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On raconte encore , au sujet de la descente
de croix , que les élèves de Rubens ayant ob-
tenu de son domestique , au moyen d'une ré-
compense , entrée de son cabinet de travail ,
pendant la promenade qu’ilfaisait tous les soirs,
un deux , Diepenbeék , poussé par un autre ,
tomba sur le tableau qui était objet de leur
curiosité et effaca le bras de la Madeleine , la
joue et le menton de la vierge, que Rubens
venait de finir. Grande fut la consternation ;
Jean Van Hoek eependant prit la parole ; nous
avons encore deux heures de jour, dit-il , que
le plus capable de nous prenne la palette , et
tache de réparer accident ; pour moi je donne
ma voix à Van Dyck. Tous applaudirent , Van-
Dyck seul douta du succès. Pour céder à leurs
instances il se mit à ouvrage et les admira-
teurs de VanDyck prétendent que le lendemain
Rubens dit en présence de ses élèves : voilà
une tête et un bras qui ne sont pas ce que ja
fait hier de plus mal.
En quittant la Descente de Croix, il faut tra-
verser l'église pour admirer le tableau de Rubens
le plus digne de servir de pendant à celui-ci.
Y'Élévation de la Croir , peint pour Léglise de
Ste Walburge , dont al ornait le maître-autel.
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