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Trente-huitième année. -- Ne 550,
15 Décembre 1872,
A bonncment s t
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s Directeur» de postes !franco de
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1- 2» et 3® cl., 8.25,10 E. 1» et2» cl. — Tirlemoat, Liège et Verviers 5.55, 9-15 E. 1» ci., 9.50,
12.35,1.18,4.50,7,(8.25 Jusque Tirlem.), 102?. 1» et 2« cl. —Landen73.55,9.50,12.35,4.50— Spa
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réception du journal.
RESUME POLITIQUE.
La séance d’hier à l’Assemblée nationale à duré
jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Au début, et comme on. peut le voir plus loin, la dis-
cussion a été relativement calme. M. Gambetta, très-
modéré, a pu occuper la tribune et développer sa pen-
sée sans en être trop empêché par les interruptions
de la droite. A M. Gambetta a suivi M. le duc d’Audif-
fret-Pasquier qui, au contraire, a été d’une violence
rare. La séance, reprise à dix heures, a recommencé
par un discours véhément de M. Raoul Duval qui con-
clut en demandant que l’Assemblée repousse les péti-
tions et achève son œuvre. Ensuite, après avoir en-
tendu M. Le Royer, parlant au nom de la gauche,
M. Dufaure, garde-des-sceaux, monte à la tribune et
aprè s avoir fait entrevoir que la dissolutionaggraverait
la situation difficile que les événements ont faite à la
France, qu’en un mot la disparition de l’Assemblée et
du président n’arrangerait rien, le ministre déclare
que le gouvernement votera l’ordre du jour pur et
simple. (Voir aux dépêches de la dernière heure).
La discussion close, il est procédé au vote de l’ordre
du jour pur et simple qui passe avec une majorité de
490 voix (201 contre) sur 691 votants.
Cet ordre du jour, qui ne blâme ni n’approuve, a
donc prévalu sur celui qu’avait rédigé la droite et qui
était conçu ainsi :
* L’Assemblée nationale, considérant qu’il est néces-
saire qu’elle continue son œuvre de réparation, de
libération et de réorganisation pour laquelle elle a été
investie de son mandat, repousse les pétitions deman-
dant la dissolution et passe à l’ordre du jour. »
C’est le centre gauche qui a proposé l’ordre du jour
pur et simple. Quelques heures avant que le débat
s’engageât, le Soir publiait un article à sensation,
sous forme de lettre à lui adressée de Belfort. Laissant
de côté les rivalités des partis enprésenceet ne voyant
dans la situation que la France momentanément dé-
chue devant l’étranger, le correspondant de l’organe
du centre gauche conjure l’Assemblée de songer à la
présence des Allemands sur le sol français et de ne pas
sacrifier la situation générale à des revendications de
drapeau qui rendent pour la France l’avenir plus
sombre que jamais. Nous reproduisons cet article plus
loin.
On a pu voir hier par une de nos dépêches de la der-
nière heure que M. de Bismark aurait l’intention de se
démettre de ses fonctions de ministre-présidentet de se
consacrer entièrement à sa mission de chancelier de
l’empire allemand, tout en conservant le portefeuille
des affaires étrangères. Cette nouvelle paraît tout au
moins anticipée et ne semble pas pouvoir prétendre
à une confirmation officielle, surtout en ce moment
ou la tâche du ministre-président prussien va s’ac-
croître par suite des réformes organiques dont la loi
des Cercles est le point de départ. D’un autre côté, la
législation générale de l’empire, qui doit se compléter
aussi par des réformes importantes, réclame tous les
«oins du chef unique de cette administration centrale,
fl ne nous paraît donc pas possible que M. de Bismark
songe sérieusement à se décharger en partie de la di-
rection îles affaires politiques de l’Allemagne, alors
surtout qu’il est, lui, le grand ouvrier de là transfor-
mation prussienne de ces derniers temps.
La Chambre italienne continue la discussion en
comité privé de la loi sur les corporations religieuses.
L’article 1er qui aétévoté presque à l’unanimité, étend à
la province de Rome les lois antérieures relatives aux
corporations religieuses, à la liquidation du domaine
ecclésiastique, etc., sous certaines exceptions. Or ce
sont justement ces exceptions, dont la principale, celle
qui est relative au maintien des maisons gènéraiiees
à Rome, est contenue dans l'article 2, que la gauche
combat avec la plus grande vivacité.
Dans cet article 2, qui conserve les maisons généra-
lices, il est impossible de ne pas voir une concession
laite au Saint-Siège par le gouvernement, qui serait
très fâché de voir le Pape quitter Rome, et qui n’a pas
encore renoncéà l’espoir de trouver un giodusvivéndi
acceptable par le Vatican. Aussi évitera-t-il toujours
prudemment de pousser les choses à l’extrême. A ce
sujet, nous trouvons dans l’annexa au projet de loi je
recensement de la population conventuelle de la ville
et de la province de Rome et l’évaluation des revenus
dont elle dispose. Cette population est de 4,326 reli-
gieux et 3,825 religieuses répartis entre 476 couvents
jouissant des revenus qui dépassent in chiffre de 4
millions.
Dos Alphonse, le frère du prétendant, publie dans
les journaux carlistes de Madrid une proclamation
pour engager ses fidèles à respecter désormais les
lignes ferrées de la Catalogne tant qu’elles ne servi-
ront pas au transport des troupes et des munitions
de guerre du gouvernement. En d’autres termes, don
Aipnonse prie les carlistes de ravager un peu moins
le pays, et de ne plus arrêter et dévaliser les voya-
geurs inoffensifs. Il était temps, mais comme dit le
proverbe, mieux vaut tard que jamais. Il faut espérer
que les bandes carlistes ne prendront pas en trop mau-
vaise part cette interdiction qui va réduire leur casuel
et ôter au métier beaucoup de son charme. L’intêf’-
diction est du reste formulée en des termes assez va-
gues pour permettre au besoin quelques accommode-
ments. »
La Chambre grecque vient d’étre dissoute par un
décret royal en date d’avant-hier, une nouvelle Cham-
bre est convoquée pour le 14 février. Il est possible
que la question du Laurium ne soit pas absolument
étrangère à cette dissolution; c’est, du reste, ce que
i’on saura avant peu.
Travaux législatifs.
Hier la Chambre ne s’est pas trouvée eu nombre
pour délibérer, 58 membres seulement ont répondu à
l'Appel.
(Correspondance particulière du Précurseur)
Bruxelles, 14 décembre.
La scission est faite, fine nouvelle association va se
constituer à Bruxelles. M. Orts en accepte la prési-
dence. Un comité provisoire recueillera les adhesions
et préparera un projet de règlement.
A ne tenir compte que de 1859, M. Orts est logique.
Alors aussi il rompait avec l’Association libérale. Et
pourquoi, grands Dieux ! Parce qu’elle se proposait
de prendre pour candidats MM. Van Humbeeck et
Funck. Oui, en 1859 il y avait de braves gens et même
des gens d’esprit, car M. Orts n’est pas sot, qui pre-
naient MM. Funck et Van Humbeeck pour des spectres
rouges. M. Van Humbeeck, qui récemment encore re-
commandait des “concessions réciproques,• M. Van
Humbeeck, un Gambetta !M. Funck, l’honorable éche-
vin des Beaux-Arts, le protecteur du Théâtre royal de
la Monnaie, M. Funck, le bon vivant, l’excellent
homme, un être sinistre et terrible, un pétroleur, un
Raoul Rigault, — si Raoul-Rigault et les pétroleurs
avaient été inventés dès 1859. — C’est incroyable,
n’est-ce pas ? Eh bien, c’est comme cela. M. Orts écrivait
en 1859 que les noms de MM. Van Humbeeck et Funck
ne pouvaient pas figurer à côté du sien sur la liste de
l’Association.
Depuis, les choses ont bien changé. Les élections
provinciales et communales de 1861, ayant donné le
‘coup dé mort à la scission, triomphante en 1859, et
complètement disloqué la Réunion libérale dont M.
•Hubert Dolez était le chef, et M. Orts le candidat fa-
vori, le compromis de 1863 opéra définitivement la ré-
conciliation des scissionnâires avec l'Association li-
bérale, réconciliation déjà commencée auparavant à
la suite de négociations conduites par M. le notaire
Brousti-n, sous l’inspiration de Verhaegen.
Depuis, M. Orts a accepté à plusieurs reprises la
candidature de l’Association liberale avec MM. Van
Humbeeck et Funck, et désavoué ainsi la scission de
1859.
Dans son discours d’hier, à la salle Kevers, s’il a
rappelé la scission de .1846, scission''un peu ancienne
pour que notre génération • en puisse parler avec au-
torité, s’il a eu soin de constater que cette scission de
1846 avait pour chef vérh'aegeh, fondateur de l’Asso-
ciation libérale en opposition à l’Alliance, M. Orts n’a
pas soufflé mot de la scission de 1859, sa scission â lui,
une scission que Verhaegenn’approuvait pas, car Ver-
haegen n’eut rien tant à cœur que de faire rentrer M.
Orts au bercail de l’Association. Et vous n’avez peut-
être pas oublié que M. Orts, nommé président de
la Chambre après la scission de 1859, perdit le fau-
teuil peu d’années après pour s’être raccommodé
solennellement avec Verhaegen. Il fut réélu, mais
déclina sa réélection, parce que plusieurs membres de
la gauche, scissionnâires ardents, lui avaient refusé
leurs suffrages.
Si M. Orts n’a rien dit de la scission de 1859, c’est
qu’il n’est pas à son aise sur ce terrain. Comment en
serait-il autrement, puisqu’après l’avoir faite il l’a,
lui-même, condamnée ?
Donc, si l’on tient compte de ce qui s’est passé depuis
1859, l’attitude de M. Orts est étrange. Elle l'est bien
plus encore, si l’on se rappelle qu’il y a huit jours, àla
Nouvelle Cour d'Angleterre, M. Orts déclarait que
l’union est la condition sine quâ non du triomphe du
libéralisme.
Est-ce pour réaliser l’union que l’on fait la scission ?
L’honorable M. Orts traite cette question bien légère-
ment. Il se borne à dire qu’il ne faut pas s’arrêter au
prétendu reproche de diviser l’opinion libérale à
Bruxelles. Que dans la salle Kevers on ne s’y soit
point arrêté, cela se conçoit : le siège était fait. Mais
ailleurs il est tout simple qu’on s’y arrête, puisque M.
Orts lui-même a fait 1 apologie de l’union, condition
sine quâ non du triomphe des libéraux. Aurions-nous
mal entendu ? Est-ce l’union? Est-ce la scission ? Ou
bien, est-ce que par hasard la véritable forme de
l’union, ce serait la scission ?
Et quels sont les motifs de cette scission nouvelle ?
Des"motifs, on n’en donne pas. On ne donne que des
prétextes, et qui sont, permettez-moi de le dire, d’un
bien bon tonneau. Il sera facile de les réduire à leur
juste valeur.
Le plus joli est celui qui consiste à soutenir que
l’Association libérale de Bruxelles, en traitant avec les
associations cantonales, a violé le principe du Con-
grès libéral qui n’admet qu’une Association par arron-
dissement.
Ainsi vous ne voulez qu'une seule Association par
arrondissement, et c’est pour cela que vous en créez
une seconde !
L’argument est des plus heureux.
On prétend aussi que l’Association libérale de
Bruxelles substitue le principe de la fédération au
principe de l’unité. Argument qui n’a pas grande
chance de succès à Anvers, où le libéralisme a triom-
phé le F juillet par l’unité sans doute, et par l’union,
mais aussi par la fédération, car si mes souvenirs ne
me trompent pas, vos conseillers communaux actuels
étaient les candidats de la Fédération des libéraux
anversois.
Et voyez, à Bruxelles cette fédération dont on
s’émeut est un mythe. M. Van Humbeeck a carrément
nié la Fédération. On parle aussi de l’admission « en
bloc * des .membres des Associations cantonales. M.
Van Humbeeck a nié l’admission en “ en bloc. » Les
membres des associations cantonales seront admis in-
dividuellement. Ce bloc enfariné ne me dit riep qui
vaille.
Il n’y a donc là que des prétextes.Le seul motif de la
scission est à peine indiqué dans ce passage du dis-
cours dé M.Orts :
« Aujourd’hui, la réussite est subordonnée à la con-
» tinvftté des efforts. Ce n’est pas en un jour que l’on
» triomphe de tous les obstacles ; mais avec un peu
» de bonne volonté, les libéraux peuvent reconstituer
* à Bruxelles une représentation éclairée, libérale,
” progressive dans la mesure du possible, c’est-à-dire
» l’image véritable de ce que demande l’esprit public
» dans notre pays. » C’est-à-dire qu’on veut une dépu-
tation homogène, image fidèle non pas de l’opinion
libérale, mais d’une seule nuance de cette opinion.
A pe point de vue on peut dire que la résolution
prise à là salis Revers est une œuvre de réaction. C’est
un recul. Je suis convaincu que l’opinion libérale ne
se laissera pas entraîner dans ce mouvement en ar-
rière. L'opinion libérale a marché depuis dix ans à
Bruxelles eomme dans le reste du pays, et ce n’est
plus à l’homme de la scission de 1859, l’homme de la
loi de 1842 qu'il appartient de prendre sa direction-
Une vive agitation règne dans l’armée à cause du
discours prononcé mardi dernier par M. Pirmez au
sujet du remplacement, et de l’application de la loi de
milice.
Vous mentionnez d’après Y Etoile la protestation re-
mise au Roi par M. le lieutenant-général Cliazal au
nom de tous les officiers généraux.
On dit ce soir que MM. les généraux Chazal et
Goethals ont donné leur démission d’aides de camp du
Roi pour accentuer davantage leur protestation.
M. Thonissen, qui a répondu à M. Pirmez, et sou-
tenu contre lui l’abolition du remplacement, a reçu
d’un grand nombre d’officiers des cartes de félicita-
tions et de remercîments.
P, Â. DEM MONTAGNE,
DIRECTBUK-GÉRÀNT,
iiuiTaQx 3 rue «lu l’Ammun, 1, Anvers.
CHEMIN DE FER GRAND CENTRAL BELGE.
DÉPARTS D'ANVERS pour : Roosendaal, 5.55.7.3S. 10.19,2.25, 3.40,6.21. — Moerdyk. 7.38.
10.19, 2.25,6.21. — Breda, 5.55, 7.38, 10.19. 2 25. 3.40, 6.21. — Dordrecht. Rotterdam et au-
<1 -Ti. 10.11». 3.4 Mi.21. - Lier." •. 6.55. 9.1'.'. V.:U. lu u5. I „5. 5,77, 5.53. S 17. - Heren-
tlials et Turnhout (vitl Nylen), 6.55, 11.05, 5.53. — Herenthals, Turnhout et Tilbourg (viâ
Aerschot). 7.19, 9.33,1.45. — Aerschot et Louvain, 7.19, 9.3:1, 1.45, 5.27, 8.17. — ottiimlea,
7.19, 9.33, 1.45, 5,27. —Charleroi. 7.19. 9 33.1.45. — Waleourt, Vireux etau-delà“7.19,
1.45. — Châtelineau. Givet et au-delà, 7.19, 1.45. — Diest, Hasselt, Maestrieht, Aix-la-Cha-
pelle et au-delà, 7.19, 9.33,1.45,5.27.
BATEAUX A VAPEUR. — Départs d’ANVKRS ( Veer dam) pour Boom 7.30,10 mat.; 2. 3
soir ; pour Rupelmonde 7.30, 8.30,10 mat.; 2,3, 4 soir. — De Boom pour Anvers 7.30,
10.30 mat.; 12.30. 4 soir. — De Rupelmonde pour Anvers 7,8, limât.: 1, 2,4.30 soir —
D’Anvers à Tamise 8.30 mat. — De Tamise à Anvers 1.30 soir.
AGENTS :
H0t.i_i.vuE, M. H. Nuoh&Van Dit-
Rotterdam, et tous les di-
: '"us do postes du royaume.
Havas, Lafitte, Bullier
■ « Place de la Bourse, 8.
HrcDUES, Delizy Davies & C«, 1‘
Çfc;},sTeeti Strand, et A. Maurice ,
i3, ravistock Row, Covent Gar-
lAKRItTIOXH i
Annonces, la petite ligne de 25
lettres..................
Réclames (fin du journal) '
la lime............. 0 75
Faits divers, la ligne. ■ i.ryj
Rubrique Anvers, la ligne. . 2.50
ts?* Les annonces sont mesurées
au lignomètre. — Les titres se paient
d’après l'espace qu’ils occupent.
Nous recevons d’un membre de la nouvelle as-
sociation une lettre gui tend à expliquer la con-
duite des scissionnâires. Désireux de rester dans
ce pénible débat parfaitement impartial, nous la
publions volontiers. Notre politique a toujours été
de maintenir l’union dans le parti libéral. C’est
dire que nous déplorons la division qui se produit
à Bruxelles et que nous désirons vivement que
l’Association prouve par sa modération qu’elle
n’avait pas de raison d’être.
Voici la lettre en question :
Monsieur le rédacteur, '
Je tiens à vous donner des détails précis sur les
causes qui ont amené la rupture entre l’Association
libérale de Bruxelles et des membres appartenant à la
fraction modérée du libéralisme. Vous.connaissez l’é-
conomie des nouvelles dispositions que le Comité de
l’Association à portées à 1 ordre du jour de la dernière
assemblée générale. Jusqu’ici il n’y avait à l’Associa-
tion qu’une seule catégorie de membres, payant tous
indistinctement une cotisation de d"ouze francs par
an. A la suite des élections générales la fraction
modérée présente un assez grand nombre de membres
qui furent reçus. Immédiatement la fraction radicale
fit admettre un nombre .à peu près égal de membres
nouveaux partageant ses opinions.De part et d’autre il
y avait l’usage dun droit. Mais les membres de la frac-
tion radicale, choisis la plupart dans les associations des
faubourgs, résolurent d’abord de s’accorder un avantage
en réduisant pour eux la cotisation annuelle de douze
francs à quatre francs, et d’augmenter leurs forces
aux mêmes conditions chaque fois qu’ils le jugeraient
nécessaire. Le comité dans lequel dominé l’élément
radical rédigea un projet de modification aux statuts
d’après lequel le comité est autorisé à conclure des
traités d'alliance avec les associations cantonales, et a
admettre les membresdes associations affiliées moyen-
nant une cotisation de quatre francs. Ce projet fut com-
battu à rassemblée générale par M.Orts qui proposa un
amendement aux termes duquel tous les libéraux de
l’arrondissement, autres que ceux habitant la ville de
Bruxelles, auraient pu se faire recevoir dans l'Asso-
ciation aux mêmes conditions que celles qu’il s’agissait
d’accorder aux membres des associations des fau-
bourgs. La proposition fut écartée. On soutint que ce
que l’on voulait c’était accorder une récompense, une
faveur aux membres des associations cantonales,
parce que s'occupant de politique dans leurs fau-
bourgs, ils méritaient d’être classés dans la catégorie
des bons soldats et dans la division de récompense.
L’amendement de M. Orts fut rejeté, ainsi que
l’ajournement qui avait été proposé par un membre de
l’assemblée et appuyé par le president.
Après le rejet de l’amendement de M. Orts on mit
aux voix les articles du projet du comité ; on s’abstint
de voter parce que l’on croyait qu’il y aurait avant le
vote ou scrutin secret un vote des membres présents
sur l’ensemble. On a dit depuis que ceux qui ont. vu
que les choses se passeraient ainsi se sont trompés,
qu’ils ont eu tort de ne pas consulter le règlement. Il
esc possible que le règlement ne laisse pas de doute,
mais il est certain que la lettre de convocation n’en
laissait pas non plus et que le comité qui l’avait rédi-
gée avait été le fidèle interprète des dispositions ré-
glementaires. Or, la côïivocation portait qu’aux ter-
mes de l’article 43 des statuts la résolution devait,
pour être admise, obtenir l’adhésion des deux tiers
des membres présents. Quand il s’agit de voter l’en-
semble de la résolution on soutint que le vote des
deux tiers s’appliquait non pas à l’ensemble mais
aux articles et que ceux-ci ayaas été adoptés sans
opposition, il n’y avait plus lieu que de procéder au
vote au scrutin secret à la simple majorité. Les
membres de la fraction modérée s’abstinrent de pren-
dre part au vote; s’ils avaient été induits en erreur
c’était par la circulaire du comité. On leur répondit
que le vote était acquis et l’on passa outre.
A la suite de ce vote les membres de la fraction mo-
dérée tinrent diverses réunions, et ils furent d’avis
que les modifications introduites dans les statuts, en
faisant une situation privilégiée aux membres des asso-
ciations cantonales donnaient en fait la prépondérance
à ces associations ; chacun ne lutterait plus dans le
sein de l’association pour son compte et pour sou opi-
nion personnelle ; les associations cantonales se
mettront d’accord au préalable, puis elles viendront
en se coalisant ou même simplement en augmentant le
nombre de leurs membres, faire prévaloir leur volonté
dans le sein de l’Association. Dans ces conditions les
chances de lutte n’étaient plus égales ; les uns avaient
à leur disposition des armes qui n’étaient pas aux mains
des autres. Mieux valait se séparer. Cet avis prévalut
et hier a été tenue une nombreuse réunion où la créa-
tion d’une nouvelle association libérale a été décidée.
Qu’on ne s'alarme point. La situation de l’opinion
n’est nullement compromise. A Bruxelles, elle ne le
serait que si la fraction qui vient d’entrer à l’associa-
tion et d’en bouleverser les statuts fondamentaux,
était complètement maîtresse du terrain. Or, c’est ce
qui serait arrivé, si les libéraux modérés s’étaient
retirés sous leur tente ou s’ils étaient restés à l’Asso-
ciation libérale en simples spectateurs toujours bqttyis,
mais toujours contents. L’Association liberale en don-
nant l'affiliation aux associations cantonales a changé
sa charte primitive. Elle a admis le principe de la
fédération. Peut-être n’est-ce pas plus mauvais. On
s’écarte, il est vrai, des traditions du Congrès libéral ;
maïs faut-il pour cela renoncer à faire son devoir et à
travailler à la défense de ses princes ? Evidemment
non. Le plus sage est de modifier l'organisation des
partis, de façon à parer aux difficultés nouvelles. Les
libéraux des communes rurales ont la faculté de s’or-
ganiser en associations séparées, et en leur promet
les avantagesde l’affiliation.Ce droit, quepossôdentles
libéraux des communes de l’arrondissement de Bru-
xelles, ceux de Bruxelles le revendiquent également.
Les libéraux modérés demandent à avoir leur moi à d ire
dans la fédération du libéralisme bruxellois. Leur pré-
tention n’est pas exagérée et l’opinion libérale ne sera
pas plus compromise par la nouvelle association qui
se constitue sous la présidence de M. Orts qu’elle
n’a pu Fètre par les associations qui se sont formées
depuis quelques années sur différents points de l'ag-
glomération bruxelloise. Pas plus tard que la semaine
dernière une association liberale s’est constituée à
Molenbeeck St-Jean, et l’on n’a pas tremblé pour l’ave-
nir du libéralisme. Il n’y a nas plus de raison de trem-
bler pour l’avenir du libéralisme bruxellois.
On met différents noms en avant pour le ministère
de la guerre. Il ne s’agit toutefois ni du général Ca-
piaumont ni du général Greindl; tous deux sont éga-
lement impossibles pour des raisons différentes ; tous
deux sont depuis longtemps à la retraite et on m’ira
pas les exhumer pour leur confier l’administration de
l’armée, Mais on cite le général Soudain de Nieder-
werth comme pouvant avoir la mauvaise chance de
recueillir la succession du général Guillaume,
On lit dans l’Etoile :
Nous apprenons que, jusqu’à hier soir, il n’y avait qu’une
seule démission arrivée au comité de l’Association,— celle
de M. Orts.
L’élément modéré de l’Association désapprouve ouverte-
ment la scission.
On nous cite parmi les personnes qui s’associent à cette
désapprobation plusieurs notabilités du parti bien connues
pour avoir toujours eu plus de sympathies pour les doctri-
naires que pour les progressistes.
Nous croyons pouvoir nommer notamment MM. Van
Schoor, sénateur, Thieffry et le docteur Théry qui repré-
sentent un groupe considérable de l’ancienne Associa-
tion.
M. de l’Eau d’Andrimont, qui depuis quelque temps était
résolu, àcause de ses occupations, à se retirer du comité,
a déclaré qu’en présence de ce qui se passe il accepterait
le renouvellement de son mandat.
Un présence de la situation grave dans laquelle se trouve
l’Association libérale de Bruxelles, le president, M. Van
Humbeek, a convoqué pour demain lundi, à 9 heures du
soir, au local de la Maison des Brasseurs :
1° Le comité ;
2° Les présidents et secrétaires des sous-comités de
section ;
3° Les sénateurs de l’arrondissement de Bruxelles, sauf
M. de Mérode ;
4° Les représentants de l’arrondissement à la Chambre,
à l’exception de MM. Orts et Jamarî;
5° Les conseillers provinciaux de Bruxelles ;
7° Et les membres du conseil communal de Bruxelles ;
L’assemblée générale pour l’élection du comité auralieu
le lundi, 23 de ce mois, à 8 h. du soir, au local ordinaire.
La Banque de l'Union va lancer une circulaire récla-
mant des actionnaires un versement de 100 fr. par action,
ce qui est conforme aux statuts.
La même circulaire invite les actionnaires â faire immé-
diatement un versement de 100 fr. par action qui permet-
trait de faire face aux obligations les plus pressantes.
le Roi, la garde civique et la Constitution, tel est le
titre d’une réponse à « un « colonel de l'armée » par un
garde civique, laquelle paraît aujourd’hui à Bruxelles.
Cette brochure, écrite avec modération, oppose aux
attaques qui ont été dirigées contre la garde civique les
paroles prononcées par le Roi à la réception du jour de
l’an au palais, et au banquet des tireurs étrangers à Gand
au mois de septembre, paroles assez flatteuses assurément
pour eonsoler la garde des attaques dont il s’agit.
Le colonel de l’armée ayant affirmé qivau mois de
novembre 1871 - des compagnies de la garde civique de
Bruxelles ont mis la crosse en l’air» le garde civique
demande des preuves an lieu de cette simple affirmation
etdit ; » Si vous ne les fournissez pas,cedont je vous défie,
il ne reste qu’à vous opposer le plus énergique, le plus
catégorique démenti. »
C’est une grande exagération, en effet, de dire que des
compagnies entières ont mis la crosse en l’air. Il n’y a eu,
,en réalité, que quelques cas très isolés de gardes hors des
rangs.
On nous écrit de Maeseyck :
“ On continue à se préoccuper vivement ici du re-
tard apporté à la nomination du collége échevinal de
notre ville.
» L’opinion libérale a la majorité dans le conseil
communal, le gouvernement ne peut donc pas se dis-
penser de nommer un bourgmestre et des échevins
libéraux.
» Cependant, nous approchons de la fin de l’année
et les nominations restent en suspens. Nous crovons
savoir que le parti clérical se remue beaucoup pour
ces nominations. Les libéraux de Maeseyck ont osé
tenir tête, il y a quelques années, à l’évêque de Liège,
en revendiquant les hospices des vieillards et des
orphelins administrés par le doyen Polus, et après
avoir gagné leur cause en première instance, en appel
et en cassation, ils ont fait sortir de l’Orphelinat une
douzaine de Petits-Frères qui en étaient devenus les
possesseurs. Il paraît que certains gros bonnets clé-
ricaux voudraient obtenir une revanche en excluant
du collège les libéraux qui sont cause de l’expulsion
des Petits Frères.
» On cite certain député clérical comme étant con-
stamment sur la brèche, pour enlever auprès du mi-
nistère la nomination d’un bourgmestre clérical exigée
par les fanatiques du Limbourg.
» Nous ne croyons pas que le ministère veuille ainsi
braver l’opinion publique. Il faut que satisfaction soit
donnée à la majorité libérale, que les électeurs de
Maeseyck ont élue.
Nous appelons l’attention de la presse libérale et
des députés de la gauche sur ces nominations. »
Bulletin du Notariat.
Anvers, le 14 décembre.
Vu le graud nombre d’adjudications conclues pendant
la semaine écoulée et vu l’importance des nombreuses
ventes qui vont avoir lieu incessamment, nous nous voyons
forcé de devancer de huit jours la publication ordinaire de
ce bulletin.
Les bons résultats de presque toutes les adjudications de
ces derniers jours démontrent la confiance de plus eu plus
grande du publie dans les placements immobiliers et la
prospérité et le bien-être «ans cesse grandissants de notre
jité. il u’y a eu de résultat négatif que pour uue maison,
rue de la Province, 18.
Les enchères sont en général bien suivies et les proprié-
tés, grandes et petites, sont vivement disputées.
Pour les ventes de biens ruraux nous constatons égale-
ment des résultats meilleurs.
Cela dit nous passons au détail des diverses séances de
cette huitaine :
IMMEUBLES BATIS SIS A ANVERS.
Le mercredi il décembre.
Par Mra Van Dael et Vanderschoot : Par accumulation le
local delàQ Prenne, estaminet avecsallede bal. Champ des
Flamands, n° 5, mesurant 535 mètres et la maison à côté,
n° 3, ayant deux étages, mesurant 43 mètres, à M. \'an de
Weyer, chaudronnier, rue Haute, au prix de 60,500 fr.,
soit environ 105 fr. par mètre.
Le jeudi 12 décembre .
Par M9 Van der Schoot : 1° Une maison, rue du Jardin, 4,
contenant 168 mètres, à M. Auguste De Roeck, détaillant à
Anvers, moyennant 32,000 fr., soit environ 190 fr. par mètre.
En 1853 cette maison fut adjugée au prix de 16,000. fr. ;
2° Une maison, rue de Jérusalem, 11, contenant 88 mè-
tres, à M. Constant-Jean Segers, négociant, moyennant
9,150 fr,, soit 104 fr. par mètre ;
3° Deux maisons, Petit,-Pré, 37 et 35, contenant 49 et 57
mètres, par accumulation à M. Jean-Gustave De Coninck,
co-licitant, moyennant 17,275 fr., soit environ 163 francs par
mètre ;
4° Une maison de rentier, rue des Aveugles, 35, à M119
Florence De Coninck, co-lfcitante, moyennant 16,050 fr.;
5° Une maison, Marehé-aux-Bœuf's, 16, contenant 41 mè-
tres, à M. L. J. Van Eeekhoven-De Kepper, négociant,
moyennant 10,050 fr., soit 245 fr. par mètre.
6° Une maison-boutique, rue Ste-Anne, 12, contenant 41
mètres, au même M. Van Eeckhoven-De Kepper, moyen-
nant 16,050 fr., soit 245 fr. par mètre, ”
7° Une maison, étantactuellemenfc boucherie,rue Sainte-
Anne, 10, contenant 32 mètres, au même M. Van Eeckho-
ven-De Kepper, moyennant 9100 fr», soit 290 fr. par mètre.
8° lTne allée dans la'même rue Ste-Anne, n» 8, composée
de huit habitations, contenant 226 mètres, au même M.Van
Eeckhoven-De Kepper, moyennant 20,700 fr., soit 91 fr, par
mètre.
Le produit total de cette vente s’élève à fr. 124,875,
Le vendredi 13 décembre.
Par Me Vande ?ande ; 1° une maison avec jardin, rue
des Babillardes, n°49, contenant 94 mètres, à M. Jean La-
driôre, employé au chemin de fer, moyennant 4,RW fr.;
2° Une maison avec jardin, rue des Babillardes, 51, con-
tenant. 94 mètres, àM. Léopold Van den Berghe, négociant
à Anvers, moyennant 3700 fr.;
3» Une maison avec jardin, rue des Babillardes, 55, cor-,
tenant94 mètres, â M. J. B. olieslagers, moyennant 3650
francs ;
4° Une maison avec jardin, rue des Bahillardes, 57; con-
tenant 96 mètres, à M. Kiot, sous réserve de commandes
moyennant 3800 fr.;
ParMe Belloy : Une maison, rue des Prédicateurs, 85,
contenant 67 mètres, à M. Ch. Sellier, graveur à Anvers,
moyennant 10,100 fr., soit 15,0 fr, par mètre.
TERRAIS A BATIR SIS A ANVERS.
Le vendredi 13 décembre ;
Par M» Van de Zanden : 1° Une parcelle terrain à bâtir,
rue Saint-Willebrord, mesurant 90 mètres, à M. François
Bollens, rentier, à Borgerhout, moyennant 1220 fr., soit
12 fr. par mètre ;
2° U ne parçello, même rue, mesurant 96 mètres, au même
M. Bollens, moyennant 1425 fr., soit environ 15 fr. par
mètre ;
3° Une parcelle, même rue, mesurant 96 mètres, à M.
Jean François Doekx, charpentier, à Borgerhout, moyen»
liant 1500, soit environ 16 ft’, par mètre ;
4° Une parcelle, même rue, mesurant 96 mètres, à M,
Léopold De Koninck, à Borgerhout, moyennant 1400 fr.,
soit environ 15 fr. par mètre.
Commune de Borgerhout.
Le jeudi 12 décembre :
Par M« Mertens ; Une propriété, nommée Victoriagang
rue des Princes à Borgerhout, comprenant deux maisons-
boutiques du cote de la rue et onze habitations arec grande
cour par derrière, contenant 805 mètres, à M. Antoine
Buiens, peintre à à Borgerhout, moyennant 30,200 frs
Cette propriété rapporte annuellement 2574 frs.
Le vendredi 13 décembre :
o.P?r«,M;.Var dÇ, Za™len : 1° Une maison, rue du Casque,
22, à M. Verdonek à Borgerhout, moyennant 2,900 fr •
2° Une maison, rue du Casque, 20, à M. Kint à Borger-
hout, moyennant 3,400 fr. ;
3° Deux maisons dans l’allée Cornélius, 1 et 2, à M Ver-
donek, précité, moyennant 1775 et 1825 fr. ; ‘
4" I ne maison rue Kattenberg,31, contenant 150 mètres,
a M. Van Hoof à Borgerhout, moyennant 6225 fr.
BIENS RURAUX.
Commune d’Aertselaer.
Le 18 novembre dernier :
Par M» Hermans : 1° Une maison et terre labourable â
Aerlselaer contenant 71 a. 76 c. à M.Jean Bapth. Fr. Jos
fra6600fr Wlele’ proprietaire à Mal mes , moyennant
2“ Une terre labourable, sise à Aertselaer, section D.
n. 92 a M. Giffll. Herremans, boucher à Boom, moyennant
5350 francs. •
Total général de cette vente 11,950 fr.
Commune d'Austruiceel.
Le vendredi 13 décembre ;
i-Par M' Van de Zanden : Upe| prairie au Vallands, co-
lle tant à MMJStruyven , Van den Bergh et le Booaen
Scheurweg, contenant 65 ares 80 cent. A M J B Pierre
voiturier, moyennant 2806 fr.
Commune de Beurne.
Le Vendredi 13 décembre :
Par M» Van de Zanden : Une maison avec grand jardin
au village, 148, contenant. 350 mètres, à Mluc veuve-De Rid-
der, moyennant 5,325 fr.
, Commune de Stabroeck.
Le lundi 12 décembre :
Par M» De Bruyn, notaire à Schooten, et M9 Kennis n.j-
tiz/1Ità^appe : une maison» nommée anciennement De
nant’SGOO fr. TI‘lage à Stabroeck> à G.Wynâ^moyen-
Commune de Zoersel.
Le mardi 3 décembre :
Par Me* Deckers et Anthoni : Une grande Di’ODriéfé
nommee HetParadgs, comprenant brasserie et exnlote’
tion agricole, à Zoersel, contre la grande chaussée P
La brasserie et teiTes dépendantes, contenant 1 hect 25
ares, ont ete adjugées à M. Henri Taevraans secrétaire
communal, moyennant 16,100 tr. 1 ’ cr cairo
Les terres, mesurant 11 hect., ont été adjugées à divers
moyennant 18,560 fr.; les prairies,mesurant! heet môven
^nUbCOO fr. et enfin les 5 hect.’ de bruyères VôÿSrff
Total général de cette vente 45,060 fr.
Récapitulation générale.
Immeubles bâtis sis à Anvers . ’ 0iano,
m ” Borgerhout. ! * ‘ ’ "te’oj?
Terrains a bâtir sis à Anvers * ’ *
Maisons et terres à Aertselaer...............«Î’nîiî
Prairie à Austruweel . . ...............
Maison el jardin à Ileurae, ! ",.............
„ * ” Stabroeck.
Propriété à Zoersel. . • • • • e.ioo
* * *............... 45,060
Produit total des ventes. . .
Cette semaine on a également vendu doux fermes et ter-
res à Schelle. Le produit de cette vente s’élève à -»l 490
fr. de sorte que le résultat global des ventes conclues
pendant les seuls huit jours écoulés s’élève â plus d’un
demi-million, soit 2»2S2î,6SO fr 1 pms aun
proehaîne d'onnïro^t uVrésifftatVonUm(fi^sa°ri|i^n*Il^[||^0
p^so!4n&Æ
ADJUDIC ATIONS PROVISOIRES. — DFRNirRna ,
Par Me Van Su!per : 1° Une maison de maître rue
Peignes, 80, contenant 1,135 mètres, mise à prix no 000
2» Une maison de renüer.rue des Peignes,à cSéde la nré’
?^teteiC°r!-er'ant 11 ' ,nuetres> Mise à prix 33,000 fr -3» {jne
maison-boutique, rue des Peignes, 84, contenant-*07 mètres
5,300 4,100,7,800,6,100,6,800 et 1^200 fr ; 5^ Deux m^s’
rue Où Glaive, 16 et 18, contenant 30 et 37 mètres
prix 2,o00 et 3,i00 fr. (lundi 16 décembre ) ’
Par le meme : 1° Deux maisons, rue des Peivnes et
90, contenant 35 et 75 mètres, mises à prix 14 ^oo et 27 200
francs; 2» Deux maisons de rentier, medela bief 4»«t4^
contenant 338 et 149 mètres, mises à prix 50,000 et ‘M 000 fr ’
3»trois maisons bourgeoises rue de la Clef 34 32 et 3u
contenant 122, 112et 125 métrés, mises àpr x22 oôff An*™
et 10,600 fr.; !» trois maisons, cknalau BeurreThet^
et25jnoonrr. 17 démembré)211®63 * Pr« 23.°«>, 29,000
220 enchores à 5 fr. (lundi 16 décembre.)
Par M9 Steens : Une grande propriété, rue des Tonne-
16 dSécembreC)°nlenant 287 mètres>mise à Prix 27.250 (lundi
ParMe Gheysens : Deux maisons, coin de la place du
^yasss^’sysïiîî^'*9
I ar M Gheysens . 4 parcelles de terre à Wvnee-hem
mises à prix 2850 fr. (Vendredi 19 décembre) yg'
BIENS SUS EN VENTE.
Par M9 Ssvestre ; 4 maisons. Rempart Saint
11pnV2M^rf/n130’ 1S décembre en une seule séance)
27 (lécembre) UY6 ! 116 malS0B’ruô de la p°mpe, 24. (20 et
Par M° D Hanis ; Sept maisons, rue des Mouches rue Van
Sterbeeck etc. (voir notre dernier bulletin (<>o et 27 déel
^ParM.Dceherset Van Salper : l.'nemaL'ontetl
H Par’M90rwkm.f S?“’°rami Pré’ 14‘ ^ et 30 décembre);.
1 Deckers : Une maison à porte oochère conté-
fta3Ô déc2emebrllet un0 ^ison-boutique, Petit Pré, 34 £>3
VVofé'ïnIVnéa^eAnnnV^Qgae(rt : l/‘G maison nommée De
See 30 dlcembi^ C°nteaant 121 mètre« (en une
Actes officiels.
corps diplomatique. — Par arrêté r» i. ,
1872, M. Emile Mulle de Tersehue* er, J»^U n5 noYe™t'rd
tion, est nommé Ministre RésU enren’ conseifier de iega-
eomte Contran de Lichtervelde et M. le comté Camille de
Reuesse sont nommés attachés de légation (
FRANCE.
notolélumé1)'6 dU <"">* W*»
L’adtmîfifé ^«+SV^f,a“î,m-®dit*atioPs et études calmes,
d’éventualités redoutables! Küenoi^'de^tmœne^nostra-
vaux et nous impose de regarder autour de nous On inter-
roge anxieusement 1 avenir, bien proche déjà et les veux
ipiSSES---
Je rendrai compte de mes observations et •’ mes
impressions avec une impartialité absolue. (
, 3W?Psdesourcecertaineque, quelle que soit I’À 0 de
Idonîte?ktra“?a.1®8’. 1» gouvernement allemand \ 'ter-
viendra pas matériellement dans nos affaires intériV ' s
L est-a-dire qu en aucun cas il ne réoccupera les défi - •
Çlfcues : que, si nul acte hostile n’est entre s
contre le» forces allemandes établies en France celle -ci
ne sortiront pas de leurs positions. riance, ceim» cl
Seulement, (il y a un seulement !) toutes les mesures sont
prises pour augmenter l’effectif de ces force? Si fe nou
xeïxes. Office de Publicité, r
iifc ut Madeleine. |