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terrains. el lundi dernier, vers trois ou quatre heures, i! s’aventura
seul à la recherche des endroits les plus favorables à la culture de ce
cryptogame Au bout de quelques heures, comme il n’avait pas reparu,
on alla d’abord visiter la chambre où il dépose ordinairement ses vête-
ments pour endosser ceux de travail, et là on acquit la certitudé qu’il
n’était pas sorti des carrières Plusieurs heures s’écoulèrent dans une
cruelle attente; enfin, à onze heures du soir, cinq habitants de Lezen-
nes se dévouèrent, et, munis de lumières, ils allèrent à la recherche de
M. Puy.
Le lendemain, l’effroi fut porté à son comble dans la commune, lors-
qu’on ne vit plus reparaître les cinq personnes parties la veille, el tout
aussilôl d’autres habitants en plus grand nombre pénétrèrent dans
les carrières. Ces derniers, afin de ne pas s’égarer, et probablement
aussi pour indiquer les traces de leur passage, eurent la précaution de
semer de la paille sur le chemin qu’ils parcoururent.
Cette heureuse idée obtint un plein succès : les cinq villageois, qui
s'étaient eux-mémes égarés et se croyaient perdus à tout jamais,durent
leur salut à la rencontre de ces brins de paille,qui les conduisirent hors
des souterrains. On se fera difficilement une idée des angoisses qu’ils
ont dû éprouver: tous aujourd’hui sont plus ou moins malades, et
l’un d’eux, un cabaretier, tient le lit depuis sa sortie.
Cependant qu’était devenu M. Puy, c’est ce qu’on ignorait alors,
c’est ce qu’on ignore encore au moment où nous écrivons ces quelques
lignes. Hier, vers huit heures du soir, deux compagnies du 65*iégi-
menl de ligne sont parties pour aller à sa recherche ; elles ont emporté
avec elles des torches et des pelotes de ficelle. Ce matin, de nouvelles
compagnies sont parties pour relever celles qui ont en vain parcouru
les carrières toute ta nuit.
M. Puy avait contracté la mauvaise habitude d’aller seul visiter ses
couches de champignons II s’était déjà égaré une fois, et il était resté
trois ou quatre heures à la môme place où les personnes envoyées à sa
recherche l'avaient trouvé.
— Il paraît qu’il existe dans les campagnes de l’arrondissement de
Valenciennes une troupe de voleurs organisée à l’effet d’enlever les
porcs gras dans les fermes. Plusieurs vols de ce genre ont été commis
récemment. A Epinoy les voleurs ont enlevé deux porcs, et oui joint
l’ironie au vol. Ils ont écrit en gros caractères sur la porte de la ferme :
« Madame, si vous n’engraissez pas mieux vos porcs une autre fois,
vous perdrez notre pratique. »
— Un incendie dû à l’usage encore existant en Angleterre et mérae
à Londres d’enterrer les morts dans les souterrains situés sous les égl*'
ses a détruit mardi en grande partie l’église du St-Sauveur, Borotigh»
à Londres.
— On lit dans le Censeur de Lyon :
Trois escrocs, établis depuis quelques temps à Lyon, ont émis, ces
jours derniers, des lettres de change faus es pour des sommes assez
considérables, en imitant les signatures de diverses personnes de Pa-
ris, de Bourg i l de Chàlon, fort honorablement connues dans le com-
merce.
La justice est saisie de cette affaire, et déjà des marchandises et des
papiers appartenant à ces individus sont daus ses mains, en attendant
qu’ils soient arrêtés eux-mêmes, ce qui, il laut l’espérer, ne tardera
pas à arriver.
— Vendredi dernier on a jugé aux assises de Cardiff, un individu
qui pour se venger d’un employé du chemin de fer de Cardiff à Mer-
thyr qui l’avait supplanté auprès d’une jeune fille qu’il courtisait,
avait quelques instants avant le passage du convoi sur lequel se trou-
vait son rival, enlevé deux rails de la voie ce qui avait amené le dérail-
lement de la locomotive et de trois voitures du convoi, mais sans autres
accidents fâcheux. Ce misérable avait choisi une partie de la voie si
tuée au-dessus d'un précipice de 100 pieds de haut au bas duquel rou-
lent les eaux profonds d’un torrent. Ce n’est que par un hazard pres-
que providentiel que le convoi qui portait 50 personnes, ne roula pas
au fond du précipice et resla sur la chaussée. William Scott, c’est le
nom du coupable a été condamné à 7 ans de déportation. Le juge en
prononçant la sensence, a exprimé le regrèt que la loi ne lui fournit
pas le moyen d’appliquer une peine plus sévère à une si criminelle
action.
— Nécrologie. — La marine britannique vient de perdre encore
deux de ses officiers généraux parla mort de l’amiral sir Robert Lau-
rie et du contre amiral Pringle Stoddart. Depuis la promotion de no-
vembre 1843, la marine a perdu 25 amiraux, vice-amiraux ou contre-
amiraux. Celle mortalité n’a rien d’extraordinaire quand on songe
que la moyenne de l’âge des 150 officiers généraux en activité de ser-
vice ou en retraite est de 70 ans.
Lettres, sciences et arts.
On connaît le succès obtenu au dernier concert des Dames de Charité,
par Mb* Steenlet, pianiste, d’un talent distingué.Nous apprenons qu’un
beau concert s’organise, dans lequel la jeune artiste se fera entendre
de nouveau. Nous serons bientôt à môme de donner des détails plus
complets sur cetLe fête musicale.
ttulletiu des eliemins de fer
Les recettes du chemin de fer du Nord en France, pour la semaine
Baissant, le sept janvier 1818, se sont élevées à la somme de 281,233-
32. dont 121,724-85, pour 41,664 voyageurs et 159,508-47 pour les mar-
chandises.
Les recettes de la semaine correspondante de 1847 se sont élevées à
188,244 95, dont 93,765-15,pour 51,669 voyageurs et 94,479-80 pour les
maichandises.
Chronique industrielle et commerciale.
Dans l’année 1847, il est entré dans les ports de Königsberg et Pillau
(Prusse) 951 navires, jaugeant ensemble 54,159 lasls. Il est sorti des
mêmes ports 962 navires, jaugeant 57,388 lasts.
Chroniipie judiciaire.
Les condamnations suivantes ont été prononcées par le tribunal
correctionnel d’Anvers, dans ses audiences des 10, 11,12 et 13 janvier :
Jean Smits, né à La Haye, à 10 jours de prison, pour escroquerie;
Isabelle Marcus, à Cappellen, à 25 fr. d’amende et 25 fr. de dommages
et intérêts à la partie civile, pour injures et calomnie; Charlotte Van
Eerlingen née à Bruges, à 15 mois de prison, pour vol d’un pantalon;
Jean Driessens, à Brasschaet, à 100 fr d’amende, pour avoir fait
usage d’un lacet propre à prendre des lièvres; Johan Ashgren, capi-
taine de navire suédois, à 215 fr. d’amende, pour avoir engagé le nom-
mé André Ditigemans, matelot de la marine de l'Etat et l'avoir caché à
«on bord.
— La cour de cassation, dans son audience d’hier, a prononcé un
arrêt longuement, molivé, qui rejette le pourvoi formé par M. Hody
On se rappelle que l’administrateur de la sûrelé publique a été con-
damné à 300 fr. de dommages intérêts envers la personne de Margue-
rite Jonés, native d’Angleterre et domiciliée à Anvers, par arrêt de la
cour d’appel de Bruxelles du 4 juillet 1846, parce que M. llody. en sa
qualité d’administrateur, avait voulu faire expulser cette demoiselle ;
celle-ci s’y opposa, en se fondant sur ce quelle avait des moyens d’exis-
tence, et qu’aucun arrêté d’expulsion n’ayant été pris contre elle par
le roi, elle ne pouvait être expulsée aux termes de la loi du 22 septem-
bre 1835.
t-a cour, en rejetant le pourvoi de M. Hody, l’a condamné, outre les
300 francs, à des dommages-intérêts et aux dépens.
— Il a été décidé par la cour de cassation que le ministère public a
qualité pour agir contre le trésorier d’une fabrique d’église en patinent
du reliquat, quelle que soit la nature des exceptions que le trésorier
oppose à cette aclion.
— La cour d’appel de Liège a décidé que le fait de couper quelques
télés de choux et d’oignons dans le jardin d’autrui, sans intention de
les voler, conslitue le délit prévu par l’art. 28 de la loi du 28 septem-
bre 1791, mais ne tombe pas sous l’application de l’art. -444 du même
code.
— Aux termes de !a loi du Ie» octobre 1833, et du cartel d’extradition
échangé enlre la Prusse et le gouvernement belge, l’extradilion peut
dire accordée, alors même cpi’ils’agit d’individus poursuivis pourdélit
d escroquerie ou même de filoulei ie. Niais l’article 1er de la loi du D’-
octobre 1853 ne permet l’extradition qu’à l’égard d’individus contre
lesquels il y a ou un jugement, ou un arrêt de condamnation, ou lin
arrctde mise en accusation On sait qu’il ne peut intervenir d’arrêt de
nnse en accusation que dans les affaires qui sont de la compétence du
Jllry, c’est-à-dire en malière criminelle proprement dite. S’en tiendra-
Don à la lettre de la loi. exigera-t-on cet arrêt de mise eu accusation,
ce q u i rendra l'extradition impossible en matière de délits, tant qu’il
Peseta pas intervenu de jugement de condamnation ? La cour de
Liège s’est prononcée pour l'affirmative.
~ La haute cour de Hollande vient de décider, conformément aux
conclusions du procureur-général, que la loi du 16 novembre 1814 qui
prohibe toute nouvelle construction en dedans des 3 0! 0 m de dis-
tance des forteresses, n’est applicable qu’aux forteresses existantes
tors de la promulgation de la dile loi
— On sait que la comtesse de Hatzfeld a fait imprimer et distribuer
a un grand nombre d’exemplaires, un mémoire dirigé contre son mari,
niis contenant des récits diffamatoires des demoiselles Mous de Dns-
•ciuorf. Ces dernières avaient porté l’uffaire devant les tribunaux rhé-
8iC B*réciirscuir
nans, mais tant à Dusseldorf qu’à Cologne elles avaient perdu leur pro-
cès et le mémoire dont elles avaient demandé la suppression continuait
à circuler. On apprend maintenant que la cour de cassation à Berlin,
a décidé autrement et que la comtesse de Hatzfeld. ainsi que M Las-
salle (qui avait aidé à distribuer le mémoire) ont été condamnés cha-
cun à deux mois de prison, à 100 th. d’amende et aux frais des trois
procédures.
OEBKIER COURRIER DE PARIS.
Paris, 12 janvier.
M. Bertin de Vaux, officier d’ordonnance du roi, vient de partir en
congé pour l’Italie.
— On lit dans le Galignanl’s Messenger de cet après-midi, au sujet du
bruit répandu sur une indisposition du Rot :
Nous apprenons avec plaisir qu’il n’y a pas le moindre fondement
dans ce bruit. S. M. a depuis quelques jours un rhume si peu grave
qu’il ne l’empêche pas de présider le conseil des ministres qui est
réuni en ce moment.
— Le CorrièreMcrcantile de Gènes, du 8 janvier, annonce que la dé-
putation génoise, chargée de présenter au roi la pétition de la popula-
tion de Gênes est parti door Turin, le 7.
On demande par cette pétition, (couverte de plusieurs milliers de
signatures, l'éloignement des jésuites et l’institution de la garde ci-
vique.
— Le même journal annoneequ’une corps de troupes autrichiennes
s’est mis en marche pour occuper Ponlremoli et délier ainsi les gou-
vernements sarde et Toscan.
Un autre corps de troupes impériales ira occuper Masta et Carrare.
— Bulletin rie la bourse «Ku A3. - On a répondu tout à coup ce
matin à Torloni, le bruit d’une indisposition du roi On disait qu’il
avait été saigné hier soir en sorte que la rente a tout à coup fléchi de
60 c el la baisse a d’abord paru continuer au parquet ; mais des réa-
lisations de bénéfices ont ensuite relevé les prix. Les chemins de fer
étaient eu forte baisse jusqu’à 2 heures et ils ont ensuite repris un peu
sur leurs plus bas cours.
Avant la bourse, dans la coulisse, le 5 p. c. élait à 74-82 1/2.
Le 5 p. c . qui était resté à 74 80, a ouvert au parquet à 74-40 ; on a
varié de 74 60 à 74 10, el on reste à 74-50.
L'emprunt de 1847, fermé hier à 75-80, a fait 75-40 et 75 30 et reste
à 75 40.
Le 5 p c., qui était hier à 116-90, a varié de 116-75 et ferme à 116-70.
An comptant, le 5 p. c a tléchi de 20 c à 74-50, et le5 p. c. de 35 c.
à 116-45
Apres la bourse, à 4 heures, on faisait 74 50.
La banque de France a fléchi de 10 f. à 3190 ; le comptoir d’Alger a
monté de 5 f. à 1255 ; le comptoir Ganneron de 5 f. à 950 ; la caisse Bau-
don était à 460 ; les 4 canaux à 1200.
L’emprunt romain était comine hier à 96; le 5 p. c. Espagnol à 29 1/2;
l’emprunt belge de 1840 à 99 ; celui de 1842 à 99 12.
Au comptant le nord a fléchi de 2-50 à 531-25 ; Orléans de 6-25 à 1185
75 ; Rouen de 5 73 à 895-75 ; Nantes de 1-25 à 580; Lyon a monté de 2 50
à 587-50 ; Strasbourg de 1 25 à 403 75.
— Une lettre de Carlsruhe, publiée dans la Gazette attemandede Uf dél-
iera, fait entrevoir que le bruit actuellement démenti quant à la part
prise par MM. de Rothschild dans la faillite de MM. de H.«ber, a été ré-
pandu dans l’intention de créer des sympathies populaires pour les
maisons tombées, dont de celte manière la chute apparaissait comme
une conséquence de leurs efforts pour l’industrie nationale Mais il faut
espérer que le gouvernement saura démêler la vérité et la dira entière
aux chambres.
C’est dans ce même sens qu’une correspondance de Francfort, pu-
bliée dans le Correspondant de Nuremberg, envisage la chûte des 1 rois
maisons tombées : Là aussi, l’indifférence des autres banquiers vis-à-vis
de l’industrie nationale est hautement accusée II est notamment dit
dans celte lettre que le chef de la bourse de Francfort (M de Rothschild)
a refusé de prêter sur des énormes dépôts de matières premières el de
marchandises, que les maisons en question lui offraient comme garan-
tie, et qu’il demandait des hypothèques en lettres de change. La lettre
parle aussi, — mais sans les autrement préciser, — d’intrigues qui au-
raient amené la chûte des trois maisons de Francfort.
— La Gazelle de Silésie assure que M. de Kurowski, condamné à mort
en 1" instance, a protesté contre l’appel que son défenseur a interjeté
pour lui.
— Une lettre de Königsberg dans la Gazette de Cologne, assure que
l’empereur de Russie a défendu toute consommation quelconque des
pommes de terre ; tous les tubercules existants doivent être conservés
pour la plantation.
— On écrit de Berlin, à la Gazette de Cologne :
Depuis longtemps déjà les symptômes de la pauvreté la plus affreuse
s’étaient manifestés dans le village de Nowardest, à une demie-lieue
de Potsdam, des habitants de ce village, presque tous tisserands, sont
dans les circonstances critiques, dans lesquelles leur industrie se
trouve actuellement, sans ressource aucune, il est donc naturel qu’ils
ont vu s’approcher avec ten eur l’hiver qui. cette année, se montre ici
avec une rigueur toute particulière. Quelques mois auparavant une
chaussée d’une lieue et demie avait été construite presqu’exclusive-
ment dans le but de leur donner de l’occupation et du pain; mais la
chaussée une fois finie, ils retombèrent bien vile dans leur ancienne
détresse à laquelle un secours accordé par le roi sur sa caisse particu-
lière n’apportera qu’un soulagement momentané.
Aussi tou» les habitants de la commune avaient pris pour mot d’or-
dre : « que l’on nous donnede l’occupation, » etcommeaucun secours
ne leur arrivait, ils avaient pris la résolution de se rendre le 7 en masse
à Potsdam, afin de réitérer au gouvernement leur demande de travail.
Mais la nouvelle de ce projet étant parvenue à temps à Polsdam, le
directeur de la police de celle ville se mil immédiatement en route,
afin d’en empêcher l’exécution. Il rencontra les pétitionnaires à mi-
chemin, mais ce ne fut qu’en promettant de remettre leur pétition au
gouvernement, et d’intercéder en leur faveur près du roi qu’il obtint
leur retour dans le village. Depuis ce temps, un secours de 750 fr. a
été accordé à la commune eL l’on continua à délibérer sur les moyens
de leur venir en aide d’une manière permanente.
ISoui’Me «9e Fi-ancTort «In X ■ janvier.
NouveiEce* «l'Espagne.
Madrid, 7 janvier.
Hier, à l’occasion de la fête des Rois, les ministres, les corps légis-
latifs, et toutes les autorités et corporations ont été féliciter la reiue.
La santé de S. M. a paru satisfaisante.
— Le gouvernement aurait décidé que l’acte d’accusation contre
M. Salamanca fût retiré, afin de couper court aux récriminations amè-
res el aux personnalités qui ont caractérisé les derniers débats parle-
mentaires, mais il paraît que les députés signataires du projet d’acte
d’accusation et des membres influents de la majorité n’ont pas voulu
obtempérer au désir du gouvernement; seulement il a été décidé, d’un
commun accord, que le gouvernement ne prendrait pas la parole dans
ce débat, que M. Gunzalés Bravo y renoncerait également et que la
chambre serait uuiquement appelée à décider si l’accusation devait
être prise en considération.
La Chambre des Députés d’aujourd’hui, à laquelle assistaient un
grand nombre de curieux, a été ouverte par la lecture d’une lettre de
M Salamanca, qui s’excuse de ne pas paraître à la séance pour cause
d’indispoSilion. Cette circonstance enlevait à la séance l’intérêt sur le-
quel on avait compté. Cet intérêt a faibli encore lorsque l’on a entendu
M. Gonzalés Bravo, dire qu’il renonçait à la parole. Le président alors
a consulté la chambre afin de savoir si l’acte d'accusation était pris en
considération. La chambre a été aux voix, 128 membres ont voté pour I
la prise eu considération et39 contre. E’acle d!accusalion est renvoyé -I
dans les bureaux qui vont procéder à la nomination d’une commission
spéciale, chargée de faire un rapport.
— Le général Espartero est arrivé à Madrid à 4 heures du malin. A
10 heures plus de 500 personnes stationnaient devant son hôtel.
— On lit dans El Faro'. Nous avons reçu les journaux de Lisbonne
jusqu'à la date du 51 décembre. D’après une de ces feuilles , il paraît
que l’on travaillait sans relâche à provoquer en Portugal un mouve-
ment dans le sens révolutionnaire,el que, dans la nuit du 28 au 29 di-
vers envoyés chargés de révolutionuer les populations, étaient partis
de Lisbonne. ‘
«ourse de Madrid «lu |3 janvier. — Cours authentique 3 p. c.
26 7/8 à 50 jours (après la bourse), 26 3/8’ A. — 4 p. c., 15 A. — 5 0/0 13
5/4 P. (après la bourse), 15 1/2 A. — Dette sans intérêt, 5 P. (après la
bourse), 4 7,8 A. — Coupous 7 3/4 A. Changes : Paris 5-15 A. 5-14 P •
Londres, 48-30 P. ’ ’’
Métalliques . 5
• . 4
• . 3
» 21/2
Banque.ex-div.
Belge. .4 1/2
105 1/4
91
66
1950
92 3/4
Smp. 1854. ..de fl. 50t.
» 1859. » • 250
Hollandais int. 2 t/s
Espagnol, ard. 5. .
D 5.
156 1/4 P
113 P
54 1/8 A
19 1/4 P 19 A
25 3/8 P 2b 1/4A
I
Actes eîKcieïs.
Tribunal «le première Instance. — Avoué. — Démission.| — Par
arrêté royal, eu date du 11 janvier 1848, la démission du sieur DejPouille
(Charles-Augitsle-Guillauine). de ses fonctions d’avoué près le tribunal
de première instance de Tournay, est acceptée.
— Sursis. - Par arrêté royal de la même date, la demande du sieur
Van Hecke (Ehglebert-Théophile),docteur en médecine et fabricant de
pianos à Saint-Josse-ten-Noode, tendant à obtenir un sursis d'une an-
née à toutes poursuites et exécutions de la part de ses créanciers, a été
rejetée.
— Caisse des veuves et orphelins. — Par arrêté royal du 31 décem-
bre, sont nommés membres du Conseil de la Caisse des veuves et or-
phelins du département des finances, pour le terme de six années, à
partir du D janvier 1848 :
Les sieurs Van Caillte (L.-J.), secrétaire général du ministère de*
finances; Vankerckhove (L.-F-J, directeur général du trésor public;
Dauby (J ), inspecteur général de l'enregistrement et des domaines.
’Whéfitt'e Ilnynl. - Vendredi, 14 janvier, abonnement courant^
Le Chevalier d’Essonne, coin.-v. en 5 actes ; Un Mari charmant, com.-v.
en I acte ; Mademoiselle Rose, coin, en 3 actes. — A 6 heures.
Dimanche 16. abonnement suspendu, nom Sebastien.
Ê*urtie Commercitsie»
Ptcücv (l'Anvers (lu 11 Janvier.
Ueruières nouvelles d’Angleterre.
Londres, 12 janvier.
La commission spéciale de Limerick dans son audience du 10, a pro-
noncé six condamnations à 14 ans de déportation, quatre à dix années
de la môme peine, trois à sept années de la même peine et plusieurs
autres condamnations de moindre importance. Aussitôt après le pro-
noncé de ces sentences les condamnés ont élé placés dans des charret-
tes qui les ont conduits à la prison centrale de Dublin sous une forte
escurle de cavalerie el d’officiers de police. Le passage de ce triste cor-
tège dans les rues de Limerick, a produit sur la foule une vive impres-
sion. Dans la même audience le jury a prononcé un nouveau verdict
deculpabilité dans une affaire d'assassinat, l'arrêt a été renvoyé an
lendemain La commission spéciale doit interrompre ses travaux à Li-
merick le 11, pour aller siéger le 12 à Ennis, dans le comté de Clare où
l’attendent encore plusieurs affaires capitales. On assure que toutes
les condamnations capitales prononcées par la condamnation seront
exécutées le même jour.
— La sévérité déployée par les juges à Limerick ne paraît pas devoir
diminuer le nombre des crimes qui désolent certaines parties de l’Ir-
lande. Le jour même où la commission prononçait la peine de mort
contre un des criminels traduits devant elle, ntt "sergent d’artillerie,
qui avait servi de témoin à charge dans une affaire d'assassinat, était
lui-même en butte à une tentative de meurtre à Limerick. Les jour-
naux irlandais, reçus aujourd’hui, publient le técit de trois assassinats
commis dans les comtés de Kerry et d'Anlrim ; nous voyous, en outre,
que dans des localités comparativement paisibles jusqu’alors, les cri-
mes contre les personnes el les propriétés deviennent de jour en jour
plus fréquents.
— Le Morning-Posl dit tenir d’une source authentique que le grand
duc de Toscane ne pouvant plus venir à bout de l’esprit de désordre et
d’anarchie qui se manifeste dans ses états a demandé l'intervention de
l’Autriche el qu’en conséquence les troupes autrichiennes vont entrer
dans le grand duché.
— uonrsc «te Londres du i s. — Quelques personnes dans la cité
semblent espérer que les directeurs «Je la banque d'Angleterre dans
leur réunion hebdomadaire de demain abaisseront le taux de l'inlérôt.
Cet espoir était assez généralement partagé à la bourse. Les fonds an-
glais ont éprouvé aujourd’hui à l’ouverture «le la bourse une réaction
assez sensible par suite de l'arrivée en baisse des fonds français ; mais
après quelques fluctuations ils ont repris plus de fermeté "
Les consolidés ont fait en dernier lieu 87 1/8 114 au compt., et à ter-
me 30/0 réd. 87 3/8, 3 1/4 0,0 88 1/4 Banque 197. Bons de l’échiquier 23-
25 sh. de prime. La hausse ferme el continue de la dette non consolidée
est une preuve évidente de l’extrême abondance du numéraire sur la
place. — Les affaires en fonds étrangers n’ont pas été très considéra-
bles, mais les prix étaient en général très bien tenus.Cours de clôiure :
holl. 2 1/2 54 1/2 ex-div. Porlug. 4 0,0 26 3/4. Esp pass. 4 1/8, d» 3 0 0 29
5/8. Brés. 82. Mex. 19 1/4. Chemin de fer belges, Natuur, Liège 5 Satnb.
et Meuse 7. Flattd.-Occtd. 1 1/4.
BOIS DE TEINTURE. — Il s’est fait en revente 30,000 kil carapêché
coupe d Espagne et 20,000 kil. dito coupe St-Doiningue, à divers prix.
CAFE. — On a traité env. 500 balles Brésil à divers prix et 200 balles
i Batavia à 24 cents consommation.
COTONS. — Il s’est traité 100 balles Surale, à prix non cité.
CUIRS. — On a réalisé env. 2,500 secs et 500 salés Buénos-Ayres et
Montevideo et 400 salés Rio-Grande. à prix toujours faibles.
RIZ — On a cité la veille d’env 250 bques Caroline à divers prix.
SUMAC. — Nous avons appris la vente de 150 balles du Tyrol, mai*
sans pouvoir connaître le prix payé.
SUIF. — On a réalisé env. 10,000 klg. du pays et dé Russie, à divers
prix.
TABAC. — Nous avons à citer la vente de 33 boucauts Kentucky, à
prix inconnu.
lilAICCHËS.
Anvers, 14 janvier.
Grains ht graixrs : Les affaires en grains restent fort insignifiantes
sur notre place et peu à peu les prix continuent encore à fléchir. On a
traité quelques parties bon Froment Polislt-Odessa à fl. 11 1/2 et ordinaire
de fl 11 1/4à fl. 11 ; blanc des poklres fl. Il 5/4 à fl. 12 par 80 kil.; le
Cubanka s’obtient de 1) 10 à 11. 10 1/2 ; Romélie (1 9 1/2 à fl 9 5/4; roux
indigène fl 13 1/2 à fl. 15 par 80 kil. — 11 s’est fait du Seigle d’Odessa
à fl. 6 5/4, prix que l'on offre aussi pour le séché de St-Pétersbourg tenu
fl. 7 par 70 kil., a ce dernier taux on achète aujourd'hui facilement le seigle
du pays. — Orge et Avoine sans variations notables, mais avec défaite
difficile.—• Légumes secs sans affaires. —Graine de Colza manque; celle
de Lin d’Odessa est offerte à Û. 111/2; Egypte fl. 11 par par hect.
Siiimai», 14 janvier.
Froment. I’h.78ttek. 22 48 22.19 21 90
Seigle....» 72
Avoine à f » 42
Id à brass.» 46
Orged’hiv » 60
Sarrasin. » 67
1387 15.58 i3.29
Htiiledecolza. .172.79
» de lin_______j61 -23
7.06 7.42 7.17 » de chanv. 63.26
00 00 8.40 00.00 Gràinedecolza. 84à 85 p* alst.
00 00 15.32 00.00 » de lin---- j.
___ 13.43 15.14 12.85 Genièvre.....10 le pot.
Comparativement atî marché précédent, il y a une baisse de 29 cen-
times par hectolitre de froment. ,
E&ï-ssAeüSe», 15 janvier.
Par suite du «lég -I, les huiles étaient un peu plus calmes
Huile de colza couipt. 53 1/4 00 00........
janvier..... 55 00 00 00
février.... 55 1/4 1/2 00
mars........ 53 1/2 00 00
mai......... 51 00 00 00
sa-A’!e«5aia, 13 janvier.
Huile de colza sursept. 54 1/2 00 00
Huile de lin comptant. 451/2 00 00
Graine de colza nouv. 0 — 0 00
Tourteaux de colza... 00 00 00 00
» de lin............ 00 00 00 00
P'sac deWaes(ff)
From blanc n..
» rouge tt.
Seigle..........
Orge d’hiver____
» d’été......
Sarrasin
fl. s/d. fl. s. d.
13.00.0 àl1.05.0
15.40.0 »U.10.0
8.00. 0 » 7.05.0
7.14.0 » 7.00.0
7.00. 0 » 6.00.0
9.00. 0 » 8.00.0
P« sac de AVaes.(a)
Avomé.........
Fèves.........
Gr.de colza....
» de lin nouv,.
Lin par 3 k. .. .
Beurre park..
fl. s. d. (1. s.d.
6.15.0 à 5.10.0
9 05.0 » 8.15.0
00.00.0 >>00.00.0
12.15.0 »10.15,0
■2.16.0 » 1.16.0
0.18 6 » 0.16.6
Dernière* nouvelle* d'Allemagne.
On lit dans la Gazette du haul Rhin, sous la «laie de Carlsruhe, 8 jan-
vier : Tandis que plusieurs membres de la chambre que le gouverne-
ment a fait appeler parties courriers extraordinaires, sont occupés
de prendre connaissance de la situation des établissements industriels
dont l’exislence est menacée parles faillites «le la maison Haber, une
nouvelle banqueroute vientde répandre la terreur parmi les nombreu-
ses familles qui y oui déposé leurs épargnes C’est la maison H. fils
qui, ce midi, a suspendu ses paiements II est inévitable que ce sinistre
inattendu n’ait des conséquences désastreuses en grand nombre: ce
sera surtout un obstacle fort gênant pour la commission banque de
'Allemagne méridionale.
On a vendit 440 sacs froment blanc; 550 id rouge; 720 id. seigle; 220
i«i. orge d'hiv.; 90 id. orge d’été ; 260 id. sarrasin; 260 id. avoiite ; loo
id. fèves; 6 id. graine de lin ; 52000 kil. lin; 2700 id. beurre.
Kouier», 12 janvier.
Grains : Au marché d’hier, les céréales étaient cotées comme suit :
Froment blanc, par sac d'un hectolitre et demi. fr.29 à32 50 ; dito roux,
28 à 31 ; seigle, 19 50 à 20 50 ; avoine, 11 à 12 50 ; feves, 20 à_22 50.
Huile : Huile de colza par tonne, fl 43 à 43 1/2; id. de lin, 06.
KSoîteraSam, 13 janvier.
Tabac : On a écoulé aujourd’hui 89 boucauts Maryland et 51 boucautÿ
Sonborn.
fiji ver pool, 11 janvier. , .
Corox : Le marché de ce jour a élé calme : les ventes sont de 2500 p.
Los prix sont Gi’orgie c/s 4 à 5 d ; Orléans 4 à 5 5/4 d. Sur.ate 2 3/4 d.
5 3.4 d .■
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