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Quelques habitués de YHôtél de
1 Union, chez Philippe Hebbelinck, à
la station............................* 10.—
Pou ries pauvres honteux sans distinc-
tion d’opinion. Produit d’une col-
lecte laite à la fête donnée par la
société De Violieri, local : « Café
Loos ••..............................» 7.50
Total fr. 197.10
Nous avons promis de publier aux environs de la
nouvelle année la liste complète des dons qui nous
sont parvenus du 11 décembreau 31 décembre (liste
du Précurseur). Cette publication aura lieu de-
main. Nous y joindrons les noms des personnes
qui, pour s’abstenir de visites et de l’envoi de cartes
a l’occasion de la nouvelle année, nous ont remis
de l’argent pour les pauvres ou nous en remet-
tront AVANT DEMAIN MATIN, ONZE HEURES.
Nous publierons ultérieurement le compte-rendu
détaillé de l’emploi que nous avons fait des fonds
t "?M. ____
La fête de ce soir.
Nous y sommes.
Le branle-bas est donné. •
Dans quelques heures la fête qui met depuis une
huitaine le tout-Anvers charitable sens dessus-
dessous sera un fait accompli. Vous pourrez juger
de visu, o généreux donateurs, de l’effet que pro-
duiront vos cadeaux, dans les jolies boutiques du
Fancy-Fair et votre cœur, votre imagination
vous diront intimement, en fesant monter à vos
yeux de douces effluves de plaisir et d’attendrisse-
ment, que demain, cette nuit même, des milliers
de pauvres vous béniront, mêleront votre nom
à la plus éloquente des prières celle de la recon-
naissance.
Le zèle, l’émulation, la persévérance n’ont d’ail-
leurs pas manqué. Les Progressistes se sont mis
en quatre et le public les a vaillamment secondés.
Les organisateurs ont dû passer sur pied toute
la nuit dernière pour compléter les préparatifs.
Tout ce que nous apprenons nous promet des mer-
veilles pour ce soir. .
La maison Van der Meersch et Vekemans (Ville
flora) a mise à la disposition des Progressistes
pour la décoration de la salle de splendides massifs
de verdure ; mais, chut ne soyons pas indiscrets.
Laissons à l’affluence énorme qui se pressera dans
le palais Terpsychore transformé ce soir en Charité,
le charme, les émotions de la surprise.
il nous faut cependant remercier encore au nom
des organisateurs la maison François Thiéry pour le
noüvei envoi qu’elle vient de faire et qui consiste
en divers objets d’habillement tels que manteaux
pour dames, robes d’enfants, jupons en drap,habil-
lements complets etc. Mentionnons aussi avec la
plus profonde gratitude, la maison Bosch-Van
Landeghem qui a envoyé aux Progressistes un bon
pour différents costumes jusqu’à concurrence de
100 fr., bons à distribuer directement aux pauvres.
Pour la tombola, M. Randaxhe, de la rue de l’Em-
pereur, a envoyé six chaises antiques de toute
beauté. .
Merci à tous ; à ceux-là et aux autres ; merci à
tous ceux qui coopèrent à cette œuvre excellente.
Et maintenant, à ce soir.
Un “ anonyme qui a juré de ne plus fumer et qui
craint de succomber à la tentation, » nous envoie
pour une tombola — et nous avons choisi celle des
Progressistes — un magnifique volume relié et
doré sur tranches, contenant un choix de cigares
fins dont l’heureux gagnant nous dira des nou-
velles ! ! ! _
M. Aug. Schmitz, empêché d’accepter l’invitation
du Cercle des Progressistes, nous remet pour les
pauvres la somme de dix francs, qui sera jointe au
nroduit de la fête. Merci de tout cœur.
Cercle des Progressistes. — Dons reçus pour
la tombola, 7m® liste :
Un médaillon en argent massif, don de M. Alb. Ruys.
— Un étui à cigares, don de M. De Backer, capitaine
commandant des chasseurs éclaireurs. — Un tapis de
table damassé, don de M. et M™ Van Hoydonck. —
Un accordéon, don de M. J. D. B. —Un porte-lettres
chinois, don de M11* J. G. — Deux plats à œufs en por-
celaine, don de M,n' P. — Une caisse de cigares, don
deM. Oedenkoven. — Un encrier en-bronze, don de
Mm6 J, C. — Deux vases en marbre, don de M. H. V.
R — Un paquet de chocolat, don de M11® M. V. — Un
petite tapis gris don de M‘“ M. L. — Un porte-montre,
don de M11'D. T. — Une boule en verre, don de M"1®
t). L. — Une bouteille eau de vie, don de Mm® B. V. T.
- Un gobelet argenté, don de Mm® V. L. — Une
pelotte. don de M“® J. O. — Un paquet de tapioca, don
de M'1*K. C. — Un étagôre en laque de chine. —Un
nécessaire pour couteaux en laque de chine, don de
M Aug. De Grand. — 3 bouteilles d’Elixir d’Anvers
de calypso, don de M“® Van Sint Royen. — Un encrier
en bronze, don de M. Alph. Bogaerts. — Bon pour un
portrait au charbon, don de M. Georges Raynaud. —
( ne bouteille de boules de gomme, don de M. Ph.
Verhoeven. — 2 boîtes quincailleries anonyme. — Un
lot de 5 statuettes, 12 poite-allumettss en porcelaine,
un porte-monnaie en écaill, dons de M. Lauwere. —
Un pot à tabac argenté, don de M. Geulemans. —
Deux petits vases, deux photographies (vues d’An-
vers), un etui à cigares cuir de Russie, saucisson (bo-
hémien), dons de M. J. R. — Perches et lattes pour la
construction des échoppes du fancy-fair, dons de MM.
Van Bellingen et De Bêche. — Six chaises (à prendre)
don de M. Randaxhe, expéditeur. — Bon pour 12 bou-
teilles de vin Château Cantenac (à prendre) don de M.
H. Stroobant, Hôtel de Hollande. — U ne caisse d’oran-
ges de Palerme (à prendre), don de M. F Vrydag. —
Une paire de brodequins, anonyme, — Un étui à ci-
gares, don de M. Knigsberg. — i n étui en cuir de
Russie, don de M. Korpes. — Une bouteille de Madère,
id. Laeryma Christy, id. Malaga, dons de M. Lauwere.
— Une boîte de cigares extra fins, anonyme. — Une
boîte de cigares extra lins, dons de M. Lassence. — Un
étui à cigares, don de jl. M. B. — Une boîte assorti-
ment en laine satin, etc., anonyme. — Bon pour cos-
tume complet jusqu’à concurrence de 100 francs pour
être distribué directement aux pauvres, don de la
maison Bosch. — Une lithographie, anonyme. — Une
boite riche de parfumerie, don de M. Lemineur. — 12
verres en cristal, anonyme. — Une caisse quincaille-
rie, anonyme. — Deux gravures encadrées, deux pho-
tographies, dons de M. C. II. — Un tableau (manne),
don de M. H. V. D. V. — Habillement complet, don de
la maison F. Thiéry et C®. — 4 paniers dorés, don de
M. V. H. — Un presse-papier en marbre blanc, un
chandelier, dons de Marguerite V.— Une paire de scan-
dales brodées en or et velour bleu, don de M11' C. —
Une boite à gants laque de Chine, un vide-poche, don
de M12” F. — Un buste de Rubens, don de M- B. F.—
Un manteau pour dame, deux robes d’enfant, un jupon
en drap, dons de M. Bonnel, directeur de la maison
F. Thiéry et C®. — Deux brassières et deux bonnets en
laine, deux paires de sabots en porcelaine et deux
porte-bouquets en porcelaine, anonyme. — Une mé-
daille en argent avec inscription, souvenir de la fête
de bienfaisance du Cercle des Progressistes, 3 janvier
1880, don d8 M. E. B. — Un nécessaire pour fumeurs,
don de M. Verrycken. — Une boite de parfumerie, don
de M. F. B. — Six portraits, groupe des frères ûnofri,
anonyme. — Une jardinière garnie, don de M. Puts.—
Un porte-monnaie en soie, don de M. A. V. R. — Le
.1uifde Véronne (2 volumes), don de 4L A- V. IL—
Jumelles, don de M“« Rlisa. — Un évantail, don de la
même. — Une boite en laque de Chine, don de la même.
— Une corbeille, don de Sidonie et fier ta V. N. — Un
jambon, anonyme. — Peux bouteilles de drops, ano-
nyme. — Une corbeille de fruits, don de M. J. Peeters.
Grande fête militaire de bienfaisance. —
Le comité a l’honneur d’informer le public que des
officiers se rendront à domicile pour recueillir des
souscriptions destinées à l’œuvre de bienfaisance
qu’ils ont entreprise. Le produit de la fête devant
être distribué aux pauvres de l’agglomération an-
versoise par l’intermédiaire dessociétés charitables
et bureaux de bienfaisance sans distinction'de
■parti, le comité ose espérer que tous les habitants
feront bon accueil à MM. les officiers collecteurs
dont le dévouement n’a qu’un but : accroître les
secours à distribuer aux malheureux.
Les dons pour la tombola sont reçus tous les
jours de 9 à 4 heures, rue du Chêne, 17, coin de la
Place de Meir. Le prix du billet de la tombola est
fixé à 50 centimes.
Un concert sera donné dans le local de l’Harmo-
nie, le prix de la carte est de cinq francs pour le
rez-de-cbaussée et de deux francs pour la galerie
supérieure.
S’adresser pour les cartes, billets et tous les ren-
seignements au secrétariat de l’œuvre, rue Léopold
33, de midi à 4 heures du soir. •
Pour le comité : ‘
Le capitaine délégué,
WOUTÉRë.
Liste des dons recueillis pendant les journées des
U et 2 janvier :
Un écrin contenant deux pelles à dragées. Argent
ciselé or, don de Mm® Ve Robert. — Une boîte de con-
struction, dou de M. Paul Robert. — Hanap en argent
ciselé, don de M. et M™ Florent Joostens. — Ecrin
contenant douze fourchettes, à huîtres, en argent, don
de M. et Mm® W. Ellerman. — Une broche épingle ar-
gent et or, anonyme. — Une lithographie de Verboeck-
hoveu par Lauters, anonyme. — Une statue de Sa
Majesté Léopold II sur socle, don de M. A. Saeyens,
statuaire. — Une gravure. Le Camoëns, don de M*‘ L,
B. — Un pot à tabac, don de Mm® V. L. — Une paire de
pantoufles brodées, don de Mm® V. L. — Une boite de !
couleurs à l’aquarelle, don de M. P. J. Tyck. —Géogra-
phie de Malte-Brun. 8 volumes, iu-foîio, don de M. le
capitaine Pittoors. — Grande photographie du canal
aux Charbons, don de M. Piéron. — Une douzaine cou-
pons étoffe pour gilets, don de M. U K. — Service de
table en toile damassée, don de Mllcs Willems sœurs. —
Bon pour un dentier en vulcanite, don de M. Scbiitz,
chirurgien dentiste. — Porte-bouquet en Minton, col-
fret à ouvrage en cristal, panier à ouvrage brodé, dons
do MUe G. Joostens. — Deux tableaux encadrés de Vic-
tor Dapré, don de M. Günther. — Une montre savon-
nette en argent, don de M. P. J.Trekker. — Un tableau
ancien (marine), don de M"10 C. Pascal. — Un panier
liqueurs assortis, don de Mra® Ve Cousin. — Un manchon
loutre et grèbe,une peau de monton bleue (descente de
lit), dons de Mrao Andreikovits. — Un fichu fantaisie
soie bleue, garni en pointe d’Alençon, un nœud, den-
telle Bretonne et fleurs, dons de M116 Van Ruyssevelt.
— Plan d’Anvers, encadré, don de M. Emile Verset. —
Service à chocolat, don de Mm® Ve Robyns-Pierson. —
Une douzaine de mouchoirs, don de MUo Math. Millier.
— Deux chemises brodées, pour dame, don deM. le
lieut.-colonel Ellerman, armée anglaise. — Coleretto
et nœud garnis de fleurs en dentelle Bretonne, don de
M. Veyriêre-Steger. — Ecrin contenant un service à
découoer et un service à salade en argent, don de M.
J os. Verschaeren. —Tableau Armoede de M. Neukens,
richement encadré, don de M. A. Van den Nest, échevin
de la ville d’Anvers. — Une corbeille en Heurs des
champs, anonyme. — Une paire de pantoufles chi-
noises, don de M*® Gilissen, café de la Colonie. — Uue
grande oléographie, encadrée, passage du gué, don de
Mme la comtesse Van der Stegen de Sehrieck. — Ju-
melles de théâtre, marine, campagne, don deM. G.
Fauconnet.— Cave à liqueurs en ébène, avec incrusta-
tions en cuivre, don de M. Aug. Van de Wyngaert. —
Une jardinière, don de M™ Lautem. — Don en argent
de 50 fr. de M. Gaston de Prêt Roose de Calesberg.
Pauvres. Le jour de l’an, un de nos conci-
toyens, M. Fr. Van Loy, négociant en vins, rue des
Peignes, a fait venir chez lui 700 enfants pauvres
des écoles communales de la 4® section (St-André)
auxquels 11 a remis 1 kilo de viande de bœuf, plus
un pain d’épice, remis par Madame Van Loy.
Dès 9 heures du matin, les enfants avec leurs
parents se trouvaient devant la demeure de M.
Van Loy.
Ces cadeaux ont été reçus avec la plus vive
reconnaissance et les remercîments adressés par
les pauvres à M. et Mm® Van Loy n’ont pas fait
défaut.
Nous leur adressons nos chaleureux compliments
pour cette belle œuvre de bienfaisance.
Logements militaires. — Les billets de loge-
ments militaires émis en 1879, seront payables à
l’hôtel de ville (2® bureau) à dater d’aujourd’hui
jusqu’à la fin du mois.
Les bourgmestre et échevins informent les habi-
tants qui désirent se libérer de logement militaire
à domicile, durant l’année 1880, qu’ils seront ad-
mis à souscrire pour cet objet, au 2m® bureau de
l’hôtel de ville, à dater de ce jour jusqu’au Ie1' fé-
vrier prochain.
La rétribution, fixée a 15 francs par deux hommes,
sera payable, moitié avant la fin de février, moitié
avant la fin d’avril de l’année courante.
Concours de bestiaux gras. — La pesée offi-
cielle aura lieu le vendredi 23 de ce mois, à 10 hs,
Canal au Beurre, pour les porcs, et à 10 1/2 heures,
au Marché au Bétail (lr® section), pour les bœufs.
Il sera procédé le mercredi 28, à 2 heures de re-
levée, et le lendemain jeudi, à 9 heures, au local
Kleine Guide Poort, Marché au Bétail, à l’exper-
tise des diverses espèces de viandes grasses.
Le jury sera présidé par un membre de l’admi-
nistration communale et composé de MM. Diden-
hoven, J. Soetewey, H. Crabeels, L. Bastiaens, J.
Van Gierle, Fr. Hoylaerts, J. Herman, F. Bollens
et H. Villers.
La distribution des médailles aura lieu le 29 c‘.
Monsieur le bourgmestre a reçu pour les pauvres
de la ville : de M. Aug. Weyns fr. 100 et de M. le
major Muscart fr. 500.
La direction du Bakkers-Ambacht a l'honneur
d’informer le public et les comités de charité,
qu’elle croit, qu’en présence de la misère régnante,
tous les boulangers accorderont une réduction sur
le prix du pain pris en certaine quantité et destiné
à être distribué aux pauvres.
Nous apprenons avec regret que l’état de santé
de notre honorable secrétaire communal de M. De
Craen, inspire depuis quelques jours des inquié-
tudes à ses amis ; inquiétudes qui, espérons-le, se-
ront non justifiées.
Pilotage. — Tous les bâtiments peuvent mon-
ter et descendre l’Escaut ; la navigation a par con-
séquent repris son cours normal.
soumie nuus »uuko gu plein hlvor, et que beau-
coup de navires auront à alléger avant de pouvoir
entrer au bassin, l’administration du Pilotage in-
vite MM. les réceptionnaires des marchandises à
alléger le plus promtement possible les bâtiments
qui mouilleront en rade.
Une alerte. — Mercredi veille du jour de l’an,
vers 4 heures du matin la rue de la Reine a été re-
veillée en sursaut, chose peu en rapport avec sa
tranquillité habituel le.
La présence de plusieurs agents de police y pro-
voqua bientôt un attroupement devant une maison
qui semblait être le point d’intérêt.
La dame de la dite maison qous prie de dire que
cette scène nocturne a pour cause unique un cas de
folie subite qui s’est déclaré chez un ami d’un de
ses locataires. Qn était venu prier ce dernier d’in-
tervenir pour déterminer le malheureux à se lais-
ser conduire à ITiOpitai.
Navigation. — Nous apprenons que le capitaine
Fiaherty a reçu le commandement du trois-mâts-
barque 'Zeeland, appartenant à M. Wappers, de
notre ville.
Les inondations. — Gomme il fallait sly attendre,
les inondations accompagnent le dégel ; en amont et
en aval de Bruxelles, les prairies de la Senne sont cou-
vertes d’eau et le niveau de la rivière no cesse de s’éle-
ver. A Liège, la crue de la Meuse est des plus fortes; le
fleuve à dép.as^é la hauteur qu'il atteignit au mois de
juillet .dernier.
" Beaucoup fie mais.çns du quartier d’Outre-Meuse ont
leurs caves et leurs rez-de-chaussées jnondés. Les gla-
çons, qui descendent rapidement le cours du fleuve,
ont été la cause de plusieurs accidents ; des bateaux
ont été détruits et des écluses ont été fort endomma-
gées.
Avant-Rier matin, jal.ors que Je niveau des eaux ne
s’était encore éléyé que fipn ffemUmôire, qn fi dfl
employer la dynamite^pour briser les glaces qui’ fer-
maient la Meuse sur toute sa largeur près du pont
du Commerce. Cette difficile opération a été conduite
par M. J. Bavier.
La pont de la Dérivation do la Meuse, en Marexhe,
à Herstal, a .été emporté par les glaçons.
A Namur, la crue rapide de la Sarnbre a failli em-
orter l’école de natation. Grâce à de promptes et
nergiques manœuvres, on est parvenu à la retirer du
courant et a la remiser contre le Musée archéolo-
gique, où elle est à l’abri de tout accident fâcheux.
Une compagnie du génie, arrivée à Namur, s’occupe
à faire sauter les glaces près de l’écluse fle La plante.
Cette opération se fait par la dynamite.
On signale de nombreux dégâts causés aux travaux
d’art sur le canal de TOurthe. '
ÊjVoici ce que dit le journal la Meuse ;
La crue de la Meuse a continué pendant toute la
journée d’hier.
Hier soir, le quai de la Ribuée, sous le pont des
Arches, était envahi par les eaux, qui atteignaient
presque la hauteur du parapet.
Le fleuve ne cessait de charrier d'énormes quantités
de glaçons, qui venaient se briser avec fracas contre
les piles des ponts. Quelques-uns de ces glaçons occu-
paient une très grande surface et mesuraient plus de
50 centimètres d’épaisseur. On en voyait parfois qui
s’élevaient de plusieurs mètres au-dessus du niveau
des eaux, accumulés les uns sur les autres. On les eût
pris de loin pour des maisons flottantes.
Cette débâcle, la plus terrible peut-être que nous
ayons eue depuis un siècle, a occasionné do nombreux
accidents. A Seraing et fi Flémalle deux bateaux en
fer et d'un fort tonnage ont été brisés par les glaces et
ont sombré. L’un de ces bateaux étfiit chargé de houille,
l’autre de rails.
Le premier appartenait, nous assure-t-on, à M. de
Laminne, le second, àM. Oger, de notre ville. Un acci-
nentdu même genre a eu lieu à Andenelle.
Dans plusieurs localités, des murs d’eau ont été ren •
versés, des gardes corps brisés ou tordus par les gla-
çons. A Liège la pointe de l’écluse des bateaux à va-
peur a été fortement endommagée sur plusieurs mètres
de longueur.
L’inopdation s’étend dans toute la vallée de la Meuse,
en arnont et en aval fie Liège. Tous les champs de i’Ilé
Monsin à Herstal sont couverts des glaçons oue le
fleuve y dépose.
Au Jardin d’Acclimatation, l’eau envahit plusieurs
chemins et atteint presque la hauteur des ponts.
L’Ourthe et la Vesdre continuent à être très fortes.
Dès hier matin, les communications étaient intercep-
tées à Chênée et on ne pouvait arriver à la gare qu'en
charrette. L’egu envahissait le rez-de-chaussée d’une
fonle dé maisons.
On signale de nombreux dégâts cqtjsés aux travaux
d'ftrt snj* le cap.nl fin l’Ourthe.
v Quoique le courant de la Meuse soit très rapide, les
glaçons de la haute Meuse, qui Se reconnaissent à leur
teinte verdâtre, ne sont pas encore arrivés.La débâcle
a ét é considérablement facilitée par les explosions de
dynamite que l’on a faites sur la glace à Liège, à.Na-
mur et sur tout le parcours du fleuve.
( m écrit de Huy, lr janvier :
- Hier est arrivé à Huy un détachement du génie
chargé de faire sauter les glaces de la Meuse près du
pontet vis-vis d’Aliin, où ii y avait une forte accunm
latioiï.
y La crue| des fleuves preDd des proportions in-
quiétantes. La Sarnbre inonde les riverains. Son ni-
veau a monté subitement, et là, comme sur la Meuse,
il y a d’énormes amas de glaces. Si la pluie .continue,
nous aurons une inondation désastreuse.
» Le Hoyoux vient de faire des siennes : il a débordé
sur tout son parcours. Tous les riverains sont inondés,
de môme que les habitations de nos rues basses. C’est
une véritable débâcle, répandant partout des inquié-
tudes et causant beaucoup de dégâts. »
La débâcle a commencé sur le Rhin et la Moselle et
les dépêches envoyées des villes riveraines à la
Gazette de Cologne', constatent que des grands dégâts
ont déjà été causés dans ces’contrées et les menacent
encore.
Les communications parchemin deferentreMayence
et Darmstadt et Mayence et Francfort sont interrom-
pues. Lo bas de la ville est inondé à Mayence. La
digue-talus du chemin de fer près du fort Oustavsburg,
à l’embouchure du Rhin a été détruite. Le pont
sur le Rhin est menacé à cet endroit. Les communica-
tions par chemin de fer entre Mayence et Maunheim
sont suspendues. A Assmannshausent les dégâts sont
considérables et la digue du chemin de fer est endom-
magée. Les vignobles du Hocbbeimer souffrent aussi
de la débâcle. A Floersheim une maison s’est écroulée.
Sur la rive gauche du Rhin devant Coblence les grues
du chemin de 1er ont été brisées par la violence des
glaçons mobiles reflués par l’eau du dégel. Là encore
les digues et les parapets ont été rompus. Les dom-
mages sont considérables.
Un jeune homme de 18 ans a accompli hier une péril-
leuse traversée sur le Rhin. Il était occupé à repecher
des solives et s’était placé à cet effet sur une banquise
lorsque soudain la glace se mit en mouvement et il
était trop tard lorsqu’il voulut regagner la rive. Le
glaçon entraîné par le courant continua sa cource. Le
jeune homme descendit ainsi jusqu’à Bonn. C’est par
miracle qu’il a été sauvé. En passant en vue de la
scierie de bois de Mogel et Salzig, les ouvriers aper-
çurent le voyageur en détresse et grâce à leurs secours
celui-ci a pu être tiré sur la rive. Le glaçon sur lequel
il avait voyagé n'avait qu’une surface de'4 pieds car-
rés et à peine le poids nécessaire pour soutenir un
homme.
A Krenznacht, dans la nuit du lr au 2 janvier, les
eaux ont presque atteint la plus haute hauteur,
celle à laquelle elles étaient montées en 1845. Des rues
entières se trouvent sous eau , plusieurs ponts surtout
dans le quartier des établissements de bain ont été
emportés. Depuis 9 heures du matin hier, la ville de
Zelt est sous eau.
De Stuttgart on mande que la débâcle du Neckar se
fait dans des conditions normales.
La crue du Danube devant Vienne lors du dégel,
fesait craindre des inondations mais il paraît que le
danger est passé sur ce point. Il n’en est pas ainsi sur
tout le parcours du fleuve. Les localités deKremtet
de Stein sont inondées.
On télégraphie de Wiesbade que,par suite de la crue
considérable du Rhin et du Mein, il y a eu une rupture
de digue près de Ruedesheim.
Kostheimet Floersheim sont inondés.
Ruedesheim est sous eau depuis hier. La plus grande
inquiétude régne partout.
L’incendie à Ath. — Nous avons peu de chose
à ajouter aux dépêches que nous avons publiées
hier sur cet événement.
Les pertes sont évaluées à plus de 500,000 fr.
Le parapluie d'uniforme. — On raconte qu’un mem-
bre de la Chambre des communes d’Angleterre va pré-
senter à la rentrée Un bill concluant à l’adoption d’un
parapluie d'uniforme pour toute l’armée anglaise ; in-
fanterie, cavalerie, artillerie et marine.
Ce parapluie, renfermé dans un fourreau fixé au
ceinturon, de l’autre côté du sabre baïonnette,pourrait
s’adapter au-dessus de la baguette du fusil.
Le bill des parapluies, qui obtiendra un véritable
succès... de fou rire, explique comment les soldats de-
vront se servir de leur nouvelle arme défensive.
Par un accès de louable philanthropie, l’auteur du
bill voudrait qu’également les policemen fussent pour-
vus do parapluies d’uniforme.
Le crime d’Ochtezeele. — Une femme décapitée
— Un meurtre épouvantable vient de répandre la con-
sternation dans ce pays.
La famille Viesken habite une maison située à quel-
ques mètres d’un village. C’est une honnête famille très
unie, très heureuse, et jouissant d’une honnête exis-
tence.
Dimanche, le mari, le fils et la servante se rendirent
au village, pour entendre la messe, laissant seule à la
maison Mra« Viesken, un peu indisposée.
Que se passa-t-il pendant leur absence ?
Un terrible drame sans doute.
Quand la famille revint, après une demi heure
seulement d’absence, un horrible spectacle s’offrit à
ses yeux Mm® Vieskens était étendue sur le sol, la
tête presque détachée du corps, et baignant dans une
large mare de sang.
ebosa épouvantable, la tâte avait, été ainsi séparée
du corps à coups de hache !
Un coffre, où les époux Viesken mettaient leurs éco-
nomies avait été forcé, et une somme d'environ mille
francs en or et en argent avait disparu.
Détail étrange, un billet de 500 fr. qui était dans le
coffre, avait échappé aux recherches de l’assassin.
On ne peut se faire une idée du désespoir du mari,
du fils, et de la pauvre servante.
Eugénie Marquise, femme Viesken, n’avait que
quarante ans.
La justice informe; mais jusqu’à présent aucune
lueur ne s’est produite sur cette mystérieuse affaire,
Un drame poignant s’est passé rue Saussure, 33, à
Paris. Là bfibitent les époux Bouisson. Le iqari est
cocher et la temme porteuse dé pain. C’est dire que
père et mère sont dehors pour leur travail une grande
partie de la journée, laissant seuls à la maison leurs
quatre enfants.
De eeg quatre enfants, trois sont en bas-âge. C’était
l’ainée, Georgette, âgée de onze ans, qui était chargée
de jouer le rôle de petite maman. Rendue raisonnable
par la nécessité, elle s’en acquittait à merveille, et sa
mère, comptant sur elle était tranquille.
Or, ayant-hier matin, vers onze heures, comme la
mère venait fie sortir, l’jin des enfants, pn bébé fie trois
ans, perdit l’équilibre et tomba dans le feu. Prompte
comme l’éclair, Georgette se précipita et le retira sain
et sauf, mais dans la rapidité de son mouvement elle
avait mis le leu à sa robe. Les enfants épouvantés
criaient. Pour ne pas les effrayer davantage, Geor-
gette sortit vivement et courut aansla rue où elle se
mit à étejnfirp ses vêtements,
Malheureusement la pauyre petite fivait été aliusôo
Pfir son courage’et sqii dévouement fraternel. Mfilgrê
ses efforts et ceux des voisins accourus à son secours,
elle fut si épouvantablement brûlée, qu’au bout dé
quelques minutes elle rendit le dernier Soupir.
Quel dés èspoir pour la mère, lorsqu’elle trouva une
heure après en entrant, le cadavre défiguré de son en-
fant !... Et le père qui, sa journée de labeur finie, re-
vint le soir pour embrasser sa petite Georgette !...
Un drame dans une ménagerie. — Une scène des
lus dramatiques s’est passée lundi matin, à onze
eures, dans une ménagerie installée sur le eours du
Midi, à Lyon.
Un gargon fie la ménagerie, du nom de Jourdin,
après avoir nettoyé là cage où travaille le dompteur,
commit l’imprudence d’y pénétrer. Neuf lions ou
lionnes s’y trouvaient. Jourdin, se fiant à leur tranquil-
lité apparente, voulut caresser l’une de celles-ci.
La lionne répondit aux caresses de son gardien par
un coup de patte sur le visage. Le malheureux recplfi
effrayé, en criant au secour et tomba au milieu de la
grande cage, en se cachant la tête entre ses bras.
Mais la lionne poursuivit sa victime, entraînant avec
elle les huit autres lions. Jourdin se trouvait donc sous
tous ces animaux qui se le disputaientcomme une proie.
Aux cris poussés par la victime, les employés,
qui étaient à l’autre extrémité de ia ménagerie;
accoururent. Ils se rendirent promptement compte du
danger que courait leur malheureux camarade.
La propriétaire s’arma d’une cravache, souleva la
popte grillée servant à donner la pâture aux animaux,
et pénétra courageusement flans la cage au milieu fie
tous ces lions alléchés par l’odeur du sang devenus
menaçants et terribles.
Alors les coups de cravache singlèrent les flancs et
les museau^; de toutes les bêtes, une à une, qui se
retirèrent èn poussant des grognements fie douleur.
jourdin fut aussitôt relevé tout sfinglant; l’oreille
gauche presque arrachée ; la figure et le crâne étaient
labourés de coups de griffes, ainsi que le corps et sur -
tout la jambe gauche.
On le transporta dans une pharmacie où un premier
pansement lui fut appliqué, et de là, il fut conduit à
[’Hôtel-Dieu. Ses blessures sont graves, mais néan-
moins on espère le saiiver.
Immigration de Chinois en Océanie. — Les der-
nières nouvelles dès iles Sandwich (Océanie) constatent
la continuation d’une grande immigration de Chinois.
Dans les derniers mois, deux navires fl voiles ont, ù
eux seuls, amené 700 Chinois à Honblulu, venant de
Wampoa. A Shanghaï s’est formée une compagnie chi-
noise pour transporter des émigrants de cette ville,
ainsi que de Canton, dans l'archipel d’Hawaï ou des
iles Sandwich, au moyen d’une ligne de bateaux à va-
peur, partant tous les mois.Déjà le gouvernement chi-
nois a expédié un agent de commerce à Bonolulu. De-
puis le 1er janvier, ont débarqué dans ce dernier port
2,800 Chinois, en sorte que la population chinoise de
File est actuellement de 9,000 individus, parmi lesquels
on remarque à peine300 femmes de même nationalité.
Aussi a-t-on, dit la Gazelle d'Augshaurg, construit
dans la ville un théâtre .chinois, ainsi que deux tem-
ples chinois.
Le mangeur de cadavres. — Guilbert de Pixeré-
eourt et Victor Dueangé réunis n’auraient pas trouvé
celle là.
Le fait cependant est véridique, — si vériflique que
le seul acteur... vivant de ce sombre drame vient, dit
le Gil Blas, d'être condamné par la eopr de Breslaq à
trois ans de prison.
On sait que la misère la plus navrante règne en ce
moment dans toute la Prusse septentrionale.
La silésie, particuliérement, est extrêmement éprou-
vée. Des paysans y meurent littéralement do faim ! Un
fossoyeur de Troppau avait imaginé — iwrresco re ve-
ren s ! — de déterrer les cadavres, de les taire rôtir et
de vendre aux marchands des villages environnants
la graisse qu’il en retirait .
Son petit commerce a duré quelques semaines ; mais
la police, bientôt instruite, a heureusement inter-
rempu cette cuisine fantaisiste.
La nouvelle de l’arrestation do leurfournisseur a dû
rendre ses clients, rêveurs.
La catastrophe de Dundee. — Il y a fieu de détails
à ajouter sur la catastrophe du tay Bridge. Les plon-
geurs ont travaillé mardi toute la journée et la
nouvelle qne la position du train avait été décou verte
est fausse. Les nombreux plongeurs employés n’ont
découvert que les grandes charpentes en fer du pont.
Et comme tous sont unanimes à dire, que le fond de
l’eau est d’un sable très remuant, vu la force du
courant, il est à craindre que le train, ainsi que toutes
les victimes de l’accident, ne soient enfouies sons le
sable.
Les inspecteurs du « Board of Tradc » ont com-
mencé leur enquête. Le Caledonian railway fait tout
ce qu’il peut pour assister la compagnie du Norlh
Br i f is h dont le trafic est interrompu. Cette dernière
compagnie est seule à subir les pertes occasionnées
par l’accident.
La reine a télégraphié au provost de Dundee, M.
Brownlee, sa sympathie envers les victimes et deman-,
dapt qu’on lui télégraphie les détails de cette terrible
calamité.
On croit généralement que par cet accident le Norlh :
British Railway O perdra non-seulement le prix des
réparations au pont, des dommages-intérêts aux vic-
times. du rétablissement du service de bateaux, mais
aussi il perdra beaucoup du trafic qui reviendra aux
lignes concurrentes, iê London et Northe Western et
le Caledonian.
Dernières nouvelles.— Nous apprenons par les jour-
naux anglais d’hier que, mardi matin, les travaux des
plongeurs aux environs du pont sont restés sans suc-
cès, et, malheureusement à cette saison de l’année, ces
opérations ne sont que de courte durée. Elles étaient
dirigées par le major-général Hutcliinson, du Boardof
Trade, et le major Marindin, son collègue.
Vers le soir cependant, le capitaine Robertson, aussi
délégué du Board of Trade, avec plusieurs notabilités
des chemins de fer anglais, accompagna le plongeur
Fox, qui de nouveau descendit pour tâcher de décou-
vrir lo train. Le temps étant encore assez mauvais, la
descente fut difficile et n'eut aucun résultat. Fox ne se
découragea cependant pas et redescendit à un point
un peu plus au nord.
Il ne put rester que peu de temps, mais à son retour
à la surface, il apporta la nouvelle qu’il venait de ren-
contrer une voiture.
Il avait, disait-il, passé sa main à travers une porte
cassée et touché une substance molle qu’il n’avait pu
cependant retirer. Sur la demande qni lui en fut faite,
il redescendit ; à soit retour, il tenait en main un mor-
ceau de coussin de compartiment de première classe.
La marée montant, le courant l’empêcha de redes-
cendre, mais on espère d’arriver au train demain.
Le sable qui abonde en ce lieu donne à craindre qu’à
moins d’une grande activité on n’arrive pas à retirer
les cadavres avant qu’ils ne soient tout-à-fait enfouis.
La voiture en question est à environ 60 pieds du qua-
trième pilier ou mille pieds de l’endroit où le pont
s’affaissa, ce qui prouve-qu’une bonne partie du pont
ne s’écroula qu’aprés le passage du train.
VARIA.
A l'occasion des débuts de Roland Baudouin au
Cirque anversois le lundi 5 janvier 1880.
Roland, neveu de Charlemagne,
A Ronceveau se distingua,
Ne pouvant franchir la montagne
De sa Durandal se perça.
Baudouin, comte de Flandre,
Partit un jour pour entreprendre
D’un royaume la conquête.
Entre nous, ce n'était pas bête.
Leur homonyme, leur digne émule,
Roland Baudouin ! sportman anversois,
Au cirque va monter une mule.
Pardon, non, un cheval hessois.
Sur le noble coursier
Il fora la voltige.
Pendant qu’en son foyer
Sa maitresse s’afflige.
Je lui désire du succès
Comme Baudouin, qu’il réussisse !
Mais aussi, en cas d insuccès.
Comme Roland, qu’il finisse !
Chronique théâtrale.
Hier soir{a eu lieu la représentation au bénéfice
deM11® Flachat, composée de F Africaine.
Nous avons eu l’occasion de constater que le
vendredi est un mauvais jour pour le théâtre. Ce
serait à devenir superstitieux.Hier soir,cependant,
la salle était relativement bien garnie car i I fallait
tenir compte aussi de l’état boueux de nos rues qui
a pu faire hésiter bien des gens à dépasser le seuil
de leur porte.
Nous avons déjà parlé de Y Africaine lors de la
reprise de cet opéra et nous nous sommes étendus
longuement sur le caractère bien compris que M11®
Flachat donne au rôle de Sélika. Point n’est donc
besoin de revenir sur les mérites de notre bonne et
vaillante Falcon. Le public lui a témoigné toute sa
sympathie et son admiration. Elle a été applaudie
chaleureusement à plusieurs reprises, et après l’air*
de la prison, au 2® acte, de superbes bouquets et
une magnifique bague en brillant lui ont été remis
en témoignage de la satisfaction des abonnés.
M. Mazzurini a vaillamment soutenu le rôle de
Vasco. Certains passages ont été justement applau-
dis. Il a étonné le publio par la façon entraînante
dont 11 a chanté le lr® acte si beau mais si fati-
guant aussi pour le ténor et dans tout le 4e
acte, dans le auo d’amour surtout, ses notes bril-
lantes, d’un timbre franc et limpide,ont émerveillé
l’assistance. Le grand mérite deM. Mazzurini est
une fidélité religieuse à la partition des maîtres ;
ce n’est pas lui qui se permettrait de dénaturer
une mesure de la musique de Meyerbeer, d’ajouter
des fioritures au texte sacré. Parfois chez M. Maz-
zurini ce respect très louable lui fait négliger l’ac-
tion scénique et en donnant trop de valeur à la
note il le fait aux dépens de la pantomime.
Les honneurs de la soiréeont été pour M.Seguin.
Applaudissements et rappels ont fêté sa voix admi-
rable dont l’artiste arrive depuis quelque temps à
faire ressortir, à faire valoir les ressources. On l’a
acclamé surtout après la Ballade d'Adamaslqr et
la phrase du4« acte L'avoir tant adorée.
M'11? Lemaire tire ùn bon parti du rôle d’Inès.
M. Mâupas, tour à tour Diego et Grand Brah-
maue, chevrote trop et enlève par ce défaut beau-
coup de leur effet aux hymnes religieuses du 4® acte
dont i’ampleur et les grandes lignes forment la
caractéristique. A entendre M. Maupas chanter
Brahma, Vichnou, Sida, ont dirait d’un vieux
bonhomme de campagne psalmodiant ses oremus
eptre deux quintps de toux.
En somme, bonne' représentation.
Rappelons que la représentation donnée au béné-
fice de M. Yan Remoortol, contrôleur du Théâtre,
aqra lieu le lundi 5 janvier prochain, et sera com-
posée du F et du 5e acte de Robert le Diable, avec
le concours de M. Verhees, qui chantera le rôle de
Robert, et des Cloches de Comeville, l’ojyérfi en
vogue de Robert Planquette, • . •
Soirée de grande attraction. M. Verhees est un
Anversois; nous dirons môme un Berchemois,élève
de Warnots et du Conservatoire royal de Bruxel-
les. On dit merveille de la'qualité de sa voix de
ténor.
Mécrologle.
Le général Avezzana, l’un des compagnons d’armes
de Garibaldi, et président du comité de Yltalia ir-
redenta, est mort à Rome, jeudi dernier, à l’âge de
quatre-vingt-cinq ans.
Ne à Chieri, en Piémont, Avezzana servit à Rome en
1814, dans l’armée française. Il fut l’un des initiateurs
du mouvement national de 1821. Pendant la réaction
autrichienne, il passa en Amérique, où il fut éleveur
et marchand de bœufs près de-la Nouvelle-Orléans ;
puis au Mexique, l’un des chefs militaires du parti qui
renversa le président Miramon.
De retour en Italie, Avezzana joua un grand rô!e
dans les événements de 1848-1849, et fut ministre de la
guerre de la République romaine.
En 1860, il commandait en chef au combat sur le Vol-
turne. Au Parlement italien, Avezzana siégeait
dans les rangs du parti libéral le plus avancé.
Convocations et Informations.
Cercle artistique. — Lundi 5 c‘, à 8 i/2 h. du soir,
conférence par M. H. de la Pommeraye, critique litté
raire et théatrale à Paris.
Sujet ■ Réalisme et naturalisme.
Tombola Louis David. — Nous rappelons au public
que c’est demain, à il heures du matin, qu'a lieu le
tirage publie de cette tombola dans une des salles de
l’ancienne Sodalité.
Les lots pourront être réclamés tous les jours de 11
à midi et de 2 1/2 à 4 heures de relevée jusqu’au jeudi
15 courant. Après cette date les lots non réclfimês se-
ront vendus au profit des pauvres.
M- A. Renedietus Vos continuera les affaires sous
l’ancienne firme A. Benedictus Vos & C®, rue de Vénus,
n“ 29. 188
Protestant. Kirche, Winkeistr. 5. Deutscher Gottes-
dienst. Sonntag den 4 Januar, il l/l vorm., durch
J. Seitz, Pfarrer. 28
Eglise protestante. — Dimanche 4 janvier, à 10 h8
du matin, sermon français par M. lo pasteur F(. Roche-
dieu de Bruxelles, . ' . ' ■ - . ■ 8Q5
VILLE D'ANVERS. — DEMANDES DE BATIR
du W au % janvier.
M. P. Van den Bergh, courte rue de l’Equerre, 4,
Maison avec mùr de clôture, rue du Gaz.
M. A. Feyt, architecte, chaussée de Malines, 39.
pour M. le docteur Frémie, rue St-Paul. Reconstruc-
tion totale, courte rue de l’Hôpital, 15.
M. A. Feyt, architecte, chaussée de Malines, 39,
pour M. le docteur Fremie. Changements intérieurs,
Courte rue de l’Hôpital, 17.
M. B. De Pooter, rue du Péage, 31. Maison rue des
Gueux.
M. S. Van Besten, architecte, rue St-Willebrord, 60,
pour A Lovons. Deux maisons, angle rues du Couvent
ci de la Fortune. 1
M. Léop. Janssens, rue du Meeting. Deux maisons
avec écurie à l’intérieur, rue du Lazaret.
Bulletin météorologique.
OBSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES.
Journée du 3 janvier. — Par télégraphe. — La dé-
pression est sur le N.-E. Pression très forte sur le S.W.
Probabilités de vents septentrionaux. Froids et pluie.
Bulletin météorologique communiqué par V Observa
toire de Paris.
Journée du 3janvier. — Vent S. W. fort Irlande
ailleurs W. assez fort France, mer du Nord, Baltique,
Golfe de Bothnie violent, Norwège.
Pressions : 735 Centre Scandinavie; 755 Arcades, Co-
penhague, Riga; 765 Greencastle, Silésie ; 755 Brest,
Luxembourg, Florence. Houle Irlande.
Bulletin de la Bourse.
Anvers, -î janvier. — 2 1/4 heures. —
Le marché a été encore assez ferme mais les affaires
ont ôté peu animées. Les Métalliques se sont mainte-
nues pendant toute la Bourse à 58 1/2 au 15 courant.
Au comptant, le 3 p. c. Belge est toujours offert à
82; et le 4 p. c. sëst traité de 103 7/16 à 103 5/8 pour
clôturer à 103 9/16.
Les lots d’Anvers '1874 se cotent 981/2 P.
Les AnverB Rotterdam sont bien tenus et restent
demandés à672.50 après avoir fait 670.
Les Métalliques ont eu quelques affaires à 58 5/8 et
elles restent offertes à ce prix. Quant aux Nationales,
nous ne pouvons qne relever le cours de 59 3/4
[.es Hongrois 5 0/0 1871 se sont traités à 79 1/2 ; et les
5 0/0 de 1873 ont fait successivement 79 3/4 et 79 7/8.
La Rente or C 0/0 reste offerte à 83 après avoir fait
82 3/4 au plus bas.
L’Extérieur d’Espagne est toujours demandé à 15.
Le Russe 5 0/q 1877 a fait 89 3/16.
En 5 0/o Turc il s’est lait quelques affaires à 10 1/8.
Les Péruviens continuent leur mouvement ascen-
tionnel ; les 5 0/0 de 1872 sont recherchés à 17, et les
6 0/0 de 1870 ne s’obtiennent guère en dessous de 19
à la fin de la Bourse.
Dépêches télégraphiques.
BRUXELLES, 3 janv. — (Cour* d’ouverture.)
Métalliques....i 60 50 iPiastres. I___________
Turcs.... ....---- Emprunt 1872..-------------
Bon» liquidât|---- |Banque belge.. |----------
PARIS, 3 janv. — (Cours d’ouverture.)
Rente 3 0/0..) 8190
» 5 0/0.... 116 20
Banq. deParis. 890 —
Crédit mob. fr.. 055 —
Autr. rente or.. 71 —
Egypte 7 0/0 ... 277 -
Lombard...... 185 —
-Esp. extór. 10/01 15 50
LONDRES, 3 janv. -
975 8 a 973/4
Hong.,renteor.
Italie, . 5 0/0
Russe orient...
Turcs 5 0/0...
Lots Turcs....
Mobilier Esp...
Ch. de fer Autr
867/8
81 90
597/8
10 10
I.UQ1DI AU^.I 660 —
» Nord Esp.| 201 —
(Cours d’ouverture.)
Pérou...............a
Aut. rente arg.
,v * pap.
5 0/0 Russe 1873
Chem, de fer :
Rott.-Anvers..
Namur-Liége.
Luxembourg..
Lombards.. ..
— (Cours d’ouverture.)
INapol. d’or I 9 31
Lots de 1864..---------
Lombards.......|-------
— (Cours d’ouverturo.)
ICh.def. autr...| 472 —
10 — . 101/8
151/4
79.1/4
Consolid. angl
5/20 b. Am. 188E
Cb.dof.Eriéact.
Emp. Turc 50/0
• Ott. 1869.
Espagnols 3 0/0
Italiens 5 0/0...
Emprunt 1871..
- 1872..
0/0 Amer. 1871
VIENNE, 3 janv
Aut. rente nap. I 69 60
Crôd.mob.Aut. 292 —
Ch. de fer Aut. | 272 —
BERLIN, 3 janv.
Aut. rente pap. I 59 91
• arg. 60 60
Crèd. mob. aut. | 520 50
SAINT-PETERSBOURG, 2 janvier
Lots de 1861— j 2313/4 I Act. créd. fonc. |
y 1860— 2261/2 III. Emp.Orient.
Imperiales.... 7 81 I j (j „ „
Acf. ch. russes. I 260 - |Escompte.....|
NEW-YORK, 2 janvier
Amèr. 5 0/018811 1031,4 {Centrale pae... I
431/8 (Chicago..........
851/2 | Illinois........
Ch. de t. Èrià..
Unio.u pacifie.. |
1193/4
901/4
901/2
61/4 0/0
108 -
U63 4
-99 1/4
,, MADRID, 2 janv. — 3 0/0 Espagnol intérieur 15.15 —
3 0/0 dito exterieur —. —.
I-ots «le Schaerbbek «le 1Hî:i
Au 13® tirage des primes, qui a eu lieu le 2 janv., les
principaux prix sont échus aux numéros suivants :
N° 8898 remboursable par....... Fr. 7500
» 34501 » y - 250
» 15288 * * y 200
» 17627 » -» » 200
Voici les numéros remboursables chacun par 100 fr.;
238 6741 7313 30173 43882 49121 55521
4659 6940 25884 36910 46490 53823
Les n®8 suivants soht remboursables par 00IV. :
4207 11477 21482 25503 33534 43444 47610 51948
5117 14469 21015 26371 36634 44109 48023 52243
6735 14529 23660 30282 • 38051 46913 51376 61020
10303 16927 24826 32657 39625 47249
Le paiement aura lieu à dator du 2 juillet prochain.
I.iOt.8 d’Autriche à fl. IOO «le 18SSH.
Au 87m® tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janv., les
14 séries suivantes, de 100 pièces chacune,sont sorties;
65 341 605 970 1589 222? 386,0
124 494 84îy 1191 1623 2590 3138
Les primes gqpt éçhues ayx numéros suivants ;
Série 2590 N° 23........... F), 20000Ô
- 3138 » 16............ » 40000
» 2866 » 13............ - 20000
* 494 » 81............ - 5000
• 2860 » 75............ » 5000
Lots «le Vienne à fl. IOO «le 18Y4.
Au 23*”® tirage au sort, qui a eu lieu le 3 janvier, les
12 séries suivante?, fle 10.0, pièces chacune, sont sorties;
126 1W ' 1412 1875 2390 2732.
314 1109 1441 2022 2403 2960
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Serie 11Ô9 N® 89........... Fl. 20Q0QQ
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ten 7 ure. — Korporaal Simons, drama in 5 bod.
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do Jésus. — Tous les soirs, â 7 1/2 heures, grande loto
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vortooning en concert. — I. Misstap eu berouw, tooneelspei
in I bedrijf. 2. Romancen, kluchtliederen. 3. Jaahshc mit
z-jn fluitje, kluchtspel in 1 bedrijf. — N.-B. Men zal juist
op het gestelde uur beginnen met het tooneelspel : Misstap
en berouw.
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de la famille Castagnia. gymnasiarques, acrobates des Fo-
lies-Bergères de Paris. Marie Bosé,chanteuse légère. M.Ous
AVestbrook Jenny Mills. M. Dumoulin, l'homme proiée.
Miss Poia et lé Signor Angely.
Entrée : 50 centimes; places réservées, 1 fr.
Alcazar, rue des Bateliers. — Spectaclo-ConcerU —
Lundi prochain, 5janvier, et jours suivants, débuts d’uno
nouvelle troupe. — Entrée 50 cra,s. — On commence à 8 h.
Société Van Moins. — Dimanche 4 janvier, conlé-
rence par M. Dehaes, 4 3 h. de relevée, au local Tivoli, rue
du Pélican, 82, près de la Station. — Sujet : Notions d'orga-
nographie, d’anatomie et de physiologie végétales.
Conférence. — La conférence d’histoire naturelle de
demain dimanche. 4 midi, 4 la Société Zoolegique.aura cour
sujet : Les caractères généraux de l’ordre des mammifères
ruminants.
Société Roynle de Zoologie d’Anvers. —
Domain dimanche, de 4 1/2 4 6 heures du soir, éclairage du
bâtiment des carnassiers ; le repas des sorpents et croco
diles 4 5 heures et des carnivores 4 5 1/2 heures du soir.
Société de Musique. — Lundi 5 crt, 4 8 h. du soir,
répétition au local de l’Harmonie.
PARTIE COMMERCIALE
Place <1’;Anvers du 3 Janvier.
CACAOS. — Nous avons appris la vente pour l’expor-
tation en Hollande, d'une partie de 300 sacs cacao Haiti du
Jeremie nouveau, 4 livrer vià Hambourg, au prix de 44
cents entrepôt par 1/2 kilo.
CAFES. — Lo marché pour cet article reste maintenu
sans changements dans les prix, toutefois la demande parait
vouloir se réveiller un peu. Il a clé traité 670 sacs Santos
disponibles, par Thaïes, it 41 34 cents entrepôt et 162 sacs
Santos disponibles par Hermann, â 41 cents, entrepôt.
CEREALES. — Marché Calme et sans grandes affaires
les prix, toutefois, restent soutenus.
CUIRS.— il u’a pas été renseigné d’affaires aujourd’litt'
en cet article.
HOUBLONS. — Marché calme et sans affaires : on cote le
LAINES. - Sans affaires aujourd’hui en cet article.
A la réunion dés importateurs, tenue hier après-midi, il a
été décidé que la prochaine vente publique de laines, com-
mencera le mardi 20 ou mercredi 21 janvier, suivant les
quantités 4 exposer; celles ci seront déclarées le 9 du courant.
PETROLE RAKEiNK. — Cote officielle. - |i« pnx ai-
apréi s’entendent pour parties, prémier eoùt) :
PAT 4. TKND8CRS.
201/4 A------
201/4 -------
201/4 --------
1/4 • — —
------201. 4 . -
-------------211,2 . -
--------22-.-----
Disponible................... 201/4 â
Janvier...................... 20 — » •
Février...................... — —. -
ï premiers mois....................... .....
Mars..................
3 premiers mois.....
Avril.................
4 premiers mois.....
Mal-Juin .............
Mal...................
Juin..................
Juillet...............
Août..................
Août-septembr*........
Septembre.............
Octobre...................... _
Novembre..................... —
Décembre..................... —
3 derniers mois............ —
2 derniers mois.............. —
4 derniers mois........
Marché calme.
SAINDOUX. — La demande pour le saindoux d’Amérique
a de nouveau été peu active aujourd’hui et les prix doivent,
se voir plutôt plus faiblement soutenus. On cote la marque
Wilcox disponible fr. 103 à 104 suivant quantité, toutetoïa
on nous assure qu’une partie de62 tierçons aurait été cédée
en dessous de ces prix.
Les saindoux 4 livrer ont débuté à des prix en dessous 4es
cours de hier : plus tard, toutefois, la demande s’est un pou
plus reveillée pour cot article et si les vendeurs avaient
voulu céder aux prix offerts, un bon courant d’affaires aurait
pu se conclure. Les prix clôturent donc en tendance meil-
leure,.soit comme suit : sur janvier fr. 102. sur février fr. 101
sur mars fr. 100, sur avril fr. 99, le tout par 100 kilos. *
oALAISONS. — Los lards salés secs d’Atnériquo dis-
ponibles ont été calmes aujourd’hui et ont seulement donné
lieu à quelques petitesaflaires.de détail pour les stricts
besoins de la consommation : les prix doivent se voir faible-
ment soutenus. On cote les long mtddles fr. 82 à 84 ■ les
shortmiddles fr. 88 à 90 et ces deux sortes réunies’par
moitié fr. 8o par 100 kilos. F
Les lards â livrer sont calmos ; on cote les long ot short
middles réunis par moitié, fr. 85sur janvier, fr. 85' sur jan-
vier-février et fr. 85 sur février-mars. J
SUCRES BRUTS INDIGENES ;
88 degresn» 12/20 disp, exportation . . fr.-a,._
• • * tranaf. ds droits. . 63 — v_____
* • » tonaomm. (avss
toile perdue). . .10» — ______
" , * * , sur février-mars,
Melasse disponible.................
- 4 livrer....................«mou._____________
NoiV ftvons aPPris la Toute de 66 bouc, tabac
Kentucky, a prix fermes.
6J — » 64 El)
16 50 » -------
15 50 . -------
DEPECHES COMMERCIALES
"“•Wrar ijhg:*- - • •—*
Courant du mois.......... 72.25 jSV
Février............... 70 4S'ïS
4 mois de mars........... 72.50 Tfi £
HUILE de colza les 100 kil. (iiora barrière, ese. 10/0 )
Courant du mois.......... 80 - «OriS
Mars-avril........ .. . .W. ! ! ! ' ’ «1
4 mois de mai............ 82 50 82 'o
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. Esc. 2 0/0;
Courant du mois....... 72 — ' 72 _
Février............ '
Mars-avril............. _ 79’v)
4 mois de mai.........7350 nVS
ESPRIT : 3/6fin Nord (fh.70 degrés entr. Esc. 20)0 )
Courant du mois.......... 69.- 68 75
Mars-avril............• . 12 «
4 mois de mai............ 68.73 mw.
SUCRES bruis (les 100 kil. bonne 4*-n. 12.)
64.-
70.50
75.-
10/13.
»' n. 7/9................
Blanc 3« courant........
4 mois de mai..............
Raffiné . (2 prix extrêmes)
„ BLES.
Courant du mois................. 34
Février......................... 34 '
Mars-avi il..................... 34
4 mois de mars.................. 34
_ , J SEIGLE. ,
courant du mois................. 24 25
64.—
70.50
74.50
151A52 151/152
Février .....
Mars-avril,,___
4 mois de mars..
24.27
24 £0
34.50
24.25
24.25
24 50
24.50
R AVRe, V Jniiv. — cotons : En bonne demande
cpmfermes. Ventes du Jour 1200 balles. On cote le très
ordïn. Louisiane sur janv. fr. 82 50.
lavés^af? :7garehè faiw® i oa 8 venda 5000 sac* Rio non
Ay^Neni:ja7rh177^e ? “ VeDdU 270 baU" B~-
3 Jf»nv- - IH.-B.-R.' - CEREALES :
Cargaisons de bles arrivées 3 ; dito a vendre 35.
r’ntvï*8 Janv. - (H.-B.-R.) — Ouverture
— COTONS : Maroho forme. Ventes probables, 10,000 balles.
Importations do eo jour 32,000 balles d’Amérique.
11 î?^rîCHES'rKJE1R' ~ TISSUS et FILES :
U règne une assez bonne demande pour les Indes. Les
shirtings sont calmes, toutefois restent tenus 4 des prix
fermes. Les filés sont quelques peu demandés pour la Chine
et Pour K Japon. On cote : Shirtings 7« 6s. 1 l/2d. à 6s. 6d.;
djto 8 1/48, 7a. \ l/2d. à 7s. 9d.; 40s Mule twist llsT; 3À
Madapollams 2s. 8 l/4d. à 2s. 9d.: 39 ponce» Jaconats 2s
M- « 2s- 9 3/4d.j 45 pouces Mulls 3s. I l/2d.
GLASGOW, * Janv. - FONTES : Marché actif
et prix en nouvelle hausse; on a payé do 67s. à 68s. 6d.; on
clôture avec vendeurs à 68s. 3d. cpt.
BREME, a Janv — Clôture. - PETROLE raffiné ■
Marche ferme ; on cote : disp. 7.50 Rm ; fèv. 7 70 Rm '-
mars-avril 7.90 Rm ; août à déc. 8.50 Rm. - Importations’
de *•
SAINDOUX : Wilcox 41 1,2 pf.
^LARD salé sec, long et short middles réunis par moitié
BREME, 3 Janv. - PETROLE raffiné : Marché
lerme ; disp. 7.70 Rm ; août à déc. 8.50 Rm.
PESTH, a janv. - CEREALES : Froment disp.
floil£eria?î ®“alres ot prix nominanx ; sur print. fl.
M.8°arg,, fl. 14 8a pap. Avoine sur print. fl. 7.75 arg.. fl.
T80 pap. Mais de Banat sur mai-juin fl. 8.80 arg., fl! 8.90
*J«nv-.T„lUIK Janno
GRAINE de lin : Disp 17.00 Rb.
AliW YOlUiïjRiiv -(H.-B.-R.) — Pai
31.
COTONS : middl.Unland à New-York 12 9/16
• lowmiddling emb. mars.. 13 14
- middl. 4 New-Orleans. 117/8
PETROLE ; Raffiné 4 New-York.... 814
» • 4 Philadelphie. $1/8
* brut........:........ 71/2
« United pipe line Certificates. 110
MAIS.......................... 64 —
FARINE........................ 6 —
FROMENT roux d’hiver........157 -
SUCRE.......................... 7 5/8
SAINDOUX......................... 81/4
Wilcox emb. février.......-
LARD 1/2 short 1/2 long middles.. 71/2
Changes : Sur Londres â 60 jours. t 4.801/2
- Sur Paris (par • en or).5.22 — ____
COTONS : Recettes de ce jour dans tous les ports 50 000
balles. — Exportations pour l'Angleterre 3,000 balles ; dito
pour le Continent 16,00ff b-"-
117/8
81/4
81/8
71/2
112 -
63 —
6 -
159 —
75/8
81/4
83/8
7 3/8
• £80_3/4
l ---------------------- balles, i
■Frets : Blés 4 1/Sd.: cotôn 3/18d.-
versüs. Od,
Frets pétrole pour An-
Fhéâti'e royal d’Anvers. - Dimanche, à 7 14 h
L'Africaine, grand-opéra en 5 actes 01 6 tableaux.
34 -
34.- |