Full text |
huile raffinée.
bar. eaisss.
NAPHTE.
bar. ca iss»
Stock an 14 déc. au soir 3909
Rec. du 14 au 21 déc... —
Ensemble........ 3909
Exp. du 14 au 21 déc... —
Stock au 21 déc. au soir., j 3909
103141
7123
110267
13079
97 ISS
3190
3490
285
3205
Arrivages de la semaine :
De Philadelphie.
Wellington, 7123 barils pétrole raffiné.
Navires attendas avec pétrole raffiné :
... , De Philadelphie.
Nina Sheldon, parti 23 nov. 5011 barils
Winnifred, 29 » 6151 » '
Algonia. 30 „ 8750 »
J. Montgommery, 30 » 7354
Argosy, en charge, 7.500 »
Thémis, ' » 6000 »
Ensemble..... 42169 barils.
OÉPECf ES COMMERCIALES.
on a encore vendu 2276 balles à des prix assez fermes sur l«dk'-
?f1S pluS fall?les sur les marchandises à terme On g
piatiquer les cours suivants: Louisiane bon ordinaire sur déc
11 i mars/p- H7.50; sur avril-juin fr. 119 les 50k
les'fwwf 1 °n a Tendul~~b- Buenos-Ayres de fr. 185 à 212.50
CAFES : Dn a vendu 1400 sacs à livrer à raison de fr 96
Gonaives Sa nnnr P,,-! n„:__ 11 ■ 80
•CS. pour Port-au Prince.
i pour
20“ ««.«-«c.- CEREALES : Froment par
cîne? , ‘ 1|9 1/2 sur décembre: 166 00/sur déc -ianv
iG4 00/ s/a iil-mai. Seigle par2000S Holt. mk bco: 114 00/sur
sur mai 24 5/8.
^éc.; 19 00/ sur dec.-janv. et 111 00/s/avril-mai.
H1 ;E t de navets Disp. 24 3/4 ; sur déc. — 00/ :
Lei' ES .Trés fccr 'e. On a vendu 3000 b
«I6e. (H.-B.-R.) — Par câble tram,
so.
201/8
271/2
263/4
66 -
7.15
1 63
16 1/2
93/4
85/8
7 -
109 1/4
5.233/4
1113/4
1111/2
1111/2
113 -
111 —
124 —
60 —
861/4
1021/4
ai.
201/8
271/2
263/4
66 -
7.15
1 60
161/2
93/4
85/8
7 —
109 3/8
5.233/4
1111/2
1113/8
112 3/8
1123/4
111 1/8
124 -
593/4
861/4
102 1/4
COTONS : Midclling Upii
PETROLE : Raffine à New-York.....
« Stand, white àPhiladelp.
MAIS.............................
FARINE...........................
FROMENT roux du printemps........
CAFE Rio........................
SUCRE Havane n° 12......i........
SAINDOUX : Wilcox................
LARD 1/2 short 1/2 long mid.....
Changes : Sur Londres 30 jours...
« Sur Paris (par S en or).
I Plus haut........
Cour* de TOR :J Plus bas.........
* Cours de clôture...
Bon» américains 5/20 (1885)......
» - (1871)........
Chemin de for Illinois.........
» » Erie................
• » Chicago.............
» » Central Pacifie.......
Actions Union Pacific............
6 0/0 Gold bonds..................................
7 0/0 Land grant bonds............................
COTONS : Recettes de ce jour dans tous les ports 13,000 balles.
Frets • Pour LiverDOol. coron—d. ; céréales 900/d. par huahal
XEW.YOnK, *0<léc. —(H.-B.-R.) — COTONS : Re
cettes pendant la semaine dans tous les ports de l’Union 116,000
balles, contreb. de la semaine dernière et —bail, l’an
dernier. Exportations dito pour l’Angleterre 58,000 balles, pour
la France 14,000 bal.; pour le Continentbail. Stock dans
tous les ports américains 474,000 balles, dito pour l’intérieur —
balles. Recettes dito — balles.
BOMBAY, 20 déc. —COTONS : Oomrawutt.ee lair
nouveau, à livrer en mars, Rs 236, nom.; dito dito, disp.,Rs243:
fair Hingenghaut nouveau, disp., Rs 285.
Recettes de la semaine 10,000 b.Expédition totales de la semaine
326 b., dont pour l'Angleterre 260 b.; pour la France — b.;
pour la Continent 65 b. Stock à Bombay 56,000 bal. En cours
d’expédition 14,000 b. Marché très ferme.
Change : Sur Paris à 2 mois de vue pour traites documentaires
sans changement.
Frets : Pour le Havre, par steamer, sans changement.
TELEGRAMMES EX AVIS PARTICULIERS.
MAI.IAEH, VI déc.-LINS: Fr. 5-104 7-20, par3ltil.
TOILES : 70 pièces, dont 9 srisos ot61 blanches, ont été expo-
sées en vente, les premières 83 sont vendues de fr. 1-40 4ï-2tSel
les secondes de fr. 1-10 a 2-09 le mètre.
BETAIL : Race indigène, 18 têtes vendues de fr. 275 4 700 ; race
étrangère, 171 tètes vendues de fr. 350 a 800.
H RAHOI T, «I déc.
Froment....fr.----h. 0 00
Seigle, 100 k. 19 45 h. 0 22
Avoine....... 17 75 h. 0 25
— Voici les prix du marché :
Sarrasin 100 k. fr. 22 25 h. 0 50
Pomm. de terre.. 7 75 h. 0 50
Beurre, 1/2 k.. 1 35 h. 0 05
GAIMD, SO déc. — CUIRS : Ba uf*, vaches, génisses et
veaux fr. 1-40 a 1-50 : taureaux fr. 1-26 a i-ii, par kilo.
SUIF : On a traite dans les prix de fr. 0- ;(S à 0-84, la kilo.
BIYUCSES, VI déc. — CEREALES : Marché très peu
fourni do tous grains, vente calme et en baisse sur presque tous
les articles. — Voici nos cours :
Froment, 100k.fr. 17 25 4 42 —
Seigle......... 16 75 » 19 25
Avoine......... 15 50 " 19 50
Orge........... 19 25 » 23 50
Sarrasin, 100k.fr.-----à-----
Fèves............ 17 75 » 20 —
Pomm. de terre., 6 — » 9 —
Beurre, lekil.... 2 73 » 3 18
HUILES : De colza et de lia peu demandée. — GRAINES : D«
eelza et de lin sans changement notable dans les prix. — TOUR-
TEAUX : De colza et de lin soutenus. — Voici nos cours :
Huile colzal00k.fr.S7 — à 871/2
« lin 100 » 77 — ” 771/2
Gr™ colza 100 » 43 — >• 44 —
- lin 100 » 351/2 » 41 —
Tourteaux, les 100 kil. :
De colza indig.fr. 183/4 à 19 —
étraug.. 168/4 » 171/4
De lin......... 22
LINS : On cote de 66 à 80 sols la pierre, pour la qualité ordinaire
et de 81 à 95 sols pour la qualité supérieure.
AJ.OMT, VI déc. — CEREALES. Voici nos cours :
Froment.....fr. 30 — â 34 — i Orge .......fr. 21 — 4----
Méteil......... 23 — » 26 — l Avoine........ 15 — » 20 -
Seigle......... 18 — » 19 50 | Epeautre...........»-----
Voici les prix des Huiles, Graines et Tourteaux par 100kil.:
Grainedecolzafr. 41 50 à 42 — I Huilede lin. ..fr. 81—4-
» de lin— 31 — « -------Tourt. de colza.. 17 — » 19 —
Huilede colza.fr. 91 — » --I » de lin.......25 — » 29 —
LINS : On oote le lin de fr. 3-63 à 4-54 les 3 kilos.
TOILES : Pièces exposées —, vendues —.
POPERIA’GHE, SO déc.—Voici les prix du marché:
From., l’hect..fr. 24 98 h. 0 46 Fèves,l’hect.. .fr.-h. 0 00
Seigle......... 15 — h. 0 25 Pom. de terre___ 8 — b- 0 ÇjJ
Avoine.......... 9 — b. 0 00 Beurre, le kilo... 3 70 b. ô 00
Le HOUBLON a été vendu de fr. ICO 4 102, les 50 kilos.
ArI*IAK8, VI déc. — Voici les prix du marché :
Froment, 100k.fr
Seigle.........
Avoine.........
31 — 4 34 50
18 50 •> 19 50
20 — ..------
Pois, 100 kil.. .fr. 20 50 4 -
Féveroles........ 19 — » 20 -
Pomm. do terre..-------* —
VILYORBE,*! déc.-CEREALES. Voici les prix:
Froment, 100k.fr. 33 254 — — I Orge, 100 k fr. 23—4-
•> nouv---------» — — I Avoine, 1« quai... 20 — »-
Seigle........ 18 25 ■> — — i Beurre 1/2 kil___»----
HAL, VI déc. — Voici les prix des grains :
. — .. . ». ... (15ok)fr>
Froment,100k.,fr. 28 —
Seigle, 100 k....17 —
34 —
18 -
Avoine,
Pomm.
, 16 -
de terre.. 8 —
Froment 100k.fr. 32 60 b. 0 CO
Seigle............ 18 57 b. 0 00
Orge d’été........ 20 90 b. 0 00
» d’hiver......— — b. 0 00
cotons les grains comme
Avoine, KO kil.fr. 17 05
Sarrasin.........— —
Pom. de terra____ 5 50
Beurre le kilo.... 2 Sô
4 17 25
. 10-
suit:
b. 0 00
b. 0 OC
b. 0 50
b. 0 00
THEATRES, CONCERTS, ETC,
TTieAlre royal d’Anvers— Dimanche 22 décembre
— Représentation de M. Michot. — Première représeï t ttion (re’
prise) de : Charles VI, grand opéra en 5 actes,
x à 6 1/2 h. ; rideau 4 / h.
Bureaux
IVatlonanl Tooneel won Antwerpen (Bestuur B
Lemaire). — Zondag 22 december. — De Martelaar der Kunst
drama in 5 bedrijven, door J. Bruylants.— Ik ben vader, blijspel'
in 1 bedrijf. ...
Begin ten 7 ure.
Maandag 23deeember. — Magdalena, drama in 5 bedrijven.
Tobeor notto be, blijspel inl bedrijf.
Begin ten 7 ure
Cercle artistique, littéraire et ncienlifiqtte
jundi 23 décembre, à 8 heures du soir, grand CONCERT, donné
Lundi 23 décembre, 4
parla Section de Musique, avec le. concours de M. Henri Vieux
temps et la participation bienveillante de M»« Mathilde Thomas
J. D. M. et G. A., et de MM. A. Galle, .1. Van Camp et J. V.
PROGRAMME : 1. L’Anathème du Chanteur (Des Sënger»
Finch), ballade (lr* exécution) (R Schumann). —2. Andante et
Rondo, composes et, exécutés par (H. Vieuxtempsj. — 'à Le
Temple deVHarmonie, cactate (Réexécution) (Ch. (ion ’
nod . —
4. Fantasia Appassionata,composée etexéc.par(H. Vieuxtemps'
Bulle «le concert «lu Tliéûtre «le» Ym-lété,
(entrée par la rue des Escrimeurs). — M. Conrad Hoeck a l’hon-
neur d informer le public que son exposition Ho tableaux sculpte
peinture, ouverte dans lasalle de concert du Théâtre des Variétés
sera irrévocablement clôturée le jeudi 26 courant, et qu'atni ,jô
rendre l’accès possible à tout le monde, le prix d’entrée se trouve
réduit à 50 centimes. Moitié prix pour les entants accompagnés
de leurs parents 1 b
Il a aussi 1 honneur d’informer le public qu'il va aura éu-alo
ment une exposition à la lumière, le dimanche 22. lundi 23 nier
credi 25 et pour clôturer le jeudi 26 décembre, do 6 à 10 h du soir
Mantschapptj De Meiiaelienrrlemlen. — Tm
voordeele van het Oudenmannenbuis St-Carolus, zuilen do vol
gende feesten plaats hebben :
Op maandag23 december, ten 8 lire, buitengewoon CONCERT
m het lokaal Maison de Bavière, Groote Markt. Inkoomprijs 50/
„PP Kersmis, ten 8 ure, verloting van den prachtigen KERST'
BOOM, in het lokaal d a Groote ljzerenschv.it. Schuit.straat, waar
men loten kan bekomen aan 10 cent., tot het uur der trekking
Op maandag 30 december, ten8 ure, luisterrijke VERTOONlNfi
in }lüf lrvb-O r, 1 A /f.,1 rt rttt XI,.*' O „ 1. .. : A _ i i » » .
in liet lokaal Aangename»
of, Schmtstraat. — Inkoomprijs •
S, 50 c.; derde rang, 25 c '
eerste rang-, fr. 1 ; tweede ran
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvers «lu VI Décembre
PETROLE. — Voici le mouvement du pétrole brut et raffiné
et du naphte, sur ia palace d’Anvers, pendant la semaine diiHIi
communiqué par le courtier A. Chantrainne
au 21 déc
* Et, prenant son fusil, il s’élança suivi de sa femme
qui tenait la bougie. Les deux bohémiens réveillés étaient
aussi descendus.
» — Qffy a-t-il .? demandèrent-ils.
v — Il y a que votre bête mange notre cochon ! et qu’il
n’en mangera plus d’autre, bohémiens du diable.
» Le plus âgé de ces derniers lit, un signe de dénégation :
» — Non, non, ours pas manger cochon... attendez!
” Tl s’avança le premier et, ouvrant la porte durang,
découvrit iesâleux voleurs, l’un encore évanoui, l’autre à
moitié étranglé dans les pattes de l’ours. Ce ne fut qu’à
grand’peine qu’on les tira de là.
» Le cabaretier, devinant qu’ils étaient venus pour
voler son cochon, voulaitleur taire un mauvais parti, les
livrer à la justice. Ce tut encore la femme qui se montra
miséricordieuse et obtint leur grâce, après leur avoir fait
promettre de renoncer à leur genre de vie. *
l’el'rofe vaincue. — La fameuse partie des joueurs
d’échecs, commencée le 10 novembre dernier à Paris, a été
terminée mercredi. La vieille Europe a été battue, le
champion des Etats-Unis a été proclamé vainqueur. Le
tenant de l’Angleterre est arrivé bon second, celui de la
France presque sur le même rang, puis la Russie, l’Alle-
magne et l’Autriche.
nuvAi. et cora pearl. — L’état de M. Duval était beau-
coup plus grave avant-hier soir ; il s’était évanoui à plu-
sieurs reprises pendant lajournee, et les médecins étaient
très inquiets.
U est veillé par une amie de sa mère, Mme Arrnann.
Malgré les prescriptions des médecins, les visites qu’il
reçoit sont très nombreuses.
On craint une forte lièvre pour la nuit.
Mlle Cora Pearl est partie hier matin pour Monaco,où elle
va passer quelques mois pour se taire oublier.
Elle emmène avec elle tous ses domestiques.
ggcYNisuE atroce. — Dimanche après-midi, ont eu lieu à
Calais les funérailles de Mme Top, femme du capitaine du
navire hollandais perdu récemment en face de Sangatte.
Le corps de la malheureuse femme a été retrouvé près
de Moerayck, dans un état qui fait douter de notre civilisa-
tion.
Le cadavre reposait presque entièrement, nu sur la sable;
les ravageurs de la côte ne lui avaient laissé qu’une cein-
ture, laquelle avait été préalablement vidée.
Enlin, détail atroce, on avait arraché lesoreillesdu corps
afin de s’emparer des bijouv qui y appendaient.
Un tel acte de.sauvagerie mérite un châtiment sévère;
aussi les auteurs en sont-ils activement recherchés.
Nécrologie.
Hier est mort en notre ville, M. Philippe-Jacques
Van Meerbeeck, médecin et ancien conseiller commu-
nal. M. Van Meerbeeck était âgé de 59 ans.
COMPTOIR SPÉCIAL ht ATELIERS DE CONFECTIONS
AUG. THIÉRY, 18 ET 20, KLAPDORD.
4341
GRAND DEUIL ET DEMI-DEUIL
DERNIERES NOUVELLES.
AGENCE HAVAS-BULLIERREUTER.
Londres, 21 décembre.
M. de Beust est parti hier pour Vienne.
Le Mbrning Post dit qu’il a lieu de croire que M. de
Beust sera appelé à des fonctions élevées à Vienne. _
Dans un meeting du conseil des métiers, les délégués des
métiers ont protesté contre les jugements sévères pro-
noncés contre les gaziers grévistes.
Rome, 21 décembre.
Contrairement aux informations des journaux de Naples,
les navires de guerre la Vedetta et le Governolo ne sont
pas partis pour Bornéo, mais pour un voyage d’instruction
et d’intérêt commercial dans la mer Rouge ; ils iront pro-
bablement aux Indes.
Florence, 21 décembre.
La Nazione confirme que l’impératrice de Russie, avec
une suite nombreuse, est attendue à Naples. Elle sera ac-
compagnée de la flotte russe.
Madrid, 20 décembre.
Séance du Sénat. — Après la lecture des décrets modi-
fiant le ministère, M. Zorilla explique la crise et expose
longuement la situation actuelle de l’Espagne.
Il dit que l’insurrection carliste sera bientôt terminée et
il annonce qu’il présentera le plus tôt possible des projets
de réformes pour l’abolition do l’esclavage à Porto-Rico.
Répondant à M. Suarez, M. Zorilla ajoute qu’il n’intro-
duira ni ne proposera aucune réforme à Cuba, tant qu’il y
restera un insurgé.
Madrid, 20 décembre.
La séance des Cortès a été des plus brillantes. Le vote
de confiance au gouvernement a eu 214 voix contre 12. M.
Castelar, au nom du parti républicain, a prononcé un ma-
gnifique discours en faveur des réformes et do l’abolition
de i’esolavage, ainsi que de la nécessité de maintenir l’or-
dre public. Le ministre-président a répondu de la façon
la plus éloquente.
Les Cortès ont décidé d’ajourner les séances jusqu’au 15
janvier.
La tranquillité est complète et toutes les nouvelles re-
çues des provinces sont des plus satisfaisantes.
Le Caire, 21 décembre.
La nouvelle que le gouvernement égyptien aurait con-
tracté un emprunt de 2 millions et demi de livres sterling,
par l’entremise de banquiers de Constantinople, est com-
plètement lausse.
DERNHrHEI HEURE.
Londres, 22 décember.
On a versé à la banque £ 29,000.
Le parc royal de Windsor est inondé.
Crédit foncier de France.
TIRAGES DU 21 DÉCEMBRE.
I. — Au 80e tirage trimestriel de l’emprunt de 200 millions
de 1853-1854, divisé en obligations foncières do 1,000, 500 et
100 fr. à 3 0/0 et de 500 et 100 fr.'à4û/0, il a été extrait do la
roue 14 numéros qui ont droit aux lots suivants (les titres de
500 fr. à la moitié, les titres de 100 fr. au dixième du lot):
N» 65017 fr. 100000
» 67321 » 50000
» 127260 » 40000
» 179567 » 30000
- 61147 » 20000
N° .71776.fr. 10000
5520.
15609.
32110.
63705.
5000
5000
5000
5000
de
N°106099..,
» 109849...
» 111251...
* 175172..,
fr. 5000
» 5000
» 5000
» 5000
emprunt de 200 mil-
II. — Au 37e tirage trimestriel _
lions de 1863, divise en 40 séries de 30,000 obligations fon-
cières de 500 fr. à 4 0/0, le numéro 9674 est sorti.
Les 40 obligations portant ce numéro gagnent, suivant
la série à laquelle elles appartiennent les lots suivants :
Série 37.
» 11.
" 1.
B 12.
« 14.
. fr.100000
. » 30000
. » 5000
. » 5000
. » 5000
Série 25...........fr.5000
x 30............ » 5000
» 33............ » 5000
» 38............ » 5000
» 39............ » 5000
Les 30 autres séries sont sorties chacune avec 1000 fr.
Le paiement se fera à partir du lr novembre prochain.
Lots de Barlett» à fi*. ÎOO de 1870.
Au 15"*' tirage des primes, qui a eu lieu le 20 décembre,
la prime de 100,000 fr. est échue au n° 19 de la série 756.
Tirage de l'amortissement. — Les 50 obligations com-
prises dans la série 2549 sont remboursables par 100 lires.
Lots de Turquie à Fi*. 400 de 1870.
LISTE OFFICIELLE.
Au 17“® tirage au sort des obligations des chemins de fer
ottomans, qui a eu lieu à Constantinople le 2 décembre, les
principaux prix ont été gagnés par les numéros suivants:
N° 491639.....fr. 000000
» 244943......... » 60000
» 1164211........ » ‘20000
» 1369335........ » 20000
- 8538........ - 6000
N» 605019.
» 748182.
» 838304.
» 1501083.
» 1829114.
. fr. 6000
. » 6000
. » 6000
. » 6000
. » 6000
Voici les numéros remboursables chacun par 3000 fr. :
244941 704890 787820 838301 952715 1706463
517554 704899 818588 838816 961728
Les numéros suivants sont sortis chacun avec 1000 fr.:
4061
11516
244944
337222
455159
508231
508234
527468
605017
736626
838303
838818
951252
962586
962589
1185226
1185230
1284180
1474629
1501084
1574229
1575027
1621779
1661008
1736806
1766104
1829112
1801888
1877498
Suivent les 300 numéros remboursables avec 400 lr.
Le paiement se fera à partir du P juin prochain.
tLes funérailles de dame Clémenttne-Ida-Cathe-
i-lne Alexandre, épouse de M Fernand Sti’ybos,
décédée à Anvers, le 20 décembre, auront lieu lundi 23 cou-
rant, à 10 heures du matin, à l’église paroissiale de St- Wil-
le.Drord.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient, pas reçu
de carte de faire part, sont priés de considérer le présent avis
comme en tenant lieu. 4333
L’absence du fer dans le sang, occasionné des maux d’estomac,
des pâles couleurs, dos pertes blanches, do l'irrégularité dans la
menstruation ; l’appétit disparaît, le visage est pâle, maladif, les
enfants sont souffreteux, les jeunes tilles languissantes, et le
sang perd sa coloration rose. L’usage du phosphate «le 1er
Leras, docteur ès-sciences, lait disparaître rapidement ces
divers accidents.
Dépôt à Bruxelles,pharmacie DELACRE ; et à Anvers, chez
M. DËBEUL, pharmacien, Longue rue Neuve, 57, st à la PHAR-
MACIE-DROGUERIE, rue Klapdorp, 49. 4070
Mes contradicteurs n’ont pas hésité à avancer que le
conseil d’Etat avait rejeté les conclusions du rapport de
M. Ségur, lesquelles tendaient, à dénier au clergé le droit
de bénir les eimetiôres et à n’autoriser que la bénédiction
des fosses : de plus mes contradicteurs ont affirmé que le
Conseil d’Etat adopta la proposition du gouvernement
donnant à chaque culte son cimetière ou sa section parti-
culière. , .
Cas deux affirmations sont deux audacienses inventions
qui ont été forgées d’abord par le journal belge des fa-
briques, ensuite propagées et exploitées par le parti clé-
rical.
La vérité, au contraire, est que toutes les idées de M.
Ségur ont triomphé au Conseil d’Etat. Le projet du mi-
nistre a été écarté dans toutes les dispositions qui accor-
daient au clergé catholique un droit dans les inhumations.
Le conseil d’Etat a notamment refusé la bénédiction
générale du cimetière proposée aussi par le ministre,
parce qu’il n’a pas voulu donner au clergé le droit de n’y
admettre que ceux qu’il voudrait.
On n’a admis qu’une chose : la bénédiction des fosses,
comme le voulait M. Ségur, au fur et à mesure des enter-
rements.
C’est encore aujourd’hui ce que nous proposons.
Messieurs les curés ont opposé à notre thèse une circu-
laire de M. de Baussy.
Il a été établi par M. Frôre-Orban, dans les séances du
Sénat,les 8, 19 et 21 août 1862,que cette circulaire était une
œuvre falsifiée dans son texte et dans son esprit par un
faussaire. ,
A cette même époque le parti clérical a prêté à M. Liedts
des opinions qu’il n’â pas manifestées et cependant aujour-
d’hui encore ces contre-vérités sont propagées pour les
besoins d’une mauvaise cause.
Finalement le premier président Tielemans a autorisé
M. Bara à déclarer à la tribune du Parlement qu’à la suite
de la découverte de toutes ces supercheries cléricales, il
avait modifié son opinion sur la question des inhumations.
Notre langage paraîtra sévère, mais il est autorisé par
un système préconçu d’altérerlavéritéhistoriqueetde fal-
sifier le texte et l’esprit des documents et des discussions
invoqués. .
C’est ce que récemment encore l’honorable M. Bara a
démontré à la Chambre des représentants dans la séance
du 3 de ce mois, sans rencontrer de contradicteur.
Les prétentions exorbitantes des curés d’Anvers restent
donc sans base auçune.
Elles justifient,' comme une indispensable nécessité,
l’adoption du projet de règlement que nous vous présentons
et dont nous vous proposons le renvoi pour examen et rap-
port à la commission du contentieux. ( Longue salve d’ap-
plaudissements.)
MM. Nyssens et Ragheno demandent la parole.
m. nyssens. Je n’hesiterai pas MM. à voter le projet
de règlementqui nous est soumis par le Collège.
Il est temps demettre un frein aux empiétements d’un
clergé intolérant et d’éviter ainsi des conflits regrettables.
MM. les curés dans leur réponse à M. le bourgmestre
disent que les libéraux s’attaquent toujours au clergé ca-
tholique et non aux juifs ou aux protestants ; la raison en
est bien simple, c’est que ces cferniers respectent les lois
tandis que les premiers les violent, — comme le cas vient
encore de se produire à Tournai,—ou les interprètent selon
leur fantaisie.
Un petit nombre de prêtres, el: ceux-ci sont dignes de
tout notre respect, je dirai plus, de notre vénération, met
en pratique le précepte divin : « Mor règne n’est pas de ce
monde. » Le restant du clergé, MM. les évêques en tête,
n’est qu’un véritable corps politique ; ces ministres de
Dieu font delà politique en chaire, au confessionnal, par la
voie des journaux et par mille autres moyens, et au lieu
de prêcher la concorde et la charité,ils excitent une moitié
de la population contre l’autre, oubliant ainsi le respect
qu’ils doivent à leur ministère.
Je veux bien qu’un prêtre use de son droit de citoyen
en allant voter, mais si j’étais prêtre, je ne le ferais même
pas.
Dans les petites villes et les campagnes, le clergé règne
en maître souverain ; il peut à son gré persécuter tous
ceux qui lui portent ombrage ; dans les grands centres de
populalion où un parti libéral puissant lui tient tête, il es-
saie de se venger sur les cadavres.
Le respect dû aux morts ne l’arrête pas, il exerce ses
persécutions même au-delà de la tombe.
Le tait du clergé d’anticiper sur les jugements de Dieu
est à mes yeux un crime ; l’oubli du respect dû aux morts
une monstruosité.
Qui sait quels seront les élus et quels seront les re-
prouvés ?
Est-ee qu’un prêtre fanatique et intolérant, qui jette le
trouble dans les Etats, (et les exemples ne sont que trop
nombreux) qui met. la discorde dans les familles, n’est pas
cent fois plus coupable que l’homme qui n’a commis d’au-
tre crime que de ne pas se soumettre à certaines pratiques
religieuses, et suffit-il de ne pas croire à l’infaillibilité du
pape ou à ses Encycliques et ses Syllabus pour être traité
d’athée ? Je ne le pense pas, car dans ce cas il y aurait des
millions d’athées et je crois, pour ma part, qu’il n’en existe
pas.
Ceux qui f ont le plus de tort à la religion catholique ce
sont ses propres ministres, en soutenant politiquement
des hommes tarés en faisant des alliances indignes et en
se mettant en guerre ouverte avec la majorité ue la popu
lation éclairée du pays.
MM. les curés ont trouvé bon d’engager une polémique.
Répondons leuren votant à l'unanimité le réglement pro-
pose par le Collège. (Applaud.)
M. flYGIIENO, Je nè pois me rallier à la proposition de
notre honorable Bourgmestre de renvoyer le projet pour
examen et rapport à ia commission du contentieux. L’ex-
posé que nous venons d’entendre nous a, pensé-je, éclairé
suffisamment etnous permet, dès lors, de procéder séance
tenante au vote du règlement présenté, .rengage parcon-
séquentle Conseil dépasser au vote avant la levée de la
séance d’aujourd’hui. (Bravos.)
m. i.e président. Je ne puis accepter à mon tour la pro-
position de l’honorable préopinant. Le Collège demande le
renvoi à la commission du contentieux. Ce règlement,
d’ailleurs peut être passible d’améliorations, d’amende-
ments. La commission du contentieux qui compte dans
son sein des hommes compétents et éclairés, jugera peut-
être opportun d’y ajouter d’autres articles encore. Ce règle-
ment est important et commande une étude sérieuse. Je ne
vois aucune nécessité de le faire passer au vote immédiat
et je demande au Conseil de se rallier à la proposition du
Collège. (Approbation de plusieurs côtés.)
m. ragheno. Si tel est le désir du Conseil, je m’inclinerai.
Seulement, j'insisterai pour que la commission du conten-
tieux fasse un prompt rapport afin que, dès la prochaine
séance déjà, nous puissions voter le règlement d’une façon
définitive.
m. vandek taelen, échevin,’ constate que le Conseil
adopte en principe le règlement. Il désire qu’il soitacté au
procès-verbal de la séance que le conseil a ôté d’avis d’ac-
cepter la proposition-Ragheno et de voter le règlement
séance tenante, mais que, sur la demande personnelle de
l’honorable Bourgmestre-président, il a consenti à remet-
tre ce votejusqu'à une prochaine séance.
Personne ne demandant plus la parole, le renvoi du
prejet de règlement sur les cimetières à la commission du
contentieux est approuvé.
11. Régie. Livraison du fourrage. Cahier des charges.
Le cahier des charges est approuvé et décision est
prise de procéder en adjudication publique.
L’ordre du jour étant épuisé, M. le Président lève la
séance publique à 9 heures.
Le conseil s’assemble à huis-clos.
HUIS-CLOS.
Il a été procédé aux nominations suivantes :
а) Nomination de M. Van Peborgh en remplacement de
M. Dewinter-Lauwers, comme membre de l’Institut supé-
rieur de commerce.
б) Nomination de M. Ed. Pecher, comme 1er can lidat et
M. Aug. Michiels comme 2e candidat, pour le bureau de
l’administration de l’Athénée et de l’Ecole moyenne, en
remplacement de M. Brack, démissionnaire.
c) Acquisition d’un terrain, coin de la rue Scholiers et rue
Stuiven berg.
d) Aquisition de 2 propriétés pour le prolongement de
l’Avenue De Keyser.
e) Administration des hospices, nomination de M. Victor
Wouters, en remplacement de M. A. De Meester.
f) Bureau de bienfaisance, nomination de M. Florus, en
remplacement de M. Léo De Crâne.
g) Mont-de-Piété, nomination de M. Constant De Gottal,
en remplacement de M. Th. Smekens et maintien de M.
le notaire Van Sulper dans ces mêmes fonctions.
Ordre du jour de la séance du 24 décembre,
à 7 1/2 heures du soir.
Tribunal de première instance. — Par arreté royal du
20 décembre, M. DeHults, avocat à MolenbéeK-St-Jean,
est nommé juge au tribunal de première instance séant à
Nivelles, en remplacement de M. Petit, démissionnaire.
— justice de paix.— Par arreté du 20 décembre,M.Van-
derkelen, échevin à Enghien, est nommé juge suppléant à
Injustice de paix de ce canton, en remplacement de M.
Fransman, démissionnaire.
PUBLICITE.
1. Imposition pour fréquentation de la Bourse,
fication.— Rapport.
2. Budget de la ville 1873. — Discussion.
- Modi-
Commerce, marine, etc.
On lit dans le Nil :
On écrit de Hong-Kong que les articles de la Chine et du
Japon pour l’exposition de Vienne sont si nombreux que la
corvette Fasanna, qui avait ordre de les transporter gra-
tuitement à Trieste, n’a pu tout embarquer, de façon
qu’une partie considérable doit être embarquée sur d’au-
tres navires.
Aux nombreux exposants chinois est venu se joindre le
Hoppo de Canton, q/ui est le plus haut fonctionnairejde
finance et de douane de la province de Kwautung. I1J doit
envoyer une grande et précieuse collection d’articles
chinois.
BELGIQUE.
ANYEHH, — *-ï Décembre.
Voici un trait bien blâmable :
Un ouvrier de Brasschaet qui travaille ici en ville
et avait reçu hier sa paye, s’en retourna vers le soir
à son village. Arrivé entre le Dam et Merxem, il tré-
bucha dans l’obscurité et tomba dans le fossé qui
borde la route. Aux cris qu’il poussait, deux individus
que le hasard amenait par là, accoururent et aidèrent
l'ouvrier à remonter la berge.
Celui-ci, une fois remis sur pieds, remercia ses sau-
veurs et reprit gaiement son chemin. Sa joie hélas 1
fut de courte durée. En se tâtant les poches, le pauvre
diable s’aperçut que sa paye avait disparu.... En effet,
ses trop généreux sauveteurs avaient profité de l’occa-
sion pour le dévaliser.
— 24 publications de mariages ont été affichées ce
matin à rhôtel-de-ville.
FAITS DIVERS.
Inondation»*
A Gand. — Depuis trois jours les eaux se sont retirées
en partie des principales rues de la ville, mais la baisse est
lente ot tous les quartiers ouvriers continuent à être
submergés. Nos pauvres ouvriers pataugent toujours dans
l’eau jusqu’aux genoux dans l’intérieur de leurs misérables
habitations. Ce que cette catastrophe a créé de misères est
incroyable,et il faudra des efforts surhumains pour réparer
en partie le mal que l'inondation aura fait à notre classe
ouvrière. Une fois que l’eau se sera retirée des quartiers
pauvres, la principale mission de l’assistance publique,
officielle et officieuse, commencera. Beaucoup do nos
malheureux ont perdu dans la catastrophe leur petit
mobilier.
Les uns se sont servis des planches de leurs lits pour
construire des digues et essayer d’arrêter l’élément
dévastateur, les autres ont. été si rapidement surpris qu’ils
n'ont, pas même pu sauver leurs paillasses.
On devra donc, si l’on veut éviter ou prévenir les mala-
dies les plus graves, distribuer des "literies, des objets
d’habilleme.nt, des poêles, etc.
Le comité de secours que nous avons organisé a, résolu
dans ce but, de faire un appel nouveau à toutes les familles.
Il n’en est pas une seule qui n’ait dans son grenier quel-
que vieux meuble, bois de lit, berceau, vieilles literies,
chaises ou feux de rebut, effets d’habiilement de toute
espèce; tout sera reçu avec reconnaissance et distribué
aux malheureux. *
de l’espèce peuvent être adressés place do
Actes officiels.
Le Moniteur du 18 décembre dernier contient la rectifi-
cation suivante :
Administration des contributions directes, douanes
et accises. — L’extrait publié dans notre numéro d’hier,
17 décembre, étant incomplet, est rectifié de la manière
suivante :
Par arrêté royal du 2 décembre, M. Pavoux, inspecteur
spécial du cadastre, à Anvers, est admis, sur sa demande,
à faire valoir ses droits à la retraite. Il est autorisé à con-
server le titre honorifique de son grade.
Les objets
l’Evêché, 7.
Le Comité de Secours, après avoirdonné dans le premier
moment de détresse à tous les malheureux munis d’une
recommandation quelconque et même sans recommanda-
tion, a cru devoir prendre des mesures pour éviter les
doubles emplois et les abus dans la distribution des secours,
lia, en conséquence, décidé do prendre à sa charge pen-
dant toute la crise, 250 familles des plus nécessiteuses, soit
de 1,500 à 1,600 individus, et de leur donner des secours en
quantité suffisante, pour qu’ils n’aiont plus besoin de s'adres-
ser aux autres cercles ou administrations de bienfaisance
pendant cette période. Les noms de ces familles seront
signalés au Bureau de Bienfaisance, à la société des Sans
Nom et au Cercle Catholique. (Journal de Gand).
A Liège : La Meuse est dans le même état aujourd'hui
qu’hier, le niveau du fleuve ne s’est élevé, ni abaissé, tous
nos ports restent submergés ainsi que les campagnes en
aval de la ville.
A Tournai : Une lettre particulière dit que dans le Tour-
naisis depuis Péronne, point de jonction du canal avec
l’Escaut, tout le littoral est une vaste mer. Toutes les caves
de Tournai et des environs sont inondées ; la plupart des
sucreries chôment, et les grands établissements, tels que
filatures, etc., sont obligés de stater, faute de combustible,
la navigation de l’Escaut étant, interrompue et le matériel
de chemin de fer insuffisant pour alimenteren charbon les
établissements des environs de Tournai.
Plusieurs villages sont sons l’eau. Les maisons isolées
dans la plaine sont abandonnées; cependant aucun mal-
heur n’est, encore arrivé ; de mémoire de vieux Tournai-
siens, l’Escaut n’a.jamais atteint une telle hauteur.
Du Mont St-Auber ('situé à 148 mètres au-dessusdunivea i
de la mer), à une lieue de Tournai, on découvre un cercle
de terrain de 5 lieues de diamètre. Toute la partie sud ne
forme qu’un immense lac dans lequel on voit pointer, par-
ci par-là, les villages, et c’est à peine si au milieu des eaux
on découvre les routes principales. La plupart des chemins
vicinaux na sont [dits praticables ; pour se rendre d’un vil-
lage à l’autre, on doit faire des détours et prendre les
chaussées. C’est une vraie désolation.
—Parmi les accidents occasionnés par la crue de l’Escaut
on signale la disparition en notre ville de deux braves
pères de famille qu’on suppose engloutis dans le fleuve.
En effet, le sieur Th. ouvrier haut.elisseur et G. ouvrier de
carrières n’ont plus reparu depuis plusieurs jours à leur
domicile et l’on a tout lieu de croire que leur mort est cer-
taine. (Economie)
pour l’akmée. — On attend dans l’armée d’assez nom-
breuses nominations et mutations qui ont été soumises à
l’approbation du Roi, parM. le comte d’Aspremont-Lyn-
den, le ministre de la guerre ad interim depuis le 14 de ce
mois.
On cite comme devant être promis :
Dans l’intendance, l’intendant de 2e classe Lefebvre est
nommé intendant de lre classe. Les sous-intendants de lre
classe Mertens, Deprez et Morel,seront nommés intendants
de 2e classe.
Les sous-intendants de 9/ classe Felsenhart, Dubois et
Strauch, passent à la lro classe.
I.esofficiers d’administration de 3e classe, Coveliers et
Morren, passent à la 2e classe ; Paulet et Janssens de la
4° classe, à la 3® classe.
Dans l’état-major des places, les capitaines Streitz et
Principe sont nommés majors adjudants de place de lre
classe.
Dans l’infanterie, les colonels Demazière et Tosquinet,
ayant été prolongés pour trois mois, les nominations d’of-
ficiers superieurs sont ajournées au mois de mars. Les no-
minations aux grades de capitaine, de lieutenant ol de
sous-lieutenant, sont assez nombreuses.
Dans la cavalerie, le lieutenant-colonel Catoire est nom-
mé colonel ; le lieutenant-colonel Groutars est désigné
pour commander le 3e lanciers.
Les majors De Wyels, Daufresne de la Chevalerie et
Lambert seront nommés lieutenants-colonels.
Les capitaines commandants Lemaire, baron d’Overschie
de Neeryssche, L’Olivier et baron de Wenckstern sont
nommés majors.
Les nominations dans les grades subalternes de la cava-
lerie sont également assez nombreux.
Dans l’artillerie, le garde de 2e classe Deverchin passe à
Diest, en qualité de garde de lrc classe.
Le garde de 3° classe Rapczinski, attaché à l’inspection
générale, passe à la 2e classe.
D’autres mutations ont lieu dans l’artillerie et le génie ;
on attendra les propositions des inspecteurs généraux de
ces deux armes.
les deux voleurs et l’ours. — On écrit ds Jumet au
Journal de Charleroi :
« Les tentatives de vols qui se commettent pour ainsi
dire chaque nuit me rappellent une aventure arrivée, il y
a quelque temps, dans nos environs, à deux chevaliers du
Rossignol.
» Un soir, deux bohémiens accompagnés d’un ours ap-
privoisé, frappent à la porte d'un estaminet et demandent
à loger. Le cabaretier ne tenait pas beaucoup à cette es-
pèce de pratique, mais pour ne pas s’attirer peut-être la
vengeance des bohémiens en leur refusant net, il fit le bon
apôtre.
— Vous loger, dit-il, cane serait pas difficile, mais où
mettrions-nous votre ours?
— Qu’à cela ne tienne, répond la femme qui no con-
naissait pas les intentions de son mari, puisque nous de-
vons tuer notre cochon demain, tirons-le du rang et met-
tons l’ours à sa place.
A contre-cœur le cabaretier céda. Après un souper
frugal, les deux bohémiens s’en furent coucher, suivis de
près par leur hôte et sa bonne âme de femme.
» Cependant, deux voleurs avaient comploté de s’empa-
rer du cochon cette nuit-là. Ils guettaient aux environs.
Lorsque les lumières furent éteintes, l’un pénétra dans la
cour de l’habitation, pendant que l’autre faisait le guet.
S’avançant à pas de loup, il s’approchadu ranpdans lequel
il entendit un grognement qui lui prouva qu’il était encore
habité.
Il ouvrit la porte et... se sentit aussitôt empoigné par
deux gros bras qui le serraient à l'étouffer. Il s’évanouit, se
croyant mort et déjà entre les mains du diable.
» Une demi-heure s’écoula. Celui qui faisait le guet, ne
voyant pas revenir son compagnon, s’introduisit à son
tour dans la cour et s’approcha da rang dans lequel i! en-
tendit aussi grogner.
» Croyant son complice occupé à lier les pattes du co-
chon, il lui dit à voix basse en ouvrant la porte : « Attends
je vais t’aider.- A peine entré, il est saisi par les griffes de
l’ours, à coté duquel gisait le corps de l’autre voleur. Mal-
gré l’obscurité, il reconnu, à qui il avait affaire et, au iieu
de s’évanouir, préférant être pris plutôt que mourir, il se
mit à crier de toutes ses forces.
" La femme du cabaretier entendit les cris accompagnés
de grognements de l’ours.
- — Joseph, dit-elle à son homme, ceuché à ses côtés.
Je crois que Tours est sorti du ran g et a trouvé notre co-
chon dans la cour. Il est en train de le manger ! .
» — Cré nom de nom do nom ! dit le mari, s’il a fait cette
affaire-ià, il est sut' de ae pas le digérer.
» .juger si un défunt peut être aecueilli au cimetière parti-
» culier à notre culte. >>
Nous pourrions, en passant, répondre à messieurs les
curés que la loi, en Belgique, ne reconnaît pas d'autorité
religieuse, mais il est plus important de remarquer, mes-
sieurs,que les prétentions audacieuses dont ils se sont faits
les organes auprès de moi, sont de date récente.
Nées des délibérations politiques du congre1:' catholique
de Malines, elles sont dansles mains du clergé une véri-
table arme de guerre dirigée contre ia société moderne.
Ce sont les évêques eux-mômes qui se sont chargés de nous
l’apprendre.
A Liège ils revendiquent le droit d’édicter la peine
temporelle delà séparation des cendres. A cet effet le
clergé dictera à l’autorité civile la conduite qu’elle pourra
tenir.
Il lui faut un moyen d’intimidation sur les vivants pour
ressaisir une domination perdue. Ce moyen est trouvé si le
pouvoir civil frappe, proscrit ou flétrit les morts selon les
ordres du clergé.
A Tournay, M. J. B. Ponceau, vicaire-général du diocèse,
s’est chargé" de préciser d’une façon plus impitoyable en-
core, l'ambition nouvelle du clergé.
En écrivant le 20 novembre 1863, au nom de son évêque, à
M. le bourgmestre de Tournai,il affirme que l’Eglise reven-
dique hautement le droit “ d’infliger, selon les lois et les
» prescriptions canoniques, une flétrissure à la tombe des
» pécheurs publics. »
Il désire pouvoir attacher le déshonneur'non-seulement à
leur mémoire, mais à leur tombe. N’est.-ce pas là nourrir,
exalter le plus dangereux des fanatismes ? Parquer les ci-
toyens en élus et eh damnés !
Dans un autre mandement un de nos évêques a réclamé
le droit sur les inhumations, comme une mesure de rigueur
» pour ramener à l’obéissance les âmes égarées. Le clergé
» dit-il, doit l’employer comme une sanction temporelle
» des lois religieuses et des lois morales. »
Ainsi le clergé condamne et l’autorité civile exécute ses
commandements ! Ce serait l’abjection parfaite du pouvoir
civil.
Telle est, messieurs, la doctrine qui n’a rien de com-
mun avec la liberté des cultes et qu’avec M. de Bavay nous
croyons de nature à compromettre » l’honneur descitoyens,
» à troubler arbitrairement les consciences, à dégénérer
" contre eux en oppression, ou en injure ou en scandale
» publie. >>
Aussi longtemps quej’aurai l’honneur d’être le Bourg-
mestre d’Anvers, je m’opposerai à l’accomplissement ue
pareilles iniquités, mais, pour être fort dans l’accomplis-
sement de mon devoir, j’ai besoin d’être soutenu par vous
et d’agir en vertu d’un règlement que vous aurez édicté.
La loi civile doit avoir des dispositions impératives,
claires et précises pour réglementer les inhumations. Tei
est le but que nous voulons atteindre par le règlement
dont nous vous proposons l’adoption.
Pas plus que moi vous no voulez permettre que l’hon-
neur des familles et la mémoire des morts soient abon-
donnés à la merci des caprices d’hommes irresponsables
devant la loi à raison de l’exercice de leurs fonctions sacer-
dotales.
Pas plus que moi vous ne voulez permettre que l’honneur
des familes et la mémoire des morts soient à la merci de
prescriptions canoniques, qui ue peuvent point être prises
en considération dans l’accomplissement d’un acte pure-
ment civil, et qui d’ailleurs sont bien contraires à la
douceur de nos mœurs et de notre civilisation.
Messieurs, j’ai démontré que la loi civile doit être l’égide
de tout citoyen après la mort comme elle Ta été pendant
la vie. — J’ai démontré que la liberté des cultes — ce prin-
cipe fondamental de notre Constitution, ne peut coexister
avec une autorité religieuse légale.
Notre devoir est donc de faire respecter l’égalité de tous
les citoyens après la mort sans distinction de culte et de
croyance.
La lettre des messieurs les curés autoriserait à croire
que la bénédiction des cimetières est un point de la doctrine
catholique : de plus que,“ l’Eglise a toujours prescrit d’en-
“ sevelir ses enfants dans un cimetière particulier, sanc-
» tifié par ses cérémonies et par ses prières. »
Pourquoi cette contre-vérité historique? Pourquoi cette
affirmation d’un dogme nouveau ? Pourquoi ces' erreurs
intentionnelles adressé à la population sous la sanction
d’un clergé qu’ellerespecte ? Est-ce pour essayer de jeter
te trouble dansles consciences ? La préméditation serait
blâmable !
Quant à nous, il nous sera facile d’établir que la vérité
historique et le droit canonique lui-même protestent con-
tre l’afiirmatton des MM. les curés.
Pour qu’un rite fasse partie intégrante du culte, il faut,
suivant la parole de Bossuet, qu’il ait toujours été reçu
dans la chrétienté et qu’on le suive partout.
Or. jusqu’au 4me siècle il était défendu d’avoir des eime-
ti res auprès des églises des villes. Avant cette époque on
inhumait dans les champs chrétiens et paiens les uns à
côté des autres, mais la multiplicité des tombeaux dimi-
nuant trop les terres cultivables, on défendit cet usage et
ce fut le long des grandes routes qu’on établit les tombeaux.
A cette époque c’était parfaitement l’autorité civile et
non pas le clergé qui ordonnait les inhumations.
On ne voit pas à ces premiers âges du christianisme que
le terrain autour des églises lut consacré ni béni.
Selon le célèbre canoniste Van Espen ce ne fut que sous
le règne de l’empereur Léon, en 450, que la liberté d’inhu-
mer dans l’intérieur des villes fut concédée aux chrétiens,
mais, même alors encore, il n’était aucunement question
d’une cérémonie religieuse quelconque pour bénir ou sanc-
tifier ni l’église ni le terrain alentour de l’église.
Selon le dictionnaire théologjque de Bergier on inhuma
pendant des siècles les païens enmmo les chrétiens ; ceux-
ci ne bornèrent pas leur charité à donner la sépulture à
leurs frères : ils se chargèrent encore de celle des païens
pauvres et délaissés.
Bruys, dans son histoire des Papes, nous dit qu’il en fut
ainsi à Rome au cimetière de St-Calixte, qui n’était pas
un champ consacré, bénit, et où Ton prétend qu’on enterra
174,000 martyrs et autres.
Ce n’est qu’au 6me siècle, en 587, suivant Sismondi, que
pour la première fois nous trouvons le témoignage
de la bénédiction de la terre où sont inhumés les fidèles.
Grégoire de Tours bénit la fosse préparée pour Radegonde,
reine de France. Ilest à remarquer spécialement qu’il ne
bénit pas un cimetière, tout un champ, mais uniquement
ia tombe, la fosse. •
L’étendue de la terre n’avait alors rien de commun avec
la bénédiction. Les chrétiens du 6me siècle et leurs évêques
comprenaient que si la fosse est bénite la terre est bénite.
Le cimetière proprement dit ne s’établit qu’accidentel-
lement et ce n’est qu’au 8Ee siècle que nous en trouvons la
coutume d’une façon constante : c’est., à la même époque,
que l’usage de bénir les tombes devient général, mais,
même alors, cet usage est si peu un rite essentiel du culte,
si peu un dogme de l’Eglise qu’il faut, selon Van Espen,
arriver jusqu'au pape Innocent III (1198 à 1216) pour trouver
un décret ordonnant la bénédiction des églises.
Or, c’est de ce même décret d’innocent III que l’on induit
la bénédiction des eimetiôres, comme appendance de
l’église.
Les vivants, parmi les riches surtout, tenaient à voir la
tombe de leurs parents dans des endroits marquants, soit
de l’église soit an cimetière.
La vanité des hommes fut exploitée par le clergé. Il pro-
pagea l’opinion que des avantages spirituels étaient atta-
ches à une sépulture bénite par lui.
Il fit payer cher la place de l’inhumation dans l’église ou
dans le cimetière.
Cette coutume donna lieu à des spéculations les plus
condamnables, à des abus les plus scandaleux que les
saints de l’Eglise,les papes et les canonistes ont énergique-
ment flétris.
Enfin, ce ne fut que bien tardivement et après l’établisse-
ment, du catholicisme comme religion d’Etat que le clergé
considéra comme sien le. sol qu’il avait consacré et qu'il
s’attribua la direction des funérailles et des inhumations.
Il les convertit en cérémonies religieuses tandis que pen-
dant des siècles elles n’avaient constitué que (tes cérémo-
nies purement civiles auxquelles le prêtre n’assistait
même pas.
L’invention du dogme des cimetières est donc de date
récente et pour en faire bonne justice,je me bornerai à met-
tre en parallèle de l’opinion de messieurs les curés, celle
d’un docteur de l’église, de St. Augustin. « C’est une œuvre
» de pitié, d’humanité, dit St-Augustin, l’ensevelir les
" morts; donc c’est aussi une œuvre de religion de les
" inhumer auprès des martyrs. Mais c’est avant tout une
« consolation pour les vivants.
» Vous me demandez si cela est profitable aux morts? Je
- ne vois pas trop à quoi cela leur profiterait, à moins que
» les vivants, en songeant' que leurs chers morts sont en-
” terrés auprès d’un .martyr, ne les recommandent par
« leurs prières à ces patrons célestes.
” Encore peut-on dire que rien n’empêche les parents et
” les amis des défunts de les recommander à un saint,
» quand même leurs ossements ne reposeraient pas auprès
* de ses reliques.
» L’on peut et Ton doit, donc prier pour les défunts quel
» aue soit le lieu où ils reposent. A défaut de parents ou
» d amis, l’Eglise prie pour les âmes des trépassés. Que si
» ces prières ne se taisaient pas, je crois que les âmes ne
* retireraient aucun avantage du lieu où seraient déposés
» Jes corps, quand mime ils seraient enterrés en lieux
” saints. En définitive, c’est la prière seule qui profite aux
» défunts — ce n’est pas le lieu où on les ensevelit. "
S4 Augustin affirme donc que l’inhumation est un devoir
d’humanité qui est une consolation pour les vivants bien
plus qu’un avantage spirituel pour les morts, que ce n’est
point le corps qui sauve l’âme, mais Tàme qui sauve le
corps.
Donc, messieurs, point de cimetières catholiques bénits
dès les premiers siècles, — point de cimetières bénits dans
maintes villes de la catholicité contemporaine, — vous le
savez tous. Nous concluons avec Bossuet que ce rite, oui
n'a pastoujours existé et qui n’existe pas "partout, en *ee
moment, ne fait pas partie" intégrante du culte et que la
liberté des cultes ne serait ni atteinte ni restreinte par la
bénédiction des tombes individuelles, telle qu'elle a com-
mencé à se pratiquer au G8 siècle par Grégoire do Tours,
toile qu’elle se pratique de nos jours dans une foule de
grandes villes en Europe, telle aussi que nous la désirons
dans Anvers pour donner satisfaction au sentiment reli-
gieux que nous respectons.
Je viens d’émettre mon avis sur des théories qui peuvent
captiver les esprits les plus consciencieux.
J eusse été heureux de pouvoir m’arrêter ici et de n’ètre
point, obligé de parler des étranges affirmations de mes-
sieurs les curés concernant les décisions du Conseil d’Etat
»n France qui ont précédé l’adoption du teste du décret du
23 pj>g|tg| a» xii. -
HUiLEÏbrute
barils. |