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1854. — N° 12.
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ANVERS, Jeudi 12 Janvier.
Dix-Neuvième aimée*
LE PRECURSEIJP
ni,™,;.. Jd Ri, DEPARTS O’AN VERS : Psor Kaliui ** BrM.ll.», à HSjlJ.
UEBDllB AB Jt6î. (i-ib, a 4S, 4-16, 9. — TermonSe et G.nd, 6-45, tô, *-*5i
LIS, 7-13. - A l«lt, 6 iü, IU, 5M5, A13. — Bruges et (Utende, 6-4S, tO.
1-46, 4-16. — Cuartrsi, Mouscrun, TuuriMi et Lille, 6-46, <0,4-16. ~ C®/at*’
{.46 40, 4-16, jL.ni.din ci Tïlïemnnl 6-43, tO, 2-4S, Ali, 9. - Unden, 6 *o,10,
lïT- Li*ge et Verriers 0-43, (O,-A46, 4-16, 9.- Ail-I.-Ch*p«lle »t Cologne,
K.4S. tO, 2-46,9. — St-Truod el Hasselt 8-4S, 10, 4-ltj. _ , -
n A* Xtî«n« . D'Anvers par Be veren, St-Nicolaa et Lolteren «t band» o-3V,
Pays 06 WaBS : »# iS.MöT®-— De G.nd, 6-20, 9 OS, llf 2-15, 5-15.
12 Janvier,
BULLETIN POLITIQUE.
Les Armements maritimes se poursuivent en France avec une
Tamle activité. L’escadre du Levant va recevoir un renfort de
Wis frégates 9 vapeur qui viennent de quitter Toulon. Des ordres
ienrienl aussi d’être donnés pour la formation d’une 3' escadre
ile de réserve, qui se composera de 14 bâtiments.
La Patrie de Pans publie de nouveaux détails, que nous repro-
it oisons plus loin, sur les avantages remportés par l’année turque
Kala fa l.
Le même journal annonce l’entrée des escadres combinées dans
mer Noire, le 3 janvier.
Le Moniteur français annonceque le Divan a adhéré atonies
es propositions des quatre puissances. Le fait n’a rien de bien
ücu'ji ,eilô I,‘T1 on savait que le sultan avait acceplé les ouvenures des
' —luissiinces ayant pour hase et point de départ l’indépendance
empiète de la Turquie, L'émeute des éludians et des Ulémas
avait eu précisément pour motif la délermination mal comprise
Ju Divan. La note du Moniteur aurait-elle pour but de mettre en
vidence le mauvais vouloir de la Russie dont on aitend une ré-
ponse négative ? .
Notre correspondance anglaise dit que les journaux anglais de
opposition s’occupent d’un fait auquel on altribue en Angleterre
me grande importance. Ce fait serait celui d'une intervention plus
iu moins réelle du prince Allieri dans les affaires de l’Kial. Le
forningadvertUer annonce que la question sera portée devant le
Parlement dès l’ouverture de ia prochaine session.
La jeune infante, dont la Reine Isabelle était accouchée le h de
mois, est mono dimanche à midi. La Reine n'est point encore
formée de ce douloureux événement.
Un correspondance de IP-rlin du 9, en parlant de ia commuai*
sua 7> aliou fane ce jour-là, en comité secret, h la seconde Chambre de
'russe par le gouvernement et qui a eu trait, comme on sait, à
'acquisition par la Prusse d’un port militaire dans la met du
lord, fait couhdilrè que ce port serait situé, dit-on, dans le grand
luché d'Oldenbourg, près de Jahde, non loin de l'embouchure du
IVesei. ■
Apre* ic comité secret, la Chambre a repris ta discussion du
rojet de loi communale pour la Westphalin. Le vole le plus un-
lartanl a été ie rejet par 133 voix contre 143 d'un amendement qui
ivait d'abord été adopté par assis et levé, et qui tendait a remplit-
w le cous Oleciorai par une représentation des intéréts.
Notre correspondance de Turin nous mande, sous la date du 7
mvier, que le ministre de la justice, M Ratlai/.s, a piésenté aux
■lia ni tires un projet de loi qui va tle nouveau ameuter contre lui
oui le paru ultramontain. Ce projet commine une peine de deux
dois ÿ un an d'emprisonnement, contre les ecclésiastiques qui se
ivreut publiquement à des attaques contre les institutions du
uys. Cette peine sera, eu outre élevée dans une proportion assez
orte, si l'altaquiie a eu lieu du haut de la chaire de vérité,
Pour témoigner, au reste, du parfait accord qui existe entre lui
l sou cabinet eL notamment M. Rjtiav.zi qui est spécialement en
mile aux attaques du paru clérical, !e roi vient d'octroyer 9 ce
iniuislre le grand cordon de l’Ordre des SS Maurice et Lazare,
anime témoignage de satisfaction pour !e zèle et la fermeté dont
, Raitazzi a fait preuve dans iVxéreice de scs hautes fonctions
Sons peu,les Chambres seront de nouveau saisies des projets tle
loi sur ie mariage Civil cl l’inoamératiou des biens du clergé. Nous
nous déjà dit que les bruits relatifs 9 un concordai avec la cour
le Rouie étaient dénués de fondement.
On disait an contraire 9 Turin, 9 la date de notre correspondan-
te, que M. le comte de Pralormo, chargés d'affaires de Sardaigne
nés la cour papale,lequel se ironve.cormne nous l’avons annoncé,
ictuellement a Turin, ne retournerait peut-être pas à son poste,
iaire correspondant ne nous communique pourtant ce bruit que
amine un un dit.
M. Brouter, ancien ministre des affaires étrangères de France,
fnce moment en Daim, avec une mission de son gouvernement,
i quilles Turin le 5, se rendant 9 Milan.
Les deux sections de l’assemblée îédérale suisse (conseil naiio-
Did et conseil des E als) ont repris leurs travaux le 9 janvier. Les
iisceurs d’ouverture prononcés à l'occasion de ces deux solennî-
és parlementaires n’onl rieu offert de saillant, à l’exception de
«.■lui de M, Pioda, président du cooseil national, lequel a rappelé
que la question du conilildu Tessin avec l'Autriche élail toujours
Ifeadauie, et que ies souffrances que ce canton endure depuis dix
muis altendenl nue prompte solution.
M. Kogliai'di, député du Tessin, en a pris occasion de deman-
der que la question du différend austro-suisse fût portée sur la
ijueition des objets dent l’Assemblée fédérale devra s’occuper
.,a„s la présente session : mais il n’a été donné aucune suite à
cette proposition, par lu inoiif que ia Conseil fédéral présentera
incessamment un rapport sur l’état de l'affaire.
Le gouvernement fédéral a enliti trouvé un magistral pour rem-
plir le rûte de juge d'instruction dans l’affaire Contint, c’est M
l.abhardl. greflier du tribunal tédéral.
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Dépêche lélt‘graplii<|tic.
Londres 12 janvier, au matin.
Consolidés l>2 5[8; Espagne 20 1(4.
Ateliers modeies dans tes Fia mires
Il y a quelques jours à peine,mous mous sommes très loti-
vilement occupé de l’organisa lion projetée pour les écoles
l'agriculture ; nous n’avons pas eu de peine à établir que
ces institutions, si fortement attaquées, si odieusement ca-
lomniées, avaient rendu des services incontestables : en
même temps, nous avons fait ressortir combien leur ntain-
- lien rend à néantloutos les déclamations faites ii leur propos.
Une autre institution, due à l'initiative de l'honorable M.
liogier, a donné lieu à bien des récriminations et à bien des
sarcasmes ; nous voulons parler des ateliers modèles d'ap-
prentissage érigés, dans les Flandres, au milieu de la crise
<|tii a si rudement atteint ces deux provinces.
A cause de deux ou trots établissements de cette nature,
dont les directeurs, agents infidèles, n’ont pas répondu à la
confiance que le gouvernement avait placée en eux, on a
cherché à saper l'institution elle-même, dans sa base, dans
son principe, et alors ça a été une hostilité permanente,sys-
tématique, une polémique de dénigrement qui n’est pas
encore arrivé à son terme.
Et cependant que de services les ateliers modèles n'ont-
ils pas rendus aux Flandres? Nous trouvions l'aulre jour au
Moniteur un rapport de iM. Renier, inspecteur de ces ate-
liers dans la Flandre occidentale, qui fait ressortir les
avantages énormes de cette création féconde en résultats.
Sans doute, il y a en ce moment de bien grandes misères
dans le pays; les Flandres comme les autres parties de la
Belgique sont rudement secouées par la crise alimentaire;
si les Flandres à l'égal des autres provinces du royaume
traversent cette ensesansde plus grands désastres,no ie de-
vrait-ou pas un peu à ces ateliers modèles, trop calomniés
dans les colonnes des journaux catholiques?
Nous n’hésitons pas à répondre par l'alîîrmative
Ce que le rapport de .M Renier constate pour la Flandre
«eidcntale est également vrai pour la Flandre orientale ;
" aussi les ateliers ont exercé la plus heureuse influence
sur le sort des populations; là aussi ils ont contribué à rele-
ver l’industrie, à vivifier des contrées livrées au désespoir.
Qu’on se reporte, en esprit, vers l’époque de ia crise de
1846 et qu’on la compare avec ia crise actuelle ; quelle diffé-
rence, quelle amélioration 1 C’est que la main bienveillante
du gouvernement s’est fait sentir dans ces provinces;
11 l’honneur du pays est engagé à ce que les Flandres soient
sauvées de la ruine » disait le ministère libéral du 12 août
1847, par fa bouche du Roi et les Flandres ont été sauvées de
ruine.
La preuve, c’est qu'en ce moment les souffrances et les
privations ne pèsent pas plus sur les Flandres que sur les
autres parties du pays.
Aussi, les mesures prises par le gouvernement était sage-
ment combinées Ici, il s’attacha à perfectionner le travail de
b Iode, parce que le travail de la toile était indispensable h
Journal Politique, Commercial, Maritime et Littéraire.
Paix— Liberté. — ProjtréR.
Tout ce ipn eonctrne la Rédaction ou VAèminUtr-nuu e«,
«me Proprietaires lia PRECURSEUR, MM. Dcvïbvkh Fr ,V(.
de l’Amman, N° 1236.
Mwirftrnent^ (A-114>ure*Ti Au Pr^CHr#«tret cher toua tes I lun'L'' !> .11-s f
niMlBBUltm Pour Anten, fr, 13-50 par trimestr*. Pour toni fr r,«, ,1, it i;H
t'nue, franc déport, fr. 16. Pour la rfollande et !■ Fronce, fr. 17. Ponr 1*A„ >!p.
terre, fr. l5| las Etnta-ljnis, le RrOii],lei Index, etc., fr. 27-50.
Ou s'&bonnn À Londres ehezài. VV. ’| bouia» 19, Caiheribe 5lreet,siiauif,et<*be
M-E. Dumuurier, KToobsConrt Charccry lane.
1S6EBTIOKS, 35 centimes la tigre. - Rr.cnmeü, SDcentir-i.-ü.
certaines contrées; là il introduisit des industries nouvelles
parce que Iü goût des populations ne les portait pas de pré-
férence vers l’antique industrie des Flandres ; partout et
toujours il améliora les procédés de travail, il fit rendre les
ouvriers plus aptes, plus habiles; il leur fit remeltre des
instruments de travail perfectionnés et les mît ainsi à même
de fabriquer plus, de fabriquer mieux et de gagner de celte
manière un salaire plus élevé.
Des milliers d'ouvriers dans les deux Flandres qui aupa-
ravant étaient à charge, eux et leurs familles à la charité
publique, ont été mis à même ainsi de pourvoir à leurs be-
soins, d’assurer leur existence.
Aussi le ministère actuel ne fait-il aucun scrupule à lais-
ser proclamer par l’organe officiel du gouvernement que les
ateliers modèles ont rendu au pays de signalés services.
Qu’en diront les feuilles cléricales ?
Selon leur habitude, elles citeront les rares exceptions
d’essais malheureux et malheureux seulement quant au
choix des personnes, car les institutions les plus rudement
aitaquées sont restées debout et font un bien infini dans les
localités où elles ont été érigées. S'armant ainsi des excep-
tions, les organes de l’opposition, ne tiendront aucun compte
de succèi obtenus partout ailleurs et se garderont bien de
mettre sous les yeux de leurs lecteurs ia vérité pleine et
entière.
Pour nous, nous constatons avec un véritable bonheur
que les efforts tentés par l’ancienne administration, sont
appréciés d’une manière convenable, les institutions créées
par le cabinet du 12 août 1847 restent debout; on les criti-
que bien, on les calomnie bien; mais personne n’oserait y
porter une main téméraire, parce que ces institutions répon-
dent à des besoins réels.
Les ateliers modèles continueront donc à marcher, à pros-
pérer et le pays impartial et reconnaissant un jour bénira le
nom de celui qui les a érigés et qui les a fait prospérer
malgré les clameurs des partis et ies attaques de la mal-
veillance.
Service «les 1‘osles,
Il y a deux jours nous nous plaignions de l'arrivée tar-
dive du courrier de France, qui, depuis le 1er janvier, ne se
distribue guère à Anvers avant midi, tandis qu’à Bruxelles,
il est mis à la disposition du public à t> on 7 heuresdu matin.
Ce que nous allons dire aujourd’hui est une nouvelle
preuve du sans-façon avec lequel on Iraite la métropole du
commerce, ou plutôt de l'inintelligente direction qui préside
au service des Postes.
Depuis le 1er janvier, on a d’un trad de plume, sans
souci du préjudice que l’on portait à des in/érèts respecta-
bles, supprimé le bureau-ambulant des postes.qui accompa-
gnait depuis des années, le convoi parlant d’Anvers à 4
heures 13 minutes de relevée, eu destination des Flandres
Il en résulte que les correspondances et journaux destinés
pour
Gand, Alost, ' Zele,.
Bruges, Termonde, Wetteren,
Ostende, llamme, Thourout
et en général pour toutes les localités des Flandres ne sont
expédiées maintenant du bureau des postes de cette ville que
1” à 6 heures du soir, pour : Gand, Bruges, Ostenue,
Alost et Wetteren, et
2* le lendemain SEULEMENT, pour Hamme, Zele et
Termonde.
La poste-ambulante chargée de la confection des dépêches
donnait au commerce des facilités dont on appréciait haute-
ment l’importance, en ce sens.que jusqu’au dernier moment,
elle recevait, à la station môme, les correspondances pour
toutes les destinations, la France, l'Angleterre, l’Italie etc.,
en même temps qu’elle permettait au bureau d’Anvers de
se montrer tolérant pour la réception des lettres et des jour-
naux, jusqu'à l’extrême limite du départ.
On conçoit le prix que le commerce et le public en géné-
ral attachaient à cette facilité accordée pour les expéditions
par le convoi principal, celui qui emporte les 3/4 des cor-
respondances. — Eh bien, comme nous le disons plus haut,
un Irait de plume a suffi pour tout bouleverser. On désor-
ganise le service, on porte une profonde perturbation dans
d’excellentes habitudes contractées depuis des années,et cela,
sans même se donner la peine d’avertir le commerce. Une
malheureuse idée passe par nous ne savons quelle tète,peu au
courant des intérêts de notre place, et vite le coup est porté.
Est-ce par économie que l’on a agi de la sorte? — Mais
alors pourquoi supprimer le bureau ambulant pour ie con-
voi principal qui est celui de 4 h. 13 minutes et le laisser
subsister pour le convoi de 10 heures du matin qui ti’em-
porteque peu ou pointdedépèches? Ne serait-ce pas, comme
toujours, pour ne faire éprouver aucun retard à Bruxelles
dans la distribution des correspondances de la Hollande. —
Bruxelles semble être l’arche sainte; on se gardera soigneu-
sement de rien faire qui puisse lui être défavorable ; quant
à Anvers, on ne se gène pas; le commerce est patient et ne
se plaint qu’à la dernière extrémité. Aussijagil-onjpour notre
ville avec un laisser-aller d’autant plus incompréhensible,
qu’il blesse les intérêts les plus graves.
Par suite delà difficulté des communications, ou trouve
bon d’organiser un service provisoire, on supprime un con-
voi de Bruxelles pour Anvers, mais avec ce tact que nous
avons signalé souvent, on supprime le premier convoi, celui
qui apporte les correspondances, et on laisse exister le se-
cond, ce qui lait qu^Anvers éprouve un retard de deux
heures dans la réception du courrier de France.— D’uu
autre côté, ou s’arrange de telle façon que si le courrier an-
glais n’arrive pas à temps à Ostende, pour partir par le
convoi du matin, les correspondances ne peuvent plus être
distribuées à Anvers que le lendemain matin, comme cela
est arrivé encore aujourd’hui.
Nous le disons de nouveatt.ee qui manque à l'administra-
tion des postes et chemins de fer, c’est u ne combi naison intel-
ligente di;s divers services.—'Pourquoi ne pas consulter les
besoins et les intérêts de la seconde ville du royaume avant
de supprimer ou de désorganiser n’importe quel service?
— C’est ce que nous ne cesserons de demander aussi long-
temps que le déplorable système que nous blâmons conti-
nuera à s’exercer à notre détriment.
En attendant, nous demandons au nom des intéressés à
M. le ministre des travaux publics :
4° Le rétablissement du convoi de 7 heurts du matin de
Bruxelles pour Anvers, pour la prompte arrivée du courrier
de France ;
2" Lt surtout, le rétablissement du bureau ambulant des
postes par le convoi de 4 heures 13 minutes de relevée.
Nous sommes persuadés qu’il aura suffi de signaler à
Ai; le ministre des travaux publics le tort que la suppression
de ce service porte à notre place pour qu’il soit rétabli aus-
sitôt.
Qmtslio.i «l«t ia ei»niiièiiie Sectio».
Lus mesures prises par le gouvernement pour empêcher d'élever
des consl raclions dans le rayon stratégique de h ville d'Anvers, et les
poursuites judiciaires déjà commencées par le département de la
guerre, continuent à préoccuper vivement les liaRRanis do nuire
ville,
L'ue réunion de propriétaires de terrains et de maisens dans la
cinquième section, a eu lieu, hier à 8 heures dn soir, au local de la
Cour de Londres, à Saint-Witlebrurd,
On y a nommé une commission provisoire, qui a été chargée de
convoquer tous tes propriétaires de la cinquième section en assem-
blée générale, pour nommer une commission définitive, qui aurait
pour mandat d'étudier ia question, et de proposer les mesures les
plus utiles dans l’intérêt commun.
La commission provisoire a immédiatement commencé ses délibé-
rations et a décidé que tous les prédits proprétaires seraient invités
à assister à l'Assemblée générale qui aura lieu jeudi prochain, 19 du
courant, à 8 heures du soir, au local du Pélican, vis à vis de ta sta-
tion du chemin de fer à Anvers.
Il s'opère en Italie un luonvcmêut dans l’opinion publique
qu’il convient de signaler. En plusieurs circonstances nous
avons remarqué les tendances favorables au gouvernement
impérial qui se manifestent sur plusieurs points. Voici en-
core un article que uuus extrayons d’une correspondance
autographiée de Turin. Il offre de l’intérêt sous plus d’un
rapport, dans les circonstances actuelles :
f»t' ROLE RACE LATINE O AXS 1,’ANNEj; 1834,
Les journaux de Londres et de Parts sont unanimes à saluer
l’année 1834 comme une année du praudes luttes guerrières.
L'Europe se classe bien mieux en races qu’en nationalités. La
race Slave est la plus redoutable de lotîtes.
Organisée, disciplinée par l'autocrate russe, elle a celle foi puis-
sante des hommes primitifs; elle se trouve dans cette virilité
encore vierge des excès de la civilisation ; elle n’csl plus sauvage,
mais elle n’est pas encore arrivée au scepticisme des époques de
décadence. Comme toutes les races, elle regarde le soleil, aspire
au midi et cède à cel entraînement vers les régions méridionales.
Disciplinée, croyante et forte, elle se répandrait sur l’Europe sans
l’antagonisme d'une autre race.
La race Germanique est fractionnée en une quarantaine d'Etats,
dont les uns tiennent à la Russie par des alliances, les autres dé-
pendent d’elle, et enfin dont quelques-uns sont saturés de l'élé-
ment slave luî-ttiéme, comme la Bohême, i’Eselavotnc, ia Tran-
sijvanie.
La race anglo-Naxone est moins divisée. Composée de l’Angle-
terre et des Etats-Buis, elle est séparée du continent européen.
Est en licitement manne, la race angio-S.txone domme en Améri-
que, dans rtude, dans la Chine, au Japon. Mais par la Perse, elle,
dèil se trouver eu contact avec ia race Slave dans les campagnes
de l’Afghanistan.
Au midi de l'Europe réside la race latine formant France, Italie,
Espagne et Portugal. C’est l'antagoniste naturel de la race Slave,
celle qui peut sauver l’Europe d’une seconde inondation des bar-
bares.
Forte par ses lumières et ses ressources, héritière des grands
Souvenirs historiques, elle a montré au commencement de ce
siècle .-ous un grand capitaine, qu'elle u’est pas énervée.
.Mais lu race latine est travaillée des idées démocraliques.La
démocratie,C'est l’avéttemerit des volontés personnelles, ce qui est
la même f-ho^u que désunion, désordre, impuissance.
S, la race I..line était demeurée dans sa phase démocratique de
1848,eût-elle pu repousser la race slave si bien disciplinée-'
Non assûremem, pas plus que les gouvernements démocratiques
de Vienne, de Palermc, de Rome, oe Francfort, de Gênes et tant
d’autres n’ont po repousser une armée réunie sous le commande-
ment d’un seul.
Il est cependant incontestable que la race latine a pris une
nouvelle vigueur eu se retrempraint dans ies idées de la révolution
française et qu’elle ne pourrait rten en retournant à la féodalité.
La race laitue doit donc se résumer en une dynastie nouvelle,
représentante des idées de 89, pour avoir le plein exercice de
toutes ses forces vis-à-vis du slavisme.
Celut qui a comprimé l’exubérance des Idées démocratiques
et socialistes, est en réalité par la force des choses, par le cours
des événements cl neul-étie plusqu’ii ne le croit, le représentant
des idées nouvelles. Napoléon faisant donc une ligue avec l’Halie,
l’Espagne et ie Portugaise mettant à leur tête, les dominant par
la supériorité de sa nation, de son nom, peul donc faire de la
race latine le boulevart de l’Europe et dire à la race slave ; race
tu n'iras pas plus loin
Le succès sera encore plus certain, si, comme c’est maintenant
hors de doute, la race anglo-saxonne personnifiée en lord
Pulmerston, s’unit à la race latine.
Qufistioi! «l’Orient,
On ht dans la Patrie :
Une correspondance parlicuiièro de Constantmojile du }<■ janvier
au malin, nous donne quelques détails nouveaux plein d’inlétèl.
Le fait d’un avantage important remporté par l’armée ottomane
à Kalafat avait été officiellement annoncé aux représentants îles
puissances.
On manquait do reuseignemens sttfiisans sur cette action ; ou
savait seulement qu'Orner-pacha avait fait attaquer en détail, de-
puis plusieurs jours, les différons corps russes, dont l'ensemble
formait un effectif d'envnteu 31),(100 hommes ; que les troupes
turques s’étant repliées à dessein vers leur centre, avaient attiré
les Russes jusqu'à Kalafal, position lorlifiée d’une manière formi-
dable et qui, de loin, paraissait abandonnée. Les batterie turques
s'étant démasquées tout à coup, avaieut fait éprouver aux Rnsst-s
(les pertes importantes, pendant que ta réserve ottomane, qui
avait passé le Danube dans la nuit et qui était masquée derrière
un bois, les prenait en flanc et les obligeait à battre m retraite.
On savait aussi que la population de la petite Valadtie, qui chaque
jour sc montrait de plus et) plus favorable aux Turcs, avait puis-
samment aidé au succès de l’armée ottomane.
La même correspondance nous donne sur la situation des affai-
res eo Asie des reuseignemens dont nous garantissons ia complète
exactitude. Les revers d'Akiska et d’Alexamtropol sont loin d’a-
voir la portée qu'on semble vouloir If-ur donner, et d’ailleurs,
depuis la nomination d’un nouveau général en chef et depuis
l'adoption d’uu autre plan de campagne par ie Divan, tout a changé
de face; quelques succès sont déjà venus couronner les efforts des
turcs et d’autres se préparent.
Deux faits aussi très importants venaient de se produire :
lin convoi portant 13,000 hommes de renforts à t'armée d’A3ie,
devait partir pour iîatoun, lu 3, si l'état de la mer ie permettait.
Ce convoi, escorté par des forces nombreuses, n’avait rien à
craindre des vaisseaux russes, hors d'état désormais de sortir de
Sébastopol, soit pour attaquer les turcs, soit même pour ravitailler
leur armée d'Asie,qui vase trouverdans tue position très difficile.
Le second fait, c’était l’arrivée à Constantinople d’un Mttride
envoyé par Scltamyi et porteur des assurances les plus positives de
dévoilement et de sympathie pour le sultan et son gouvernement.
Ce grand guerrier q"ut, avec des ressources très restreintes, tient
depuis si longtemps la Russie en échec, manquait d’approvisiou-
ucmnnl à tel point, depuis plusieurs mois, qu’il avait donné ordre
à ses soldats, pour ménager ses munitions, de t:« lirerque sur les
officiers. Il a reçu très heureusement, malgré tle nombreuses diffi-
cultés, les armes elles munitions que la Porte lui a envoyées, et
il vient de faire remercier le Sultan qui peut compter sur lui de ia
manière la plus énergique. Or, le secours de Sehamÿl et de ses
guerriers vaut toute une armée,
A la date du tr janvier lu temps était moins mauvais et le vent
commençait□ tourner versie Sud. Celle mdicaliou explique com-
ment les escadres combinées ont pu entrer le 3, dans la nier
Nuire.
D'après une slatislique qui nous a été communiquée,on a offert
en veille au marché de notre ville pendant l'année eouraotu
137,420 bœufs, fü 720 vaches cl veaux, et 412,989 moulons et
agneaux ; ccsl une augmentation sur l’année précédente de 32,193
bœufs, 3,039 vaches et veaux, et 73,880 moulons, nonobstant cette
augmentation irnjiortaute dons notre approvisionnement, le prix
de la viande de bœuf a haussé de S 7.à 8 87 1/2 pareen! livres
dans le courant de l’nnnée ; en juin même on a pavé jusqu'il S
9.08 3/4 par cem livres.
ÎLE DE CtBA
Nos dates de ia H -vane sont du 22 de ce mois. Le nouveau capi-
taine général a manifesté la ferme volonté de faire ioot ce qui lut
serait possible pour empêcher l’nüroduction d'esclaves, et s'em-
parer des négriers qui s’approcheraient des eûtes, mais il ne peut
rien, dit-il, pour ceux qui se trouveraient déjà dans les plantations
de leurs propriétaires.
Le chapitre du message de notre président, où ii dit qu’il em-
pêchera toute expédition qui pourrait se tonner sur le territoire
des Etats-Unis contre Cuba a été accueilli avec tristesse par les
cubains, et les espagnols le considèrent comme une profession
de foi sans sincérité.
«-'u? grande revue avait eu lieu à la Havane en l'honneur de
l’anniversaire de la naissance de l’héritier présomptif de ta cou-
ronue d’Espagne ; il s’y trouvait trouvait trois milles hommes
sons les armes.
A la Havane le temps était froid et agréable ; notre correspon-
dant nous écrit qu’il se commettait dans celte ville un grand
nombre de meurtres et de suicides.
CALIFORNIE.
Nous avons des nouvelles jusq’au 1’ décembre ■.
Deux légères secousses de tremblement do terre se sont fait
sentir à Sau-Jose la première le 18 et ia seconde le 2t.
La dernière qtiiuiaine a été très importante pour les mineurs.
La pluie a rompu les excavations et fait mooier les rivières, de
sorle que les travaux de la saison sèche sont terminés. Quoique
les pluies n'aieiu pas été bien fortes lotis les travaux exécutés
dans le lit des rivières ont dù être abandonnés el en plusieurs en -
droits des écluses el des digues ont été emportées par les eaux
C’est à celte époque que ies mineurs font leur bilan, et maigté
que les expéditions de poudre d’or montrent bien que le piéeieux
métal se trouve toujours en quantités considérables, beaucoup
de mineurs se plaignent qu’ils ont déeensé de fortes sommes eu
travaux et eu machines qui ne leur ont pas rapporté un bon ren-
dement.
Les mineurs sont bien prépares pour les travaux d’hiver ; si la
saison est favorable la moisson d’or sera plus riche qu'elle ne l'a
éié les hivers jirécédenis.
De nouveaux placers ont été découverts on maints endroit1,
mais ou n’en cite aucun extrêmement riche.
Le Mountain Eclw nous apprend que les mineurs de Daigau-
Flat font de 8 à 32 dojjars par jour ; une seule compagnie a ré-
colté dans un jour, trente deux onces d’or. Les mines de Badger-
Htll sont les plus riches de ce district.
Les Chinois de San-Francisco ont l'ail don de mille dollars aux
carabiniers du capitaine Love qui ont arrêté le bandit Mexicain
Joaquiu.
Il se trouve aujourd'hui dix-sept églises à Sau-l-ïancisco.
Le Itevue Californienne donne comme certain que le comte
Raousset et de Houibon aurait été nommé colonel dans l’armée
Mexicaine et gouverneur de la province de Sonora.
Une compagnie allemande se proposait de faire voile de 8an-
Franctsco jtour Sonora sous peu de jours; elle s’y rendra pour s'y
éiabbr paisiblement el à l'invitation spéciale du gouverneur
Gandaza.
A «U VKMjES DAR EIIIQ1 E.
Daits liotre bullelin politique du 10, nous avons déjà ré-
sumé les nouvelles apportées par l'Asin-, Nous complétons
les renseigné meut s que nous apporte ce steamer,
new-yorr, 28 décembre.
Mgr (Jedtni, ic légat du Pape au Brésil, se trouve eu ce moment
à Cincinali, Ohio, et sa présence y a causé des troubles sérieux.
Dimanche dernier 2S, il y a officié dans la cathédrale et dans la
soirée dus Allemands se sont réunis au nombre de cinq cents pour
pour lui donner un charivari.
Une grande animosité régnait contre M. Bedini ; la presse alle-
mande l’avait violemment attaqué et, le comparant à Hnynau. te
bourreau de ta Hongrie, l'avait menacé de la même réception que
le général autrichien avait reçue eu Angleterre.
La police, prévenue en temps, était sur sss gantes : lorsque les
allemands se sont présentés devant l'archevêché oft M. Bedini
étau descendu, la police s’est ruée sur ies émeuliers cl a réussi à
Opérer quelques arrestations.
Une mêlée générale s’en est suivie et des coups de pistolet ont
été échangés.
Enfin île compte la police est restée maître du terrain cl a arrêté
une soixantaine d’individus.
Toute la nuit du 23 au 23 la ville a été en émoi, mats dans la
matinée la tranquillité était rétablie.
. Pondant l’émeute quatorze personnes ont été blesser - ; l’une
\ d’ellca Cst morte pendu ut là nuit.
ITALIE.
Les iroubies do la province d’Aoste sont totalement appaiséa.
Le 4, l'école milita ire d’iorea qui s’était mise à la poursuite des ré-
voltés a été reçue b son retour au sou des cloches.
Le syndic, te conseil municipal, le major de ia garde nationale
el une députation sont allés la complimenter.
L'intendant général est demeuré à Aoste pour accélérer la pro-
cédure contre environ 400 séditieux.
Sur les divers points des Etats-Sardes, à Tortena, à Alexandrie,
à Voghero, 'a Monlméiian, à ia Moile-Servola un mot d’ordre
semble avoir été donné pour les rassemblements de paysaus,
c’est ta p, étendue augmentation que doit subir le prix du sol jus-
qu’à 90 centimes le kilogramme.
Mats voici quelque chose de plus possilif ;
Sassàki, 30 décembre.
Par i’mcrrle ou l’obstination du directeur des travaux dn ia
route, IL Cansom, elle est impraticable, principalement dans la
province d’Ozieri. Il n’a pas profité du beau temps pour faire l'em-
pierrement; il a essayé de le faire quand ce n’éiaii plus possible.
Quand on n’était pas supposé avoir une voie charretière, les ha-
bitants profitaient de l'été pour aller faire leur provision de sel
aux salines. Pour celle année-ci on ne ia pas Taite, comptant sur
la route, de manière que l'on manque totalement d’une chose de
première nécessité. Un ex-député.
Indépendamment du bâtiment sombré à deux milles de Li-
vourne (ou le croit de Marseille), i! y a eu d’autres sinistres dans
ies forts coups de vent du 27 au 28. Un brigatUin turc, le Peest-
doue, fut abandonné par son équipage à son ancrage hors du môle
de Livourne. Le bateau-bœuf ie Co.sto?i/e s’échoua contre le fort
Saint-Pierre. Il venait de Cagliari chargé de vin. Enfiu entré Btb-
bona et Castaguetlo on a trouvé une barque appartenant au navire
Sant-Antóniaele anime del puryatorio, parti de Civiîa-Vecchia le
23 La barque coulenail une cassette avec du corail cl quelques
cartes marines.
Le vapeur français le Télégraphe, a amené à Livourne l'équi-
page du navire autrichien ta Harpe perdu sur I. s rescifs de ia
Corse.
A3f«IJETElŒTS.E.
(Correspondance particulière du rruct osEurt.
Londres, 10 janvier 1834.
La ffottc anglaise est entrée dans la mer Notre, on compagnie de
la fiotLo française : voilà ce que les journaux nous apprennent ce
matin, et ce que vous aurez su très probablemeut en Belgique,
en même temps que nous. Le cabinet anglais a donc et fin adopté
une attitude ferme et énergique,Déjà, [a note du Jfoiitféwrfrançai;.
nous avaii fait entrevoir c'dle mesure, mais, tant que l'intention
n’était pas arrivée à l’état de fait, il pouvait survenir quelque re-
virement, el iJ fallait rester dans l’expectative. Aujourd'hui, la
position est nette el décidée : les flottes sont dans la mer Noire et
leur mission, toute pacifique qu’elle soit dans le temps où on la
représente, n’en est pas moins un échec à i’orgucîl du Cxar, dont
on prétend emprisonner ies flottes à Sébastopol
Malgré donc la modéraiion dont on a cherché à envelopper le
fait en question, ce n'est jias moins un acte de violence auquel ii
n’esl pas probable que l'empereur Nicolasse soumette. On peut le
dire aujourd'hui en toute assurance ; Aléa jncta est, etc., à moins
d’un de ces retours inouis dans l’esprit de l'autocrate, à moins
que l’homme habitué jusqu'ici à tout voit plier sous sa volonté,
sc résigne b subir celle des autres; ü moins qu’il ne compte encore
sur une rupture cuire la France et l'Angleterre, ou tout au moins
sur la séparation de l'Autriche et fie la Prusse de la conférence
de Vienne, ic czar ne peut manquer de relever ie gant qui lui est-
jeté par l'intrusion des forces navales anglaises et françaises dan
ia mer Noire.
It est heureux pour le gouvernement anglais que les choses
aient pris celte tournure; et quand je parle du gouvernement, H
ne s'agit pas seulement du ministère, dont le. plus grand danger
'était d’être renversé à l’ouverture du parlement, mais il s’agit de
ta personne irresponsable. J’aborde ici un sujet très délicat, mais
les rumeurs dont je vous ai déjà entretenu, ont acquis une telle
dimension, qu’il n’est guère possible de garder plus de réserve
aujourd’hui. Le nom du prince Albert est mém, depuis quelque
temps,à la polémique des journaux, de la façon ia plus fâcheuse
pour sa popularité. A tort ou à raison, on l’acctise ouvertement cl
sans périphrase, d’être l’fime d’une camarilla qui voudrait faire
dominer, en Angleterre, l'alliance russe el autrichienne.
Comme je vous l’ai dit, on déclare tout haut que ia retraite de
lord Palmersion n’avait pas eu d’autre cause que t’influence tüé-
gUime que le mari de la reine avait prise dans le conseil du gou-
vernement — Remarquez que je ne fais que reproduire les accusa-
tions de plusieurs journaux.
Ces accusations dirigées contré le prince Albert avaient d'abord
nu la forme de simples insinuations, mais elles ont peu à peu as
sutné une forme ire, précise, et, ce qu’i! y a do plus fâcheux-, c’est |