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a insertions.
REVIE COMMERCIALE ET MARITIME D ANVERS
DE L’ANNÉE 1884.
BOIS de CONSTRUCTION. — Avis de M. An. Solvay, courtier. — Nous n'avons pas à modifier notre avis de 1 année dernière : Affaires fort languissantes pendant toute 1 année qui li
et les prix n'ont pas été rénumérateurs au commerce des bois. Sans certaines exagérations dans les importations de la Norv ège au printemps, notre marché so lut peut être un peu
amélioré. Plusieurs maisons se sont abstenues d’importer durant toute la saison, en présence des ventes à tout prix effectuées par un importateur à tout frein qui a fin; par déposer
un bilan désastreux.
Tableau approximatif des importations pendant Vannée 1884 comparativement à celles des années 1883, 1882 et 1881.
PLANCHES (MEMEL, MO A. DANTZIG).
Memel 1884. . .
» 1883. . .
» 1882. . .
» 1881. . .
St-Pétarsbourg,R
Windau 18*4 .
- 1883 .
» 1882 .
» 1881 .
Dantzig 1884 . .
- 1883 . .
» 1882 . .
» 1881 . .
gaet
3X10/13
270
âUOO
3X9
2300
15000
31300
22700
31000
300
ROUGE
6/4
2600
16300
14700
7200
5500
6700
13600
14300
23700
11400
ROÜGE
4/4 et 4/5
2200
5200
7070
18600
33000
24000
- I
51000
89500
132200
114800
0200
26800
16500
15000
25200
25500
14300
12000
23100
31000
27500
421-00
43700
3470
32500
2800
6700
10600
7500
1000
1717
3000
21000
MERRAINS
de
Chêne.
8000
12200
17361
20500
75100
112420
210400
139670
61800
96570
161761
155900
29900'
41427
52533
46840
MADRIERS, BATTENS ET PLANCHES DE SAPIN DU NORD.
3X10/13 |3X8 l/2et9
Suède, Norwège et
Finlande 1884.
1883. . .
1882. . .
1881. . .
2800 27000
900 10100
1750 15200
1878 23600
241001
267000
36 -000
169000
12000
12000
11000
6500
3X5/7 2 1/2X8/11 2 1,2X7- 2 1/2X61/2 21/2X5/6 2X5.
41000
39000
11000
3500
7500
6100
797001 286000
550000 170000
lDliOiiO 3500)0
333500 I 80000
205000
140000
290ÖOO
87000
110000
155000
192000
74500
!/4,5/4, 4/4: Planches | ru„,. „mi,..
Brutes, rabotées. I r larjch - TOTAUX
2850000
3200000
29ZOOOO
1280000
870000
740000
109)000
990000
| 6150000
I 7300000
. 4724ÜUO
4370000
11662800
12587500
1101(450
7471378
IADRIER8, BATTENS ET PLANCHES DE SAPIN D AMERIQUE.
4 pouces.
Pitchpine, Yellow pine, Spruce deals 1884.. .
» » » 1883.. .
» » > 1882 . .
» » ^ 1881.. .
380
850
613
3 pouces. 21/2 pouces. 2 pouces. 6/4 pouces. 5/4 et 4/4 pouc
SprUetcdealS'| Totaux.
6800
1800
26200
21000
950
650
760
50000
. 9700
57000
60400
37500
12000
76000
38000
73000
17500
88600
25500
180830
42600
24920J
180700
POUTRES DE SAPIN DE RIGA & WINDAU.
1884 ...........
1883 ...........
1882 ............
1881............
trc QTÉ.
2me QTÉ.
3600
2000
7257
8200
1 730
240
1734
725
POUTRES ET POUTRELLES CARREES ET RONDES.
5000
2940
9182
1884 .
1883 .
1882 .
1881 .
PLANCHES
CHÊNE
DANTZIG
ET
AMERIQUE.
26000
I ■ ■->
186000
225400
POUTRES
CHÊNE
DE DANTZIG
MEMEI. ET
AMÉRIQUE.
714
1050Ö
17000
7600
9500
SUÈDE &
NORWÈGE
10000
1400
3100
23900
9000
7500
13400
12000
POUTRE'
SAPIN
d’amériq"
5300
4280
5200
BILLES
et TRAVERSES
de chemin de fei
EN CHÊNE
ET EN SAPIN.
252000
388000
216000
70000
3S8 navires arrivés pendant l’année 1884,y compris 81 en passage (Louvain et Bruxelles).
476 » » » » 1883. » 118 » » »
533 » » ■> » 1882, » 145 » » »
418 » » » » 1881, » 152 * » »
N.-B. — Dans le tableau ci-dessus ne sont pas comprises les cargaisons des navires en passage (Louvain et Bruxelles).
Les planchettes de sapin ; les billes de chemin de fer et les planches de chêne étaient destinées en passage.
bois d’ébéaisterie. — L’importance de cette branche
de commerce ne tend malheureusement pas à augmenter
sur notre place et nous voyons graduellement les importa-
tions diminuer chaque année.
Pour l’exercice écoulé des causes particulières sont venues
s’ajouter au malaise générai. L’industrie du meuble lan-
guit, comme la plupart des industries ; la production dépasse
de beaucoup la demande, ensuite la mode en est encore aux
meubles en bois peints ou teints au lieu de bois naturels.
La précédente observation s’applique surtout aux bois
d’Acajou qui reste néanmoins l’article le plus important des
bois d’ébénisteriô tout en trouvant de nombreuses applica-
tions pour la menuiserie fine.
La totalité de no» importations en acajou, pendant l’année
1884 n’a été que de 2927 blocs contre 2978 en 1883 et 3320 en
1882. Encore de ces 2927 blocs, la grande majorité nous vient
par voie indirecte, soit 964 blocs voie d’Angleterre, prove-
nance Mexique principalement, avec des Cuba et des St-
Domingue : ,12 blocs voie de Bl ême. 130 blocs voie de Ham-
bourg, 576 blocs voie du Havre et 275 blocs voie de Néw-
York, ces 4 dernières parties provenance de Cuba pour la
presque totalité.
Quant aux importations directes, nos importateurs s’en
sont abstenus la qualité ou les dimensions laissant trop à
■désirer. Les gros bois, les seuls pour lesquels la demande
reste suivie, ont généralement le port de Frontera pour
port d’expédition; or la presque totalité des arrivages de
Frontera laissait tellement à désirer que sur les marchés
■voisins on a été obligé de vendre à plus de 50 U/0 au-dessous
■de la valeur normale. Un seul essai, moins malheureux,
a été tenté chez nous également. Les 270 blocs, importés en
■droiture par Bouth, sans donner satisfaction pour la qua-
lité, formaient cependant un ensemble passable ; iis ont été
■écoulés du quai en totalité, partie en vente publique du 19
septembre, le solde après la vente. Les prix payés en vente
publique étaient de 26 à 57 centimesavec unemoyenne d’en-
viron 40 centimes pardouble décimètre cube.
En comparaison des prix payés en 1883 et 1882, il y a donc
une réelle baisse sur les prix ; toutefois cette baisse n'existe
en réalité que sur les petits bois ou sur les gros bois défec-
tueux. Les gros bois sains restent recherchés et manquent
sur.piace. Par contre nous avons en stock de petits bois sains
dans les prix de 28 à 30 centimes les 2 palmes.
Les cours pour les acajou Cuba, qu’on traite aussi beau
coup au poids, varient de35à48 centimes les 2 palmes; notre
stoelt est suffisant. Par contre il est nul en acajou St-Do-
mmgue, autrefois si recherché.
Si des acajou nous passons aux Noyers d’Amérique, nous
«devons cette fois constater une diminution d’importation.
L’unique cause de cette diminution réside dans les bas prix
qui’on paie ici et qui sont bien inférieurs à ceux que les
■expéuitettrs obtiennent sur d'autres marchés. En général la
«qualité des lots reçus n’était pas brillante non plus.
Eu 1883 nous importions 1368 bloc*, cette année nom
n'avons reçu des Etats-Unis que 430 blocs et 606 planches.
Les blocs ont été presque tous traités du quai à prix va-
riant de fr. 51/2 à fr. 12 3/4, les prix par parties varient gé-
néralement de fr, 8 1/2 à fr. 11, suivant dimensions et qua-
lité; les 606 planches, laissant à désirer sous ces deux rap-
ports, ont dû être réexpédiées en Angleterre sans trouver
preneurs chez nous.
Les Noyers d’italie sont arrivés abondants et meilleurs en
.général. Cette essence a un regain de succès, et tandis
.qu'autrefois on recherchait exclusivement los bois foncés, la
demande se porte aussi maintenant sur les bois clairs.
Nous avons reçu cette année 1543 plateaux principalement
de (Gènes et de Savone; en 1883 l’importation n’était que de
1034 pièces Les prix ont été un peu plus faciles et varièrent
de.fr. 165 à 190 pour parties complètes.
En noyer du Caucase nous n’avons reçu que 69 pièces, par
voie indirecte. Ijes expéditions de ces bois sont fort impor-
tant tes, mais pour les acclimater sur notre marché, il faudrait
payer des prix à peu près pareils à ceux des marchés voisins
et c'est ce que jusqu’à présent on n’est pas parvenu àobtenir.
Avec les noyais d’Italie le séul article dont l’importation
nit augmenté est le bois de ordre pour caisses à cigares,
dont la consommation est importante. Ainsi il a été importé
il722 blocs, en presque totalité par voie indirecte, contre
il400 blocs en 1883; les prix ont subi une forte dépréciation
.-ainsi que sur tous les autres marchés, et tandis qu’en 1883
■on a lait jusque fr. -21 les 50 kilos, nos prix du jour pour
vantes au détail sont de fr. 10 1/2 à fr. 16, suivant provenance
©tuualité.
En cèdre à crayons importation de New-York, il a été
tra.vsiité par Anvers 12,607 pièces contre 13,227, chiffre de
l’ann.^ dernière. Pas une pièce 11e reste sur notre marché,
qui a s.'wjfdement à effectuer la réexpédition e ces bois.
Les pa UW5ANDRES sont tout à fait abandonnés, nous n’en
parlons qu ‘! pour mémoire, n’ayant, rien importé cette année,
' petit insignifiant. Les '
varient de fr. 19 à fr, 25 les 50 kilos.
auf un petit M insignifiant. Les prix sont nominaux et
Cr. 19 a fr, 25 les 50 kilos.
En ébène Oi'd Caiabar nous avons reçu 0,165 pièces contre'
6,800 en 1883 : enf-ore «o.article qu’on se borne à réexpédier.
Rien à signaler en buis.
Les GAÏc St-DomiGgue ont eu 1 arrivage par voie indirecte
de 72 pièces détaillées pour la consommation.
Voici le relevé comparatif des arrivages pendant les cinq
dernières années :
espèces. 1884 1883 1882 1881 1880
1400
Acajou blocs.......... 2927
Buis tonneaux...... —
Cèdre prcaisses blocs 1722
» crayons bûches 12607 13227
Ebène buehes....... 6165 uann
•Gronadille tonneaux. —
(Noyer d’Amér. blocs.
2978 3320 1481
1924
lissandre blocs.
4(50
1543
50
1218
4&81
6800 16040 19402
761
1416
Ö27
«17
•1805
1420
8
8987
2269
40
487
1491
87o
iBois in. teintures. — Depuis ces dernières années H n’y
« plus que le bois decampôcjbe $t-po.mingue qui donne en-
core lieu pour notre marché à un commerce régulier de
quelque importance ; car les autres diverses sortes de bois
de teinture ne se traitent plus sur notre place qu’accessoire-
m-nt et en quantités peu considérables.
Môme le campèche St-Domingue 11e provoque plus de tran-
sactions de la main à la main comme autrefois lorsque des
maisons d’importation recevaient constamment des pays de
production des cargaisons destinées à la vente sur place ;
tandis que maintenant les quelques maisons de cette ville
qui s occupent spécialement de bois de cette provenance
achètent des cargaisons flottantes directement parles agents
qui représentent ici les principaux importateurs du Conti-
nent et les appliquent directement à leur clientèle, soit à
l’intérieur, soit à|l’étranger, sinon à leurs usines, de sorte
que ces opérations échappent au mouvement commercial
de la place ,
Quoique les chiffres de nos importations accusent une cer-
taine diminution sur cellesde l’année dernière nous pouvons
cependantdireque notre place s’est tenue continuellement à
sanauteur antérieure et a pleinement soutenu la rudeconcur-
renee du marché de Rotterdam,dont le port est si avantageu
sement placé par l’économie dans les frais et par ses moyens
de transports fluviaux.
A l’encontre de la plupart des autres articles qui ont tous
subi, cette année, des baisses assez sensibles, les prix des
bois decampêehe se sont toujours bien soutenus par suite de
la rareté continuelle de la marchandise sur les lieux de pro-
duction.
Parmi nos importations figurent deux chargements cam-
pôche Monte-Christi, ensemole 780 tons, pour une usine éta-
blie dans nos environs et deux chargements, ensemble 1137
tons, de la provenance de l'Artibonite dont la qualité supé-
rieure comme matière colorante est appréciée a sa juste va-
leur par tous nos industriels qui Ja recherchent maintenant et
la p éfèrent à toute autre provenance, d’autant plus que la
qualité de bois de plusieurs provenances de Haiti a beaucoup
diminué cès derniers temps.
Nos prix se sont toujours tenus à la parité des cours pra-
tiqués sur les autres marchés pour les chargements flottants
et ont vari de fl. 3 1/4 à 33/8 pour la qualité d’Aux-Cayes;
fl. 3 1,2 à 3 5/8 pour Aquim ; fl. 3 5/8 pour Fort Liberté et
fl. 3 5/8 à 3 3/4 pour St-.Vlarc (Artibunitej.
Nous finissons l’année avec des provisions très limitées sur
place, même line pénurie complète de bois de belle qualité,
et la tendance des prix est d’autant plus ferme que d’après
les derniers avis des pays de production on y éprouve les
plus grandes difficultés à se procurer le bois nécessaire aux
navires en charge depuis longtemps au-delà des termes de
leurs charte-parties et que par conséquent il y aura, encore
d’ici à une époque même très éloignée, rareté de chargements
flottants pour remplir les besoins.
Nous devons encore répéter le regret, exprimé déjà ani
rieurement, que le commer ce des bois de teinture des pi
venancesdu Mexique, autrefois si important sur notre place
par nos importations directes de ce pays de production, s’est
totalement déplacé au pointque les cargaisons qui arrivent à
la côte anglaise pour compte de maisons anversoises sont
dirigées sur les ports voisins du Havre, Hambourg et Liver-
pool, même deux chargements de campèche Laguna ont été
vendus à une mai'on de Hambourg qin les a fait diriger sur
Rotterdam pour Lflà être transites .pour )e Rhin.
Dans tout le courant de cette année nous n’avons eu à re-
later que la vente sur place du chargement importé de La-
guna parle navire Ryno de 8028 quintaux espagnols et com-
posé d’environ 350 tons campèche et 45 tons bois jaune ven-
dus en bloc dans l’ensemble à fr. 12.25 les 50 kilos.
La consommation du bois jaune diminue beaucoup par
suite de son remplacement dans plusieurs usages par les
extraits ; aussi nous n’avons importé cette année que 2 char-
gements bois jaune Maracaïbo, ensemble £60 tons, dont le
premier d’environ 60 tons s’est écoulé assez régulièrement
dans les environs de fl. 2 1/2 par 50 kilos et le second d’envi-
ron 260 tons.dont la majeure partie était avariée on échauffée
par vice propre de la marchandise, s’est détaillée lentement
de fl. 11/2 à 1 3/4 pour la qualité défectueuse et de fl. 21/8 à
21/4 pour la partie saine.
La partie d’environ 45 tons bois jaune Laguna, importée par
le navi ta Ryno, s’est confond ue dans la vente en bloc du char-
gement avec le campèche importé par le même navire.
Le bois jaune Coriijto.dont l’extraction française consomme
des quantités si considérables,commence à entrer aussi dans
la consommation de notre pays .et nous en avons importé
environ 140 tons du Havre qui ont été appliqués directement
à l’intérieur.
Les bois jaunes Maracaïbo et Corinto. sont actuellement
tombés à des prix si extrêmement bas qu’ils méritent vrai-
ment l’attejjtion de la spéculation, il en est de même du bois
rouge de Lima qui reste négligé malgré sa valeur actuelle
de beaucoup au-dessous dos plus bas prix connus depuis
longtemps.
Les importations directes- de toutes provenances, pen-
dant ces quatre dernières''années, se répartissent comme
suit ;
1884. 1883. 1882. 1881.
5283
350
33 8
i
567t tx.
. 3 »
Campèche Haïti.....
» Jamaïque..
» Laguna...
« Mexique...
Ensemble.
Bois jaune May^eajibo
» » Tampico..
» » Tuspan...
» » Laguna,..
- » » COrinto.,,
» » divers..,.
Ensemble.
402,880 kil, bois de teinture de la Hollande, ainsi que di-
55!$
5746
588
70
25
verses parties campêébe, bois jaunes et bois rouges divers,
la plupart du Havre, Hambourg et l’Angleterre dont on n’a
jamais indiqué les quantités exactes.
Le stock tin déc. se compose de 180,000 kilos campèche
Haïti,, 250,000 kil. campèche Laguna, 3'>,000 kil. bois jaune
Laguna, 180,000 kil. bois jaune Maracaïbo 70,000 kil. bois
jaune Tampico, 25,000 kil. bots jauûe Corinto 20,000 kil. bois
rouge Caliatuiir, 14,000 kil. bois rouge .du Brésil et 60,000
kil. bois rouge Lima.
CACAOS. — Lorsqueces dernières années nous nous som-
mes à cette époque occupés de cet article plutôt industriel
que commercial pour notre pays.-nous avons toujours con-
staté avec un profond regret sa décadence de plus en plus
profonde et cela par l’uniquecause du vice de notre législa-
tion douanière qui permet aux chocolats étrangers de l’aire
à nos produits nationaux une concurrence cf autant plus
impossible à soutenir que quelques gouvernements étran-
gers, notamment la. France, accordent à l’exportation du
chocolat un drawback plus élevé môme que les droits d’en-
trée en Belgique.
Le mai a été signalé depuis longtemps sous toutes les
formes et 4e la manière lu plus claire au gouvernement
belge par des pétitions des fabricants de notre pays.
La Chambre législative s’en est occupée et le rapport delà
sectioncentrale pris en considération; mâisjusqu’ici aucune
solutiun n’a été donnée à cette question si grave pour une
partie de notre industrie nationale.
En attendant eette branche de notre commerce en souffre
et l’importance des affaires décline continuellement. Le ta-
bleau ci-dessous de nos importations en donne la meilleure
preuve.
Dans cette situation les importations directes destinées à
la vente sur place disparaissent popr ainsi dire complète-
ment et se bornent à quelques lots de Haïti que nous recevons
par les steamers viâ New-York car ce que nous importons
directement de Trinidad et de Caracas est, pour compte d’une
seule maison de cette ville qui l’applique directement à sa
clientèle.
Eu présence de la pénurie presque continuelle de mar-
chandise sur place dans les qualités les plus convenables à
nos usines, c est-à-dire le Para et le Haïti, nos fabricants Sont,
obligés de s’adresser directement aux marchés voisins du
Havre, Londres ot Hambourg pour faire leurs provisions, et
ce sont ces achats qui constituent nos arrivages, assez impor-
tants du reste, de ces divers ports sans donner lieu ainsi à
la moindre transaction sur place; Us ne sont qu'un élément
de passage direct à l'intérieur ou de transit.
Dans cet état de choses les ventes sur place sont restées
insignifiantes et dans tout le courant de l’année nous n’avons
eu à mentionner que la vente des quelques lots suivants de
Haïti; lMi sacs, solde d’une partie importée 1 année précé-
dente vià Hambourg, à fr. 57ent., K 2sacs, reçus directement,
viâ Havre, de fr. oSà 60 ent. et RI sacs, importés via New-
York par le steamer Pieter DeConinrk, à fr. Ui 1/2 entrepôt
par 50 kilos.
Sur les 506 sacs San-Thomé reçus vià Lisbonne un lot de
402 sacs, tenu d’aboFd au-dessus de la valeur du jour, est
ensuite sorti du marché par réexpédition en Angleterre.
Les arrivages de Bahia, beaucoup moindres que ceux tje
l’année dernière, ont passé en totalité en transit pour l’Alle-
Nous finissons l'année avec des provisions très restreintes
sur place dans toutes les sortes et avec un calme qui touche
a l’oubli de partiele.
Les importations, sur notre place, pendant les six der-
nières années, se répartissent comme suif :
LIEUX
de provenances.
de Haïti.......
de Bahia.......
de Trinidad....
de Caracas.....
de New(York —
de Lisbonne....
de la France...
de Hambourg...
de Brême.......
de l'Angleterre..
de la Hollande...
m
_____________________________ _______ _ consta-
tions avec un sentiment de légitime satisfaction la marche
brillante que cet article capital de notre commerce en den-
rées coloniales avait parcourue pendant l’exercice éc ' ; j
car le café Santos, goord average; qui sert depuis qui
années do base à la valeur de l’art cfe, avait haussé d«
courant do l’année 1883 de 211 2 cents à 33 cents entre
1/2 kilog.
Ce résultat inattendu était d’autant pins méritoire à
gistrer que nous venions de traverser une période désastn
de trois années’de baisse consécutive comme leçons !
les cours ci-dessous des Santés, good average, à. la fl a •
années suivantes :
1879 1880 18Î1 1882 1883
441/2 36 7/2 29 22 1/2 33 cents
Les abondantes récoltes successives au Rrésil avaient pri
cipifé la baisse et causé le grand mal fait à l’articîé; •'•■:.■ '
ijonc à la source du malqinl fallait trouver le remède . ’
retour de l’opinion publique. qui est .toujours lo "plus pm
sant soutien de toits les articles et qui l’avait àijan : -nu ••
d’une manière presque désespérante.
Cette position n'avait été que trop bien comprise par les
Brésiliens qui ôtaient la partie la plus intéressée dans la
matière, aussi les arguments ne leur i nt pas fait défaut
pour faire admettre pendant quelque temps par le commerce,
tant en Europe qu'aux Etats-Unis, qu’il y avait une grande
réduction dans la récolte des cafés au Brésil.
Cette récolte, estimée primitivement à 5 millions do sacs
pour Rio et 2 millions de sacs pour Santos, soit euseinblo 7
millions de sacs pour lo Brésil, fut réduile plus tard par un
ensemble de renseignements qu’on pouvait supposersûicôres
et désintéressés, à 3 1/2 millionsde saespour Rio et 1 1 4 mil-
lions rtàyacs pour Santos.
CetteKBimiiurijon sensible do près de 2 millions de sacs
dans l’ÇÜMmatHU! do la récolte au Brésil et pour laquelle on
semblait pano rit, ét re unanimement d'accord, était certaine-
ment de nature .. rendre l'opinion favorable à l'avenir de
l’article, çr c i-. t c-; retour qui avait motivé la hausse mar-
quante dans la si .-■■nde’ période de l’année dernière.
Ce mou'l nient de reprise était stimulé par les syndicats
et consortium» qui se formaient au Brésil entre banquiers,
négociants ot plaotetna et qui devaient accaparer la 11 ajoure
partie do lu récolte pondante et la tenir au dehors du marché
aussi longtemps que les prix n’accuseraient pas une hausse
assez considéraUI' p ,ur devenir plus rénumérateurs poul-
ies plantations. Cependant ces opérations très hardies com-
mençaient à donner à réfléchir au commerce régulier de la
consommation, et on se posait déjà la question de savoir que,
si les marchés consommateurs continuaient leur abstfnii a
dans les achats au Brésil, ces syndicats brésiliens seraient
assez puissants pour pouvoir absorber les quantités qui con-
tinuaient à venir journellement au marche tant à Rio qu'à
Santos,
Les événements n’ont pas tardé à répondre à cette ques-
tion lorsque noüs ayons vu ce syndi .-at diriger en consigna-
tion, moyennant des avances pour presque la totalité de la
valeur, des quantités considérables décalés sur divers mar-
chés de l'Europe. Ces expéditions'qui ne plaidaient pas trop
en faveqr ‘ie ia puissance do ecs < ensorUàm* augmentaient
encore tqqjours lçs larges stocks sur les principaux marchés
d'Europe- ainsi que les chiffres des expéditions du Brésil
pour l'Europe ; preuves évidentes que la récolte était pins
forte que Ion avait voulu te foira accroire et qu’on avait
cherché â cacher la véritable situation.
En effet les chiffres officiels dos expéditions do la dernière
récolte du lr luillet 1 S3 au30 juin 1884, sont de 3,110 00O sacs
de Rio et 1,929,000 sacs de Santos, ensemble 5,069,000 sacs
pour le Brésil, alors que la récolte actuelle était estimée à
3,300,000 sacs pour Rio et 2,100,000saus pour Santos, soit plus
forte que là dernière.
Dans cetétat de choses la confiance' s’est ébranlée bientôt
et la baisse a repris le dessus, aussi toutes ces grandes com-
binaisons de syndicats et de consortiums so sont évanouios
ou se sont liquidées dans des conditions désastreuses en
entraînantçncore d’autres victimes avec elles.
■ Tous ces événements ont été la cause principale ’ que nous
avons traversé une mauv lise période et que dans tout le
courant de cette année, -a 1' quelques mouvements d’acti-
vité toujours de courte 1 tiré -, nous avons eu toujours des
affaires languissantes a\. é i is stagnations complètes pen-
datit des m -i- ••iitii-i» «-t ■• - prix •-"iitiiim-IK-ini'1,1 . 11 l.:n
Aussi le commerce de détail devenu méfiant n’a jamai» opéré
qu’au fur et à mesure des besoins courants de là consomma-
tion.
La logique des chiffres est le raisonnement le plus élo-
quent sur ia carrière parcourue par un article de com-
merce-. . '
Pour les Sàntos good average, nous avons débuté dans
l’année par le prix de 33 cents entrepôt et baissé continuelle-
ment pou ri tomber un moment en octobre à 231/2 cents et se
relever en' suite au cours actuel de 25 1/2 à 26 cents.
Les cafés Rio ont perdu beaucoup de leur importance sur
notre place par suite de leurs prix élevés comparativement
à ceux des qualité? équivalentes de Santos,qui sont préférées
et nos prix ont varié de 31 1/2 à 32 cents entrepôt pour le
rogular tirst au commencement de i’année, pour tomber à
2o 3/4 cents' à la fin de septembre et finir l'année à 26 con:s.
Les cafés St-Domingue, qui ne se traitont plus sur notre
place que pour ia consommation du pays, sont concentrés
maintenant entre les mains des agents des principaux im-
portateurs de cette prov* nance en Europe, soit de maisons
aeLiverpool, Hambourg, Havre et Paris, et qui lés vendent
le plus souvent on détail même, aux maisons ae la place qui
les appliquent directement à l'intérieur, de sorte que rare-
ment encore cette sorte donne lieu à des affaires de la main I
à la main sur place, soit qu'elles ne transpirent pas ou
qu elles échappent a la cote. — Les coure ont roulé dans le
courant dé l’anpée de :
311/2 à-321/2 c. acq. pour Port-au-Prince
34 à 341/2 » - Petit Goave
341/4 à 341/2. » - Jacmel
251/2 ton
2(3/4 «
•271/2 »
Il serait bien téméraire déjuger de la marche do l'article
dans l’année qui va s’ouvrir. Les prix actuels sont sans doute
très raisonnables. Les stocks généraux sont moins lourds
quo les dernières années, mais il faut compter avec le ma-
rasme général des affaires et surtout avec l’opinion qui est
le sauveur de tous les articles.
Café Java : Leminist e du département dos colonies des
Pays-Bas avait annoncé que dans le courant de cette année
le gouvernement vendrait 900-,000 pi
cafés de ses colonies à Java.
Dii tableau ci-dessou- des neuf ventes publiques périodi-
ques tenues par la Société de Commerce, 11 résulte q loeette
quantité a été dépassée d’environ 32,0C0sacs, comme il arrive
du reste tous los ans.
Quantités Bon ordin. Java
offertes. taxations, prix payés.
Amsterdam. 23janv. 99,000 sacs 351/2 à 36 — 35 — à-----
Rotterdam.. 27 fév. 97,264 » 33 — à 331/2 32 —à 321/2
•Amsterdam. 2 avril 114,708 » 30 — à-29 — à-----------
Rotterdam.. 7 mai 111,464 » 28— à 283/4 29 -à 291/2
Amsterdam. 11 juin 101,303 » 283/4 à 291.4 291/2 à 39 —
Rotterdam. 13 août. 100,342 » 28—à-----27 —à-------------
Amsterdam. 17 sept. 102,277 * 261/2 à 77 • - 27 1 2 à — —
Rotterdam... 22 net. 99,764 » 26 1.2 à----261 2 à----
Amsterdam. 26 nov. 106,030 » 28 1/2 â 29 — 281,2 à— -
Ensemblo..... 932,151 sacs.
Contre 964,890 sacs en 1881 do 28 à 35 1/4 cents.
» 865,868 - 1882 » 251/2 - 31 -
-. 870,242 - 1881 - 331 2 - 38 » .
Les calés Java ont subi naturellement les fluctuations sur-
venues dans los autres sortes et ont baissé graduellement u
prix de 35 cents payé pour le Malang bon ordinaire à lavente
do janvier, jusqu’à celui de 26 1/2 cents payé à l'ebchc re d’oc-
tobre pour se relever aussitôt jusqu'à 28 1/2 cents à la der-
nière vente de novembre.
D’après les dernières dépêches de Batavia la récolte ac-
tuelle à Java est estimée a 1,031,695 picols ou autant. <’■ -.acs
or. dont 908,150 picols sont déjà rentrés aux ports c! xpé-
dition.
Dans la dernière enchère tenue le 11 décembre à Batavia
par le Gouvernement, on a payé le Mafong 27 1/4 florins le
picol et le Preangor blanchâcre'35 florins, soit avec un écart
de prix de presque huit florins entre les deux sortes, tandis
qu’én Hollande lé Preauger blanchâtre s’obtient1 encore de
32 à 32 1/2 cents alors qu’on paie le Malang bon ordinaire
28 1/2 à 29 cents.
Cette anomalie mérite d’être signalée et devrait attirer
une attention particulière sur los qualités blanchâtres et
jaunâtres qui sont à des prix extrêmement avantageux.
La prochaine Vente publique de la Société do Commerce
n’aura lieu que le 4 février prochain et los 9 enchères de 1885
comprendront en tout 910,0lii) sacs. .
Les importations à Anvers, pendant les six dernières an-
nées, se répartissent comme suit ;____________________
jeux d'expédition 1884 1883 1882 1881 1880 187
b/s.
Rio-Janeiro
Santos....
Bahia..........
Haïti..........
Manille........
Mexique........
Guatemala......
Portugal......
Etats-Unis.....
Angleteire.....
France.....—
Hambouig.......
Hollande p1' l’in't.
13734
25728
42577
‘6892
15280
36744
40
-260'
35293
■'837 4
131781
159:16
44806
Total.....b s 587934 727855 654011
Plus en bques 3763 ; 2714 461
137538
239117
3372(
276
2463
9353
23110
47525
107125
13986
39792
31124'
261320
5140
11620
.2209
260,5
.3898
36572
43923
80290
17248
48077
209930 196928
219150,220145
30326 31902
1-513, 2452
204i
, 2429
10140
21018
96050
.62903
37286
50194
6541
22909
70220
Voici quel était l'approvisionnement sur notre pince, en
toutes mains, â la lin de chacune des mêmes six années :
l&M 1883 1882 1S31 1881.) 1879
Java...
Haïti..,
Brésil..
Divers.,
6000 4000 2000 3000 4 00 «51)0
8000 6000 6000 14000 5000 '4000
115000 140000 163000 24C0UU 70000 26! 00
5000 4000 7dÔ0 5000 30(0 *6500
Totaux.. 134000 154000 178500 262000 >82000 43000
Voici (le tableau indiquant la situation des cafés sur les
8' principaux .marchés de l’Europe. (Angleterre, Hambourg,
Anvers, Havre, Bordeaux, Marseille, Triests et Hollande,
penilanr chacun dès mois des 2 dahfiéres années (en tonneaux
anglais de 1015 kilog.)
Importât. Délivrais.
Stock à la
lin de
en. mois
1884 1883 1884 18S3 ! 1884 1883
m
39000
31500
40570
28880
24400
21920
31.290
:940 30720
Î690 23050
42610 21600
59180 32510
.7' 20
33460
25170
33710
34770
3' 1
31040
27440
41.600
32550
34920
37580
35600
35870
40240
’ 9190'
48140
40160
33280
28.-70
28660
257/0
34010
36420
44730
465,’0,
2Ö840
1974®
à .a
217100
■M-*"
221700
&Q650
22630)
.'l'a ■
206400
192430
483500
:—- 432660 —
169230
157 «'0
ÎCiOS'O
186150
..'1 l’Mi
218000
217400
217100
215-150
iUl'Ml
18)450.
1S6O50'
coton». — Le tableau ei-desscms démontre clairement
quo it-s importations en ce textile se sont de nouveau assez
iortemant accrues pendant le courant de Tannée écoulée. Il
i «on eflet a constater une augmentation d’environ tfi.üO»
balles suri exercice de 181*3. — Une grande partie a été desti-
née pour le transit. — La consommation indigène a eu lar-
gement sa paî t dans les arrivages, tandis que seulement un
dixième des importations des Indes a été emmagasiné ici
pour la revente.
Ces données prouvent d’abord ; que lé port d’Anvers est
men situe pour i importntiondu coton des différentes parties
tpbfoh et ensuite : que le commerce anversois prend une
trop faible part dans l’article. ,
Le marché existe mais n’èst pas, florissant. Les affaires â
terme sur des ma reliés étrangers offrant des bénéfices, sou-
M-nt imaginaires, b m nombre de personnes se sont intéres-
sées dans ces opérations, au lieu de prêter leur concours
au développement d t:n marché régulier sur notre place.
Voici ie i-eleyè des importations par mer pendant les six
dernières années ;
Lnux- d’expèdit. 1884 1 1813 1882
1881 1880 1879
New-Orléans ... ,
m:vi.-!nn........
Philadelphie......
Oa. lésion........
West Point (Virg.)
■S - laïlnail.....
Wilt. in ,-ron....
Baltimore .......'.
Kur
• -y.
142613
2260
" 1800
126585
1907
2264
1700
3332’
76125
25648
85
‘i g’etoiru ....
France........
Ports divers ..
Totaux balles ... 291264 228797 179512
tïiANY res. Cet article perd de plus en plus de son iin-
rtance sur notre place. Ce ne,sont plus seulement l’Italie
ivrerngshqrg qui expédient directement aux fabricants do
untôrienr du pays, ma s depuis quoique temps, Bombav
exécute dos ordres pour® à 1(H) balles à un prix calculé eh
irancs par 100 kilos rendus à dist/nation. Ce système force
îll!? importateurs a s’abstenir et leu.- fait abandonner toute
ideo de spéculation.
Malgré la constatation de la mauvaise récolte en Russie,
tes prix u ont pas -ubi da grandes fluctuations. De fr. 82 à 84
pour le tin rein de Pologne rouissage.d’hiver, on a monté
Jiisona lr 87â 8-; prix auquel ii reste peu do marchandise
le disponible. Le fin outschot se paie de 8 à87fr. On an-
i /dri’ "‘i'- nouvelle nvnivai- ré,.-lie eu Russie et on ne
l évalué qu’à une bonne moitié.
La mar chandise de Kœnigsberg a valu de fr. 77 à 78 poul-
ie bon cordage. _
Le chanvre do Manille a subi quelques variations assez
importantes. De fr. 110 à 112 le cours sest élevé- iu.-.qu a fr. 128
pour retomber de fr. DS à 104 et rester finalement de fr. 97
a lOo.
Lo Sisal a subi une baisse marquante, de 62 fr. il est dea-
condu jq.sqnàTr. 52 pour remonter jusqu'à 54 à 55 fr. pour
la meilleure qualité; quelques parties marchandise ordi-
naire ont été réalisées aux lias prix de 50 â 52 fr.
Voici le relevé comparatif de3 importaiions par mer
P'-ndn ' t tes six Her-i r.-s n-npos :
PROVENANCES
Bombay...........
Buenos-Ayres_____
xique. :......
New-York_______.....
«'apies, etc__ .
Cronst.etPètersb.
Libau............
Pillau...........
........
Rouies berg......
Hem bourg........
Angleterre..,.___
Totaux lia-tes .
1884 1883 1882 1881 1880
•414 j 4:1450 41284 284!
Dans les vastes pjaines de la République Argentinese nro
êiut également Une progression Jno- me. L’ensemênc^mea
se pratique déjà sur une grande échelle et les
. ucces obtenus vont entrevoir de nouveaux développements.
L » pi ogres sont marquants, très sensibles sous le double
avsPete-e!deS fldantités. Les premiers essais
avaient été assez infructueux : La Plata nous envoyait des
' t Ulp^Pres V e ïï?"rais rapP°rt- depuis lors les agri-
flt 3* sor?t‘!es hlés français, italiens et américains et
Sir ^DM, 6tf cou,''.,nfo's do succès. Les froments ré-
miiHnil (/ii4a d? se,m,s ?aniuV,s ont d°nné d’excellents
pioouits, loi t prisés de nos meilleures meuneries belges
Leux de provenances italienne et américaine moins farineux
et moins chers ont toutefois rencontré des amateurs sérieux.
Lescneuneries à cylindres en ont. consommé une grande
pai t et 1 exportation a enlevé le reste, Les importations de
La l lata, comme celles des froments en général, ont été
î.^üreleint. r<?nl!lnIé,’!drièes ; elles ont dû fatalement lutter
contre la baisse des blés et souvent elles ont occasionné à
. nos importateurs des portes notables. '
Toutes les dernières récoltes de la Californie sont de plus
Vf, la qualité des blés s’est presque con-
stamment améliorée Là également il s’est fait de sérieux
sacrifices en faveur do I agriculture et tout porte âcroireaue
nous y trouverons, sous peu d’années, un concurrent redou-
table pour le hlo des Etats-Unis, sitôt que la navigation à
vapeur saura être définitivement établie. 6
. Ua concurrence des Indes est Jusqu’ici moins à craindre
a cause des difficultés d’amener les blés aux ports d’expor-
tations et dos frais qui nécessairement en résultent. Il fau-
dra quelques années encore avant de faciliter sérieusement
les exportations vers l’Europe.
Les contrées les .plus fertiles sont situées â environ 1600
kilométrés des ports principaux, le transport des produits
nécessita une dépense d'environ 4 fr. les 100 kilos, à ajouter
aux 4 a o lr. de fret, ce qui porte le revient à un taux trop
élevé. Dans ces conditions le Blé dès Indes ne saurait résister
aux bas prix actuels des -blés américains et laisse à ceitains
districts peu d espoir d’exportation. D’un autre côté, le blé
des Indes se conserve pins facilement. Les commercants et
{o^agnculteursne sont point tenus à se déba- rissr annuel-
les tenir 1
année suivante,
L'étendue réservée à la culture du blé, dans les Etats sou-
mis de 1 Inde anglaise, est évaluée à 16 millions d’acres (en-
viron 6 1/2 millions d hectares) ; la production annuelle est
d environ 7 millions de tonnes métriques, soit environ 10
quintaux par hectare. La population s’y augmente en
moyenne de deux millions d âmes par année, de sorte qu’une
partie assez notable de la récolte ne saura jamais s’exporter.
Des économistes prétendent qu’environ les trois quarts de la
récolte totale servent à l’alimentation des indiens eux-
rnemes. La moyenne des exportations de la dernière période
décennale est de 310 mille tonneaux par année. En 188^ j[
avait été exporté des Indes vers les ports d’Europe un mil-
lion rie tonneaux, soit le chiffre le plus élevé atteint ius-
qu ici. J
L'évaluation de la récolte de 1884 aux Indes a été fixée à
St) millions de quai-tors, 5 millions de moins qu’en 1883. Le
quarter valant 2/0 litres, cela représente un déficit d'environ
15 millions d’hectolitres.
Aux Etats-Unis la majoration est cette année de 80 mil- .
lions de husheis, à raison de 35 litres par bushel, soit 28 nul-
lement de leurs approvisionnements ; ils pe
en reserve et les diriger vers l'Europe Ta
lions d’hectolitres. Cette abondance i
la baisse des prix survenue. Le 1" janvier 18£2 ie prix par
bushel se cotait à New-York 142 cents, le 1-r janvier 1883
109 cents ot il se trouve aujourd'hui â 82 cents, représentant
à Anvors 19 25 lr., prix moyen, au lieu de fr. 30.75 valeur
notée au h '-janvier 1882.
[/Angleterre accuse une récolte abondante et
porter seulement 13 millions de qùàrters. La France’- ’ MYj
limiter â 13 millions d'hect., son approvisionnement fie /tés ‘
exotiques. L'Egypte a constaté une augmentation de 35 0/o ;
la récolte y est de deux millions d’hect., circonstance qui a
mené des vendeurs à la baisse à une ruine complète et faci-
lite les bénéfices des accapareurs.
I
1751 ! Ç.u Su.
jutes. — Les importations en ce filament accusent, cette
année, une assez forte diminution sur celles do l’an der-
nier. Les affaires nfont eu aucune importance, la majeure
partie des arrivages étant appliqués directement tant à la
c insommation du pays qu'à 1 exportation
1884 1883 1882 1881 1880 1879
13877 .19305 12935 19586 25070 26469
Totaux balk.-".?* 13 77 193/5 12048 211 6 25879 26-159
I.1.VS et l'î'oi . s. — Les importations directes par mer,
on l- 8-1, ont élé, t li s comme suit : 63 869 balles de Riga,
3,436 b/s de Libau. . . i b/s de Pillau, 8,666 h/s de Kôuigsbetg
et 1,74() b/s do St-Pétersb mrg ; ensemble 77,801 bulles contre
73,592 balles en 1883. — En étoupes nous avons reçu 2,077 b/s
d iRigi, 12.9C6 lus de Cron«tadt. 635 b/s de KCii’gsherg, 311
b s de Reval, 6.319 b/s de St-Pétersbourg; ensemble 22,248
balles contre 14,464 balles en 18S3.
céréales. — Nous avons prouvé dans la précédente re-
vu o la production excessive des froments en 1883, dans toutes
les contrées du monde ; nous avons expliqué combien les
premiers renseignunents étaient erronés, nous avons con-
sulté la méprise de p'usieurs de nos grands importateurs
et indiqué le stock consilérable existant surplace à la fin
14 décembre 1883.
Ce stock consistait en froments de Russie, de la Californie
et surtout des Indes. L’écoufoment de cos graips a éprouvé
des difficultés sériéûses, des quantités très conséquentes ont
élé exposées t-n ventes publiques et ont été liquidées en
Iaissant .de fortes pertes, voire dos pertes excessivement im-
ortantes sur les blés des Inde». La majeure.partie a trouvé
lacement au printemps pour l'exportation, ia meunerie
elgo s’étant rejetée sur les produits nouveaux,
li'n’est pas sans intérêt ilo_ faire remarquer à cet égard
que, depuis les apports des contrées lointaines, nous assis-
tons toutes les aimées â divers renouvellements de la ré-
Ite. Les premiers froments nouveaux, d’un même exer
ci ce commercial, nous parviennent da la République argen-
tine, dès les mois de février-mars', la récolte s’y effectue en
janvier. Les froments des Indes-Orientales, de la récolte
nouvelle, nous, arrivent ou peuvent nous arriver enjuin-
juillet ; ceux des Etats-Unis en juillet-août, en même temps
iclesproruits nouveaux de la Belgique; les blés delà
tissie s’importent sur place en septembre et nous recevons
s blés de la Californie (en raison de leur longue traversée
par voiliers) seulement on décembre et janvier. Le percement
plus on moins prochain de Panama modifiera fiarurellement
ces voyages. Nous ne parlons pas des arrivages du Chili et
de l’Australie, etc., les blés de ces conti'ées n’entrent pas
Régulièrement dans la consommation,
Lo mouvement dos importations a 'été:augmenté d’envi-
on -trois cent mille d'hectolitres do' froments, mais une
diminution se retrouve dans les apportâmes Indes et nous
indiquerons plus loin les motif». De là Mer Noire nous
avons également une diminution d’un demi million d’hect.,
de même que des provinces danubiennes. Nous constatons
lugmenlation dos arrivages do 814;mille heel. riosEtats-
Unis, de 720 mille hoct. de la Plata et de 91S mille hect. dé
la Californie.
Ainsi, malgré l'excellence des récoltes sur lo continent,
ces trois grandes contrées productives ont jeté sur notre,
marché des quantités do froments sans cesse plus iinpor-
tantes. Cette augmentation s'explique aisément par les
tableaux fournis par lo bureau «gi iciiltural des Etats-Unis
d’Amérique, ou peut y reconnaître les chiffres successive-
ment élevés des exportations do produits agricoles pendant
une période de soixante années. (1 en résulte éga ément qaé.
cos produits entrent, pour une proportion de plus en plus
forte, dans la valeur totale des exportations dé prodtiiis
américains, tant du commerce quo de l'industrie.
Valeur en dollars des exportations de produits :
1826,..
lïvJ . . .
1810 ...
1830.
1860...
1870.. .
1880 ...
1881.. .
Indigènes
on général.
51.683,640
58.524,878
111,060,561
134,900,233
316.242,423
455.208,341
823.946,353
883,925,9-17
Agricoles.
47,657,673
48,095,184
‘18,548,067
108,605,713
556 560,972
361,188,483
683,010,976
729,630,016
ponation agricole
à l'exportât011 totale
80.60 0/0
82.78 0/o
82.93 0,o
80 51 0/j
81.14 Ot-’n
79-34 (V6
82,90 O/o
81 53 0/o
Q'itte progression colossale n'offre l ien d’étonnant si nous
la comparons à Celle des terrains mis en culture et, fl l’ac-
croissement du nombre des fermes.
L'abaissement des tarifs vorsjo littoral, rétablissement
des vasfes réseaux de chemins de fer vers les ports, sont
autant d'améliorations successives, de môme que l’outillage
ingénions des ports d'exportation, qui ont aidé puissam-
ment aux développements rapides donnés à VugrieüRùVc.
jpprotesment des euRwes aux Etats-Vais..
1880.
1.410,073
2,044,077
2 659,935
4,008,'. 07
113,032,614
163,110,720
188,921,099-
281,711 042
293,5 '0,614
407,212,538
407,735,041
536,081,835
La conséquence naturelle de ces diverse» progressions est
en quelque sorte la ruine de l’agriculture européenne. La
Belgique, lu Grande Bretagne, la Franco et l1 Allemagne
souffrent beaucoup sous oeTapport. mais dans ces divers
pays l'industrie «gagné énormément et a permis une plus
large activité d'exportation versie Nouveau-Monde; cette
source de richesse n’est pas à dédaigner.
■leure. de t
)nys ont é
j décembre 1884. La baisse pendant la même période a été
d'environ 7 fr, sur les blés de Californie ,25 à 18 pour les
grains de 1883;, seulement 4 a 5 fr. pour les froments des
Indes'ot du Danube. Les froments d'Egypte seuls ont acquis
une plus-value subite de 3 fr. en novembre, nous venons d’en
fournir préalablement les motifs.
Los seigles ne peuvent donner fieu à un raisonnement
étendu. Le commerce des seigles a perdu beaucoup dans les
dernières années; la plus large part des quantités impor-
tées passe directement à la consommation locale, c’est à dire
à l’industriel, do sorte que le commerçant lui-même n’y at
tache plus guère d’importance.
Depuis les has prix à peu près permanents des blés, la
culture des seigles indigènes a perdu considérablement et
une situation analogue subsiste dans beaucoup de pays. L'Al-
lemagne même, qui autrefois s'approvisionnait fortement
sur notre place, a limité ses achats de seigles, aussi cet ar-
ticle ne donne t-il plus souvent lieu à des spéculations.
Le chiffre des réceptions de seigles par voie du mer a très
pou varié, il a baissé d’ehv. 40 mille hectolitres, sur un total
effectif d'env. 1 million 650 rnillo d’hectolitres importés.
Il y a diminution d’environ 60 mille hect. sur les impor-
tations de l’Amérique et de c-ent mille hect. sur celles de la
Russie du Nord (les seigles séchés) contre 208 mille hect.
d’augment ation de la Russie meridionale et du J-inube
Le» cours n’ont éprouvé que des fluctuation» /.es peu sen-
sibles. Les seigles d’Amérique valaient en janvier àe fr. 17 à 18
prix restés â peu près stationnaires pendant' le premier
semestre. L’arrivée sur les marchés des produits nouveaux
a modifié très légèrement cette valeur; nous clôturons le-
second semestre par des prix varianide 16 à 16-J2 fr., toute-
fois nous avons à faire observer que fin déé mhre nous
n’avons encore reçu aucun lot seigle d'hiver ou ou Canada,
Les seigles de la mer Noire ont fléchi dan3 la mémo pro-
portion 1 1 2 à 2 fr. les 100 kil. — Les cours ont atteint au
printemps les taux de 161/4 à 171/4 pour tomber de 14 1/2 à
15 1/2vers l’époque des arrivages de la récolte nouvelle La
clôture de l’exercice s'effectue sur 141/2 à 10,
Les orges ont joué un rôle assez accessoire pendant t<
1 année. Le chiffre total des importations a diminué de
mille hoct sur les 2 1/2 millions introduitsen 1283 par voi
mer. Les arrivages de ia Hollande ont baissé dans une i
portion fort importante.
La cause est due à la belle et abondante récolte des o
dans notre pays, puis aussi aux bas prix excessifs .des -,
très céréales ; ce bas prix ayant diminué largement m v .
des orges fou rragôres. La Russie méridfonnaTeet les r>vc
i ces Danubiennes ont fourni à pen près 325,000 liçci
moins qu'en 1883. La Russie du Nord nous vaut un tdeta -
d’importations de 325 mille hect. Il y a par contre ' JsflGr
tation de 25 mille hect. orge d’Afrique et de 100 rJOie h .
orge de la Turquie. d’Asie, "hicore est-il à noter que
l’Afrique nous n avions rien reçu ni en 1882 Wi en 1883/
Les cours ont suivi sans discontinuer une marche «lest ;
dante, toutefois sans importance notable. Au début do i ■
née les orges de la mer Noire et du Danube se pavaiea: ■
1,2 i 16 fr. et elles valent encore aujourd’hui do HT 12 t
1/2 fr. Les fortes orges telles que danoises, suédoises,
ont épreuve, des fluctuations encore moins sensibles,
orges do SriTo et d’Italie ont réussi également à mainti
leur valeur à peu près permanente. On ne saurait guéri
diquer un dsingement déliassant fr. 1.50 entre la plus ht-
et la plus liasse cote des douze mois.
L’année doçnière les importations d’avoines se chiffrai
par env. 3 millions hect. Le chiffre de 18S4 diffère seulen t
a env. IIT.UOU mille hect. avec celui de l’année précédente .-
Russie seule nous procure au-delà de 2 1/4 millions d’h
L’Amérique a fourni 2® mille hect.. et n’avait rien t
pendant les deux exercices précédents, il y a diminua •
dans les apports de la Russie du Nord et de la Suède. :
prix ont débuté en janvier de fr.14 à 16,ils clôturent de 1- ’
a 16 1/4, après avoir flotté, vers la moitié de l'année, enti
à 171/4. U est digne d’attention que cette masse de 3 .
lions d hect.. piflsse s’écouler facilement, sans secousse
cependant, à plusieurs reprises, la place s’est trouvée à
très dégarnie. :
Les maïs ont été mieux favorisés ; il v a une augmen
tien d’entrées de 395 mille hect. Les importations du
nube, de la mer Noire et de la Plata ont été plus fortes, cc
des Etats-ynis èiit quelque peu baissé. Nous avons i
pour la première fois des mais d’Egvpte, le placement i
été fuit difficile. La majeure partie des 20 mille hect.,
traduits a été absoi bée par l’industrie locale.
Les cours du maïs d'Amérique se trouvaient or janu
cotés de 16 ^ le 1/2 fr., ils ont reculé insensiblement jus-, v
13 12 au mois do mai, pour remonter à 15 fr. faute de
vision suffisante, Lo stock déjà place a été constamn
foi t nul ot cependant les prix n'ont pu se relever. Pem
le second semestre'ils ont oscillé de 14 1/2 à 15 1/4, sans i
nor lieu à des affîûrçs suivies. Nous clôturons l’année .
les prix «W41,2àl4 3/4, mais, par suite delà récolte serai. n
daute dos Etats-Unis, des offressur les prochains mois s’e:
tuent au has prix de 13 fr. et rencontrent peu de prene-«rs
La production a (été excessive et les exportations devront
être pins actives «pie parle passé, puisque, par suite des
droits frappants rentrée en Fiance des lards et de la viande
d’Amérique, l'élève du bétail devra être tout naturelle-
ment diminué. Or lo maïs, même celui sur pied, servait
alimentation du bétail dans une très grande proportion et
écolto étant plus forte, des quantités, do mai» dovroBt
forcément prendre une autre destination.
Les cours des petits maïs de la mer Noire et du Danube
ît éprouvé de tros légers changements, il v a à-arquer
à 11/2 fi-, de variations entre les prix extrêmes cette
innée, 1 ’ : 'v
Les maïs de la I^lata reçus sur place atteignent le total do
120 mille hect. Tres peu de maïs nous est. parvenu à l'état
ain, presque tout a passé par les enchères publiques et s’est
ou lé de 12 à 14 ft'.
farines. — Lös farines da froment, tant indigènes c.
Amérique, ont donné lier*, pendant le courant de l’ani
ous revue, à un courant d’affaires régulier, en majeure p.
I epout les besoins de la consommation, toutefois sous 1 •
■ ueoee de la baisse des fromonts, les prix des farines ,
(gaiement subi utie dépréciation assez rr.arguait*. .
BLANC
6/4
BLANC
4/4
TOTAUX
s t
9500
950
42;'8
(K7o
20.0
20597
300
3100
1934
IX • n
lTI.EES
TOTAUX
CHENE
0
.'-I
25665 27300
26
1079
4461
450
9352
6Q0
MOIS
Total
cultivé
leresmis en
culture,
5633
260
4o
II"
t |