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C’est un vaste obélisque, monté sur un socle élevé et dont
la masse est divisée en deux parties importantes que nous
appellerions volontiers la tour et la flèche.
Le monument, dans son ensemble, est d’une forme très-
originale quoique peu pittoresque : elle est venue de jet sans
cependant avoir la vivacité et l’imprévu de silhouette que
nos célèbres beffrois historiques nous ont en quelque sorte
imposé comme principe.
Le beffroi doit être à la fois imposant et hardi ; il doit être
d’allure noble, voire même sévère comme l’esprit même de
sa définition.
Certes, c’est une idée d’élever un beffroi en commémora-
tion de cette grande époque, 1830, le beffroi étant le gage et
le symbole des libertés communales ; mais encore faut-il que
ce soit un beffroi.
Et il ne suffisait pas de placer, aux quatre faces de la tour,
sur d’immenses consoles (immenses étant placé ici pour lon-
gues ou élevées) les statues (bien petites) des libertés con-
quises par nos pères au prix de leur sang versé dans les rues
de Bruxelles et les plaines de Louvain et de la Campine.
Ces libertés sont trop précieuses, ont été trop chèrement
payées pour quelles ne forment pas l’un des motifs les plus
importants du monument commémoratif, si on en élève un
dans deux ans.
Et nous voudrions aussi voir interprétées et l’idée des
quatre journées et celle de l’hommage si légitimement dû à
ceux, nobles martyrs, qui ont combattu pour notre indépen-
dance et nos libertés.
Nous aurions voulu y voir aussi la figure allégorique de
la Belgique, libre et heureuse, riche d’une Constitution que
bien des nations lui envient, dirigée par la sagesse et la pru-
dence du plus loyal des souverains.
L’œuvre de M. Baes est donc loin d’être complète ; il n’a
pas tiré de l’idée tout ce qu’elle renfermait de grand et de
noble.
Elle nous paraît même (nous avons dit être venue de jet)
n’être pas suffisamment étudiée.
Le piédestal est découpé par un système de bossages et de
moulures interrompues; une porte très-trapue de forme
donne accès à l’intérieur de l’édifice ; cette porte n’a guère
plus de la hauteur de l’homme et semble avoir été placée et
disposée ainsi pour agrandir l’ensemble.
Ce piédestal est carré ; il porte ce que nous avons appelé
la tour, formant une sorte de tronc de pyramide, dont le plan,
carré également, a les angles accusés par des écoinçons,
sorte de contreforts, construits sur angle, rustiqués et recham-
pés en diamants à faces en losanges.
A chaque face est pratiquée une arcature refermée par un
mur en retrait, très-élancée ; dans l’axe une console extrê-
mement allongée, sorte de gaine, se hisse jusqu’à la statue
qu’elle doit supporter. Ces gaines sont peu rattachées à l’en-
semble et semblent être une ajoute faite après coup.
Un cadre assez élégant enveloppe chaque arcature ; il est
couvert en linteau horizontal et séparé de la corniche qui
forme transition et naissance de la flèche, par une frise ornée
de guirlandes très-finement traitées.
Cette corniche est fort saillante ; elle est fortement soute-
nue cependant par des consoles disposées deux par deux, à
chaque angle, et découpant d’une façon heureuse la silhouette
générale.
C’est à cet endroit que commence la troisième partie, la
flèche, de l’édifice. Elle se compose d’une sorte de pyramide
tronquée, divisée en quatre parties, sortes d’étages, dont trois
sont ornées, à chaque face, d’une arcature de forme ogivale
très-simple, encadrant une seconde baie, couverte en voûte
et dont l’archivolte est orné de claveaux rappelant l’ar-
chitecture florentine. Le quatrième étage est plein, ses faces
sont ornées de panneaux.
Chaque étage a sa balustrade; le dernier porte la corniche,
plus importante, qui reçoit l’acrotère. Un dernier stylobate,
carré toujours, porte un globe à peu près sphérique, orné et
terminé par une flèche, sorte de paratonnerre rattaché par
des ferrures ornées.
En somme, c’est un monument assez indéfinissable de style,
de forme et d’expression. C’est une étude originale et élé-
gante avec un certain sentiment de grandeur ; c’est l’une des
bonnes œuvres du salon.
Le dessin (trait à la sépia et relief obtenu par le fusin et la
mine de plomb avec quelques ors habilement jetés) est d’une
grande habileté. Ce mode de rendu, sobre et de bon goût,
est, avec le rendu au trait rehaussé de quelques teintes
d’encre de chine, celui qui nous paraît convenir le mieux
aux œuvres architecturales.
Il paraît plus sincère, plus vrai, le dessin traité dans l’une
ou l’autre de ces manières.
Le même artiste expose le projet de pont monumental,
qui lui a valu le prix en partage avec M. H. Vandevelde, au
concours de l’Académie de Belgique, l’an dernier.
Nous avons publié cette œuvre remarquable et nous en
avons parlé assez fréquemment pour pouvoir nous dispenser
de le faire ici à nouveau.
MM. Blomme, d’Anvers, exposent les projets d'orpheli-
nats, qu’ils ont présentés au concours ouvert par l’adminis-
tration des hospices en 1876 ; nous avons donné un compte
rendu de ce concours dans le n° 9 de notre deuxième année
de publicatiom
Le projet d’orphelinat de garçons de MM. Blomme a
obtenu première prime à ce concours.
Le plan se fait remarquer tout d’abord par sa régularité et
la simplicité de ses lignes; il est d’ailleurs très-étudié et très-
ingénieux dans la combinaison des diverses dispositions
exigées.
Au centre se trouve le bâtiment de l’administration, pré-
cédent une première cour entourée de galeries ; à gauche et
à droite, des vestiaires, lavoirs, etc. Immédiatement après,
deux corps de bâtiments se détachent, des deux côtés, de la
partie centrale ; ils contiennent : à gauche, la salle d’étude ;
à droite, la salle des récréations. La grande cour centrale
sépare ces bâtiments de ceux qui contiennent les réfectoires.
Cette disposition a pour avantage d’isoler de trois côtés les
salles d’étude et de jeux, ainsi que le réfectoire.
Au fond, une cour de service avec galeries conduisant au
bâtiment des classes ou salles d’étude, vaste rectangle ter-
miné par deux galeries en quart de cercle.
La façade est très-heureuse au point de vue esthétique :
c’est bien là un orphelinat ; elle revêt comme un caractère de
calme et de simplicité, le vrai caractère, le seul qui convienne
aux constructions de ce genre. Les éléments sont aussi sages
que sobres, les lignes grandes, et l’emploi ingénieux des maté-
riaux ajoute encore à l’aspect général.
La partie centrale est accusée par trois pignons à gradins
formant un motif assez heureux et rappelant, surtout par le
pittoresque, les constructions flamandes du xvIIIe siècle.
Le dessin est très-soigné; il est sincère et réellement
habile.
Le projet d’orphelinat de filles (2e prime au concours rap-
pelé ci-dessus) a aussi beaucoup de mérite. Le plan est beau,
très-étudié. L’ensemble de la composition est heureux, d’un
bon style et d’une architecture raisonnée et savante.
MM. Blomme se sont inspirés de l’art gothique dans cette
composition, dont l’ensemble rappelle un peu l’orphelinat de
garçons.
*
* *
M. Chauvet, de Bruxelles, expose un projet des peintures
décoratives exécutées au Cirque royal de la rue de l’Ensei-
gnement , à Bruxelles. Cette décoration, habilement dessinée
et finement colorée, rappelle, comme l’architecture de la salle
qu’elle complète heureusement, l’art indien. L’aspect général
est riche dans la combinaison des couleurs harmonisées,
mais paraît un peu maigre. Le plafond circulaire, enrichi
d’un dessin, coloré chaudement et rappelant les dessins de
cachemires, est très-joli, mais paraît bien fin pour être placé
aussi haut.
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* *
M. Delarabrie , de Bruxelles, n’est pas un inconnu pour
nous; il est l’auteur d’un projet de palais de justice pour
Charleroi, que nous avons admiré à l’exposition qui a suivi le
concours ouvert par l’administration communale de cette
ville, il y a deux ou trois ans.
Cet architecte expose quatre dessins, très - habilement
rendus, d’un temple protestant, dont l’érection à Bruxelles
est, croyons-nous, décidée.
Cette œuvre est traitée dans un style romano-gothique qui
rappelle celui de la nouvelle synagogue de Bruxelles. C’est
une belle composition, traitée sagement et dans laquelle nous
reconnaissons des connaissances sérieuses de l’art architec-
tural des xIIe et xIIIe siècles.
*
* *
M. E. DieLtjens, d’Anvers, a envoyé deux études remar-
quables.
Le projet d’hôtel de ville (destiné à l’Allemagne) est traité
dans le style de la Renaissance et présente une artistique
combinaison de motifs rappelant cette époque de l’art dans
ses manifestations en Belgique, en France et en Allemagne.
C’est une œuvre de grand caractère, originale et composée
avec beaucoup de verve et d’imagination. Bien que l’ensemble
soit symétrique, la silhouette est très-remarquable de pitto-
resque. Il y a peut-être un peu trop de membres de moulures
horizontales dans la partie supérieure des façades, et les
lucarnes, d’un beau style, sont un peu lourdes dans leurs cou-
ronnements.
Le beffroi qui occupe le centre, d’une composition aussi
très-originale, a beaucoup de caractère ; c’est au moins un
vrai beffroi que celui-ci.
Les façades latérales, du même caractère, sont d’un style
un peu plus moderne.
Dans les coupes, fort habilement étudiées, nous, avons
remarqué l’originalité de dessin et la beauté des portes monu-
mentales de la salle des Pas perdus et de la salle du Conseil
(croyons-nous, car le plan n’est pas joint à l’envoi, ce que
nous regrettons).
Très-beaux dessins au trait noir vigoureux, rehaussé de
légères teintes d’encre de Chine. Belle vue. perspective.
Le projet de pompe monumentale (érigée à Grobbendonck)
a les mêmes mérites d’originalité et de composition; nous
aimons moins cette œuvre cependant que la précédente ; elle
nous a paru lourde dans certaines parties et peut-être même
un peu lâchée.
C’est un dessin colorié, avec vue perspective, dont les
accessoires sont traités sobrement ; l’aspect général est un peu
pâle.
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M. Y. Dumortier, de Bruxelles, a envoyé la petite maison
particulière, de genre renaissance, dont il a exposé l’esquisse,
l’an dernier, à l’Exposition de la Société d’Architecture.
L’auteur a apporté quelques modifications très-heureuses
dans les détails. — Ce projet d’habitation est très-intéressant
et le rendu assez habile ; mais on a juché ce panneau telle-
ment haut que nous avons failli le laisser dans l’oubli. Sans
le catalogue qui nous a forcé de le chercher, nous ne l’aurions
pas vu.
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M. Gisler, de Bruxelles, expose un projet d’achèvement
du palais du roi à Bruxelles. Ce n’est ni un dessin, ni un
tableau, c’est l’un et l’autre et ce mélange produit un effet
bien bizarre. Quant à l’œuvre architecturale, elle manque
totalement d’originalité et, par suite, de caractère
*
* *
Citons pour mémoire un projet deM. Marquet, de Bruxelles,
pour le redressement de la Montagne de la Cour.(Il y avait
si longtemps qu’on ne nous en avait plus donné !) L’auteur de
ce projet, dans lequel il y a une idée,augmente le dévelop-
pement de la voie carrossable en la faisant tourner autour
d’un vaste bâtiment de forme ovale qu’il divise en magasins,
galeries et cour centrale. La pente est ainsi sensiblement
diminuée.
Il est fâcheux que l’idée ne soit pas bien neuve.
* *
M. E. Parys, de Bruxelles, expose un projet de logements
pour ouvriers avec établissement alimentaire. Projet très-
simple. Construction naturellement économique, mais d’un
aspect peu agréable.
On ne devrait pas envoyer au salon des œuvres d’aussi peu
d’intérêt ; on devrait faire mieux que cela pour une exposi-
tion triennale.
*
* *
M. Ryssens, d’Anvers, a envoyé deux études. Le projet de
maison pour cinquante vieillards ne nous présente rien de
bien neuf comme disposition ; la façade a du style et de l’ori-
ginalité.
Le projet de musée (retour du concours ouvert il y a
quelques mois par l’administration communale d’Anvers) est
traité dans ce genre d’architecture que l’on appelle la Renais-
sance flamande. L’ensemble ne manque pas de caractère,
mais la composition ne présente qu’une accumulation de
motifs, souvent bizarres, aussi souvent illogiques et accolés
ou superposés avec aussi peu de raison d’être. — Le dessin
est généralement lourd, et cette étude nous paraît avoir été
enlevée, car bien des combinaisons sont peu étudiées, ont un
aspect étrange. Sous prétexte d’originalité, pourquoi aller
jusque la bizarrerie? Avec l’imagination dont est doué l’ar-
tiste, M. Ryssens, et de l’étude, on peut faire mieux que cela.
Les rendus sont absolument faibles.
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Le projet de résidence princière, de M. Van Autgaerden,
de Bruxelles, est traité dans le style de la Renaissance ; mais
il rappelle bien plutôt le sentiment français que le sentiment
flamand.
La façade nous offre un véritable fourmillement de motifs
et de lignes, rendue d’une façon un peu papillotante par un
dessin au trait un peu pâle et peu soutenu.
Cet œuvre ne manque pas cependant d’un certain caractère
de grandeur.
M. A. Van BollÉ, de Saint-Gilles lez-Bruxelles, a exposé
un projet de palais pour exposition des produits indus-
triels. — Plan classique assez tenu, d’une forme assez élé-
gante. Beaucoup de place occupée par les galeries ; bien peu
d’espace pour l’exposition. Façade classique d’assez grande
allure, mais sans originalité; généralement un peu trapue.
Ce projet pourrait porter tout autre titre. Les rendus,
assez soignés, sont un peu pâles. C’est un projet d’académie,
à n’en pas douter.
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Sous le n° 1453 se trouve exposé le projet conçu par
M. J. Vanden Eeckhoudt, de Bruxelles, pour la construction
du nouveau temple de la loge des Amis philanthropes. Le
plan, très-serré et bien étudié, est d’un bel aspect ; les com-
binaisons en sont à la fois simples et ingénieuses. La façade,
ainsi que toute la décoration intérieure, est conçue dans le
style égyptien. Elle est d’un aspect réellement monumental
et revêt un caractère à la fois riche et sévère. Les fenêtres
au rez-de-chaussée sont cependant un peu petites. (C’est peut-
être exact au point de vue archéologique, mais les besoins
modernes exigent plus de lumière et d’air.)
Les coupes sontbelles ; l’artiste a su chosir et combiner
avec beaucoup d’intelligence et de goût les motifs de ce grand
art égyptien si monumental et si riche.
La grande salle, notamment, exécutée, serait d’un effet
réellement grandiose et produirait une puissante impression.
On remarque encore dans cette étude une intelligente préoc-
cupation de la construction qui, jointe au mérite artistique
de la composition et aux connaissances sérieuses d’archéo-
logie qu’elle démontre, font de ce projet une œuvre de mérite.
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L’envoi de M. Van Dyck, d’Anvers, est très-remarquable.
Citons d’abord, en rappelant que nous avons signalé les bril-
lantes qualités de cette œuvre dans le n° 3 de notre 2e année,
le projet de château seigneurial en style ogival du
xIIIe siècle.
C’est une composition savante, de grand caractère, mais
dont l’aspect féodal n’est nullement en situation dans notre
libre atmosphère moderne.
Le projet de musée (voir notre notice ci-dessus à propos
de M. Ryssens) est une étude de Renaissance; le plan est
remarquable par la simplicité de ses combinaisons, d’ailleurs
ingénieuses.
La façade est originale de composition, et ne manque pas
de caractère; mais, comme l’œuvre analogue de M. Ryssens,
elle paraît avoir été enlevée. Nous y trouvons, accolés à des
motifs, grands d’échelle, d’autres fort petits de dessin, qui
produisent un contraste assez désagréable et enlèvent à la
composition toute harmonie en modifiant singulièrement les
proportions relatives.
Ce sont de beaux dessins au trait, moins serrés cependant
que ceux qui nous représentent le château seigneurial.
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* *
Voici encore un projet fort connu : l’hôtel des postes, de
M. O. Van Rysselberghe, de Bruxelles. Nous avons vu ce
projet à Gand et à Anvers, et nous en avons fait ressortir
le mérite et signalé les défauts ; nous pourrons donc nous
dispenser d’y revenir et passer immédiatement au projet
d’hôtel particulier, du même artiste, à construire à Anvers,
dit le catalogue.
Le plan, très-habilement agencé, est réellement remar-
quable; il prévoit tout ce que le luxe et le confort d’une
famille fortunée peut rêver.
La façade est d’un grand caractère ; traitée largement dans
un beau style de sentiment classique (romain et grec
intimement et artistiquement unis), elle est remarquable par
la beauté et l’harmonie des proportions, l’ampleur des lignes
et la sagesse des motifs.
Nous regrettons, au premier étage, un peu de compres-
sion, de gêne, dans les quatre motifs accolés : les deux fenê-
tres à cariatides de droite et de gauche et la baie divisée par
la colonne ionique.
Ces éléments pris séparément sont d’un beau dessin et très-
purs de style; mais ils sont absolument trop à l’étroit au
milieu de cette composition large et grandiose.
Quoi qu’il en soit, c’est une composition vraiment belle, et
l’une des bonnes œuvres du salon. lie rendu (au trait noir
rehaussé de légères teintes d’encre de chine et pittoresque-
ment strié dans les nus des trumeaux et des pleins) est très-
habile et d’un effet réellement architectural.
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En somme, le salon d’achitecture de cette année est
remarquable; les œuvres de mérite y sont nombreuses, et
nous constatons dans l’ensemble des progrès notables.
Nous regrettons cependant qu’il y ait tant d’œuvres déjà
connues, aussi peu d’études nouvelles.
E. A.
La façade belge à l’Exposition universelle.
L’abondance des matières, qui nous a forcés
d’ajourner l’étude de la Façade belge à l’Expo-
sition universelle, l’œuvre remarquable et devenue
célèbre de M. E. Janlet, que nous voulions don-
ner à la suite de l’appréciation de M. Ch. Blanc
dans notre n° 8, nous met dans l’obligation de
remettre cette étude à notre prochaine livraison.
FAITS DIVERS
EXPOSITION UNIVERSELLE DE PARIS. — La
Belgique, tant dans les arts que dans l’industrie, a obtenu des
succès éclatants. Nous avons annoncé déjà l’achat par le gou-
vernement français de la façade belge, œuvre de l’architecte
M. E. Janlet.
L’École de dessin de MOLENBEEK-SAINT-JEAN, la
ville de BRUXELLES pour son établissement du gaz,
M. l’architecte BORDIAUX pour son système de chauffage
du théâtre de la Monnaie, ont obtenu la médaille d’or. |