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de conserver au moins provisoirement; tous deux présentent
à front de rue un bâtiment renfermant, au rez-de-chaussée,
une partie des logements du directeur et du concierge, la
salle des professeurs, le parloir, etc., à l’étage, le musée, une
partie de l’appartement du directeur. Un bâtiment placé nor-
malement au premier renferme les classes prenant jour sur
une cour longue et étroite ; un couloir de 40 mètres de lon-
gueur environ sur 2 mètres de largeur établit une communi-
cation entre le vestibule d’entrée et les classes; il est inutile,
croyons-nous, de faire ressortir l’inconvénient de cet immense
boyau au fond duquel s’ouvre la porte donnant accès à la salle
de gymnastique. Dans le projet de M. de Rycker, ce cou-
loir, mal éclairé d’ailleurs, sert de vestiaire pour les élèves ;
dans celui de son concurrent, il est éclairé par un système
de courettes et séparé des classes par des vestiaires d’une
disposition vicieuse. Dans ces deux projets, des escaliers
donnent accès aux classes de l’étage, au nombre de six dans
le projet de M. Delhaye, au nombre de cinq dans l’autre.
Nous reprocherons au projet de M. de Rycker d’avoir sacrifié
la disposition du plan à une question de symétrie de façade ;
c'est ainsi que le long couloir des classes, au lieu de débou-
cher directement à la rue, c’est-à-dire à l’extrême gauche du
terrain, se dévie pour aboutir dans l’axe de la façade. De
plus, le musée scolaire, de forme rectangulaire allongée,
placé à l’étage, comprend non-seulement les trois grandes
fenêtres de l’avant-corps, mais également les deux fenêtres,
beaucoup plus petites, de l’arrière-corps de gauche. L’auteur,
cependant, avait adopté un style (renaissance flamande) qui
lui permettait des défauts (?) de symétrie, des irrégularités
de façade. Celle-ci, traitée en matériaux apparents, ne manque
pas de grandeur et de caractère; le motif de la porte d’entrée
des élèves est très-heureux; nous aimons moins les fenêtres
à l’étage de l’avant-corps, la forme en est disgracieuse et
manque de proportion.
Au projet de M. Delhaye, nous remarquons que la salle des
professeurs ne prend jour que sur le grand vestibule d’entrée,
mal éclairé lui-même; que deux des classes sont à front de
rue à l’étage et qu’un seul escalier dessert six classes et le
musée scolaire : de plus, le logement du directeur est incom-
mode et insuffisant. Quant à la façade, elle r.e présente aucun
caractère : quelques trous dans un mur, du plâtrage, de la
peinture, et c’est tout ; c’est peut-être administratif.
Le projet présenté par M. Vanderstraeten, qui vient
ensuite, nous rappelle, comme plan, l’école exécutée à Ver-
viers par MM. Benoit et Vanderstraeten dont nous avons
publié les dessins dans la première année de l’Émula-
tion. Même bâtiment simple en profondeur, placé à front
de rue et contenant l’habitation du directeur, la loge du
concierge, la salle des professeurs, le parloir, etc. A la suite,
préau couvert s’étendant sur toute la largeur du terrain et
sur lequel s’ouvrent trois classes au rez-de-chaussée et trois
à l’étage, celles-ci desservies par une galerie ; un bâtiment
placé latéralement au préau découvert contient deux classes
à chaque étage ; enfin au fond, le gymnase. Disposition en
somme très-heureuse et que nous préférerions à celles ana-
lysées plus haut, si la forme du terrain avait permis à l’au-
teur de rapporter dans le bâtiment principal les classes du
fond, mal desservies dans le projet présenté. La façade est
simplement et largement traitée : de grandes lignes, un
aspect peut-être trop monumental ; c’est bien un élève de
Poelaert, un collaborateur du palais de justice de Bruxelles
qui est l’auteur de ce travail.
L’auteur du projet portant pour épigraphe le Printemps,
est un de ceux qui ont mis à profit le délai accordé tardive-
vement, pour se livrer à une nouvelle étude de certaines
parties de son travail et notamment de la façade. Au point de
vue artistique, composition simple et sans prétention; la dis-
position du plan n'est pas étudiée; absence de préau couvert;
un premier bâtiment renferme le service général, un second
comprend au rez-de-chaussée six classes, à l’étage quatre
classes, un musée et un gymnase !... La moitié de ces locaux
prennent jour sur des cours trop petites ; les couloirs sont
étroits et les vestiaires insuffisants.
Le projet suivant, marqué d’un triangle inscrit dans un
cercle, nous montre une application de la disposition em-
ployée par M. Janlet pour l'école du Vieux-Marché, à
Bruxelles; seulement, ici le terrain étant trop étroit et les
classes ne recevant de jour que sur un préau trop petit, l’ap-
plication en devient vicieuse.
Pour la civilisation des nègres blancs. Le philosophe
auteur de ce projet, si l’avenir moral de ses élèves le préoc-
cupe, nous paraît avoir perdu de vue les conditions hygié-
niques indispensables dans un semblable établissement; les
enfants n’auront certes rien à gagner à cette disposition
tourmentée dans laquelle les classes ne sont que faiblement
éclairée par une demi-douzaine de cours ou courettes.
Bon projet, celui inscrit sous le nom de Simplicité. Simple
en effet, comme disposition; un grand préau couvert est
entouré des locaux nécessaires à une école : parloir, con-
cierge, etc. Dans ce préau viennent déboucher trois escaliers
conduisant chacun à deux classes par étage, par conséquent
suppression complète des couloirs, ce qui nous parat excel-
lent en principe. Le terrain étant donné, c'était peut-être la
meilleure disposition à adopter, à la condition toutefois
d’établir des classes au rez-de-chaussée et de supprimer celles
du second étage; on pourrait facilement reporter à cet étage
le musée scolaire et d’autres dépendances. Comme à l’école
modèle du boulevard du Hainaut, l’appartement du directeur
est reporté au second. La façade est heureusement traitée
d’après les principes de l’école Viollet-le-Duc.
Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
L’auteur, préoccupé probablement du désir exprimé par
l'administration communale de conserver les constructions
actuelles, a projeté à la rue un bâtiment renfermant l’ap-
partement du directeur, la loge du concierge, etc. ; une cour
trop étroite sépare ce bâtiment, d’ailleurs trop important, de
celui renfermant lés classes, au nombre de quatre au rez-de-
chaussée et de six à l’étage; un large couloir au rez-de-
chaussée servirait de préau et de vestiaire; c’est trop large
pour un couloir et trop petit pour un préau ; une cour et une
salle de gymnastique dans le fond du terrain complètent cet
ensemble. Le musée scolaire serait établi au second étage.
L’auteur aurait dû profiter du délai accordé pour la remise
des projets et améliorer son travail. En donnant moins d’im-
portance au bâtiment à front de rue, en reculant un peu celui
des classes et reliant les deux par un préau couvert, notre
confrère serait arrivé, croyons-nous, à un bon résultat. Les
façades, traitées en style renaissance flamande et dessinées
au trait à l’encre de Chine, sont très-heureuses ; celle des
classes, par sa simplicité et ses belles proportions, est certai-
nement le meilleur morceau architectural de l’exposition ; la
façade principale, renfermant de beaux éléments, manque
malheureusement de caractère : on ne voit pas clairement
que c’est une école.
L’auteur du projet Lucit Omnibus nous présente une dis-
position originale. Autour d’une grande salle, renfermant au
centre l’escalier des étages, sont disposées quatre classes
affectant dans leur ensemble la disposition de la croix de
Saint-André ; ces locaux sont éclairés ainsi de deux côtés ; ce
bâtiment comprend, outre le rez-de-chaussée, deux étages de
même disposition. A front de rue, les locaux d’administra-
tion ; au fond des salles (non demandées) pour l’étude de la
physique et de la chimie ; des préaux couvert et découvert
réunissent ces trois bâtiments. Quant à la partie purement
artistique de ce travail, elle n’est guère digne de remarque.
Utile Simplex. Bâtiment principal renfermant quatre
classes par étage, disposées autour d’un préau affectant la
forme d’une croix grecque; en somme, projet coûteux et peu
pratique.
L’auteur de Salubrité, Confort, nous paraît avoir compris
ce qui manque au programme, c’est-à-dire un emplacement
convenable; aussi, renversant les murailles qui entourent
son terrain, s’étale-t-il à l’aise chez ses voisins de droite et
de gauche et nous présente-t-il un projet comprenant six
classes au rez-de-chaussée, six à l’étage, disposées autour
d’un vaste préau couvert pouvant servir de salle de réunion
pour de grandes assemblées ; ce groupe de constructions est
séparé du bâtiment d’administration placé à front de rue par
une vaste cour de récréation. Des façades, rien à dire ; banales
et sans caractère.
Quant aux autres projets, qu’il nous soit permis de n’en
pas parler ; rappelons seulement à leurs auteurs cette
maxime toujours vraie du grand fabuliste :
Travaillez, prenez de la peine,
C’est le fonds qui manque le moins.
C. N.
LE CONCOURS DE MOLENBEEK-S.-JEAN
Nous sommes partisan des concours d’architecture; nous
avons toujours cru que ce système était le plus équitable
lorsqu'il s agit de confier à un architecte la construction d’un
édifice, d’un bâtiment quelconque. Nous sommes d’avis que
tout devrait être mis en concours ; mais en concours sérieux,
dont le jury serait composé d’hommes compétents et intel-
ligents. Ce qui s’était passé à Saint-Josse-ten-Noode, il
y a quelques mois, nous avait quelque peu étonné ; ce
qui vient d’arriver à Molenbeek nous désillusionne complè-
tement.
Certes, les administrations de ces deux communes ont bien
fait en mettant au concours les plans de leurs écoles, mais il
fallait des programmes plus complets, et surtout exiger des
concurrents une observation plus rigoureuse des conditions
imposées par ces programmes; il fallait enfin un jury com-
pétent. Or, à Molenbeek, pour le concours de la crèche-école
gardienne école-professionnelle, le conseil communal s’est
déclaré à lui tout seul capable de juger les choses d’architec-
ture, et il a rendu un verdict que nous livrons à l’apprécia-
tion non seulement de nos confrères, mais à celle de tous
ceux qui ont quelques notions des exigences d’hygiène et de
confort indispensables aux jeunes enfants appelés à fréquen-
ter une école gardienne.
Le projet portant la devise : “ Honneur aux Philan-
thropes a obtenu la première prime, c'est-à-dire l’exécution.
La disposition en est éminemment vicieuse au point de vue
de la salubrité : deux cours, d’ailleurs demandées par le
programme, étaient nécessaires aux ébats des élèves ; la com-
binaison-d’école gardienne-école professionnelle exigeait, en
outre, des préaux couverts, séparés, pour chacune de ces
deux sections. Or, le projet susdit ne comporte qu’un préau
couvert et une cour, car nous ne pouvons donner ce nom au
couloir malsain où on a logé les latrines. C’est sur ce couloir
et sur le préau couvert, dont la forte saillie de la galerie du
premier étage diminue fortement l’éclairage, que deux
classes gardiennes du rez-de-chaussée prennent jour ! ?...
La grande cour, réservée en communauté aux deux sections
(comme c’est bien là le programme, n’est-ce pas?) est renfer-
mée par les bâtiments à deux étages de l’école et ceux des
maisons voisines, de telle sorte que le soleil n’y pénétrera
jamais (si, peut-être, du 15 juin au 3 juillet de chaque
année).
Si l'on exécute ce projet tel qu’il est conçu, on s’aper-
cevra, mais un peu tard, des inconvénients qu’il possède.
Nous avons pu voir, par l’inspection des dessins, que
l’auteur s’est beaucoup occupé de l’orientation; c’est là un
point capital... Mais il faut au moins que cette orientation
soit exactement indiquée ; or, ledit architecte, nouveau
Galilée, a renversé le tout, a mis le nord au sud, l’est à
l’ouest, réciproquement, et s’est basé sur ce beau système
pour orienter son plan... Comment trouvez-vous cette petite
farce, dont probablement personne dans le jury ne se sera
aperçu ?
Nous ne parlerons guère de la façade, qui est une copie
maladroite de certaine école de Verviers publiée, en 1875,
dans le journal d'architecture : l'Émulation, et que l’on a
adaptée, tant bien que mal, à un plan décousu, dont les
diffèrentes parties semblent étrangères les unes aux autres,
où l’on trouve de fausses fenêtres, au milieu desquelles
viennent butter des murs principaux; un préau couvert,
dont le mur maître et le comble, si l’on avait été sincère et
exactdans le dessin de façade, seraient venus déranger quelque
peu l’insouciante et dédaigneuse tranquillité de celle-ci!
Ce sont là questions de détail pour le jury qui, dans sa
haute compétence, a bien pu ne pas s’en apercevoir ; mais,
ce que nous attaquons surtout, c’est le sans-gêne avec lequel
on répudie le programme pour classer en première ligne
cette œuvre remarquable, que nous souhaitons voir exécu-
ter à la confusion du conseil communal, pour l’édification de
ses administrés.
Le projet classé deuxième a des mérites : l’auteur a au
moins lu le programme et a cherché à s’y conformer, mais il
a oublié les instructions ministérielles, qui prescrivent de ne
placer les classes ni à front de rue, ni au nord, ni au
midi.
Le préau couvert, qui manque au premier projet, pourrait
être emprunté à celui-ci, qui en a trois : “ Abondance de
biens ne nuit pas, aurait dû être sa devise, car il y a aussi
abondance d’escaliers.
Les façades dénotent des études sérieuses ; conçues dans un
style se rapprochant de la renaissance flamande, ces façades
sont bien dessinées. Nous leur reprochons un peu trop de
diversité dans la forme des ouvertures et de ne pas assez
caractériser une école.
Les locaux de la crèche sont au premier étage et sont
commandés, c’est-à-dire qu’il faut passer par une des salles
pour entrer dans les autres.
Le couloir anguleux donnant accès aux locaux de l’école
professionnelle nous semble insuffisant pour l’entrée simulta-
née de 150 élèves, et enfin, appeler cour ouverte le dessous
du grand escalier, afin d’y loger des latrines, nous semble un
peu risqué.
Néanmoins, ce projet, avec tous ces défauts, vaut mieux
que le premier.
Arrivons au troisième : “ Honni soit qui mal y pense! “
Nous sommes certain de ne pas être honni, et cependant nous
en pensons beaucoup de mal. Nous n’en dirons rien. Si, une
chose : nous renverrons son auteur à l'école; nous devons
croire qu’il n’y a jamais été, car il n’aurait pas projeté une
classe de 9.30 X 4.10 et placé une école gardienne au
premier étage lorsque les trois autres sont au rez-de-
chaussée. Et quelle façade, bon Dieu, quelle façade!
Après tout, cette troisième prime est peut-être un encou-
ragement ou une indemnité à l’auteur qui a envoyé le plus de
papier. Nous déclarons, dans ce cas, cette prime bien juste-
ment décernée.
Nous affirmons sur l’honneur ne connaître aucun des
auteurs des projets primés. Nous avons écrit ces lignes à seule
fin de protester contre un jugement qui en manque beau-
coup et qui pourrait être très préjudiciable à la caisse
communale de Molenbeek, si l’on y donne suite.
Nota. — Nous n’avons jusqu’ici lu dans aucun journal
quelle suite a été donnée à ce concours. — Aurait-on des
regrets ?
FAITS DIVERS
On vient de commencer les travaux d’achèvement et d’ap-
propriation des abords de la nouvelle église de Laeken.
L’escalier qui conduit à cet édifice est en voie d’achève-
ment. Pour corriger les différences de niveau qui existent
devant cet escalier, un square sera établi et une rampe faci-
litera l’accès aux voitures.
La gare actuelle sera déplacée. La station nouvelle est déjà
en construction. Elle s’élève, vers la gauche, près du viaduc
qui sera également reconstruit. En face de la gare nouvelle,
le Roi fait établir dans le parc une entrée monumentale.
Le tramway de l’avenue Louise sera supprimé et rétabli
sur la rue, nouvellement ouverte, et qui est parallèle à
l’avenue. Il aura son point de départ et d’arrivée à côté de la
gare en construction.
La disposition de l’avenue sera changée. Les arbres des
trottoirs seront enlevés et une allée à double rangée d’arbres
sera plantée au milieu de l’avenue.
Tous ces travaux, exécutés pour la majeure partie sous la
direction des Bâtiments civils, sont poussés avec une grande
activité et doivent être terminés pour le 1er juillet.
(Écho du Parlement.)
On écrit de Bruxelles au Journal de Liége :
“ J’ai lu dans quelques journaux que l’on espérait voir la
Maison du Roi complètement achevée pour l’époque des fêtes
de 1880, de manière à compléter le prestigieux ensemble de
la Grand’Place.
“ La Maison du Roi sera en effet sous toit et l’on pourra
juger en partie de l’ensemble de l’architecture, mais il faut
au moins deux ans pour en achever complètement l’intérieur.
L’édifice comporte une tour centrale à peu près semblable à
celle de l’hôtel de ville d Audenarde et une galerie dans le
genre de celle de l’hôtel de ville de Bruxelles.
“ L’effet sera on ne peut plus riche et plus élégant.
“ Vous savez que l'architecte de la Maison du Roi est éga-
lement l’auteur de la célèbre église de Brou en France, et je
crois aussi de la chapelle du Saint-Sang, à Bruges. Ce sont
des chefs-d oeuvre du style gothique fleuri arrivé à son épa-
nouissement le plus complet. La Maison du Roi n’a jamais
été exécutée suivant le plan original qui existe à l’hôtel de
ville.
On n a construit ni la tour, ni le balcon porté sur
colonnes.
“ Il existait seulement, au-dessus des colonnettes de la
façade, des amorces de voûtes d’un effet déplorable. On avait
construit des fontaines n’ayant aucune raison d'être et bar-
rant l'entrée principale. On avait aussi masqué sous des addi-
tions des plus malheureuses, de délicieux ornements gothi-
ques. Mieux valait faire table rase de ce qui restait du
chef-d'œuvre ainsi défiguré et de reprendre religieusement
l'exécution du plan primitif. C’est ce qui a été fait, et si l’au-
teur du plan revenait au monde, dans trois ans, il aurait la
satisfaction de contempler son œuvre exactement telle qu’il
l’a rêvée. La tour centrale, d’une quarantaine de mètres,
sera d’un effet à la fois gracieux et imposant, et elle rehaus-
sera encore celle de l’Hôtel de Ville, qui est plus de trois fois
aussi élevée. C’est ainsi que sera complété le magnifique
ensemble de notre Grand’Place, mais ce ne sera pas avant
trois ans. “
(Écho du Parlement.) |