Full text |
l,e lendemain, le prince-lieutenant lit prier la commission de venir le
voir. L’entrevue dura deux heures et dans la séance d’après-midi dece jour
le secrétaire de la commission proposa de renvoyer la discussion do
l'adresse à la lin des travaux ordinaires. Ce qui fut accepté sans opposition.
L’augmentation de la liste civile a été votée par 10 contre H voix et une
abstention. Quelques membres ayant déclaré qu’ils accorderaient leur voix
j l’augmentation au cas que le ministère eut leur confiance, un des minis-
ifi>s déclara, au nom du prince-lieutenant, que confiance on non, il faudrait
voter l’augmentation,et que le rejet serait considéré comme une attaque à
,,-s prérogatives.
BELGIQUE.
Bruxelles, fi janvier.
l.e Roi et le comte de Flandre seront de retour demain du château d’Ar
donne,
— Le duc et la duchesse de Brabant ont reçu hier dimanche, au palais de
Bruxelles, le comte et la comtesse Merey-d’Agenteau.
M",e la marquise de Trazegnies a été reçue également par M'*"’ la duchesse
de Brabant.
LL. AA. RB. et L, aprèsjeur dîner, se sont rendues au Théâtre-Royal de
a Monnaie pour assister à la réprésentation par ordre dei’opéra le Comte
° — La troisième soirée dansante de la cour aura lieu le 15, au palais.
— L n malheur cruel vient d’atteindre dans ses plus chères affections M.
le ministre des affaires étrangères. Mro« la baronne de Serrct, sa belle-mère,
est morte aujourd’hui à Bruges, à uu âge assez avancé. 51. le baron de Vrière
est parti ce soir même pour Bruges, où Mme de Vrière l’avait précédé dès
hier. . . .
fd— Les Cours et tribunaux ù Bruxelles ne siégeront pas jeudi H courant, a
cause des opérations électorales pour le choix d’un membre de la Chambre
des Représentants.
— Le tableau des avocats exerçant près la Cour d’appel de Bruxelles, pour
'la présente année judiciaire, vient de paraître, fl contient 252 noms d’avo-
cats. Le doyen du barreau est M® Jamotle , après lui viennent immédiate-
ment, par rang d’ancienneté, Van Volxem, Dindal, Gendebien et De
Bonne. ,
— Mardi passé une grande chasse a été donnée dans les bois d Heverléet
de Steenbergen appartenant HH. le duc d’Arenherg. Accompagnés d’un
grand nombre d’illustres amateurs du pays, les princes d’Arenberg ontabat-
' ' ' _ent lièvres, trente faisans et une quantité
lu en quelques heures, environ cent
innombrable de lapins et d’autres pièces de petit
gibier.
Rogier
Schumann
amis de la
!é relevé par le rëmor
de Sunderland,
ANVERS, S2 JANVIER.
M. Ch. Rogier, ministre de l’intérieur, est arrivé dans notre
ville, hier soir, et est allé inspecter ce matin l’Institut Supérieur de
Commerce, l’Athénée Royal, l’école moyenne et quelques autres éta-
blissements. M. ie minist.e a été accompagné dans cette tournée
par notre honorable bourgmestre, M. F. Loos. — M. Ch.
est reparti à 2 3/4 heures pour Bruxelles.
— M. Brassin, le pianiste si remarquable dont nous avons salué,
l’an dernier, les premiers pas dans la carrière des arts, nous est
revenu avec un talent plus prodigieux encore que celui que nous lui
connaissions. Tous ceux qui l’ont entendu dimanche, ont pu consta-
ter que son jeu, sans rien perdre de sa fougue et de sa chaleur, est
devenu encore plus pur et plus parfait. C’est surtout dans le concerto
de Mendelsohn, qu’il nous a révélé les précieuses qualités dont il est
doué. 11 a exécuté ce morceau capital, avec ce style largeet élevé, cette
grave simplicité qu’exige une œuvre classique. .Nous pouvons annon-
cer à nos amateurs que M. Brassin a bien voulu consentir à se faire
entendre ii la matinée musicale des Rames de la Charité, le dimanche
17 janvier, et de plus qu’il y exécutera le quintette do
inconnu à Anvers. C’est là une bonne nouvelle pour les
vraie musique, et notre ville en compte beaucoup.
Nous publierons plus tard le programme.
— Hier soir, la Société des Chœurs tCAnvers a donné dans la salle
des concerts de la Cité, la soirée musicale que nous avons annoncée.
Un public nombreux et choisi assistait à ce concert. Tous les mor-
ceaux du programme ont été exécutés d’une manière très satisfaisante
et applaudis chaleureusement.
— La société Appollon, de Borgerhout, donnera le samedi 10 cou-
rant, un bal dans son local, dit.le Kattenhof, rue de l’Agneau.
— Mercredi, KL soirée magnétique chez le professeur, à R heures.
Marché aux OEufs. n° 2. — Dernier cours: ceux qui désirent le
suivre doivent se faire inscrire immédiatement de 11 n. à 1 h.
— Le bricii anglais, dont nous avons annoncé hier par dépêche
télégraphique l’échouemcnt sur le Kaloot a été
queur Otto et est arrivé devant la ville. 11 venait
chargé de charbons, et porte le nom de Pratt.
— L’équipage composé de 8 hommes du navire prussien Sophie
SoafeUt, naufragé sur la côte d’Irlande, est arrivé de Hull, passant
par notre ville pour se rendre dans ses foyers.
— Hier soir le nommé Adrien Moonens, a fait une chute extrême-
ment dangereuse, au fort St-Michel. 11 est tombé du liant des
remparts et s’est blessé, fort grièvementl.6te- Transporté à l’hôpi-
tal il a été administré aussitôt, car outre plusieurs blessures à la tète,
il s’était cassé un bras et une jambe. Aujourd'hui encore son état
inspire beaucoup d’inquiétude. . , .
— Nous avons eu 2 degrés de froid 1 il nuit dernière. A midi le
thermomètre marquait lu au-dessus de zéro.
— Ce malin ont comparu devant le tribunal de simple police les
prévenus dans l’affaire dite du Chapeau Rouge,. l!n public nombreux
assistait à l’audience, pendant laquelle, malgré le respect dit à la
justice nu rire immodéré s’est emparé plusieurs lois de 1 auditoire.
| - Le 3 mâts anglais Jt/om vient de se déclarer à la sortie. Ce
navire se rend à Melbourne vià Dublin.
__ Si l’extravagance et l’excentricité sont d’invention anglaise
n’en déplaise à nos estimables voisins d’outre-mer — ou peut dire
que leur invention a fait des progrès immenses. Au nombre des fan-
taisies extraordinaires des descendants d Albion , l une des plus
curieuses, est le pari. On sait qu’en Angleterre tout ce oui se passe
donne lieu à des paris, l’arrivee d un paquebot comme, le jugemeiî!
d’un grand co upable,les courses à cheval connue la conclusion d’un
mariage impossible. Il nous faut remarquer cependant que ces
opérations industrielles donnent toujours raison à un vieux proverbe
très-connu: le jeu ne vaut pus la chundcl'e. Il paraît qu’en adoptant
la règle nos honorables concitoyens ont aussi adopte 1 application.
Samedi demie ’, a i bal dé la Cité, deux lions anversois, la
crinière hérissée et l’œil enflammé, un lion noir et un lion fauve,
se partageaient mentalement leurs victimes, quand I un et l’autre
laissèrent tomber les yeux sur une lionne d’un âge positif et du plus
beau brun. Le lion fauve prétendit jouir de la préséance, mais le lion
noir montra ses griffes et défia son adversaire au combat.
ss couvrirent les veux d’un mouchoir ; celui qui arriverait
premier à la pompe fU-Jean Népomucène, ferait les premières avan-
ces à la lionne, et en cas d’insuccès il céderait la partie a 1 autre.
C’était un spectacle curieux que celui (Je PP? deux lions aveugles se
battant les flancs le long du canal des Récollets brûlai) 1 un et
l'autre du désir de vaincró. L* lutté était dos plus \i\os et le§ duux
lions avançaient presque côte à cote vers le but, quand tout a coup,
le but vint au devant d'eux sans crier gare et letj atteignit, le premier,
tous les deux à la fois. A l’un il pocha un œil, a 1 autre il meurtrit lf»
nez et lui mit les dents en déconfiture. L'histoire ajoute que les lions
oui regau né leur repaire sans s occuper davantage de la lionne.
— Ca prix moyen du froment et du seigle sur les principaux mar-
chés dé la Rélgiqtj.e, pçudaiij la S£™»ine du 28 décembre 1837 au 3
janvier 1838, à été liftée comméSUit •:
' Froment, hectolitre, IV. LS.tiO ; seigle, hectolili
Lu égard aux prix de la semaine précédente, i
de 34 c. sur le froment et 24 c. sur le seigle.
Pour le froment, le prix le plus élevé a été fr.
de Lokeren ; le plus bas fr. 16 sur le marché d’Arlon.
pour le seigle, le prix le plus élevé a été fr. 18.85
d’AubeJ ; le plus bas. fr. 10.33, sur le marché d’Ath.
— Par suite de la réouverture des eaux intérieures de la Hollande,
là navigation des bateaux à vapeur Telegraaf, de la ligne d’Anvers à
Rotterdam, va être, reprise. Le premier départ de Rotterdam aura
lieu le 13 ou le ü courant,
— Par arrêté royal du 9 janvier 1858, le sieur A, limas, avocat a
,Naiïuji\ est nommé juge suppléant à la justice de paix du premier
canton de celte ville, en remplacement du sieur Bribosia, appelé a
d’autres fonctions. . .
— Un arrêté do M le ministre de l’inlcrieur apporte des modifi-
cations à la formule dès diplômes d’aspirant prqfosfiepr agrégé et fie
professeur agrégé de renseignement moyen du degre supérieur pour
les humanités. -
— On lit dans le Momtair : .
Le ministre des finances a reçu à la date du 10 janvier 88.>8, a titre
dç institution au trésor, une somme de cinq cents francs-(IV. 500),
qui lui a éfé adressée delà part d’un anonyme,
dette somme a été yersée à la caisse du trésor public,
— On nous écrit de Cnppplbm : , . , , ,
d La hausse continuelle du prix des bois, dans les ventes publi-
ques, a obligé nos briquetiers à augmenter, celle semaine, le prix
des briques, qui se font ici exclusivement au bois et se recomman-
dent dans les constructions, par leur résistance à l’humidité. »
: - Lu nommé Léonard De Snerck, ouvrier de fabrique, venant de
France m Belgique, est décédé eu I8QQ ; on prie 1 autorite de lu coin-
mime où il est fiéeéfié (l’eu faire part a M. le notaire De Backoie, a
Hand. L’intéressé étant indigent, ou prie tous les journaux de repro-
duire ces lignes. ,
.. Dans la séance de vendredi dernier du conseil communal de
Mons il a été donné lecture de la réponse du Roi a I adresse p.ii
laquelle ledit conseil demandait à S. M. que l'entant du duc de
jiruhaiit si c’était un garçon, reçut le litre de comte de Rainant.
ÏÂwütte de Mous promet de publier cette réponse dans un pro-
chain numéro.
—■ On lit dans le Journal de Liège : . ,
<; Nous avons sous les veux le prospectus d un nouveau journal
qui prend le titre ambitieux de Moniteur de l’année belge, il est bon
de remarquer que eest là une entreprise tout a fait privée, et il
importe d ajouter que cet organe prétendu de notre armee n est rien
autre Hmsft qu’une réduction, un rejeton, une bouture du Journaille
peu relu s Sorti des mêmes presses, fait avec la même composition,
ii lïii'empruntera tout an moins ses faits divers et ses 'IQRVel PS
étrangères. Eh bien, est-ce à l’armée bcigo a patronen uno feutilt
dont le correspondant parisien a fait hautement des vœux pour
l’accroissement du territoire de la France, pour l’anéantissemenl de
p are dynastie et de notre indépendance nationale '! »
— On mande de Stuttgart, le 8 janvier t ti .
« Quoique S. M. ait moins de fièvre, et que sa poitrine soit moins
oppressée, elle n’a pas encore recouvré toutes ses forces. »
— Le nombre des enfants trouvés qui sont a charge de la ville de
e, fr. 11.71.
y a une diminution
20.17 sur le marché
sur le marché
Vienhe, s’élève actuellement à 15,000. 11 paraîtrait que ces malheu-
reux ne sont pas bien soignés, car il en meurt 60 à 70 p. c.
— On écrit de Berlin, 6 janvier :
On assure que les membres de la famille royale qui se rendront
à Londres pour assister au mariage du prince Frédéric-Guillaume,
trouveront dans un port belge des bâtiments anglais qui les condui-
ront en Angleterre et les ramèneront en Belgique après les fêles. Une
escadre d’honneur reconduira le jeune couple au continent.
Charleroi, U janvier. — Prix sans variation.
Théâtre Royal.
LA PETRA CAMARA.
Il n'y a que l’Espagne pour produire de ces beautés robustes et
flexibles ; il n’y a que le soleil d’Andalousie pour allumer de tels
regards.Pendant six mois la Petra Camara a tenu tout Paris haletant
sous le charme de ses poses, sous le magnétisme de sa beauté. C’est
une sorte d’idéal de femme et non une femme véritable; tout en elle
est aussi beau, aussi complet que l’imagination peut le, rêver. Ses
Jambes qui bondissent, ses bras qui s’enlacent, son buste qui se
gonfle et se tord, sa bouche ornée de perles, ses yeux qui sont deux
flammes, sa chevelure luxuriante qui a des reflets d’ébéne, tout cela
resplenditcomme dans un rêve. Ses pieds sent petits et cambrés, ses
mains fuies tiennent aux bras par des attaches élégantes et, délicates.
Quand elle s’élance d’un bond, delà coulisse au milieu delà
troupe des danseurs, la salle entière frémit. La Petra Camara se
livre, fourmillante de paillettes,à des attitudes molles ; elle se pen-
che, se relève, s’abaisse, se tortille ; elle sourit, elle tressaille. Son
œil noir s’entrouvre à peine, protégé par de longs cils, à travers
lesquels passent, de temps à autre, des éclairs rapides. Ils exhalent,
ces yeux,une sorte de passion somnambulique , une volupté morte
qui fait ressembler la Camara à cç délicieux fantôme d’un comte de
Nodier dansant un poignard dans le cœur.
Je regrette bien de n’avoir pas le pinceau deGoya au lieu de cette
maigre plume que je tiens à la main, pour rendre l’élégance hardie,
la grâce étrange et le scintillement lumineux de ce costume qu’elle
portait dans la première danse. Que puis-je, avec des mots, devant
toutes ces broderies, ces passequilies, ces aiguillettes, ces franges,
ces mille fanfreluches étincelantes pendues à son corsage, inondant
sa jupe écarlate, pareils à des rayons effilés du soleil d’Andalousie ?
Le succès de la Petra Camara à été complet. A tout moment elle
faisait éclater des bravos enthousiastes. Il lui suffisait pour cela
d’une attitude et d'un regard. Quelle grâce, quelle souplesse, quelle
provoquante fierté, lorsqu’elle se faisait poursuivre et désirer par le
senor Guerrero qui dansait avec elle, et circulait d’un pas frémissant
autour do la maja se tordant comme un lézard dans ses étoffes
écaillées d’or! Quels sourires enivrants, lorsque le bras du danseur
soutenait sa taille cambrée et lorsque sa main hardie se posait à son
corsage !— Tout d’un coup, elle échappé à cette étreinte, furieuse
comme une lionne et vient à l’autre bout de la scène sourire et
provoquer encore le.seuor éperdu. Elle lui enlève son manteau et
joue avec ses plis gracieux, et décrit un cercle ballonné si brillant
et si rapide qu’on distingue à peine tout ce qui s’agite et tournoie
dans ces fouillis de satin, de dentelles, d’or, de perles, de regards,
de formes, de cheveux, de pieds, de mains et de bras blancs. Soudain
l’orchestre achève la mesure et la maja reparaît immobile, drapée du
manteau, la tète en arrière,son riant dédaigneusement à son cavalier.
Dans la Galtegada, la Petra Camara a dansé un pas comique des
plus échevelés. Elle avait dépouillé son riche costume et se montrait
en paysanne,avec une basquine de velours, une jupe de même étoffe
brodée de grosses fleurs. Jamais paysanne ivre d’amour et de soleil
ne s’est trémoussée avec plus de'rage, la castagnette au poing ;
jamais passion ou appétit d’espagnole ne se traduisit par de tels
frémissements et des trépignements plus immodérés. Elle était alors
tout sel et tout piment — sat y pimento — cette ardente Camara que
nous tenions au bout de nos lorgnettes braquées.pendant qu’elle se
tortillait comme l’Almée (l’Orient, pendant qu’elle s’enivrait du
rythme chorégraphique; pendant qu’on faisait dapper à ses oreilles
lès langues de bois des castagnettes, bruire les langues de cuivre
des tambours de basque. Co babillage strident de castagnettes et
de tambours, la musique bruyante de l’orchestre, tout ce tapage
qui va toujours croissant, là presse, l’excite; elle piaffe, elle
bondit, elle s’affaisse dans un tourbillon.
Le senor Guerrero est-aussi un habile danseur, habitué à faire
bonne contenance auprès de la Petra Camara, à donner, si je peux
ainsi parler, la réplique à ses poses, à ses œillades agaçantes.
Guerrero se fait applaudir à côté de la ravissante senora, ii a, lui
aussi, de l’entrain, du délire, de l’inspiration dans sa danse. — Tous
les autres Espagnols et Espagnoles qui composent ce corps de ballet
méritent leur part d’éloges, parce qu’ils ont toujours leur part de
succès.
Une dernière apparition de la Petra Camara doit avoir lieu demain.
Il y aura foule certainement pour la voir et l’applaudir. — La seule
chose qu’il y ait à reprendre à tout ceci, c’est que les abonnés du
théâtre ne peuvent jouir de ces représentations extraordinaires; ils
s’en plaignent et à bon droit. Nous invitons l’administration à insis-
ter vivement auprès des danseurs espagnols pour les retenir uu jour
de plus à Anvers. De cette manière, la Petra Camara se montrerait
jeudi aux abonnés, qui sont tous très désireux de la voir et à qui on
doit bien quelques compensations.
L, D,
Théâtre royal. — Mrdi f2, (C 1/4 h.) — Abonn. courant. — Valei,
cpi le petU-flls d'un grand homme, vaudeville en lacté; La FanclionneUe,
opéra-comique en 5 actes.
Mercredi 13. — 2™ et dernière représentât, de ta célèbre Petra Camara.
Jeudi 14.— Abonn. courant. — te» début de Mlle Savigny, chanteuse légère;
Lucie de Lammernioor, grand-opéra en 4 actes.
Vendredi 15. — Abonn. courant. — 1» représentation de Mm® Wcrtheim-
ber,ter sujet de l’Académie impériale do Paris : La Favorite, gr.-op. en 4 act.
Tlseàtre «les Variétés. — nationael toon e et. — Woensdag 15,
(6 ure.) Buitengewoonc vertooning ten voordeele van M. Van Doeseiaer :
Feu Ileer die niet wilaengaen, De Stomme van Hoboken, Kogeltje de koei-
waehster, Sinte Greef, Ailes is maer een gedacht, blyspejeo in èen bedryff
Vacature. — Ai ls. — La Commission instituée en exécution de
l’arrêté royal du 5 juin 1841, fait connaître que l’examen des postulans à la
place de courtier en marchandises, vacante parle décès de M. P. J. P. Goifl-
chal, aura lieu le mardi 19 janvier, à 9 heures du matin, au local de la
Chambre de Commerce.
,es personnes qui veulent passer leur examen devront se faire inscrire
au secrétariat de la Chambre de Commerce avant le 16 janvier.
Le Président,
D. Mauroy.
16 janvi
J.e Secrétaire,
C. Waterkeyn.
Vacature — Avis. — La commission instituée en exécution de
l'arrêté royal du a juin 1841, fait connaître que l’examen des postulans à la
pl4.ee de Courljer en Assurances, vacante par (e fiécèsde IL François Joseph
Vanden Wyqgaert, aura lieu le Vendredi la janvier à îbidi, au local de là
chambre syndicale des Courtiers,
Les pers’onnes qui yeulept passer leur examen, devront se faire inscrire
au secrétariat de la Chambre de Commerce, avant le 12 janvier.
Le Président,
. Le Secrétaire, MieHiEi,s-r,oos.
I’. CREYSMANS.
PARTIE COMMERCIALE.
Pince d’Anvers, du l‘4 jnnyier.
CAFES. — L'article reste dans une bonne position avec une demande
active pour la consommation. Nous avons appris ce jour la vente d’en-
viron 5000 balles St-Domingue d'importation de New-York par Léopold,
J.fl. Elliott Marti Ogden et Barriet Ho.vie. On a traité en outre la moitié du
chargement soit’environ 1430 sacs Santos par Charlotte et environ 1000 bal,
Brésil dont 450 jinlles par Van Dyeti.
CEREALES. — Marché calme. Froment blanc indigène a été payé 11. 11.
Leroux est tenu à fl. 10 5/4. Seigle indigène disponible offert à Tl. 0 1/4.
pour livraison en février et mars on a payé fl. 6 3/8.
Orge d’Odessa ef de fimyrne traitée de 11, 5 îj/8 à fl. 5 5/4,
En Graines oléagineuses on a fait quelques affaires à il. 12 3/4 pour «raine
de lin d’Arehangel’, ii. 13 3/4 pour u» de Taganrog. — Graine de colza du
Danube a été payée il. 15 ct cl» de Frise tl. 16 1/2.
En graine de lin à semer de Riga on a vendu une centaine debarils à fl .26
par baril pour qualité ordinaire.
(Ivpine de trftlf. Ou il réalisé une trentaine de balles à fr. 1 tO pour Cam-
pjnc et fr. 115 poqr il» de la Meuse-
METAUX.— pi) cite Je plac'eniérit de 9 à 10,000 kilos plomb d’Allemagne,
MIEL.— Nous avons appris là vente de 31 fûts Havane par Jo,'tanna Maria.
MARCHES.
Bruxelles. 11 janvier. — Marché sans variation importante.
Slll- : Lo kil.. . . IV. 0,02, h, 0.03 j CHANDELLES • • • • h’, MÛ h. 0 00
Louvain, 11 janvier. — Marché bien fourni et largement voulu.
Froment. 100k.fr.
Seigle
Avoine à f.
Id. à h.
Sarrasin..
Orge, l’h.
lernioiiilc
24.07
13.80
18.70
19.80
22.44
20.72
11 janv
24.30 25.94
13.05 15.40
F ro* te qté, 100 k.net fr. 24 00 523 00
» 2e » » » 23 50 » 25 75
Avoine, » » 17 50» 18 00
Seigle, les 100 k.
Escourgeon, »
» nouv. »
fr. 14 30 à 14 73
20 50 » 21 50
00 00 » 00 00
42 ranimont, ii janvier. — Marché bien approvisionné.
Fèves, l’hect. .fr. 13 39 b. 0 00
Pommes détoné. . 5 00 b. 0 00
Graine de colza . . 50 00 h. 0 50
» de lin .28 00 h. 0 00
Pièces en vente 275,. vendues 250.
Froment,heet. . .fr. 19 00 h. 0 20
Méteii............... 14 20 h. 0 30
Seigle............... 12 00 h. 0 00
Avoine............... 7 50 b. 0 00
Fin : Fr. 1 23 par kilog. — Toii.es
Amsterdam, Il janv.— SUCRES bruts: On a traité ce jour 1300
cranjangs sucre Java n° 15 ex-Jason, à prix secret. En raffinés on cite la
vente de 500 tonneaux BXH et ASR. — CEREALES : Froment avec peu d’af-
faires ; 135 /6 Pologne f. 325 ; 128/6 f. 505 ; 138/2 % f. 278. — Seigle en
baisse ; 117 76 Pétersbourg f. 160; 118/120 % d° f. 154 à 158 ; 122 % Odessa f.
103 ; 123 Tb de Prusse f. 174 ; 122/6 Belgique f. .18.3. — Orge plus faible I 1 1
Tb Pomméranie f. 180. — GRAINES : De colza sur printemps 1/2 £cn baisse,
s/automne £ 1/2 en hausse ; s/9 fûts en avril £ 71 1 2 ; oct. £ 70. — Graine
de lin faible 113/H4 Tb St-Pétersbourg f. 10 1/4 à 10 1/8. —HUILE : De lin
et de colza en baisse. Huile de colza à G seul. f. 41 1/4, compt. f. 59 1/2 à 40 ;
en ville f. 42 12 ; s/mai, sept., oct., nov. et déc. f. 395/4, 1/2, 5/4. Huile de
lin à 0 sein. f. 53 5/4, compt. f. 52 1/2 ; mars f. 32 ; avril f. 52 12 à I 4. Mai
f. 33 à 52 5/4. Huile de chanvre, à 6 sem. f. 9 1/4, compt. f. 58.—TOUR-
TEAUX : De colza f. 72 à 70. Tourteaux de lin f. 10 1/2 à 14.
Kotteu'slassü, 11 janv. — LIN : Avec de bonnes affaires aux prix pré-
cédents.— CEREALES : Quoique la gelée ait été de courte durée, nous
avons manqué aujourd’hui nos arrivages ordinaires de l’intérieur et les
affaires ont été insignifiantes. Froment 104, 166/2 Tb Hoogt. Cièves nouv.
I’. 295, 310. — Seigle’ 153/2 Tb Belgique nouv. f. 19Ó ; 148/2 % Rostock f. 170.
Hehiedam, 11 janv. — CEREALES : Seigle vendu : 144/2 tb /Archan-
ge! f. 178 à 0 sem.; 142/2 Z6 St-Pétersbourg f. 160 compt. — Orge 126/2 tb
Courtaude suranné t. 174 à O sem. — MOUTWYN sans cote.
Londres, 9 janvier. — Extrait d'un avis particulier.— SOIES GREGES:
Si l’année 1830 était notable à cause des fortes opérations en toutes sortes de
marchandises et de la hausse extraordinaire des prix,celle qui vient d’écou-
ler, prendra aussi sa place dans le rang des années exceptionnelles, à cause
de la crise commerciale et financière, qui est venu paraliser les entreprises'
et ébranler le commerce jusqu’à ses fondations. Nonobstant le haut prix de
toutes matières premières,la spéculation yjouail toujours son rôle, stimulée
par les facilités de crédit à longs termes et par la confiance universelle
dans la durée des prix ; mais aujourd’hui que nous déplorons le résultat
naturel d’une pareille situation J dans une panique qui avait arrêté toutes
les industries, et de laquelle nous sortons à peine, il y a en même temps
lieu de se féliciter, qu’elles seront rétablies sur leurs pieds naturels, et que
les affaires reprendront leur courant, sur des conditions moins grandioses,
mais plus rassurantes. L’article soie a bien pris sa part dans les évènements
variables de l’an, et nous alloTls présenter I» résumé de ses diverses posi-
tions, pendant cette époque.
L’année 1837 a commencé avec manque de matières, de fortes demandes
et des prix élevés; on ne croyait plus à une baisse sérieuse, dans l’idée que
les approvisionnements qu’on attendait, ne seraient pas plus grands que de-
mandaient les besoins actuels, et à moins que la prochaine récolte euro-
péenne fût belle, qu’il ne faudrait plus songer à aucune forte dépréciation
sur les prix actuels. En confirmation de e es opinions, les opérations dans le
mois de Janvier étaient extraordinairement fortes, presque seize mille balles
de Soie ayant été achetées; cette activité se prolongeait jusqu’au milieu du
mois de Février, quand à celte époque les détenteurs avaient constaté une
haussé de 1s. 6d. à 2s. la livre; mais après les ventes publiques qui ont eu lieu
dans ce mois, les affaires ont été moins actives, et ceux qui désiraient-réa-
liser dans la mois deMars, ne pouvaient le faire qu’avec dépréciation de 2s.à
2s. Gd. la livre. Avec le mois d’avril sont arrivés les bruits d’une récolte eu-
ropéenne inférieure, et c’est alors que la spéculation s’est jetée sur l’article
d’une manière effrayante. Nonobstant les forts arrivages, et les nouvelles
d’une récolte belle et abondante en Chine, pour satisfaire à tous les besoins,
même si la récolte européenne ne rendait qu’un quart de récolte ordinaire,
tout le monde voulait s’en mêler elsous les influences de cette frénésie, qui
dura jusqu’au premiers jours du mois de Juin, les prix ont haussé de 12 à
1.3 O Ù sur les prix élevés du commencement de l’an. Alors la réaction natu-
relle a commencé ; les consommateurs étaient fortement approvisionnés,
les faiseurs, et les spéculateurs ne pouvaient écouler leur achats qu’avec
difficulté et on cédant sur les prix, mais ne voulant pas se décider à une
forte baisse, les mois de Juillet, Août, Septembre, et Octobre sont passés
sans aucune affaire d’importance; les acheteurs peu disposés à entreprendre
des opérations , à moins que ce ne fût à des fortes réductions sur
les prix qu’on leur demandait, et de l’autre part les détenteurs peu
a même dose réaliser une forte dépréciation et s’attachant à l’espérance
d’un réveil, ne cédaient qu’à pas lents aux volontés des amateurs de
l’article. Mais cotte époque d’incortilude ne devait pas durer longtemps.
La crise, commençant en Amérique, et se répandant graduellement jusqu'à
tous les pays de l’Europe, est venue donner le dernier coup aux indécisions
des vendeurs, et alors quand on ne trouvait plus d’acheteurs, tous les dé-
tenteurs désiraient vendre, et ta baisse, qu’on ne pouvait que prévoir de-
vait être forte, s’est précipitée de 40 à 50 0/0 sur les plus hauts prix de
l’an. Mais maintenant, qu’on doit espérer que la crise est pyesque
arrivée à son terme naturel, et surtout dans ces derniers jours, une reprise
marquée s’est manifestée,les affaires pe présentent plus ia sombre apparence
({d’autrefois, et on commence l’année 1858, avec une demande sérieuse peur
la fabrique, de fortes existences pour satisfaire à tous les emplois, et les
prix ayant atteint des limites, que les fabricants peuvent aborder saqs qqi
eu nés craintes.
line sert guère à détailler Jos opérations dans les différentes sortes de
soies pendant l’année passée, puisque la spéculation ne se tient pas beau-
coup à choisir, et par conséquent on ne peut pas arriver à bien connaître les
sortes qui ont été plus en faveur chez les consommateurs, maison peut dire
que les Tsatlées et Taysaains on premières qualités ont été les plus recher-
chés pour la fabrique,’tandis que la consommation dos Organsins de Chine
Chine ; des Gantons, des Bengaies, et des I talies n’est que la moitié de |’,m^
née passée.
Les derniers avis flo la Chine nous annoncent, que tes prix étaient en
baisse de |s- !â livre, que quarante mille Balles de la nouvelle récolte
étaient déjà fixées , étant quatorze mille balles en diminution de même
époque l’année passée, et que les affaires restaient très languissantes.
Par les tableaux comparatifs ci-joint il résulte que dans la soie de ;
Graine de colza, l’hect . fr.
Huile de colza. ...... 93.45
» » épurée.... 98.43
» de lin.................78.35
Genièvre, le litre ...... —.70
Cérf.ai.f.s : Marché peu
fourni ; froment
19 à 20.25; seigle
roux et blanc [dus fermes sans variation dans les prix Ir.
IV. 11.25 à 11.78 l’heet.—• l.e changement de température a eu son influence
sur les iiuii.es tant sur les vendeurs que les acheteurs et les prix en général
sont en baisse ; de lin offerte, 11. 55 1/2, fr. 100.67 et fi. 50, Ir. 10J achp-
leurs et vendeurs les 137 2/3 litres ou 127 1/2 kil- Phriroi) ; (le chanvre no-
minale il 58, fr. 105 22 ; de colza du pays avec bonne demande pour la COïte
sommation, traitée à il. «s, fr. 123.30, fl'. 08 1/2, fr. 124.2(1 et mémo une
lie claire a obtenu fl. 69, Ir. 125.17 ; de Calcutta en murch»"/’/^, clail!0'(,L
saine serait oblenable à 11. 67, fr. 121.34 ; épurée ’/j ,lavs p p. 130.ci
les 137 2/3 litres. — Graines oléagiucn.503 plus calmes, acheteurs retirés les
détenteurs sont peu disposés de diminuer leurs prétentions. — GiuixF.de
tin de Berdianski et Odessa sur 68 kil. tenue fi, 14, fr. 25.40 par lied. PR IL
300 pay last; d’Arehangel sur 63/66 HU- fi, 12 L2, fr. 22.07 et il. 13, fr.25.38
parhect. PB. 11. 321,42 à ”yi.39 par iasl ; de colza du Nord, du pays et de la
France fi. 1Qi, fr.. 50.38 à fl. 17, fr. 30,84 par boet. PR. 11. .450.71 à 437.14
nar last. — Tourteaux de lin recherchés ot en hausse de 11. 148, IV. 268.48 à
Ii. Ififi, fr. 283 acheteurs; de ehauvco tenus fl. 108, IV. 195.92a 11. 112, fr. 203.17;
de colza sans affaires connues fl. 110, IV. 193,35 à il. 112, fr. 203.17 nomi-
naux les 1215 kU,
1 ! janvier. — Hausse pour le froment.
Froment,teq„ 100k.fr.
» âs- »
Seigle, te 9t
24 25 h.O 50
23 75 h.O 75
10 00 h.O 00
15 75 h.O 0Ó
J7 00 h.O 00
Orge 2e q, 94 k.
E peu utre 1e 112
» 2*‘ »
Avoine, te 150
» 2e n
fr.
Chine . . .
Canton. . .
Chine Chine
Bengale . .
Perse , , .
Brousse . .
Italie. . . .
l'augmentation d'importation est do. . . . 32,580 balles,
» do Consommation est de. . '3,250 »
» d'importation est de. . . . 4,480 >
la diminution de consommation est de. . 450 >
l’augmentation d’importation est de. . . . §20 >
la diminution de consommation gî.1 (Je, . 4,320 >
» d'importation est été. . . . 1,520 >:
n tio consommation est de . . 8,000 >:
l’augmentation d’importation est de. . . . (jRQ >;
' » de consommation est de, , , (jOft >:
» d’importation est fie, , , J iqq >•
» fie consommation est fie. J , 40 >
fi'importàtion est fie . , , . 70 >
do consommation est de . . 400 >
la diminution
Tatileim comparai if pour
««.»« Ct IS».
DESCRIPTIONS.
CHINE. —
Tsatlée......
Tavssaam.....
Canton.......
Chine Chine...
BENGALE........
BROUSSE........
PERSE..........
ITALIE,; —Grège,
(•livrée.,.,. J,,
ohjto
IMPORTATION.
1858,
Balles.
30802
17320
1306
5561
15839
. 143
1838
1180
iOOi
1857,
Balles.
43209
37559
5780
5881
12519
303
21.48
1389
146.2
PRIX EXTREMES,
1850.
S.
14
11
8
14
8
20
9
29
1857.
s.
29
24
22
20
35
42
18
50
47
730791 110500!
DESCRIPTIONS.
CHINE :
Tsatlée.....
Taysaam.....
Canton...., .
Chine Chine...
BENGALE.......
BROUSSE.......
PERSE.........
ITALIE:—Grège.
Ouvrée........
CONSOMMATION
EXISTENCES
31 déc.
Totale ,
4830.
balles.
50920
18779
2241
0801
10053
1.15;
1850
1245
1509
1857.; 1850.
halles, i balles.
29613 5159
253501 4432
iHôi 1242
2481 ! 1088
8053: 4504
185: 8
2450 j 000
859 07
1009 244
>9622 09836; 17811
1837.
balles.
18570
18483
4500
5119
8201
92
57.4
315
m
30192
Prix KV Janvier.
1856.
14 0 à 19 G
il Ü » 15 6
9 0 » 12 0
14 0 » 15 0
8 0 » 19 0
26 0 » 27 0
9 0 » 11 6
29 fi » 34 4
24 q » 51 4
1856.
s. d. s, d,
23 0 à 30 0
18 6 » 25 0
12 0 » 19 0
18 0 » 20 0
14 0 » 52 0
57 6 » 58 fi
15 4 a n 0
42 l| a 45 0
55 0 » 45 0
10 50 h.O 00
19 00 h.O 00
•19 00 h.O 00
28 23 h.O 00
20 74 h.O 00
SITUATION DU SUIF AU 11 JANV.
Stock.
Délivré
1830.
1857.
1858
21374
1284
79241
3519
54075
08s.
11881
2021
79320
941
28331
2832
7078(1
825
85999
53s.0d.
ia semaine écoulée.
» depuis la te juin .
Arrivages de la semaine. .
» depuis le te’ juin. .
Prix PYG sur place................ 08s. 59s. 9d.
CEREALES : Le changement de la température a rendu les transactions
plus hésitantes, quelques échantillons de Kent et d’Ëssex auraient pu se
cédera des prix plus faciles, mais la demande a été très lente. Il ne s’est
rien fait sur les blés étrangers.— L’orge se plaçait plus facilement quoique
sans variation notable. — Les avoines se plaçaient plus difficilement que
vendredi, et la hausse sur lundi dernier peut se raisonner k 1s. le quarter
(43 l’h.)— Los légumes secs sont lourds, sans changement dans les prix. —
La farine des comtés a fléchi d’env. 1 s. par sac (1.25). — La cote officielle
des arrivages, tant par terre que par mer, pour la semaine dernière, du 4 au
9 janvier, signale les quantités suivantes :
Blés. .
Orges .
Avoines
Fèves .
Pois. .
Farines
On signale
2079 quarters d’Angleterre
5810 » »
3309 » »
503 » »
ïiOiadres, 11 janv. — SUCRES: En bonne demande et tes prix de
vendredi sont soutenus. Samedi un chargement de 000 e/s Havane blond
n° 14 à 14 1/2 a été vendu pour Anvers à 29s. fifi.; ainsi uno cargaison de
1400 c/s n» 13 a été traitée à 28s. fifi. RfiRP RWSUÙ , assurance pleine. Aujour-
d’hui 30.fi ü.sltvvaijfibfônd,' ip> Il à 11 12, droits 13s. !0d.,on! eu preneurs
à 45s.1*200 e/s Rallia blanc s/place ont été traitées de 41 à 47s., drçfite 13s.
lOd. — Le stock ce jour se compose de 57,424 ton. conlfO 4% 180 ian.; les
délivraisons de la semaine dernière sont fie 4239, ton. fiant 55 ton. pour
l’exportation. Les importations de la setpauiû dèrniè.ro sonlde378ti ton. —
RAFFINES : Fermes et la piafeitandîseTóiijaurii rare ; lumps bruns 57s. Od.
— CAFES: P|i]§ de fiemanife; 150 à 139 hq. ceylan des Plantations ont été
traitées (je $) a fin s. pour fin tin ont. pâle grisâtre à moyen col,«,K. Lés
importations de la semaine dernière en café Ceylan sont fié 3fi3 b.q., 1510
sacs ; les délivraisons 143 bq., 993 sacs pour la (•opsoiuinanön, 6.9 hq,. AN
sacs pour l’exportation. Le stock actuel se eqippaso. dé'fififii
sacs. — CACAOS : Knv. 70 sy,?s THimjafi fetik Üîô ont'été vend il s
fermes ' ‘ “« bonnes affaires à prix jMus
ar^ni^r ? ' ' i'Zd. ii 153,1 d. et bon commun 1 i d. par tb. —
hnnV-iilf- 1 <j?A'b0fio aux derniers prix réduits. Samedi 1000 sacs Madras
•min oux .0«» ,.t(; vendus à 7 s. 0 d. compt. et 400 sacs moyen à fair pinky
. o s. à 8 s. 6 d. Aujourd’hui les offres précédentes ont été laites pour
diverses parties mais refusées ; le marché est plus ferme. — l.es importa-
Iions de la semaine dernière sont 1016 ton. l.es (léiivraisons 58i ton. pour ia
consommation cl 00 ton pour l’exportation. Stock 08,180 ton.
PIMENT : Lourd, 011 a fait 150 sacs moven à 5 I ’8d. court prompt et au-
jourd’hui 500 sacs à 3 LUI. - GASStA ' l.IGNEA plus ferme; te'’ pile
112 s. Ou. à li.4s. — COTON : Sans affaires. — SALPETRE : Ferme : samedi
200 sacs ont eu preneurs, il 12 Tb à 35s. Od. Aujourd'hui ouatait
1000 sacs aux pleins prix et une petile partie 4 1/2 Tb ii 43s. Les importations
de la semaine dernière sont de 494 ton. Stock 6022 ton. — NI IRA IL DE
SOUDE : Env. 200 sacs, 0 Tb ont été vendus à 18s. prompt. — GRAINE : De
navets ferme, 1500 quart. Calcutta ont été traités de 37s. Od. à 48s. t suivant
qualité: 400 quart. Poppv de 51s. Od. à 52s. — 500 quart, graine de lin de
Taganrog de 50 à 51s. — FER : D’Ecosse en gueuses ferme à 55s. 9d. compt.
— ETAIN : Plus ferme ; une petite partie Banca a été vendue à 115s.—
ZINC: Ferme; 175 ton. ont eu preneurs à £ 24 et 75 ton. à £ 24.2.0.
HUILES: De lin plus ferme, s. place 29s. 9d.à30s., Hull 28s. 0d.à2_9s.,
de navets calme i I et 45s. — De eoco ferme, Ceyion 41 à 42s. ; Cochiu 45s. a
45s. 0 d. ; 40 ton. Sidncv vendus à 37s., palme 41s. — SUIF : Marche lourd;
PYG s/place dis, Od, à Sis. 9d., sur le printemps 54s. Od. ct mars 55s.
7744 quarters de l’étranger.
0775 » »
6145 » »
4789 » »
573 » » 190 » »
16990 sacs » 8159 barils et 2397 sacs
t, également 800 quarters d’avoines provenant d’Iriando. —
L’exportation a été absolument nulle. — HOUBLON : La situation financière
s’améliorant, la demande devient plus active, il y a eu des affaires importan-
tes en houblon de 1855 et de 1850, les spéculateurs étant attirés par les bas
prix. Les belles qualités de 1857 se placent facilement à prix fermes.
Siives'pool, 9 janvier. — COTON : Marché calme cf prix en faveur
des acheteurs. Ventes 4000 bal. dont 1000 par spéculation et pour l’expor-
tation. Elles comprennent 40 Rallia à6 1/2 d.; 200 Egypte de 7 1/2 à 8 1/2 d.
et 500 Surate de 5 3/4 à 4 5/id.
Bw H. — (Par télégraphe). COTON : Ventes du jour 0000 balles dont
500 par spéculation et pour’l’exportation, l.es ventes se composent de 600
Surate de 5 1/2 à 5 1/2(1.; 500 Egypte de 6 3/4 à 10 5/8 d.; 500 Pernam de O
3/4 à 7 1/4 d. et 5900 Amérique. -
t'ambrai,9 janvier.— Les graines étaient assez recherchées ; il y a
une légère faveur à signaler sur les colzas et sur les œillettes. — CHAÎNES
de colza 26à 28.75l’hect. ; d’œillette 53 à 50.15 î de lin 22à 25 ; de camé-
line 20 à 23.50. — HUILE de col/.a 90 à 92 leslJl kil. ; d’œillelle te’ qté 144 fr.
les 92 kil. ; 2e qlé 138 ; d° rousse 110à 118 fr. ; de lin 86 à 87 ; de cameline
84 à 85. — TOURTEAUX de colza 14.50 à 15 les 100 k. ; d’œillette 20 ; de lin
5 à 25 ; de cameline 15 fr.
Bomvi, 9 janvier. — Les GRAINES oléagineuses ne changent pas de
prix : graines de colza 27 à 28.50 l’hect. ; d’œillelte 53 à 35 ; de lin 20 à 27 :
de caméline 22 à 24.50.
Parts, I l janv. ■— Les FARINES sont plus offertes en boulangerie ; on
tient encore les cours de la semaine dernière, soit de 48 à 52 fr. les 459 k.,
mais pour placer quelques lots il faudrait faire des concessions. Depuis
quelquesjours on a traité un bon nombre de marchés à cuisson.
Le temps au dégel et à la pluie ; les dépêches de Londres venues en baisse;
l’absence d'ordres du dehors, sont autant (localises qui contribuent au calme
que l’on remarque sur notre place dans les affaires en farines des 4 marques.
On tient le courant du mois à 51 fr. ; on no pourrait trouver quelques
acheteurs qu’à 50.50. Pour février seul lo cours tenu est 51.50. Pour ie
livrable en 5 ou 4 mois de février il y a acheteurs à 51.50 ; ces époques sont
tenues 52 fr. l.e cours des mois plus’éloignés est 52.50. — HUILE : De colza
disponible en tous fûts, les 100 k., 104 à 403.50 ; courant du mois 401 à lOq
fr. ; 4 premiers mois sans cours ; lin disponible en tous fûts 94 fr. Affaires
très difficiles. La marchandise était très offerte ce matin et en baisse sui-
tes derniers cours. Il y avait fort peu d’acheteurs. O11 nous a assuré cependnnl
qu’il s’était traité 135,1)00 kil. en courant de janvier à 100 fr. — SPIRITUEUX :
5/0 de betterave disponible 68 fr. : courant du mois 68 fr. ; mauvais goût 50
;i 18 fr. Le plus grand calme continue sur les affaires eu 3/0. Ou demandait
assez timidement ce malin le prix de 09 et ensuite 68 fr. A ces conditions it
ne s’est rien fait. Les quelques petites transactions, s’il s’en est fait, auront
dû être traitées au-dessous de co dernier chiffre. H n’était pasjquestion de
livrable.
Bordeaux, 9 janv. — (Revue hebdomadaire.) — SUCRES ; Les sucres
de la Martinique et de la Guadeloupe ont eu une hausse de 4 fr. par 100 ldi..
mais à ce prix aucune vente n’a été signalée; 110s cours nouveaux sont à t u
fr. pour le type bonne quatrième. — Une opération de 107 bqs a été enre-
gistrée, mais elle remonte au marché de samedi dernier, et par conséquent
payée au cours antérieur de 110 à 111 fr. — Quoique rien n’ait été' traité en
sortes de la Réunion, le cours a été rehaussé de 2 fr. par 100 kit. pour le
type, soit (h; 120 à 121 fr. — Les produits de Maurice ont eu le débouché do
1000 balles pour la raffinerie, aux prix de 02 à 04 IV. le type pour tes 40o
kil., ent. — Il y a peu de recherche pour les raffinés, car là consommation,
qui s'était pourvue par anticipation, veut, avant de revenir aux achats, écou-
ler ce qui lui reste; mais les prix ne varient pas, et ils sont de 150 à 158 îV.
les 100 kh,
GRAINE DE trèfle : Nous sommes sans marchandises et nous avons
quelques offres. On a fait quelques balles à 133 fr., et hier 00 bal. ont été
vendues 140 fr. — MATIERES résineuses; Essence, 100 fr. les 100 kil.;
lirai sec clair, 14 50 les 100 kil.; d« gras 18 fr.; résine de 14 à 10 fr. les lôti
kil., suivant mérite ; galipot en larmes 50 fr. les 100 kil.; d» massé 23 fr. les
100 kil.; barras, 2<l fr. les 100 kil.; colophane 22 fr. les 100 kil. — DROGUE-
RIES: Depuis notre dernière revue, nous n’avons eu que peu ou jioinâ
d’ifft'aires a signaler ; les transactions entravées par ia crise que nous venons
de traversei et les règlements de lin d’année, sont demeurées à peu près
milles. Nous n’avons à noter que des cours nominaux.
Borax raffiné 210 fr. les 100 kil. Camphre raffiné 4 fr. le kil. Crème de
tartre premier blanc 250 fr, les 100 kil., *2" blanc 230 fr. les 100. Cristaux de
tartre 210 fr. les 100 kil. Fleur de soufre sublimé 42 fr. les 100 kil.
soufre raffine trituré 33 fr. les 100 kil., dito dito eu canons 28 fr. Mercure
0 fr, 23 le kil. Gomme laque ecrise 12(1 fr. les 100 kil. Tapioca du Brésil 200
fr. les 100 kil. Sulfate de cuivre 105 fr. les 100 kil.; dito de fer 13 te. Sefde
Saturne 180 fr. tes 100 kil, Safran gâtinais 05 fr. le kil. Sel ammoniac blanc
210 fr. les 100 kit., gris 140 fr.
SPIRITUEUX : Eau-de-vie Armagnac 52» 115. : *'£ Languedoc 80» 125; 3 0
!’ U<jt^JÛJ 83; 3/6- exlra-lm 90» 93; 3/0 7.ngl. 90» 120 à 130 ; 3/6 allemand
90“ 80 à 73; tafia 63 à 80. 0
Vantes, 9 janv, — SUCRES : En provenances de la réunion, les
ventes sc composent de : 1,600 sacs gros grain (chaudron) à 68 fr.; 673 sacs
pour la balance, U 63 fr.; 770 sacs pour Ta balance, à 58 f. sur échantillon,
soit St .30 la bonne 4»; 637 sacs gros grain pour le candi à 68 fr.; 50 sacs
pour la balance, à fr. 63.50 ; 3405 sacs sucre de sirop, très commun à 58.30.
En sucre des Antilles, la raffinerie locale a pris9l5 bqs Guadeloupe, à 60 fr.
telles quelles, soit fie 59.50 à 59.73 la bonne 4» (revente), l.es courtiers, en
révisant la cote aujourd’hui, ont fixé la lionne 4» comme suit : Réunion 61,
Antilles 59.50. Les raffinés sont tenus avec plus de fermete comme suit.
t’ai il do 4, 78 à 79 fr.; lumps 77.30 à 78 ; bâtardes 75 à 76 ; pilés 05 à 79 ;
mélasses 20 à 2i.
MHS8t»!is«», ü jan v.— TISSUS et FILES : La nouvelle et forte hausse
qui vient de se prononcer sur les cotons en laine n’a eu, jusqu’à présent,
aucune influence sur les prix des lilés et des tissus. Cés produits sont tou-
finentation de valeur. — CALICOT : Ecru 90 c»,
_ c. p. lre quai. p. l’imp., 45 à 47 1/2 c.;
68 à 70 c. 2e quai, d» 36 à 44 c.; 1 m05 e. ets à forts d» 48 à 58 e.; l'»2ü d» 58
à 68 c.; 1"'33 d» 62 à 70; 1">50 d» 73 à 88; te»80 d» 89 à fr. 1 03. — COTON
en laine. Louisiane, Mobile, Géorgie et autres sortes des Etats-Unis. Qualil.
pour trame, les 50 k. fr. 94 à 100; quai, pour chaîne fr. 100 à 105; jumeï,
IV. 110 à 143; coton filé chaîne en bob., n» 27/29, le kil. fr; 5.10 à 3.23; coton
trame, 1™ qté 36/38 fr. 5.1555.25: dod°38/40fr.3.50k5.43;d»da3.53à 3.70.
C'oloxne< 11 janvier. — HUILES : De colza soutenue mais peu d’affai-
res ; effect, 34 3/4 U t/2 Ih pap.; par parties 34 1/4 pap.; s/mai 51 pap. 33 3/4
arg.;s/oct. 54 3/8 pap. — CEREALES : Froment plus terme et demandé ;
off. par 234 Th 6 1/4 pap., 6 1/6 arg.; s/mars d» avec garantie de 88>0 par
scheffel (i 1/3 pap. 6 1/4 arg.; s/mai d» d» 6 7/12 pàp., 6 7/13 arg. — ScigR-
plus ferme et demandé ; effect, par 220 Tb 41/4 pap., 4 1/6 arg.; s/mars par
214 TbA 3/10 pap., 4 1/3 arg.; s/mai d» i 7/15 pap. 4 2/5arg. — Orge imite
gène par 200 tb 4 pap.; d» Oberland d» 5 pap. — SPIRITUEUX : Faiblement
soutenus ; par parties 22 1/2 à 23 pap., rect. 27 12 pap. par 130 nuart
à 90 0/0. ' ' 1
Changes : Amsterdam e/j. 143 12 arg.; Paris c/j. 80 arg.; Francfort c/j.
83 12 arg.; Londres c j. 6.22 1/2 pap., d» à 5 111. 6.20 arg,;Augsbourg cjj.
103 pap. ; Hambourg o/j. 152 pap.; Bruxelles et Anvers e/j. 80 1/2 ar».-
Brème ci. 109 l/à pap.
9 janv.— METAUX : Le fer de fonte d’Ecosse en gueuse a joui
d’une bonne demande pour la consommation, et quelques lots importants
ont été faits de 1 1/3 à 1 5/4 th.; par petites quantités la marchandise est
inabordable au-dessous de 1 (1/12 à I 5/0 th. — Fer en barres, sans change-
ment pour la consommation. — Plomb 7 5/4 à 5/6 th. — Zinc 7 5/6 à 8 13 ih;
ont été payés pour quelques lots. — CUIVRE : Sans affaires de quelque'inté-
rêt : Les prix se raisonnent nominalement comme suit : Pasehkoff, 43, De-
midoff 42; de Suède, d’Angleterre, d’AusUgRe et d’Amérique par parties
offert à 39 th.; le détail a obtenu 42 à 43 th, par ctr.
IB» I L — CEREALES : Seigle ferme ; sdauv. 40 pap. ; avril-mai 40 3 i
payé.— HUILES: De col*q soutenue : disp. 13 1/8 pap. ; avril-mai 12 2'3 pap.
— SPIRITI EUX :.Soutenus ; disponible sans fût 18 pap. ; eouraid du mois
18 t i payé, ; fév.-mars 18 3,8 payé ; avril-mai 19 54 arg.
Sfaj'ën'ff, 8 janv. — GERE AI.ES : L'arrivée subite du froid a entravé
les affaires et on ne cite que de petits lots livrables uu printemps. On cote •
l'rom. etl. 9 U. 13 à 20 kr. ; s/mars 9 fl. 50 kr. — Blé eff. 8 11. 50 à tO kv. ; sur
mars 8 II. 50 kr. — Orge eff. 8 11. ; s/mgrs 8)1. — Avoine eff. :> fl, 30 kr •
s mars 5 il. 30 kr. ,
Breslnti, H janvier, Revue anntei.t.e. — (Correspondance Tm Pré-
curseur.) — LA1XL9 : Nous avons à constater une sensible réduction dans
l'importance des affaires sur celles de l’année précédente, t-eueiidant le tou
général du marehé a été satisfaisant. La production ‘7„jteène a été très-ré-
duite et insuffisante , ' '
......, ...... .......r**-»
jours termes, mais sans augmentatio:
73 p, torts, le m., 48 à 57 c.; 72 à 75
les importations peu impo>»anteS)eT |a consommation
ont subi de
plus grande et plu» favorable aux fabricants ouant aux prix ils 1
flucitpUimi# qui caractérisent trois én.o«-jes déterminées
Depuis le commencement de jusqu’à la lin du mois d
mande était modérée et «o.ra-jx de presque toutes les sortes st
de mai la de-
presque toutes tps sortes stationnaires.
La première tonte (,o jffi'.ste se payait en ce temps avec une fluctuation d’en-
V c'V* ■ ' ('ans les prix,' qui roulent de 90 à 100. La laine en suint
de Sil.yNte, qui était extraordinairement recherchée et qui se traitait en jan-
3J wf do 70 a 78 rth., retrograde en mai jusqu’au cours de 08 à 75 i th. I.a laine
Slerliling s’est u»',êe en hausse marquée pendant tout le premier semestre ;
en janvi i»; 'Jje Taisait 80 à 80, et lin mai—commencement de juin 88 à 95 rth
J ctr. I.a laine cardée qui ouvrait l’année de 75 à 82, obtenait en avril 83
rth., pour retomber à 80'rth. dans les premiers jours de juin.
La laine de Russie lavée à fabrique subit les fluctuations suivantes; Janvier
105 à 118 nh. par ctr; mars 100 à 113 ; juin 95 à 103 ; ce qui constitue une
baisse de 10 à 15 rth. pareil’. La première tonte d» et la lavée à dos suivaient
1. *
du mois de juin réveilla tes affaires,cl les pri», nommément ceux
dernières sortes, subirent un mouvement de hausse qui se perpétue
à peu de chose près le même mouvement,
La foire du mois de juin réveilla les affa
des dernières sortes,’ subirent un mou’
jusqu’à tin septembre, les cours surpassant, dans une mesure assez remar-
quable ceux du mois de janvier. Mais la crise américaine, qui vient frapper
presque toutes les branches de commerce, amena aussi une période dé l'a-
rable à l'industrie lainière. La demande cessa tout d’un coup et les prix de
toutes les sortes subirent des réductions plus ou moins importantes. En
même temps, à côté de l'insignifiance des transactions de lin d’année, il s’était
accumulé un stock considérable, et nos existences s’élèvent à environ
33,000 ctr.
Les prix, nominaux, depuis celte époque sc
la cote :
De Silésie, te» tonte..............90 ’a 100 / £
raisonnent comme suit à
d» en suint.
d» îbeken..................... 72 » 70
Russie lavée à fabrique...............90 » 78
d» » » dos.................00 » 72
d» Lock en..................... 58 » 60
L’année qui vient de s’ouvrir a commencé sons des
râbles ; nous avons appris la vente d’environ iOOœlrqp
Silésie à des marchands français. Les prix (RapentTdurdjS et sont en singil*
10 rth.
12 »
10 »
18 »
21 »
IJ) »
fspices plus favo-
lalitd, liant 1 fine de |