Full text |
I
* Iromentà lasuitedu(lésarriiuagt3,coî)s,éauencedu ! ,tuLLextraordinairement violente dégagerait ex*
- jet, sera bonifié enavarte commune pont aütàüt j tiérë'ffiëttt lëVpöüffiöni'
» que la perte résultée du jet soit elle-même ad-! v - —! —,-i’---------
■» missible en avarie commune. »
|
I
Notre code de commerce porte à l'article 400, divers
exemples d’avaries communes qui,dans la révision ad- j
mise par la Chambre législative, ont été supprimés |
ainsi nue les divers articles qui s’y rapportont.
Comme dans un avenir prochain, le nouveau code j
sera mis en vigueur, nous nous bornons à la compa- 1
raison de la nouvelle rédaction avec les décisions du \
Congrès, tout en citant les articles du Code encore ae-
îaeilement en vigueur.
L’availo commune ne comporte doue plus qn'un seul
article :
Art. 05 ch. III (art> 400 à 403) - sont avaries corn-
«*. muses : les dépenses extraordinaires faites et les
- dommages soufferts volontairement pour le bier.
» et le salut commun du naviï'eet des marchandises.-
:■< Yoates les autres avaries sont particulières. »
Quoique le caractère de l’avarie, dépende au moins
autant du droit, que des laits et des circonstances de
ta navigation, les principes généraux, partout uni-^
formes, qui servent de règle et dé base à l’application
des avaries communes, consistent dans :
1» La communauté d’intérêt :
2° Ls péril imminent ;
.7». La volonté libre'et spontanés;
4° Le salut commun du navire et de la cargaison
Cette citation nous parait nécessaire pour y appuyer
s résolutions du Congrès.
La Règle II du Congrès que nous venons de citer est
donc implicitement comprise dans l'article généra!
<art. 400 § 5,422-426) en ce que le dommage est le" ré-
sultat d’une mesure prise pour lefiien et le salut com-
mun du navire et des marchandises.
Règle IIÏ. Le dommage causé au navire ou à la
cargaison conjointement ou séparément par l’eau
ou autrement, en vue d'éteindreunincendie à, bord,
sera réputé avarie commune, toutefois aucune
bonification rift sera faite pour dommage causé
par Veo.ii aux colis gui ont été atteints par le
feu.
Les mots soulignés ont ôté ajoutés au Congrès d'An-
vers.
Comme principe, cette réglé est également appli-
cable à l’article précité du code. En effet, si l’on dot ;
•considérer les dégâts occasionnés par S'incendie comme
avaries particulières et dès lors à supporter par l’ob-
jet qui les a' soufferts, il n’en saurait être de mémedes
dommages occasionnés par lés mesures prises pour
orévenir une destruction générale. Ces dommages
volontairement faits doivent être rangés dans les
avaries communes, mais ceux à l’objot qui lui:
môme est cause du danger commun ne sont pas
admissibles cernme telles, quand même cet objet,
aurait subi une dépréciation par les mesures pri-
ses pour l’extinction du feu : telle est la teneur de
la clause Anale, qui nous parait être fondée sur la dif-
.ficnlté oil l’on se trouve, de pouvoir apprécier quelle
lierait la perte qu'on devrait attribuer à l’incendie et
celle qui serait résultée des mesures générale» d’ex-
t: notion.
(A suivre.)
Actes officiels.
onnnjs de EÊowti.n. — komisatiiw. — M. Castelaiii,
Industriel, à Madrid, est nommé chevalier de l’Ordre
de Léopold.
pensions. — Par arrêté royal du 27 décembre il est
accordé à M. X. Prinz, ancien directeur de l’école
normale des humanités à Liège, ftne pension annuelle
et viagère de cinq mille francs, (fr.5000).
— Par arrêté royal du 20 novembre il est accordé à
M. Henrard, 2® commis à l'administration provinciale
de Namur, uné pension annuelle et viagère dé six
cent quatre-vingt-dix-neuf francs (fr. 699).
NOMINATIONS i>E BOURG MESTRES RT ÈCHEVINS. — Far
arrêté royal du 5 janvier est nommé à Casterié, écho-
vin, M. F. Jansseus, en remplacement Öe M. J. Van
Bàllacr.
(Dvsi Evrs. — Par arrête royal du31 décembre 1671.
M. il. Morbange, consul général do Belgique à Sau-
la même qualité en Italie,
oirement a Palerme, avec
isco. a été nommé
Sa résidence a été prov
juridiction sur la Sicile.
— Par arrêté royal du 31 décembre 18*7, M. L. Bois,
consul général de Belgique a Buda-Pesth, a été nommé
en la même qualité à Québec, avec juridiction sur le
Canada.
— Par arrêté royal du 31 décembre 1877. M. J. le ba-
ron deStein d’Altenstein consul de Belgique à Cologne,
r. été nommé consul général de Belgique à Buda-Pesth,
avec juriedition sur le royaume de Hongrie.
— Par arrêté royal duÂ'.l décembre 1877, M. G. Max
consul de Belgique à Alger, a été nommé en la même
qualité à Cologne. w
SOCIÉTÉ ANONYME DES CHEMINS ItE TER DU NORD DE
i a BTiGiqux — Par arrêté royal du 31 décembro 187',
M. L.Biebuyck, chef de bureau au ministère desaffaires
étrangères, ft été nommé commissaire du gonverue-
ment près la Société anonyme des chemins de fer du
Nord de la Belgique, en remnlacement de M. le baron
de-Stein d’Altènstein, démissionnaire.
NOÜVILLES
*vv ' jÆiw tsViiiw-a uvu.
Les allures de la maladie leur parurent telle-
rneat graves ci tellement rapides ou ils réclamèrent
:'adjonction d’un troisième conifère, le docteûr
ITALIE.
Les derniers instants de Victor-Emma,nue).
Voici des renseignements complémentaires sur
la mort du roi :
_ Dimanche, dans la matinée, le roi, qui avait
éprouvé la veille les premiers symptômes de la ma-
I foie : oppression, fièvre, dut se mettre au lit.
Les journaux ne paraissant, pas ce jour-là et
chacun fêtant les Rois, en famille, la nouvelle n'a
été connue que fort tard.
Il y avait, ce soir-là, dîner diplomatique au/Qüi-
ï inaf, le roi n’a pSs voulu qu’on le remît et c’est le
prince Humbert quiTa présidé.
Dans la soirée, le docteur Saglione, médecin
ordinaire du roi, et lé docteur Baccelli, professeur
à l’université de Rome, constataient une pleuro-
pneumonie qui avait envahi les deux poumons avec
dyspnée et suffocation.
- Les allure ’ ’
rne;
l'adjonction a un troisième confrère, le docteur
Bruno, médecin en chef de l'hùpiïal do Turin, qui
lut aussitôt mandé par télégramme.
Dès le lendemain, on commença à craindre une
lièvre pernicieuse et à concevoir de grandes in-
quiétudes. Le roi lub-même avait l’esprit.: très-
frappé: La puissance de son tempérament aggra-
vait encore son mal.
Le Président du conseil des. ministres s’installa
"ïi permanence au Quirinal, qu’il n’a pas quitté
depuis. -
te prince Humbert, qui devait aller à Florence
pour assister aux obsèques du général La Mannora,
no crut pas devoir s’éloigner de.Rome.
La nuit fut très agitée. On avait appliqué au
'les révulsifs énergiques, «t on lui avait administré
des sudorifiques. Mais le symptôme le plus grave
était l'irrégularité du pouls. Le malade conservait
toute sa raison.
Mardi, la journée fut mauvaise et on commença
sérieusement à craindre pour la vie de Victor-Em-
manuel. On manda le prince Arnèdée et le prince
*ie Carignan et on tôlégrap’* ' * vu prince Napoléon
et à la reine Marie Pie; . „
Les bulletins de la sonv- du roi étaient lus et
commentés par de nombreux groupes dans h s
endroitspublics.
Le Pape fit prendre dans l’après-midi des nou-
vel ios dti roi.
Le soir, sous l’action des sueurs prolongées, une
éruption miliaire se déclara. Les médecins con-
'■ w. >-------- •••• symptôme comme p’ r
feivorable. Mais le pouls était toujours petit, dur, et.
irrégulier.
La nuit se passa péniblement. L’air manquait au
malade qui restait plutôt assis que couché dans sou
lit.
Enfin, ce matin, on désespérait de le sauver *-r
on dut lui faire part des inquiétudes des médecins.
H reçut la fatale nouvelle avec un grand calme et
demanda de suite un prêtre.
Le roi s’est confessé'à Mgr Mariaelli, sacristain
du palais apostolique, envoyé par le pape.
II a également en la visite de Mgr Cernai, prélat
de ia maison du pape, et a reçu la communion de
Mgr Anzino, chanoine et chapelain du roi.
En envoyant Monseigneur Marinelli et Mon-
seigneur Cenni au Quirinal, le Pape a dit : « M'au-
rais voulu aller moi-môme administrer les derniers
sacrements à Victor-Emmanuel. «
Le baron d’Haymerie, ambassadeur d’Autrich'-.
ruil venait d’arriver au Quirinal. a assisté avec le
prince Humbert, la .princesse Marguerite et les
dignitaires de l’Etat a la communion du roi et à
l'administration de l’extrême onction.
Le roi fit ensuite venir son fils aîné et la prin-
cesse Marguerite auxquels il put encore dire quei-
qpes mots avec une carfaite sérénité d’esprit.
Las médecins conservaient encore une lueur
«fespo'lr et pensaient eue 1‘éruption miliaire qui
Le roi voulut encore voir les personnes de sa
maison et leur fit ses adieux.
Vers ‘2 heures et demie, l’oppres3ion ayant aug-
menté ; on a fait aspirer à l’auguste malade de
Vüxy qèneqüia semblé lui rendre un peu de force,
puis b a poussé un.soupir et a expiré. t
A moment arrivait l’ambassadeur de Russie,
baten Uxkull Gyllenbandt, porteur d’un télé-
gramme adressé par le tzar ail roi. Ou lui a montré
'e roi mort.
La mort dn roi et l’avènement au trône du prince
Humbert ont été communiqués télégraphiquement
au co”jps diplomatique par les soins du général
Médiei.
Le corps diplomatique est allé au Quirinal pré-
senter au prince Humbert ses compliments de con-
doléances.
Le président du Sénat a été iüaûdé à Rome.
Sans vouloiy attacher d’importance à certaine
prédiction qui fit quelque bruit en son temps, il
nous semble intéressant de la rappeler. En parlant
des décrets de la Providence sur l'Italie et sur
Rome, le Pape avait dit t
“ Vous verrez que Laveur, Napoléon III et
Victor-Emmanuel mourront avant moi. »
Autre prédiction plus singulière, peut-être, et qui
est devenue une. légende populaire en Italie :
<• Le Roi mourra quinze jours avant le Pape. »
Proclamation du roi Humbert I".
Le Journal Officiel italien annonce que le prince
Humbert est élevé ah trône sous le nom de Hüm-
bert IL II Confirme que le ministère est maintenu,
sous la présidence de M. Depretis, et que les mi-
nistres ont prêté serment au nouveau souverain.
11 contient la proclamation suivante du prince
Humbert :
. • Italiens,
* Le plus grand dès malheurs nous a subitement
frappé a.
- Victor-Emmanuel, le fondateur du royaume d’Ita-
lie et de son unité nous a été enlevé. J’ai recueilli son
dernier soupir qui a été pour ia nation et son dernier
vœu qui a été pour la félicité de son peuple, .
» Sa voix qui retentira toujours dans mon cœiir
m’impose de vaincre ma douleur et m’indique mon .de-
voir. En ce moment unessule consolation est possible,
celle de nous montrer dignes de lui, moi en suivant.ses
traces, vous én continuant à être dévoués à ces vertus
civiques avec- lesquelles il a pu. accomplir l’entreprise
difficile de faire l'Italie grande et une. .
« Je garderai les grands exemples qu’il m’a donnés,
de dévoument envers la patrie, d’amour pour lé pro-
grès et de foi dans nos libres institutions, qui sont
l’orgueil de ma maison.
» Mon unique ambition sera de mériter l’amour de
mon peuple.
» Italiens, votre premier roi est mort, son successeur
vous prouvera que les institutions ne meurent pas.
Unissons-nous dans cette heure de grande douleur.
Raffermissons cette éoncorde qui a toujours été le
salut de f îtalie. »
Les rapports entre l Elysée et le Quirinal.
Au moment où le gouvernement français a reçu
l’annonce de la mort dû roi, Victor-Emmanuel, le
Maréchal de Mac-Mahon a immédiatement adressé
le télégramme suivant au roi Humbert :
Maréchal de Mac Marion à S M. le roi Rumbert :
- J adresse à V. M, la sincère expression de mes
sentiments personnels et de la profonde sympathie'de
la nation française, qui n’a pas oublié l’ancienne con-
fraternité d’armes qui l’unissait à votre glorieux père. »
Le général Cialdini, ambassadeur d’Italie, a
quitté Paris pour se rendre à Rome !
Les bureaux de la légation et de l’ambassade à
Paris sont fermés.
Les régistres déposés aux deux hôtels de la rue
Saint-Domingue a Paris se couvrent de signa-
tures.
Le livre du père Curci.
-Nous extrayons le passage suivant d’une lettre
écrite de Rome au XIXe Siècle.
On est peut-être moins préoccupé a. Rome qu'on ne
serait tenté de le croire de la personnalité du futur
successeur de Pie IX. Les doctrines modernes ont fait
leur chemin jusqu’au sein de l’immuable Eglise. Le
gouvernement personnel, là comme ailleurs, a perdu
du terrain; le sentiment.général est que, à quelque
fraction de parti qu’appartienne le nouveau pape, sa
conduite sera, à peu de chose près, la même, et qu’il
se conformera aux sentiments de la grande majo-
rité du sacré-col lége. 11 n’est; plus en Italie parmi
les dignitaires de l’Eglise aucun esprit politique
ou seulement accessible à l’évidence qui rêve en-
core la restauration du poHvoir papal, tel qu’il existait
avant 1870. On sait unanimement qu’aucune force ne
saurait lui venir en aide pour cela ni à L'intérieur, ni
à l’extérieur. Quelle est celle des puissances catho-
liques qui voudrait ou même pourrait s’armer pour
rendre au pape le patrimoine de Saint-Piere? Sitôt
qu’il aura été élu, et. après les protestations officielles
contre le fait accompli, le nouveau pape devra donc
sortir de l’immobilité où Pie IX s’est tenu, et que
beaucoup d’esprits très catholiques jugent fatale
aux intérêts de l’Eglise. Il devra vivre avec l’Italie
en se pliant aux conditions réglées par le statut
et q,ui laissent dans ses mains une force redou-
table. S'il est un esprit droit, ou seulement un cœur
selon l’Evangile, le nouveau pape imitera la Vierge
d’Athènes qui ne voulait être prêtresse que pour bé-
nir et non pas pour maudire. Comme il était d’usage
autrefois, dès qu’un nouveau pape était élu, il fera
ouvrir la grande loggia de Saint-Pierre, et il étendra
les mains sur Rome et sur le monde.
Les Romains seraient dans la joie. Ils ont souhaité
ardemment, ils ont accepté avec transport d’étre
aussi les fils île la grande Italie, Bien peu d’entre
eux assurément, en face de la conscription, qui leur
est nouvelle, s’avisent de regretter le temps où le bil
let de confession tenait lieu de billet de garde. Mais
au fond,, quoi qu’ils disent on qu’ils fassent, ils ne sau
raient pas plus se séparer de la papauté que la papauté
ne saurait se séparer d’eux. Le ménage qu’ils ont fait
ensemble depuis quinze siècles a été le plus souvent,
celui de Sganarelle. Bien des coups de part et d’autre
y ont ragaillardi l'amitié; mais les Romains trouvant,
encore dans la papauté comme un reflet do cette domi-
I nation sur le monde qui fut leur patrimoine. Elle lçs
éblouit par des pompes incomparables, chères ..à leur
i tempérament d’artiste, chères aussi à leurs souve-
nirs. Et quand il-y aurait, — les sentiments sont com-
plexes en ce monde,— tout au fond de leur affaire
comme une arrière pensée d’aubergistes ? Quoi qu’il
en soit, il faut-vivre ensemble. Donc cherchons le
moyen de vivre ensemble !
Cë moyen, un ex-jésuite; lepôreCurci croit l’avoir
trouvé. Il vient de publier à ce sujet un livre qui fait
grand bruit en Italie ; mais, hélas, le pauvre homme,
i! en voit de belles ! Je vous parlais tout à l’heure du
ménage de Sganarelle ? Le père Curci joue justement
dans la question le rôle de M. Robert. Il amis, l’im-
prudent ! le doigt entre l’arbre et l’écorce, et des
deux côtés les coups pleuvent sur lui.
Hier, le père Curci était un saint homme plein de
savoir et d’éloquence. Le Collège romain ne jurait que
par lui. Malheureusement, .dans le feu d’une improvi-
sation, il lui est arrivé de dire que le christianisme
avait pour base l’Evangile, et non pas !e pouvoir tem-
porel du pape. Ce blasphème l’a fait chasser de la Com-
pagnie de Jésus. II a voulu s’expliquer : astre scan-
dale ! Le voilà anathématisé par son évêque, au ban
de l’opinion. Osez demander son livre l'Eglise et F Ita-
lie chez un libraire du Corso ! Vous y serez reçu comme
un écolier en quête des Amours de Faublas ou des
Sonnets de l’Arétiu, et cependant, aux vitres du li-
brairo, vous verrez cette belle image représentant le
roi d’Italie, le chapeau à la main, se promenant bras
dessus bras dessous avec le pape, qui bénit les pas-
sants agenouillés !
Ce livre du Père Curci, prodigieusement indigeste
d’ailleurs, donne des renseignements curieux sur le
travail qui s’opère dans l’esprit du clergé italien. Avec
les plus vives protestations de respect pour l’Eglise et
pour la papauté, il jette absolument par-dessus bord
le pouvoir temporel, qui n'est pas ou qui n'est plus né-
cessaire à F Eglise, puisqu'il a plu à Dieu, de le lui re-
tirer. Il veut que le clergé tout entier se mêle hardi-
ment à la vie civile, que tous les catholiques, cessant
de se soumettre au mot d’ordre : ni électeurs, ni
élus, relèvent leur drapeau, entrent dans la mêlée.
Il demno un véritable programme de parti catho-
lique libéral, dont, ne fùt-ce que pour l’étiquette, nous
nou3 défierions quelque peu. Ce programme sera un
jour celui du parti de l’Eglise.-On y est plus impatient
qu’on ne l’avoue d’y rompre ses chaînes. N’a-t-on pas
remarqué que pendant les quelques jours où l’état de
Pie IX semblait désespéré, les cardinaux qu’on voit à
peine maintenant, qu’en ne rencontre plus que dans
du v*üA1o3 voitmfoij foj’afooa ot les y«u* obstinément
fichés dans leurs bréviaires, avaient reparu comme
par- enchantement dans les allées du Pincio et de la
villa Borghèse ?
FRANCE
Discours de M. Gambetta.
Le Peuple, de Marseille, nous apporte un dis-
cours., prononcé pàr M. Gambetta, lors de son
récent passage dans cette ville. On y retrouvera
l'esprit politique ordinaire du grand orateur répu-,
blicain. Il faut être aujourd’hui un parti de gou-
vernement, il faut être même un parti “ minis-
tériel, *> c’est M. Gambetta qui le proclame et cette
vérité n’avait pas encore été dite avec autant
d’éloquence et d’autorité. Nous donnons, du resté,
en entier les propres paroles de M. Gambetta. Les
voici :
Mes cherè concitoyens,
Je n’ai pas voulu passer par Marseille sans m’y ar-
rêter quelques heures au milieu de mes amis, et m’en-
tretenir avec eux de notre situation politique.
Cette situation est des meilleures. Nous avons con-
juré une crise dont les conséquences eussent été désas-
treuses pour notre pays. Nous sommes aujourd'hui en
possession du pouvoir, régulièrement, librement, avec
des administrateurs républicains placés à tous les ser-
vices publics.
Et pourtant, je ne suis pas tout à fait rassuré. Ceux
qui me connaissent savent qu’autant je suis optimiste
pendant la lutte, aux heures de péril, autant je deviens
inquiet après la bataille, aux heures de trêve... Pour-
quoi? Paree que je redoute avant tout l’ivresse du
succès, une faute commise pâr notre parti, un coup de
tête de quelqu’un, une machination perfide de quelque
coterie d’intrigants. Soyons patients et stratégistes,
mes chers amis. Ne nous hâtons pas, une fois les maî-
tres du terrain, de courir sus à l'ennemi, sans nous in-
quiéter de ceux que nous laissons derrière nous, et qui,
au moment où nous nous y attendrions le moins, feraient
feu sur nos troupes et profiteraient de nos impru-
dences. Au contraire, je demande à mon parti de fajre
une halte, de se maintenir dans les positions conquises,
de les fortifier, de les palissader, de les rendre inex-
pugnables.
Oh! je neme fais point d’illusions. La victoire n'est
pas décisive encore, et je comprends les impatiences
de cette vaillante démocratie à laquelle j’ai, voué mon
existence; mais, pour le salut, même do la République
et de mon pays, je suivrai, toujours cette raison, de
méthode, de résultats certains et réels, qui consiste à
utiliser toutes les circonstances, à éviter toutes les
fausses alertes, à ne mettre le pied que sur un terrain
solide, reconnu, dont la propriété nous demeure ac-
quise pour jamais. (Applaudissements).
En 1869, dans ce même cercle do l’Athénée, il fut,
échangé, entre mes amis politiques deMarseilleet mol,
des paroles que je n’ai pas oubliées. Nousjuràmestous
de servir avec amour la cause républicaine. Nous l’a-
vons tous servie avec des fortunes diverses, sous l'em-
pire, en combattant le front haut ce régime de corrup-
tion, sous la République, en éclairant le suffrage
universel, en cherchant à rendre définitives les institu-
tions qui la régisent.
Dès cette époque, dont j’aime à me souvenir, je vous
disais ici : “Je suis un homme de gouvernement, et
non pas un homme d'opposition ; ce que je veux, c’est
l’avènement au pouvoir de la démocratie française,
car un an de pouvoir est plus fécond que dix ans
d’opposition héroïque. » Aujourd’hui, je vous le ré-
pète, plus pénétré encore de ma conviction d’alors:
- Je veux le maintien du pouvoir entre les mains des
républicains, car le pouvoir pour toujours est préfé-
rable à quelques jours d’opposition stérile. »
Voilà pourquoi il faut que la màjorité actuelle de la
Chambre, qui est républicaine, et républicaine d’une
manière sérieuse, irréprochable, croyez-moi, il faut
que la majorité de la Chambre soit ministérielle aussi,
afin que nous arrivions à janvier 1880, sans secousse,
sans accident, et que nous doublions le cap des élec-
tions sénatoriales. (Assentiment unanime).
Mes chers concitoyens, mes amis.
Ne diminuons pas les forces de la démocratie, ne
nous séparons pas, soyons les serviteurs de la démo-
cratie nationale. Par votre cohésion, par la conver-
gence de vos efforts, facilitez à vos mandataires
l’œuvre de libération et de consolidation qu'ils ont
entreprise et qu’ils mèneront à bonne, fin, soyez-en
sûrs, grâce à votre patriotisme, grâce à votre sagesse.
(Applaudissements.)
La Chambre des députés, les conseils généraux,
les conseils d’arrondissement, les conseils muni-
cipaux, possèdent une majorité républicaine. Dans
un an, nous aurons également la majorité dans le
Sénat, si les élections sont faites sous un ministère
républicain, et je compte sur le bon sens du pays pour
permettre à ce ministère de rester au pouvoir, de
môme que le ministère peut s’attendre au dévouement
do la majorité parlementaire, dans le même but.
Quand on sera à l’abri des manœuvres réactionnaire#
d’un Sénat hostile au suffrage universel, quand nous
pourrons marcher avec confiance à dé nouvelles con-
quêtes, nous aurons bien mérité de la France et de la
République. Mais jusqu'à ce momentje vous le répète,
pas de témérités, pas de dissidences, pas de fautes.
Faisons une halte et restons campés sur les positions
conquises. (Bravos).
Facilitez leur tâche aux administrateurs que la Ré-
publique vous a envoyés. Ils donneront justice à vos
légitimes revendications, à la condition que vous con-
tribuiez au maintien de l’ordre, au respect du gouver-
nement, à l’observation scrupuleuse des lois.
Je bois, en terminant, à la conservation du pouvoir
par les républicains. — (Tonnerre d’applaudissements.
Cris de : Vive la République ! Vive Gambetta !
Les chemins de fer.
M. de Freycinet, ministre des travaux publics,
doit déposer prochainement sur le bureau de la
Chambre un projet de loi tendant au rachat par
l’Etat d’un certain nombre de lignes de chemins de
fer, de celles qui ont été expertisées par les com-
missions arbitrales.
L’Etat inaugurerait sur ces lignes le système de
l’exploitation directe par le moyen denses ingé-
nieurs, système si injustement combattu en France
et appliqué dans la plupart des pays qui nous en-
tourent. (République française).
M. d Harcourt.
Le Télégraphe croit savoir que la position de
M. Emmanuel d’Harcourt, à l’Elysée, est très-com-
promise. Des amis du maréchal, sincèrement ralliés
à la République, ne lui ont pas dissimulé que l’atti-
tude de son chef de cabinet pendant la dernière
crise avait été des plus compromettantes, et qu’il
s’exposerait, en le conservant auprès de lui, à ré-
veiller des inquiétudes et des méfiances heureuse-
ment disparues.
Un propos d'un journal d'ordre moral.
M. Gambetta ne porte pas bonheur aux têtes cou-
ronnées ou aux grands personnages.
Il venait de se rapprocher de M. Thîers, et c’est,
pour ainsi dire, au sortir d’une entrevue avec lui
queM. Thiers est mort.
Il venait de rendre visite à Victor-Emmanuel, et
ce colosse proverbial de santé meurt le jour même
du retour de M. Gambetta à Paris.
L’explosion du grisou.
Une loi votée le 26 mars 1877, sur la proposition de
M. Paul Bert, membre de la Chambre des députés, a
ordonné la formation, pour l’étude des moyens propres
à prévenir les explosions du grisou dans les mines de
houille, d’une commission spéciale.
Les membres de cette commission nommés aux
termes de la loi, moitié par le ministère de l’instruc-
tion publique et moitié par le ministère des travaux
publics, sont :
Danbrée, inspecteur général des mines, membre
de l'Académie des sciences.
Berthelot, membre de l’Académie des sciences.
Thénard, membre de l’Académie des sciences.
Paul Bert, professeur de physiologie à ia Fa-
culté des sciences.
Hébert, professeur de géologie à la Faculté des
sciences, membre de l'Académie des sciences.
Du Sonich, inspecteur général des mines.
Haton de iaGoupillière, ingénieur en chef, pro-
fesseur du cours d’exploitation à l’Ecole natio-
nale des mines.
Ciéraut, ingénieur des mines.
A. Burat, professeur du cours d’exploitation des
mines a l’Ecole des arts et manufactures.
DeMarsilly, directeur généraldesminesd’Anzin.
M. Fouqué, professeur de géologie* au Collége de
France, etM. Pernolet, ingénieur civil, rempliront les
fonctions de secrétaires de cette commission, qui .tient
ses séances^ lEcçle de? mines, 60, boulevard Salut-
idiçhoi.
BELGIQUE,
Il •fattt’wier.
Naturalisation. - Le collége (les bourgmestre
et échevins rappelle qu’un étranger né en Belgique
et les enfants dont le père est naturalisé, peuvent,
en remplissant les formalités requises, réclamer la
qualité de Belee, dans l’année de leur majorité.
Ces dispositions étant peu connues et leur non-
exécution donnant souvent lieu à des difficultés
pratiques dans les questions de nationalité pour
{'application des lois sur la milice et sur la garde
civique, le collège croit utile de rappeler aux habi-
tants lesdits articles, qui sont ainsi conçus :
Code ckü, art è. — fout, individu né ên Srtgiqne
d’un étranger pourra, dans Tannée qui suivra l'époque
do sa majorité, réclamer la qualité de Belge : pourvu
que, dans le cas où il résiderait en Belgique, il déclare
que son intention est d'v fixer son domicile, et- que,
dans le cas où il résiderait en pays étranger, ii fasse
sa soumission do fixer en Belgique son domicile, et
qu’il l’y établisse dans Tannée a compter de l’acte do
soumission, .
Loi du X! septembre t8So, art. 4. — La naturalisa-
tion (lu père as tare à ses enfants' mineurs la faculté de
jouir du même avantage, pourvu qu’ils déclarent, dans
Tannée de leur majorité, devant 1 autorité communale
du lieu où ils ont leur domicile ou leur résidence, con-
formément à l’article 10, que leur intention est de jouir
du bénéfice de la présente disposition.
Si les enfants et descendants sont majeurs, ils pour-
ront, dans le cas où leur père obtiendrait la grande
naturalisation, obtenir la même faveur pour services
éminents rendus à l’Etat par leur père.
Affaires commerciales. — Lès négociants se
plaignent, et non sans raison, des droits énormes
que les nations exigent pour la garde des mar-
chandises.
Ainsi, une maison importante qui a un service
régulier entre Londres et Anvers et vtcc-rersa
déjà contrariée par la lenteur pitoyable avec la-
quelle se fait le déchargement est encore forcée de
payer il fr. aux nations pour deux veilles de jour
et'une de nuit. Cet somme est énorme si Ton songe
que la marchandise ainsi grevée n’atteint qu'une
valeur de trente-trois francs les 100 kilos.
Du train dont vont les exigences des nations, à
un moment donné les négociants préféreront leur
faire cadeau de leurs marchandises plutôt que de
payer une somme qui en atteint à peu près la va-
leur. .
Bienfaisance. — Nous avons annoncé le S jan
vier que M. Salomon avait mis à la disposition de
la crèche Marie-Henriette et du Denier des
Ecoles, le produit d’une collecte faite à son inten-
tion. Nous avons ajouté erronément que cette col-
lecte se montait à 30 francs. La lettre suivante de
M. Salomon rectifie cette erreur. Sur la somme
totale qu’elle nous annonce nous avons reçu 13 fr
dont nous remettons la moitié au Courrier de la
Semaine pour la crèche et dont nou£ portons l'an
tre moitié à l’actif du Deiiier des Ecoles. Quant au
surplus, nous en attendons le versement.
Bruxelles, 10 janvier 1871
Monsieur ls Rédacteur du Précurseur à Anvers.
Je vous remercie de la note que vous avez bien voulu
insérer dans votre estimable journal le 8 courant.
J’y relève cependant deux erreurs que je tiens à
rectifier.
Je n’ai versé entre vos mains que treize francs et je
vous ai autorisé à recevoir trente francs des mains do
M. L. Polvliet. place St-Paul, à Anvers.
Le total de la collecte faite en ma faveur est donc
de fr. 43 — au lieu de fr. 30.
Je vous prie, Monsieur le Rédacteur, de vouloir bien
insérer ma lettre dans votre prochain numéro, à titre
de justification envers mes amis et d’agréer l’assurance
de ma considération distinguée.
Salomon, artiste lyrique.
Drame de la rue de la Nacelle. — Mestdagh
continue à persister dans ses dénégations.et depuis
hier, il s’est renfermé dans un mutisme complet.
Les fouilles continuent au cimetière du Kiel sans
amener de résultat.
Accidents. — Hier, vers midi, un jeune garçon,
porteur d’une bouteille de vitriol, est tombe sur la
place de Meir en glissant sur le pavé.
La bouteille se brisa en éclats ot le liquide s’en
flamma.
Le pauvre petit a été atteint gravement aux bras
et aux jambes.
Après avoir reçu les premiers soins à la phar-
marcie allemande de la nie des Tanneurs, il a pu
être conduit chez ses parents.
Le nommé J. L. Donnera, ouvrier de port,
demeurant dans la rue des Tonneliers, a été trans-
porté à l’hôpital.
Ce malheureux en travaillant à un navire en
déchargement au bassin avait reçu une balle de
laine sur la jambe droite. Sa jambe est cassée en
plusieurs endroits.
On craint qu’une amputation de ce membre soit
nécessaire. .
Suicide. — Her matin, vers onze heures, le
nommé J. H. Van den Plas, accusé de plusieurs
vols et détenu à la prison cellulaire, a été trouvé
pendu dans sa cellule.
Le docteur M. Berchem, en faisant sa visite jour-
nalière, a découvert le suicidé et n’a eu qu’à con-
stater la mort, qui remontait déjà à quelques
heures.
On se rappellera que nous avons rendu compte
dans le courant du mois dernier d’une tentative de
vol avec effraction commise chez M. Meeus, agent
de change, demeurant dans la courte rue Neuve
Vàn den Plas était accusé de ce vol.
La police de la 2e section a arrêté hier deux
femmes, prises en flagrant délit de vol d’une pièce
de soie noire au préjudice d’une boutiquière ae la
rue de l’Offrande.
Un solo-slim a été joué hier soir, au Café des
Brasseurs, par le propriétaire de cet établisse-
ment.
On a fêté ce beau coup de joueur par une bonne
rasade de champagne et comme chez nos amis iibé
raux, la philanthropie est toujours de la fête, on a
fait une collecte au profit du Denier des Ecoles.
CONVOCATIONS.
Association libérale et constitutionnelle.
Sous-comité de la ln section. — Vendredi il courant,
à 9 heures du soir, au local l'Etoile, rue du Chaperon.
Sous-comité de la 3® section. — Lundi 14 courant, à
8 1/2 heures du soir, A la Vue du Palais, coin de la
Place de Meir et de la longue rue de® Cla'ires.
Ordre du jour : Communications très importantes.
Sous-comité de-la 6® section.— Lundi 14 courant, à 9
heures du soir, à la Maison Verte, chaussée de Malines.
Libéraux réunis. — Sous-Comité dk la 5® section,
— Vendredi 11 c\ à 9 heures du soir, réunion pour les
membres chez le sieur C. Stroobants, rue St-Amand, 5.
Liberale Strijdersbond de la 2* section. — Vendredi
11 courant, assemblée générale à 9 heures du soir chez
le sieur De Raedt, au coin des rues jiiehard et Dam-
brugge.
Le lundi, 21 courant, inauguration du Rond qui don-
nera alors sa première fête à l’Eldorado.
Liberale Strijdersbond de la 6' section. — Lundi.
14 courant, aura lieu l'inauguration de ce cercle poli-
tique. Tous les membres sont, instamment priés ae se
réunir le dit jour, à 5 1/2 heures du soir, au local Set
Nachtlicht, rue Jordaens, n° 101, chez le sieur Aerts,
pour y former le cortège. On se mettra en marche a
6 1/2 heures et-, après avoir parcouru les principales
rues de la section, on se rendra au local Thalia, rue
Carnot, où un magnifique concert-coftférence sera
donné à l’occasion de l’inauguration du dit cercle et
en l’honneur des sociétés qui auront pris part au
cortège.
N.-B. — Les sociétés qui par oubli n’auraient pas
reçu de lettre d’invitation sout priés de considérer le
présent avis comme en tenant lieu.
Liberale strijdersbond de la 8® section. — Dimanche
13 courant, à 6 1/2 heures du soir, concert et confé-
rence au local Nieuw Zaal, rue Diercksen. Conféren-
cier ; Je sienr Adriaenssens.
Les membres se réuniront lundi 14 courant, au local
ordinaire, à 6 1/2 heures, à l’effet de prendre part à
l’inauguration de la 6® section.
Section d'économie politique et de statistique.
Séance lundi 14 courant, à 8 1/2 heures du soir, au
secrétariat de la Société.
Ordre du jour : Rapport sur le mouvement commer-
cial et industriel.
’ INFORMATIONS.
Mertens-Vereeniging. — Avis très important. —
Les membres qui désirent prendre part au grand
banquet, qui aura lieu samedi 12 c‘, à 8 1/2 heures, au
local habituel de la Société, sont prévenus qu’ils doi-
vent se munir, outre leur carte de participation, de
leur carte de membre. L’entrée aura lieu par le Bou-
levard.
Olijftak. — A l'occasion du banquet de ia Mertens-
Vsreeniging, la séance ordinaire de samedi* 12 janvier,
n’aura pas lieu. .
Samedi, 19 courant, à 81/2 heures du soir, lecture de
M. Emin. Rosseels.
Yacht-Club Neptune. — On nous annonce pour de-
main, à 10 heures du soir, la 2m® fête de nuit des Gueux
de mer, organisée par le Yacht-Club, dans les immenses
salles réunies du Théâtre des Variétés. CettAfestivité
sera composée d’un grand bal masqué, paré et travesti
ci d’ua concert monstro au caveau pai* ios soi£$ dq la
d’harmonie De Bloemenhring, en faveur du
Je la.lutta libérale {Strijdpenniny).
:iô doutons pas du succès de ce bal.
sr des Ecoles. — Montant de la liste précé-
................................ fr. 3.22
Salötnön............................ » Ö.50
;i d’un oranger mort 4.—
Total.
fr. 13 72
Le bal que LL. AA. RR. le comte et la comtesse .de
Flandré comptaient dotiffer vendredi 11 janvier, ne
pourra avoir lieu à cause de la mort de S. M. le roi
d’Italie. {Communiqué.)
•*- On s’occupe, dès à présent, à là cour de Berlin,
des fôtes du mariage prochain des de.ux -princesses .
Charlotte et Elisabeth. On attend pour cette double
fête FarriVée d’un grand nombre de représentant» dos
dynasties d’Europe qui ont avec la famille impériale
des relations de parenté ou d’amitié. La famille rovaîô
d’Angleterre sera représentée par le prince de Galle3.
Au nombre des souverains qui ont déjà fait annoncer
leur présence on cite le roi et la reine des Belges.
Le programme des fêtes nuptiales ne s’écartera pas
du cérémonial consacré par la tradition • la cour impé-
riale tient à déployer» cotte occasion toutes lessplen-
deurs qu’on remarque toujours à ces fêtes, et qu’on dé-
passera, cet te fois, puisque les deux fiancées sont les pre-
mières princesses de la maison impérîaledes llohenzol-
lern qui se marient. On supprimera seulement te jeu de
whist qui avait lieu à la sortie de la chape! !edu mariage
à cause du grand nombre des invités. Mais on conser-
vera la danso historique aux flambeaux qui doit être
exécutée par les douze ministres.
— Ainsi que nous l avions annoncé, le Roi a assisté,
mardi, à la représentation donnée par la .Société de
Jonge Tooneeiliefhebbers à TAlhambra. On jouait,
nous l’avons dit, un drame de M. Delcroix, Lena, ot
un vaudeville, les Pécheurs de Blankenberghe de feu
Van Peene. La grande attraction de la soiree était la
présence de M''® Catherine Beersmans. l’étoile dos
scènes néerlandaises, qui a, du reste, un incontestable
talent;
Le Roi, arrivé à huit heures, accompagné d’un de ses
aides de camp, M, le générai Goethals, et de deux offi-
ciers d’ordenpanco, a été reçu par M. Van Htimbeeek,
député de Bruxelles, qui est président d’honneur des
Tooneeiliefhebbers.
S, M. n’a quitté le théâtre que le rideau tombé sur
la dernière scène des Pêcheurs de Blankenberghe, et,
avant do se retirer, ello a tenu à féliciter M11® Beers-
mans et les principaux interprètes du drame et du
vaudeville. La foule Ta saluée, à son départ comme à
son arrivée d’enthousiastes cris de : Levé de Koning.
M1'® Chevandier de Va.ldrôme avant appris par le
Figaro que sa retraite à Bruxelles était connue, s’est
décidée à partir, ave son fils, pour l’Angleterre.
M®* Chevandier de Vaidrôme, après avoir logé deux
jours à l’hôtel de Saxe, s'était installée à l’hôtel Cer-
nny, près de la gare du Nord. {Etoile.)
Le nouveau Cirque de Bruxelles. — L’arrivée des
132 chevaux du cirque Renz, des chiens, des droma-
daires, cinq éléphants, a été l’événement de la matinée
d’hier. Un train tout entier, composé de voitures alle-
mandés, est. entré à 10 h. précises dans la gare de
l’Allée-Verte, où un détachement de vingt soldats des
guides atteudaient les chevaux.
Malgré le temps le plus détestable, les quadrupèdes
sont arrivés sans encombre dans les écuries du cirque,
où ils sont confortablement installés. Quelques chevaux
ont dû cependant, faute d'espace, prendre leur loge-
ment dans des écuries voisines.
Los girafes ne sont pas arrivées. On n’en devinerait
guère la raison. On a du les laisser en gare à la frontière
parce que le wagon où ellos sont enfermées est trop
haut pour passer dans les tunnels de Verviers à Liège.
La grandeur a ses inconvénients. Force leur sera de
passer par le Grand-Central.
Le personnel est très nombreux.
Plus de cent sujets sont arrivés sous la direction de
M. F. Renz fils; parmi eux on remarquait de très jolies
écuyères.
L enceinte du cirque, à 11 heures 1/2, ressemblait
assez à- une salle de déménagement. Ecuvers et
écuyères étaient là, transis de froid et fatigués d’un
long voyage de Berlin à Bruxelles, attendant avec im-
patience qu’on leur trôuvât un logement. Il parait que
c'est chose difficile.
Les invités à cette installation étaient nombreux:
parmi eux on remarquait toute la gent ry bruvelk i se.
Le guichet ne sera ouvert que samedi matin à 10 h.
Le spectacle gala de l'inauguration dn Cirque sera
remis, sans doute, à causè de la mort de Victor-Emma-
nuel II, roi d’Italie.
L a catastrophe de Quaregnon. — En parcourant
le Borinage pour nous renseigner sur l’accident de
Quaregnon, nous avons appris deux faits qui prouvent,
comme nous le disions hier, que les malheureuses vic-
times sont mortes sans souffrances.
' Un ingénieur racontait que se trouvant il y a quel-
que temps à un étage intermédiaire d’une fosse, atten-
dant le passage de la cage pour aller plus bas, il avait
; entendu un glissement, senti un déplacement subit
d’air, san3 pouvoir aussitôt se rendre compte de ce
que c'était ; et qu’un bruit formidable venant presque
instantanément du fond lui avait seul fait deviner que
la cage dans laquello il devait se placer venait, de tom-
ber. — Nous comprenons cette explication en son-
geant que les cages glissent verticalement, tandis
que des wagons abandonnés, roulant sur un plan hori-
zontal, passent déjà avec une vitesse vertigineuse.
L’autre fait est celui-ci : une cage tomba d’unegrande
hauteur ; trois ouvriers y étaient placés. Deux de ces
malheureux avaient éprouvé une telle secousse que
leurs cadavres, étaient réduits aux deux, tiers de leur
hauteur ; le troisième vivait, et n’avait reçu qu’une
blessure légère. Quand il revint deson évanouissement
il ne savait même pas ce qui s'était passé.
Si les hommes de science s’appliquaient à perfection-
ner les parachutes, qui restent inefficaces dans lè plus
grand nombre de cas, ils rendraient nh grand service
aux populations charbonnières.
{Organe de Mans.)
Un grave accident s’est produit lundi dans les tra-
vaux ouest du port de Dunkerque.
Pour enlever le reste des vieilles fortifications que
les fouilles mettent à jour, on est obligé de les faire
sauter par la mine. Quatre ouvriers ôtaient occupés s
ce travail ; deux étaient placés sur le haut et deux au-
dessous du mur qu’ils creusaient pour placer ia poudre.
Mais avant que leur tâche ne fut terminée, le mur s’est
écroulé tout à coup en ensevelissant sous ses débris le
nommé Bournof, âgé de 22 ans, qui a étèTittéralcment
écrasé. Son camarade Simond, âgé de 35 ans, a eu la
cuisse gauche broyée, ce qui nécessitera l’emputation.
Les deux, hommes qui étaient sur le mur en ont été
quittes pour la peur.
Un vol important et d’une audace inouïe vient d’ê-
tre commis au préjudice de la Compagnie du chemin:
de fer de Paris-Lyon-Méditerranée. Samedi soir, à
8 h. 48. partait du bureau d'expédition de la Compa-
gnie, situé rue Coq-Héron, 6, on fourgon conduit par
deux de ses employés, les nommés H... etM... Le pre-
mier tenait les rênes du cheval et le second était ChaT-
gé de veiller au contenu de la voiture.
Parmi les colis que ce fourgon transportait se tron-
vait un panier carré en osier à leux anses, dans lequel
on avait placé neuf sacs de toile cachetés contenant,
tant en or qu’en argent, une somme de 18,139 fr. 50
centimes, une boite renfermant neuf montres d'or et
une autre de l’argenterie, le tout évalué à 4,000 fr.
environ. Ces valeurs étaient accompagnées de plu-
sieurs feuilles d’expédition placées également dans le
panier.
Lorsque les employés arrivèrent à la gare de Lyon
et qu’ils entrèrent dans le fourgon pour en descendre
les colis, ils constatèrent que le panier avait disparu,
et pourtant ils avaient assisté, en compagnie du chef
du bureau d’expédition, à la mise en voiture de ce
panier.
Les deux employés allèrent immédiatement faire
leur déclaration au commissaire de police de la gare,
qui à commencé une enquête sur ce vol mystérieux.
On suppose que, comme samedi dans ia soirée le
brouillard ôtait très épais, des malfaiteurs seraient
parvenus pendant le trajet à ouvrir le panneau de
derrière de la voiture, et à s’emparer du panier ren-
fermant les valeurs.
Suicides. — On écrit de Berne : * Le 5 janvier, dans la
matinée,on a trouvé morts,dans leur bureau, les notaires
Wildbolz père et fils. Tous deux s'étaient empoison-
nés. Wildbolz père était un des agents d’affaires les
plus appréciés de la ville de Borne, et M. Wildbolz fils
avait été pendant de longues années membre,puis pré-
sident du tribunal de première instance et député du
Grand Conseil. .
» Les motifs de .ee double suicide sont encore incon-
nus ; il parait cependant que M. Wildbolz père était
engagé pour de grosse sommes dans beaucoup d'af-
faires, dont la plupart donnaient de tristes résultats.»
Le vin de Californie. — L'Alla de San-Franeisco,
contient quelques détails intéressants sur la récolte
du vin en Californie pendant Tannée 1877 ;
Par suite de la sécheresse de l’hiver et des chaleurs
exceptionnelles de Tété, le rendement a été àu-des-
sohs de la moyenne ordinaire ; mais dans beaucoup de
vignobles, principalement dans le Sud, la quantité se
trouvera compensée parla qualité. ,
La vallée de Napa a produit 2 millions de gallons,
représentant une valeur de 3 millions de francs.
Les viticulteurs de cette riche vallée sont actuelle-
ment des Français, des Suisses et des italiens.
Dans la Sonoma, la belle variété de raisin connue
sous le nom de » mission grape » a presque complète-
ment fait défaut. Le grand vignoble de Buena-Vista a
fourni 500,000 gallons qui ont été déposés dans les
caves immenses creusées dans le flanc de la mon-
tagne.
Pour donner une idée de l’importance de ce vigno-
ble qui passe pour le plus beau du Nouveau-Monde, il
suffira ae dire qu’il a près de 300 acres plantés et
qu’on peut se -ramener en voiture dans chacune des
allées qui séparent les pieds de vigne,
Expédition â la recherche des mines d’or de
l'Arabie Pétrée. — On annonce Tarrivée à Muwaylah
de l’expédition égyptienne, du capitaine Burton, qui a
pour cRjotiIoa’cdi(\’c4oT les mines d’or situées dans le
pays de Maydan, an milieu des montagnes qui longen1
la"côtedu,golfe 4'Aklcabar. (Arable Pétrée). Le capi*
tainè Burton est accompagné de 3ü ouvriers mineurs
et d’une escorte de 35 soldats.
Si l’expédition donne des résultats favorables, une
usine centrale sera établie à Suez pour le traitement
Su minerai.
Chronique théâtrale.
THEATRE ROYAL.
Nous cédons au désir que nous témoignent plu-
gievu'S abonnés du théâtre en demandant ane nou-
elie représentation de la Fille du Régiment. ~
C’est, fait.
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS.
I/excellente tro-npe du Parc de Bruxelles offre-
encore une représentation extraordinaire aux
amateurs de comédie de notre ville.
C’est au Théâtre des Variétés que nous irons «p~
plaudifi ces artistes dans le Duc Job, comédie en 4
actes,par M. Lf-va.et ACourse de Plume,un acte,
par M. G. Oppeit, ,
La troupe de M. Michaud a pris jour pour mer-
credi prochain, 16 janvier.
Qu’on se le dise !
Chronique Judiciaire,
La cour d’appel de Bruxelles étant enfin complétée,
nous donnons ci-après je tableau général des membres
qui la eoinpôsent,ainsique la compositiondé ses cham-
bres pour la présente année judiciaire.
Liste de rang. — Premier président : M, DePrelle
de la Nieppe ; présidents ; MM. Sanchez de Àgùilar,
famar et Donnez ; conseillers : MM. De Ram, Maus,
Bàude, Holvoet, Béhaghel. H, Casier, Eeckman,
C. Casier, Cornil, Joly, Teriinden, De Le Haye, De
Bavay, Motte, Vlominckx, Bahut du Marès, De Brand-
nor,Ed. De I.e Court, Krn. De Le Court,Fétis.Fauqifot,
Demeure, Aulit et Du Pôflt,
Parquet. — Procureur-général ; M, Verdussen; pre-
mier avocat-général, M. Van Berchem ; avocats géné-
raux : MM. Bosch. Van Schoor et Crets; substituts dn
procureur-générai ; MM. Laurent, Vau Maldeghem et
Stacs.
Greffe; — Greffier en chef: M. W. De Roissart :
greffiers : MM, Seghers, Thys,. Derbaix, De Grevé.
Ch,. De Roissart, Vander Nopt, Taquin, E. Maus ; gref-
fier surnuméraire ; M. Anne.
Première chambre. — MM. De Prelle de la Nieppê,
président; Holvoet, Motte, Bahut du Marès, De Brands
ner, Fauquel, Aulit, conseillers; Van Berchem, pré?
micr-avocat-général ; Derbaix, greffier.
Déuxiémechinribre. — MM. Jainar, président; Baude,
Eeckrnan, C. Casier, Teriinden, Ern. De Le Court, De-
meure, conseillers ; Bosch, avocat-général ; De Grevé,
greffier.
Troisième chambre. — MM. Donnez, président ;
Maus, Behaghel, Joly, De Le Hoye, Ed. De Le Court,
Du Pont, conseillers ; Van Schoor, avocat-général.
Ch. Do Roissart. greffier.
Quatrième, chambre. — MM. Sanchez de Aguilar,
président; De Ram, H. Casier, Corn if, Vleminckx,
Fétis, conseillers ; Crets, avocat-général ; Laurent,
Van Maldeghem. Stacs, substituts au procureur? géné-
ral ; Seghers, Taquin, greffiers.
La lr® et la 3' chambres siégônt les lundi, rnarâi etr
mercredi ; les 2® et 4® chambres, les jeudi, vendredi ev-
samedi. — Los audiences s’ouvrent à 10 heures du.
matin pour foutes les chambres. Les trois première*
chambres jugent les affairés civiles. la 4® les affaires
correctionnelles et elle est en outre chargée du service
des mises en accusation, est appelée à donner son avis
sùr les demandes d’extradition, sur les requêtes qui
se rattachent à l’exécution de la loi du 20 avril-1874,
concernant la détention préventive, etc. Toutes lea
chambres consacrent des audiences extraordinaires
pour l’examen des appels contre les décisions des dépu-
tations permanentes des conseils provinciaux en ma-
nière électorale. Enfin la 1® chambre est spécialement
chargée du jugement des affaires correctionnelles ren-
voyées par la chambre des mises en accusation en c»
qui concerne les infractions ou délits mis à la charge
ae personnes ayant qualité d’officiers- de police judi-
ciaire.
Un conseiller est délégué annuellement en assem-
blée générale de la cour d’appel pour présider la cour
militàire.C’est M. le conseiller De Bavay actuellement,
le greffier délégué est M. Thys. Ou sait également que
trois conseillers sont désignés trimestriellement pour
présider les Assise» d’Anvers, du Brabanfet duïiai-
naut.
Une chambre supplémentaire vient d’être formée
par la cour, à titre temporaire, pour alléger la trop
lourde besogne de la-chambre correctionnelle et des
nîisea en accusation, chargée en ce.moment do l’affaire
de la Banque de Belgique. Cette chambre temporaire,
présidée par M. le conseiller De Ram, doyen de là
cour, est en outre composée de MM. les conseillers
Fétis, Demeure, Du Pont, et... Elle sera aussi prési-
dée pendant quelques jours soit par M. la.premier pré-
sident De Prelle aa la Niéppe, soit- par M. le président
Sanchez de Aguilar.
Bulletin météorologique.
OBSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES.
10 janvier (3 b.). — Un accident s’est produit ce matin
sur les Pays-Bas. dans les régions inférieures de
l’atmosphère; il est défini parles circonstances sui-
vantes : 1°, à 8 h. la girouette avait sauté du N.-E. au
S.-O. à Bruxelles, Utrecht; Maeseyck et Arlon, tandis
que toutes les autres stations de notre réseau télé-
graphique nous signalent partout ailleurs, en Europe,
la continuation des vents du quart N.; à Bruxelle»
même, les nuages ont gardé la direction N. ; 2°, à 8 h.
on constatait à Fûmes un éehauffement de 3®8. (par
vent de N.-O.) etun refroidissement do l°3 à Arlon, où
lé minimum de ia nuit a été — 8“2 (par vént dé S.-O.) ;
3°, à 8 h. il neigeait, à Maeseyck et à Bruxelles; et le
baromètre avait subi une légère dépression ; 4°, les
vents inférieurs convergeaient en spirale ■ vers ia
centre de neige, puisque la girouette marquait. N.-E.
à Gorkunq N. au Helder, N.-O. à Fûmes, S.-O. à
Bruxelles et S.-S.-O. à Maeseyck.
Les petits mouvements atmosphériques, qui n« sont
pas rares sur les Pays-Bas et que Ton' peut suivre dans
tous leurs détails, sont très-importants à étudier; ils
peuvent fournir l’explication des mouvements plus
importants qui ont l’Europe entière pour théâtre,mais
dont il eét.difficile d’entreprendrè unè étude minutieuse
à cause de leur étendue même.
Bolide. — Hier soir, à 5 h 0 m., un bolide brillant a
été vu par plusieurs personnes, descendant, à peu près
verticalement dans la direction presque rigoureuse de
Test. .
Observation de la scintillation par M. Montigny. —
Hier soir, scintillation « assez forte - à78pnr 16 étoiles,
plus marquée à TE., où son intensité est 81 pàr 9
étoiles, qu’à TO„ où elle est 73. Trait épaissi, ondulant,
parfois diffus, et même pointillé-. Couleurs vives.'
Bulletin télégraphique,
AGENCE-H A VAS-BULLI ER-R R UT BR.
Cettinje, 11 janvier.
Officiel. — Hier Antivari s’est rendu sans condi-
tions au prince Nikata! Grandê enthousiasme dans
l'armée monténégrine.
Bulletin des Bourses.
Anvers, 1 1 janvier. - 2 heures 1/4.— Les
cours des valeurs de spéculation ont subi une légère
réaction depuis hier, sans que Ton puisse assigner uno
raison spéciale à ces dispositions moins favorables.
Le$ Métaltliquss clôturent à 52 1/2 au comptant après
52 11/16; au 15 courant, on clôture à 52 7/16 P et à fin
courant on les tient à 52 3/8.
Les Nationales restent offertes à 55 3/8 après 55 1/8.
Les Hongrois 5 0/0 1873 restent offerts à 62 1/8 après
62 5/8. Les Bons du Trésor 6 0/0, n’ont eu que peu d’af-
faires, ceux do 1873 restent offerts à 93 3/4, et ceux de
1874 ne se sont guère écartés du cours de 87.
Le 5 0/0 Turc n’a pas varié et reste offert à 91/2.
Nos fondsNationaux se maintiennent toujours à leurs
cours antérieurs de 70 1/2 pour le 3 o/q Belge et 103 3/4
pour le 4 1/2 p. c.
Les Lots d’Anvers 1874 restent offerts à 94.
Dépêche» têlêgraphkine»
BRUXELLES, 11 janv. — (Cour* d’euverture;.
541/4 (Piastres..........t — —
------ (Emprunt 1872..-----
— — (Banque belge..! —• —
PARIS, H janv. — Cours d'ouverture.)
Métalliques....I
Turcs..........
Bons liquidât...
Emprunt 1871..
. 1872..
Rente 3 0/p...
Crédit mou. fr.
Erapr. italien...
Con. Turcs 5 0/o
Ch. deferAutr.
Ch. de f. Lemb.
108 86
72 95
165 -
71 80
- 9 67
541 -
165 -
3 0/0 Esp.mtér.
.- • 1869
Mobilier Esp....
V. de Paris,1875
Banq. fr. boil..
Suez .........
Nord Esp......
Lots Turcs....
1114
12 Ci
576 -
LONDRES, 11 janv. — (Cours d'ouverture).
Consalid.angî.. I 951/4 à 953/8
5/20 b. Am. 1882!----. - L
Ch. def. 111. act. — -- .---
• Erie . 81/8- 83/8
Emp.TurcoO/o SS'S . — '
. \ Ott. 1869. - :-------
Espagnols 3 0/n 121/8 - 121/4
Italiens 5 0/n_i 711/4 - 713/8
Emprunt 1S7L.--------. — —
- 1872.. I--------
5 O/o Amér. 1871
Pérou.........
Rente arg.....
• PSP........
Varna..........
Chem, de fer :
Rott.-Anvers....
Namur-Liège...
Luxembourg...
Lombards.......
1033,8 i 1031/2
VIENNE, 11 janv. — (Cours d’ouverture!. Calme.
Créd.rnob. Aut.I 222 10 INapol. d’or.... I 9 511/2
Lots de 1860....------ IAut. rente pap. 63 60
* 1864....|----- (Lombards______________ j 77 50
BERLIN, 11 Janv. — (Cours d’ouverture). Calme.
Rente papier...] 53 75 ICbem. autrich.; 434 —
•argent... fâ 50 I . Lomb...j 131 50
Crédit....... 877 50 (Tares...........................
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