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■de 1869 reçoit liv. st. 620 plus une soulte de liv. st.
4 etc.... le surplus est retiré.
Le service des intérêts se fera eu attribuant les
4/5 du produit net des revenus concédés aux por-
teurs non compris la part de la Serbie, du Monté-
négro.de la Bulgarie et de laGrèee.Sur ces sommes
on prélèvera d'abord : Un pour cent calculé sur le
taux réduit. Si ces revenus le permettent, cet in-
térêt sera augmèaté sans pouvoir dépasser 4 p. c.
et en payant au prorata des sommes disponibles.
Après le prélèvement de 1 p. c. le surplus sera at-
tribué jusqu’à 1/4 p. c. à l’amortissement, par
groupes d’emprunts. Le 1er composé des emprunts
1858 et 1862, le 2e de 1860 63 et 72, le 3e de 1865-69
et 73, enfin le 4e de la Dette générale et des lots
Turcs, en appliquant les surplus aux groupes
suivants.
Les lots Turcs sortis sont soumis à un régime
spécial. Tous les autres titres sortis rentrent dans
lé droit commun. IJn conseil d’administration sera
chargé de représenter les porteurs et de pourvoir
au service des intérêts.
Le rapport de M. Bourke explique les détails de
cette convention et les raisons qui ont porté les
délégués à l’accepter.
Commerce, marine, finance, etc.
Le prochain coupon jTurc — Le paiement du
premier coupon de la rente turque aura lieu le 13
t eptembre 1882.
La nouvelle de cette opération sera bientôt
annoncée d’une façon officielle. On sait qu’aux
termes des arrange ru mi s intervenus entre la Su-
blime-Porte et les Bondholders, ceux-ci entrent en
jouissance des revenus concédés à partir dn 13 jan-
vier courant.
D’autre part, les coupons n’étant payables, aux
termes de l’iradé impérial, qu’à la fin de chaque
semestre et le futur semestre de l’année financière
ottomane commençant le 13 mars prochain, c’est
donc à la date du 13 septembre 1882 qu’échoit le
premier coupon. Il sera cependant tenu compte aux
po teurs des deux mois qui s’écouleront d’ici au 13
mars et, dans ce but, il leur sera versé un coupon
de huit mois.
Navire surchargé. — L’enquête du Board of
Trade, au sujet de ia perte du steamer Calleope
s’est, terminée hier à Cardiff. Le Calleope partit
d’Odessa le 4 octobre, avec un chargement de
grain pour Bremerhàven. Le 22 octobre il coula
bas près du Portugal; 22 hommes d’équipage et six
passagers périrent.
La cour déclara que le navire avait été surchargé.
La perte du steamer avait été occasionnée par le
désarrimage du chargement, les mesures néces
saires n’ayant pas été prises pour tenir le grain en
place. M. Baker, le pi opriétaire administrateur, a
été blâmé pour avoir permis le chargement d’une
cargaison aussi considérable, et la cour l’a con-
damné aux frais.
NOUVELLESÉTRANGÈRES.
AUTRICHE-HONGRIE.
Vienne, 14 janvier.
Le gouvernement autrichien est vivement préoc-
cupé de la situation en Dalmatie.
Divers indices, notamment la formation d’un
corps destiné à porter secours aux Crivosciens et
commandé par Matanovich, semblent taire pres-
sentir, pour le printemps, un mouvement pansla-
viste contre l’Autriche, dans les provinces occupées.
Il est probable qu’eu présence de cette éventua-
lité, le gouvernement ordonnera une concentration
de troupes dans la Crivoscie et I Herzégovine et
qu’il convoquera à bref délai les Délégations pour
les crédits relatifs à cett9 expédition.
ALLEMAGNE.
Arrestation d’un député. — Un certain émoi
a été causé au parlement allemand vendredi, par la
la nouvelle de l’arrestation à Stuttgart, d'un mem
bre socialiste démocrate à Stuttgart, M. Dietz,
pour avoir autorisé la vente de certain calendrier
par sa librairie, la vente ayant été interdite par les
autorités. Aucun membre du parlement ne pouvant,
être arrêté pendant la session, à moins d’un acte
criminel, il y a eu a ce sujet uns discussion qui a
été continuée hier.
M. de Bismarck, sur les instances du ministère
prussien, a décidé de ne pas soumettre le récent
rescrit au parlement allemand.
FRANCE.
On écrit de Paris :
M. Gambetta-a toujours regardé le scrutin de
liste commele seul moyen de faire de la démocra-
tie, un gouvernement plus puissant, plus fécond,
plus généreux qne les gouvernements du passé.
Cette conviction, il la tienr, des luttes trop
oubliées qu'il a eu à soutenir dans l’Assemblée de
Versailles, peur le triomphe de la Republique. Il
la tient aussi de l’histoire, puisque le premier soin
du coup d’Etat a été de remplacer le scrutin de
liste par le scrutiu d’arrondissement, que le pre-
mier soin de la République de 1870 a été de réta-
blir le scrutin de iiste, et que celui ci n’a été répu
dié que par i’Assemblée du 24 mai, si disposée à
servir tous les germes de mort dans la Constitu-
tion.
M. Gambetta a donc le droit de considérer qu’on
voudrait lui faire renier, en cette circonstance, ses
origines, son pas-é et son parti.
Tous les membres du cabinet, sans exception —
et l’unanimité est bien rare quand il s’agit de poser
la question de cabinet — tous ont été d’accord à
décider, sans divergence, sans hésitation comme
sans arrière-pensée, qu’ils devaient se retirer si la
Chambre repoussait ce qu’ils considèrent comme la
préface nécessaire des reformes annoncées dans la
déclaration du 16 novembre.
Au moment où une partie de l’extrême
gauche se prépare à combattre le ministère-
Gambetta sur la question du scrutin de liste, il
est intéressant de lire la fière déclaration que
fait M. Ranc, d’accord d’ailleurs avec M.
Naquet ;
Pourquoi inscrire dans la Constitution le principe
du scrutin de liste, p >urquoi poser dès à présent la
question et ne pas attendre la fin de la législa-
ture?
Parce qu’il est naturel et logique de s’occuper de
la réforme électorale considérée dans >ou ensemble
et qu’on ne saurait trouver une meill-ure occasion
de mettre enharmonie le système représentatif des
deux Chambres ;
Parce que si on remît l'affaire à quatre ans, il y
a de graudes chances pour que le scrutin de liste
soit à jamais enterré ;
Parce que s’il n est pas dès maintenant réglé que
la prochaine chambre sera élue au scrutin de liste
et que les députés seront affranchis des influences
locales, on peut faire son deuil des réformes pro-
mises. La politique d’arrondissement leur opposera
une résistance invincible.
Sur le premier point, je n’ai rien à ajouter à ce
qu'a dit hier, dans ce journal, mon ami Alfred Na-
quet Je pense avec lui et avec le président du con-
seil que ia loi qui régit t’éieetion des sénateurs
étant constitutionnelle dans son principe, celle qui
régit l’élection des députés doit l’être aussi ; que si
le mode delectoràt du Sénat est consacré par la
loi fondamentale à ce point qu’on ne puisse y tou-
cher sans casser par1 le Congrès, il doit en être de
même pour la Chambre des députés ; que les prin-
cipes généraux relatifs à l’exercice du suffrage
universel doi vent être inscrits dans la Constitution
aujourd’hui comme en 1848. S’il est une question
d’essence constitutionnelle, c’est bien celle-là.
Je dis maintenant que si le projet du gouverne
neut est repoussé, il y a de graudes chances pour
que nous ne revoyions jamais le scrutin de liste,
e;, en tout cas, pour qu’il ne soit pas voté à la fin
de la législature actuelle. A celle epoque, chacun
aura fait sou lit dans son arrondissement ; chacun
se sera fortifié dans son fiefelestoral. C’est duperie
pure que de s’imaginer que dans quatre ans, à la
veille de ia dissolution, il se trouvera une majorité
pour sacrifier les intérêts particuliers à l’intérêt
supérieur de la démocratie. Pendant quatre ans.
l’organisation des comités,la propagande despartis,
ie travail personnel des députés, tout se sera fait
au point de vue du scrutin d'arrondissement. On
ne base pas, en politique, son action sur des proba
bil ités et des hypothèses.
E t il d alleurs admissible qu’on laisse pendant
quatre ans le pays en suspens sur une question
aussi grave. Peut-on prévoir à cette époque quelle
sera la situation? J’admets que les partisans du
scrutin d’arrondissement ne veuillent faire à au-
cune nécessité politique,lesacrificede leuropinion,
et qu’ils préfèrent renverser le cabinet plutôt que
d’accepter un système électoral qu’ils jugent mau-
vais. J’admets que ceux qui n’attachent pas à la
question une grande importance disent : « Nous
verrons plus tard 1 » Ce que je ne comprends pas,
c’est que ceux qui considèrent que le suffrage uni-
versel, dans une démocratie, ne peut pas avoir
d’autre instrument que le scrutin de liste,c’est que
ceux-là parlent avec tant de désinvolture d’un
ajournement de quatre ans. On ne renvoie pas à
une époque indéterminée une réforme nécessaire
et qu’on juge indispensable au jeu régulier des in-
stitutions démocratiques.
Je prétends enfin que si le principe du scrutin de
liste n’est pas proclamé Immédiatement, que s’il he
fait pas partie des réformes constitutionhelles qui
vont être votées, c’en est fait des réformes législa-
tives qui sont anhoncêes, demandées, promises, et
qui touchent à des intérêts locaux ou particuliers.
La politique d’arrondissement sera là pour tout
empêcher. Prenons un exemple, la réforme de la
magistrature. Tout le monde convient que notre
outillage judiciaire, fait pour un autre temps, est
infiniment trop compliqué. Tout le monde convient
qu’une réduction des tribunaux est nécessaire. Oui,
on en convient ; mais quant à la voter, cette réduc-
t on, c’est autre chose. Les influences locales, les
intérêts de clocher s’y opposent. Qu’on se rappelle
Ce qui s’est passé dans la dernière Assemblée. Il en
Sera de même dans la Chambre actuelle. Je voterais
bien le projet qui supprime le tribunal du chef-lieu
de cette circonscription, dira tel député, mais si, par
hasard, le scrutin d’arrondissement est maintenu,
quelle figure ferai-je devant les électeurs de ma
petite ville? Quelques-uns auront la franchise de
tenir ce langage. Beaucoup, qui ne diront rien, pen-
seront. de même et voici une réforme importante à
vau-l’eau. Pour les mêmes raisons, il en sera ainsi
de beaucoup d’autres dont le sort est lié à la révision
du système électoral. Pas de scrutin de liste, pas
de réformes ! Je ne crains pas que l’avenir me
donne un démenti* ».
Je ne crains pas non plus qu’on puisse opposer
aux raisons que je viens d’indiquer en faveur de
l’inscription du principe du scrutin de liste dans la
Constitution, aucun argument sérieux. D’où vient
donc l’opposition ? D’où viennent les résistances ?
D’où vient l’agitation tumultueuse des couloirs de
la Chambre ?
Ici, il ne faut pas d’équivoque.
Ce n’est pas seulement parce que quelques-uns
croient, parce que d’autres affectent de croire que
le président du conseil a une arrière-pensée et qu’il
rêve la dissolution prochaine de la Chambre, ce
n’est pas pour cela qu’on est ému. On est ému parce
qù’on se treuve en face d’une responsabilité grave
à prendre; on est ému parce que le président du
conseil, marchant droit à ses adversaires, a posé
sur le scrutin de liste la question de confiance, parce
qu’on voudrait bien continuer à le taquiner, à l’at-
taquer, à le harceler, à l’embarrasser, à le gêner
dans ses moyens d’action, à lui rendre le gouverne-
ment impossible, parce qu’on espérait qu’il aurait
l’ingénuité de se prêter à ce jeu et qu’on pourrait
l’user en le faisant durer. C’est là le mot d’ordre
commun aux adversaires de toutes nuances.
Eh bien non, ce joli jeu ne durera pas et le mi-
Di -tère non plus ne durera pas dans ces conditions.
Il faudra prendre un parti ; il faudra que les hosti-
lités parlementaires et extra-parlementaires setra-
duisent par un vote. Un gouvernement sérieux ne
marchande pas jour par jour son existence, un mi-
nistère qui se respecte, qui a le sentiment de ses
devoirs, n'accepte pas de vivre dans une atmos-
phère de défiance. S’il trouve une majorité pour
l’aider à appliquer ses idées, à faire triompher son
programme, il garde le pouvoir. Siuon, il se retire
et il laisse à d’autres le soin de conduire les affaires
publiques. ______ Ranc.
Voici un résumé complet du projet de révi-
sion :
Le projetée révision est.précédé d’un exposé les
motifs très étendu dans lequel sont exposées les
modifications que le gouvernement demandera au
CoDgrôssi ies Chambres en décident ia réunion.
Cet exposé débute par déclarer que, le suffrage
universel s’etant nettement et à plusieurs reprises
prononcé pour la présidence de la République et le
système des deux Chambres, il convient de placer
ces deux principes au dessus de toute discussion.
On ne toucher a pas au 1er paragraphe de l’ar-
ticle 1er de la loi constitutionnelle du 25 février
1875 qui porte: “ Le pouvoir législatif s’exerce
par deux Assemblées : la Chambre des députés et
le Sénat. « _
On modifiera la teneur du paragrapÜe2 qui porte :
- La Chambre des députés est nommée par le suf-
frage universel, dans les conditions déterminées
par la loi électorale,où l’on mettra,après les mots :
“ par le suffrage universel », lésants; «au scrutin
de liste ».
L’insertion de ce membre de phrase n’introduit
dans la Constitution que le principe du scrutin de
liste, le mode d’application restant abandonné â
une loi électoraleorgauiquesubséquente. »
L’exposé des motifs dit textuellement à ce sujet :
« Au jour que vous fixerez vous-mêmes et vers le
terme du mandat de la Chambre des députés,
vous élaborerez une loi organique. »
Le 3® paragraphe de l'article lor dit : » La com-
position, le mode de nomination et les attributions
du Sénat seront réglés par une loi spéciale. » De
même que pour la Chambre, le gouvernement pro-
posera d’inscrire dans ce paragraphe le principe du
mode de recrutement du Sénat ; ce principe, c’est
l’élection par les membres et délégués de tous les
corps politiques issus du suffrage universel,
if Pour l'application de ce principe, il faut modifier
la deuxième des lois constitutionnelles qui est
relative à l'organisation du Sénat et dont les arti-
cles 4 et7 fixent le mode de recrutement: le pre-
mier, des sénateurs départementaux, le deuxième,
des sénateurs inamovibles.
Pour les premiers, on proposera que chaque com-
munes ayant moins de 500 électeurs inscrits ait un
délégué élu par le conseil municipal, qui devra
élire en outre, au scrutin de liste, autant de délé-
gués et de suppléants que la commune renferme de
fois 500 électeurs inscrits,
Les grandes communes, Paris, Lyon, Marseille
et. Bordeaux, seraient appelées ainsi à être repré-
sentées par plus de 100 délégués; cette proportion
paraissant excessive, il y aura lieu de voter des
disposai >ns spéciales qui trouveront leur place
dans la loi organique du 2 août 1875, soumise
comme telle, non pas au Congrès, mais aux deux
Chambres successivement, comme une loi ordi-
naire.
Le gouverneneit proposera au Congrès de sup-
primer le privilège de l’inamovibilité pour les 75
sénateurs nommés par l’Assemblée nationale. Cette
suppression ne portera pas sur les sénateurs déjà
nommés, mais seulement sur ceux qui seront ap-
pelés à les remplacer.
Pour ces derniers, ils seront élus par les deux
Chambres votant séj apémeDt et non en CoDgrès
A chaque décès, le collège « national » ainsi com-
posé, aura à élire un nouveau sénateur, mais cette
élection ne se fera qu’à chaque renouvellement
d’unesériede 75 sénateurs départementaux.
Dans ce but, les 75 sénateurs inamovibles ac-
tuels seront répartis par la voie du sort entre 3
séries de 25, dont l’ordre de renouvellement sera
également tiré au sort.
L’exposé des motifs aborde ensuite la réglemen-
tation des droits financiers respectifs des deux
Chambres.
On sait que l’article 8 de la loi constitutionnelle
relative à l’organisation du Sénat porte que » les
lois de finance doivent être en premier lieu pré-
sentées à la Chambre des députés et votées uar
elle. »
Le gouvernement proposera au Congrès d’établir
par un texte indiscutable, comme conséquence di-
recte de cette disposition, que le Sénat n’a en ma-
tière de budget qu’un droit de contrôle et qu’il ne
peut pas rétablir un crédit supprimé par J a Cham-
bre des députés.
Enfin ie gouvernement propose de supprimer la
disposition constitutionnelle prescrivant des prières
publiques pour le dimanche qui suit la rentrée des
Chambres.
Ces explications données, le gouvernement sou-
met à la Chambre, conformémeat à l’article 8 deia
loi constitutionnelle du 25 février 1875 et au nom
du président de la République, !e projet de résolu-
tion qui suit :
La Chambre des députés décide qu'il y a lieu de ré-
viser :
1® Les paragraphes 2 et 3 de l’art. lr de la loi consti-
tutionnelle du 25 février 1875 relative à l’organisation
des pouvoirs publics ;
2° Les articles 7 et 8 de la loi constitutionnelle du
24 février 1875 relative à l’organisation du Sôoat ;
3° Le paragraphe 3 de l’art. lrde la loi constitution-
nelle du 16 juillet 1875 sur les rapports des pouvoirs
publics.
Le projet est signé par je président de la Répu-
blique.contresigné par le président du conseil et
le garde des sceaux.
BELGIQUE.
Bruxelles, 15 janvier.
L’éleetion communale de Laeken du 27 décembre
dernier, vient d’être validée par la députation per-
manente.
C’est un accident dn même genre que celui survenu
à M. Pirson, qui a coûte la vie a M. le colonel Adan,
directeur de l’Institut cartographique et de l’école
dé guerre.
M. Adan, eu voulant s’asseoir, a fait une chute sur
le parquet, et s’est brisé les muscles de la ntique.
Un escroc qui s%8t successivement appelé, pour les
besoins de son in iqstrie : Gérard, Dero, Stevens,Fran
cotiay, Pitsoul et Koister-, Vient d’être arrêté par la
police bruxelloise-,
U a fait à eeut qui l’ont coffré, des aveux complets ;
la perquisition faite à son domicile, rue du Marché-au
Charbon, a amené la découverte de plusieurs cahiers
de papier à lettre portant en tête les noms du notaire
Stevens d'Oplinter et du Dotaire Rolin.
On a trouvé également des enveloppes assorties,des
lettres fausses, ornées de la faussa signature du notaire
Rolin, des factures d’effets d’habiilemeuts au nom du
notaire Stevens, des reconnaissances du Mout-ie-
Piété, pour des bijoux et des effets, volés sans doute
par l’individu en question.
Tous ces objets ont été envoyés au greffe du tribu-
nal correctionnel.
Un vol considérable a été commis hier sur un ca-
mion de i’Rat, durant le trajet que faisait ce camion
du bureau de marchandises de la rue Duquesnoy à ia
gare du Midi. Le voleur ou les voleurs, on ne sait en-
core, ont enlevé d’abord un paquet j renfermant sept
obligations de la ville d’Anvers 1874, obligations por-
tant ces numéros : 718922, 718126, 718427, 84244,84545,
97451, 491742 ; puis un paquet contenant 6 dixiémes
d’obligation de la Vieille Montagne aux numéros 26278,
40686, 63879, 689330, 98933 989935 ; eufiu, d'autres pa-
quets pleins de bijoux et de montres. C’est au coin de
la rue Fonsny que ce vol a été constaté.
U ne pétition, déj à revêtue de quatre cents signatures,
circule en ce moment parmi les habitants de la com-
mune de Saint-Gilles, pour réclamer la grâce du jeune
Van Bavel, récemment condamné par la Cour d’assises
à cinq ans de réclusion. Le recours invoque l’extrême
jeunesse du condamné, l’estime générale dont est en-
tourée sa famille et les circonstances très atténuantes
qui ont accompagné cette malheureuse affaire. Mardi,
une députation d’habitants notables de la commune
ira remettre la pétition entre les mains du ministre de
la justice.
Un détail qui a son importance : Jeanne Degreef la
victime, se trouve en tête des signataires.
ANVER8, 15 Janvier.
Cercle Artistique. —Un grand concert sympho-
nique aura lieu demain à ce cercle, à 8 heures du
soir, avec le concours de MUes Dina Beumer, canta
trice, et Anna Lafay, pianiste, et de M. Hassel-
mans, harpiste des concert* populaires de Paris.
Le concert sera dirigé par M. Croegaert, direc-
teur de musique du Cercle.
Le programme que nous avons sous les yeux est
extrêmement varié et intéressant. L’orchestre exé-
cutera deux grandes ouvertures, celle de Ruy-
Blas, de Mendelsohn, et celle de Lorely, de
M. Wallace. On entendra également des pages
peu connues, telles que les Coccinelles, thème de
Massenet avec accompagnement de harpe.
Cette soirée se recommande doncà tous les titres.
Aussi n’est-il pas douteux que le public ne s’y porte
en toute. On a rarement l’occasion d’entendre, dans
une même séance, autant d’artistes de mérite et de
morceaux de choix.
Jeudi, la section de la littérature néerlandaise
du Cercle convie les amateurs à une conférence
humouristique, qui sera faite par M. H. Chappuis,
officier de l’armee néerlandaise à Breda. Sujet :
Een man van gewicht et Pijnlijke levenserva-
ringen.
Le succès du concert de bienfaisance, organisé
dimanche dernier au Palais de la Bourse par les
soins de la Société philanthropique Hulp en On-
derstand a été complet.
A midi déjà un public nombreux se pressait dans
les galeries.
Les accents de la Brabançonne et les acclama-
tions enthousiastes saluèrent bientôt l’entrée de
MM. les gouverneur et bourgmestre. Nos honorables
magistrats ont vivement félicité le président
d’honneur, M. Oscar Dhanis. Nous sommes heu
veux de voir, disaient-ils, que le nom si sym
pat/iiquement populaire ries Dhanis brille à la
tête del' Charité libérale d’Anvers.
Le succès de la fête était garauti, grâce au géné-
reux et brillant concours de l'excellente musique
du 6e régiment de ligne,ni de la phalange chorale
Hoop en Liefde.
Les autorités ont a plusieurs reprises félicité
MM. Painparé et. Van den Eyttden, pour la re-
in irquable exècut on des morceaux du programme.
A son tour le président de la société Hoop en
Liefde, M. Boeckrn yer, fut l’objet d’une chaleu-
reuse ovation, quand le président du comité orga-
nisateur fit connaître, aux applaudissements de
l’assistance,que ce corps musical compteaujourd’hui
cinq lustres d’existence, consacrés au soulagement
de l’infortune. Notre but est celui de vous tous,
a répondu M. Boeckmeyer, la main dans la main
nous continuerons à travailler à la grande
œuvre de nos écoles officielles !
Nous devons une mention spécialement flatteuse
à M11® Rachel Macs, au bras de l'honorable prési-
dent d’honneur, M. Oscar Dhanis. Cette gracieuse
et dévouée protect rice de nos petits malheureux a
fait, avec une grâce parfaite, une quête très pro-
ductive au bénéfice des familles nécessiteuses dont
les enfants fréquentent les écoles communales.
M11® Maes n’est d’ailleurs nas une débutante
dans la carrière charitable. Nos petits orphelins
l’appellent volontiers leur bienfaitrice,leur seconde
mère Aussi a-t on été remué lorsque M. le bourg-
mestre s’est adressé à la charmante et infatigable
collecteuse. Continuez,Mademoiselle, celte œuvre
sublime M&eXX, I honorable magi-trat, puisse votre
noble exemplet-ouver de nombreux imitateurs.
Vous ne pouvez manquer ainsi dassurer à
jamais le sort de nos infortunés orphelins, en
leur servant dune main le pain du corps et de
l'autre la nourriture de l esprit et du cœur
cest à-dire une instruction saine et patriotique!
On nous apprend d’autre part que pendant le
banquet offert par M. et M® Ur bain, à l’occasion de
la célébration de leurs noces d’argent, MIlB Maes a
fait une collecte qui a produit trois cents francs.
Le dépouillement des boîtes, après le concert de
dimanche a établi un produit net d’environ cinq
cents francs.
Nos sincères félicitations à la société organisa-
trice Hulp en Onderstand Sous 1 impulsion de
M. Oscar Dhanis, elle continuera daus la voie
qu’elle s’est tracée. Nos orphelins et nos écoles
officielles ne doivent pas craindre d’égarer leur
confiance en la plaçant dans de si beaux dévoue-
ments.
Toujours les mêmes. — On mande de Turn
hout que M. le vicaire X. est poursuivi du chef
d’attentat à ia pudeur.
Nous manquons encore de détails précis au sujet
de ce nouvel exploit clérical, tendant à rendre' la
commune de Turnhout doublement cé èbre.
Les lau iers du banquier De Haerne auraient ils
empêché m tre vicaire de dormir? On conçoit alors
qu’il ait imagine un coup de son crû pour damer le
pion à son rival.
P.|S. — Au moment de mettre sous presse, nous
recevons tous les renseignements essentiels.
Il s’agit dn vicaire Van Nyen, ancien zouave
papal. Toute la commune de Turnhout est en émoi.
Depuis deux jours on le cherche, il est introu-
vable. On dirait que toutes les maisons de Turn-
hout sont, gardées à vue. Tous les coins de rue sont
des postes d’observation de police. La police et la
gendarmerie sont postées à la gare, les comparti-
ment des trains sont parfois ouverts et visités.
C’est que les faits sont d’une gravité exception-
nelle, et qu’on espère toujours retrouver le fugitif
à Turnhout, même.
Qa dit que ie père d’un des enfants. De Rooy,
charpentier se serait presenté chez le doyen et ne
serait pas parvenu à le convaincre.
Il nous répugné d’entrer dans les détails dc-s
faits.
La petite Chapelle de Grâce, n’ena pas trouvé
devant le marteau des démolisseurs.
Depuis quelques jours la pioche a été mise à ce
vilain vieux petit monument, situé au coin de la
Rue du Prince et de son homonyme la Rue de la
Chapelle deGràce, et aujourd’hui il n’en reste plus
que la carcasse.
Hier soir on s’est amusé un instant à l’occasion
du renversement du clocher.
Toutes les poutres, tous les montants qui en for-
ment la charpente ayant d’abord été sciées à un
centimètre près, une corde d’une longueur colos-
sale destinée à être tirée dans la direction de ia rue
de la Chapelle, avait été attachée vers le milieu de
la flèche.
Ces divers préparatifs avaient rendu la foule at-
tentive, elle s’était arrêtéer, entassée à tous les en-
droits d’où l’opération pouvait se voir. Ce qui plus
est, l’abondante population écolière du voisinage
venait de faire irruption dans la rue, les bambins
avertis ie midi par l’enlèvement de la croix qui sur-
monte la flèche, accouraient en essaims.
Yoilà les préparatifs terminés. Les ouvriers qui
viennent dawaper traîtreusement H- h-re* d< ->t
tourelle patriarchale sont descendus. Le siguai est
donné à l’escouade d’ouvriers destinée à fonction-
ner comme cabestan, cet engin faisant défaut. Alkz-
y, mes enfants, et galment !
— G hé*., hou ! Ohé... hou l
La tour ne bouge pas; du haut de sa grandeur
elle sourit avec dédain à ses assaillants lilliputiens,
■yant l’air de leut dire ,*
— Ahl traîtres petits ! vous tue sciez les tibias
aux trois quarts, mais vous avez compte sans mon
formidable aplomb!
On renouvelle les secousses, vains efforts, et la
galerie de rire, et les quolibets des écoliers d’alier
leur train.
Le charpentier, furieux, remonte au sommet,
accompagné d’un aide et par quelques vigoureux
coups de sciecoupelës derniersfiiaments qui relient
ia charpente, de sorte que le fameux aplomb seul,
tient encore le ciocher debout... Ils redescendent.
— Allez y ! et le coup de collier s’il vous plaît,
mes entants. Il sera bien malin s’il résiste.
p— Ohé., hou ! Ohe.. hou... hou !
Q— Ah nom d’un vieux coquin, va-t-il encore
triompher ?
Le ciocher craque mais tient bon, bref il allait
réellement remporter la victoire, lorsque la bande
des gavroches s’écrie :
« Willen wy wat mêehelpen, baashens?
» J a, vooruit ! »
Et voilà que toute la fourmilière s’accroche à la
corde, qui se couvre d’une quantité innombrable
de petits individus s’aminehsant par le bout, la
transformant ainsi en une énorme queue de rat.
Pour le coup, les sopranos se joiguant aux bary-
tons, les Ohe... hou ! résonnent une dernière fois,
un maître craquement se fait entendre,l'extrémité
effilée de la flèche se renverse, le clocher fait com-
plètement la culbute et, au milieu d’un nuage de
poussière, s’abat avec fracas dans la cour du bâti-
ment.
Hourrah I Le clocher avait vécu.
Accident de tramway. — Hier après-midi à 4
heures et quart, à la sortie des classes, un terrible
accident de tramway a eu lieu dans la rue des
Images, à la hauteur du Roode Leeuw, un enfant
de 6 à 7 ans, demeurant courte rue de i Evêque, 19,
nomme Guillaume Fornonville e3t tombé sous ies
roues d’une voiture des tramways nationaux. Le
petit malheureux a eu la jambe gauche écrasée et
deux doigts de ia main droite coupés. Hier après
midi on a hésité un moment de faire l’amputation,
l'état de l’enfant ne le permettant pas. Ce matin il
a fallu se résoudre à la terrible opération.
Noyé. — Le journalier noyé dont nous avons
parle hier, n'est pas, ainsi qu’on l’avait supposé, le
nommé Van de Velde, mais l’ouvrier Jean Jos. Urb.
Lenaerts, demeurant à l’adresse indiquée, rue du
Couvent, 111.
FAITS DIVERS.
Grande chûte de roche en Suisse. — Un
énorme bioc de rochers s'est détaché mercredi ma-
tin du Rothrisi, une montagne dominant le village
d’Enneada, un faubourg de Glarus. La masse deta-
chee roula au fond de la vallée à une profondeur de
mille pieds, dévastant les terres qu’elle traversa.
Heureusement le village ne fut pas atteint et per
tonne ne fut blessé.
Accident en Algérie. — Une dépêche d’Alger
annonce quuu accidenta eu lieu sur le Soukarras
raiiway. Un train, en déraillant, tua une personne
et en blessa vingt-quatre. Le machiniste a été ar-
rêté.
Un steamer coulant pendant son voyage
d’essai. — 15 personnes noyées. — Le nouveau
steamer du mail suédois Malmoehus, a sombre le
12 janvier, en eaux profondes au Kaimar Sund,
pendant son excursion d’essai d'Oscarshamm, après
lancement. Quinze hemmes d'équipage et passagers
périrent en mer.
Kaimar Sund est situé à la côte Sud Est delà
Suède, et séparé une île,.nommée Oland.de la terre
ferme. Osearahamm est une ville à l'extremité
nord du détroit. .
Terrible accident, près de New-York. —
Plusieurs victimes. — Membres de la légis-
lature tués ou blessés. Un terrible accident
a eu lieu vendredi soir sur le chemin de ter de la
Hudson River. Le train contenant les représen-
tants d’ALbany à New-York, est entré en collision
avec un train local à Spuyten, Byval Creek, près
de New-York. La machine du derniér train s’en-
fonça dans deux wagons Palace, qui furent com-
plètement broyés et pr irent feu immédiatement.
Le nombre des morts est de huit à douze,
parmi lesquels M. Wagner, membre du Sénat, et le
propriétaire des wagons Palace. Quatre cadavres
horriblement broyés ont été retirés des décombres
du train. D’autres manquent encore complètement.
Parmi les blessés il y a plusieurs membres des
deux Chambres.
broyé par un train. — Hier matin, vers 4 heures,
un militaire de la garnison de Malmos, aidé d’hommes
d’équipe de la station, cherchait à faire entrer dans un
box ie cheval d’un officier pour le transporter à Liège.
Ces hommes se servaient dans ce but d’une rampe
mobile. Celle-ci se rompit sous le poids du cheval qui
fut remonté. Le militaire dut lâcher le cheval qui,
affolé, s’échappa, traversa toute la gare de Maliues et
suivit ie raiiway jusqu’au delà du village de Meusseu,
où il rencontra un traiu de marchandises venant de
Louvain et sous lequel il fut broyé.
un accident bien malheureux est survenu hier
après diuer a Louvain. Quelques étudiants, profitant
du beau temps, avaient loué des chevaux â l’htppo-
drome et se promenaient gaimeut aux boulevards
lorsque, tout à coup, une des vieilles rossinantes prend
le mors aux dents, terrasse son cavalier et se rue sur
une femme qu’elle renverse... Le monde s’empresse
autour de la malheureuse. Hélas !... on ne releva plus
qu’un cadavre.
un pénible accident s’est produit, hier matin, entre
7 et 8 heures, a l’entrée de la statiou de Tirlemont.
Un garde-signal, en voulant aller éteindre les séma-
phores dans la susdite station, a été atteint par un
tram et lué sur le coup.
la gare de luttre a été, pendant l’avant-dernière
nuit, vers minuit, le théâtre d’un affreux accident.
Le chef-garde Terryn, qui commandait le train de
marchandises allant de Namur à Courtrai, sortait du
bureau de factage, où il avait été prendre ses feuilh s
de route, lorsque, en traversant les voies pour se ren-
dre a son train, il fut atteint par une machine de ma-
nœuvres. Il a eu le bas de la jamb8 droite et ie pied
gauche horriblement mutilés.
Le malheureux dovra probablement subir unedou
ble amputation. Son état est désespéré.
crime et mystère. — On nous annonce que pendant
l'avant-derniêre nuit, le conducteur de la malle-poste
faisant le service entre Tirlemont et Liège, a été at-
teint d’un eoup de feu non loin de cette derniere gare.
attentat du même genre. — On écrit d’EUezelles :
Jeudi, vers neuf heures et demie du soir, un coup de
feu tiré du dehors faisait voler en éclats tes vitres
d’une maison isolée, habitée par Pierre Vanwéy-
meersch, eufivateur et sa famille. Les projectiles —
des petits plombs — ont porté sur le mur a 70 centi-
me'res du sol. dans la direction du poêle. Vaawey-
meersch venait de quitter < et e place et avait emporté
la lumière pour ss rendre dans une chambre contiguë.
C’est à cette circonstance qu’il dut de n’avoir pas été
atteint.
On croit être sur les traces de l’auteur de cet attentat
criminel.
une histoire assez ÉTRANGE circule à Liège depuis
plusieurs jours. Voici ce qu’ou rapporte»
Il y a une vingtaine de jours, un nommé Léonard
E..maçon de son état, demeurant rue Joufelie, vint
a monrir. On le mit daas le cercueil et on le conduisit
à l’église.
Mats le menuisier qui l’avait mis dans le cercueil
déclara que le corps avait encore â ce moment con-
servé sa chaleur. Là-dessus, on fit ouvrir le cercueil et
on retira le corps; quelques instants après, Léonard
E... ouvrit les yeux.
Depuis cette epoque, le corps continue à rester dans
l’état de chaleur naturelle. D... fait de tunps en
temps un mouvement des yeux et des mains; le reste
du temps il est immobile et ne prend aucune nourri-
ture
Est-ce un état de léthargie ou de catalepsie ? C’est ce
que la scienee découvrira sans doute.
le feu dans les tiiéatiies. — La Chronique an
nonçait hier que, jeudi soir, a l'Union syndicale, « M.
Wilbaut à donné quelques renseignement intéressants
sur les études qui se font à l’hôtel de ville.
» On cherche le moyen de confier à un seul agent le
fonctionnement de toutes les manœuvres à faire en
cas d’incendie. Un seul et unique mécanisme ferait
tomber île rideau métallique, ouvrirait les réservoirs
d’eau et les portes de toutes les issues, même celles
condamnés en temps ordinaire. »
Ce moyen est trouvé, nons l'avons annoncé ici la
semaine dernière.
Un Nivellois, M. Louis Despret, imprimeur, a in-
venté un appareil qui fait manœuvrer en une seconde
tous les engins établis en prévision d’un incendie.
Un pompier tient dans les mains cet appareil pen-
dant toute la représentation ; à la première alerte,
il s'enfuit et le rideau de fer à mailles serrées est
tombé, les portes se sont ouvertes d’elles-mêmes, les
cloisons se sont renversées, les bouches d’eau fonc-
tionnent, le compteur à gaz s’est fermé, les sonneries
d’alarme marchent, etc... Tout cela se fait immé-
diatement et infailliblement. Il n’est plus besoin de
présence d’esprit, — heureusement, car on la perd
d'babitnd? dans ces moibents-1 A
Cet appareil vient fiétre breveté qaus tous ies pays, j
D’ici à quelques jours, nous serons à même d’en don
ner à nos lecteurs la description complète.
Son inventeur nons assure qu’il est pratique, simple
et peu coûteux: trois ou quatre mille francs par
théâtre.
Cette invention nous paraît sérieuse et elle a fait le
même effet aux personnes chargées de garantir ies
droits de son auteur.
C’est, une découverte d’utilité générale et pressante : *
souhaitons qu elle soit appliquée partout le plus tôt:
possible.
Farran, négocient sur le projet d’une conférence
pour la convocation de meetirgs dans l’Angleterre
entière, pour réunir des fonds pour assister les fa-
milles israélites sans abri en Russie et pour faci-
liter l’émigration. Un israélite veut se mettre en
tête de la souscription avec dix mille livres sterling.
On croit qu’un million de livres est nécessaire.
Bulletin de la Bourse.
Dépêches télégraphiques.
Nous lisons dans Y Economie de Tournai :
Panique au théâtre jeudi soir. .
On venait de jouer le pretüier adîé du Voyagé én
Chine-, l’entr’acte touchait, à sa fin et la plupart d«s
spectateurs avaient d jà regagné leur place, quand
tout-à-coup un bruit insolite, des clameurs étouffées et
finalement les cris: Am secours ! Am ftu\ se firent en-
tendre derrière le rideau.
On a pu , pendant quelques minutes , se faire
une idée de ce que c’est qu'un sinistre dans un théâtre,
En un clin d’ifiil toute lâ salle était d'bout, toutes
les sorties étaient assiégées au milieu a’un vacarme
assourdissant ; des personnes affolées traversaient les
couloirs en courant et gagnaient la rue.
Bon nombre de spectateurs cependant étaient restés
en place, les uns criant : » Baissez le rideau de fer, »
les autres cherchant à rassurer les fuyards en leur
disant : « Il n’y a rien ! *.
Et de fait il D’y avait rien.
Ou plutôt il y avait eu sur la scène, — à ce qu’on
raconte du mafias — une dispute suivie d’une scène de
pugilat, et l’artiste qui avait le dessous, avait poussé
les cris qui avaient mis si vivement le public en émoi.
On leva à moitié le rideau pour b en montrer au
public qu’aucun incendie n’avait éclaté sur la scène ;
les fuyards revinrent peu à peu et la représentation
continua sans encombre.
Cette panique a prouvé la justesse des observations
que nous avons faites en étudiant la question des ma-
sures a prendre à notre théâtre pour rendre ia sortie
aussi facile que possible en cas de sinistre.
En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire,les spec-
tateurs de la galerie et des deux rangs de loges, très
nombreux cependant, étaient sortis et avaient gagné
le large escalier qui conduit au rez-de-chaussée : de
leur côté, les spectateurs du paradis étaient prêts à
battre en retraite, ce qu’ils auraient pu faire, nous
assure-t-on, sans bousculade trop violente.
Mais au rez-de-chaussée, l’unique porte du parterre
avait été obstruée au premier cri d’alarme, et il en eût
été de même des deux étroites ouvertures qui des-
servent le parquet et les fauteuils d'orchestre, si la
panique s’était quelque peu prolongée.
A quelque chose malheur est bon, surtout quand le
malheur n'estqu'imaginaire. Ce qui s’est passé jeudi
soir peut servir d’indication pour les mesures qui
restent à prendre : le rôtablissament des deux sorties
1 térales du parterre,qu’on pourrait disposer de ma
nie: e à Us rendre accessibles à un certain nombre de
spectateurs du parquet, — nous semble être une de
ces mesures-là.
une teiirible catastropre vient d’affliger Puffer-
mnhl (Grand Duché de Luxembourg) Avant-hier, vers
6 heures et demie du soir, un bloc de rocher de 800
métrés cubes qu’on était en train de raser se détacha
de la paroi des rochers qui longe la route et écrasa
deux maisons, celle de veuve Bordang et celle de la
veuve Eclter.
Le fils Bordang, âgé de 25 ans, et le fils Baker, âgé
de 21, ont été tués ; la veuve Ecker a été griè-
vement blessée et sa vie et en danger. Les cadavres des
deux premiers ss trouvent encore sous Us décombres;
la veuve Ecker en a été retirée après un travail de
prés de 6 heures. Les habitants de ces maisons avaient
été invités à les quitter er l’accès du chemin avait été
interdit. Cette invitation n’a pas été prise en considé-
ration par les victimes de cet accident.
une centenaire. — On lit dans le Figaro :
« Hier, a midi, on a enterré au cimetière Montmar-
tre, une dame veuve Loudier, laquelle était âgée de
cent sept ans.
Mmo Loudier, qui était née en 1774, se souvenait par-
faitement de la Révolution de 1789, elle racontait
qn’elle était présente lorsqu’on guillotina le roi Louii-
XVI le 21 janvier 1793 ; elle disait à ce sujet qu’il
faisait très froid lorsque le roi fut mis à mort, et qu’elle
se trouvait au pied de l’échafaud avec son mari.
Dans ses moments de bonne humeur, elle parlait du
sacre de Napoléon I*ret des nombreuses fêtes que l’on
dounait à Paris après chaque victoire remportée par
l’empereur, eljje racontait avec colère l'entrée des
alliés à Parus
Mm8 Loudier n’avait jamais quitté Paris où elle était
née ; elle était veuve depuis plus de quatre-vingts
ans.Elle n’avait jamais été malade et attribuait la cou
servation de sa santé â ce fait qu’elle n’avait jamais
bu de vin ni d’alcool, mais bien rte l’eau filtrée.
Elle se rendait chaque jour, depuis 1803, au cime-
tière de Monimartre. où était enterré son mari ; tlle a
toujours manifesté l’intention de reposer à côté de lui.
Cette aimable centenaire se faisait lire, chaque jour,
un des romans nouvellement parus. »
La pâte et le sirop gicquel sont los meilleurs
remèdes pour guérir Rhumes, Toux, Bronchites,
Catarrhe, Grippe. Coqueluche, Enrouements. Dans
toutes les pharmacies. - 226
Chronique théâtrale.
La présence de MM. Coquelin aîné, Coquelin
cadet etM11® Réichemberg, étant indispensable à la
Comédie Française samedi prochain, la représenta
tlon organisée par le Cercle des collecteurs de
Bruxelles a dû être avancée de 24 heures et aura
lieu, par conséquent, vendredi 20 janvier, à 8
heures du soir. Les cartes portant la date du 21,
seront naturellement valables pour la veille.
Les personnes qui ont déjà retenu leurs places et
qui seraient empêchées d’assister à la représen-
tation de vendredi, peuvent remettre leurs cartes
en s’adressant au bureau de location qui est ouvert
à la Coupe, 33, rue des Poissonniers, tous les soirs
de 8 à 9 1/2 heures.
ifhrunfiiup judiciaire.
Le Conseil provincial de la Flandre Orientale s’est
réuni hier matin en J-ession extraordinaire pour pro-
céder à la formation d'une double liste de candi iats
pour la place vacante de vice-président du tribunal de
première instance à Gand. Il y avait 75 conseillers
présents.
Pour la première candidature M. Soudain, juge au
tribunal de première instance à Gand, a obtenu 56
voix : M. Van Engelen, juge d’instruction, id. 14 voix;
M. Baetsoen, juge, ici.,4 voix; en conséquence, M. Sou-
dan proclamé premier candidat.
Pour la seconde candidature, M. Van Egeren, juge
au tribunal de première instance 4 Gand, a obtenu 52
voix ; M. Baertsoen en a eu 14 ; M. Van Engelen. 6; M.
Verheyden,conseiller provincial,!; il y a eu 2 bulletins
blancs. M. Van Egeren est donc second candidat.
Ces présentations diffèrent de celles de la Cour d’ap-
pel qui avait désigné comme premier candidat M. Vau
Engelen, et comme second candidat, M. Baertsoen.
Le Conseil provincial de la Flandre occidentale s’est
réuni hier matin pour procéder à ia désignation de
deux candidats à la place de vice président du tribu-
nal de Bruges,
Des requêtes ont été adressées par MM. Denet, De
Schietere et Herman et M. le juge de paix Peene.
Première candidature : 54 votants, M. Herman, 38
voix. M. DeS hietere, 15, M. Denet, 1.
M Herman est p-ofiatné premier candidat.
Seconde candidature : 52 votants, M. De Schietere,
33 voix, M. Peene, 14, M. Denet, 1, M. Herman, 1. —
Billets blancetnul, 2.
acta sanctorum. — Ou lit dans la République
française : « Le collège ecclésiastique de Chàteâu-
Goutier va sans doute donner vacance à ses élèves.
En effet, trois professeurs de cet établisse me.fi, l'abbé
ïarrpi, l’abbé menaud et l’abbé Moasaillier, à ce que
rapporto le Patriote de l'Ouest, ont été convàincus
d’attentats à la pudeur sur la personne d'enfants de
moins de 13 ans confiées à leurs soins éclairés. C’est
lundi prochain que comparaîtra devant la Cour d’as-
sises de la Mayenne ce trio de confesseurs do la oi, à
qui un gouvernement sans principes refusa l’exercice
des plus innocentes libertés. « Comparaitra * est une
façon de parier, car i'un des trois provenus,l'abbé Ta-
rot, a déjà secoué lâ poussière de ses souliers sur son
ingrate patrie. A cette Usure, il doit faire le plus bel
ornement d’un collège en Belgique. »
Convocations et Informations.
Liberale strijdersbond de la 8® section. — Lundi 16
courant, à 9 heures du soir, réunion au local de Zwaan.
coin des rues des Gueux et Kroonenburg.
Société commerciale. Industrielle et maritime —
Section d'économie politique et de statistique. —
Lundi 16 janvier 1882, séance obligatoire à 8 1/2 heures
du soir, dans la grande salle de la Bourse (étage).
avis. —Le Cercle équestre organisé pour mardi pro
chain 17 janvier, à8 heures du soir, sa prémièr é Séanci
dans son nouveau et superbe local, Avenue du Com
merce.
Bulletin télégraphique.
Vienne, 15 jahvier.
a, LORENOK, 14 janv. - 5 0/ü Itafionnt 90.77.
Or 20.63.
K3W-T0RK, 14 janf.
amèr. 4 0/0 1881 ; ll6 i,2 Central* pü*... fll 1/S
Ch.def.Kriê... 425/8 JChicago........' 139 -
Union pa*lfis..i 1183/4 llliinoi».......t 1331/8
VILLE D’ANVERS
Emprunt de 60 millions de francs de 1874
44*» tirage. — 14 Janvier.
510 Obligations remboursables au 15 Eévrier 1882.
Liste officielle.
N® 270866......fr. 25000 I N° 169785......fr.250
* «4994....... » 1000 » 371732......... » 250
» Ó80S76.....*. * 5ÖÖ I
Voici les numéros remboursables chàëtih pâr ISO ff.:
2147 70746 264826 326650 399887 487818 599590
9594 74409 275633 376409 464744 543707 683822
29768 255374 317531 300313 470536 578268
Les n°* suivants sont remboursables pdf 1Ö0 fr; i
1684 109536 204725 331063 424472 533342 017639
2051 112116 204985 332301 424770 533639 617715
2816 112287 203760 333268 427046 534405 619031
4«26 112382 211704 336922 427701 534802 620016
5021 112518 211788 337707 428649 535779 620171
5705 113238 212996 339089 430939 536256 621180
7304 116338 213701 339909 431395 537477 627500
8927 118736 216Ö90 341020 432795 538439 631984
9195 120248 216236 341141 434398 538665 633370
13140 121015 217144 342164 437027 538748 633740
15966 123043 220748 344053 438108 538843 636729
20142 124273 221098 344264 441935 540375 640528
21990 125269 222631 347764 443156 541801 641629
22502 125694 223089 349381 446059 542569 644114
23658 127303 223800 350333 446949 542974 644512
23874 128563 224207 351009 447172 549441 646250
25845 129737 231393 351510 448170 550182 646474
26709 130262 231762 351691 448798 550202 648531
28161 131135 232902 352026 4491U 550257 649478
28656 132627 233498 352772 450613 550536 649534
33478 138268 234031 353044 458006 551267 651546
34836 138945 234984 354381 459950 552823 651816
38586 142967 235249 354783 460136 553014 652828
42059 144250 236692 361217 461238 553574 655074
42747 146604 240480 363655 466486 554311 656670
43717 147430 241105 363736 467Ô89 555029 660697
44891 149954 245142 363893 468482 555445 666545
44934 150513 245356 370109 469261 557330 606808
46664 150559 245988 371*54 470729 562508 668479
48278 151933 250754 371558 470935 563074 669448
48951 152873 251207 371744 47*188 563389 672861
50399 154778 257746 373207 475431 564839 674605
52157 155644 259497 379728 476683 565144 674762
59779 158430 259959 380220 478280 566146 0*7432
60968 158749 260209 380342 479179 566325 680519
61522 159259 265200 380729 479930 566517 682983
62569 160022 265538 380781 480094 571688 683947
65304 164421 266680 386437 4R1448 572312 684311
68846 165458 269107 388281 482163 574406 684572
69300 166301 273485 388387 484006 575707 684077
69696 167210 274064 389692 484476 576069 685647
71393 168522 275675 390788 489360 576893 686709
72984 169826 276272 392734 489124 578823 686941
74153 171669 276364 397471 492106 582432 687434
75609 173843 279103 397934 4937U 582664 688023
76970 173952 282346 398173 493749 583358 688674
78676 175002 288497 399474 493808 583364 688728
80468 175531 293628 399695 495457 587276 690507
80909 176024 293699 399846 497253 589868 691012
84123 177663 294743 401277 497393 590507 091133
85599 183337 295148 401791 498689 591000 692302
87588 184384 297696 401986 500546 591973 692628
89257 184745 298987 403661 502577 593332 693844
90832 187785 300604 404702 504310 598859 696585
91872 188291 302297 405023 504461 595771 697050
93566 190331 302658 405643 504901 596885 699223
95760 190577 303214 407354 505881 598447 703807
96723 190769 316679 407668 505958 599190 704404
97444 192424 320213 408210 506142 600204 706286
98385 192596 823419 408303 516440 600503 707498
98970 193929 324460 410166 516535 603114 708290
99584 194393 325374 412131 518446 607571 713650
101609 196233 325810 413513 520877 609829 713850
103890 196404 326631 414127 523552 610367 714529
104316 196527 326712 414309 525178 610401 714686
104533 198234 327107 414912 525453 611591 715267
105415 109522 327142 415410 527943 613427 717093
105798 200316 328379 422107 529748 615821 721592
106838 2027:U 328443 423755 530225 617491 722202
108410 203602
Lot* de Russie à ÎOO Rs de 1 804.
AÙ 34' tirage des primes, qui a eu lieu le 14 j’anv., à
St-Pétersb., lespriueipaux prix suivants sont sortis:
Série 8022N® 8.Rs 200000
- 17925 » 13. » 75000
» 15486 » 20. » 40000
» 14606 » 27. » 25000
. 6404 - 48. » 10000
» 11774 • 17. » 10000
» 13927 » 40. » 10000
» 660 » 17. » 8000
» 3220 » 13. » 8000
» 5380 • 28. - 8000
Série 6176N® 1...RS8000
» 11203 » 47... » 8000
» 1828 » 1... » 5000
» 3860 » 38... » 5000
» 5117 » 10... » 5000
» 6339 - 47... » 5000
» 15467 - 25... » 5000
» 15863 » 14... » 5000
» 18388» 6... -5000
» 19229 » 3... » 5000
Le prix d'abonnement à la Cote officielle de notre
Bourse sera réduit à partir du janvier à fr. 15 par
an pour la ville d’Anvers (ancienne ville).
Cette mesure ne manquera pas d’être bien accueillie
de tous les banquiers, agents de change, courtiers en
fonds publics, qui pourront ainsi se tenir au courant
des variations des cours et être informés des nombreux
renseignements inédits que publie la Cote officielle.
D’autre part, les négociants, surtout ceux qui font
journellement de grandes affaires avec l’étranger,
seront heureux d’avoir un document qui leur donne
chaque jour, avant le départ du courrier, les prix des
effets sur les principales places de l’Europe.
La Cote officielle est utile et nécessaire à tout le
monde et nous voyons avec plaisir la commission de la
Bourse prendre l’initiative a’une réforme trop long-
temps attendue. Nous ne doutons pas de son succès et
nous nous félicitons do voir la Bourse d’Anvers affir-
mer, une fois de plus, son individualité en répandant
partout une publication prouvant l’importance des
affaires qui se traitent dans notre vieille cité com-
merciale.'
bTAT.i.IVIL
Déclarations de décès du 12 au 13 janvier
SEXE MASCULIN.
A Kies, journalldr, 33 ans, â Perlsberg. — J. Moons, cocher,
53 ans, époux de A. Van Nés,,fine de l’Empereur. - M.
Mortens. sans prof.. 49 ans, veuf de M. Van Grambere, rue
Van Maerlandt. — J. Segers, instituteur communal, rue du
Jambon. — J. Segers, mètre, 83 ans, rue de la Lunette.—
D Van der Sehneek, hôtelier, 70 ans, époux de M. Van
Kerekhoven, place de Mei-. G Van Bomborghen, direc-
teur d’assurances, 44 ans, époux do J. Fontaine, place de
Meir.
6 enfants au-dessous de 7 ans, 1 mort-ne.
8EXE FEMININ.
M. Collier, 34 ans, épouse de J. Van Kerekhoven, à Baes-
rodo. — J. Geins, 73 ans, veuve de P. Van Moock, rua
Gérard. — J. Calluy, 40 ans, épouse de P. Marnef, quai Na-
poléon. — J- De Legh, 72 ans, veuve de J. Arsen, rue du
M ulin.
4 enfants au-dessous de 7 ans, 1 mort-née.
DECES.
Sexe masculin 14
Sexa féminin. 9
NAISSANCES,
’exe masculin 13 i Total ^
S xe féminin. 29
Total 23
MARIAGES.
Meys avec G. e fis. — Da Schepper avec Bisschops. — Hof-
mans avec Van den Bossche. — Franklin avec Marchandise.
— Neels avec Bock. — Pasmans avec Rose.
GUÊRISOAL ASTHME
IT DE L'OPPRESSION par le SIROP DE JANNIN
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• Depuis 18 ans la vogue considérable de ce sirop anti-asthma-
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Envoi franco de photographies, sous condition
de retour. 52
Salle à manger riche, depuis 1,200 fr. — Bureau
depuis 1,000 fr. — Chambre à coucher, 900 fr.
Les journaux s’accordent à dire que M. Titza ar
rivera incessamment à Vienne, pour prendra par
aux délibérations sur les mesures à prendre ei
Crivoscie. Les journaux prétendent aussi qu’um
convocation éventuelle des délégations fera égale
ment l’objet de ces délibérations,
Londres, 15 janvier.
Observer annonce que l’archevêque de Canter-
K|1. y ’ . e Sh if! ' 'V.
le doyen fie yVestminètei et les ciianoincs LiJdonef
Annuaire Commercial de la ville d’Anvers
édition: de 188»
45, PLACE DE MEIR. 45.
L’édition de l’Annuaire Commercial pour l’année 1882
paraîtra dans lé courant de ce mois; l'éditeur prie
Messieurs les commerçants de bien vouloir lui faire
parvenir dès maintenant,. Place de Meir, 45, les recti-
f cations ou changements qu’ils voudraient voir appor-
ter daus i indication de leur adresse. |