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î.e ï*ré<*!irseiir
blait vouloir continuer. Il parait cependant que ce mouvement rétro-
grade n’était produit que par les réalisations d’un grand faiseur qui
était acheteur dans les bas. cours et dès que ses ventes ont été termi-
nées, Ips cours ont commencé à réprendre faveur, et restent en hausse
sur la cote d’hier. On a coté aujourd'hui les actions de Strasbourg avec
jouissance de janvier prochaiu
Le 3 p c. qui a fermé hier à 80-73 a été entraîné au début à 80-63
mais il a repris successivement et sans réaction à 80-80. Ou faisait des
primes dont 30 c. à 81-50 et 81-43 pour fin janvier.
Le 5 p. c. qui était hier à 118-53 a varié de 118 45 à 118-63 et ferme à
118-65. Au comptant le 3 p c. a fléchi de 10 c à 80-75, et Ip 5 p. c.
reste comme hier à 118 75. — Avant la bourse dans la coulisse le 3 p. c.
était de 80-70. — Après la bourse à 4 heures, on faisait 80 87 1 2.
La banque de France était comme hier à 3495 ; les 4 canaux à 1245 ;
la caisseGouin à 1240 ; le comptoir Ganneron à 500 ; les obligations de
la ville à 1590.1e lin Maberly à 600 ; la caisse Bandon à 500 L’emprunt
Belge de 1840 a monté de l/4à 101 1/4 ; celui de 1842 de 1/8 à 102 1/8 ; le
4 1/2 p. c B<jlge a fléchi de 1/4 à 97 1/2 ; les ducats (K. Roth.) ont monté
de 10 c. à 103 ; l’emprunt romain de 1/4 à 101
An comptant l’Orléans a monté de 2 50 à 1263, Rouen de 2 50 à 917 50,
îe Nord ferme comme hier à 64750. Bâle à 218 7b, Bordeaux à Cette a
monté de 10 fr. à 455. Bordeaux de 2 30 à 562 50, Nantes de 8 75 à 488 75,
Lyon était comme hier à 510. Strasbourg à 405. jouissances de janvier,
Vierzon à 605. Marseille a fléchi de 1 50 à 872 50. Dieppe de 17 50 à 560
A terme / le Nord a varié de 643 75 à 648 75. Orléans de 1255 à 1265.
Rouen de 902 50 à 910. Marseille de 875 à 883, le Hâvre de 637 50 à 660,
Vierzon de 606 25 à 610. Bâle de 218 75 à 220 , Bordeaux de 560 à 562,
Lyon de 508 75 à 511 25, Strasbourg 483 75 à 485 73 à 485, Nantes à 490,
Bordeaux à Cette de 447 50 à 451 25
Nouvelles d’Iîspnsne.
Madrid, 14 décembre.
La bourse n’a présenté aucune variation ; les fonds sont restés sta-
tionnaire.
La malle de France n’est arrivée ni hier, ni avant-hier ; elle a été ar-
rêtée en avant du port de Gomerierra Les voyageurs sont également
retenus parla grande quantiléde neige qui lesexposeau passage de la
Sierra. La gelée consolidant de plus en plus cette neige, il serait possi-
ble que les correspondances et les voyageurs fussent retenus encore
longtemps-.
— Ce soir, il y aura au palais un concert de famille, auquel les minis-
tres onL élé invités Un bal magnifique doit, dit-on, être donné le jour
tle Noël dans les appartemenls du palais royal.
— La prochaine session se prépare activement. Déjà le secrélarial a
fait demander aux sénateurs de vouloir bien envoyer leurs adresses
dans le cas ou ils auraient changé de domicile.
— M. Pillai, ministre de l’intérieur, a été élu député à Madrid.
— Il y aura demain un conseil de cabinet, dans lequel on doit, as-
sure-t-on, agiter sérieusement la question de modification du cabinet :
On croit que le soin de récomposer le cabinet sera dévolu à M Mon. qui
a eu aujourd’hui une longue conférence avec M. Bravo Murillo —C’est
demain que les choses doivent prendre un caractère plus décisif, tels
sont du moins lesbruits qui circulent en ville.
— On s’occupe toujours activement dans les ministères de la rédac-
tion des bndjetsde 1847.
— On mande de Guadalajarra qu’un convoi d’argent, venant de Bar-
celonne est dirigé sur la capitale. On évalue à quatre millions de réaux
ja somme transportée.
Dernières neuielies d’Angleterre.
Londres, 21 décembre.
La reine a reçu samedi en audience solennelle, au château de Wind-
sor. le comte de" Schimmelpenninck, qui a présenté à S. M. les lettres
qui l’accréditent en qualité de ministre plénipotentiaire et envoyé ex-
traordinaire de S M le roi des Pays-Bas La reine a reçu également
M Mosqtiera qui a présenté à S. M les lettres qui l’accréditent comme
ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire de la république de
la Nouvelle-Grenade La reine a ensuite tenu un conseil privé. Dans ce
conseil il a été ordonné que le parlement serait prorogé du 12 janvier
au 19 du même mois, pour se réunir ce jour-là pour l’expédition des
affaires. A l’issue du conseil, S. M. a reçu lord John Russell en audience
particulière. * (Bulletin de la Cour.)
Le comte de Montemoiin continue à recevoir et à rendre de nom-
breuses visites et à occuper au moins tous les jours une place fort con-
venable dans les journaux anglais. Jusqu’à présent cependant le JJor-
ning-Posl est le seul qui le salue du titre de Majesté. Parmi les visiteurs
disiingués (formule britannique) qu’a reçus le prince, samedi, on re-
marque le nom du lord-maire de la Cité de Londres.
— Les lords de l’amirauté ont donné ordre de susppndre l’achève-
ment des bâtiments de guerre qui doivent recevoir des machines à hé-
lice,l’amirauté veut que l’on puisse juger auparavant par les essais qui
ont été faits de la supériorité de ce système.
__ Un grave conflit divise en ce moment les deux assemblées muni-
pales de la cilé de Londres, la Cour du Common-Council et la Cour des
Aldermen. La première de ces assemblées qui a paraît-il de temps im-
mémorial le droit de contrôler les dépenses du lord maire on sa qualité
oflicielle avait cru devoir s’opposer à ce que le trésor de la cilé payât
les frais d’un voyage somptueux fait à Oxford par sa seigneurie com-
me conservateur de la Tamise. Le lord-maire dut en conséquence les
■payer lui-même. Plus tard le Conseil revînt sur sa décision et la som-
me fût remboursé au lord-maire qui était alors l’aldermen Johnson,
mais le Common-Council pour prévenir des dépenses de ce genre et
limiter le chiffre des pensions rédigea un projet de bill dans ce double
objet. Celle mesure porta l’alarme dans le Council des Aldermen ils
protestèrent contre le droit que s’arrogeait l’assemblée rivale de faire
des lois. . , . , . , ,
Le Common Council répliqua qu’il jouit de ce droit depuis des siè-
cles. Le nouveau lord-maire a embrassé la cause des Aldermen, et, en
sa qualité de président du Common Council, il a refusé de mettre aux
voix la troisième lecture du bill adopté aux deux premières épreuves.
Samedi, l’assemblée s’est réunie de nouveau et a déclaré qu’elle était
décideé à faire respecter les droits des citoyens représentés par ses
membres. , . , a , ,
La Cour des Aldermen s’est réunie de son côté, sous la présidence
du lord-maire. La discussion a élé vive ; plusieurs orateurs ont con-
damné en termes très énergiques la conduite du Common Council.
Plusieurs membres de l’assemblée sont allés jusqu’à proposer que le
lord-maire fit fermer les portes de Guild Hall à celte assemblée de re-
belles, dont le mandat expire d’ailleurs, puisque les nouvelles élections
ont lieu aujourd’hui Enfin, après plusieurs propositions et contre-
propositions, il a été décidé que les comités du Common Council, dont
le mandat n’est pas encore expiré, auraient la faculté de siéger, sons
l’approbation du lord-maire; mais qu’aucun comité ne pourrait s’occu-
per de questions de nature à amener un conflit entre les deux assem-
blées. Reste à savoir si le Common Council respectera celte décision.
Les Aldermen se font illusion s’ils pensent que les élections change-
ront rien aux dispositions de l’assemblée rivale, car la plupart des an-
ciens conseillers seront réélus On croit généralement que la cour du
banc de la reineou le parlement lui-même sera obligé d’intervenir pour
mettre fin à ce singulier conflit d’autorité.
— On assure,que M. Th. Grenville qui vient de mourir a laissé une
fortune de 50.000 liv. (750 mille fr ) de rente. C’est le rév. George
Néville-Grenville doyen du chapitre royal de Windsor et parent du dé-
funt qui hérite de cette énorme fortune.
— Une faillite très considérable celle de M. Richard White a eu lieu à
Sunderland. On porte le passif a une somme très élevée tandis que
l’actif serait comparativement insignifiant. M. White était armateur
et propriétaire de houillères.
__ Bulletin de la bourse de ï.ondres du SI décembre.— Les
fonds anglais ont été calmes aujourd’hui. Les prix n’ont éprouvé au-
cune variation. Les consolidés ont fait à terme 93 1/2 5/8 en div. ; 3 0/0
réd.94 5 8;3 1/4 0/0 95 5/8; bons de l’échiquier 9-12 sh. ; banque 206
En fonds étrangers rien de remarquable si ce n’est une hausse assez
forte sur les fonds portugais motivée surl’avisdu prochaine payement
du dividende, mais on n’annonce pas d’où vient l’argent. Cours de
clôture : holl. 2 1/260 1/2 ; d° 4 0/0 93 ; portug 4 0/0 59 ; esp. 5 0,0 57 7,8;
d° diff. 17 ; mex. 23 5,4. — Ch. de fer : Luxemb 5/4.
ÏSernière» BMïssveîEes «B’AUScneasetiie.
On écrit d’Aix-la-Chapelle. 21 décembre : Le vol d’un pain commis
aujourd’hui par un pauvre diable a eu pour résultat; chose assez sin-
gulière, la fermeture de la boutique du boulanger chez lequel il a eu
lieu. Le boulanger ayant fait arrêter immédiatement le coupable, la
police s’est aussi emparée du pain formant le corps du délit. Le pain a
été pesé et comme il n’avait pas le poids voulu, elle s’est transportée
chez le boulanger, tous ses pains ont été pesés et s’étant trouvés au-
dessous du poids, la fermeture de la boutique a été ordonnée. La bour-
geoisie comme la basse classe ont vu sans regret cette mesure. Le bou-
langer en question étant le même qui avait excité ses confrères à sup-
primer le cadeau du gâteau de Pâques ce qui avait failli causer une
révolution dansTa vieille cité de Charlemagne.
— On écrit de Berlin, le 18 décembre : Des personnes bien informées
prétendent qu’il faut regarder comme inexacte la notice donnée par
les Graenzboien qui tend à faire croire que la plus grande partie des
marchandises indigènes etétrangères qui avaient été expédiées à Cra-
covie, étaient destinées pour l’Autriche Elles auraient au contraire.
pris le chemin de la Russieet de la Pologne On espéredonc d’autant plus
de voir l’Autriche accorder, à la demande de la Prusse, la conservation
delà liberté du commerce dans l’ancienne république, que cette me-
sure adoucirait quelque peu la fâcheuse impression que l’incorporation
de la république a produite en Europe.
Je puis vous affirmer de nouveau que te prince royal de Prusse n’a
pris la moindre part aux négociations qui ont précédé l’acte des trois
puissances.
Notre bourse est tou jours en hausse. Elle le sera birn davantage
encore pour la nouvelle année, parcequ’alors les actionnaires de la
banque qui, pour la plupart, sontdes étrangers, font leurs paiements.
Il entre de cette manière beaucoup d’argent dans le pays. (Gaz de Col.)
— Il a beaucoup été question dans les journaux étrangers de la mis-
sion du baron de Patow pour Madrid, projeté dans le but de renouerles
relations entre le gouvernement prussien et l’Espagne. Je puis vous
affirmer qu’il n’est question de rien de pareil, pareeque les cours du
Nord ne paraissent pas tous disposés à reconnaitré la reine Isabelle.
(Frankfurter Journal.)
Réorganisation de» Donis-de-Pie(é.
(Voir l'exposé des motifs dans le supplément joint au n° de ce jour.)
Projet de loi.
chapitre premier. — Maintien, érection et suppression des monts-de-piété.
Art. 1"-. Les monts-de-piélé actuellement existants sont maintenus,
sauf l’approbation par le gouvernement de leurs réglements organi-
ques. conformément à l’art. 6 ci-après.
Art. 2. L’érection de nouveaux monts-de-piété pourra être autorisée
par le gouvernement sur la demande du conseil communal, la'députa-
tion permanente du conseil provincial entendue.
Cette autorisation ne sera accordée que dans les communes où des
locaux suffisants seront fournis gratuitement, ou bien dans celles où
les frais de régie spront couverts par les administrations communales,
provinciales ou de bienfaisance, ou par des associations charitables et
de manière à ne devoir exiger des emprunteurs qu’on intérêt modéré.
Art. 5. Aucun mont-de-piété ne pourra être supprimé sans l’autori-
sation du gouvernement ; en cas de suppression ainsi autorisée, l’ex-
cédant des biens, après liquidation, sera dévolu aux établissements de
bienfaisance de la localité, dans la mesure de leurs besoins respectifs.
Cette répartition sera faite parle gouvernement, sur l’avis de l’admi-
nistration communale, la députation du conseil provincial entendue.
chapitre ii. — Suppression des commissionnaires jurés et établissement de
bureaux auxiliaires et de succursales.
Art. 4 Les commissionnaires jurés des monts-de-piété seront sup-
primés au plus tard dans le délai d'une année.
Toutefois, en cas de nécessité dûment constatée, ce délai pourra être
prolongé par le gouvernement sur la proposilion de l’administration
communale, la députation permanente du conseil provincial entendue.
Les commissionnaires jurés seront remplacés, partout où l'on en re-
connaîtra le besoin, par des bureaux auxiliaires dont les frais seront
supportés par l’établissement principal.
Art. S.Les administrations des monls-de-piêté pourront être autori-
sées par le gouvernement, sur l’avis des députations permanentes des
conseils provinciaux, à établir des succursales dans les villes et com-
munes voisines, où il n’existerait pas d’institutions de ce genre.
Cet établissement sera toutefois subordonné à la demande ou au con-
sentement des administrations des deux communes intéresséesqoi dé-
termineront, en outre, de commun accord, les conditions relatives à la
surveillance.
chapitre m. - Administration et inspection des monts-de-piélé.
Art. 6. L’administration du mont-de-piété sera réunie, dans chaque
localité, à celle du bureau de bienfaisance. Le réglement organique,
dont il est fait mention à l’art.7, déterminera, eu égard aux circonstan-
ces et aux besoins, le nombre des membres dont se composera cette
administration et indiquera le mode de nomination et de renouvelle-
ment de ces membres
Art. 7. Seront soumis à l’avis de la députation permanente du con-
seil provincial et à l’approbation du roi les délibérations des conseils
communaux relatives aux réglements organiques des administrations
des monts-de-piélé et les arrêtés réglant les objets suivants : Les con-
ditions. le montant et le taux de l’intérêt des emprunts à faire par les
monts-de-piété, létaux des intérêts à percevoir des emprunteurs, l’ap-
plication des bénéfices, les frais d’administration, l’organisation du
personnel, la formule du serment à imposer aux employés, la fixation
des traitements et des cautionnements, le nombre et l’organisation des
bureaux auxiliaires, le délai endéans lequel les gages non relevés pour-
ront être vendus et les conditions de ventes.
Art. 8. Une copie des budgets et des comptes du mont-de-piété ap-
prouvée par le conseil communal, conformément à l’art. 79 de la loi du
50 mars 1856. sera adressép à la députation permanente qui la Iran s-
mettra au gouvernement avec ses observations.
Art. 9. Le gouvernement fera inspecter les monts-de-piété aussi
souvent qu’il le jugera nécessaire.
chapitre iv. — Dotations. — Emploi des bénéfices et intéréts.
Art. 10. Les administrations publiques de bienfaisance, continue-
ront, aillant que possible, à fournir, à l’intérêt légal, les fonds néces-
saires aux opérations des monts-de-piété, dans la proportion à déter-
miner par la députation permanente, le conseil communal entendu.
En cas d’urgence et d’insuffisance momentanée de la caisse des éta-
blissements de bienfaisance, la caisse communale est autorisée à pour-
voir provisoirement aux besoins du mont de-piété.
Art. 11. Les bénéfices obtenus après payement des frais d’adminis-
tration et des intéréts des fonds pi étés et entre autres les bénéfices
provenant des boni des gages vendus, non réclamés endéans les deux
ans, seront, à partir de la publication de la présente loi, employés à
formuler la dotation nécessaire pour subvenir aux opérations des
monts de-piété.
La quotité de celte dotation sera déterminée par le réglement orga-
nique de chaque établissement
Art. 12. A cet effet les bénéfices serviront, avant toute autre appli
calion, à rembourser les capitaux empruntés à intérêt parles inonls-
de piété.
Art. 13. Lorsque la diminution des charges qui résultera de ces rem-
boursements ou de toute autre chose le permettra, il sera fait une ré-
duction dans le taux des intérêts à percevoir des emprunteurs. Toute-
fois ce taux ne pourra être Inférieur à celui usité dans le commerce
Le gouvernement pourra d’office ordonner celte réduction après
avoir entendu la députation permanente et le conseil communal.
Art. 14 Les intérêts seront comptés jour par jour jusqu’à celui des
remboursements, sans cependant qu’ils puissent être au-dessous de
deux centimes, quels que soient l’importance du gage et la durée du
dépôt.
Les fractions de centimes seront au bénéfice des établissements.
Art. 15. Lorsque la dotation sera constituée et que le mont-de-piété
aura acquis-un capital suffisant pour couvrir toutes ses charges, les
bénéfices annuels seront versés dans la caisse du bureau de bienfaisan-
ce. „ .
Art. 16 Le conseil communal, dans chaque commune ou il existe un
mô'nt-de-piété. est tenu de porter annuellement à son budget des dé-
penses, la somme nécessaire pour combler le déficit de cet établisse-
ment.
Si ces ressources sont insuffisantes à cet effet, et si ni la province ni
l’Elat n’y suppléent par des subsides, le mont de piété sera supprimé,
et il sera agi conformément aux régies posées dans l’art. 5.
chapitre v. — Pénalités.
Art. 17. Les peines prononcées par l’art. 411 du Code pénal seront
applicables :
1». Aux employés ou agents des monts-de-piété qui exigeront des
emprunteurs des sommes ou des intéréts excédant ce qui est dù en
vertu des tarifs et règlements ;
2° Aux individus qui porteraient des effets aux bureaux des monts-
de-piété pour plus d’une personne, moyennant rétribution et se livre-
raient ainsi à l’état de commissionnaires ou de porteurs;
3° A ceux qui feraient le commerce d’achat de reconnaissances du
mont de piété ou qui en auraient acheté de plus d’une personne ;
4» A ceux qui céderaient ou achèteraient de reconnaissances dans
le cas du § de l’art. 21.
Le tout sans préjudice des dommages-intérêts à payer aux parties
intéressées dans les cas indiqués ci-dessus ÿ l à 5 et des mesures à
prendre par l’administration en vertu des réglements. .
Art. 18 L’art. 578 du Code pénal sera appliqué aux employés ou
agents des monts-de-piété qui auront révélé le nom des personnes qui
ont déposé ou fait déposer des objets à l’établissement.
chapitre vi. — Objets perdus ou volés.
Art. 19. Par dérogation à l'art. 2279 du Code civil, celui qui a perdu
ou auquel il a été volé un objet engagé au mont-de-piété, ne pourra le
revendiquer que pendant six mois à dater du jour où le directeur de
rétablissement, dûment averti avant l’engagement, soit par le pro-
priétaire, soit par la police, aura en même temps obtenu une désigna-
tion suffisante de l'objet soustrait ou égaré Dans ce cas cet objet sera
restitué gratuitement à son propriétaire.
Art. 20. Les règlements organiques de chaque mont-de-piété déter-
mineront la responsabilité des employés envers l’établissement, en ce
qui concerne l’application de la disposition qui précède.
Seront également responsables les officiers de la police judiciaire qui
auront négligé de fournir au directeur du mont, immédiatement a près
le vol, les indications nécessaires pour reconnaître l’objet présenlé.
Art. 21. Les propriétaires des gages perdus ou volés qui n’en auront
pas fourni la désignation avant l’engagement el qui voudront en obte-
nir la restitution, seront tenus de rembourser au mont la somme prê-
tée avec dispense toutefois d’en payer les inléréls.
chapitre vu. — Prêts sur toutes les marchandises neuves.
Art. 22. Les règlements à arrêter en vertu de l’art. 9 contiendront
des mesures relatives à l’organisation du prêt sur dépôt de marchan-
dises neuves, de manière à écarter les abus et à venir en aide au petit
commerce par un taux modérée d’intérêt. Ils Axeront la quotité de ces
prêts, qui ne pourront excéder, en aucun cas. la somme de 1,000 fr
Art. 23. prêt sur marchandises neuves ne pourra se faire sans l’in-
tervention directe du directeur ou de son délégué immédiat et sans
que le déposant se soit fait connaître-
Le bulletin constatant ces sortes de dépots mentionneront qu’il
s’agit de marchandises neuves et pourront être ni cédés ni vendus.
chapitre vin. — Caisses d’à-compte.
Art . 24 II sera annexé aux monts-de-piété des caisses d’à-compte
pour faciliter les dégagements.
chapitre ix. — Droits d’enregistrement.
Art. 25 Les registres,les reconnaissances d’engagement el générale-
ment tous les actes uniquement relatifs à l’administration de monts-
de-piété , seront exempts de droits el de la formalité du timbre et de
l’enregistrement.
Acte» ofâîciets.
(Moniteur du 23 décembre.)
©rilre de Léopold — Par arrêtés royaux du 14 décembre sont nom-
més chevaliers de l'ordre de Léopold :
M. Edouard Manderbach, colonel de la garde-civique à Namur.
M. Anciaux-Lelièvre. président de la chambre des notaires à Namur.
M. François-Joseph Cornet, de Namur. pour le zèle et le dévouement
remarquables, dont il a fait preuve dans différentes circonstances, en
sauvant la vie el les propriétés d’un grand nombre de personnes.
Notariat. — démission. — Par arrêté royal en date du 19 décembre
1846, la démission du sieur Docquier (Jean-Joseph/, de ses fonctions
de notaire à Maçon, arrondissement de Charleroy, est acceptée.
moyen du froment et du seijg.Se.
Semaine du lundi B 4 au samedi 19 déceitilu' e.
FROMENT.
MARCHES REGULATEURS.
Anvers .
Arlon .
Bruges .
Bruxelles
Gand. .
Hasselt .
Liège .
Louvain.
Mons. .
Namur .
Total des quant, vendues.
Prix moyen . . . .
Quant.
vendues.
hectol.
39
293
3<;5
1305
410
210
4013
825
5500
36
11200
Prix
moyen.
Fr. c.
27 54
29 50
26 83
28 68
26 50
27 35
26 27
27 63
27 21
27 58
27 13
SEIGLE.
Quant.
vendues.
hectol.
' 24
47
9
190
17
151
1100
231
300
243
5253
Prix
moyen.
Fr. c.
20 55
24 00
2t 68
20 98
22 58
22 60
21 75
21 25
19 04
20 72
21 59
Bruxelles. 22 décembre 1846.
Vu et arrêté par nous, ministre de l’intérieur, de Thebx
Prix de la semaine précédente.
Froment, 28 71 augmentation. 0 42
Seigle, 21 56 - 0 03
Le Précurseur de ce j’our est accompagné d’un supplément
contenant :
4° Le projet de code disciplinaire et pénal pour la marine
marchande et la pêche maritime, présenté à la Chambre des
Représentants, dans la séance du 14 décembre ;
2° L’exposé des motifs elle projet de loi pour la réorgani-
sation des monts-de-piété.
Le relâchement du cuir chevelu produit par les chaleurs excessives
de cette année, a déterminé chez un très grand nombre de personnes,
jeunes encore, une perte inaccoutumée de la chevelure, il est facile d’y
remédier par l’emploi usuel de la pommade dupuytren, dont l’action
éminement tonique est des plus remarquables.— Dépôt à Anvers chez
C. Kœnig, coiffeur, Place de Meir. jgto
Msarile Commerciale.
Pince d’Anvers dsi 33 sEreemlbre.
Aucune affaire marquante n’a transpiré à la bourse de ce jour.
M ARCUfiS.
($g>> Au moment de mettre sous presse les courriers hollandais
el allemand ne nous sont pas parvenus.
Teniioisde, 21 décembre.
Grains et graines : Froment blanc, par sac de Termonde, fl. 19 à 20;
dito roux. 18 15 à 19 15 ; seigle. 16 à 16 15 ; avoine. 6 à 7 10. — Graine
de colza indigène, par hectol , fl. 13 à 13 1 2 ; dito de Frise, 13 7/8 à 14;
dito de Zélande 14 1/2 ; dito de lin indigène, i3 1/2 à 14 ; dito de St-Pé-
tersbourg, 45 1/4; dlto d’Odessa, 15 5/8 à 15 5/8 ; dito de chanvre de Ri-
ga. 7 1/2.
Hcii.es et tourteaux • Huile de colza par aime au comptant, fl. 53 ;
janvier, 55 ; dito de lin, 47 à 47 1/4 ; dito de chanvre, 47 1/4 à 47 1/2. —
Tonneaux de colza, par 1215 kit., fl. 98 à 100 ; dito de lin, 168 à 175 ; dito
de chanvre, 98 à 100
Coiirtray, 21 décembre.
Par suite de la fermeture des barrières, notre marché aux grains de
ce jour a été presque nul. Les prix du froment et du seigle sont restés
sans variation sensible; les voici : Froment, l’hectolitre, fr. 28 à 29 ;
seigle 20 à 21.
Il y a à signaler une diminution d’un florin courant de Brabant à la
tonne pour l’huile de colza ainsi que celle de lin. et les détenteurs sont
désireux de réaliser aux prix suivants : Huile de colza, la tonne de 48
lois, fl. c. de B 42 1/2 ; id. de lin, 58 1/2.
Le prix des tourteaux est resté sans variation. On a vendu ceux de
colza, les 100 kil , fr. 16 ; id. de lin 26 1/2.
21 décembre.
Toiles : Aujourd’hui, il y avait environ 230 pièces en vente ; niais les
acheteurs étrangers manquaient à cause du mauvais temps, de sorte,
qu’environ la moitié de cp nombre est restée invendue.
Ce sont toujours les fortes toiles du prix de 3 à 7 sous qui ont la pré-
férence.
Grains : En très-petite quantité,! cause de mauvais temps: Froment
nouveau 1" qualité, 3 fr. 80 ; seigle id., 5,18, par boiseau de 7 1/4 à l'hec-
tolitre Les fèves de cheval manquaient.
liiéfse, 21 décembre.
Froment. 1« qualité, l’hect. net de 77 1/2 kil.. poids moyen, fr. 26-65,
le sac de 104 kil brut, fr. 55 25; 2« qualité 26-27, le sac id., 54-73. Le sei-
gle, Ie quai 21 94 le sac de 95 kil.. 28-50; 2e quai. 21-56, le sac id., 28-00.
Orge étrangère vieille. 1* quai., 15-29. le nmid de 190 kil. 44-00; orge
nouvelle du pays. 2' 15-48. le muid 46 Epeautre, 1« qualité,9 95, le muid
de 115 kil. 26-50; 2a qualité, le muid id 00 00. Avoine, Ie quai., 10-73; le
muid de 122 1 2 kil., 28-00; 2e quai., 10 54, le muid id., 27-50.
AsBiStcralam, décembre.
Grains et graines : Froment : aux prix précédents, avec peu d’aff. :
128 liv. Pol. b. f. 356 ; 129 liv. d° d° f. 362 ; 150 liv. d° d° f. 566. — Seigle:
le séché s’est traité avec quelque hausse ; les autres sortes aux prix
précédents. En entr. : 116 liv. Pétersb f. 270 ; 124 liv. Bost. f. 280. — En
cons. : 125 liv. Rost. f. 284 ; 119, 120 liv. Prusse f. 275, 278. — Orge .-
aux cours précédents : 113 liv. Danoise surann. f. 188. — Avoine : 84
liv. fine f 160. — Graine de colza : à livrer en baisse de 1/2 X ; Frise 56
X ; par 9 ton en déc. 59 X ; avril 58 X ; sept. 58 1/2 X. — D° de lin : sans
affaires
Huiles : De navettes : plus faible : à 6 sem. f. 36 1/2 ; compt. f. 35 3/4
à 35 ; mai f. 541/4 à 54 ; sept. f. 34 1/2 à 1/4 ; oct. et nov. f. 34 1/2. — De
lin : faible : à 6 sem. f. 32 1/2 ; compt. f. 311/2 à 1/4. — De chanvre : à 6
sem f 55 ; compt. f. 34.
Tourteaux : De navettes f. 70 à 72 ; d° de lin : f. 11 à 13.
Ktottureiam, 21 décembre.
Tabac : On a vendu aujourd’hui, à prix inconnu, 135 bouc. Ketlluo-
ky, par Niagara. • |