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I
BELGIQUE.
Chambre de» «teprégentantg.
Séance du 10 mai.
(Présidence de M. Verhaegen.)
La séance est ouverte à une heure et demie par l’appel nominal.
M. T'Kindt de Naeyer donne lecture du procès-verbal de la séance
précédente dont la rédaction est adoptée.
Validation de l'élection de Thuin.
M. Van Renynghe, au nom de la commission chargée de vérifier
les pouvoirs de M. de Quesne, élu à Tliuin, en remplacement de M.
Troye, nommé gouverneur du Hainaut, présente le rapport sur cette
élection et propose à la chambre l’admission de M. de Quesnc.
Ces conclusions sont adoptées. IVl. de Quesne sera admis à prêter
serment lorsqu’il sera présent.
Discussion de la loi des sucres.
Un débat s'engage d’abord sur la position de la question.
M. Delfosse pense qu’il faut poser la question suivante :
« Quel sera le chiffre minimum du produit de l’accise ? .
M. Osy veut que l’on pose la question suivante :
* Y aura-t-il un droit différentiel entre les deux sucres ?»
M. Dechamps pense que la chambre vote une loi d’impôt mais
aussi une loi de commerce. Or, il faut que la loi soit possible.Elle ne
le serait plus si le chiffre du rendement adopté était supérieur au
chiffre adopté en Hollande. Il faut donc poser la question :
« Quel sera le chiffre du rendement?»
M. H. de Brouckere. La réponse à celte question est la consé-
quence de la fixation du minimum de la recette C’est donc ce mini-
mum qu’il faut déterminer d’abord.
On entend encore MM. Ch. de Brouckereet le ministre des finances.
M. Delehaye pense qu’il faut poser la question : » Quelle sera la
hauteur de l’accise ? »
La chambre décide que la première question posée sera celle-ci :
« Quel est le minimum du produit que l’on doit se proposer d’ob-
tenir par l’accise. »
M. Anspach développe son amendement qui se rattache à cette
question. Cet amendement consiste à fixer à i millions le minimum
de la recette à percevoir par le trésor. Cet amendement est appuyé.
M. Manilius devéloppe, à son tour, son amendement qui consiste
à abaisser les chiffres de l’accise de 40 A 37 et de 48 à 43, et à abais-
ser les chiffres de la décharge de 66 à 63 et de 67 à 64. Un débat per-
sonnel, eten dehors de la question, s’engage entre MM. Anspach et
Manilius.
M. Delfosse développe son amendement par lequel il porte à
5,500,000 fr. le minimum de la recette, modifiant les chiffres de l’ac-
cise et de la décharge de manière à atteindre ce résultat.
M. Loos combat les amendements de M. Anspach et Delfosse.il est
surpris d’entendre M. Anspach se poser aujourd'hui en défenseur du
trésor, lui qui, il y a quelques mois, voulait augmenter les frais de
la diplomatie (hilarité) ; lui qui voulait consacrer 12 millions à la
création d’un nouveau chemin de fer entre Gand et Bruxelles.
Plusieurs voix. Pour cela, il avait bien raison.
M. Loos trouve M Delfosse plus raisonnable que M. Anspach,
mais il repousse également son amendement.
M. dnspach, pour un fait personnel, pense qu’il vaut mieux pré-
lever une partje des bénéfices des raffineurs, que supprimer le néces-
saire aux fonctionnaires de l’Etat.
M. de Mérode votera pour le système proposé par M. Cools, celui
de M. Mercier étant écarté. Si celui rie M. Cools l’était à son tour, il
voterait pour l’amendement de M. Anspach.
M. le ministre des finances combat le système de M. Cools qui,
selon lui, arriverait au même résultat que celui de M. Mercier, re-
poussé hier par la chambre. Selon lui, ce système, et même celui de
M. Delfosse pourraient produire momentanément un produit beau-
coup plus considérable que le produit demandé. Cela équivaudrait à
ce que supprimant ou au moins diminuant beaucoup l’exportation,
on augmenterait le chiffre de la consommation intérieure. Le trésor
aurait donc moins de droits à restituer. Mais un semblable résultat
ne serait nécessairement que momentané, et le trésor retomberait
ensuite au-dessous du chiffre que l’on propose d’atteindre. M. le’ mi-
nistre présente en faveur de la proposition du gouvernement les ar-
guments qu’il a déjà développés.
La clôture est prononcée.
Le chiffre le plus élevé proposé par M. Cools, la section centrale et
M. Anspach est rais aux voix.
93 membres sont présents.
33 répondent oui.
59 répondent non.
1 s’abstient.
En conséquence, le chiffre de 4 millions pour le minimum de la
recette n’est pas adopté.
Ont répondu oui : MM. Anspach, Christiaens, Clep, Cools, de
Baillet-Latour, Ch. de Brouckere, de Liedekerke, de Man ri’Atteu-
rode, de Meester, de Mérode, de Perceval, de Renesse, de Theux,
d’Hondt.Dumortier, Jacques, Jullien, Julliot, Le Bailly de Tilleghem,
Lelièvre, Lesoinne, Mascart, Mercier, Moncheur, Moxhon, Orts,
Pierre, Pirmez, Sinave, Teseh, Tremouroux, Van Renynghe,
Vilain XII1I. J o >
Ont répondu non : MM. Alla rd, Ansiaux, Buulez, Bruneau,Cans,
Coomans, Cumont, David, H. de Baillet, deBreyne, H. de Brouckere,
Dechamps, de Decker, de Denlerghem, de Haerne, Delehaye, Del
fosse, Deljége, de Luesemans, de Pilleurs, de Pouhon, Desoer, De-
vaux, d’Hoffselimidt, Dolez, Dumont, Faignart, Frère-Orban, Jou-
ret, Lange, Lebon, Liefmans, Loos, Manilius, Moreau, Osy, Peers,
Previniaire, Reynljens, Rodenbach, Rogier, Rolin, Rousselle, Schu-
macher, Thiéfry, T’Kindt de Naeyer, Toussaint, Van Cleempulte,
Van den Berghe de Binckum, Van den Braude de Reeth, A. Vanden-
peereboom, E. Vandenpeereboom, Van Grootven, Van Hoorebeke,
Van lseghem, Verhaeghen, Vermeire, Veydt.
S'est abstenu : M. de Brouwer de Huogendorp.
M.de Brouwer de Hoogendorp s’ett abstenu parce qu’il ne pensait
pas que l’on pût fixer le chiffre du minimum de la recette avant
d’avoir fixé le chiffre de l’accise et celui du rendement.
Le chiffre proposé par M. Delfosse, 5,500,000 fr., est mis aux voix.
65 membres sont présents.
59 répondent oui.
35 répondent non.
1 s’abtient.
Ont répondu oui : MM. Ansiau, Anspach, Boulez, Bruneau, Chris-
tiaens, Clep, Cools, Cumont, d’Autrebande, de Baillet-Latour, Ch. de
Brouckere, de Denlerghem, de Haerne, Delfosse, de Liedekerke, de
Liège, de Man d’Allenrode, de Meester, de Mérode, de Perceval, de
Renesse, Desoer, de Theux, d’Hondt, du Bus, Dumortier,Jacques,Jou-
ret. Jullien, Julliot, Lange, Le Bailly de Tilleghem, Lelièvre, Lesoin-
ne, Liefmans, Mascart, Mercier, Moncheur, Moreau, Moxhon, Orts,
Peers, Pierre, Pirmez, Rodenbach, Rousselle, Sinave, Tesch, Tliiefry,
Toussaint, Tremouroux, Van Cleempulte, Van den Brandede Reeth,
Alp. Vandenpeereboom, Ern. Vandenpeereboom, Van Hoorebeke,
Van Renynghe, Verhaeg. n, Vilain Xilll.
Ont répondunon : MM. Allard. Cans, Coomans, David. Hyac, de
Baillet, de Breyne, H. de Brouckere, Dechamps, de Decker, Dele
Baye, de Luesemans, de Pilleurs, de Pouhon, Devaux, d’Hoffsc.hmidt,
Dolez, Dumont, Faignart, Frère-Orban, Lebeau, Le Hon, Loos,
Manilius, Osy, Previnaire, Reyntjens, Rogier, Hollin, Schumacher,
T Kindlde Naeyer, \Vanden Berghe de Binckum, Van Grootven,,Van
lseghem, Vermeire, Veydt.
S’est abstenu : M. de Brouwer de Hogendorp.
M.de Brouwer de Hogendorp s’est abstenu pour les mêmes
motifs.
Le chiffre de 3,500,000 fr. est donc adopté.
La discussion est ouverte sur la question de savoir s’il y aura un
droit différentiel entre les deux sucres.
M. te ministre des finances. Je pense qu’il n’y a pas de discussion
sur ce point, la discussion doit porter sur le point desavoir si ce
droit différentiel sera de cinq francs on de huit francs. (C’est cela )
M. Le Hon se prononce pour le droit de 8 francs en faveur du
sucre indigène.
M. Ch. de Brouckere combat ce chiffre et demande que l’on s’en
tienne au plus haut statu quo.
M- le ministre des finances insiste pour l’adoption du chiffre de
8 francs,
On met aux voix le chiffre le plus élevé.
86 membres sont présents.
59 répondent oui; 25 répondent non.
2 s’abstiennent.
En conséquence, le chiffre de 8 fr. est adopté.
Ont répondu oui : MM. Allard, Ansiau, Boulez, Christiaens, Clep,
Coomans, Cumont, Hyac. de Baillet, de Baillet-Latour, de Breyne,
Dechamps, de Decker, de Denlerghem, de Haerne, Deiehaye, de
Luesemans, de Man d’Attenrode, de Meester, de Mérode, de Perceval,
de Pilleurs, de Renesse, de Theux, d’Hoffschmidt, d’IIont, Dolez,
Dumont, Faignart, Frère-Orban, Jouret, Julliot, Lange, Le Hon,
Liefmans. Manilius, Mascart, Mercier, Moncheur, Osy, Peers, Pierre,
Reyntjens, Rodenbach, Rogier, Rolin, Rousselle, Scbumacker, Tre-
mouroux, Van Cleempulte , Vanden Berghe de Binckum, Vanden
Brande de Reeth, Alp. Vandenpeereboom, E. Vandenpeereboom,
Van Grootven, Van lseghem, Van Renynghe, Verhaegen, Vermeire,
Veydt.
Ont répondu non : MM. Anspach, Bruneau, Cans, Cools, d’Autre-
bande, David, Ch. de Brouckere, H. de Brouckere, de Brouwer de
Hogendorp, Delfosse, Deliége, de Pouhon, Devaux, Dubus, Jacques,
Lebeau, Lelièvre, Lesoinne, Moreau, Orts, Pirmez, Previnaire, Thié-
fry, T’Kinl de Nayer, Vilain XIIII.
MM. Tesch et Jùlien se sont abstenus.
Al. le président. Maintenant que la différence du droit entre ces
deux chiffres est décidée il reste à savoir si les chiffres de l’accise se-
ront 40 et 48 comme le propose le gouvernement, ou bien 37 et 45
comme le propose M. Manilius.
Plusieurs voix. A demain ! à demain !
La séance est levée à 4 heures et 3,4.
Demain séance publique à 1 heure.
ANVERS, lt MAI.
La magistrature de notre ville vient de faire une perle
sensible. M. De Wilde, juge de paix du canton Sud, est mort
subitement bier après-midi, par suite de la rupture d’un
anévrisme. D’un caractère doux et conciliant, jurisconsulte
instruit, M. De Wilde s’était acquis l’estime de tous ceux qui
ont eu recours à son ministère.
— Un chien de mer a élé tué, ce malin, dans l’Escaut, à la
hauteur de la Tête de la Grue. Il a été vendu à la minque
pour la somme de fr. 9.
— Un individu, allemand de naissance, s’est tfré hier soir
à 9 heures, sur les remparts au-dessus de la poterne du Meir-
steeg, un coup de pistolet dans la région du cœur. Il a élé
transporlè à l’hôpital et l’on ne désespère pas de le sauver.
— L’inspection de la garde civique, deux fois remise, est
de nouveau fixée à dimanche prochain, à 9 heures, à la cita-
delle. Les compagnies se réuniront à 8 heures dans leurs
quartiers respectifs. Il faut espérer que cette fois le ciel sera
propice à la garde citoyenne, et qu’une nouvelle exhibition
du drapeau ne sera pas nécessaire.
•— Nous croyons devoir prévenir la police d’un petit ma-
nège qui se pratique depuis quelques jours dans notre ville.
Un individu, vêtu en campagnard, tout couvert de poussière
et se donnant un air de grande fatigue, se présente chez un
docteur et lui remet une lettre cachetée qui l’appelle dans une
commune éloignée de deux ou trois lieues pour soigner un
malade. Nom, adresse, rien n’y manque. Le porteur réclame
un demi franc de port pour la lettre et s’en va recommencer
le même manège ailleurs. Informations prises, le docteur re-
connaît qu’il a été dupe d’une mystification et d’un adroit
filou.
— Hier, une pièce de baie a été volée dans une boutique,
Pont-aux-Vaches. Aussitôt qu’on s’en est tfperçu, on s’est
rendu dans les succursales du mont-de-piété. La pièce a été
trouvée chez le sieur D..., où elle était engagée pour 48 fr.
— Le marché au beurre était aujourd’hui assez bien pourvu;
le beurre frais se vendait de 8 à 9 sous le demi-kilo, et en
cuvettes 15 sous le kilo.
Au marché aux grains de ce jour il y avait 74 sacs seigle
et 15 sacs froment. On a payé fl. c. de B. 7-10 à 8-10 pour sei-
gle, et f. 15-06 à 10-00 pour froment. Ces prix sont à peu
près sans variation pour le seigle et pour le froment.
— Les eaux des bassins seront lâchées dans la nuit du
samedi au dimanche, pour le renflouement du bateau lesteur
coulé dans le grand bassin.
— Les bateaux à sapeur Venezuela de Londres et Alba-
tros de Hull sont arrivés ce matin, le premier avait à bord
vingt-trois passagers et le second en avait quatre.
— M. le ministre de la justice vient d’adresser à MM. les
procureurs généraux près les cours d’appel, les procureurs du
roi, les juges de paix et les notaires, une circulaire ayant pour
but d’empècher que les notaires insèrent dans l’acte d’adjudi-
cation des biens des mineurs, comme cela arrive fréquem-
ment, la quittance du prix de vente, alors qu’il ne s’est opéré
qu’un payement fictif par la remise de conlre-letlres, bons de
payement, billets à termes ou autres titres qui n’emportent
point libération réelle.
Cet usage abusif, outre qu’il a pour résultat de frustrer le
trésor d’un demi pour cent, qui est exigible lorsque la quit-
tance est donnée par acte séparé, est encore de nature à
compromettre gravement les droits des mineurs.
— La gendarmerie des trois provinces ci-après a constaté
pendant le mois d’avril 1849 les délits suivants :
Dans la province de Brabant: 15 vols, 11 incendies, 8
mort accidentelles, 1 tentative d’assassinat et 2 suicides;
Dans la province d’Anvers : 13 vols, 7 incendies, 5 morts
accidentelles,1 tentative d’assassinat, 3 suicides et 1 tentative
de suicide;
Dans la province de Hainaut : 11 vols, 9 incendies, dont 3
par malveillance, 10 morls accidentelles et 5 suicides.
— On lit dans le Journal de Bruges :
C’est dimanche prochain, ainsi que nous l’avons annoncé,
que la société royale de St-Sèbastien offrira un magnifique
banquet à M.le baron de Vriére,— membre de celte société,
— comme manifestation d’estime et de la satisfaction que sa
nomination aux fonctions de gouverneur a fait éprouver à la
société.
— Les nouvelles que nous recevons sur l’état des récoltes
dans le Luxembourg sont des plus favorables, quoique la vé-
gètallon soit un peu en relard. Les céréales, les prairies na-
turelles et artificielles sont en général dans une situation
très-satisfaisante ; les pommes de terre ont été presque tou-
tes plantées par un beau temps. L’année commence donc sous
d’heureux auspices. .
Funérailles île M. Th. Vais. Byswyck.
Le souvenir de la triste cérémonie d’hier vivra longtemps encore
dans la mémoire de nos concitoyens. Déjà nous l’avons dit, une foule
immense s’était jointe et a suivi le cercueil dans un profond recueil-
lement jusqu’à la tombe.
Le premier discours a été prononcé par M. Verstreeuwen, au nom
de l'Olyftak, dont il est le président. Ce discours, chaleureusement
écrit, a produit une vive impression sur les assistants, surtout par sa
péroraison, dans laquelle il montrait la famille du défunt,sans appui,
sans ressources par suite de la mort du poète; aussi tout le monde
avait les larmes dans les yeux en voyant ces pauvres enfants souriant
à la vue de la foule, et ne comprenant pas la perte irréparable qu’ils
viennent de faire. M. Verspreeuwen a jeté dans la tombe deux cou-
ronnes de lauriers ; l’une au nom de la ville, l’autre au nom de l’O-
lyftak.
M. P -F. Van ICERCKHOVEN.a succédé au précédent orateur et a pris
la parole au nom delà société de Scheldczonen\ dans son discours
il a signalé les services que le défunt a rendus à celte société en lui
Ivrêtant l’appui de son talent ; M. Gerrits a prononcé d’une voix vi-
pement émue, quelques paroles au nom des jeunes littérateurs fla-
mands, en les adjurant au nom du défunt, de suivre la carrière que
Van Ryswyck leur avait montrée : celle du progrès ! M. Cn. Nys.
qui a parlé au nom des amis du défunt, a montré Van Ryswyck,
comme poète populaire, toujours prêt à combattre l’abus, et flagel-
lant avec une verve digne de Juvenal, tous ces hommes qui au nom
d’un parti politique, avaient mis la Belgique au bord de l’abîme.
M. P. Van Duyse, délégué de la société de Tael is gansch het
volk, de Gand, a rendu un dernier hommage à la mémoire de Van
Ryswyck, dans un morceau de poésie, rempli d’idées hautes et géné-
reuses; M. Boone, a prononcé au nom du Vlaemsch Gezelschap de
Gand, un discours qui a vivement impressionné l’auditoire; M. Veh-
voort, au nom de la société de Bruxelles, a fait un appel à l’union
des littérateurs flamands ; enfin M. De Ccyfer, l’ami d’enfance du
défunt a dit quelques paroles parlant du cœur : un discours de M.
Conscience a terminé cette triste solennité.
Avant de finir cet article, nous devons remercier, les honorables
négociants qui ont bien voulu prêter leurs équipages pour former le
cortège, le vénérable curé de St-André qui a montré un désintéresse-
ment digne des plus grands éloges ; enfin la Société de Olijftak qui
s’est acquittée d’un devoir pieux en se chargeant de l’enterrement
d’un de ses membres, qui a le plus contribué a faire acquérir à celte
société le rang qu’elle occupe.
Chroniciue industrielle et commerciale.
Le consul de France à Riga mande ce qui suit à la date du 10 avril
dernier :
» Le commerce de Riga allend l’ouverture de la navigalion, qui,
par suite de la prolongation de l’biver, n’aura lieu que dans quinze
jours ou trois semaines.
« On craint que par suite de la guerre entre le Danemarck et l’Al-
lemagne la rareté ou l’absence totale de bâtiments sous pavillon alle-
mand n’entrave les expéditions commerciales, et la nouvelle reçue
aujourd’hui de la prise d’une vaisseau de ligne danois dans le golfe
d’Eckernfourde n’est pas de nature à dissiper cette crainte.
o La navigation sous pavillon allemand ne pouvant être que de
plus en plus paralysée dans la Baltique, les pavillons anglais, fran-
çais, russe, hollandais et suédois feront seuls les transports du com-
merce d’exportalion de la Russie septentrionale. Le fret est en hausse
et doit monter encore. Il y aurait donc avantage certain pour les
bâtiments français à venir à l’aventure dans la Baltique, et non sur
des ordres, selon l’habitude de nos armatems. Ce serait le moyen de
participer aux bénéfices réservés pour le moins à la première période
de navigalion.
» Des achats assez considérables en lins ont été faits pour compte
de négociants français, et il est probable que les expéditions s’en
feront par navires français venant sur ordres »
L’agitation qui exisle depuis un an dans toutes les parties de
l’Allemagne, et la guerrede Hongrie, ont produit un effet extraor-
dinaire en Russie, en augmentant le prix du sucre dans une propor-
tion incroyable. Comme le droits d’entrée du sucre raffiné sontlfort *
élevés en Russie (45 francs par quintal pour les terrés et 57 fr. 50 c.
pour les qualités inférieures), la contrebande existait depuis long-
temps sur une vaste échelle, et elle ne trouvait pas beaucoup de diffi-
culté à déjouer toutes les mesures prises par le gouvernement russe
pour l’empêcher.
Les raffineries de Prusse et d’Allemagne, et surlout de Hambourg,
fabriquaient des quantités énormes de pains de sucre avec 11 marque
des raffineries russes. D’après les relevés officiels du gouvernement
russe, t’empire ne consommait que 300,000 tonnes de sucre par an,
ce qui,pour une population de 60 millions d’âmes, donnerait à peine
une livre par individu. Mais on suppose qu’il était introduit en con-
trebande une quantité de sucre deux fois plus considérable) ce qui
avait forcé une partie des raffineurs russes à fermer leurs fabriques.
Les derniers événements politiques ont tout à coup fait cesser ou
au moins considérablement diminué la contrebande, en sorte que les
raffineries qui existent en Russie ne peuvent plus suffire aux deman-
des. Après avoir accepté des marchés à forfait pour 6 mois, avec d’é-
normes bénéfices, ils sont obligés de refuser loule nouvelle comman-
de, faute d’une iquanlilé suffisante de matières premières et d’un
nombre assez grand d’usines.
Chi*oni«|iie judiciaire.
Le tribunal correctionnel d’Anvers vient de décider que l’imputa-
tion faile à une fille qu’elle est mère constitue une calomnie, et a
condamné de ce chef une prévenue qui se l’était permise à une
amende de 30 francs, et pour dommages intérêts à tous les frais.
La cour militaire, sur la plaidoirie de M. Vleminckx, vient de ren-
dre un arrêt longuement motivé, dont nous reproduisons, en sub-
stance, les principales dispositions :
Un sous-officier qui commet un faux dans un procès-verbal ne
commet pas un faux cn écriture antlienlique et publique, mais un
acte de fausseté réprimé par l’article 200 du code pénal militaire.
Il n’y a pas de faux dans le fait de contrefaire la signature d’un
officier sur un procès-verbal de désertion.
Il n’y a pas de faux, ni d’acte de fausseté dans le fait de contrefaire
la signature d’un officier sur des lions de réparations et de livraisons,
alors que ces réparations et ces livraisons ont été réellement faites.
Mais il y a un acle de fausseté dans l'administration dont il est char-
gé, mais le fait, de dresser, au moyen de ces lions, l’état mensuel des
réparations auxbufflelteries et harnachements, quand il y a chez
'accusé dessein de nuire
Il n’y a ni faux criminel, ni crime de fausseté dans le fait d’avoir
contrefait la signature d’un capitaine sur un êlat de réparations aux
armes, alors qu’on ne peut découvrir ni l’intention, ni le but de
l’auteur.
il n’y a ni faux en écriture privée, ni faux en écriture publique et
authentique dans le fait d’avoir fait figurer dans un état de répara-
lions aux chaussures, des réparations qui n’ont pas été exécutées et
d’avoir porté au passif de la masse d’un soldat le coût de ces préten-
dues réparations. 11 n’y a dans ccs faits qu’une infraction à l’art. 200
du code pénal militaire.
Correspondance — Tenue de la Garde
Civique.
Anvers, 8 mail849.
Monsieur le Rédacteur du précurseur.
Les billets de convocation ou ordres de service des 12 avril et 2
mai dernier, distribués à la Garde Civique d’Anvers, définissent ou
déterminent en marge la lenue de survive par ces mots : Tunique et
pantalon de drap, elc.
Seriez-vous assez bon. Monsieur le Rédacteur, pour provoquer de
la part de nos chefs une petite explication sur la prescription qu’ils
nous adressenffde porter la tunique en service et de vouloir nous faire
savoir quels sens ils attachent à ce mot.
L’arrêté royal du 18 juin dernier règle la lenue de l’infanterie de la
Garde Civique, et lui attribue la Capotte,vêlement militaire que tout
le monde connaît. L’arrêté porte : Capotte en drap bleu de roi, bou-
tonnée droit sur la poitrine, etc.
Pourquoi nos chefs ont-ils trouvé convenable de transformer notre
capote en tunique? Ou bien si ces deux mots, dans leur pensée, signi-
fient la même chose, si le vêlement que l’arrêté appelle Capotte, et
qu’eux trouvent convenable d’appeler [unique ne forment qu’un seul
et même,vêtement de formes absolument identiques,ce que je ne crois
pas, je leur demanderai alors pourquoi dans une pièce officielle, ils
ne'se servent pas de termes officiels, comme il est convenable et
comme il est d’usage de le faire ?
Ce mol tunique est un mot peu connu chez nous et que peu de gens
comprennent, même parmi nos officiers qui s’en servent si mal à
propos.
Le vêlement que les anciens appelaient tunique était un vêtement
de dessous, se portant généralement sur la peau. La capote au con-
traire est un vêtement de dessus.
Plus récemment le mot tunique est devenu et il est encore, je pense,
un terme d’église ou de monastère, il s’applique à une espèce de
chasuble diaconale ou épiscopale à manches moins étroites et moins
longues que la dalmalique.
Dans l’ordre des Bernardins, la tunique n’était autre chose qu’une
chemise en serge. Les capucins appelaient ainsi un habit de dessous
qu’ils portaient l’hiver. Chez les Augustins c’était une robe blanche
qu’ils mettaient sous la robe de dessus et qui leur allait jusqu’à
mi-jambes. Certaines religieuses nommaient tunique une sorte de
camisole blanche ou brune qui leur descendait jusqu’aux pieds et
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Par continuation peu d’affaires en fonds publics: Belges 5 p. c. 90
5/8 à 90 1/2 p. c. P.; d» 4 1/2 p. c. 81 5/8 à 3/4 fait; d° 2 1/2 p. e. 45
1/2 à 5i8 fait. — Les obligations mélalliques 5 p. c. 74 1/4 p. c. fait;
d° romaines 75 1/4 p. c. fait et reste A
Fonds espagnols 5 p. c. 12 1/8 à 12 5/16 p. c. cours; d» coupons
7 3/4 p.c A., cl 8 p. c. P.; d» 3 p. c. dette intérieure 25 3/4 p. c. à
23 13/16 p. c. fait.
2 3/4 heures. — Fonds espagnols 5 p. c. 12 1/16 p. c. A. et 12 1/8
p. c. P.; d° 3 p. c. dette intérieure 23 7/8 p. c. fait.
Bourse d’Anvers (In 11 mut.
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Sacré Madame.........5
Hollande. Dette act. .2 1/2
Autriche. Métalliques .. .£
Lots de il. 2 )0 emp. 1839
dito de fl. 5U0........
Pologne. Lots de 11. 300 ..
dit» de fl. 500.........
98 1/4
83
45 5,8
5^
81 3 4
90 1/2
89
74
503
5G2
Bade. Lots de fl. 50 1840.
dito 1845 ............
Hesse. Dito de fl. 25 1855
Nassau. Dito de fl.25 1837
Hesse Eiect. Act.de 40 th.
Brésil. Emp. à Lond. 1824
dito dito 1845.......5
Espagne. Emprunt 1854 5
dette différée 1851...
dito passive 1834 ....
/famé. Emp .à Ams.II.C.5
dito dito nouvel....5
Danemark.Ep .a L 1822 5
dito chez Nottebohm.. 4
dito a Londres.......5
Prusse. Ditol. à Berl.1832
Naples. Cert Falconet.^5
Sardaigne. Oblig. de f. 30
Etat- Rom. do 1852 à 1837.5
Cert rom. à Anv. 1835.5
102
58
47
45
12 f/8 A
73 f/4
Fiaudoi t & mal.
Métalliques.
» 2 1/2
Banque.........
Emp. '.854 fl. 500
» .83911.25
Hollandais..21/2
Belges......41/2
5 s 1,4
45
39 3 S A
! 40
l25
70 3 4 a
49 i 2 a
*3 3/8 A
ISerlin $ mai.
Emp. volontaire
Obligation 5 1/2.
Russes (Rotlis.).
Ch.defer rhénan
Aix à Maest.
Obl.de la S.C.M
Banq. de Prusse
• 00 3,4
78
i05
99 t/2 p
Tien no « niai.
Métalliques ...5
» ... .4
« ....3
» .2 1/2
Emprunt 1854..
» '839..
Ch. defer Milan.
x Nord.
Act.de la banque
89 5/4
71
47
147 l’a
92 '
68
95
1128
Bourse «rAmsterdam du ÎO mai.
Dette act..2 i/2
dito dito Hi4. .5
dito dito 844. .3
dito dito......4
Emp.des 1.-0.4
Synd d’Am.31/2
Soc.do O.. 4 1/2
dette act.esp. 5
dito gr. pièces .
dtto dito dill‘..5
dito dito......3
dito dito in tér.3
49 i/a
58 12
12 1 2
12 12
”4 116
Jilo coupons..
Passive... .
Ancienne différ
Portug. à Lond
Dito............
Dito int èContc
’.ert. nap. L, B
Dito Rothschild
J.russe Hope.5
!>ito dito....5
Certificat dito.5
i)ito dito ...
100 5/9
81 1/8
mto btiegiitz...
Cert. à Hamb..5
Insc.au gr.-liv 6
Lots Pol. fl .500.
a » fl.500
» Aut.fl.250.
Métalliques----5
» 2 1/2
Emp .brés.Rot.5
» beige .41/2
» » ..2 1/2
[ » chez Roths.
t0 7/8
71
37 7,8
Change d’.Tinsterilan» «lu ÏO mai.
Pans........2/m
» court jours
B irdeaux... 2/in
M idrid.....3/m
Cadix....... »
Séville..... »
Bi'bao.. .. »
L'b 1 2 A
56 78 P
56 a
2.5 a
245 a
*239 a
243 a
Lisbonne,.
Oporto ....
Gènes .....
Livourne..
Naples.....
Vienne. ...
\ tiirshmjrg
6/s.
'*1 \ ilt A
41 1/2 A
44 1/2 a
36 a
79 A
:0 1/2 n
3 N 'li
Francfort. « b s.
Londres----2/m
» court jours
Hambourg.. 2/m
» court jours
Pétersbourg 2/ni
R n 11. c. i. p. fl. 190
a
111-21 2\
1 ! 971 2 a
34 7 8 A
35 a
179 i/2 a
1 ,'S A
SSomvse de Londres du nn*i.
Consolidés.......
Belges........
4 p. c. hollandais
2 /2 p. c. diio ..
Péruviens.. .. •
4 p. c. portugais
Brésiliens ....
Argent
91 18
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29
80
Dette active esp.5
dito 5 p. c.....
'dito différée...
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Mexique.........
Russie..........
Danemark,.......
Argent.
17
33
3 58
30 5/4
104
66
Papier.
• 7 12
34 12
3 7/8
31
f 06
08
8 Ö8
,v m
P
qu’elles portaient rie nuit avec un scapulaire. En style liturgique Ip<1
sous-diacres qui officient doivent revêtir la (unique.
Si Messieurs les officiers rie la garde-civique connaissent la signi-
fication de celte expression, plusieurs gardes aimeraient beaucoup
de savoir dans quel but, dans quelle intention ces officiers cherchent
à transformeri’uniforme mililairedela garde en une tenue religieuse,
claustrale on sacerdotale, ou bien de tous ceux qui ont signé les or-
dres de service en question, n’y en aurait-il aucun qui aurait pris la
peine de lire une seule fois l’arrèlé qui détermine l’uniforme qu’il
porte et qui donne une dénomination aux différentes parties con-
stitutives de la lenue officielle de la garde.
Veuillez, Monsieur le rédacteur, donner une petite place à ces oh-
servalions, (avec demande d’explications) dans votre estimable jour-
nal,et agréer l’expression bien sincère de ma considération distinguée.
Peetsrs.
Chemin de fer.
Nous publions avec le numéro de ce jour le livret des
heures de départ et d'arrivée des convois du chemin de fer,
à partir du 10 de ce mois.
Remplacement militaire.
Nous pensons rendre service aux pères de famille en leur rappe-
lant les avantages offerts par le mode de remplacement introduit par
l’arrêlé royal du 5 septembre 1848, ainsi que la marche à suivre pour
en profiler.
Les pères de famille, les tuteurs ou les miliciens réclamant l’entre-
mise du département de la guerre pour obtenir des remplacements,
doivent déposer dans la caisse du receveur de l’enregistrement le
plus rapproché de leur domicile, une somme de douze cents francs,
dont ils envoient la quittance au ministre de la guerre.
Le prix du remplacement est basé sur l’indemnité à payer par le
remplacé en conformité de l’art. 98 delà loi du 8 janvier 1817, et
varie de la manière suivante :
Il est de 1200 francs quand celte indemnité est fixé à 53 franes,de
1400 francs quand l’inderanilé dépasse 53 francs sans aller au-delà
de 106 francs, de 1600 francs quand elle dépasse 106 francs sans at-
teindre le chiffre le plus élevé déterminé par la loi, enfin de 1800 fr.
quand elle atteint ce chiffre c’est à dire 158 fr. 70 c.
Là se bornent les frais du milicien, dès que le militaire qui lui est
assigné comme remplaçant, a été admis par les autorités compéten-
tes, il reçoit un congé définitif, le libérant de toute obligation ulté-
rieure de la milice.
Quand aux miliciens de ia plus aneienne classe et aux volontaires
qui veulent remplacer des miliciens par l’entreprise du département
de la guerre, ils n’ont autre chose à faire que de. s’adresser, ceux qui
sont présents sous les armes, au commandant de leur compagnie, et
ceux qui sont en congé, au commandant de leur province.
Il leur est alloué une prime de 600 francs pour chaque terme de
milice, et ceux qui ont accompli deux termes de milice libérant des
miliciens, reçoivent en outre une pension annuelle et viagère de 200
frsncs, qui peut-être cumulée avec la pension militaire.
Par ce mode d’une extrême simplicité, toutes les complications des
remplacements ordinaires sont évitées, les pères de famille ont une
sécurité complète et les miliciens qui veulent remplacer peuvent évi-
ter de se mettre dans la dépendance des agents remplacement ; ils
ont, dans la pension viagère qui leur est assurée, une ressource cer-
taine pour l’avenir et sont en outre certains de recevoir une prime
souvent plus forte que celle pour laquelle ils s’engagent par l’inter-
médiaire des agents de remplacement. 642.
PARTIE COMMERCIALE.
Place d’Anvers du II mai.
CUIRS. — Les ventes faites durant ces derniers jours comporlen t
22000 Buenos-Ayres et Montevideo secs ; 1200 d° d° salés; 1200 Rio-
Grande salés et 1800 Bahia secs et salés secs.
CORNES. — On a réalisé 7000 pièces aux cours du jours.
GOUDRON. — Il s’esl traité 200 tonnes, de Slockholm.
POTASSE. — On a cité la vente de 100 barils d’Amérique et 10
b/ques de Russie.
SAVON. — On a réalisé 55 caisses savon bleu, à prix non cité.
SOUFRE BRUT. — Nous avons appris la vente d’environ 30,000
kil. brut.
SUCRE BRUT.— On a fait environ 240 caisses Havane blond.
SUCRES RAFFINES. — Il s’est traité un millier de caisses candi.
MIKCHES.
Anvers, «I mai. — Grains et Graines : Même position pour
le Froment, demande limitée et par contre aussi peu de vendeurs em-
pressés. Il s’est fait quelques parties roux indigène de fl 10 à iO 1/8
par 80 kil. Pour le blanc qui est rare on paye 11. 10 à fl. 10 3/4 selon
qualité. — Seigle stationnaire fl. 4 3/4 à fl. 5 par 70 kil. — L’Orne
avec assez de défaite de fl. 4 1/4 à fl. 5 t/4 par hect. — Avoine de-
mandée de fr. 11 à fr. 11 1/2 par 100 kil., se tient fr. 12 à fr. 12 1/2
et il y en a peu sur place. — Sarrasin tenu en hausse, fl. 5 3/4 à fl.
6 par bect. — Haricots et Pois avec assez bonne défaite. — Les
Graines grasses sont calmes.
Iiouvain, li Mini.
Froment.. l’h.78(/»k. —.-.—
Id. nouv.. » 78i/î>
Seiglev.etn.o 74
Avoine à f. » 43 >
id.à lirasser » 47 i
Sarrasin n. » 70 >
Orge d’hiv, n. 62
18.44 18 16 17.87
9.92 9.78 9 63
5.11 4.87
4.63
••(Huile de colza..74.14
de lin... .63.95
de clianv. —.—
Graine de colza. —.—
de lin .. —.—
de trèfle — —1/2 k.
Genièvre........481e litre.
5.80 — .—
10.20 —-
„ 9.75 — —
Le marché de ce jour était peu fourni avec une demande assez
vive pour le froment.
Saint-NJicolag, IO niai.
Prsac dcWaes(a) fl.s.d. fl.s.d.
From. blanc n. 11.15.0 10.10.0
» rouge n.
Seigle vieux..
Orge d’hiver...
» d’été....,
Sarrasin...
12.00 0 11.00.0
6.04.0 5.16.0
5.17.0 5.07 0
0.00.0 0.00.0
6.12.0 6.00.0
PrsacdeWaes(a) fl.s.d. fl.s.d.
Avoine......... 5.05.0 4.10.0
Fèves........ 6.12.0 6.08.0
Grainedelin n. 00.00.0 00.00.0
» detrèfle. 0.00.0 0.00.0
Lin par3k.... 2.08 0 1.12.0
Beurre park... 0.14.6 0.12.6
il a été vendu 300 sacs froment blanc; 460 id. roux; 540 id seigle
vieux; 260 orge d’hiver ; 00 id. d’élé ; 500 id. sarrasin ; 180 id.
avoine; 140 id. fèves; 00 id.gr. de lin ; 000 id.gr. detrèfle ; 24300
kil. lin ; 4000 id. beurre.
Amsterdam, IO mai. — Grains ; Hier après la bourse
on a fait la graine de colza à livrer en octobre à 61 X et aujourd’hui
on a payé 6! 1/2 X, à livrer en novembre.
Tabac : On a fait ce jour en D' main 65 bouc. Maryland.
St otterdam, IÓ tnai. — Sdcre : Les 71421 canastres et
cranjangs Java présentés aux enchères par lu Société de Commerce
ont trouvé preneurs aux prix suivants : brun clair de f. 27 1/4 à 29
1/4 ; blond de f. 28 3/4 à 31 1/2 ; gris de f. 30 à 33 ; mi-blanc de f. 32
1 4 à 35 ; blanc de 55 t/4 à 39.
Tabac : Il s’est traité aujourd’hui 206 bouc. Ohio ; 87 bouc. Mary-
land et 36 bouc. Virginie, à prix non connus.
Liveriiool, Ö mal — Coton : Marché ferme et prix bien
soutenus, Surate en hausse de 1/16 à 1/8. On a fait 7000 balles dont
500 Amérique pour l’exportation et 1000 par spéculation, savoir :
6000 balles Amérique de 3 t/2 à 6 12 ; 700 Fernambouc et Maran-
ham d 4 5 8 à 5 1/4 d. ; 100 Bahia de 4 3/4 à 5 d. ; 400 Surate de 3 à
3 5,8 et 1ÜÖ Sea Island de 8 1/2 à 10 d.
Havre , 9 mai. — Cotun : Marché calme, on cote en bourse
600 balles dont moitié Iraitée d’hier. Les prix sont moins biens tenus.
Pour les autres marchandises notre marché est aussi beaucoup moins
animé que ces derniers jours. , ».
St-Pétertshourg, ïî avril. — Les détenteurs du su~
ayant réduit leurs prétentions, il s’est traité cette semaine 40
b/<iues jaune ; à livrer en juin on a payé de 114 à 113 R. avec l’argent
en avance et 116 R avec arrhes ; en août 111 à 110 R. avec 1 argent
et H4 à 113 R. avec arrhes ; à ces prix il y a encore acheteurs mais
on demande maintenant 1 R de plus. Le blanc à chandelles, à livrer
en juin a élé payé 125 R. avec arrehes ; suif à savon, à livrer en
août 111 R. avec arrhes. — Potasse sans variation et demande nulle.
— Chanvre: Pour net, à livrer en juin, on a offert 78 à 80 R. ; pour
1». qualité on a dû payer 81 R.
Bourse de Bruxelles du 40 mni.
Emprunt i840.fi
» 1842.5
x 1848.5
» 1844 4 '/'2
» 1856....4
x 1858....5
S.G.et Rot.2 1/2
E.de la v. 1852.4
dito 1845.5
Act. de la S. G.5
dito ém .à 1
90 i a p
90 i/a p|
87 i a a
82 p!
45 8 8 p
88 5 4 p
H 80 p,
ni-0 p
Act. S. C. 4 1/2.
x Socit. Nat. 4
» Soc. de Com.
b B. de Bclg..4
» Km. 18*i ...5
» M. ind.....4
» B. Fonc. 4...
iferAnv.àGand.
» Charl.-Erq..
» rhénan. .....
iNanmrLiége
450 A
70 p
5G0 a
Autriche Métal.6
•ispa^no Ardoin
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Naples 5p c....
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Amsterdam c. js
Francfort. »
Hambourg. »
Londres. »
Pans. »
74 p
ita i/s p
pair
210 75
185
25 45 a
1 av. a
Bourse de Parts du iO mal.
5 p. c. au compt
» fin courant
Emprunt 1847 .
x fin courant
i» p. c. au compt
» fin courant
Banq. de France
Caiss.Gouin 1000
Belg.5 p.c. 1*40
b 5 p.c. 1842
b 4 1/2. 1844
b 5 p.c. 838
B 2 '1-2.. 1845
57
57 10
88 90
88 80
89 50
2392 50
90 7.S
91
815 4
Banq. belge '855
» b I84l
Société générale
Esp. dette active
» différée .
b nouv 5p.c
b dette intér.
b dette pass.
Naples 5 p. c...
Emp rom.5p.c
Métal, aut.op.c
Oblig piém.1854
Portugais 5 p.c.
76
870
Chemins de Fer.
Paris St-Germ..
i Vers, r dr.
» » r.gche
b Orléans ...
b Rouen ...
b Strasbourg
» Nord......
Anvers-Gand ...
Charleroi- Erq..
Zinc Vieille Mon
b Nouv. Mon
Gharh. belges.
192 50
70
840
562 50
571 25
448 75
2950
Chemin de 1er d’Anvers A Gaud par St-Vicolas et I.okeren .
DÉPARTS D’ANVERS. I DÉPARTS DE GAND.
A 6 h. , 10 li. 30 du matin. I A o h. 50, 10 h. 20 du matin.
A 3 h. 30 et 7 h. du soir. ' A 3 h. 20 et 6 h. 50 du soir. |