Full text |
Saoitüii ii Août.
moments :
»*» ** *•
.......... par trimestre, Fr. 13.50
Tout abonnement se poursuit Jusqu’à refus
I formel.
paykment par anticipation.
. ON S’ABONNE : a paris, à l’Agence Havas,
■p,"'' iiB la Bourse; a Londres, chez MM. ravies
“i n» 1 Finch Lane, Cornhill, et A Strasbourg,
èm’m’ aug. ammel, libraire, 5, rue Brulé.l
jjj da numéro .* 20 centimes
(Lot «aansscrtt» ne sent pas rendra).
1891. — Cinquante sixièine année.
Samedi 22 Août
LE PRÉCURSEUR
. JoDrnal Mtl4De’ Commercial, Maritime, Littéraire et Ârtistme.
1>œ&fflrïï
Louvain-----«E - 6.43 ASKCp-E
44 B., 12.30, 3.38, 6.43 E.
20, 10.05 jusqu’à Lierre.—
Pour Courtrai 6.55, 9.56. 2 38
10, 12.30, 6.43 B. - Tirlem.!
5.50, 6.44 B., 10.18 B. —
- Pour Spa 5.00,5.38 E.
).38 |. 6Jt8,9.Ï0, 9.56,
05, 3.2Ô* é.07, 6.33, 8.4'U’lG.’—
Ts7?Èlf“k0ptVS:ió^Pt£’ zJhÏTet1 Roosentf 6.1’, fît
7.35 E. lre’et 2“ cl., ld.36 g., 3.28B., 6.47 - fe^tre^i- Roterd^.lsYo^ AmSt’
9fS?a“ÇS?5-3S>7«. 10.04,11 »
X03li,4il°io!f3o7- Al,VerS I | ’
P. A. DELA MONTAGNE
dirbctkur-gérant^
BUREAUX :
rue Vieille Bourse, n° 35.
Do BRUXELLES pr Anvers 2.45 B.
12.11, ^:,T«n XLS’vin Si!^^tvdo PiiTois)’'1-13’ 8-15 *■> 9-17 K> 9-30
B.), 4.43 S.pour Ânv.-Sud, 4’.50 5 igjj 5 «r4?-?’ ®‘4js’ (mercredi seulem. 4.37
9.06,10.05 B. dimanche seulement, K.T7. ö'35> 6-21 dimanche seulement,6.56, 8.30.8.,
B 9.59, 11
B.). 4.43 E.
10, .
Flouru; _
Marient)
RurOTmJndeAoiatfbaehek'ii^KbM^è.40, A40.VVERS P<>Ur HéreQthal?- »*<*>*
CoS^e™ (Sud) Hoboken
\f* w* 7hw* 7-* *•’ ^s- i*et 8- ci,
7.5;) k, 8.55, 9.12 B. 1«, 2e 0t 3° cl., 10 & fr VVDi0 (iAf ?our Anvers 6.28. 7.21,
9 15, 10.39. ’ ' 2-49< 3-42 ®- Ie et 2e cl., 5.37, 6.13, 7.02, 8.24;
9.21,
Qttignies,
Walcourt,
' 5.17.
Moll, Neerpelt
Wilryck Vieux-Dieu,
SOCIETE ANONYME DE NAVIGATION ESC A UT et RÜPF1
d’été. - D’anvers pour Tamise 7 et 10 h. mat 3 et « h -L» P n .
et 10 h. mat., 1 et 6 h. soir. — Les dimanches et lmir« aJ /-.uT'. rv »D„e„
IA,U
AVIS flü PUBLIC
Nouvelles installations
__pS bureaux et les ateliers du Précurseur
H actuellement installés rue 'Vieille
■fourstN n° 7»*£-
I RESUMÎTSnïiQUE
il visite de la flotte française à Portsmouth est
^Kurs l’évènement dii jour. Tous les journaux
^pis sans distinction d’opinion font l’éloge des
B s français et voient dans cet échange de poli-
un gage de paix pour l’avenir.
LiDaily News dit : Les marins français rempor-
^Houie notre estime non seulement pour cette
Elfe- innée qui les distingue mais aussi pour
iJeurfqualités. Ce que nous avons vu de leur flotte
^^emonire que les arrangements à bord de leurs
Kux sont parfaits. Tout ce qui est superflu en
ureuseinent exclu. Il n’est pas jusqu’à la cou-
innée à leurs cuirassés, couleur imitant la
TAMISE. — Service
ANNONCES I
Les annonces et réclames sont reçues s...
,decIfM- l®GROS & c«, rue Vieiffi; Krmr.se,
ouverts de 9 heures du matin à6 heures du
ment s’adresser ^CCS l’étranger on peut 6trS ■
».«PAIU8>a 1’Aicnc'J Havas, place ae la tn n.- «,
L™c£!mLChe* MM DA'TCa & C<’ l’ "
. Pour la aoujun>E,& MMiuon et v v> • •.....
a Rotterdam, et haasenstein & vogleh V'iy
logne et a Amsterdam. '
Pour I ALLEMAGNE, a M. RUD.MOSSE, à 0! n-v,
A BRUXELLES, à MM. LEBÈGUE & r •
teurs de l’Office de Publicité et à l’Agence H ;. va*
Rue de la Madeleine.
MWSEft’ï'ÏOI*»
Annonces ordinaires, la petite ligne.... Fr 0
» fluancières, » „ , ' n'X
Réclames (fln du journal) la ligne_ » 0 j
Faits-divers, la ligne... ‘•
Rubrique Anvers, la ligne..; '
Réparation judiciaire,la Ugne., .
^ anno nées sont mesurées au V
— L®1 titres se paient d'après
' 0)1 Veui SttrawUr les da'
et le general Dongal ont été confirmés, le manifeste
annonce que la Reine renonce à son droit d’annexer
le Mampour et qu’un gouvernement indigène sera
nomme par le vice-roi.
Voir plus loin la rubrique
OESMVIÈIAES NOUVELLES
La politique russe.
Notre correspondant de Berlin nous écrit :
Nous sommes toujours ici sous l’impression des
mesures qu’a prises la Russie en matière d’exporta-
tion de son seigle.
Si, d’un côté, on persiste à penser qu’à St-Péters-
bourg on n’a voulu qu’assurer l’approvisisionnement
des gouvernements où la récolte n’a pas bien donné,
d’autre part on ne s’obstine pas moins à soupçonner
la Russie d’avoir fait une colossale opération finan-
cière dirigée en premier lieu contre l’Allemagne.
Dans ce camp — c’est à dire chez les gens soup-
çonneux — on fait remarquer que la défense, de.
numéro de mercredi dernier, la nouvelle et
peu intelligente mesure protectionniste prise
par le gouvernement portugais. En fait de
reaction on ne peut imaginer rien de plus
borné :
Le gouvernement portugais vient de modifier
considérablement les droits d’exportation qui fran-
pent les produits des colonies portugaises d’Angola
et de St-Thomé-Principe (Afrique occidentale).
Par un décret-loi du 13 c' que le Journal Offi-
ciels. publié hier,la différence qui existait déjà entre
les droits frappant ces produits à leur exportation à
destination d'un port portugais et ceux dont ils
étaient passibles à leur exportation vers des ports
etrangers, est fortement augmentée.
Le gouvernement portugais, dansles considérants
qui precedent le décret, motive la mesure qu’il vient
de prendre par le désir de rendre plus actives les
relations commerciales entre les colonies en ques-
tion et la métropole, en ce moment surtout ou ces
relations sont en forte décadence et où la métropole
est aux prises avec une crise monétaire intense en-
core que passagère.
sements. Enfin le train venant d’Allemagne prend
là, avec l’assentiment des chemins de fer de rEtat,
les voyageurs de Belgique pour Londres.
SUPPLEMENT AU PRÉCURSEUR
DU 21 AOUT 1891
(REPRODUCTION INTERDIT E)
Hriste'iie. - Sans afTaU-o* depuis huit..leurs.
H reçu 517 pièces bois <19 Pltibvlelpbie par Sir il -
1117 pièces Ixiis île Baltini'.repar Uinlhr.
tyer de Constantinople; 200 pl. <lito de 1 Italie et
m de l’Angleterre.
TtivrnnE. — Nous venons île recevoir parle
de la Grande Salùte, un chargement lie oOS
Haïti de la qualité supérieure de l’Artib-diite,
■.durde Hemixcm pour reitraction.
nous laisse do nouveau sans aliment à pou-
Hlien à des affaires sur place en bois de eam-
Hidevient constamment tnbilleur marché et la
■alitéest offerte en vente défi. 4 1/2à43/4 par
Ht. K) à 20 les 100 k il.
■agè Ca iatour est devenu également bon mar-
■sjauue Maracaïbo très rare sur les marchés du
reçu 115 sacs du Havre et 120 sacs de l’An-
___ Nous avons eu cette semaine une bonne de-
Ëlière pour la consommation sans changement
___s la position de l’article, et en marchandise dis-
avons à mentionner les ventes suivantes :
ntosgood average, par Graf Bismarck, à ft’.
1031/4 par 50 kil. entrepôt, conditions
du terme.
fully fair, par Bunholm, à fr. 1011/2 dito.
- * par Dunholm à fr. 101 dito.
• « par Ville de Buenos-Ayres, à
fr. 1011/2 dito.
good average (filière) à fr. 1011/2 dito.
fair, par Ohio, à fr. 101 dito.
gooil average, par Leipzig, à fr. 103 1/2
dito. .
good average (filières), fr. 1013/4 dito.
» y (lilières), à fr. 102 dito.
ordiuary, par Ville de Buenos-Ayres, à
fr. 96 dito.
good average, par Ohio, à fr. 103 dito.
fully fair, par Graf Bismarck, à fr. 101
dito. .
«acoli, par Bunholm, à fr. 110 dito.
caracoli, par Graf Bismarck, à fr. 110
. ,, dito.
Nazareth superior, par Ohio et Tamar,
àfr.95dito.
average à terme on a traité pendant la
sacs, enregistrés à la Caisse de liquidation
ws prix de la cote officielle suivant le tableau
W*tin AU heures. — L’après-midi 42 h. 50.
14 août.
15 août.
tee.
95 - 95 -
«0-93-
D|/2 861/2
® 1/ 2 851/2
85 - ai L
841/2 841'2
«41/2 811/2
841/2 811 2
Les ventes de la semaine en disp, et à livrer comprennent : | Fèves à chevaux de Zélande.
1000CO From.
150000 ”
40000 *
30000 »
40000 »
ryto 0 - »
24(KX) -
15000
üoato
2(XM)
20000
40000
PROVENANCES
roux d’hiver d’Amérique ..
Amérique4 derniers mois..
- 4 premiers mois.
Bombay.................
Polish-Odessa et Azima.
KRANOS
.. 24 3.4 à 241/4
25 - » 241/2
.. 20. - - s51/2
.. 233.4 » 231/2
___________ .. 221/2 - 241/2
Danube, Bulgarie et Roumanie 223/4 - 241/4
Danube à livrer..............221/2 » 24 —
Californie..................251/2 n. 243 4
Kurrachee blanc dsponible... 221,4 • 22 —
Kurracliec roux sous vapeur. 211/2 »-----
Plata nouveau ..............21 - » 25 —
Sandomirca.................. 24 1/2 » 2.) 1/2
Calcutta................... 22 1 2 * 221/4
30000 Seigle du Danube, Bulgarie et Ste-Ké-
lène..................... 261/2»26-
50000 • Western Amérique à livrer— 26 — *-----
200C0 Orge d’Odessa et d’Azolf.......... il - x------
25000 * d’Odessa à fourrages à livrer... 161/4 * 161/2
15000 • du Danube............. » 161/4 x 18 —
10000 * deSmyrne..................... 16 7/8 x----
15090 Avoine de Russie..................151/4 » 17 —
Nous avons reçu les quantités suivantes :
480,805 liee.t. froments, dont 146,30.1 dos Indes Orientales,
22,912 de la Plata, 157,585 de là Californie, 10,247 du Canada,
30,983 des Etats-Unis, 63,600de l’Egypte, 31,550 du Danube,
6,060 delà mer Noire, 5,090 do la Franco et 400 de l’Angle-
terre ;
3,214 hect. seigles, dont 2,500 des Etats-Unis et 714 du
Danube ;
mer Noire et 3,226 delà Russie;
14,086 heet. avôines, dont 13,086 de la Russie et 1000 de la
Prusse.
farines. — Depuis notre dernière revue les farines
de froment et de seigle ont sensiblement haussé de valeur.
Les premières nommées, aussi bien les indigènes que les
exotiques, ont été beaucoup demandées. Les dernières,
dont le stock est très réduit, ont toujours une vente len e.
Les farines importées de Dantzig par steamer Lotte, ne
font que transiter par la Belgique,
On cote aujourd’hui en commerce comme suit :
FARINE
de froment par 100 kil.
Indigène, 1™ sorte et superfine............ 32 - à 33—
x 2“« sorte............................. 30 — » 31 —
D’Amérique en sacs par 100 kil............. 24 — * 34 —
Farine de seigle indigène.................. 29 — « 30 —
- > Allemande.................... 31 — x 32 —
Nous avons reçu 12,379 sacs farines, dont 4,010 du Ca-
nala,i 5,109 des Etats-t nis, 2,800 de la Prusse et 460 de
l’Italie. ;
FECULES DE POMMES DE TERRE
Seule de terre première qualité disi
ir. 34
— En Allcmag
omble se cote fr
Les vendeurs, à
la
..... 2212-22_____
203/1 - 21 -*
Turquie.
mis reçu 33 balles
Févernles de KAnigsberg e* Itanrig.
Il a été importé 1431 hect, fèves de li
un AN Vit ES et. JUTES. — Nous il
chanvre de Manille, par Bayera ; 110 I
774 I.alles dito de ivienigsdie g; 16 halles dito de
194 balles dito et 70 balles jute de l’Angleterre.
cotons. — Marché calme et. prix difficilement soutenus
depuis huit, joui s. On a cité la vente d’environ 2-’Ü balles
Surate disponibles et de 1 0 balles Amérique dito. Pour
les cotons à terme les cotations s’établissent, en clôture,
comme suit : coton d’Amérique sur août fr. 52, septembre
fr. 52 1/4, octobre fr. 52 1/2; cotons des Indes : Diiollerah
sur août fr. 44 3 4, septembre fr. 44 3/4, octobre fr. 44 3/4 ;
Uomra sur août fr. 44 1/2, septembre fr. 44 1/2, octobre
fr. 441/2 les 50 kil.
Il a été importé 507 balles de New-York, par Friesland
378 balles du Havre et 172 balles de l’Angleterre. — Partie
de ces renforts passe directement soit à la consommation
du pays, soit à l’exportation.
et ms. — Malgré la vente publique annoncée pour le 27
ert et dans laquelle ou exposera env. 50,000 cuirs, les ventes
atteignent cette semaine un chiffre important. Les bœufs
saladeros légers attirent surtout l’attention à cause do leur
bas prix. Cuirs secs et vaches salées négligés.
Les transactions depuis notre dernière revue com-
portent :
828 cuirs secs de Buenos-Ayres ;
Chronique militaire.
Les mémoires du maréchal de Moltke.
Berlin, 21 août.
Dans la préface de l’ouvrage du maréchal de Moltke
sur la campagne de 1870-1871, son neveu annonce que
l’ouvrage commencé au printemps de 1887 a été achevé
en janvier 1888.
Le livre devait être un extrait dos relations du grand
état-major. Il e3t en réalité un jugement personnel de
de Moltke sur la guerre franco-allemande.
L’œuvre commence par un exposé des théories favo-
rites de de Moltke sur les causes des guerres, qui ne
naissent plus de l’amhitioa des princes, mais des dispo-
sitions des peuples, du malaise résultant de la situation
intérieure et des intrigues de partis politiques.
Toutes les grandes guerres des derniers temps ont
rolontê des souverains,
pas abusé de sa puissance :
ement pour sauvegarder la
ire, la faiblesse du gouverne-
•and danger de guerre, car
3g ue qu’est sortie la guerre
courant libéral battait en
apoléon, et il fut obligé de
j affaiblirent son prestige à
jiement, le pays apprit de la
it que la France voulait la
1 le prélude des hostilités, n
nullement archi-prête. mais
usions intérieures de l’Alle-
de main de maître le plan
. successives qui eurent lieu
flanc sur Sedan, de Moltke
» .près bienj des hésitations à
pouvait pas supposer que
pas la seule mesure indi-
iris.
indiscrétions des journaux
à marche de l’année firan-
îm
33
7698
2032
2121
6 85
1176
766
4282
523
3134
9,0
181
284
1264
de Montevideo;
- de Rosario et Oordova ;
salés de Buenos-Ayres ;
- de Kray-Beutos;
- de Salto ;
- do Santa-Elcna;
- de Montevideo;
» de San-Javier ;g
- de Gualeguayohu ;
- de Villa-Colon ;
» de Mercédcs;
- de Rio-Grande;
« de Rosario ;
* de Paraguay;
» de Concepcion ;
31927 pièces.
Voici la récapitulation des ventes de la semaine :
CUIRS SECS DB BUENOS-AYRES.
N J 25...... 828 boeufs, onv. 13 4 5 kil., à fr. 76 1/2.
CUIRS SECS DE KOSARtO ET OORDOVA.
N» 186...... 33 bœuls, 18 1/6 kil., à fr. 47.
CUIRS SECS DE MONTEVIDEO.
Du n» 187.... ICO v/s et b/fs, 91/3 kil., expédiés.
CUIRS SALES DE BUENOS-AYRES.
74 bœufs, mat., 25/32 kil., à fr. 48.
-----------1011/2 1011/2
-----------! 1001/2 1001/2
943/4 95 -
893/4 893/4
861/2 861/2
851,2 851/2
85 — 85 —
841/2 841/2
841/2 841/2
841/2 841/2
SS®*
^...Is‘~ 871/2
m ^
851/2
851,2
851,2
1013/4 1011/2
lül — 1003/4
963/4 961/4
903/4 901/2
871/2 87 -
861/2 86 -
86 - 851/2
851/2 85 —
Sol/2 85 -
851/2 85 —
1011/2 1011/2
101 -- 101 -
961/2 961/2
901/2 901/2
871/4 87 1/4
861/4 861/4
853/4 853/4
851/4 851/4
851/4 851/4
851/4 851/4
"afli*.
,)M»
8«»
■S „!,!ten entrepôt : Santos superior 51 — à
lBcents-eî?^e 00 ~ à501/2 cents; good average
• cb •lui ir a,v-eraKe 48 — à 411/2 cts ; ordinary
tó n™ Javé -m a 571/2 ets ; superior 51 - a
dinarv ni r,u ^1,2 cts1 regular first 49 — à
'itania onf à ? a 48 }/2 ctï ( ordinary 451/2 à
■riuWcts-°Ha:v knnordmmre 451/2 à 461/2 cts;
BonUnadrJ4Kirar^g)i'ieI' 47 ll~ a 481,2 cts: ordi-
^etoutpartôkn 41 ~CtS; bas ordiuaire451/2
*Par’iîfto.a«iSn<1^ Santos par Leipzig ; 4108 sacs
r K ,le Bahia par <lîto; 109 sacs de
■ wsbonL- j.»40^s s/*u Ùalita par Hannover;
ll“>”U>S! 133 » ü"
f” « SÆïïS &5S? *■1”
les m
■8.4NTOS..........
|nnr ÏÉuropè
p°»rles E.-ui)
sacs.
305.000
24,non
441.000
1890/91
sacs.
325.000
1 - .< » « >
221.000
152,000
1891/92.
sacs.
523.000
109.000
328.000
208.000
218.000 203,000 111,000
,«,000 77,000 85,000
_ ........ 119,000 7x5.000 36,000
Ha ................ 228-«0 106,000 56,000
B1'l(* froments 'a eoV,-’îlîlt de cetl;e semaine le
■a.usse et e,, |ra:a SU )1 ûes tluc.tuations considé-
Hl,l‘r l«rsuite , nte’ Aujourd’hui jeudi, marché
“‘''Ries, aimés !»• ma,’chandises offertes en re-
P'us calmes î haussé d’environ 3 fr. sont
.x.,, "ucs. i es avoines sont fer '
Hfe belles cmaitéVf roul?s sont fermes, notara-
cif. Anvers et celle à liv
mites, sont fort rares
La fécule de Hollande n'est pas encore offerte à livrer; la
pomme de terre reste trop cher et la maladie fait des pro-
grès constants.
11 n’y a plus de doute à avoir au aujet de la tendance des
cours pour la fécule de pomme de terre; ceux-ci iront à
plusieurs francs au-dessus dos limites que nous avons
eues pour la campagne écoulée
Les avis de France continuent à renseigner des cours no-
minaux auxquels l’on ne trouve pas un seul vendeur.
mais. — Par suite de la continuation de grande fermeté
des marchés exportateurs, d’où l’on annonce des stocks des
plus réduits, les prix pour les diverses provenances sur
notre place ont de nouveau subi une plus value de 75 cent, à
1 fr sur la huitaine.tant pour le disponible que pour le livra-
ble ; les affaires ont été des plus suivies. On aurait certai-
nement traité un plus fort chiffre d’affaires si les offres de
vente avaient été on conséquence de la demande inusitée de
ces grains,mais les vendeurs se tiennent très réservés. Aussi
la tendance est à des prix plus élevés, i
On cote les 100 kil. par parties : „ , _ , , ,
Maïs de la Plata suivant qualité etalivr—fr. 17 1/2 a 113/4
d Odessa et d’Azoff....................... 171/4 x 171/2
à livrer.
173/4
181/4
181/4
173/4
191,2
191/2
» d’Egypte blanc et bigarré disp, et à livr. 171/2 >
» d’Amérique bigarrés suivant qualité.... 191/4 <
* mixed d’Amér.sous vapeur et en charge. 191/4 >
-x - à expédier et suivant les
époques de li vraison................. 191/2 - 171/2
Nous avons reçu 79,677 hect. mais, dont 3,000 du Canada,
18,650 de l’Egypte. 43,237 du Danube et 14,790 de la mer
Noire.
GRAINES OLEAGINEUSES.
Notre marché reste bien
soutenu pour graines de lin à battre aussi bien que pour
graines de colza et de navette et les prix doivent se voir en
nouvelle hausse de 25 à 50 centimes par 109 kil. La demande
pour graines de lin disponibles est modérée, les livrables
ont des acheteurs à une légère traction en dessous des prix
demandés. En graines de colza et de navette de fortes parties
ont encore changé de mains, principalement en provenances
du Danube et de la Mer Noire à prix en avance de 50 à 75
cent, par 100 kilos.
On a vendu pendant la semaine écoulée :
hect. qualités. francs
— — par 100 kilos
2400 Gr“ de lin de la Plata disponible.... 263/4 à 27 —
7000 - - deBombaydisp.età livrer. 291/4 - 29 —
700 - n du Danube sous vapeur .. 281/4 -------
3000 - . d’Azoff et de la mer Noire
à livrer.......... ....28 — « -------
5000 Gr»'' do colza d’Odessa et du Danube
• sous vapeur et à livrer.. 353/4 - 36 —
11000 ” de navette du Danube s/vapeur
et à livrer............. 313/4 x 311/4
Le tout par 100 kilos suivant qualité.
Nous avons reçu les quantités suivantes :
2,960 hect. graine de lin des Indes-Orientales;'
51,447 hect. graine de navette, dont 19,420 des Indes-
Orientales, 24,416 du Danube et 10,611 de la mer Noire ;
34,753 liect.(graine de ravison et 1,362 graine de pavots
des Indes-Orientales.
legumes secs. — On cote par 100 kilos suivant qualité :
Haricots blancs Zélandais................ 33 — a 33 —
- bruns - ..........-------------- — —
- du Danube suivant qualité....... 22 — * 24 —
Pois verts Zélandais - - .....................
Vesces de diverses provenances............ 191/2 » 19 —
Oraine d’alpiste du Maroc................. 23 — x-------
, - de Hollande.................. 23 — - 24 -
» de millet du Danube................. 151/2»-------
N» 1232........
Du n» 1664...
X X 4440.. .
N» 1340 .. ..
- 1346........
Du n« 4227 ..
- - 1410...
x , 1250 ..
- » 1305. .
Solde n» 1558.
Du no'1663’.'.'.
Du nu 1630...
x x 1631...
N» 1611........
- 1623........
Solde no 1670.
N"167<i........
- 1669........
sal.,
250 bœufs) mat., 20/25 kil.', à fr. 38.
230 » » 25/32 kil., à fr. 50.
267 vaches, sal., 14/20 kil., à fr. 42.
420 bœufs, mat., 20/25 kil., à ir. 39.
150 - sal., 20/25 kil., à fr. 48.
150 - « 25/32 kil., à fr. 59.
882 - - 25,32 kil., à fr. 61.
29.) vaches, - av., 14/20k.,p.7/ct*>,fr.37.
20/25 kil., â fr. 48.
sal., 20/25 kil., à fr. 48 1/2.
- 25:32 kil., à fr. 62
cons., 20/25 kil., à fr. 37.
mat., 20/25 kil., à fr. 33.
» ‘20/25 kil., à fr. 35.
. 20/25 kil., à Ir. 37.
- 15/20 kil., à fr. 33.
sal., 20 25k.,p. Uehe, àfr.41.
— ....... 38 - - av.,20/2a k.,p.d«,àfr.37.
CUIRS SALES DE FRAY-BENTOS.
— .......... 32) bœufs, 32/40 kil., p. Salcha, à fr. 65.
— ........... 81 - av.,32/40 k.. p. dito, a fr. 59.
— ......... 1300 » 25/32 k.,p. dito, à fr. 59.
— ......... 10.1 - av.,25/32 kil., p. dito, à fr. 53.
— .......... 102 « » 20/25 kil., p. dito, à fr. 41.
— ............ 34 - - 20/25 kil., p. dito, à ir. 36.
— ........... 86 - av.,25/32 k., p. dito, a fr. 47.
CUIRS SALES DB SALTO.
N" 4303........ 1899 vaches, 20/25 kil., à fr. 44.
Solde il" 4304. 222 - 25/28 kil., à fr. 64.
CUIRS SALÉS DE SANTA-ÉLÉNA.
Du n» 1621... 600 bœufs, 20/25 kil., à l’r. 46.
— .......... 151 - av.,20/25 kil., par Pelerana,
à fr. 40.
— ........... 34 vaches, 25/28kil., p. dito, à fr. 72.
_ ............ 320 » av.,14/20 kil., p. dito, à fr. 37.
— ............ 40 » - 14/20 kil., p.dito, à fr. 31.
_ 26 - - 20/25kil., p. dito, à fr. 40.
14/20 kil., p. dito, <
20/25 kil., p. dito. 1 exP’
av.,20/25 kil., p. dito, à fr. 40.
32/40 k„ p. dito, à fr. 57.
15/20 kil., p.dito,
20/25 kil., p. dito,
CUIRS SALÉS DE MONTEVIDEO.
N'>1658...... 175 bœuls, sal., 32/40 kil., à fr. 66.
Du n» 1652... 450 - - 25,32 kil., à fr. 57.
- - 1653... 429 » x 32/40 kil., à fr. 66.
- x 1648... 100 - « 32/40 kil., à fr. 64.
N» 1583......... 22 - mat., 20/25 kil., a fr. 35.
CUIRS SALÉS DE SAN-JAVIKR.
Du n» 4213... 766 vaches. 20/25 kil., à fr. 52.
CUIRS SALÉS DE GUALEGUAYCHU.
Du n» 1681... 1394 bœufs, 23/25 kil., à fr. 51.
------- . 72 » 15/20 kil., à fr. 42.
. 584 « 25/32 kil., à lr. 60.
, 546 » av.,25/32 kil., à fr. 53.
CUIRS SALÉS DE VILLA-COLON.
. 300 bœufs, 20/25 kil., à fr. 45.
, 223 vaches, 25/28 kil., à fr. 65.
CUIRS SALÉS DE MERCÉDÈS.
. 2655 bœufs, 25/32 kil,, I ■ f
. 479 - 25/32 kil., j a " •
CUIRS SALÉS DE RIO-GRANDE.
. 200 vaches, 20/25 k.,p. Kinnaird,h fr. 47
. 720 bœufs, 25 32 kil., expédiés.
CUIRS SALÉS DE ROSARIO.
781 bœufs, mat., 20/25 kil., à fr. 36.
100 ‘ ...............
2380
1478
36
106
182
1*33
exp.
N" 1679.
- - 1682.
N» 1684.....
Du n» 1614.
N»4318.. ..
Du n" 6005.
Solde n° 1588.
Du n» 4264. ..
150 vaches, mat., 14/20 kil., à fr. 35.
hon fut obligé de subor-
jues aux influences poli'
(i ministère de la guerre
ituation dans laquelle se
l de Moltke feit le récit de
pages. Il feit un tableau
aveuglement régnant dans
t la bravoure du général
vge de «avalerie dü géné-
il prouve mathématique.
itier à l’habile retraite du
îalgrê l’épuisement de ses
iturne, à tromper la vigi-
appréciations sur Jules
négociations de Ferrières.
;ke écrit :
breux sacrifices et les vic-
ir son progamme : Pas un
î nous offrant de l’argent. »
de Jules Favre de livrer
itke termine ainsi leeha-
ees deux villes tombaient
âteaudun est confirmée par
ieur de la ville, nous ren-
sespôrée.
prise d’assaut. Le combat
ide partie de la ville brûla,
itail le siège de Belfort, les
jant, les assauts repoussés
supériorité des Allemands
rdement.
oure de Denfert-Rochereau.
contradictoires donnés par
le général Bourbaki, auquel on avait donné l’ordre
a opter le plan d’attaque qui démoraliserait le plus
I armée aPemamle.
Là encore, de: Moltke fait un aveu d’où l’on peut tirer
un enseignement pour l’avenir.
. flue c’est surtout par les renseignements des
aw?aUX q“’ilfut informé des tentatives de Bourbaki
a opérer sa jonction avee Chanzy.
De Moltke montre la résistance opiniâtre de l’armée
ne ta Loire, malgré la sanglante bataille du Mans, dis-
putant pied à pied le terrain.
Pendant sept jours, dit-il, ee fut une suite ininter-
mpue de combats à un moment où l’iiiver était dans
u sa rigueur, ee qui rendait le mouvement des
oupes extrêmement pénible et les empêchait de pro-
fiter des avantages obtenus.
De Moltke défend Bazaine du reproche d’avoir trahi.
Les accusations résultèrent de l’amour-propre des Fran-
çais, qui ont voulu expliquer et atténuer ainsi leurs dé-
faites.
bcJ^^ement justice i la rare énergie de Gam-
Voici ce que le maréchaL dit alors fie .Gambetta :
“ Quelle n’est pas la puissance d’un homme animé par
un enthousiame patriotique mis en mouvement par une
forte volonté? Gambetta avait cet enthousiasme et cette
volonté.
» Suivant le système français,il était comme ministre
ue la guerre, chargé de conduire l’armée française dans
ses opérations, et il n’osait abandonner le pouvoir à
fies généraux, car ce républicain savait que, dans son
pays, un général vainqueur serait un dictateur.
” Sous lui, un autre civil, M. de Freycinet, jouait le
rôle de chef d’état-major.
» La France a payé cher les fautes commises par cés
hommes énergiques, mais agissant en dilettantes.
» Avec une rare force de volonté, une éloquence ini-
mitable, un feu vif et décidé, Gambetta remue la France ;
il met sous les armes toute la population valide.
» Mais ces légions inexpérimentées ne sont pas diri-
gées d après un plan arrêté, uniforme, bien conçu.
" Sans leur laisser le temps de se former en troupes
solides, Gambetta lança, sans s’inquiéter des consé-
quences, cette jeune armée contre un ennemi bien orga-
nisé et supérieur en nombre.
» Il perdit en huit jours tout l’espoir de la France.
Certes il prolongea cette lutte insensée au prix des plus
durs sacrifices des deux côtés, sans rien changer à la
fortune de la France. »
M. de Moltke fait un grand éloge du général bavarois
von der Tanii, qui se tira avee beaucoup d’adresse d’une
situation critique à la bataille Coulmiers.
Le Temps, à qui nous empruntons cette analyse télé-
graphiée de Berlin, fait remarquer que M. de Moltke
détruit la légende suivant laquelle le syaud éfaLtr^-y*
fantaisie) En 1870 comme en 1866, jamais le conifçn de
guerre n’eût à décider sur le#ipérations militaires.
De Moltke expose lès difficultés de l’investissement
de Paris et du bombardement, dont il reconnaît le ca-
ractère peu sympathique (unliébsam).
II ne suffisait pas de bloquer la place. Avec une en-
ceinte aussi développée, il fallait un siège en règle.
La description dé la situation de Paris à la fin janvier
est intéressante. De Moltke montre le. gouvernement
provisoire sans autôrité, hésitant à satisfaire les vœux
deè masses populaires et ne comprenant pas la gravité
exceptionnelle delà situation.
Il critique sévèrement la délégation de Bordeauxi
qui avait la prétention de diriger les opérations mili-
taires.
De Moltke résume enfin les résultats de la campagne ;
Strasbourg et Metz, arrachés à l’Allemagne lorsqu’elle
était faible, ont été reconquises. L’empire allemand a
été fondé.
princir
Washington, 20 août
1 agriculture vient de publier
Le département de
Œrsy&sanS
hectoUfresa 525 miUl0ns de busllels> ou ^JSO.OOO
Découverte de houille à Douvres. - Demiis
le commencement de cette semaine la question de la
A^nohfràteivfh0Ullle ayx travaui du tunnel sous la
Manche a Douvres, a fait un grand pas. Jeudi les
promoteurs ont commencé à forer un puits d’exné-
rience qui permettra le travail facile et l’exmrmn
diS™Æ&*eM‘“mplèleme"t
Les métaux précieux en Angleterre - A la
qîfisdtr:e iæley and MeU nOUS e“P^tonî œ
OR : Pendant toute cette semaine il a régné une
forte demande et on a payé des prix élevés nour
1 exportation vers l’Indeet vers la Russie viâ Berlin
Les cours du change montrent actuellement une
tendance raffermissante et les taux de ces derniers
jours ne sont plus faisables pour le moment l a
Banque d Angleterre a reçu en tout liv. st. S ooo
tandis qu’il a été retiré liv. st. 703,000, princiiffi
ment pour le Continent et Constantinople II a ôté
importehy. st 141,000, dont 47,000 du Brésil eo m
de La Plata et 34,000 de Natal ’ ’ U
argent : Cours stationnaires; il a été reçu liv
de ?New York’ ^ 2000 de La Hata et liy’ st’
dollars mexicains ; Fermes ; on a conclu auel-
ÏTsfwooo* Une petite P'ime' Reçu de New-foÂ
Commerce, industrie, marine, finances
La récolte au Canada. — On nous mande de
Montreal à la date du 20 août : . , ,
Le rapport officiel sur la situation agricole dans
l’Ontario dit que l’état de la récolte dépasse lesespe-
rances les plus optimistes. Le rendementdu froment
de printemps et d’hiver est évalué à 30,000,000 de
bushels, soit 10,000,000 de plus que l’année dermere.
Le froment d’hiver, tort au-dessus de la moyenne,
donne 24.4 bushels à l’acre, contre 19.8 _en 1890 ;
dans quelques régions, ilfournirajusqu’à55 bushels,
et le grain est généralement lourd.
On pense que le froment de printemps rendra 18.8,
soit un excédant de 6 sur la précédente récolte. La
NOUVELLES JTRANGÈÜ£S
RUSSIE.
Dépêches de la Correspondante russe :
T St-Pétersbourg, 21 août
ïasïséïS
dans la detense des frontières de l’empire rasse lÂ
premières reformes seront faites dans l’arülieric d^
forteresses de Karse et d’Alexandropol. U
aans lés provinees dc relever l’état des provisions en
greniers et de leur télégraphier tous les huit jours
les chiffres nets sur la production agricole et la
situation de la famine.
Les ministres ont pris ces décisions dans l'inten-
tion de faire rapporter le décret d’arrêt de l'expor-
tation aussitôt que le but visé par cette mesure se
trouvera atteint.
Vienne, aoûi.
Dans les cercles diplomatiques de Vienne, on
assure que le Sultan, à la suite des. avertissements
qui lui ont été adressés par les représentants des
grandes puissances européenne-^ sur les derniers
actes de brigandage, a conféré, au sujet des mesures
à prendre avec le Grand-') jzir Kiâmyl-Pacha ; le-
Grand-Vizir qui, étant gouverneur de Smyrne, a,
montré tant d’énergie d/ans la répression du brigan-
dage, a proposé au Sultan de nommer une commis-
sion spèciale pour étudier la question ; il a assuré que»
les chefs de ces brigands n’etaient pas Turcs mais
pour la plupart Grecs ou Macédoniens. Les chefs de
bande Thomas et Athaiiase essaient de faire cro*>e
qu’ils n’ont agi que pour le compte d’un groupe
politique. On a trouvé des papiers* prouvant l'orga-
nisation et l’action commune de toutes tzis bandes
de brigands, sur les chefs dernièrement, arrêtés à
Adrianopole.
Berlin, 22 août.
D’une source habituellement bien informée, on
nous assure que V audience accordée par l’empereur
François-Joseph à l'attaché militaire d’Autriche à
Berlin, le baron Steinigger, avait pour motif le désir
qu'avait l’empereur de connaître exactement l’état
üe santé de Guillaume II et de savoir si ce:
æs, ses lèvres tremblèrent
de lui donner ma vie s’il
n une explosion folle de
yeux sombres de Michel,
iis non ton honneur. Ré-
tu ne veux pas qu’éter-
te maudisse.
.eu !... murmura-t-elle en
as à son cœur, poussa un
! dans le petit cimetière
a évanouie aux pieds de
ittit la campagne en pous-
en prononçant des mots
t appelait M. de Rhodes à
lire tomber Henriette dans
la tuer, s’il n’était pas là,
fis il ne devait rien cacher,
rtez. Allez où votre devoir
ais soyez sans crainte. Ma
ierons ma mère, et pas un
5 échappera- Si Dieu nous
our nous permettre de ré-
s mon bienfaiteur,— quand
saurai ce que vous desirez
de son ancien employé, et
il pouvait compter sur cet
le. .
icle pour savoir certaines
quille, Michel le ferait.
m
ÜÈPIER.
, et dès que son installation
\it la promesse qu’elle avait
elle alla tout droit au cou-
it marché, depuis le jour où
lents avait reconnu dans la
icendiaire de la rue de la
Jacques de Rhodes avait retrouvé sa petite-fille,
et avait pris pour ainsi dire la direction morale de
cette poignante affaire.
Malgré cela, Laure savait bien que sa situation si
délicate de belle-mère d’Inès, ses scrupules vis-à-vis
de ces deux femmes qui par le mariage de son fils,
lui étaient si intimement unies maintenant, paraly-
saient l’action de Jacques.
Sa conscience très ombrageuse s’alarmait de cela.
Avait-elle le droit de sacrifier les intérêts majeurs
d’Henriette’à ceux de Maurice ?
Elle exposa sa situation au Père Sirice.
— C’est très grave, lui dit le carme, cependant le
devoir est un, dans ce cas -ci surtout.L’état-eivil de
votre fille adoptive doti lui être rendu ; et des con-
sidérations secondaires ne peuvent pas fuira que la
coupable jouisse en paix du fruit de son crime.
— Alors que faire? demanda la malheureuse
mère affolée d’angoisse.
— Le Père Honorât revient, il est à Alger ou il
se repose de ses longues fatigues. Il a été le confi-
dent de Clémence Foulon après la mort du Pere
Théotime, et alors que celui-ci lui avait donne une
mission pour elle, de cela je suis aujourd’hui très
^Attendez donc son retour qui aura lieu d’ici quel-
ques semaines.
Peut-être que les explications qu’il vous donnera,
et les révélations qu’il vous fera, changeront toutes
vos idées, et celles de M. de Rhodes. .
— Je ne peux que suivre votre conseil, mon pere.
Cependant, permettez-moi encore une prière,
— Je vous .écoute. . , . -
__Voulez-vous écrire au Pere Honorât, lui i a-
conter dans quelle situation terrible nous sommes
tous, et lui demander s'il ne pourrait pas nous aider
d’exercice et de grand air pour redevenir maîtresse
de sa volonté et de ses nerfs.
Aussi, au lieu de descendre la rue d’Assau qui l’eût
menée tout droit jusque chez elle, Laure aima-t-elle
mieux par la rue de Fleuras gagner le Luxembourg,
et traverser le parc tout entier. .
La vue des arbres, des fleurs même, la solitude
presque complète de l’immense jardin, devaient,
d’aprèselle, lui fairedu bien, etl’amener à se ressaisir
plus vite. , , ........... ■
Mais en longeant la rue de Fleuras, il lui semo-la
à quelques pas,reconnaître la tournure et ladcmarehe *
d’Inès. ,
Il n’y avait là rien qui pùt étonner Laure, la rue
Denfert était assez voisine pour que la jeune femme
eût pris ce chemin en rentrant de quelques courses
aux environs.
Laure hâta le pas pour rattraper sa belle-fille, et
elle la rejoignit au moment où celle-ci, arrêtée
contre une petite portepercée dans un mur immense,
tirait une def de sa poche, et s’apprêtait à ouvrir
cette porte. .
Mine Valljiuris se sentit tout a coup clouée au sol.
Inès au même instant tourna la tète, reconnut la
mère de Maurice, devint d’abord très rouge, puis
très pâle sa clef à la main, dans une mortelle et.
troublante angoisse.
Laure s’approcha vivement.
Son visage était aussi décomposé que celui, de sa
belle-fille. . ,
— Vous, ici?... iuterrooea-t-elle, peirhant que
sous le coup de ce qu’elK venait subitement d’entre-
voir, ses pensées se disaient bouillonnantes, et con-
fuses.
Mais Inès n’était pas pour rien la fille do Diane.
Son sang-froid était revenu, tandis que P’esprit de
soit en vous révélant à vous ce qu’il pourrait savoir, mensonge et de ruse qui était en elle se tPLUvait tout
SQit en venant ici, quand ses forces le lui permet- à coup à la hauteur de la situation.
_ c’est entendu, je vais écrire aujourd’hui même
au Père Honorât, N
Laure sortit plus apaisee du couvent.
Qu’allait-il advenir?... , , , ,
Elle n’avait pas le courage de se le demander.
Mais il lui semblait qu’entre ces deux hommes de
cœur et de devoir qui s’appelaient le Père Sirice et
le comte de Rhodes, la vie de son fils et celle de son
petit-fils ne pouvaient Pas être brisées tout a fait.
Elle marchait rapidement pour rejoindre au plus
tôt sa maison; mais elfe p ayait pas voulu néan-
moins prendre une voiture, car elle avait besoin
— Oui, c’est moi, ficelle très trano’aillement avec
un calme stupéfiant.
— Mais que faites-vous^ grand Dieu!
— Ce que je fam ? Mais je rentrée donc, tout sim-
plement comme vous.
— Vous rentrez?.... Et cetta clef que vous aviez
à la main '? Cette maison dans, laquelle vous vous
apprêtiez à pénétre;,- comme chez vous?... Croyez-
vous qufj je ne soupçonne pas la vérité?...
Inè^ ouvrable grands yeux effrontés.
(A continuer).
|