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blic nos libertés et nos institutions. C’est le but que nous
nous proposions de concert avec le gouvernement de V. M.
» Ces espérances n’ont pas été trompées; le calme règne
sur tous les points du royaume, la prospérité générale
s’acoroit de jour en jour, les rieliessps.se multiplient par
le travail. Les cités, dont l'existence avait été menacée par
le désordre , ont repris une nouvelle vie et leur îiidusléie,
a reçu des développemens inespérés. Ainsi la tranquillité
intérieure a fécondé les élémens du bonheur publie et for-
-tifié notre puissance au dehors.
» L’expédition entreprise pour la sûreté de nos posses-
sion d’Afrique a été conduite et accomplie comme il con-
venait à l’honneur de la France. L’ainé de votre race,
déjà glorieusement éprouvé, a voulu partager les fatigues
et les dangers de nos braves soldats; noble et généreux
entrainement d’une ame passionnée pour l’honneur de nos
armes. . •
» Nous nous associions à votre anxiété paternelle; au-
jourd’hui nous nous applaudissons des titres nouveaux que
l’héritier du trône vient d’acquérir à l’amour de la nation
et à l’estime de l’armée.
» Nous nous félicitons comme V. M. de l’état de plus en
plus satisfaisant de nos relations avec les puissances euro-
péennes. Notre intime union avec la Grande Brétagne se
resserre chaque jour d’avantage par des sympathies et des
-intérêts communs et tout nous donne l’assurance que la
paix ne sera pas troublée.
» Sire, la France libre par ses lois, heureuse d’une ré-
volution sagement progressive , respectée au-dehors, s’ap-
plaudit d’one paix qui trouvera une garantie durable dans
la fidèle observation des traités.
» Nous nous associons aux vœux de votre majesté pour
l’affermissement du trône de la reine Isabelle 11. Puissent
les mesures prises par votre gouvernement, en vertu du
traité du 28 avril 1884, contribuer à faire cesser l’effusion
du sang dans la Pénisule, et à rétablir la paix intérieure
dans un pays dont les destinées excitent vivement l’intérêt
de la France.
si Votre majesté a accepté la médiation amicale offerte
par le roi de la Grande Bretagne, à l’occasion des difficul-
tés qui se sont élevées pour l’exécution du traité du 4 juil-
let avec les Etats-Unis d’(Amérique. Il a ainsi manifesté la
loyauté de sa politique, et exprimé son désir de voir ces
différends terminés d’une manière honorable pour deux
grandes nations. Un document important récemment pu-
blié fait espérer que ce désir sera prochainement réalisé.
» Votre majesté nous a fait connaître que notre état
financier était satisfaisant et que les revenus publics rece-
vaient de nouveaux et heureux accroissemens par le seul
fait de la prospérité générale. Ce sont là, Sire , les résul-
tats de l’ordre et de la liberté. Nous avons accueilli cette
assurance , et conservons l’espoir de voir se rétablir enfin
cet équilibre si nécessaire entre les dépenses publiques et
les ressources extraordinaires del’état. Les lois des finances
et les autres lois qui nous seront présentées seront exami-
nées avec cette maturité que commandent l’intérêt du
pays et la dignité de nos délibérations. .
» Sire , h(France commence à recueillir les fruits de sa
prudence Çt de son courage. Elle sait par une longue et
parfois terrible expérience quelle ne peut trouverde salut
que sous la protection de la monarchie constitutionnelle.
C’était à vous qu’il était réservé de satisfaire à cette néces-
sité d’un grand peuple. La raison publique éclairée par la
presse , s’estassociée à une politique habile qui a su allier
dans les circonstances différentes, l’énergie à la modé-
ration.
« Le sol ébranlé par une révolution glorieuse et légitime
se raffermit. La patrie espère enfin vivre à l’abri de ses lois
et à l'ombre de votre sceptre national.
i> Quant à nous, sire , une administration vigilante ,
ferme , sans cesser d’être juste , nous trouvera toujours
empressés de seconder toutes les mesures propres à calmer
les esprits et à protéger les intérêts nationaux.
a Sire , la France reconnaissante devra à votre règne
habit gris. Vous êtes jugé, ó Gil ï vous avez un habit gris ! m’écriai-je
dans ma barbe : faites-la moi !
Gil était d’une maigreur instructive ; les amateurs d’ostéologie
auraient pu faire un cours sur ce sujet , en le priant seulement d’ôter
son habit gris ; car si l’homme était maigre comme la queue d’une
morue,l’habit était gras, comme un moine. Quand je fus assis, il m’at-
tacha une serviette autour du cou, me plaça sous le menton un saladier
ébréché et fit mousser sur mon visage la crème d’un savon qui avait
les prétentions à la vanille, mais qui réellement sentait le poil de
chèvre. Quand il m’eut écume à loisir, Gil éleva délicatement la lame
de son rasoir à la hauteur de mon œil gauche , et il me dit d’ime voix
sçpulchrale :
- Monsieur veut-il que je lui raconte quelque chose ?
— Oui . certes , M. Gil . mais a une condition , c’est que vous ne
ferez pas de maladresses. Echorehez la raison, la grammaire et le bon
sens dans vos récits , mais ne m’écorchez pas le visage dans votre opé-
ration ; coupez-vous dans vos narrations , mais ne me coupez pas la
figure avec votre rasoir. Si mon sang coule , vous n’aurez pas un ina-
ravédis , je vous en avertis. ,
— Ce bavard de Plumancho ! marmotta Gil entre ses gencives.
Plumancho était l’hôte.
— Monsieur , reprit le barbier de Séville , sera content de moi, son
intention et son esprit seront également satisfaits et recréés.
Alors Gil , tout en fauchant mon visage , se prit à me raconter,
avec sa voix profonde et cadavéreuse , une foule d’anecdotes plaisantes
concernant les alcades . corrégidors , moines , inquisiteurs , alguazils,
sacristains , et autres bipèdes indigènes de la merveilleuse Séville. Il
ctnit.à sa quinzicinoanecdote , lorsqu'il me fit une petite entaille au
menton. Je me fâchai, Gil me jura que ce n’était pas sa faute , et qu’il
ne.m'avait coupé que parce que j’ava s bâillé.
— C’est toujours votre faute . lui dis-je.
-rr La vue du ce sang , reprit GiL en passant légèrement son pinceau
sur ma plaie, me rappelle nue histoire arrivée, il y a une quinzaine
LJi.UUÛUUULKUlï.
repos , liberté . grandeur ; c'est la récompense la plus
digne de vous : ce sera aussi votre gloire, a £v,
bq discussiqu est ouverte sur la rédj,Qçli.q;i (le l.adresse.
M. le comté de Tacher présente des bonsidérations eu
faveur de la ■■naliukatüé pôlpttaisè ' et ifivotpe 1 exécution
40s thjites dq, 18l|>. “ '_y; A-jj
$. de. Monialumbcrt se rallie a 1 opinion omise par le
préopinant, et fait tin long tableau des misères des Bolonais.
Après quelques débats dans lesquels M. le duc de Lro-
glie et autres orateurs ont pris la parole, la chambre passe
an scrutin sur l’ensemble du projet d adresse. V oiei le ré-
sultat de cette opération :
Nombre des votans, 107. Boules blanches , 99 ; boules
noires , 8.
La chambre adopte. M. le président tire ausort lagrande
députation chargée de présenter au roi, l’adresse.
11 est o heures est demie ; la séance est levée.
L’adresse de la chambre des pairs a été votée sans araen-
demens, malgré les éloquens discours de MM. Montalem-
bert et Villemain en faveur de la nationalité polonaise, au-
cun amendement dans ce sens n’a été proposé, parce qn ou
savait d’avance qu’il serait rejeté : M. de Broglie l’avait
fait promettre à la commission de l’adresse et aux mem-
bres les plus influens du parti ministériel.
— La commission d’adresse de la chambre des députés
n’est pas encore prête à faire son rapport; elle a besoin
encore de conférences avec les membres du ministère. On
croit généralement que, d’après ce qui s’est passé à la
chambre, l’adresse contiendra une phrase sur la Pologne.
Cet après-midi, on dit que la commission a décidé , à
la majorité de 6 voix, que l’intérêt du gouvernement se-
rait expressément appelé sur la Pologne. A la bourse où
ce bruit s’est répandu assez tard, le 8 p. c. abaissé de
près de 40 c.
BELGIQUE.
ANVERS , 9 Janvier.
On lit dans la AIgemeine Zeitung :
Vienne, 22 décembre 1835.
Le brick autrichien II Genio navigatore, essaya d’entrer
dans le port de Zante, pour réparer une voie d’eau, mais les
anglais craignant le choléra l’en empêchèrent en tirant sur
lui, en conséquence il s’efforça d’atteindre Géphalonie afin de
prendre terre et de sauver sa cargaison ; mais il ne put y
parvenir et coula à 40 milles des côtes. L’équipage se sauva
dans la chaloupe. L’excessive précaution des anglais est
d’autant plus déplorable qu’elle n’était d’aucune nécessité.
— Des lettres de Londres font pressentir que le parle-
ment sera prochainement dissous ; elles annoncent même
que les partis se préparent déjà à travailler les élections. Si
la dissolution est une mesure arrêtée dans la pensée du mi-
nistère , il ne parait pas qu’il soit fixe sur l’opportunité de
la prononcer immédiatement, et l’on parle des vacances de
Pâques comme de l’époque déterminée jusqu’ici.
Nous apprenons que la commission directrice de l'expo-
sition, à Bruxelles,dans son assemblée de ce jour, a fixé le
tirage de la loterie au 18 janvier : il aura lieu dans une des
salles du Palais de l’Industrie. Le règlement du tirage et le
catalogue des objets dont les lots sont composés, vont être
rendus publics.
— La chambre des mises en accusation a rendu ces jours
derniers un arrêt de non-lieu dans l’affaire de Floribert
Rullens, ex-assesseur à Maeter, et de Marie Vuye, sa ser-
vante , poursuivis du chef de suppression d’enfant.
On se rappelle que ces individus, chez lesquels on avait
trouvé les ossemens de trois cadavres d’enfants, ont été tra-
duits en cour d’assises pour infanticide, et qu’ils n’ont dû
leur acquittement de ce chef qu’au partage des voix du jury.
(Const. des Fl.')
— On parle beaucoup en Belgique de la petite merveille,
nommée Borschard , qui exécute des airs de piano à un âge
de jours , à Séville , et qui ne peut manquer de vous intéresser , puis-
que les héros sont de vos compatriotes.
Dans les derniers jours du mois dernier , continua Gil, la diligence
qui vient du coté de Bayonne, débarqua à l’hôtel du Pigeon-d'Argent,
rue des Casuistes , deux Français , un vieux monsieur et une jeune
dame.
La jeune dame passait pour la fille du vieux monsieur ; ils habi-
taient chacun un appartemeut séparé dans l’hôtel. Du reste , ils n’a-
Yaient avec eux aucun domestique, parlaient peu devant le monde,
ne regardaient pas à la dépense , et sortaient rarement.
De ma boutique, qui fait le coin de cette rue-ci, on voit très-bien
l’hôtel du Pigeon-d’Argent, et comme la jeune dame française se met-
tait souvent à sa croisée, mes jeunes chalands étaient aux aguets pour
la voir ; car elle était miraculeusement belle , cette jeune dame, et elle
ressemblait, traits pour traits, à la sainte Philomèle qui est dans l’é-
glise des Franciscains, et qu’a peint, d’après nature, un artiste espa-
gnol de ce temps-là, nommé Murillo.
Elle était grande, mince, blonde, les yeux bleus, uu vrai bijou de
nez, et une bouche de roses et de perles. Sa petite main était plus blan-
che que mon savon, et son pied aurait tenu tout entier dans le dé à
coudre de cette grosse Pedrilla
II faut vous dire que les galans abondaient sous les fenêtres de la
Française* on y pinçait de la guitare toute la nnit, mais elle ne s’en
souciait guère, et jamais il ne lui arriva d’entrebâiller sa croisée, ou
de soulever une lame de sa jalousie pourvoir les musiciens. Il faillait
que cette femmc-là eut le cœur ou le sommeil bien dur!
Un jour qu’elle passa sur la promenade, ce fut une admiration géné-
rale ; on se pressa sur ses pas, on la suivit : c’était un ravissement. Au
milieu de nos Espagnoles costumées de noir, elle, vêtue de blanc , de
rose et de vert, semblait une fleur dans un sac de charbon. Ses blonds
cheveux contrastaient avec les brunes chevelures de nos dames et
sa fraîche capotte parisienne , et son écharpe légère et soyeuse, étaient
ou d’ordinaire on a assez de peine cà parler couramment ;
la ville de Valenciennes possède aussi sa merveille en c«
genre , c'est la pelite fille du docteur Jaeoinl, qui âgpe.de 4
ans et demi, joué du piano avec lin aplomb éioimaîit Die
accompagne là romance, exécute de$ .sonates et des fnipr-
ecjmx (lilîieiles^yçc précision et jnesure. Elle e§Ç arrjyeé à
«coïtât étuanaut à l’aide de !a n»éth(>dé de l'enseignement
Universel de M. Jucotot. '\Êéhö de ta frontière.)
— Maintenant que la main-d’œuvre augmente et que les
bras sont rares., on simplifie tout en industrie : dans quel-
ques exploitations de houille des environs de la frontière, ou
vient de trouver le moyen de remplacer les Kerchcurs, ou
traîneurs de charbon dans le fond de la mine, par des che-
vaux qui font chacun l’office de douze hommes. On choisit
pour ce travail de petits chevaux borains,portant la tête bave
condition essentielle pour marcher dans les galeries souter-
raines;ccs animaux sont descendus jusqu’aux entrailles de la
terre à l aide de tonneaux dans lesquels on les loge les qua-
tre pieds liés : ils ne remontrent plus qu’en cas de mort, de
maladies ou de blessures graves. On leur a construit dans
les bouveaux des écuries souterraines où iis prennent leur
nourriture et leur repos. Celle innovation est favorable à
1 exploitation du charbon ; l’ouvrier du fond ne s’applique
plus qu’à l’œuvre combinée de l’extraction et n’use plus ses
forces dans une opération qui semble plutôt du domaine de,
la bête de somme que de celui de l'homme. [Idem.)
On parle toujours en France de la conversion du 5 p. 0|0.
Voici d'après une communication faite par un député com-
ment on voudrait l’opérer :
» Ou proposerait aux porteurs de 15 0[0 le rembourse-
ment en numéraire, ou du 4 0[0 au pair, avec huit an-
nuités d’un franc. Les annuités formeraient des titres sépa-
rés et seraient pavées par la caisse d’amortissement ; elles
pourraient se négocier à part ; elles cquipenscrajent à peu
près l’excédant actuel de la rente au-delà du pair; et elles
neutraliseraient les effets d’uu changement brusque dans
la manière de vivre des personnes dont la rente est le pr-m-
cipal revenu.
a Le 5 pour cent inscrit s’élevant à 147,253,434 IV. ,
1 économie obtenue par la conversion du 5 eu 4 serait dt;
29,450,687 fr. ; les 9,480,687 fr. disparaîtraient entière-
ment du budget : il ne faut pas moins en rétablir l'équili-
bre ; on ue peut pas prétendre sérieusement, comme on l’a
lait ces dernières années, qu'un biuljet d’un milliard soit
balancé par un excédent de 5 à 600 mille fr. que le moin-
dre évènement imprévu absorbe on quelques jours. Indé-
pendamment de cette considération, le ministre sent la
nécessité de faire le sacrifice de quelques impôts dont les
frais de perception absorbent une trop notable partie , et
qui no sont que des entraves mises au développement de
la production : tels sont les droits de navigation , les rede-
vances proportionnelles sur l’exploitation des mines. Pour
ne parler que de la bouille, cet énergique et universel
agent de l'industrie moderne , les réformes modérées qu’a
opérées M. le ministre du commerce dans les tarifs de
douane ont déjà produit ce singulier résultat que, sur
plusieurs points, les houilles étrangères paient moins de
droits d’entrée que les houilles françaises de droits de na-
vigation. Un tel état de choses ne saurait être maintenu.
a Les vingt millions restant seraient spécialisés à la caisse
des consignations. Une partie serait directement employée
par les soins de l’administration à l’achèvement des routes :
l’autre serait affectée à l’encouragement des grandes en-
treprises d’utilité publique. La caisse ne ferait aucune
avance en capital; elle assurerait à certaines entreprises,
pour un nombre d’années limité, le complément d’un re-
venu fixé d’avance sur le pied de 3 OjO des fonds à enga-
ger. On calcule au ministère des finances que cette garantie
donnée aux capitalistes contre les chances qui menac mt
les premiers pas de la plupart des grandes entreprises ,
déterminerait en peu de teins une immobilisation de près
d’un milliard et demi en travaux de toute nature. »,
Nous avons déjà dit que le ministre ne comptait pas scu-
bien autrement coquettes que les voiles noirs et les noires mantilles Je
nos dames de Séville.
Le vieux monsieur paraissait très mécontent de cette admiration et
de cet empressement. A voir sa mine, quelques-uns pensèrent que ce
pouvait bien être un mari plutôt qu’un père. En effet, on apprit au
bout de quelques jours, qûè c’était positivement un mari.
La belle Française ne sortit plus ; le monsieur sortait seul quelque-
fois pour se rendre chez quelques négocians auxquels il avait affair \
Le dimanche , il conduisait sa femme à la messe et aux vêpres. Pour
les Français , ils paraissaient ne pas manquer de dévotion.
Les gens a qui le monsieur avait affaire, l’invitèrent, avec sa femme,
à des dîners et à des soirées ; il refusa toujours, et ou attribuait ces
refus à la jalousie. .
Mariée à un vieillard , la jeune dame ne paraissait nullement mal-
heureuse. Elle était toujours gaie, riante, fraîche et vive. Aux offices,
elle arrivait en belle toilette , et lisait dans un livre couvert en ve-
lours et doré sur les tranches. Un jour , elle se Confessa.
Le lendemain il y eut une espèce d’esclandre à l’auberge du Pigeon-
d’Argent. Le monsieur français prétendit qu’une vieille sorcière
s’était introduite chez sa femme pour la voler. Quelques raffinés pré-
tendirent que la vieille femme n’était pas une voleuse , mais une mes-
sagère. Le lendemain on trouva le Français assassiné daus son lit.
Il avait un entaille dans le cou; un poignard fut trouvé près de la
porte de sa chambre, et quelques gouttes de sang, semées çà et là,
conduisaient jusqu’à l’apparternent de la jeune femme. La justice fut
mise par cette voie sanglante sur les traces de la vérité.On neput douter
(pie l’époux n’eùt été assassiné par l’épouse. D’ailleurs on trouva chez
celle-ci des gants ensanglantés. On l’arrêta, et elle se trouve aujour-
d’hui dans les prisons de la Sainte-Inquisition. Elle va être jugée; so i
procès est clair, et l’exécution aura sans doute lieu dans une quinzain •.
Je vous conseille de rester à Séville jiisqne-là ; la choseen vaut la pein .*,
et les curieux ne manqueront pas pour assister «u supplice de cette
belle personne. |