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• Le sieur Philippe, sous-brigadier des douanes, réclame l’interven-
tion de la Chambre pour obtenir ce que lui revient sur la masse d’habil-
lements du 12« régiment dont il faisait partie au moment de la révolu-
tion. » - Renvoi à la commission des pétitions.
• Les cultivateurs de houblon de Liège et environs, demandent que
le houblon importé en Belgique soit frappé d’un droit d’entrée équi-
valent à celui qui est établi en France. » — Renvoi à la commission
d’industrie avec demande d’un prompt rapport sur la proposition de
M. Delfosse.
« Le collége des bourgmestre etéchevinsdela commune de Warden
demande que les productions des parties cédées du territoire de la
commune soient exemptes de tout droit. » — Renvoi à la commission
des pétitions avec demande d’un prompt rapport sur la proposition de
M. d’Hoffschmidt.
« Les membres du conseil et plusieurs habitants de la commune de
Awins, demandent que la rampe d'abordage à la Meuse qui doit être
construite dans cette commune, soit placée à l’endroit où elle a tou-
jours existé. • — Renvoi à la section centrale du budget des travaux
publics.
• Les fabricants d'armes de Liège demandent que les platines et au-
tres pièces des armes à feu ne puissent être frappés d’un droit plus
élevé que les armés montées. • — Renvoi à la commission de l’industrie
avec demande d’un prompt rapport, sur la proposition de M. Lesoinne.
» Les ouvriers et employés des radineries de sucre établies à Gand,
demandent des modifications à la loi des sucres. »
m. deeehaye, gui a déposé la pétition des ouvriers de la raffinerie de
Gand, appuie 1res vivement cette pétition dont il demande le renvoi à
la commission des pétitions, qui sera priée de faire un prompt rapport.
Déjà depuis trois semaines, dit-il, une pétition du même genre a été
renvoyée avec demande d’un prompt rapport, et le rapport n’est pas
encore venu. Je demande quelles sont les intentions de M. le ministre
des finances.
h. osv rappelle la pétition d'Anvers conçue dans le même sens que
celle des ouvriers raffineurs de Gand. Il soutient que, sous l’empire de
la loi actuelle, les raffineurs ne peuvent pas continuer. Un raflineur de
Bruxelles qui produisait 3,000,000 de kilos a dû cesser et se mettre en
liquidation. Il faut savoir si le gouvernement ne présentera pas un
nouveau projet de loi.
h. de Garcia pense que pour faire un nouveau projet de loi, il faut
attendre une expérience suffisante du projet de loi dernièrement voté.
m. eloy de burdinne défend le sucre indigène. Suivant lui, ce sucre
est aussi bon que le sucre exotique ; pour la preuve, il en apportera,
si on le veut, un petit morceau à chacun de ses collègues. (Rires.)
n. coGEis pense qu’il est nécessairede modifier la loi autant dans l’in-
térêt des sucreries indigènes que dans celui du sucre exotique. Sous
l'empire de la législation actuelle, toutes les petites raffineries devront
cesser.
h. manieius. Je ne sais sur quoi nous discutons ; une pétition a été
renvoyée à la commission des pétitions avec demande d’un prompt
rapport, attendons le rapport pour discuter.
m. mercier, ministre des finances. Je ne pourrais pas présenter un
projet de loi avant d’avoir fait une enquête, avant d’avoir entendu
toutes les parties. Un travail considérable a été fait, il a été envoyé aux
chambres de commerce , aux commissions d’industrie , aux comités
qui se sont constituées pour défendre les deux industries de sucre. Je
dois attendre que l’enquête ait été complétée par les réponses que
j’attends. Je souhaite et je m’y prêterai de tout mon pouvoir, que l’on
trouve.un moyen de mieux concilier les intérêts des deux industries.
m. haeou. Il s’agit surtout de suivre la direction qu'il convient de
donner à la question.. Quand l’enquête sera terminée , M. le ministre
des finances proposera-t-il un projet de loi à la Chambre ?
xi. mercier, ministre des finances. Quand l'enquête sera terminée,
j’en ferai connaître les résultats à la Chambre, mais je ne puis prendre
aucun engagement formel.
Au moment où M. le président va mettre aux voix, le renvoi à la com-
mission des pétitions avec demande d’un prompt rapport, M. Desmet
propose le renvoi à la commission d’industrie toujours avec demande
d’yn prompt rapport.
Dette dernière proposition est adoptée.
Ai. mviviER présente un rapport sur un projet de loi relatif à une for-
mation de commune.
Le projet sera imprimé, la Chambre fixera ultérieurement le jour de
la discussion.
m. vilain xnn.Je désire adresser une interpellation au gouvernement.
Pendant l’interruption de nos séances, on a discuté au Sénat la loi ten-
dant à autoriser l’entrée des céréales dans le Limbourg. Dans cette dis-
cussion qui a été fort sérieuse, on a demandé au gouvernement si,
nonobstant les traités, le bas prix des céréales ayant amené le taux où
11 y a prohibition à l’entrée, les provinces du Limbourg et du Luxem-
bourg seraient également fermées à l’entrée des céréales venues des
Pays-Bas et du grand-duché de Luxembourg. J’adresse à MM. les mi-
nistres la même question et je les prie de vouloir bien y répondre.
m. mercier, ministre des finances. L’honorable préopinant a oublié,
sans doute, qu’il a été répondu à cette même question dans la discus-
sion de la Chambre. La question avait été formulée par l’honorable M.
Cogels. Nous avons répondu que, dans les cas indiqué, il y aurait pro-
hibition sur toutes les frontières indistinctement.
ü. d'hoffschmidt. A propos d'une pétition de maîtres de poste, on a
demandé hier où en était le travail de la commission qui a été chargée de
l'examen du projet de loi. Je dois dire que dans les dernières séances,
après que la question eût été examiné, le travail a été poussé avec ac-
tivité. Nous continuerons et nous espérons que la Chambre sera bien-
têt saisie du rapport. -
m. RODENiiACH. II faudrait mettre le rapport à l’ordre du jour après le
budget de l’intérieur.
h. dechamps, ministre des travaux publics. On ne peut pas mettre à
Tordre du jour un projet de loi dont le rapport n’a pas encore été fait.
m. savart demandequ’on s’occupe enfin deslégionnairesdel’empire.
m. nothomb, ministre de l’intérieur. Il y a deux moyens d’envisager
ta question. Si nous reconnaissons aux légionnaires un strict droit,
nous leur devons même l’arriéré ; l’autre manière est d’admettre un
principe d’équité et d’accorder une indemnité pour l’avenir. D’après
mes calculs, il faudrait une allocation de 32,000 fr. à ajouter au budget
de l'intérieur. La chambre pourra s’occuper de cette question lors de
la discussion du budget de l’intérieur.
m. le président. Hier, messieurs on a fait une observation de la-
Suelle il semblerait résulter que le président a abusé du droit que lui
onne la constitution de former la chambre en comité général. Je ferai
remarquer à la chambre que voilà trois comités qui ont eu lieu depuis
le commencement de cette session, et que c’est la première fois qu’elle
s’y forme en vertu du droit de la présidence.
Je déclare que la chambre se forme en comité secret pour recevoir
du gouvernement des explications sur l’interprétation des articles 6 et
18 du traité avec le Zollverein.
Les tribunes sont évacuées à deux heures et quart.
ANVERS, 16 JANVIER.
La première redoute du Cercle Philadelphia a eu lieu hier à la salle
de concerts du Théâtre des Variétés. Des décorations et des fleurs y
étaient distribuées avec goût. La réunion sans être nombreuse a été
brillante. Les toilettes des dames étaient d'une fraîcheur et d’une élé-
gance remarquables. L’ensemble du bal présentait un aspect charmant.
Les danses ont été fort animées. Ajoutons que la direction et MM. les
commissaires de la fête, ont fait les honneurs de la soirée avec une at-
tention et une prévenance qui n’ont rien laissé à désirer.
Vers minuit, deux des aimables danseuses ont fait une collecte au pro-
ht des pauvres, qui a été fructueuse.On n’a jamais plus l’esprit porté à la
bienfaisance qu’au sein des plaisirs. Comment refuser d’ailleurs à parti-
ciper à une bonne œuvre, lorsque la voix la plus douce et le sourire le
plus ravissent viennent se constituer les avocats du malheur ! C’est, au
teste, une idée fort louable que de saisir l'à-propos d’une fête pour im-
plorer la commisération des heureux conviés, en faveur de ceux qui
souffrent. Comme beaucoup d’autres choses, la charité veut être stimu-
lée; elle n’en devient que plus fertile.
— Le concert quidevait être donné par la musique militaire de la gar-
nison au profit des pauvres, dimanche dernier au local du Musée, aura
lieu dimanche prochain à la salle delà Société Guillaume-Tell, à i heure
de relevée. Le prix d'entrée est fixé à 1 franc par personne.
— La section centrale, chargée de l'examen du projet de loi sur l'or-
ganisation de l’armée, s'est réunie hier et paraît disposée à pousser ses
travaux assez activement pour saisir la chambre de son rapport dans
les premiers jours du mois de février.
— Le nommé A. Cuissez, chef de station à Tamine, vient de trouver
dans un wagon et caché sous la paille , un sac d’éspèces contenant
plusieurs milliers de francs dont il s'est empressé de venir faire la re-
mise à l'administration à Bruxelles pour être restitué à son propriétaire,
Le journal qui rapporte ce fait, ajoute qu’un pareil trait est au-des-
sus de tous les éloges qu’on pourrait en faire.
î\ous ne comprenons pas vraiment un éloge aussi pompeux envers
un chef de station, quien définitive n’a fait qu’accomplir un strict de-
V°U’ ; car à moins d’être un fripon il ne pouvait agir autrement.
— On assure qu’il y aura J0 témoins de cités dans l’affaire en cause
des desservants des paroisses rurales d’Anderghem et de Boisfort. On
ajouté que l’intervention d’une partie civile paraît assez probable dans
cette cause qui' se déroulera devant le tribunal correctionnel de Brux-
cues, te mercredi 28 du courant.
Le Précurseur.
Cour d'assises de la province d’Anvers*
Assassinat de M. Lebon, bourgmestre de Gheel'.
Cette cause grave a été appelée aujourd’hui devant la cour d'assises.
Voici l’analyse de l’acte d’accusation :
Le 12 juillet dernier, une nouvelle horrible se répandit dans la com-
mune de Gheel. M. Lebon bourgmestre, venait d’être assassiné. Ilavait
quitté, vers midi, la maison communale ; d’après son habitude, il avait
pris pour retourner chez lui, un sentier qui conduit du marché à la
rue Neuve. A peine M. Lebon avait-il fait quelques pas, qu’il fut accosté
par le nommé Xheneceval, habitant de Gheel, qui lui dit : Eh bien,
bourgmestre, vous m’avez fait dire que vous me feriez mettre les fers
et enfermer entre quatre murs ; cela est-il vrai ? M. Lebon luiayant ré-
pondu : Laissez-moi tranquille, et retirez-vous d’ici, l’accusé le frappa
aussitôt de plusieurs coups de baïonnette, arme qu’il avait tenu cachée
sous sou habit. M. Lebon, frappé au cœur, n’était plus qu’un cadavre
ensanglanté.
Apres la perpétration de cet assassinat étrange, l'accusé se dirigea
vers le marché ; il rencontra le sieur Glaes, surveillant des aliénés , qui,
instruit déjà du crime, se rendait sur les lieux. L’accusé lui remit l’ar-
me meurtrière, en disant : Je suis calme maintenant, je suis vengé. Il se
laissa conduire sans opposition par le surveillant Claes chez les autori-
tés, et avoua qu’il avait tué le bourgmestre avec préméditation.
Cet aveu spontané de l’accusé s’accorde parfaitement avec sa con-
duite antérieure au crime. En effet, huit jours auparavant, il s’était
rendu chez un maréchal-ferrant nommé Goor, dans l’intention de se
procurer une arme; celui-ci lui fournit en effet la bayonnette dont il
s’agit. Le jour même du crime, l’accusé avait averti la femme chez la-
quelle il était en pension, qu’elle ne devait pas l’attendre au dîner ; il
passa en partie la matinée au cabaret, elle quart après onze heures
on le trouvait chez le barbier Martin Treven.
Le surveillant Claes venait de passer, l’accusé l’invita à vouloir en-
trer. Eh bien, Charles, lui dit le sieur Claes, il y a trois semaines envi-
ron que je ne vous ai vu ? — Je viens rarement de ce côté, répondit
l'accusé, qui lui demanda ensuite : Me mettrez-vous les fers? — Je le
trouve inutile, répliqua le surveillant, en ajoulant toutefois : On se
plaint de vous à cause de l’exercice que vous faites illégalement de l’art
de guérir.
Le surveillant parti, le barbier demanda aussitôt à l’accusé à quelle
occasion il avait parlé de fers. Celui-ci, après un moment de réflexions,
s’écria : Treven, celui qui osera me faire mettre dans les fers mourra de ma
main ! Il sortit aussitôt, mais il revint un quart d’heure après, et pria
ledit Vreven de ne point divulguer ce qu’il venait d’apprendre. Il quitta
le barbier, se rendit à l’endroit où le crime avait été commis, et atten-
dit le bourgmestre. Celui-ci parut en effet : après quelques paroles
échangées, l’accusé se jeta sur sa victime avec une telle fureur que
quatre personnes accourues sur les lieux ne purent empêcher le meur-
tre que l’accusation qualifie de boucherie.
Qu’est-ce qui a pu déterminer l’accusé Xheneceval à commettre ce
crime atroce ? Examinons, dit l’accusation, la conduite de l’accusé pen-
dant son séjour à Gheel. Il a été placé dans cette commune d’après un
arrêté de la régence de Bruxelles en date du 23 septembre 1813. Là, il
s’occupa d’abord de peinture, quoiqu’il ne Comprit rien à cet art ; plus
tard il se fit médecin. Le bourgmestre conseilla plusieurs fois à Xhe-
neceval de cesser de pratiquer fart de guérir ; mais voyant que celui-
ci n’en continuait pas moins, il lui fil aire par le surveillant Claes que
dans le cas où il ne voudrait pas s’en abstenir, il serait mis aux fers
Claes en parla à la femme chez laquelle Xheneceval était eu pension, et
celle-ci lui transmit cet avertissement, qui paraît être la seule cause de
la vengeance dont M. Le Bon a été victime.
Mais l’accusé n’est-il pas en démence ? Il a été envoyé à Gheel com-
me fou ; les médecins qui l’ont examiné à plusieurs reprises sont una-
nimes à le déclarer en état de démence, et pensent aussi qu’il était
dans le même état au temps de l’action ; mais d’un autre côté, les habi-
tants delà commune qui ont été en relation avec lui, à Texcepliou du
médecin de Backer, sont aussi d’accord sur ce point qu’ils n’ont jamais
observé dans l’accusé des signes extérieurs de folie, et parmi eux se
trouve le médecin Verbist, qui a souvent parlé avec lui ; Cette circon-
stance, jointe à la manière dont l’accusé s'est préparé a commettre le
crime, forment la base de l’accusation sur laquelle, la cour d’assises
aura a statuer.
L’accusation est soutenue par M. Eeymolen, avocat-général à la eour
d’appel de Bruxelles. La défense de l’accusé' est confiée aux avocats
d’Henry et Finok.
Chronique commerciale et maritime.
Le Nieuwe Rotterdamsche Courant du 13 de ce mois, dit être à même
d’annoncer, que la direètiôn de la Société de Commerce des Pays-Bas
a reçu des lettres de Batavia, qui donnent avis que, par suite des ré-
sultats défavorables de la récolte de cette année, elle doit diminuer
provisoirement de 8,000 Iast-s l’affrètement pour les Indes.’ C’est le café
qui a le plus souffert, et il paraît que les résultats de la récolte des plan-
tâtions appartenant à des particuliers sont encore plus désavauta-
geuses.
Le Ilandelsb/ad d’Amsterdam ajoute que deS nouvelles reçues sur ce
qui précède, l'autorisent à ajouter que la récolte du café et du sucre
offre une diminution de 99,000 et de 93,000 picols en comparaison de
l’estimation qui en avait été faite pour l’affrètement.
— Pendant 1811, il est entré dans les passes de Flessingue 1,362 na-
vires, ce qui fait 231 de moins qu’en 1813. De ce nombre 27 ont eu une
destination antre que les ports belges et il faut compter aussi 12 bâti-
ments de guerre néerlandais.
Les appareillages par celte rade se sont élevés à 1,193 , ce qui fait
213 de moins qu’en 1813. Parmi ces bords il y en a eu 38 ne venant pas
de ports belges et 12 bâtiments de guerre néerlandais- Les coches
d’eau, les flibots et les embarcations du cabotage intérieur ne sont pas
compris dans ce relevé.
Hambourg, 9 janvier. — En 1811, il est arrivé en tout, à Altona et ici,
1,083 bâtiments, dont 23 des Indes-Orientales, 130 des Indes-Occiden-
tales, 37 de l’Amérique Méridionale et 01 de l’Amérique Septentrionale,
107 du Brésil. 3 de l’Afrique, Il des îles Canaries, et le restant des pays
européens, à l’exception de 3 baleiniers et d’un pêcheur de harengs.
Ce nombre d’arrivages est inférieur à celui de l’année dernière, et fl y
a dans les importations une importante diminution dans plusieurs ar-
ticles. On évalue l’importation du sucre à 08,300,000 livres, tandis qu’elle
a été, en 1813, de 98,300,000 livres ; celle du café à 62,700,000 livres
(5,900,000 livres de moins qu’en 1813). Mais les approvisionnements en
café n’étaient, à la fin de 1811, que de 18,300,000 livres, tandis que, à la
fin de 1813, ils s’élevaient à 23,000,000 de livres, et ceux en sucre de
9,300,000 livres (12,000,000 liv. de moins qu’à la fin de 1813). .
Au commencement de cette semaine, on s’est un peu occupé, dans la
Société Patriotique, de notre accession au Zollverein, mais sans résul-
tat. On nommera probablement, dans une des prochaines réunions une
commission chargée d’étudier cette question sous toutes ses faces.
Trieste, Z janvier. — Les sociétés d’assurances de notre ville ont
reçu des détails précis sur les sinistres qui ont eu lieu, dans la dernière
quinzaine dè décembre, sur le Danube; sur la mer Noire et sur la mer
d’Azof. Ces détails sont puisés dans des lettres de Constantinople du
21 décembre, date à laquelle on nommait déjà 37 bâtiments qui ont en-
tièrement péri ou qui sont devenus presque impropres à être remis à
la mer. Le malheur a frappé 12 bâtiments grecs, il russes, 1 autrichiens,
(qui ont péri avec leurs équipages entiers, sauf quelques matelots de
l’un d’eux qui sont parvenus a se sauver), 3 sardes, 1 anglais, 1 samiole,
1 turc, 1 ionien, et 10 dont on ne connaît pas encore le pavillon. On at-
tend encore la nouvelle d’autres naufrages.
— Nous recevons de Vienne la nouvelle que la commission du Lloyd
autrichien, qui s’y est rendue, a acheté de la société de navigation à
vapeur du Danube, 6 bâtiments de mer à vapeur, qui faisaient le ser-
vice sur le bas Danube et la mer Noire, ce qui porte à 20 les vapeurs du
Lloyd. (Gazette de Cologne.)
DERNIER COURRIER DE PARIS.
’2 heures 1/2. — Au moment de mettre sous presse, le courrier français est
en retard.
Kinpunt romain.
Bordereau par ordre numérique de 506 obligations romaines de
mille francs chacune de capital, dont le tirage au sort a eu lieu le sa-
medi 58 décembre 1811, et dont le remboursement au pair sera affec-
tué le D jnin 1843, au domicile de MM. de Rothscbid frères, banquiers,
rue Laffitte, n. 15 bis, à Paris.
266 5090
588 5888
147 6054
466 6059
651 6145
656 6439
698 6649
775 6550
815 6675
1110 6716
1164 6846
1269 6890
1271 6905
11719 20029
11752 20042
11892 20225
11893 20530
11938 20558
11964 20436
12116 20502
12423 20360
12739 21060
13026 21115
15141 21125
13266 SI 549
13459 21514
26391 33795
26517 53974
26502 34142
26920 34161
27138 54211
27165 54217
27515 34448
27425 34645
27731 35080
27761 55112
27847 35127
28077 55298
28389 35409
40387 47629
40477 47661
40542 47687
40597 47746
40645 47857
40719 47882
40819 47886
41487 47927
41507 48084
41540 48158
41673 48141
41679 48287
41609 48418
52922 58999
53126 59364
55185 59589
53227 59754
53255 59777
5330J 59935
53512 59981
55891 60048
53908 60148
54139 60186
54239 60339
54283 60476
54449 60507
1297 6926
1328 6957
1387 7055
1519 7074
1734 7290
■ 1778 7302
1838 7428
1856 7458
1870 7461
1946 7621
2177 7677
2290 7890
2709 7962
2726 7992
2736 8014
2785 8038
3856 8130
2993 8535
3212 8568
3293 8825
3296 8867
3440 9125
5610 9210
3644 9565
5742 9389
5818 9474
3974 9699
4393 0772
4515 9806
4523 9915
4752 9925
4859 10356
5122 10470
5143 10067
5304 10941
5333 11110
5386 11204
5485 11565
13587 21742
13617 21750
13710 21754
14455 21772
14921 21876
14982 21959
15075 21949
15222 22022
15272 22116
15599 22194
15682 22235
15695 22343
15772 22502
16078 22530
16139 22555
16160 22702
1.6415 22763
16512 22821
16694 22822
16775 22899
16890 23033
10951 23190
17465 23617
17510 23799
17603 23811
17794 23829
17803 24078
17995 24104
18113 24197
18587 25418
18006 23441
18688 25693
18793 25871
19018 25986
19244 26026
19659 26028
19797 26076
19918 26187
28426 35488
28440 35008
28815 35614
28842 55668
28857 36070
29168 50132
29545 ,36244
29633 36274
50089 36350
30102 36396
30258 30484
50298 36492
80494 56699
3060I 36794
50649 '36901
31044 36908
31072 '6915
31205 37340
31252 37957
31379 58226
31471 58279
31581 38490
31897 38528
31902 38668
5S015 38682
52055 38719
32037 39229
52083 39292
52104 59419
32942 39505
32944 59695
35041 39695
33108 39810
33177 39984
33459 40108
33596 40211
55731 40215
41747 48658
11819 48700
41835 48708
41853 48740
42084 48953
42107 48985
42351 48996
42714 49095
42719 49437
42947 49464
43036 49466
43082 49658
43557 49850
43570 50440
43685 50618
43936 50819
44027 50966
44537 50994
44595 51064
44628 51093
44887 51104
45046 51117
44327 51118
45592 51119
45623 51157
45829 51225
46213 51395
46552 51520
46582 51538
46019 52091
46635 52172
46646 52221
46653 52251
46896 52300
47235 52373
47527 52425
47153 52513
47628 52648
54455 60707
54513 60765
54541 60832
54581 61117
54919 61566
55054 61447
55720 61544
55856 '61665
55972 61803
55997 61955
56235 62117
56297 62183
56566 62195
56619 62336
56646 62337
56702 61364
56797 62470
56831 62498
57251 62555
57279 62777
57407 62883
57485 63060
57524 63121
57624 63143
57625 63523
57666 63587
57752 63864
57754 64019
57829 64121
57877 64258
58293 64508
58315 64522
58509 6461S
58636 64693
58704 t
58877
58909
58950
33793 40223
Théâtre Itojal
Vendredi, 17 janvier.
Clôture des représentations de M. PHILIPPE, —
Le Voyage à frais communs. — L’Aveugle et son Ualon.
Le Panier fleuri.
PARTIE CO M M E RC I ALE,
Vlwee d’Anvers du janvier.
CAFÉ. — On a réalisé 1 à 500 balles Batavia et Chéribon dans les prix
de 25 à 28 1/2 cents consommation.
FRUITS. — On a vendu hier publiquement 1075 caisses oranges de
Messine de frs. 8 à 13 et 800 caisses citrons de frs. 12 à 13 1/2 suivant
l’état de la marchandise.
RIZ.— Il s’est traité 1100 sacs Java et 70 barriques Caroline à divers
prix. ______•_____________
MABSOSÉ». '
Coiirîray , 15 janvier. ,
Toii.es : Le marché .était assez bon et assez régulier. L’emplacement,
aux toiles était abondamment fourni en toiles de tous genres et chaque
acheteur a pu avec facilité se procurer la marchandise dont il avait be:
soin II y avait bon nombre d'acheteurs. ■ ■ ■•
Grains ; Froment, par hectolitre, f. 25, 21,23 1/2,23 et 22 ; Seigle f. IA
1/2. il et 13. . . ,
Huiles : Colza f. Il â 111/2 ; d° de lui 33 3/1 à 31.
Amsterdam, 15 janvier. , , . . u,; .
Secr* : On a présenté hier aux enchères 598 caisses Havane blond ét
2 caisses d» blanc; 5 lots ont été vendus et le reste a été retiré de f. 29
3/1 à 33 3/1.
Grains : Seigle 120 liv. Prusse f. 160. .
Huiles : de navettes à 6 sem. f. 55 1/2; compt. f. 311/2; mai, sept, et
ocl. f. 31 à t/1. -* De lin àôsém. f. 27'1/2; compt. f. 26 3/1. — Dechan-;'
vre à 6 sem, f 31; compt. f. 35. '
Rotterdam, 15 janvier.
Tabac : On a traité aujourd’hui à pris tenu secret, 35 bouc. Maryland, ,
importés-par Superb. , • .. » . . . . ’ t
’ liiverpool, A3 jaftvièr, ;■ | " ,
Coton : Les ventes de ce jour sont de 6,000 balles, le tout pour la con-
sommation. Les prix se maintiennent fermes. Les affaires comprend
nent 250 b. Bàhia de 5 d. à 5 1/1 d.; 30Ö b. Pernam dé 5 1/1 à 5 3/1 d.; .20(1
Egypt. de 5 1/2 d. à 7 d.; lOO Suratè et Madras de 2 3/1 d. à 3 1/2 d. etpïuÈE
de 5,000 b. d’Amérique de 5 d. à 13/1 d.
Vlarneille , 'iQ'janvier ■. — lievtie hebdomadaire ,, /., ,
Hru.ES d’oeive a fabrique : Cet te semaine a été mârquéè par un peu
de faveur sur les cours de ce liquide. Les provenances de Gioja, cotées
dans notre précédente revue fr. 107-80 l’hect., ont obtenu au débar-
quement fr. 110-15. Un chargement,du royaume de Tunis a été vendu
à fr. 103 10 esc. 1 0/0 et diverses parties de Mellazzo à fr. 107, , .. ,
Les ordres.de livraison de janvier courant, ont été placés-à fr. i.10-1#
et étaient, tenus à la dernière bourse fr. 110-90. ; -
A livrer, il s'est fait diverses opérations pour toutes les époques de
Tannée, à partir de février jusqu’en décembre, àfr. 110-9.0 ; cependant
le 2« trimestre a été cédé à fr. 110-55. ■
lien.K d'oeillette : Notre marché est bien calme depuis quelques
Jours, par suite des achats effectués aux derniers débarquements, et
qui Ont approvisionné la savonnérie pour quelque temps. On ne con-
naît de cette semaine que de faibles ventes en disponible de fr. 82-80-;à
82-10 l’hectolitre.
Huile de sésame : La baisse signalée dans notre précédente revue
sur ce liquide a fait encore quelques progrès pendant cette huitaine.
Le cours du disponible est descendu a 16 25 les 50 kilog. pour les pres-
sions séparées et à fr. 15 95 les pressions réunies. Il y a fort peu d’acti-.
vité dansles affaires qui restent limitées aux besoins du moment.
A livrer, il s’est fait au commencement delà semaine quelques affai-
res pour les 1 premiers mois à fr. 15-35 en pressions séparées. On a
vendu aussi des pressions réunies pour les 6 mois intermédiaires à fr.
11-10. . J t .
Huiles de lin : Cette sorte d’huile éprouve également de la baisse
depuis quelques jours par suite dé l'abondance de marchandise. Il se
fait peu de chose en disponible qui est offert à fr. 32-50 les 50 kilog.
Les ordres de livraison fr. 52 50 à 31 90. . ,
L’huile de lin de Romélie à eu quelques débouchés de 35 55 à ..i 90.
On ne connait pas d’affaire à livrer ; il y a vendeurs pour toute l’an-;
née à fr. 3310 et preneurs seulement de fr. 32 50 a 32 80.
Graines oléagineuses : Les graines de sésames sont calmes et sans
acheteur àfr. 15 et il, selon les qualités. Les arrivages assez considé-
rables qui ont eu lieu dans cette sorte et la baisse des huiles sont les
causes de l’inaction qui règne sur cet article.
En graines de lin; par contre, il s’est fait de nombreux achats pour
l’étranger en provenances de Russie et le prix de cette qualité a été
porté à fr. 26. . . .
Les graines dé ravison de Russie fr. 18. _____________
PARTIE MARITIME•
Nouvelles de Mer.
FLESSINGUE, Il Janvier. — Ont mis en mer : •
Du 13. Le koff belge Eugène, c. Reeners, pour Hull, chargé, '
Le pleit belge Mària, c. Salszieder, pour Hull, chargé. ; '■
Le3 m.-bq. russeFlora, c.Monrad; pour Fagelsuiul (iNorwegf), sur lest.
Du 11. La goélette danoise Neptunus, c. Hansen, pour Charleston;
La goélette suédoise Agnès, c.Wickstroïn, à l’aventure, sur lest.
Le brick suédois Adolph, c.Wickstrom, à l’aventure, sur lest.
Le 5 mâts-barque russe Thor, c. Sjoqvist, à l’aventure, sur lest.
Vents : le 13, Sud-Sud Ouest ; le il. Sud a Est.
GAND, 15 janvier.— Arrivage : du 13. Le koff hanovrien Marchina,c.
Mulder, de Colding, avec orge. ..... , -,
BRUGES, 15 janvier.— Arrivage : du 11. Le brick belge Charles, c. Si-
mons, de Liverpool, avec 200,00 kilos sel de roche.
TEXEL, 11 janv. - Arr. : Mathiida, c. De Haas, de Batavia. .
HELVOET 15 janv. — Arr : Abel Tasman, c.Van Haften, de Batavia;
Maria Elisabeth, c. Flensz Wzn., de Batavia, et en dernier lieu de Brou-
wershaven
BROUWERSHAVEN, 11 janv. — Arr. : President Ram, c. Landberg;
Brouwershaven, c. Jansen, et Mary en Hillegonda, c. Martens, de Bata-
via à Rotterdam. _ . , „ . ____
NIEUWE-DIEP, H janv. — Prêt a faire voile : Oceaan, c. De Boer,
P COWES 13 janv. — Dép. : Hull, c. Putnam; New-York, c. Harding,
et Cathariùa Dorothea, c. Boljahn, tous les trois pour Anvers.
RAMSGATE, 13 janv.- Arr . Ellen, c. Sharp, d’Ostende.
HULL, 13 janv.— Arr. du 10 : Mentor, c. Marchall, dOstende.
LIVERPOOL, 13 janv. — En eharge ; Harmonie, c. Schabeling, p,
R DUNKERQUE, 12 janv.—Arr.: Aimable-Société, c. Deterville, de Pou-
linp uen; Commer-de-Lille (»t.), c. Guichon, du Havre; Emma, c. Bom-
mefaer, de Cette; Rôdeur, c. Waselin, de St-Malo. |