Full text |
L’histoire des variation* de l’Eglise dans la
question des cimetières est vraiment curieuse. Le
Journal de Gand y ajoute le chapitre suivant :
Il y a un an que M. Aug. Vandamme, capitaine du corps
des chasseurs-eclaireurs de la garde civique, est mort à
Gand. M. Vandamme avait, lui aussi très-formellement
refusé les secours de l’Eglise ; de plus, il était notoirement
franc-maçon, membre de la loge la Liberté.
M. Van Damme n’en a pas moins été enterré dans le
cimetière du mont St-Amand ; les honneurs militaires
lui ont été rendus par la compagnie dont il était le chef;
un discours a été prononcé au nom de la loge la Liberté,
sans que le Bien Public ait cru devoir s’occuper de
cette violation du cimetière du mont St-Amand, sans que
Mgr Henri ait cru nécessaire d’accomplir « un pénible
devoir imposé par son caractère épiscopal » en adressant
à M. le bourgmestre d’Oostacker, (commune dont le
hameau de St-Amand faisait alors partie) une protestation
semblable à celle qu’il vient de notifier au bourgmestre de
Gand. -
Il est vrai que M. Geers, alors bourgmestre d’Oostacker,
est un clérical de la plus belle eau, tandis que M. de
Kerchove est libéral. Qui sait ! le devoir épiscopal varie
peut-être selon l’opinion politique des bourgmestres? Ou
bien, y a-t-il pour les bourgmestres cléricaux des grâces
d’opinion qui leur permettent de ne pas enfreindre las lois
de l’Eglise en posant des actes qui, de la part d’un bourg-
mestre libéral, constituent une violation sacrilège des
mêmes lois ? Ou bien, las lois de l’église varient-elles avec
les territoires des communes et, ce qui est défendu par elles
au cimetière du faubourg d’Anvers, est-il permis une rue
plus loin, au cimetière du mont St-Amand?
Ou bien, le cimetière du Mont-St-Amand n’est-il pas un
cimetière catholique? N’est-il, pour emprunter le langage
des feuilles cléricales, «qu’un pourrissoir où règne la pro-
miscuité des cultes ? »
Prière au Bien public d’élucider, par quelques mots d’ex-
plication, ce point aussi obscur qu’intéressant,.
On lit dans l'Etoile belge :
Dans la discussion du projet de loi relatif aux servitudes
militaires, M. le ministre des finances a constaté qu’il
s’élève à Anvers, en ce moment, « une sorte d’unanimité »
eontré le projet d’établissements maritimes sur la rive
gauche de l’Escaut qui a déterminé le gouvernement à ne
pas ériger les travaux projetés à Termonde et pour lesquels
des fonds ont été votés par les Chambres.
Voilà donc, comme on dit vulgairement, le gouvernement
par terre entre deux selles. Si le projet d’établissements
maritimes de la rive gauche avec fortifications devant
Anvers n’a pas de chance d’être adopté, il faudra exécuter
le projet d’amélioration de la place de Termonde, qui pa-
raissaient si urgentes en 1870; sinon, les 800,000 fr. votés
devront faire retour au Trésor, à moins que le génie mili-
taire ne les garde pour s’en servir en cas de nouvelle urgence.
Mais il serait peut-être plus prudent de ne pas attendre
l’urgence et de décider définitivement si les travaux com-
plémentaires de Termonde sont nécessaires ou ne le sont
pas, s’ils doivent être exécutés ou peuvent ne pas l’être.
C’est une question qui se posera naturellement dans la
discussion du budget delà guerre et qui amènera probable-
ment le gouvernement à faire connaître ses dispositions au
sujet des projets d’établissements maritimes devant Anvers.
Nous lisons dans le Journal de Bruxelles :
Nous apprenons que M. Dumont, de Chassant, vient d’être
nommé évêque de Tournai par le Saint-Père.
M. Dumont, fils d’un riche propriétaire à Chassart, après
avoir fait ses études au séminaire de Tournai, a été les ter-
miner à Rome. De là, il est entré dans les Missions Etran-
gères, et a été, pendant plusieurs années, dans l’Amérique
septentrionale. Lorsque les évêques d’Amérique conçurent
le projet d’établir un collége près de l’Université catholique
de Louvain,M. Dumont fut choisi par eux pour le présider,
et c’est ce qui occasionna son retour en Belgique.
Le nouvel évêque de Tournai est l’un des hommes les plus
distingués du clergé belge, et sa rare bienveillance n’a
d’égale que sa science. Il eût été difficile de faire un meil-
leur choix.
Parmi les pièces envoyées à la Chambre des représen-
tants nous avons remarqué une pétition signée par un de
nos armateurs protestant énergiquement contre le projet
de loi tendant à allouer un nouveau subside de fr. 500,000 à
la compagnie Ryde et O, pour le service postal d’Anvers
au Pacifique.
Elle a été renvoyée à la section centrale chargée d’exa-
miner le projet de loi.
Banque de Crédit commercial d’Anvers.
Situation au 30 Novembre 1872.
Publication prescrite par l’article 5 des statuts, homologués
par arrêté royal du 8 mai 1869.
Capital, 50,000 actions de fr. 333.33.
25,000 actions souscrites.........
>5,060 « non souscrites.........
Versements effectués..............
Portefeuille......................
Caisse............................
Comptes courants..................
Francs
8.333.250. —
8.333.250. —
2,849,129.21
183,094.19
280,852,978.73
I
Montant des effets endossés ou garantis.
Le Directeur-Gérant,
H. LANGLOIS.
300,551,702.13
PASSIF
Francs
16,666,500.-
2,137,008.07
281,748,194.06
1300,551,702.
13
8,965,042.76
Le Président,
VICTOR LYNEN.
Actes officiels.
RÉVISION DU CODE D’INSTRUCTION CRIMINELLE. — Par
arrêté royal du 30 novembre, M. Delecourt, procureur-gé-
néral près la cour d’appel de Bruxelles, est nommé mem-
bre de la commission de révision du Code d’instruction
criminelle, en remplacement de M. de Bavay, procureur
général honoraire, dont la démission est acceptée.
RUSSIE.
Nous empruntons à une correspondance de St-Pé-
tersbourg, les renseignements suivants qui permettent
d’établir certaines comparaisons et de constater les
progrès gigantesques que fait la Russie dans la voie
de la civilisation :
Il est certain qu’un organe officiel est toujours solidaire
des intentions d’une administration dont il n’est que l’écho;
nous remarquons donc, avec une grande satisfaction, le
changement qui s’est opéré dans les tendances et les opinions
du Journal du ministère de l’instruction publique. Ces
changements ont un caractère très tranché et sont d’une
importance qui n’échappera à personne. On peut affirmer
avec certitude que ses nouveaux articles provoquent la
sympathie générale et trouvent dans notre société un appui
solide et actif. Nous nous souvenons encore de l’époque peu
éloignée où nous lisions avec une douleur indignée, dans
ledit journal, une profession de foi eomme celle-ci : « Gar-
dons-nous de pousser à l’instruction ceux qui y résistent ;
laissons surtout libres les pauvres et les nécessiteux. « Au-
murd’hui, au contraire, la nécessité de l’instruction obliga-
toire y est très nettement et très catégoriquement affirmée
et les écoles populaires sont désignées à la sollicitude par-
ticulière du ministère de l’instruction publique. Le dernier
article s’étend avec complaisance sur la sympathie et le
respect que doivent nous inspirer les puissances qui ont fai t
de 1 instruction obligatoire le premier des devoirs, et qui
y affectent des sommes importantes.
A cet égard, la bonne volonté ne manque pas chez nous
car le pays, sans y être même provoqué par le - gouverne-
ment, fait des sacrifices énormes pour propager l’ensei-
gnement dans le peuple. Les grands discours du jour,
dans les réunions publiques, ont pour but d’en démon-
trer l’urgence. Les écoles se multiplient, l’année pas-
sée surtout a été féconde en dons somptueux ; le elergé
loin d’enrayer ce mouvement général, l’encourage par
son propre exemple. L’évêque Makan a consacré par
testament toute sa fortune, qui s’élevait à 300,000 rou-
bles, soit un million de francs, à l’éducation de la jeu-
nesse pauvre et à la création d’écoles. Un aiitre
eveque du gouvernement de Tauride a laissé 400,000 fr.
pour établir à Simphéropol un gymnasepour les femmes.
Le cierge de 1 arrondissement de Saint-Pétersbourg a versé
la somme de 850,000 fr. pour multiplier les gymnases, les
écoles, et améliorer la position des instituteurs; mais je n’en
an irai s pas, si je voulais enumérer tous les dons qui tombent
en pluied or en faveur de cette grande idée : l’éducation du
peuple. J ai donne les chiffres les plus gros ; à côté de
eeux-la, des patriotes chaleureux offrent la moitié de leur
avoir pour doter leur pays de l’héritage impérissable qu’as-
sure le progrès. Ne perdezpas de vue que les dons d’ecclé-
siastiques que je vous ai mentionnés sont purs de toute
ambition personnelle, vu que partout, en Russie, l’éduca-
tion est exclusivement laïque, sauf quatre ou cinq consis-
toires qui préparent les jeunes gens destinés à la prêtrise.
Un autre point tout en faveur de notre clergé, c’est qu’il
se distingue par une grande tolérance et ne rêve pas aux
gentillesses inquisitoriales dont vos Yeuillots paraissent si
fort désirer le retour. Nos prêtres laissent chacun libre de
sa conscience, se contentant de diriger celle des croyants
qui viennent à eux, mais sans peser sur celle des indiffé-
rents et sans anathématiser les libres-penseurs.
Une voie très large est aussi ouverte à l’activité de la
femme, qui comprend elle-même que la meilleure sauve-
garde de la famille gît dans la noble indépendance qu’elle
pourra se créer en acquérant une instruction solide, eten
se préparant un état qui la mette à l’abri du besoin. Ainsi,
le 27 octobre, a eu lieu l’examen pour la réception des au-
artrices aux cours de l’Académie médico-chirurgicale, et
sur 104 lemmes qui s’y présentèrent, 86 furent admises,
comme ayant présenté des thèses admirablement déve-
loppées, et se trouvant elles-mêmes parfaitement prépa-
rées à suivre le cours final de l’Académie. 1 1
FRANCE.
Voiei l’article du Soir dont il est question dans no-
tre Résumé politique :
crises sur crises. — Au moment où nous écrivons, le
conseil des ministres est réuni pour la seconde fois depuis
ce matin.
On délibère.
Le vote qui a marqué la séance d'hier et sous lequel est
tombé M. Victor LeiTanc, ministre de l’intérieur, a causé
une vive émotion. On avait trop compté sur la victoire de
la veille, et on avait peine à croire que dès le lendemain
les adversaires pussent rouvrir le feu. L’événement a bien
prouvé que le moment était mal choisi pour se relâcher de
sa vigilance. Les abstentions impolitiques des uns, les
scrupules exagérés des autres, la négligence de ceux-ci et
l’habileté de ceux-là ont mis hier le gouvernement en
minorité et fait sueeéder une crise ministérielle à la crise
gouvernementale de la veille.
Nous dirons très nettement notre sentiment.
Le gouvernement avait commis une faute. Le vote d’hier
doit lui enseigner qu’il n’a plus le loisir d’en commettre
une seule. Après la semaine qui vient de s’écouler, après
la séparation de la Chambre en deux parties presque
égales, après les déclarations si nettes, si catégoriques, de
M. Thiers, après l’assentiment donné à la politique du
Message par trente-huit voix de majorité, la logique com-
mandait un déplacement de l’axe gouvernemental. Un
changement de personnes était indispensable pour rendre
évidente, aux yeux du public, le changement d’allures qui
était la conséquence naturelle, et du Message, et du vote
de vendredi.
Ls Journal officiel de samedi matin eût dû contenir à la
fois la démission du cabinet et la formation du nouveau mi-
nistère, dans lequel, quant à nous, nous aurions retrouvé
avec plaisir M. Jules Simon, M. de Rémusat et M. Dufaure.
M. Victor Lefranc étant démissionnaire depuis le jour de
l’interpellation Changarnier, devait, à notre humble avis,
exiger que sa retraite fut officiellement connue. L’interpel-
lation Prax-Paris tombait alors d’elle-même, et la crise
ministérielle, loin d’être un nouveau sujet d’inquiétude
pour le pays, était au contraire le gage d’une direction nou-
velle et ferme, imprimée à la marche du gouvernement.
Ce qu’on n’a pas fait hier, il faut le faire aujourd’hui. Puis-
qu’il y a crise, nous la souhaitons complète, décisive.
Aussi bien,il ne faut pas se nourrir d’illusion. C’est une
guerre de Hurons que messieurs du parti des Ducs ont dé-
elaréeau gouvernement. Toute occasion sera bonne désor-
mais pour taquiner le pouvoir, faire naître des difficultés,
embarrasser sa marche, entraver son action. Aujourd’hui
parce qu’il dira noir, demain parce qu’il dira blanc, on l’at-
taquera, on le harcèlera, on le diminuera. Il faut déjouer,
à force d’énergie et de décision, cette énervante tactique.
Un ministère pris dans le sein de la majorité de vendredi,
des fonctionnaires choisis parmi les hommes qui défendent
la politique du Message, la proposition simultanée par le
gouvernement de la prorogation des pouvoirs de M.Thiers
et du renouvellement partiel de l’Assemblée : voilà, pour
aller au plus pressé, les mesures que commande la situa-
tion. Il n y a pas de temps à perdre. On a bien parlé, mais
on a parlé assez.Le pays tout entier est derrière M.Thiers.
Ilne faut pas laisser se consumer d’elle-même, inutile,
l’explosion de reconnaissance et de sympathie qui a salué
le succès de vendredi. Il ne faut pas que la nation, après
avoir été convaincue qu’une grande bataille a été gagnée,
puisse se mettre en tête que c’est là un de ces combats
sans résultats où vainqueurs et vaincus se trouvent vers le
soir dans la même situation que le matin.
Il serait dangereux, très dangereux, encore une fois, de
ne point poursuivre les conséquences logiques et légitimes
de la journée de vendredi. Fixée sur la direction générale
de la politique nouvelle de M. Thiers, la nation ne croira à
la mise en marche qu’autant que lo choix des hommes
chargés d’appliquer cette politique ne pourra laisser sub-
sister aucune équivoque, aueun doute, dans les esprits. La
Droite et l’extreme Droite ont forcé M. Thiers à devenir le
chef des whigs républicains ; c’est parmi les seuls whigs
que le gouvernement doit chercher des organes et des
appuis.
Espérons qu’on nous fera grâce, cette fois, de toutes les
bégueuleries en usage et qu’aucune énergie et qu’aucun
dévouement ne se laisseront arrêter par cette considéra-
tion qu’il ne faut pas apparaîtra aux yeux du public comme
des gens ambitieux de pouvoir et fort heureux de s’empa-
rer d’un portefeuille.
Ce n’est pas ainsi, quant à nous, que nous entendons
parler au pays, qui se moque de toutes ces belles délica-
tesses et qui n’y croit pas ou qui les condamne. Avec son
gros bon sens, un fermier ayant terre à cultiver prend,
pour la faire travailler, les hommes qui lui paraissent les
plus robustes, les plus intelligents, les plus laborieux et
dans lesquels il croit à juste titre pouvoir placer sa con-
fiance. Que M. Thiers lasse comme le fermier et confie le
soin d’appliquer la politique du Message à ceux, ou qui
l’ont poussé à le faire, ou qui l’ont approuvé depuis qu’il
est fait.
Quant à ceux qui, après avoir contribué de toutes leurs
forees et de toute leur influence à amener le gouverne-
ment à suivre cette politique,refuseraient, de peur d’être
accusés d’ambition, de mettre la main à la pâte, ils nous
font de la peine. Quand on n’est pas prêt à appliquer une
politique pour laquelle on a Combattu, on reste chez soi,
on plante ses choux, on étudie ses dossiers, on cause le
soiraucoinde son feu, en prenant son thé, — on ne se
mêle pas des affaires publiques.
L’impatience — il faut le reconnaître — ne tardera pas à
gagner les esprits les plus modérés. Pendant douze jours,
toutes les affaires ont été suspendues. On s’est réveillé
douze fois en se demandant sous quel gouvernement en
vivrait le soir. On a respiré vendredi soir. On a dormi une
nuit tranquille. On a cru que tout était arrangé, tout ter-
miné. Vingt-quatre heures plus tard, on se retrouve en
pleine crise ministérielle. Il n’y a pas de tempérament, si
robuste soit-il, qui résiste à un pareil régime, et nous espé-
rons fermement que le gouvernement ne continuera pas
vingt-quatre heures de plus à y soumettre le pays.
les inondations. — Elles reprennent de plus belle. La
Loire surtout devient menaçante. Nous empruntons au
Phare de la Loire les détails suivants qui donnent une
idée de la crue des eaux à Nantes :
« L’inondation commence à prendre de graves propor-
tions dans notre ville. Tous les bas quartiers sont envahis
par les eaux et malheureusement l’immersion ne paraît
pas devoir toucher à sa fin.
Nous avons fait ce matin une courte visite dans quelques
parties du 4° canton de Nantes (quartier des ponts.)
L’échelle du pont de la Bourse, porte 5 m. 30.
» Une partie de la rue Kervégan, la plus rapprochée du
nouveau marché de la Petite-Hollande, est entièrement
inondée. On a été forcé d’installer, le long de la rue, des
trottoirs en bois à une certaine élévation de la chaussée.
L’eau entre dans les allées des maisons portant les nu-
méros 32 et 19. Dans la première, une planche qui sert de
passage aux locataires va rejoindre la dixième marche de
l'escalier.
» Depuis hier matin, l’eau a monté d’environ douze cen-
timètres dans la rue Kervégan.
« L’eau commence également à gagner le quai de l’Hôpi-
tal. Les cales et les escaliers ont disparu. La Loire qui ce
matin marquait 5 m. 15 à l’étiage du Pont-Maudit, marquait
5 centimètres de plus à 10 heures. Elle atteignait au même
moment 5 m. 30 au pont de la Belle-Creix.
*> La rue Petit-Pierre qui conduit à l’école communale de
filles, en voie d’installation dans le 4e canton, est inondée
à quarante-cinq centimètres d’élévation, ainsi que le rez-
de-chaussée de l’Ecole.
» Une grande partie des cours intérieures et des caves,
en Biesse et en Vertais, sont envahies par les eaux et on
ne pénètre dans les maisons que par des appontements.
» Les cales du quai Baco sont complètement recouvertes
d’eau, ainsi qu’une partie des bois de chauffage qui s’y
trouvaient arrimés.
» Le courant du fleuve est très rapide, surtout du côté
de la Poissonnerie, il vient frapper avec violence les bâti-
ments. Il charrie des herbes et autres plantes aquatiques.
Sur la rive droite de la Loire, l’eau à envahi le restau-
rant de la Bourse dont elle entoure la maison. On ne peut
entrer dans les cuisines, qu’au moyen d’un appontement
organisé à eet effet. _
» Nous ne sommes pas rassuré, à cause de la continua-
tion du mauvais temps. Les terres,imbibées par les pluies,
n’absorbent plus d’eau parce qu’elles en sont déjà satu-
rées ; les affluents qui reçoivent l’égout de ces terres, dé-
bordent continuellement dans le fleuve qui sort de son lit
ef menace d’atteindre une plus grande élévation encore
que lors de la malheureuse inondation de 1856. »
magne est occupée à réaliser, des études que la Hol-
lande ainsi que les pays Scandinaves ont déjàfaitfaire
de cette question, la Chambre appelle la sérieuse
attention du gouvernement sur la situation que cette
réforme pourrait créer pour la Belgique, si elle ne
suivait point ce mouvement et continuait à conserver
son double étalon, alors que l’unique étalon d’or
viendrait à être adopté par la plupart des grands pays
d’Europe.
Elle prie le gouvernement de bien vouloir nommer
une commission spéciale pour étudier sous toutes ses
faces cette question d’une si haute importance.
Constatant que malgré les assurances que ses délé-
gués avaient reçues de M. le ministre des travaux
publics le détournement du chemin de fer n’est pas
encore achevé , la Chambre prie instamment le gou-
vernement de donner les instructions les plus for-
melles pour que ce travail, dont il a reconnu l’urgence
incontestable soit terminé dans le plus bref délai.
La Chambre procède à la formation d’une liste triple
de candidats, en remplacement de ces membres dont
le mandat expire à la fin de Tannée.
BELGIQUE.
ANVERS, 3 Décembre.
Chambre de commerce d’Anvers.
Séance des 23 novembre et 2 décembre.
La Chambre insiste de nouveau auprès du gouver-
nement pour que les steamers des diverses lignes
régulières sur la Plata soient autorisés à prendre les
lettres en destination de ces parages.
Elle présente des observations concernant la rédac-
tion des connaissements de la ligne Ryde, qui concè-
dent à celle-ci diverses facultés dont il vient récem-
ment, d’être fait un abus réel, et demande que si de
pareilles clauses étaient autorisées par la convention
actuellement existante, il doit apporté à celle soumise
à la ratification des Chambres législatives, des modifi-
cations de nature à donner sur ce point satisfaction
aux justes réclamations du commerce.
L’attention de l’administration communale est appe-
lée sur la fréquence des vols qui se commettent au port
et aux bassins, et la Chambre demande que le person-
nel de la police soit augmenté afin qu’il puisse être
exercé une surveillance plus active.
MM. Mauroy et Lynen sont délégués auprès de la
commission communale de commerce, d’industrie et
de navigation, pour examiner avec celle-ci les modifi-
cations qu’il serait utile de proposer au règlement
pour la police du port du 14 mai 1871.
En présence de la réforme monétaire que l’Alle-
Chronique judiciaire.
Le tribunal civil de .Grenoble (l™ chambre) vient de ren-
dre une décision d’une véritable importance pratique. Il a
jugé le 21 novembre qu’une machine à coudre était, entre
les mains d’une ouvrière piqueuse de bottines, un outil in-
saisissable aux termes de l’art. 592 § 6 du Code de procé-
dure civile.
Les progrès de l’industrie, a considéré le tribunal, ren-
dent indispensable cette extension de la loi ; car là où la
machine â coudre s’est introduite, elle a détrôné à tout ja-
mais la couture, et le travail purement manuel n’obtien-
drait qu’un salaire dérisoire.
Nous tenons d’un négociant de notre ville que plu-
sieurs chariots de marchandises n’ont pu être embar-
qués à bord du Galatea parce que ce steamer avait
à Londres un chargement trop considérable. Les mar-
chandises en question ont donc dû rester inutilement
à quai pendant plusieurs jours exposées à détériora-
tion, après quoi elles ne sont pas parties. C’est fort
agréables pour les intéressés.
Le steamer belge Steinmann, cap. Knudsen, arrivé
hier de New-York, avait à son bord douze naufragés
de la barque norwégienne Graanen, qu’il avait
recueillis en mer.
Le sauvetage de ces malheureux naufragés accompli
pendant un temps des plus orageux, a présenté des
difficultés inouïes qui n’étaient pas sans danger pour
la vie de l’équipage du steamer Steinmann. — Voici
du reste un extrait du journal de bord :
“ Le 26 novembre 1862 à 12 h. 30 après-midi, nous
aperçûment une barque sans voiles, un grand pavil-
lon de détresse hissé dans son mât d’avant. Nous
virâmes immédiatement vers elle pour pouvoir com-
muniquer. Ce navire avait six pieds d’eau, dans la câle
et nous vîmes qu’il avait perdu tout son bastingage de
tribord, ainsi que sescanots et mâts de rechange. Nous
arrêtâmes la machine, et virâmes vers le N.-O.parune
mer très houleuse. Nous mîmes le canot de sauvetage à
la mer pour tâcher de sauver, au péril de notre propre
vie, les naufragés qui étaient en grande détresse.
Notre canot monté par le maître d’équipage et quatre
courageux marins quitta le steamer à 1 h. 30, il revint
à 2 h. 30, plein d’eau et porteur de l’équipage composé
de 12 hommes de la barque norwégienne Gruanen, c.
Knudsen, (même nom que le capitaine belge allant de
New-York à Cork ou à Falmouth avec un chargement
maïs à ordre. Le capitaine et son équipage déclarèrent
qu’ils avaient arboré le pavillon de détresse à 8
heures du matin , attendu que les pompes de
leur navire étaient engorgées] et qu’ils ne
conservaient plus aucun} espoir de sauver ni le na-
vire ni son chargement, le navire étant couché sur
son flanc. Les vagues le balayaient constamment, en
conséquence de la haute marée et du mauvais temps
qu’il faisait, de sorte que nous vîmes la parfaite im-
possibilité de rien sauver. En reprenant le canot de
sauvetage à notre bord, il donna par trois fois contre
le steamer, ce qui lui occasionna ae grands dommages.
Nous continuâmes notre voyage en donnant aux nau-
fragés tous les soins possibles. »
Les naufragés ne tarissent pas en éloges sur l’ac-
cueil vraiment fraternel qu’ils ont reçu en général de
tous les marins belges et en particulier du capitaine
commandant Knudsen.
Aussitôt arrivés à Anvers, la maison Steinmann,
Ludwig et C8 a pris sous son patronage tous ces mal-
heureux. Elle leur a procuré à tous un bon logement
en leur promettant de ne pas les abandonner aussi
longtemps que durera leur séjour forcé à Anvers.
Parmi les marins qui ont, au péril de leur vie, effec-
tué le sauvetage des naufragés, nous aimons à citer le
nom d’un de nos concitoyens, H.-P. Dupont.
Nous regrettons d’avoir à ajouter à ce récit que pen-
dant le voyage de New-York à Anvers, un crime a été
commis à bord du vapeur belge Steinmann : Le ma-
telot Chrét. Moller, sujet prussien, qui avait été em-
barqué à New-York,à porté au 2e second Nielsen deux
coups de couteau à la suite de l’exécution d’une
manœuvre, commandée par cet officier. Ce coupable
a été arrêté par la police maritime et écroué à la
prison de cette ville.
M. le bourgmestre accompagné de MM. Van der
Taelen, Allewaert, Cuylits et Lefebvre ont honoré
hier de leur présence la représentation que la société
de Vrije Kunst donnait aux Variétés.
A Jleur entrée ils’sont été aeceuillis par les cris de
« Vive le bourgmestre ! vivent les échevins !» A la fin
de la représentation (MM.les bourgmestre et échevins
ont félicité les acteurs-amateurs qui s’étaient acquit-
tés avec honneur et talent de leur charge respective.
Honneur à la société de jj Vrije Kunst qui depuis
longtemps tient si dignement' la tête des sociétés
dramatiques flamandes.
Honneur à nos édiles qui tout en encourageant Tart
rendent hommage à notre langue nationale
Demain aura lieu aux Variétés, par la troupe du
Théâtre flamand, sous la direction de Lemaire, une
brillante représentation au profit de la commission
organisatrice du monument à élever à la mémoire de
M. F. Tillez.
Le spectacle se compose de Miss Multon, très-
belle comédie où Mlle Beersmans est parfaite, et deux
jolis vaudevilles, avec M11® Heilbron dans un de ses
meilleurs rôles.
La salle sera comble.
Nous avertissons nos lecteurs que des pièces fausses
de deux francs, à l’effigie de Léopold II, sont en circu-
lation à Anvers. Ces pièces sont falsifiées avec une
perfection telle que, confrontées avec des monnaies
valables, on ne peut les reconnaître qu’au son.
— Cette nuit, vers 2 heures, une bande d’une quin-
zaine de marins est arrivée devant un logement rue
Chapelle des Bateliers et s’est mise à briser à coups de
pierre les carreaux de vitre du rez-de-chaussée et de
l’étage. Un agent de police, accouru à la hâte, a dft
battre en retraite devant le nombre. Une enquête est
ouverte.
— Deux matelots se sont pris hier soir de querelle.
A bout d’arguments, ou à défaut de bonnes raisons,
ils en appelèrent à leurs couteaux. Cela ne dura pas
longtemps pour vider le différend. L’un en fut quitte
avec une balafre qui lui emporta la moitié de la joue
et l’autre a dû réclamer les soins d’un chirurgien.'
— Depuis hier lundi, six heures du matin, Me veuve
Jaucot, habitant la rue Léopold, est disparue de son
domicile.
Inquiet à juste titre,un ex-maître ouvrier,ancienne-
ment au service de cette dame, s’est mis, aidé d’un
serrurier,à faire une perquisition.Tout était en place,
rien de dérangé, mais de la veuve aueune trace.
On croit qu’elle aura été la victime de quelque mal-
heur. Agée de 82 ans, elle donnait depuis quelque
temps des signes d’aliénation mentale.
La veuve Jaucot, quoique jouissant d’une certaine
aisance, vivait seule sans servante et éloignant d’elle
tout le monde sous prétexte qu’on la volait.
— Le sieur Maes, chef de corporation, s’était rendu
hier au marché de St-Nicolas pour acheter un cheval.
Outre l’argent destiné à cet achat, il portait encore 650
francs dans son porte-monnaie. Dans la salle d'attente
de la station un habile pick-pochet Ta dévalisé.
— Les journaux français nous apprennent que parmi
les produits exposés à Lyon et dont le jury a décidé la
mise “ hors concours » en raison de leur supériorité
reconnue, se trouve l’extrait de viande-Liebig, fabriqué
à Fray-Bentos et dont le dépôt général est établi en
notre'ville. Dernièrement ce produit a encore rem-
porté la grande médaille d’or à l’exposition polytech-
nique de Moscou.
Lettre», science» et Art».
La science graphologique dont nous avons entretenu
nos lecteurs continue son développement et ses pro-
grès. M. Michon.le vulgarisateur de cette science cu-
rieuse et pratique , donne en France dans les provin-
ces des conférences qui ont un succès éclatant. Le
journal publié pour rendre cette science populaire et
en faire connaître le système,sous le nom de Grapho-
logie, va commencer sa 20e année de publicité.
Tout abonné à cette curieuse feuille reçoit en prime
son portrait graphologique, c’est-à-dire une étude de
quatre pages sur son caractère, ses. aptitudes , ses
facultés, ses passions. On peut juger ainsi par soi-
même de la vérité de ce système physiognomonique
de Lavator, et dont la divulgation pratique doit être
un puissant secours dans les relations de la vie intime,
dans l’éducation des enfants, dans les procédés de la
diplomatie
DEMIEBES NOUVELLES,
AGENCE HAVAS-BULLIER-REUTER
Paris, 2 décembre.
L’attribution des portefeuilles de l’intérieur et des tra-
vaux publics n’est pas arrêtée. Il y a eu grande aflluenee
de députés de la gauche et du centre gauche, dans la soi-
rée, chez M. Thiers.
M. Hérold, républicain, a été élu conseiller municipal à
Paris, dans le quartier de Charonne, par 1,120 voix, contre
M. Verdier qui n’en a réuni que 558.
Paris, 2 décembre.
On assure que le général Ducrot sera appelé à Versail-
les pour expliquer sa conduite.
La gauche républicaine s’est réunie hier, aucune réso-
lution n’a été prise.
La gauche doit se réunir aujourd’hui à Versailles.
Londres, 2 décembre.
Les ouvriers des usines de gaz de Londres se sont mis
en grève à cause du renvoi de deux chauffeurs.
Londres, 2 décembre.
La grève des ouvriers des usines de gaz est devenue gé-
nérale dans tontes'les usines de Londres.
Les compagnies de gaz engagent le public à économiser
la consommation du gaz,
DERlVUsKE HEURE.
Berlin, 3 décembre.
Les journaux annoncent que M. de Roon a donné sa
démission à cause de sa mauvaise santé.
Le bruit court également que MM. Itzenplitz et
Selchow ont anjj|si donné leur démission.
Washington, 3 décembre.
La Chambre des représentants a nommé un comité
pour examiner les cccusations de corruption contre
les membres du Congrès. Elle a en outre adopté une
nouvelle négociation de bonds à 5 pour cent sur les
conditions précédentes.
Dépêches télégraphiques de l'agence James
Mc Lean.
Londres, 3 décembre.
La grève des ouvriers gaziers est générale. On
craint une obscurité totale à Londres aujourd’hui.
Bulletin des Bourses,
Dêgiéches télé^i*apbi(gues.
BRUXELLES, 3 décembre.
(Cours d’ouverture)
VIENNE, 2 décembre.
(Cours de clùtture).
Métalliques......
Piastres.........
Turcs............
Ville de Paris....
Emprunt 1871....
• 1872....
611/16
85 45
ICrédit mob. Âut.
[Lots de 1860....
• « 1864.....
iNapoléons d’or...
|Aut. rente pap...
î Lombard s......
338 25
102 70
145 -
8 68
66 30
LONDRES 3 décembre. — (Cours d’ouverture).
Consolidés angl..
5/20 b. Amér. 1882.
Ch.de 1er Illin.act.
« Erie •
Empr. Turc 5 0/0.
» Ottom. 1869
Espagnols 3 0/0...
italiens 5 0/0.
Emp. franç. 1871.
Emprunt 1872____
915/8i
903/8
421/4
533/8
625/8
291/4
661/8
3/4 »
913/4'
905/8
423/4
535/8
627/8
293/8
663.8
1 -
50/OAmérie. 1871.
Pérou..........
Rente arg......
« pap.......
Varna..........
Chemins de fer :
Rotterd.-Anvers.
Namur-Liége____
Luxembourg.....
Lombards.......
883/4 * 89 -
78 - « 781/4
Le lundi 9 courant il sera vendu à la salle de vent,
(Courte rue des Claires), une forte partie de vieux ,
excellents vins, de Bordeaux, Tours, etc. Cette vent
sera une bonne occasion pour les personnes qui veuW
garnir leurs caves de vins faits et prêts à être bus. (vJ
aux annonces et affiches.) * 4095
A l’occasion des fêtes de St-Nicolas, Noël et du Nouvel u
il s'étale dans les vastes magasins de la maison trnt
TiiiÉRY & ce, coin du Canal au Fromage, à Anvers n/h,
tité d’objets utiles et durables pour cadeaux tels que dJi
peries et nouveautés, cols, gilets, cravates, cache-nni
foulards, couvertures de voyage, châles,robes dechambr'
jupons, vareuses, tabliers, confections pour dames et
fants, waterproof, modèle entièrement nouveau et apn»
prié au besoin du jour.
Tout ce qui sort de cette importante maison, estdepr,
mier choix et tous les prix sont néanmoins plus bas on
partout ailleurs. 4Mr
Maroquinerie anglaise et v iennois,.
Buvards, porte monnaie, carnets, étuis à cigares, trous»»,
de toilette, sacs de dame, porte-feuilles et porte billets d
banque. — Solidité garantie sur facture.
Maison le lorrain : 9, rue des Douze Mois, hnven
51, rue de l’Ecuyer, Bruxelles ; 1
87, rue de la Cathédrale, Liège. 37^
A partir du 5 décembre prochain le D1' s. brown siq,
mund, dentiste américain, demeurant, 15, rue du Luxea
bourg, à Bruxelles, sera visible tous les jeudis de 10 à »
heures, Hôtel de l'Europe, à Anvers. 4550
La nature offre souvent des médicaments d’une efficacité rare?
qui sont à peine connus. C’est à ce titre que nous signalons an,
personnes souffrant de migraines, maux de tête, névralgies 1,
Guaran» de MM. Grimault et (X substance végétale du Brésil
Un paquet de cette poudre inoffensive, délavée dans un peu dW
suffit presque toujours pour faire disparaître immédiatement T
plus violente migraine ou névralgie. Ses propriétés toniques.,
font aussi uns médication d’une efficacité incontestable contrei»
coliques, la diarrhée et la dyssenterie ; et, dans ce cas.il remplat
avec avantage le laudanum et le bismuth. Chaque boite confie*
12 paquets et se vend au public 3 fr. 1
A Paris, à la pharmacie, 7, rue de la Feuillade ; à Anvers eb«
M. DEBEUL, pharmacien, Longue rue Neuve, 57. et à laPhAt
MACIE-DROGUERIE, rue Klapdorp, 49. «gf
Vendue maintenant en état torréfié, la Revalent* n’exige pi»,
qu'une minute au feu ; et pour les personnes eu voyage, ou «
n’ont pas de cuisine, nous avons préparé des biscuits be revÏ
lenta, quonpeut manger en tout temps; en boites de fer-bis»
de 4 et 7 francs. ’
Toute maladie cède * la douce Revalent* Pu Inrry, qui rw
santé, énergie, digestion et sommeil. Elle guérit, sans médecin
ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, flairi,
vents, acidité», pituite», nausées, renvois, vomissements, cosit»
pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres d» u
poitrine, gorge, haleine, voix, des bronehes, vessie, foi», rsiu
intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74.000 cures, y eo*«rj
celle de 3. 3. le Pap», 1» due de Pluskow, Mm» la marquis/j,
Bréhan, etc. — Plus nourrissante que ln viande, elle éeoaoaiu
90 foi» son prix en d’autres remèdes.
Cure n« 68,471.
Rrunatto (pré» Uondovi, le £7 oetobr» IM
Monsieur, — J» puis vous nssurer que je fai» usage d» U nir
veillent» Revalent» Arabie* du Barry.e’est-à-dire depuis deuitti
etque j» n’éprouve plusaHcune incommodité de ma vieillesse,sj))
poids de mes 14 aas. Mes jambes sont deveaues fortes, ma vus ait
tellemeat bonne que je n’ai pas besoin de faire usage de lunst'si
mon estomac est robuste eomme à l’âgede 30 au Bref, je m» mi
rajeuni: je prêche, je confesse, je vieitn les malades, je lais d„
voyages anses longs à pied, et je me sens l’esprit lucide et la ni
moire fralehe. J» voue autorise * donner * cette déclaration tout»
lajsublicité que voua voudras.
Votre très dévoué, L’abbé Pinani Cartilli,
5 Bachelier ès-théoiogie, et ouré de PraieKi
En boites : 1/4 Mil., 2 fr. 25 ; 1/2 kil., 4 Ir.; 1 kil., 7 fr.; 6 kil’
32 fr.; 12 kil.,60 fr. — Le Biscuits île Revalenta en boites de t
et 7 fr. — La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, s
meil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faibles »,
nourrit dix foi3 mieux que la viande et que le chocolat ordinaire,
— En bottes de 12 tasses, 2 fr. 25 ; de 576 tasses, 60 fr. ou enviroi
16 e. la tasse.
Envoi contre bon de poste. — Dépôt à Anvers : Waersegere
Lauwere, Linzen-Glessens. Bischops-Jansen, Van Reet h, Larntio'
Herkens, Jos. Lauwers, Klapdorp, 49, et chez les pharmacien!
et épiciers. — Barrt du Barry & O, 12, ru» de l'Empereur,
Bruxelles.
24 - . 24 1/2
171/8
181/8
173/8
183/8
FRANCFORT, 3 déc. — (Cours d’ouverture). Ferme.
Autr. rente arg..
» » pap..
Lots d’Autr,18(K)..
Turcs.......
[Créd.mobil. Autr.
IBons Amér. 1882.
ICh. de fer Autr...
[Lombards.........
366 -
963/8
3661/4
2151/2
Lois de Bruxelles à fr.lOO do 18ü6.
Au 17e tirage des primes, qui
principaux prix ont été gagnés
a eu lieu le 2 décembre, les
par les numéros suivants:
N° 3800.
- 51267.
» 11349.
» 18865.
» 19533.
- 20612.
» 24976.
» 49532.
» 51826.
» 54503.
» 58828.
•> 65257.
» 8589.
» 10400.
fr. 25000
» 10000
» 900
» 900
» 900
». 900
». 900
- 900
» 900
» 900
». 900
. » 900
. » 500
. » 500
N° 14970.
». 23844.
» 26502.
» 41115.
» 48336.
» 48566.
» 57319.
» 62962.
» 18889.
» 19349.
>» 64218.
». 179.
» 2975.
»» 13899.
. fr. 500
. » 500
. >» 500
. »» 500
. » 500
. » 500
. » 500
. » 500
. » 300
. » 300
. » 300
. »» 200
. »» 200
. »» 200
N°
19542.
26550.
29507.
48027.
48114.
51315.
52186.
53729.
58883.
61811.
63288.
69120.
fr.200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
200
Les 533 numéros suivants sont sortis chacun avec 100 fr.:
81 8013 17088 24758 32479 39511 47842 55401 61989
188 8410 17337 24853 32491 39641 47899 55432 62020
297 8453 17618 24896 32717 39802 48200 55651 62164
590 8898 17636 24916 32760 40010 48243 55745 62654
781 9245 17663 25049 32776 40024 48288 55755 62999
838 9407 17725 25062 32791 40260 48487 55984 63059
844 9449 18545 25232 32845 40354 48603 56002 63134
888 9485 18647 25269 32973 40582 48750 56058 63270
1838 9517 18657 25499 33116 40706 48838 56194 63664
1378 9561 18722 25581 33187 40879 49094 56299 63680
1570 0572 18733 26741 33372 41037 49379 56331 63824
1828 10055 19057 26898 33388 41249 49599 56373 63845
2099 10238 19074 26906 33450 41356 49735 56421 64120
2104 10438 19237 26970 33538 41780 49770 56441 64254
2110 10687 19249 27058 33550 41972 49967 56477 64335
2271 10777 19319 270S0 33790 42152 50013 56515 64558
2362 10951 19366 27091 33973 42326 50031 56754 64724
2447 11180 19485 27320- 33984 42338 50206 56755 64787
2451 11448 19557 27498 33996 42432 50257 56957 65007
2604 11456 19582 27568 34171 42559 50377 57072 65476
2679 11643 19691 27580 34189 42674 503*7 57281 65553
2697 11674 19771 27706 34305 42731 50450 57502 65703
2843 11725 19935 27745 34548 42749 50473 57610 65896
3195 11904 20103 27765 34599 43157 50528 58423 66000
3202 11908 20204 27805 34617 43346 50550 58711 66208
3366 11994 20473 28079 34747 43534 50708 58715 66298
3603 12363 20525 28101 34858 43542 50777 58744 66326
3643 12367 20563 28167 35284 44051 50805 58865 66330
3762 12458 20648 28517 35297 44160 50936 58923 66552
3774 12516 20901 28521 35717 44358 50989 58928 66558
3845 12928 20984 28600 35951 44577 51229 58948 67332
4345 13021 20985 28964 36211 44698 51232 59051 67388
4434 13539 20993 29306 36314 44916 51270 59360 67470
4640 13685 21149 29351 36355 44947 51328 59385 67497
4686 13713 21280 2941Ö 36409 45005 51416 59411 67657
4715 13873 21335 29436 36476 45123 51576 59442 67801
5280 13977 21404 29560 36591 45127 51579 59950 67839
5437 13999 21617 30009 36625 45177 51611 60007 67870
5650 14138 21762 30051 36649 45193 51848 60023 67947
5721 14201 21772 30113 36661 45279 52018 60141 68174
6057 14302 21841 30431 36714 45533 52217 60173 68183
6246 14430 22060 30519 36730 45622 52298 60354 68689
6310 14549 22092 30530 36748 45655 52314 60465 68705
6481 14619 22138 30775 37076 45754 52370 60481 68838
6758 14660 22187 31220 37109 45778 52489 60574 69128
6783 14774 22320 31288 37213 45792 52598 60639 69248
6796 14822 22831 31296 37268 45805 52646 60790 69274
6799 14867 22850 31361 37317 45882 52666 60849 69409
6815 14876 22916 31379 37380 46279 52900 61127 69441
6913 15014 22921 31394 37636 46402 53001 61131 69541
6931 15238 23011 31418 37679 46833 53524 61144 69561
6093 15298 23233 31460 37841 46932 53730 61227 69659
7075 15583 23247 31501 38015 46955 53781 61286 69733
7168 16201 23272 31570 38192 47048 54040 61370
7193 16380 23409 31798 38235 41087 54137 61665
7583 16425 23481 31800 38285 47294 54528 61702
7602 16759 23948 32180 38641 47388 54681 61709
7737 16898 24418 32256 39172 47518 54762 61768
7755 16938 24476 32423 39332 47757 55301 61784
7828 17036 24583 32433 39403 47783 55394 61788
Le paiement se fera à partir du lr septembre prochain.
Lots d’Autriche à fl. IOO de 1804.
Au 43° tirage au sort, qui a eu lieu à Vienne le 2 décembre,
les 6 séries suivantes, de 100 pièces chacune, sont sorties :
478 1928 2308 3092 3574 3779
Au tirage des primes, fait immédiatement après, les prin-
cipaux prix ont été gagnés par les numéros suivants :
Série 3574 N“ 70............... Fl. 250000
- 3779 » 40............... » 25000
». 3092 »> 61............... » 15000
»> 3092' » 16.......... .... » 10000
Lots de Bade à fl. SS de 184S.
Au 108» tirage au sort, qui a eu lieu le 30 novembre, les
20 séries suivantes, de^O pièces chacune, sont sorties :
182 1818 2358 4185 4978 58*4 6212
862 2245 2705 4268 5448 5957 6860
1590 2329 3737 4540 5640 6100
Le tirage des primes aura lieu le 31 décembre prochain.
THEATRES, CONCERTS, ETC,
Théâtre royal «l’Anvers. — Mardi 3 décembre.
Le Comte Ory, grand opéra en 2 actes. — Lischen et Fritcfm,
opérette en 1 acte.
Bureaux à 7 h. ; rideau à 7 1/2 h.
PARTIE COMMERCIAL!
Place d’Anvers, du St Décembre.
CAFES.—Le marché pour cet article reste très ferma aux pleins
prix de hier jet la demande continue régulière pour la consomma
tion. De secondes mains, plusieurs centaines de | sacs caféj Haiti
ont eu acheteurs aujourd’hui, sur base de 47 1/2 cents pour boum
marchandise.
On a vendu publiquement, cette après-midi, 70 sacs Guatenalj
avarié, ex- Wangerland, que l’on a adjugés dans' les prix de l'r.
82 1/2 à 103 par 50 kilos en consommation, eu égard au méritt
de la marchandise.
CEREALES. — Le marché reste par continuation calme faute
de provisions. On a seulement vendu 200 sacs froment français,
disp, au prix de fr. 33.75 par 50 kilos.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRKS.
N“288 ... 214 v/s, 25 âesp., p. Dolphin, àfr. 159.
CUIRS SALÉS DE BUENOS-AYRES.
Solde n°375 390b/fs,(Riv.),25 3/5 k., p. Ousel, à fr. 88.
PEAUX SALÉES DE CHEVAUX.
Du il» 95., ,
Du n» 97...
Du n» 98...
N» 98......
» 99......
200 B.-A., 15 1/2 k., par Agitatore, à fr. 139.
100 M.-V., 403/4à esp., p. Solari, à fr. 138.
PEAUX SÈCHES DE CHEVAUX.
100 B.-A.,15 14/1004 esp.. p. A. Gianello, à fr. 15.
245 » 62/5 le., p. G. Verdi, à fr.15.
33 » 6 1/6 k., par dito, à fr. 13.
CORNES. — Il s’est de nouveau vendu aujourd’hui 18,600.corn»!
de l’Uruguay, 52/53 kilos par Spruit à fr. 54 1/2 par 104 pièces.
LAINES. — On a vendu aujourd’hui 164 balles laine en suint
de la Plata et 33 balles pelades de Montevideo.
PETROLE RAFFINE. Payé. Vendeurs.
Disponible blanc............... 52 — à 53 — 521/2 » 54 -
Selonnuance et quantité.
Décembre............................... *-----
Janvier 1873.................... 53 — »------
Février................................ »-----
Mars................................... »-----
Avril................................. »-----
Mai................................... »-----
Juin................................. »---
Juillet....................a....------»------
Août.................................. •-----
Septembre.............................. »-----
Octobre................................ »----
Novembre............................... »----
2 prem. mois de 1873................... *-----
3 »» ” ” ........... — — *--------
Marché calme. Prix en baisse.
B! RIZ. — Sans affaires de gré à gré aujourd’hui en riz bruts des
Indes-Orientales. En vente publique, par contre, on a adjugé 240(1
balles Nécransie avarié, dans les prix de fr.10 à 10 l/2|par 50 kilo!
en consommation, eu égard au mérite de la marchandise.
SAINDOUX. — Nous no voyonB de nouveau pas de variation!
a renseigner aujourd’hui dans la position du marché pour le sain*
doux d’Amérique et la demande pour la marchandise disp, a
seulement été peu active. La marque Wiloox a value 0.24 3/4 pat
59 kilos. A livrer, par contre, il s’est traité 400 tierç. Wilcoi
embarquement décjjanv. à fl. 243/4 par 50 kiios.
jgSALÀISONS. — Le marché pour le lard salé sec d’Amérique
est resté maintenu sans changements aujourd’hui et la demande
a été nulle.
Diverses parties lard salé sec d’Amérique ont été offertes es
vente publique, cette après-midi : le total s’en élève à 866 caisses
long et short middles, provenant de diverses importations d»
New-York. Nous publierons domain le résultat de ces divers»!
enchères
SUCRÉS BRUTS INDIGENES. — On cote».
Sucre à 88 degrés, disponible............... fr. 63 — à —
» • » sur courant du moi»....... » 63—» —
• » » sur 2 mois de décembre... • 63 — » —
» blanc n» 3, disponible................ »--------» —
Mélasse indigène de betterave............... » 11 — » —
54 1/2 » - -
54 — ■ —
Tabacs
Avis mensuel de M. JOS. rtLlNCKX, courtier.
Stock au Ier nov. : 165 bouc. Kentucky, 62 bouc. Virginie,
1390 c/s Seedleaf, — bouc. Maryland, — cotes, 403 balles Ha-
vane, — balles Hongrie et — balles Palmyre. .
Arrivages en nov. : 112bouc.Kentucky, 51 bouc. Virginie,
214 cais. Seedleaf, — 50 bouc. Maryland, — bouc. Côtes,
211 b/s Havane, — b/s Brésil. .
Ventes et expéditions : 146 bouc.Kentucky, 91 bouc. Virgi-
nie, 130 caisses Seadleaf, — bouc. Mason County et Ohio,
— bouc, côtes, 211 b/s Havane, — b/s Hongrie , — b/s Pal-
myre. . .
Stock au 31 nov.: 131 bouc. Kentucky, 22.bouc.Virgmie,
2074 cais. Seadleaf, 58 bouc. Maryland, — bouc. Côtes, 192
b/s Havane, — b/s Hongrie, — b/s Palmyre et — b/s Brésil.
Voici le prix-courant des tabacs les plus traités sur le mar-
ché d’Anvers : (Prix en consommation).
Kentucky: 1» qualité, filature et marbrée 40 à 43 c., P
qté coûpe claire 37 à 39, 3e qté bonne coupe brune 34 à
4= qté coupe ordinaire 32 à 33, 5« qté lugs 30 à 31.— Virginie :
1« qté, bon goût feuille fine jaune 31 à 40, 2e qté bien mure
feuille marbrée 29 à 33, 3« qté’bon ord. un peu foncée — -•»
4e qté très-ord. zandblad 21 à 22.— Maryland : 1» qualité,
feuille trés-iaune dorée 45 à 50, 2e qté bien mûre feuille mar-
brée 37 à 44/3’ qté ordinaire un peu variable 30 à 36,4e qté peu
feuillé verdâtre terne — à —. — Côtes (en entr.) : Richmond et
Virginie 7 à 9, Kentucky en balles — à —, Palatinat — a —-
— Savane : Ie qté couv. fine nuancée300 à 600, 2e qté un peu
moins feuill. 200 à 295, 3e qté envel. un peu couy. 160 à 190, 4e
qté enveloppes 140 à 150, 5e qté intérieur (bon goût) 120 *135, «i
qté très-ordinaire — .— Divers : Hongrie 26 à28,Rio-Grande
40 à 55, Esméralda 155 à 175, Palmyre 115 à 125, Giron 55 à
Ambalema 1» et 2» 47 à 155. 1870 Manille la 230 à 245, d» d° £
Y 220 à 225,d» do 2*0 200 a210,d» do3» Y 125 à 130, d» d° 3» C10*
à 105, 4“ Y 70 à 75, Java 30 à 150, Brésil 40 à75. —Amers-
fort,: Bestgoed 30 à 40, Uitschot van bestgoed 25à27, Aera-
goed 30 à 3o, Zandgoed 27 à 30, Lompe en zuigers — * -.
DÉPÊCHES COMMERCIALES.
PARIS, 3 «léc. - (H.-B.-R.)- FARINES: 8 marquai,
les 159 k. esc. 1/2 0/0). ». 3-
Courant du mois............. 70.50 7L—
4 premiers mois........... 68.ou S®-*»
Mars-avril.................. 68.50 69.
ACTIF |