fr., janv. - , 4 premiers mois fr.
.....................60 à 6 '......... " ---- -
58.50 à 59 ; 4 mois chauds fr.
60 50 Thect. entr. 3/6 du Lan
Recettes
Golfe.......bal.
Atlantique......
Ensemble........
— dernière
10,200
12,800
2.8,000
dernier.
Total de la semaine____ ;17,000
Exportât, pour l’Angleterre.. 14,350
» » le Continent.. 4.400
Ensemble........ 17,750
Total de la semaiue___ 74,400
Stock dans les ports......... 526,000
Stock dans l’intérieur....... 8.090
Cours de clôture de l’or à New-York 1U 1 '2
- • du change » 1993/8.
— I
BOMBAY, 20 «léc.— H.-B.-R.) — COTONS : Dhot
lerali l'air Rs 214 ; Oomrawuttee Rs 250; Sawginned Dharvvur
Ils — ; Broach, — Rs ; Comptait - Rs : Iling'enghaut — Rs. Mar-
ché ferme.
Importations de la semaine 4,000 halles. Exportations île la
semaine 250 baltes. Arrivages île ia semaine —,— balles. Flottant,
dans le port —tonnes. 'Tonnage en charge pour Liverpool
—tonnes.
CUIVRE : 5.3 Rs.Sann. — GRAINE de lin : Rs 0. _
Artioi.f.s d'importation : Shirtings 7 k 4.23 Rs ; dito 8 1/4S,
gnedoc en disponible fr. 90 A 92 Thect. 86 degrés.
SUCRES : Les sucres bruts sont plus offerts que demandés.
La tendance est faillie. Les sucres raffinés sont tres lourds de
157 à 158.50 fr. les 160 k., au compt. sans esc.
On cote les bruts 88 degrés, en disponible, 61.25 ; courant de
mois 61.25; 4 mois de janv. fr. 63 ; n. 3 disponible 72 ; courant
de mois 72; 4 mois de janvier 73.25. Le tout par 100 k.. entr.
HAVRE, II» décembre. --Los affaires eu COTONS
disponibles ?e maintiennent assez actives, grâce aux avis favo
rabies qui nous parviennent journellement d'Amérique, Nos
cours, fort bien tenus, s’établissent comme suit : très ordinaire
___" j New-Orléans, fr. 125: très ordinaire Géorgie, fr. 117 A 118 ; boa
’ ordinaire Sorocaba. fr. 117 â 118: bon ordinaire Oonirawutle...
___ ! fr. 86, et la mémo désignation en Bengale, fr. 01. A livrer, le
__ ! marché ost plus calme, les avis d'Angleterre étant, du reste, plus
___ I froids, depuis hier. O11 a traité, îflO b. New-Orloans, strict-good-
_ i ordinary à low-middling. de IV. 122 à 123 ; 57 b. Géorgie, middl.,
_ ! sur échantillons, â fr. 119, et 48 b. dito, striet-good-ordinary, sur
, échantillons, à fr. 116.
! Les ventes vont à £926 b., y compris : 665 h. à livrer, 9911).Etats
Unis disp., 110 b.Sorocaba a fr.lis et890h. Oomrawuttee «le fi-,74
à 88.50. A terme, les cours sont faibles, vu les télégrammes peu
encourageants qui nous parviennent, cette après-midi de Liver-
pool. et qui annoncent de la baisse sur le livrable. Le low mid.
N.-Orléans est coté : fr. 119 s/déc., fr. 118 sur le premier trimes-
tre de 1873 et fr. 119.50 sur le second trimestre de la même année.
Les CAFES restent eu même position, mais avec plus d'affaire»,
la spéculation opérant un peu pins franchement. Nous avons a
noter : 500 sacs Ha ti. Port-au-Prince, à livrer à fr. 93.59des 50
kilog., ont.: 300 sacs Jaomel, attendus à fr. 93 : 100 sacs Cap, à
livrer, à lr. 96, ot 200 sacs Rio, détaillés do fr. 92 à 93 par 50 kilos.",
ent. — Il a du se traiter, on outre, environ 3090 sacs Haïti, à venir |