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jourd’hul le ferme et Inébranlable appui de nos
institutions.
Citoyen dévoué, intègre, d’une intelligence si
élevée et d’une âme si haute, orateur d’une incom-
parable puissance, cet homme d’Etat ne saurait
recevoir de ses concitoyens qui l’aimaient de trop
grandes marques de l’estime et de la reconnais-
sance publiques.
Nous vous proposons de décréter que des funé-
railles nationales seront faites à M. Gambetta et
que les frais de ces funérailles seront acquittés par
le Trésor public.
Nous sommes sûrs, monsieur le président, en
vous adressant cette proposition, de répondre aux
sentiments dont vous avez été le premier interprète
en apprenant cette fatale nouvelle, et d’aller ainsi
au devant des volontés du Parlement et de la nation.
Si vous l’approuvez, nous vous prions de vouloir
bien revêtir de votre signature le présent décret.
Veuillez agréer, monsieur le président, l’hommage
dis notre profond respect.
1,'iiiliunmtion.
La question de l’inhumation définitive de M.
Gambetta n’est pas encore résolue. Le gouverne-
ment n’a pas encore reçu de réponse définitive.
M. Gambetta père, tout en consentant à ce que
les cérémonies officielles eussent lieu à Paris, in-
siste pour que l’inhumation ait lieu à Nice. Il per-
siste à affirmer que son fils a maintes fois témoigné
le désir d’être enterré à Nice dans le caveau de
famille qu’il avait lui-même fait édifier et où repose
déjà sa mère.
En l’état, le gouvernement a décidé que le corps,
partant du Palais-Bourbon, traverserait la place
de la Concorde, la rue Royale et les boulevards.
Reste à décider si l’on ira au Père-Lachaise ou à
la gare de Lyon, pour le cas où le corps devrait
être dirigé sur Nice.
MM. le docteur Liouville et Paul Bert ont fait,
hier matin, les démarches nécessaires auprès du
préfet de la Seine pour obtenir l’inhumation pro-
visoire dans le caveau de la ville de Paris, au cas
où M. Gambetta père y consentirait.
Il est question d’organiser, dans tous les jour-
naux républicains, une souscription dont le produit
serait destiné à l’érection d’un monument à la mé-
moire de M. Léon Gambetta.
Dispositions testamentaires.
Nous lisons dans le Figaro :
M. Ranc nous a affirmé hier qu’il ignorait com-
plètement s’il existait un testament. Les scellés
ont été apposés sur tous les meubles de Ville-
d’Avray. Il est donc impossible de savoir si un tes-
tament est enfermé quelque part.
Un autre renseignement officiel nous a été four-
ni. Jamais M. Gambetta n’a eu de fils, il n’était pas
le père de cet enfant qu’on a pu voir à Ville-d’Avray
et qui. par conséquent, ne s’est jamais appelé Mas-
sabie.
BELGIQUE.
Bruxelles, 4 janvier.
Le bruit a couru avec une certaine persistance à
Scbaerbeek et à Bruxelles qu’un empoisonnement
avait eu lieu dans le quartier de la rue de Cologne.
Le sieur Verhuist, dppaicilié rue Josaphat, se trou-
vait dans un cabaret avec quelques camarades. Croyant
lui faire une bonne farce, ceux-ci versèrent dans son
verre une assez forte quantité de térébenthine.
Verhuist, qui était pris de boisson, ne s’en aperçut
même pas; mais le lendemain il mourut.
Les cancans allèrent bon train, on répéta que le
malheureux avait été empoisonné, et une vive muta-
tion se manifesta dans le quartier.
Le parquet s’émut de !a rumetfr publique, et il fit
une descente à Schàërbeek, en revenant de Saint-Gilles
où il était allé instruire la dramatique affaire que
nous avons racontée hier.
Le cadavre de Verhuist fut.soumis à l’autopsie; les
médecins-légistes reconnurent que lâ mort avait des
causes parfaitement naturelles. '
C’est une simple coïncidence qui avait fait tomber
à vingt-quatré heqr.es d'intervalle l’absorption de la
térébenthine et le décès du buveur.
On mande de Trieste à la Neùe freie Presse que l’ar-
chiduc Rodolphe et l’archiduchesse Stéphanie parti-
ront,1 le 10 février prochain, pour la Dalmatie, et qu’ils
pousseront probablement leur, excursion jnsqu’en
Albanie.
On rapporté de mauvaises nouvelles de- la santé du
lieuïenant-génôral Eenens, ancien inspecteur général
de l’artillerie et aide-de-camp du Roi, son nom fut
mêlé il y a quelques années à une controverse histo-
rique qui eut un grand retentissement et qui se ter-
mina par un procès dans lequel plaidèrent MM. Graux
et Van Humoéeek. •
Le correspondant bruxellois de la Meme nous
apprend qu’à la rentrée des vacances parlementaires,
les installations de la Chambre des représentants
seront complétées par une buvette placée à côté du
tumoir, à l’extrémité de la salle des Pas Perdus. On y
servira gratuitement à MM. les députés des grogs, des
sirops, de la bière de bavière, etc. Un des messagers
actuels sera chargé du service. On étudie le moyen
d’organiser ce service de façon à servir également du
thé et du café comme à la Chambre française et à la
Chambre des communes d’Angleterre.
La lumière, semble-t-il, commence à se faire sur le
crime mystérieux de Molenbeek-St-Jean qui, depuis
huit jours, préoccupe si vivement l’opinion publique
et si nos renseignements sont exacts, le parquet ne
peut tarder à mettre la main sur les auteurs de cet
ignoble forfait. On raconte que l’une des petitesffillea
qui jouaient avec Marie Walschaert, près du boule-
vard Léopold II, aurait dit à Sa mère que la rencontre
avec les deux individus, auteurs présumés du crime,
se serait faite dans les circonstances suivantes :
Elles jouaient à trois, Marie Walschaert et deux de
ses petites amies, lorsqu’elles furent accostées par un
individu qui finit par les décider à venir prendre uns
consommation avec lui dans un estaminet situé près
de la porte du Rivage, à ùn endroit que l’enfant ne
précise pas.
Cet individu serait l’homme au chapeau rond et au
long pardessus dont parle le signalement envoyé dans
toutes les directions par M. le juge d’instruction
En sortant du cabaret, l’inconnu aurait dit aux trois
enfants d’aller jouer au boulevard Léopold II, ajou-
tant qu’il allait venir les y retrouver et leur apporter
des bonbons.
Elles acceptèrent et elles jouaient, d’après la nouj
veile version qui circule, tout près du boulevard, lors-
que l’individu revint, accompagné d’un homme, coiffé
d’nne casquette, vêtu d’habits déchirés et portant un
sac roulé sous le bras. Les deux petites amies,effrayées
par la mine rébarbative de ce second personnage,
s’enfuirent ; quant à Marie Walschaert, elle aurait
été entraînée par les deux hommes du côté de la rpê
des Moutons.
Nous ne donnons cette version que sous toute
réserve.
M. Willemaers, procureur du roi, etM. Ketels, juge
d’instruction, se sont rendus à Molenbeek, bier, vers
midi et demi.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, la rue du
Ruisseau, qui relie la rue du Cœur à la rue du Maro-
cain, est cernée par la police. Quinze agents de Mo-
lenbeek, renforcés d’autant d’agents judiciaires de
Bruxelles, conduits par un officier de police, font des
perquisitions dans toutes les maisons.
Des recherches ont été faites, rue de l’Intendant,
dans plusieurs maisons.
MM. Willemaers, procureur du roi, Ketels, juge
d’instruction, accompagnés de M. le commissaire de
police Corre et de M. Sontag, greffier, se trouvent rue
du Ruisseau et dirigent les perquisitions; •
Aux issues de la rue une foule nombreuse stationne
et les racontars vont leur train. On parle de plusieurs
arrestations, cela est inexact : jusqu’au moment où
nous écrivons, aucune arrestation n’a encore été opé-
rée, mais ce que nous croyons pouvoir dire, c’est que
la justice tient enfin une bonne piste.
Cinq heures et demie. — Le procureur du roi et le
juge d’instruction font une descente dans une maison
de la rue du Choeur. Une des locataires de cette maison
a affirmé dit-on. que le jour du crime la petite Marie
Walschaerts est venue dans cette maison.
On dit qu’un matelas maculé de sang a été trouvé
dans cette maison.
La foule est énorme.
Ce n’est que vers la fin du mois de février ou le
commencement de mars que la 2e chambre de la cour
suprême pourra être appelée à jugèr le pourvoi en
cassation des frères Léon et Armand Peltzer.
Bogaert, dit Duverger, le triste héros du drame con-
jugaldans lequel le docteur De Paepe a joué le rôle
que l’on sait, comparaissait, avant-hier, devant le tri-
bunal correctionnel pour y répondre du détourne-
ment frauduleux d’une somme de 1,500 francs.
Bogaert a été condamné à quatre mois de prison et
26 fr. d’amende.
ANVJblJbtS, 4 Janvier.
Voici la circulaire, dont nous avons parlé
hier, adressée à ses membres par \s, Ligue
des Intéressés dans les expropriations pour
l'élargissement des quais de VEscaut.
Messieurs les Membres de la Ligue.
Les expropriations étant à peu près terminées, la
direction croit devoir dissoudre la ligue ; toutefois
elle maintient un bureau chargé d’intervenir dans les
différends qui pourraient se produire encore.
Permettez nous. Messieurs, de vous exposer briève-
ment la manière dont la direction s’est acquittée du
mandat que vous lui avez confié, et qu’elle dépose
aujourd’hui.
La ligue a été consituée le 19 Novembre 1879, en
dehors de toute idée politique et dans le seul but de
défendre les intérêts ménacés par suite de l’expro-
priation décrétée. Vous savez tous. Messieurs, que la
direction est restée fidèle à cet engagement, et que
tous nos membres sans distinction d’opinion, ont reçu
de nous le même chaleureux appui. _ .
Dès la création de notre ligue, nous avons sollicité
une audience auprès de M. Léopold de Wael, afin
d’exposer au chef de notre commune, la situation qui
nous était faite. A cette audience le 22 novembre 1879,
ce haut magistrat nous communiqua qu’il était auto-
risé à déclarer, que le gouvernement ferait lui-même
les expropriations, et qu'elles seraient strictement
limitées aux parcelles indiquées sur les plans déposés.
Ces déclarations si rassurantes ont été immédiate-
ment portées à la connaissance de tous nos membres,
eq lorsqu’à l’assemblée générale du 17 décembre sui-
vant, la direction, provisoirement constituée jus-
qu’alors, a vu son mandat confirmé définitivement, elle
s’est mise de suite à l’œuvre, et a insisté pour avoir
une audience auprès du ministre des travaux publics.
Comme nous avons eu diverses entrevues avec M.
Sainctelette, nous nous bornerons à relater succinte-
ment les principaux résultats obtenus.
Audience du 12 février 1880.
Après que nous eussions exposé la situation, et de-
mandé sa bienveillante intervention pour les intéres-
sés, M. Sainctelette nous confirma toutes les déclara-
tions antérieurement faites par M. Léopold de Wael,
et pour prouver le désir du gouvernement d’arriver à
une entente à l’amiable, il consentit à notre demande,
à ce que les expropriés se fissent assister dans les
négociations pour les acquisitions, par qui bon leur
semblerait.
Audience du 22 Mai 1880.
La direction sachant que les agents du gouverne-
ment avaient déjà terminé l’expertise et l’évaluation
de divers immeubles, insista auprès du Ministre, pour
que des offres et des acquisitions fassent faites. Elle
fit ressortir que le lr Décembre suivant, les anciens
quais (depuis *a batterie St-Michel jusqu’au Canal au
Beurre) devaient être délivrés aux entrepreneurs
pour y commencer leurs travaux ; qu’infailiibiement
dès ce moment la navigation y serait entravée et
arrêtée, ce qui occasionnerait nécessairement des
pertes aux riverains. Elle ajouta que l’ouvrage étant
d’utilité publique, il serait peu équitable et juste, que
d’aucuns fassent lésés lorsqu’il s’agissait d’un travail
d’intérêt général, et que nous réclamions de sa loyauté
et de sa justice que tous seraient expropriés avant
d'avoir souffert dans leurs intérêts, par suite du
déplacement de la navigation. Monsieur Sainctelette
acquiesça immédiatement à notreldemande.en aj outant
qu’il donnerait des instructions, pour qu’il y fût fait
droit dans la limite du possible.
Vous avez tous pu constater. Messieurs, que cette
promesse a été loyalement tenue.
Audience du 14 septembre 1880.
Par suite des délais et retards administratifs les
expropriations n’avançant pas, Monsieur Léopold de
Wael a bien voulu accompagner à Bruxelles les délé-
gués de la direction. Notre premier magistrat expliqua
à Monsieur Sainctelette, les craintes et les supposi-
tions produites par ces retards. — Le Ministre répon
dit qu il comprenait notre impatience, et qu’il nous
certifiait qu’avant la fin de l’annee des offres seraient
faites ; que ses agents mettaient la dernière main à
l’estimation de divers carrés de maisons. — Sur notre
demande il nous accorda le droit pour tout proprié-
taire ayant un immeuble compris dans la zone des ex
propriations, de se faire exproprier, n'importe où son
immeuble serait situé, et sans devoir attendre jusqu'à
ce que les travaux des quais commenceraient à la
section où la propriété était située.
Nous pouvons déclarer que tous les propriétaires
qui ont voulu profiter de C8tte autorisation, ont vu
letrs demandes accueillies, et leurs immeubles acquis,
Audience du 20 juin 1881.
La principale demande faite à M. Sainctelletta, était
d’obtenir que dans l’acquisition des immeubles habités
par les propriétaires, il lut offert un chiffre pour l’im-
meuble, et un second pour l’indemnité allouée pour
les affaires, perte de clientèle etc — Nous n’avons pas
réussi dans cette demande, le ministre, assité de MM
Symon et Laval, administrateurs inspecteurs géné-
raux des Ponts et Chaussées, nous disait qu’en satis-
faisant à notre désir, il pourrait se présenter tel cas
où l’un chiffre satisferait l’intéressé, et qu’il con
testerait l’autre. — Dans cette occurence, le gou-
vernement, ; ropriétaire de l’irpmenble par suite de
l’acceptation du prix offert, se verrait forcé d’en
tamer un procès nour voir régler l’indemnité à al
louer pour les affaires ; que ce serait une chose
peu pratique et à laquelle il ne pouvait consentir. — Il
ajouta qu'il serait toujours heureux de satisfaire toute
demande juste et pratique, qu’il rendait pleine justice
au bon vouloir de la ligue, et que nous devions conve-
nir que de gon côté,il avait rempli avec loyauté toutes
les promesses faites.
Les raisons invoquées par M. Sainctelette nous pa-
raissant assez fondées, et la direction ayant eu des
preuves nombreuses du bon vouloir et de la loyauté
de ce haut fonctionnaire, elle n’a pas cru devoir in
sister davantage.
L’administration communale de notre villc.désireuse
d’être utile à ses concitoyens, a institué en vue des
expropriations, en séance du conseil du 3 juillet 1880,
une commission mixte, composée de six membres du
conseil, et à laquelle se sont joints six membres de no-
tre direction. — Cette commission réunie à l’Hôtel de
Ville a travaillé conjointement depuis cette époque, et
grâce à son intervention beaucoup de procès ont pu
être évités. — Aussi devons-nous des chaleureux re-
merciements à M. Léopold de Wael, bourgmestre, M
G. Gits, échevin, et MM. Bex, Ceulemans, Bosmans et
Gittens.conseillers communaux, pour les services que
ces messieurs, membres de la commission, ont rendus
aux expropriés.
Notre direction a suivi attentivement les expropria-
tions faites, et du moment qu’elle avait un ensemble
d’acquisitions et d’offres devant elle, elle a fait con-
naître son opinion, par circulaire adressée à ses mem-
bres, en date du 9 mars 1881. L’avenir a démontré que
son appréciation était exacte, car ayant indiqué des
rues où selon elle les offres étaient insnffisantes, les
tribunaux ont confirmé cette appréciation, en majo-
rant les chiffres insuffisants offerts.
La ligue s’est composée de 328 membres. Jusqu’à ce
jour l’intervention de la diraction a été réclamée par
divers propriétaires et locataires dans 218 causes.
Nous n’avons pas réussi dans 16 cas, mais pour les 202
autres, nous sommes parvenus à mettre les parties
d’accord, en obtenant des majorations parfois très
importantes des sommes offertes.
L’influence de la ligue, jointe au bon vouloir du gou-
vernement, a produit de forts heureux résultats. Sur
un chiffre de 586 expropriations d’immeubles à faire,
503 ont été réglées jusqu’à ce jour (8 décembre). De ce
total 98 seulement ont été portées devant les tribunaux,
et dans ce nombre sont compris trois grands établisse-
ments industriels (avec une douzaine d’immeubles en
dépendant) et dont le règlement à l’amiable était pour
ainsi dire impossible.
La direction a dès la création de la ligue, pris publi-
quement l’engagement de défendre les intérêts de tous
ses membres. Tout notre travail a été entièrement
gratuit, aucun de nos sociétaires n'a rien eu à payer
pour cette intervention. Nous avions pris un engage-
ment d’honneur, et nous l’avons consciencieusement
rempli,
En plus des audiences auprès du ministre, et des
fréquentes entrevues avec les autorités communales,
les agents du gouvernement, et les séances de la com-
mission mixte à l’hôtel de ville, la direction a tenu 114
séances, et elle a convoqué et présidé 12 assemblées
générales de ses membres.
Les intéressés qui se sont fait inscrire comme mem-
bres de la ligue lors de sa création n’ont eu à verser
qu’une cotisation de 5 fr. Plus tard à la date du 3
juillet 1880, ce chiffre a été porté à 10 fr. pour les
nouvellesàadhésions. Aucun autre appel de fonds n'a
été fait. -
Il a ôté encaissé pour cotisation de nos
membres....................................fr. 1880.00
Les débours pour imprimés, circulaires,
abonnements aux journaux, etc. ont
absorbé................................... fr. 1868.96
il reste un reliquat de fr. 11.04
que nous avons versé à M, Léopold de Wael pour être
affecté aux besoins de ses nécessiteux de la ville.
Nous 'devons un juste tribut de reconnaissance à
tous ceux qui ont été utiles à notre œuvre, et en outre
des membres de la commission d’expropriation de
l’Hôtel de Ville, nous devons des remerciements cha-
leureux à M. Sainctelette, ancien ministre des travaux
publics, pour sa loyale manière d’agir à l’égard des
expropriés. Nous exprimons aussi toute notre recon-
naissance à M. Léopold de Wael, que nous avons tou-
jours trouvé à nos côtés dans les moments difficiles;
à MM. De Grave, Van Looveren, Bara’tre et De Bont,
agents du gouvernement pour les expropriations.dont
l’urbanité et le bon vouloir ont grandement facilité le
travail de la direction ; et surtout à la presse anver-
soise, laquelle, sans distinction d’opinion, a mis ses
colonnes à notre disposition, pour y discuter et dé-
fendre nos droits.Nous sommes persuadés, messieurs,
d’être votre interprète, en leur adressant à tous nos
remerciements et l’expression de notre vive recon-
naissance,
Agréez, Messieurs, l’assurance de notre parfaite
considération.
Les secrétaires, Le président,
PHILIPPEVERHOEVEN, J. DE WIT.
PAUL SPINNAEL.
Le trésorier,
FERDINAND DE ROOVER.
Les commissaires,
D. BAL, FR. BRULLEZ, NIC. CUrÉRUS, 3. ANDRIESSENS,
JOS. MAES, L. EECKHOUT, C. DEMONT et 3. BROUWERS.
Postes. — Distribution. — Ces derniers jours,
la distribution tardive des lettres a donné lieu à des
plaintes très vives, que l’encombrement du nouvel
an n’explique pas suffisamment. Des lettres com-
merciales de France et d’Angleterre, arrivées à 8
heures du matin, ne sont distribuées qu’à 3 ou 4
heures de relevée. Ce retard dans la remise a occa-
sionné des préjudices sérieux aux destinataires. Le
facteur qui distribue journellement en Bourse les
lettres chargées, ne pourrait-il en même temps dis-
tribuer les lettres ordinaires, qui sont tout aussi
importantes ?
Dimanche dernier, les élèves de M. Michiels, et le
jour suivant, ceux de M.Victor Legros, professeurs
du cours d’anglais gratuit, institué par la Ville,
voulant donner un témoignage d’estime et de re-
connaissance à leurs teachers, ont offert à l’un et
à l’autre une superbe montre à remontoir en or,
portant des inscriptions des plus flatteuses.
Ce témoignage rendu par les élèves à leurs
instructeurs, rend aussi hommag8 à l’administra-
tion communale ; il signifie qu’elle a été heureuse
dans le choix des professeurs et atteste la valeur
que les élèves attachent à cette belle institution
Fri. Wagner. — Rectification. — Dans notre
compte-rendu d’hier, de la première récitation de
M118 Wagner, une coquille échappée à la correction
nous a fait parler d’un « ton caverneux respecta
ble » alors que c’est évidemment regrettable qu’il
fallait.
Profitons de l’occasion pour réparer un petit
oubli que nous avons peut-être commis nous-même
et que nous ne voulons pas imputer à la correction
Nous avons notamment cru écrire : « N’était-ce
pas le vif désir de Gœthe, de voir répandre par la
parole, etc., » les mots deGœthe sont restés dans
la plume, nous les y avons laissés de bonne foi
jurant qu’ils en était sortis.
Rappelons que les deux récitations restantes de
M118 Wagner au Cercle artistique auront lieu de-
main, vendredi 5 et mardi prochain 9 janvier à 8
heures et demie. On peut se procurer des cartes
dansles librairies de MM. Max Ruef, rue desTan-
neur et Forst, rue du Jambon. Programme de de-
main .- Fraii Holde de Rud, Baumbach, suivi d’un
Humoristischer Nachtrag.
De Vrije Antwerpen s muzikale Kring
Le grand concert vocal et instrumental que cette
société organise, au profit des veuves et orphelins
des victimes du sinistre du steamer belge A drien
David, aura lieu lundi prochain 8 janvier, à 8 h.
du soir, dans la salle de la société royale d’Harmo-
nie, avec le concours bienveillant des principaux
artistes, du Théâtre royal et de la ville.
Le crime de la rue de l’Été. — Les recherches
faites dans le canal d’Herenthals pour retrouver
les clefs de la victime sont restées sans résultat
jusqu’à présent. On recherche également les pan
toufles de la victime.
Plusieurs témoins ont encore été entendus sans
répandre la moindre lumière sur l’affaire.
L’instruction continue.
Chute. — Hier soir à 9 heures et demie un ou
vrier nommé Slegers en se rendant de l’aile sud de
l’Hôtel de ville à l’aile nord par le plancher volant
des travaux d’embellissement intérieur, est tombé
dans la cour, d’une hauteur de 4 mèti es, heureuse-
ment sans se faire de blessures graves.
Navigation. — Ou nous télégraphie que le
steamer postal belge Belgenland, de la Red Star
Line, a passé Lizard ce matin en route de New.
York pour Anvers, où il peut être attendu demain
FAIT@ DIVERS.
Inondations.—A llemagne.—Les derniers jour-
naux allemands ment ionnent des <ÿ-uses nouvelles
et partielles. Entre Asthin et Ginstheim une digue
s’est rompue. Cette rupture a créé un grand
danger pour plusieurs localités beaucoup de
maisons se;sont écroulées. Entre Manheim et
Ludwtgshafen la communication par voie ferrée a
été interrompue. Le Weisserfeld près de Cologne
et. complètement submergé et à RodecRirclien
81 maisons sont inondées.
En Hollande, la situation est toujours inquiétante
à Venloo, Oven, Nymègue, Deventer, Doetrinchem
et à Schoonhoven.
À Roozendaalle Grand Central souffre beaucoup
de l’eau.Les trains de Belgique, Zélande etHollande
entrent, très-lentement parce qu’en beaucoup d’en-
droits la voie présente des défoncements. Une
trentaine d’ouvriers sont continuellement occupés
à prévenir le danger pour les trains à l’arrivée. A
Roozçndaal les rues sont submergées et l’eau est
entrée dans beaucoup de maisons. De nombreux
habitants ont élevé des remblais autour de leurs
maisons.
Accident de bateau en Amérique. — 18
personnes noyées. — On télégraphie de New-
York, 3 janvier :
« L’avis vient de nous parvenir qu’un bateau
contenant 30 condamnés a coulé en traversant une
rivière dans la Caroline du Nord.Dix-huit hommes
ont été noyés dans cette catastrophe.
les inondations. — On nous écrit de Namur,2 janv.:
Tout le bas de la ville de Namur ainsi que le faubourg
St-Nicolas sont inondés. Les correspondances sont
remises par barquettes et autres véhicules. L’on craint
encore une nouvelle hausse.
Les pluies ne discontinuent pas à Liège. Il est en-
core tombé la nuit dernière des ondées véritablement
torrentielles.
Malgré ces pluies, les eaux baissent sur tontes les
rivières de la Meuse, mais avec une extrême lenteur et
tout en se maintenant à un niveau très élevé.
Cette baisse est depuis bier soir de 13 cent, à Has-
tières, 15 à Namur, 13 à Hny, 7à Jemeppe et 5 à Liège.
Depuis hier soir, l’Ourthe a baissé à Esneux et à
Chênèe de 12 cent. Elle avait déjà baissé pendant la
journée de 23 cent, à Obênée, 10 à ComblaiD, 13 à Bo
mal, 10 à Aywaille et 16 à Esneux.
La décroissance de la Meuse sera très lente.
La crue actuelle a dépassé de 4 cent, à Namur et de
5 à Jemeppe et Seraing le niveau maximum atteint en
novembre dernier.
On écrit de Lanaken, Ujanvier :
La hausse subite des eaux de la Meuse a de nouveau
causé des torts bien sensibles aux pauvres habitants
des rives du fleuve en aval de Maestricht.
Depuis mercredi les villages de Limmel, Borgharen
et Itteren se trouvent comme dans une mer.
Le village de Cottr8m (Boorsheim) a dû être évacué
par les haoitants et leur bétail.
Meers, sons StOin, est presque désert, les habitants
ayant dû fuir leurs maisons, dont plusieurs menacent
de crouler.
Une rupturededigueaeu lieu près de Stevensweert,
et les voisins ontdu se sauver au moyen de charrettes,
ce qui doit avoir donné lieu à des scènes les plus dé-
chirantes, les femmes et les enfant3 implorant aide et
assistance dans leur triste situation.
Vendredi la Meuse avait baissé un peu, — samedi la
baisse a continué lentement, et dimanche, la rivière
avait baissé d’environ 50 centimètres sur le point le
plus élevéqu’elle a atteint,considérablement supérieur
cette fois-ci à [sa plus grande hauteur de novembre
dernier.
Dimanchp, une rupture s’était faite aussi près de
Bocht, sous Lanaken. dans les anciens travaux d’ali-
mentation du Zuid-Wiliemsvaart. Après deux essais
infructueux, au moyen de madriers et de sacs, on est
parvenu vers le soir, au moyen d’un certain nombre de
sacs de sable réunis, à boucher l’ouverture, oui mena-
çait d’occasionner de graves accidents aux digues du
canal, par le fort courant qui en était la suite.
On télégraphie de St-Ghislain, le 2 janvier. Il h. 25
du matin :
La Haine a rompu ses digues vendredi dernier. Il
s’en est suivi une épouvantable inondation. Un im-
mense territoire est inondé. Les communes de Saint-
Ghislain, Les Herbières, Bossu et Tertre sont sous
l’eau.
Des ingénieurs travaillent courageusement, mais ils
sont impuissants à réparer la brèche qui atteint 8
mètres.
Plus de 1000 sacs de terre sont jetés vainement.
Le gouverneur du Hainaut est venu hier et a passé
toute la journée sur les lieux du désastre. Il a remis à
M. de Bruyn, bourgmestre de Saint-Ghislain, cent
francs pour les travailleurs. Les autorités sont pré-
sentes, mais tous les efforts sont inutiles.
On écrit de Lanaye :
Le village de Lanaye, comme à chaque grande inon-
dation, se trouve dans une situation des plus déplo-
rables. La Meuseétant plus haute que les digues ne
forme plus qu’une seule nappe d’eau avec'la campagne.
Les ensemencements seront probablement perdus. Les
routes sont toutes couvertes d’eau. Les habitants
peuvent plus sortir de leurs maisons ni avoir de com-
munication avec aucun village voisin. Beaucoup d’ha-
bitants se sont sauvés avec leurs bestiaux envoyant
les habitations envahies par le3 eaux. C’est une ruine
complète.
Il serait à souhaiter que Ton pût prendre des mesures
pour empêcher le renouvellement de ces catastrophes
presque périodiques.
On écrit de Flémalle-Grande, 2 janvier :
Depuis le vingt six décembre dernier, la partie basse
du village est de nouveau submergée; plus de eant-
quatre vingts maisons sont de nouveau envahies à l’in-
térieur ; certaines d’entre elles ont lm50 d’eau.
La prairie au bois de la Société des Artistes Xhorré-
Baldaz-Lalore est complètement sous l’eau et le ser-
vice y est interrompu.
La vaste prairie de Marihaye est en partie submergée
et le service des scieries à la machine est interrompu.
Four peu qpe la crue augmente encore, il faudra lais-
ser éteindre les fours à coke dont on ne parvient ou’â
grand’peine à alimenter la chaleur.
Le service de sauvetage se fait par des hommes très-
dévoués, dont il faut faire ressortir le courage : ce
sont les nommés Henri Bicheroux père, et ses quatre
fils ; Denis Lecomte et Léon Bailly (ces deux derniers
effectuant sans rétribution aucune).
II y a lieu également de féliciter les nommés Félix
Debouck et Dieudonné Bauwin qui se sont réellement
dévoués en construisant, sur 85 mètres de longueur,
une passerelle en planches permettant aux habitants
d’une vingtaine de maisons de sortir librement de chez
eux.
Hier matin, on annonçait que la crue des affluents
supérieurs de la Seine ne serait plus de longue durée.
Il n’en e3t pas moins vrai que le fleuve continue à
grossir à Montereau, et que la Marne est toujours en
hausse.
Si les pluies continuent quelques jours encore, ou
reverra, à peu de chose près, les hauteurs atteintes les
6 et 7 décembre derniers.
Les bas quartiers d’Alforville et d’Ivry, aussi bien
que l’ancien quai de Bercy et le chemin de halage de
Billancourt sont menacés sérieureusement pour la se-
conde fois de l’année. Sur plusieurs de ces points, les
habitants s’apprêtent à déménager de nouveau.
D’Angleterre, on mande que des inondations désas-
treuses se sont produites dans le Leicestershire, le
Northamptonshire et le Nottinghamthire, où toutes
les rivières ont débordé, inondant au loin les campa-
gnes. Les vallées du Welland, du Spar et du Trent,
sont converties en lacs, dans lesquels les eaux dé-
passent les haies les plus élevées : des villages entiers
sont sous l’eau; les routes sont submergées ; les dégâts
sont considérables. Pour comble de malheur, la mor-
talité s’est déclarée parmi le bétail par suite de l’ex-
cessive humidité.
c’était au bal bullier a paris. — Une danse ve-
nait de finir quand entra une jeune et jolie femme,con-
nue dans le public des fêtes de nuit sous le nom de la
belle Laure.
Promeneurs et promeneuses s’arrêtèrent pour l’ad-
mirer, et bientôt un cercle se forma.
La belle Laure était triomphante ; elle portait aux
oreilles deux boutons, et une riche bague en diamant,
étincelante de feux et de beauté. C’est ce qui venait de
causer l’admiration de tous.
Pourtant toute chose a une fin, et quand l’orchestre
préluda aux premiers accords, la foule des admira-
teurs se dissipa peu à peu et s’évanouit. Seuls, deux
messieurs, plus enthousiastes sans doute que les autres,
continuaient à dévorer du regard et la femme et les
bijoux.
Quand ils jugèrent le moment opportun, l’un d’eux
toucha la belle Laure à l’épaule.
— Pardon, madame, vous allez nous suivre.
Et, comme elle allait protester :
— Pas de cris, pas d’évanouissement; nous vous em-
porterions quand même.
Dûment avertie, la jeune femme accompagna les
deux agents et monta, a côté d’eux, dans une voiture
de place qui les conduisit, tous trois au dépôt de la pré-
fecture de police.
Le chef de la police desûreté y arrivait quelques
instants après.'
Laure pleurait à chaudes larmes, protestant de son
innocence, ne comprenant même pas le motif de son
arrestation.
— Ce motif, ce sont ces bijoux. Ils sont d’un haut
prix, et vous ne les avez certainement pas achetés.
Qui vous les a donnés?
— Victor, qui vient de faire un héritage. Il me les a
donnés il y a quelques jours.
— Ah! Et où demeure-t-il?
Laure donna l’adresse-
C’est un cocher de vingt-quatre ou vingt-cinq ans.
Il y a deux semaines à peine, il quittait la maison de
louage, où il était employé prétendant, en effet,comme
l’avait déclaré la danseuse de Bullier, qu’il venait de
faire un important héritage.
C’était un mensonge, Victor n’avait hérité d’aucune
omme. Mais il avait volé un assez beau lot de bijoux
à M. de M..qui avait oublié dans sa voiture la boîte
les contenant.
Une perquisition fut pratiquée à son domicile et Ton
trouva, en effet, le sac, vide d’ailleurs, de M. da M...
Victor fut aussitôt mis en état d’arrestation et il
avouait qu’un de ses amis s’était chargé de vendre ces
bijoux à un marchand dont il donna l’adresse.
L’ami et le receleür furent également arrêtés, et
M. de M. rentra en possession d’une grande partie de
ses bijoux.
Quant à la femme, dont l’acte de coquetterie d’abord
et les aveux ensuite avaient fait découvrir l’auteur et
les complices du vol, elle a été renvoyée des suites do
la poursuite, son innocence et sa bonne foi ayant été
parfaitement établies.
un crime épouvantable a été commis à Dambach
(Alsace). Un habitant notable de cette ville, nommé
Beck, connu par ses habitudes de braconnage, avait
plusieurs fois déjà eu des démêlés avec les gardes
forestiers des principaux propriétaires des environs.
Il gardait surtout un vif ressentiment contrôle garde
Kebr, employé au service de M, Edmond Roth, pro-
priétaire du château du Bernstein et de la forêt qui
l'entoure. Il avait proféré les menaces les plus signifi-
catives codtre M. Roth et contre son garde.
Le 26 décembre, la nuit étant venue, il sortit de
chez lui avec son fusil chargé sous le bras. On le
vit d’abord rôder autour de la maison de M. Roth,
et, s’il ne commit pas le crime à ce moment-là ,
c’est qu’il en fut empêché par un groupe de per-
sonnes qui causaient dans la rue. Il se rendit alors
dans la cour de la maison où demeurait le garde Kehr,
et tira un coup de fusil, espérant sans doute que Kehr
sortirait.
Celui ci n’était pas chez lui, et sa femme, seule,
effrayée par le bruit, se montra à la fenêtre pour voir
ce qui se passait. Ayant reconnu Beck, dont elle con-
naissait la haine contre son mari, elle se rendit aussi-
tôt à une auberge où se trouvait Kehr pour le prévenir
de ce qui se passait. Le malheureux, n’ayant pas l’ha-
bitude de recaler devant le danger, sortit en com-
pagnie de l’aubergiste, M. Schuller. A peine eut-il fait
quelques pas qu’une détonation retentif. L’aubergiste
recevait une balle qui, après lui avoir laboure le bras,
lui trouait la poitrine. Un second coup de fusil attei-
gnait le garde Kehr, qui expira aussitôt.
L’assassin put prendre la fuite, et au premier mo-
ment on crut qu’il avait passé la frontière.
Deux jours après, on le trouva dans une des forêts,
qui couvrent la pente des Vosges pendu à un arbre.
Il s’était fait justice. Le garde Kehr laisse une femme
et quatre enfants. L’aubergiste Schuller n’est pas en-
core complètement hors de danger.
la catastrophe de BR ADFORD — Ecroulement d'une
cheminée. — 50 victimes. — Nous avons parlé de ce
terrible accident survenu dans Bradford.un des quar-
tiers populeux de l’agglomération londonienne. Les
travaux de déblaiement ont été poursuivis et complé-
tés mardi. Cinquante cadavres avaient ôté extraits
des décombres ; un seul de ceux-ci n’a pas encore été
reconnu.
g&Les constatations d’identité ont donné lieu à des in-
cidents pénibles. Deux jeunes filles, Ruth Fitb, âgée
de 15 ans, et Marguerite Frith, âgée de 21 ans.se trou-
vaient au nombre des victimes et leur père donna, dès
samedi, au coroner les indications les plus précises
sur leur personne et leur toilette. Lundi soir, ils as-
sistaient à la mise en bière de l'ainée de ses tilles, lors-
qu’un autre eorp3 fut retiré et exposé au père, celui-ci
reconnut sa seconde fille Marguerite.
Entretemps, le premier cadavre avait été mis dans
le Cercrueil qui fut cloué et aurait été enterre mardi ;
mais dans la matinée le cercneil fut ouvert et le corps
réclame comme étant celui d’une femme Marguerite-
Ann Travers, du même âge que Marguerite Finit.
La seule marque d’identité concluante consistait
dans un défaut à l’ongle d’un pouce. Ces reconnais-
sances furent rendues particulièrement pénibles par
le fait que le corp3 réclamé comme étant celui de
Rutb Firth fut enterré mardi en présence d’une
grande affluence de monde. Or, il appert aujour-
d’hui que celui-ci n’est pas celui de Ruth Firth, mais
bien d’une demoiselle Lightowies, portée également
sur la liste des manquants.
ULe malheureux père qui a dû passer par ces alterna-
tives épouvantables a dû comparaître mardi soir en-
core devant le jury, très embarrassé, on le croit, de
la mission qui lui ineombe.
On écrit de Sydney, Australie au Figaro que le 11
no vembrei’AwsfmJ, navire de5,800 tonneaux, mesurant
475 pieds de long, 48 de large et 27 de profondeur,
a coulé à pic en quelques minutes dans le port
même de Sydney. Il avait coûté plus de six mil-
lions. L’aecident ayant eu lieu par un temps abso-
lument calme et dans une baie réputée à juste titre
pour la plus sûre du morde, on se perd eu con-
jectures sur les causes de ce fait. Une enquête,
ouverte immédiatement, n’a amené aucun résultat.
Des dispositions ont été prises pour essayer le ren-
flouement du navire, qui dépassait en grandeur, en
luxe et en confort tout ce quia été construit jusqu’ici.
Le nombre des victimes a été relativement mi-
nime. Sur cent hommes d’équipage, cinq seulement ont
péri.
hop-bitters est le plus grand appéritif, le meilleur
régulateur de l’estomac, du sang et du foie au monde.
— Lisez l’annonce. 154
Samedi prochain, à 10 heures du soir, le Théâtre
des Variétés réunit ses salles en l’honneur du Club
Neptune, qui organise un bal paré et travesti, qui
doit assurer à nos vaillants canotiers un titre de
plus à la reconnaissance des fidèles de Terpsichore.
Les préparatifs de la fête sont, dit-on, des plus bril-
lants. Quatre prix de valeur seront affectés aux
plus beaux costumes de dames. Deux d’entre eux
seront décernés aux travestissements decanotières,
qui auront le plus séduit le jury, les deux autres
aux travestissements de genre.
Voilà plus qu’il n’en faut pour stimuler l’ardeur
du sexe faible. Attendons-nous donc à une soirée
pittoresque et animée.
d’œuvre de l’art belge, monuments anciens et mo-
dernes et tous les sites les plus renommés du pays,
admirablement reproduts par la gravure; en outre
les cartes chromolitbograpbiées des provinces.
Ce livre, essentiellement belge, est à tous les
points de vue un monument national.
Entrepris sous la direction de feu Eug. Van
Bemmel, il a eu pour collaborateurs MM. J. Rous-
seau, Ed.Fétis, Emile Leclercq, J. Stappaerts.Eug.
Gens, X. Olin, Ernest Van Eiewyck, le général
Brialmont, le général Gratry, le Dr J. A. Desmeth,
M1’18 C. Popp, MM. Alpb. Vandenpeereboom, L.
Thooris, Wagener, Paul Frédericq, Eug. Landoy,
Oswald de Kerkhove de Denterghem, Léon Dom-
martin, Camille Lemonnier, J. B.Delmêe, Th. Jou-
ret, Clément Lyon, Ad. Prins, H. Pergameni, Louis
Hymans, Emile Grey3on. Alpb. Le Roy, Léon de
Thier, H. Van Neuss, Keiffer, Goblet d’Alveilla, F.
Coveliers, J. Servais et Edmond Picard, c’est-à-
dire des ministres, des représentants, des magis-
trats, des professeurs, de hauts fonctionnaires et
quelques-uns des écrivains les plus populaires du
pay
es gravures et le texte concourent à placer cet
ouvrage au premier rang des publications illustrées
qui ont vu le jour en Belgique.
Nous n’avons pas besoin d’en faire ressortir Futi-
lité. Il n’est personne d’ailleurs qui ne soit séduit
par l’attrait de posséder dans sa bibliothèque, ou
sur la table de son salon ca tableau pittoresque et
en quelque sorte vivant de tout ce que la patrie
renferme d’intéressant et de mémorable.
Ce que la maison Hachette a fait pour l’Italie et
la Suisse, MM. Bruylant-Christophe et C8 l’ont fait
pour la Belgique et ils ont prouvé qu’en fait de li-
vres illustrés, nous pouvions rivaliser avec les plus
belles publications étrangères.
Chronique judiciaire.
Par ordonnance de M. le premier président Jamar,
de la cour d’appel de Bruxelles, les assises des trois
provinces du ressort pour la session du 1er trimestre
s’ouvriront, savoir:
Pour le Brabant, à Bruxelles, le lundi 29 janvier, a
9 heures du matin; M. le conseiller Varstraeten est
nommé pour le présider.
Pour Anvers, à Anvers, le lundi 12 mars, à 9 heures
du matin. M, le conseiller Theyssens est nommé pour
les présider.
Pour le Hainaut-, à Mons, le lundi 19 février, M. le
conseiller Vleminckx est nommé pour le présider.
Nécrologie.
Nous apprenons avec regret la mort de
Jacques Storms si avantageusement connu dans le
monde de la finance et estimé pour la sincérité et
l’intégrité de son caractère, de tous ceux qui ont
eu des rapports avec lui.
Le département de l’instruction publique a perdu,
ces jours derniers, un de ses bons fonctionnaires, M
Colas, chef de division à la direction de fenseigaement
primaire. Ses funérailles ont été célébrées hier. On
remarquait dans l’assistance MM. Sauveur, secrétaire
général du ministère de l’instruction publique; GreysoD,
directeur général de l’enseignement moyen ; Germain,
directeur général de i’enseignement primaire ; Van
Camp, chefdu cabinet du ministre ; Dumont, inspec-
teur général; des fonctionnaires des autres départe-
ments ministériels. Deux discours ont été prononcés à
la maison mortuaire : l’un par M. Germain et l’autre
par M. Vandriessche, professeur à l’Athénée royal, au
nom de la commission administrative des écoles pri-
maires et supérieures pour jeunes filles de l’agglomé
ration bruxelloise.
Convocatioue et int'orniaiione.
SOCIÉTÉ COMMERCIALE, INDUSTRIELLE ET MARITIME
— Section des laines. — Séance, vendredi 5 janvier
1883, 2 h. de relevée, dans la grande salle (Bourse)
ASSOCIATION ROT ALE DES EX-SOUS-OFFICIERS DE L’AR-
MÉE belge. — Réunion extraordinaire pour tous les
membres, qui aura lieu le samedi 6 janvier, à 9 heures
du soir, au local Café du Longchamp.
Bibliographie.
La Belgique illustrée, cette magnifique publi-
cation1 des éditeurs Bruylant-Christophe et C8, se
termine au bon moment, c’est-à dire à l’heure des
étrennes. Deux superbes volumes in 4° contenant
près de 600 gravures, qui représentent les chefs-
nulletixt météorologique.
Observatoire de Bruxelles.
Journée du 4. — 2 h. 2 m. — Une nouvelle dépression
aborde les îles britanniques. Baromètre : 749 à Valencia
par vent violent. La situation est incertaine.
Vent S.-E. très fort ou violent sur les côtes occiden-
tales des Iles britanniques; N.-W. faible sur la mer du
Nord et la Baltique
Pression : 749 Valencia ; 760 Hébrides, Brest ; 768
Hollande. Situation incertaine.
Bulletin télégraphique.
Paris, 4 janvier,
Une foule nombreuse stationne aux abords du
palais Bourbon pour défiler devant le corps de
Gambetta.
Maçon, 4 janvier.
Par la crue de la Sâone et du Doubs, {plusieurs
villages sont sous les eaux. 32 maisons se sont
écroulées à Longepierre sur le Doubs.
De nombreuses rues sont inondées. A Châlons et
à Mâcon, les magasins sont fermés. Les dommages
sont considérables. Les eaux ont commencé à bais-
ser dans la matinée.
Le Caire, 4 janvier,
Une amnistie générale est accordée à tous les
prisonniers politiques qui n’ont pas encore été
jugés.
La prochaine retraite des troupes anglaises de
l’Egypte, sauf les réservistes, est considérée comme
improbable. -
Bulletin de la Bourse,
Anvers, 41 janvier. — 2 1/4 heures. —
La clôture s’était faite hier à des prix plus faibles, sur
des bruits divers. On avait parlé, entre autres, à la
Bourse de Paris, de la mort de l’Empereur d’Alle-
magne. Cette nouvelle fausse, rééditée pour la cen-
tième fois au moins est allé rejoindre les autres ca-
nards éclos hier et nous revoyons des cours en reprise.
Le Turc est demandé à 11 3/16 au 15 courant, à 12 au
comptant L Egyptienne se tient de 356 à 357. L’Espa-
gnol fait 62 1/4 a 62 3/8
Signalons la bonne tenue des fonds autrichiens ; on
demande des Métalliques à 631/4, les Nationales de
64 1/16 à 64 1/*.
L’Uruguay est faible à 36 1/4.
Beaucoup de demandés de lots d’Anvers 1882 qui
montent à 98 1/2 et 98 3/4. Fermeté relative des fonds
belges : le 4 p. c. de 103 3/4 à 104, le 3 p. c a 82 5/8 et
82 3/4.
S>êj>ëctoe« télégraphiques.
BRUXELLES, 4 janv. - Coar» d’ouverture. — Mêla -
ligués —; Turcs 11 87 â —; Espagn. nouv. 62.09
à—.— ; Lots Turcs - a —; Egypte —.
PARIS, 4 janv. — Cours d’onverr.ur*
Rente 3 0fi.....
. 5 0/0....
Banq. de Paris.
Crédit mob. fr..
Autr. rente or..
Égypte 70/0....
79 42
115 10
1045 -
Turcs 5 G/0... J2 02
f Lots Turcs.
1 Mobilier Esp...
j Cb.de fer Autr.
Nord Esp.
543/4
JO) -
723 -
542 -
Esp. est. 1 0/0.
» 4 0/0.......
Italie,rente50/0
Russe orient...
LONDRES, 4 janv.
Consolid. angl. 1011/4
5/20 b. Am, 1885
Emp. Turc 5 0/0
Banque Ottom.
Otttom. lt>69...
Espagnols 4 0/0
Italiens 5 0/0...i 865/8
Emprunt 1871..-------
Argentine 6 0,0.-----
4 0/0 Américain1 1231/8
BERLIN, 4 janv.
Aut. rente pap. 64 80
» arg
Crédit ioncir.. 1325
Rio-Tinto.... 587
Paoama..,.... —
Banq.Ottomane 740 ■
Suez...........12205
— Cours d’ouverture.
| Pérou.........
! Aut. rente or.,
* * P«P-
! Varna.........
! Hong", rente or
S 5 0/0 Russe 1873.
j Egypt., unifié.
Mexio. (5ij.....
7138
82 3 8
70 I 2
243/8
113/4
65 70
81 50
120 -
VIENNE, 4 janv.
Aut. rente pap.| 76 70
Cred.mob. Aut.i 283 —
Uruguay 1871.
Cours d’ouverture.
Ch. de f. autr..
« Lomb.
Italien 5 0/o....
Soc. command.
Forg.de Laura.
Cours d’ouverture.
Ch. de fer Aut. | 333 -
Napoléons d’or.! 9 481/2
Espagnol intérieur,------
567 -
232 -
88 10
186
123 75
ST-PETERSBOURG, 3 janv. — Emprunt Oriental 5 0/0
2« série 881/2, 3° série 88 5/8.
NEW-YORK, 3 janvier.
Amèr.4 0/0..1 119 1/2 ; Centrale pas.;---
Ch. de f. Erié.., 393/8 (Chicago.....j-----
Union pacifie.. i — — S Illinois___4 1423/4
Lots dYAutriche à il.%SO de 18S4.
Au 57e tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janv, les 42
séries suivantes, de 50 piècos chacune, sont sonies :
57 754 1137 1525 1937 2228 2495 2977 3506
170 909 1206 1720 1939 2366 2651 3156 3883
300 1072 1217 1730 1999 2439 2692 3163
620 1122 1359 1743 2191 2441 2930 3212
721 1124 1392 1899 2226 2485 2972 3482
Le tirage des primes aura lieu le lr avril 1883.
Lots d’Autriche â fl. AOO de 18S8.
Au 97* tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janv., les 19
séries suivantes, de 100 pièces chacune, sont sorties :
620 1372 1960 2661 3048 3941 4091
1315 1515 1992 2753 3399 3958 4198
1352 1554 2133 2906 3546
Les primes sont échues aux numéros suivants :
Série 2753N» 18. .Fl. 150000
» 1960 » 93.. » 30000
» 3546 » 90.
» 2661 » 2.
» 2753 » 52.
» 1992 » 37.
» 3941 » 80.
15000
5000
5000
2000
2000
Série 620N°45... .Fl. 1500
- 3941 » 71.... » 1500
» 1352 » 31.... » 1000
» 1554 » 86.... » 1000
» 3048 » 82.... » 1000
» 3546 » 63.... » 1000
Lots de Vienne à fl. IOO de 1§T4.
Au 35me tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janv., les
12 séries suivantes, de 100 pièces chacune, sont sorties:
212 294 1956 2415 2566 2893
260 1456 2213 2546 2870 2980
Les principaux prix sont échus aux n08 suivants :
Série 2546 N° 12.. fl. 200000
» 1956» 21..» 50000
» 1456 » 34..» 10000
» 1456» 9..» 1000
Série 2213N»71....fl. 1000
» 2415 » 15.... » 1000
» 2566 » 39....... 1000
» 2893 » 56.... » 1000
ETAT-CIVIL,
Déclarations de décès du 2 au 3 janvier.
SEXE MASCULIN.
P. Dierickx, journalier, 49 ans, rue de la Province.
— H. Geldof, sans prof., 28 ans, époux de J. Stevens,
rue Haute. — Z. Ruys, cabaretier, 33 ans, époux de
C. Thys, rue du Sac. — H.VanderAa, plafonneur,
44 ans, à Berchem. — E. Stie, sans prof., 72 ans, veuf
de M. Salens, avenue du Commerce. — N. Van den
Broek, lapidaire, 48 ans, époux de M. Vervoort, longue
rue Van Bloer. — H Gilissen, hôtelier, 61 ans, veuf
de J. De Wandeleer, époux de E. Lintelo, rue de la
Cavo. — J. Dierckx, expéditeur, 60 ans, époux de
C. Hellemans, rue de Rotterdam. — A. Pauwels,
plafonneur, 33 ans, époux de C. De Swert.rue Solvyns.
— M. De Vleeshouwer, sans prof., 69 ans, veuf de P.
Van der Linden, longue rue Neuve. — J. Van de
Gehugte, artiste-peintre, 23 ans, rue de la Pelle. — L.
Mertens, batelier, 26 ans, époux de M. Van Bogaert, à
Doel. — J. Van der Stoeken, tailleur, 20 ans, marché
au Lin. — M. Gabriel, chaudronnier, 17 ans, rue Mar-
nix. — C. Van Amelsvoort, tailleur, 21 ans, rue des
Tonneliers.
18 enfants au-dessous de 7 ans, 0 mort-né.
SEXE FÉMININ.
J. Michaux, sans prof., 62 ans, veuve de L. Van den
Wyngaerd, rue de l’Industrie. — M. Van GriekeD,
tailleuse, 15 ans, canal au Beurre. — M. Verheyen,
45 ans, épouse de C. Verpoorten, rue d’Orange. —
M. De Champ, sans prof., 62 ans, veuve de J Van
Sc-otendael, chaussée St-Bernard — L. Zinselmeyer,
28 ans, époux de J. Zitting, rue Van Dyck. — E. Bott-
seber. cabaretière, 37 ans, rue de la Station. — M.
Sacré. 59 ans, épouse de J. Verhoeven, longue rue
d’Argile. — J. d’Hooge, 31 ans, épouse de B. De Som-
viele, rue Looibroek. — A. De Kinder, 9 ans, place de
Meir. — M. Ooms,25 ans, épouse de H. Lannoy, rue des
Jardiniers.
9 enfants au-dessous de 7 ans, 6 mort-nées.
NAISSANCES. . DÉCÈS.
Sexe masc. 43 | Sexe masc.. 33
Sexe fémin. 27 I iolal 70j Sexe fémin. 25
Total 58
tLes funérailles de M. Jacques Storms, époux
de dame Angélique d’Hoogue.dôcèdeâ Anvers,
rue de la Pépinière, 8, le 2 janvier, à Tâge de 62 ans,
auront lieu le samedi 6 crt, à 11 h. du matin, en l’église
paroissiale de Saint-Laurent. . ,
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pa«
reçu de lettre de faire part, sont priés de considérer le- pré-
sent avis comme en tenant lieu. 148
tLes funérailles de M. Alexandre François
Weber, décédé à Anvers, Longue rue d’Argile, 172,
le 3 janvier, à Tâge de 70 ans, auront lieu le vendredis
crt, à 10 h. du matin, en l’église paroissiale de Saint-
Joseph.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de lettre do faire part, sont priés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant Heu. 156
Pilules Holloway. — Ces excellentes Pilules, èpü-
ratives et restauratives, ont été honorées du patronage de
toutes les classes depuis plus d’un quart de siècle. Dans ce
climat si changeant, quelques-unes des Pilules Holloway,
prises de temps en temps, le soir en se couchant, préviendront
ou chasseront l’enrouement, les maux de gorge, la diphtérie,
l’esquinancie et autres affections qui généralement dominent
en hiver. Cette médecine a l’honneur de la préférence : sur
toutes les autres dansles cas d’asthme et d’hydropisie,où ses
vertus anti-spasmodiques, diurétiques et toniques ne sau-
raient être trop appréciées. Une Pilule Holloway, prise avant
dîner, assurera beaucoup de bien-aise aux personnes atteintes
de dyspepsie et restaurera graduellement les fonctions
digestives.
Traitement spécial pour les difformités corporelle*,
déviations de 1 épine dorsale, etc. par la gymnastique
médicale et massage. Système Allemand-Suédois.
P. G. Rrkkers, Chaussée de Malines, 184. — Consulta-
tions de 2 à 3 heures. 67
A la librairie Louis LEGROS, Vieille Bourse,
35, viennent do paraître les ouvrages suivants :
ÉTRENNES. — globe terrestre de cabinet a
l’usage des gens du monde. — 1 mètre de circonfé-
rence tiré en 8 couleurs. Ce globe, d’une exécution
parfaite et d’une grande exactitude, contient, outre
tous les renseignements, de nombreux détails, tels que
lignes de paquebots, cables, grandes lignes de chemin
de fer, lignes télégraphiques, il indique aussi le trajet
des bateaux qui font un service régulier, monté sur
pied bronze. Prix pour Anvers fr. 15, la province fr. 18,
caisse et affranchissement y compris
A la même librairie on trouve grand choix de litres
d’estampes en anglais, en français et en flamand.
Nouveau Tarif officiel des Douanes de
Belgique. — Tableau des droits d’entrée applicables à
partir du 16 mai 1882. — Prix : 60 centimes.
En vente à la librairie Louis LEGROS, 35, Vieille
Bourse, Anvers. 2746
En vente à la Librairie L. LEGROS, Vieille Botrsé ;
LE NOUVEAU PLAN-GUIDE D’ANVERS. - Prix! fr.
Théâtres, Concerts, etc,
Tls.- ûti-e Royal. — Jeudi 4 janvier , à 7 1/2 h.,
changement de spectacle par indisposition de M'18 S.Corva.—
V Etrangère, comédie en 5 actes. — Ouverture à.'Ober on par
l’orchestre du Théâtre.
Vendredi 5. — Les Fourchambault, comédie nouvelle en
5 act s.
Prochainement : Polyeucte, grand-opéra en 5 actes et 9
tableaux.
Vlaamsehe Schouwburg. — Zondag 7 jan.,
ten 6 3/4 urâ. — Kleine Oorlog, nieuw blijspel in 5 bedr. —
Student of Dragonder, zangspel in 1 bedrijf.
Maandag 8, ten 7 1/2 ure, ten voordooie van den heer
Barger. — Het Gebed der Schipbreukelingen, drama in 5
bedrijven.
Tfeéâli*e de l Albambra. — Jeudi 4 et samédi
6 janvier, représentation de la troupe allemande dirigée
par M Cari Scherbarth. — Voir les affiches pour les détail».
Bildoeado d’Anvers.rae Van Wezenbeke (direction
Ph. fleymans). — Tous les soirs, grand spectacle-concert.
On commencera en somaineà8 h..dimancheset fëtesà7h.
Eden-Café, rue Breydel. — Aujourd’hui et jours sui-
vants, grand spectacle-concert. — Rideau dimanches et fête»
à 61 2, en semaine à 7 1/2 h.
Alcazar. Concert tous les soirs, à 8 h., par une troupe
internationale. Orchestre U) musiciens, sous la direction de
M. Von Brandenstein. — Entrée 50 centimes
Théâtre des Variétés. — Samedi 6 janvier, A
10 h. du soir, fêto extraoi dinaire des Gueux de Mer, grand
Bal des Canotiers, masqué, paré et travesti, donné par le
Yacht Club Neptune.
Société de Musique. — Jeudi 4 crt, à 8 h. du
soir, répétition pour dames et messieurs au local du Cercla
artistique.
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvers du -4 Janvier.
CAFES. - Marché calme. De première main on a fait 400
sacs Rio, par Elbe, à 17 1/2 cents entrepôt.
CEREALES. - Marché calme pour tous les grains ; fro-
ment roux d’hiver d’Amérique lr. "5 à 25 3/4, Polieh Odessa
fr. 23 1/2 à 24 1/2; seigles d’Amérique fr. 18 à 18 1,2, de la mer
Noire fr. 16 à 17 ; orges d’Odessa fr. 15; avoines de Russie
fr. 15 1/2 à 16 3/4, le tout par 100 kilos suivant qualité.
En vente publique on a écoulé, cette après-midi, env. 7800
b/s maïs blanc de ia P ata, en majeure partie dans les prix de
fr. 14 1/2 à 16 1/2 par 100 kilos.
CORNES. — On a vendu 21,304 Uruguay vaches, 31 kilo»
par Lieutenant Maury, à lr. 37, les KO pièces.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantité» «ulvauî#» ;
OUIKb SBOS PE BUENOS-kîRKS.
Dan» 3.... 180 v/s, mat., 109/10k.,p.Baltimore,àlr.131.
N« 10 .... 257 » » 11 k., p. Rubens, à fr. 141.
. 19..... 329b/fs, . 14 1/6 k., p. Euclid, à fr. 139.
CUIRS SALÉS DB GUALEGUAT.
No 1011... 92b/fs, mat., 20/25 k., p.Leibnitz.à fr.681/2.
» 1012... 124 . » 25/32 k., p. dito, à fr. 76.
CUIRS SALÉS PE L’URUGUAY
Du no 1005.. 150 bits, 22/25 k., p. Director Barrow,à fr.72.
Solde no 1036 228 » 25/32 k., p. dito, â fr. 73.
No IC07 .. 340 » 25/32 k., p. dito, à fr. 73.
Solde n» 1015 200 - 25/32 k., p. L. Maury, â fr. 77.
» » 40Æ 125 v/a, 20/25 k.,p.fiîr Rob.McClure, à fr. 72.
CUIRS SALÉS PE RIO-GRANDlï.
Solde n» 6000 150 b/fs, 20/25 k., p. Hevelius, à fr. 64.’
N°7002 129 v/s, 25/28 k., p. dito, à fr. 72.
FRUITS. — Les affaires en figues ont été nulles par suite
hes jours de fête, le marché reste par continuation très
ferme et pour le détail on a paye fr. 6.'<5 le cabas en cons.
Les corinthes sont calmes et, peu demandées ; quelques
parties ont tramé acheteurs, de fl 18 â 18 1/4 les SO kil. en
consommation.
LAINES — On a vendu 166 balles La Platasuint.
Bardo, Marche St-Jacques. — Tous les dimanche»,
grande fête de nuit. — Entrée 50 centimes.
635/8
89 70
Lots su*r. 18oü
Crèd.moh.aut
MADRID, 3 janv
4 0/0 Espagn 63.40
l 0/0 |