| Full text |
50 —
tée , les femmes se laissaient séduire par lu:
publiquement ; et plus de trois mille partisans
parmi lesquels se trouvaient les pères et les
époux de ces femmes, protégeaient ses crimes
et ses volontés. (1) Aucune puissance spirituell
ni matérielle n'avait pu mettre un terme à ces
excès; on eut enfin recours à St. Norbert, dont
la parole opérait alors de nombreux miracles
et qui, venu de France, avec douze disciples
vers lan 1123 , parvint à arrêter les funestes
doetrines propagées par Tanquelin. Le chapi-
tre fondé par Godefroid de Bouillon , avant son
départ pour la Terre-Sainte , en honneur de
St. Michel , céda sa demeure et son église au
saint évêque, avec l'approbation de Burchard
évêque de Cambrai, et se retira en 1124, dans
une chapelle située près desmurs du château
d'Anvers, appelée vulgairement Notre-Dame
de la Branche (op't Stochsken ) parceque li-
mage de la Vierge trouvée dans un bois, après
le passage des Normands, fixée à une branche
d’arbre, lui avait servi d'origine. Cette chapelle
(1) In tantùm ut sese infelices arbitrarentur que nefa-
rium cum hoc libidinoso viro commercium habere non
meruissent. (Fop )
? |
