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Les importations totales à Anvers depuis le lr janvier
jusq u'au 30 déc , en saindoux d’Amérique, se répartissent
eom me suit :
New-York,..,.
Philadelphie...
Baltimore.....
Boston........
France.........
Angleterre....
Copenhague...
57812
375
3470
100
Soit un total général de 187,031 colis contre ,171,037 colis
on 1885, 129,211 colis en 1884, 120,057 colis en 1883, 12o,685
Colis en 18S2, 100,561 colis en 1881 et 176,547 colis enl8S0
Le stock fin déc. 1886, eu saindoux d’Amé ique, e-t
évalué à onv. 6,OU) tio-çons ot à env. 3,000 cuvotles contre
10,000 tierçoas et env. 5000 on 1881 à la même époque._______
salaisons. — Les mêmes causes produisant les mômes
effets, nous sommes, à regret, obligés de tomber dans des
redites. Les pays voisins, nous étant fermés pour les lards,
nous ne traitons plus cet article sur notre place, que pour
les besoins de notre consommation indigène et un peu pum
l’exportation vers le Nord. Il est donc é, nient, que dans ces
eii-constances, notre marché ne présenté plus qu’un intérêt
très secondaire, et, ces faits bien posés, nous n’avons pas
sujet à nous plaindre du résultat de l’année 1836, tant sous
le rapport des importations que sous celui de la consom-
mation ; les affiires en général ont été plus actives. Nous
avons également eu plus de choix dans les coupes et sauf
les long mildles qui ne nous parviennent presque plus
nous avons toujours pu satisfaire â toutes les demandes.
Comme l’année passée ce sont les Backs qui ont joué le
plus grand rôle dans les importations, cette coupe étant
toujours la plus voulue dans notre pays.
Comme on le verra par le tabloau qui suit, les fluctuations
ont été les mêmes que pour les saindoux et pour toutes
autres informations, nous ne pouvons que nous réiérerà ce
que nous disions sous la rubrique précédente.
Los fluctuations mensuelles des prix des lards salés secs
d’Amérique, se répartissent comme suit :
Mois. Long middles. Short Ihiddles. Backs.
Janvier.
Février.
Mars...
Avril...
Mai....
Juin....
Juillet .
Août...
Sopt....
Oct. ....
Nov. ...
liée....
7 4 — » 7o -
76 — » 78 •
81 — * 84 •
74 — à
74 — »
721/2 »
- 64 — â 82 ■
83 — >
86 - •
89 - :
82 -
81 —
85 -
94 -
96 -
93 —
104 -
- 91 - » 105 -
----- 89 — » 103 —
861/2 83 — » 96 —
74 — <8 — »
77 — 75 — »
85 — 78 — »
88 - 81
9J — 83
90 — 86
Les cotes des Backs s’entondont d’après poids et marques.
Les importations totales à Anvers, depuis le l*jan-
vier jusqu’au 3ù déc., en salaisons d’Amérique, se répar-
tissent comme suit :
New-York...
Philadelphie.
France........
flamb.et Brême
Angleterre....
Hollande......
Barils.
89
102
22
1659
40544
Caisses.
16054
70
11015
12
1
4012
Soit un total général de 41,190 colis, contre 32,156colis on
1SS5 22,783 colis en 1884, 45.390 colis en 1883 36,391 col-s en
1832 100,524 col s en P81,164,424 colis on 1880.
Le stock fin déc. 1886 ea salaisons d’Amérique est évalué
à env. 2200 caisses contre 2500 caisses en 1885 à la même
époque.
sucres bruts de betteraves. — Les perspectives d une
grande récolte que nous avions fait entrevoir ds ns notre
précédente revue annuelle, n’ont pas tardé à se réaliser et
même on peut dire que toutes les prévisions ont été dé-
passées. , ,
Jusqu’ici il n’y a pas encore moyen de donner une estima-
tion exacte de la production, ce qui, du reste, est impossible
avec notre législation, mais on ne sera pas en dessous de la
réalité en estimant le chiffre officiel à 90 000 tonnes, ce qui,en
y ajoutant les excédants évalués de 30 à 40 0/0, porterait la
production â environ 120,000 trnnos. , , ,
Les ensemencements n’ont cependant pas été la principale
cause de ce résultat., caron est unanimement d’accord qu’ils
ont été inférieurs à ceux d’il y a deux ans, mais les progrès
toujours croissants faits par la culture et le temps excep-
tionnellement favorable à 7a maturité de la plante, ont été
les seuls motifs do cet accroissement.
C’était dans ces prévisionsque nous avions attiré l attention
dos intéressés en sucre sur le danger qu’il y avait à prendre
une positionàla hausse et ceux qui ont profité de ce conseil,
en se débarrassant de leur marchandise ou en vendant à
découvert, n’auront pas eu à s’en plaindre, car la baisse ne
s'est pas fait attendre. .
En effet, depuis le début de janvier, les cours du sucre, qui
clôturaient à fr. 38 vers la fin de décembre, sont subitement
tombés à fr. 35 pour continuer le mouvement rétrograde jus-
qu’en novembre ou le prix de fr. 25 a été atteint.
Une reprise de fr. 2 à 3 s’est alors malheureusement pro-
duite — nous disons mslheureusôment — parce qu’elle va de
nouveau encourager las fabricants à semer beaucoup de
betteraves et il aurait été à souhaiter, pour le bien de l’ar-
ticle, que les sucres eussent pu toucher â fr. 22 et que nous
eussions conservé ce prix ju> qu’en avril.
La position aurait alors été sauvée, car aussi longtemps
qu’il y aura surproduction, un relèvement sérieux de l’article
est pour ainsi dire impossible, les fabriques bien montées
étant en état de produire du sucre à fr. 25.
Si donc la situation ne change pas et que les prix restent
flotter entre fr. 27 et 30, on peut avoir la certitude que jamais
la production belge n’aura été supérieure à celio de la cam-
agne 1887/S8 c-t on pourra s’attendre à un minimum de
70 000 tonnes .
Nous engageons donc la spéculation a etre excessivement
prudente dans ses engagements sur la prochaine récolte et à
no pas trop se laisser éblouir par les prix apparemment ba«
des sucres, à moins que les principaux pays producteurs ne
changent la législation actuelle, dont il est impossible de pré-
voir les résultats dès à présent. . .
Il est cependant à espérer que la loi en Belgique puisse
rester dans son statu quo, car tout changement en défaveur
des fabricants porterait un» grave at'einte, non seulement à
l’industrie suc-1ère, mais elle serait un coup de mort pour
rsgi-ieulture, dont la betterave est la principale ressource.
Voici les cours moyons du sucre brut de betteraves dis-
ponible 12/20 cuite en grains 85/92 pendant les douze mois
Se Tannée' :
Janvier..
Février .
Mars—
Avril....
Mai.....
Juin....
Fr. 35.75
» £2 75
» 31.50
« 32.50
. 31.-
» 27,75
Juillet....
Août.......
Septembre,
Octobre....
Novembre .
Décembre..
Voici le tableau des exportations des sucres bruts de
betteraves par terre et par mer, par les bureaux dos
douanes d’Anvers, du lr janvier au 30 nov., des années
ci-après : .
1834-
1883
Angleterre...
Danemarc....
Espagne......
Etats-Unis....
France.......
Italie.......
Pays-Bas.....
kilos 15124867 9300781 11881391 38281201
, - - 30060 186305
. 200 — 80160 4286564
36-512 53527
— 29982 100200
— 46938 ! 902.744 -
27860617 20017203 1782901 71C86
Totaux.....kilos 52148237 36151323 21569523 42978883
SUCRES BRUTS de CANNE. - Les sucres brutsde can-ie
comme d’ailleurs cela n’était pas difficile a prévoir, ont
■uivi pour ainsi dire,pendant toute l’année 1886, une marche
continuellement descendante. Du prix de lis. 6;I. à ISs.
conditions flottantes, auxquels nous les avons laissé» dans
notre revue annuelle de 1885, nous sommes arrivés â
celui de 13s. 9d. à 14s.,soit en baisse de 3s. 94. à4s. ou environ
^Leslmpôrtations en général ont été passablement infé-
rieures à celles de l’année antérieure, et ce sont pr ne'pale-
mant celles nous venant des pays de production qui ont Je
plus souffert sous ce rapport, par contre les arrivages de
VAngleterre semblent avoir pris leur place. O est de ce der-
nier pays que nous arrivent maintenant les sucres néces-
saires pour la raffinerie locale, au moment où les importa-
tions directes sont hors de saison.
Voici le relevé comparatil des împoitations pendant les
trois dernières années :
Java.
:
Alexandrie
Nicolajeff
IL.iiii'-iiiV
France
Angleterre ( )
800 c/ses
— bouc.
— sacs
73S2 cranj.
3370 sacs
2200 »
193 barils
5046 cranj.
Ht 00
1885.
1100 c/S
3320 sacs
200 bouc.
3000 sacs
17440 cran!.
— sacs
800 »
283 .
442vl .
508 barils
— cranj.
1103
18S4.
1740 c/ses
7720 sacs
— bouc
900 sacs
21365crani.
— sacs.
5538 .
3496 .
504-21 »
lOSbarils
—crarj.
2000 -
Hollande.. ----- .
(*, Y compris vergôoises, candi et sirop.
SUCRES RAFFINÉS EN i’ÀCïS. - La raffinerie a conservé
la situation acquise en 1885. Au point do vue industriel elle
s’est encore perfectionnée ot elle pont prétendre aujourd’hui
que la quai.té de ses produits est à la hauteur de la fabrica-
tion des meilleurs établissements étrangers. , .
Sous tous les rapports donc, 1 a i-affl nerj e go considéré comme
suffisamment organisée pour lutter contre les produits pri-
més des pays voisins. Elle est parvenue ace résultat sans
iouir quoi qu’on en dise, de la moindre prime, car celle que
ïcn se plaît si gratuitement* lui accorder, profite unique-
ment au consommateur. . ,
Un conseil à donner à la raffinerie, c’est de ne pas étendre
sa production au delà des besoins du pays, si elle vent pré-
venir une concurrence désastreuse. Aujourd’hui déjà par
suite de cette concurrence, la Belgique est de tous les pays
du Continent celui où le sucre se consomme au prix le plus
réduit, quand on tient compte de l’importance de 1 impôt qui
grève le produit. . .
Sucres de canne raffines en candis. — Pendant toute
Vannée écoulée les affaires en candis ont été des plus irrégu-
lières. A de certaines, quoiqu’à de rares époques, la de-
mande pour cette douceur a été très active, tant pour
l’exportation que pour la consommation intérieure, tandis
qu’a d’autres époques, et c’étaient malheureusement les
plus nombreuses, cet article-a été complètement négligé.
C’est à ces moments que les détenteurs, afin d’arriver à
écouler leurs produits, ont du se mettre presque complète ■
ment à la merci des acheteurs,en se soumettant à des sacri-
fices parfois très Importants. . . ,
D’ek ainsi que depuis le lr janvier jusqu au 31 décembre,
les prix pour ce3 sortes n'ont fait que suivre une marche
rétro»raae et la baisse a dépassé en iutensité celle des sucres
bruts“de canne, ce qui rendait la position du producteur de
cette douceur très peae nviable.
Fn résumé nous pouvons estimer la baisse sur les candis
depuis le 1 janvier 1886 jusqu’à ce jour de 8 à 12 francs aux
ICO kilos, uno consommation en Belgique à pou près égale
à celle do 1885- ot une o spoliation en diminution assoz no-
table sur cette dernière twnée, mais supérieure à 1884.
Sucres en poudre. — Ces qualités ont eu, comme par le
passé, à lutter contre les qualités similaires qui continuent
à nous arriver de l’Angleterre.
Pendant toute l'année 1886 les sucres en poudre ont suivi
le mouvement par continuation rétrograde des sucres bruts
de canne, etchoso digne de-remarque, c’est qu’à certains
moments, malgré le vif désir des détenteurs do se défaire de
leur marchandise, la vente même à ces bas prix a été pour
ainsi dire impossible.
Aussi làiu-d présumer, à en juger par la diminution
constatée dans les importations de vergeoises de l’Angle-
terre, que le malaise général doit avoir contribué à réduire
la consommation de ces sortes dans notre pays.
sirop de candi. — Les importations de sirops anglais ont
également été moins importantes pendant l’année 1886 et
comme la vente de cette douceur a été très difficile pour nos
candisiers, il faut c Dire que c’est, aussi la diminution de la
consommation intérieure qui doit être considérée commi
ét nt la cause de ce malaise. - . .
Pendant la grande parti? do Tannée qui vient de finir,
les pr,x oi.t été très faiblement tenus pour ces qualités, ét
sont même tombés à ce tains moments à un niveau inconnu
Jusqu’ici. Depuis quelques qcm ines c-pendant, nu peu plus
d’actirité s’est manifestée, et les prix ont regagné environ 8 à
10 0.0- C’est là où nous les laissons au moment du tirage de
la présente revue.
Voici le tableau des exportations dos sucres raffinés par
terre et par mer, par les uni eaux des douanes d'Anvers, du
lr janvier au 30 novembre 1886 :
DESTINATIONS,
Algérie.......... k;
Angleterre..........
Autriche............
Australie.................. 2504
Brésil..................... 4065
Congo................. 2.
Danemark.................. 71579
Egypte.................... 47759
Espagne..................... 247
France.................... 16578
Hanséatiques (villes)..
Italie........ .....
M aroc................. 59189
Mexique.................... 127
Pays-Bas................. 478643
Prusse..................... 1931
Bépublique Argentine___ 14335
Roumanie.................. 16200
Singapore................. 20402
Suède....................... 200
Suisse..............
Turquie...... ......
Uruguay............
Totaux............ 55SC637
contre en 188.7............. 2816610
1884............. 3105715
139746
£6313
5997
1403418
14892(6
1258945
suifs — Pendant le courant de cette année, la production
des suifs indigènes ayant été beaucoup plus forte qu’on
1885, et la qualité ayant été assez satsi'a saute, 1rs stéari-
niers et les sa- omiiers s'en sont régulièrement appro-
visionné, â des prix presque continuellement ni baisse et
peu encourageants pour nos fondeurs.
Les prix extrêmes, alloués pendant les 3 dernières années,
ont été comme suit : en francs par 100 kilos) :
Suif de l'intérieur. Suif de ville.
Plus bas. Plus haut. Plus bas. Plus haut.
Eu 1S86... 46 - 58 — 48 — 60 —
En 1885... 57 — 76 - 59 — 79 -
En 1884... 75 - 90 - 78 — 94 -
2 Voici quelles ont été les fluctuations mensuelles des prix
sur notre place, pendant le courant de cette année :
Suif de l’intérieur. Suif de ville.
Fr. 57 - à 53 — Fr. 59 — à 60 -
Janvier....
Février....
Mars.......
Avril......
Mai........
Juin.......
Juillet....
Août.......
Septembre..
Octobre....
Novembre..
Décembre...
Suifs de la Plata
ob ■
58 — » do —
53 - » 50 -
49 - » 50 —
49 — » 48 -
no — » 53 —
54 — » 55 —
53 — » 54 —
5-2 _ „ 53 _
52 — » 56 —
56 — » 60 —
58 — >• 55
52 - „ 43 —
48 — <• 49 -
48 — » 46 —
48 — » 52 —
52 — » 53 —
52 — » 53 —
51» 52 —
52 — » 55 —
55 — « 58 —
57 — » 54 —
— Avis do M. F. Segers, courtier. —
Nous avons importé cette année : 84?/l et 200/2 pipes suif de
moutons, 7067/1 et 1587/2 pipes suif de bœufs, ensemble 9696
fûts, soit en prenant 2,2 pour 1 pipe.8,803 ppes contre 11 608
en 1885.10,281 en 1831, 9,569 en 1883.3,605 en 1882, 3,424 en
1881, 9,295 en 1830,7 569 en 1879,16,461 en 1878 et 17,593 en 1877.
L’augmentation des importations' pendant Tannée 1885
nous avait fait espérer que pour 1886 nous nous serions rap-
proché davantage des années normales. — Notre espoir a
malheureusement été déçu et nous h’arrivons pas même au
chiffre de Tannée passée,-sans que pas plus qu’auparavant,
nous puissions trouver uno raison plausible ds cetio diminu-
tion constat,te.
Tout en déplorant cette situation, nous la trouvons cepen-
dant partiellement compensée par l’augmentation des arri-
vages des suifs do l’Australie et de l’Amérique du Nord.
D’un autre côté, on ne doit pas perdre, de vue que la pro-
duction du suif n’a fait qu’augmenter en Europe, tandis que
l’industrie a plus ou moins 1 mité sa fabrication; la consé-
quence en a été donc que nos fabriques indigènes aussi bien
que celles de nos voisins, ont pu Vapprov iaionséf plus faci-
lement et n’ont plus tu un besoin aussi absolu des suifs
étrangers qu’antérieurement.
Comme nous le disions plus haut. l’Amérique du Nord
tous a envoyé des renforts importants, non seulement en
suif, mais aussi en graisses de toutes sortes et qui, pour nos
stéariniers, sont d’un très bon usage.
Notre stock ayant été pendant quelque temps entre les
mains de détenteurs non désireux de vendre aux prix du
jour, nos fabriques ont ftl obligées alors de s’adresser aux
marchés angla s pour leurs besoins et en ont tiré des suifs
d’Australie à des prix plus avantageux que ceux de notre
place.
L’année en général a été assez mouvementée et les flue-
uations furent nombreuses et importantes déno rant un
écart de fr. 14 entre le plus bas et le plus haut moment. C’est
ainsi que nous commencions Tannée avec un stock de 1897/1
et 1161/2 pipes suif de bœufs à fr 6.7 et 344/1 et 810/2 pipes
suif de moutons à fr 64 et un marché calme avec peu do dis-
positions de faire do» achats.
Nous suivons la marche rétrograde des marchés voisins
et pendant ’es cinq premiers mois nous persistons dans une
baisse continuelle, sans qu’aucune repri-i» i o survint Aux
mois d’avril et mai nous étions arrivés à fr. 54 pour bœufs
et fr.52 pour mou tons,prix sans précédent et qui tent’ la spé-
culation, aidée d’ailleurs parles besoins de l’Industrie, qui
s’était abstenue trop longtemps.
Ces circonstances réunies provoquèrent une hausse sérieuse
et sauf une période do calme en juillet-acnt nous remontons
rapidement jusqu’à fr. 68 pour bœufs, et fr.65 pour moutons,
pnx extrêmes de l’année, payés en novembre.
L’année clôtuie en réaction: le mois do décembre a été
très calme et. les cff iires faites dénotent uno nouvelle baisse
sur les plus hauts pr-x ; nous considérons toutefois cette
bai-se, comme étant plutôt, le résultat du calme l.abituel à
à cette époque de-l’année et nous croyons qu’on peut envi-
sager l’avenir avec confiance. la valeur du suif étant basse
et l’industrie commençant, à se relever du marasme dans
lequel elle était plongée depuis si longtemps.
Voici les fluctuations me snelles pondant 1-86.
Le mois de janvier s’ouvrit calme ot ssns arrivages, les
quelques petites affaires faitos pour les stricts besoins de la
consommation furent traitées en légère baisse sur les prix
do clôture du mois de décembre dernier ; c’est a-nsi que le
suif de moutons fut payé fr 63 1/2 ot le suif de bœufs fr. 63.
Pendant le mois de février, le calme ne discontinuant, pas.
tant sur notre marché que sur les marchés voisin», quelques
affaires furent faites eu nouvelle baisse sur les prix pratiqués
eu janvier ; le suif de moutons fut traité de fr. 61 â 60 1/2 et
celui de bœufs de fr. 62 à 61.
En mare le calme continuant la baisse St de nouveaux
progrès et seulement peu d’affaires pour les stricts besoins
furent traitées à fr-69 pour suif de bœufs ; on ne fit rien en
mouton.
Le mois d’avril commença très calme et une forte nouvelle
baisse eut lieu sans pour cela attirer l’attention des ache-
teurs; il ne fut traité en marchandise disponible qu’un pet t
lot suif de bœufs à fr. 511/2 ; parcontro vers la fin du mois
on put traiter pour l’exportation quatre chargements suif
de bœufs sous voiles de fr. 53 li2 a 541/4 coût, fret et ass.
ainsi qu’un chargement suif de moutons à fr. 511/2 cif.
La première quinzaine du mois do mai commua encore
calme, seulement quelques petites affaires furent traitées
pour les stricts besoins sans changement, notable sur lés prix
payés en ayril ; alors qao pendant la seconde moitié du mois
une réaction se produisit sur les marchés étrangers dont
l’effet se fit sentir également sur notrb place et les affaires
traitées vers la fin du mois dénotent une hausse progressive
de fr. 3 à 5 sur les prix payés au commencement, c’est ainri
que le suif de moutons lut payé fr. 53 et le suif de bœufs de
fr. 541/2 à 60 : pour uu chargemsnt bœufs sous voiles on
paya fr.57 1,2 cif.
Une bonne demande continua â rogner pendant ia pre-
mière quinzaine de juin et jos affaires faites furent de nou-
veau traitées en hausse progressive de fr. 4 à 5 sur les prix
payés en mai ; la seconde quinzaine par contre se passa
calme et s»n3 nouvelles affaires; c’est ainsi que le suif de
bœufs disponible fut payé de fr. 63â61; à livrer on paya
pour deux chargements suif de bœufs de fr. 62 à 63 cif.
Le mois de juillet s’ouvrit calme, et les quelques petites
affaires faites furent de nouveau traitées en haïsse de 3 à
4 0/0 sur les prix pratiqués en juin; le bœuf disponible fut
payé de fr. 61 1/4 a 61 et pour doux chargements suT.de
bœufs sous vo les on paya fr. 62. On no lit rien en mouton.
Août sans changement notable sur les prix pratiqués en
juillet et le peu d’affaires faites pour les stricts beso'ns
'furent traitées dans les prix de fr. 613,8àfr. 61 1/2 pour suif
de bœufsdisponib’e.et un petit ch-u gemont bœuf sous voiles
fut payé tr. 60 oit. , , ,
Pendant le mois de septembre nous reçûmes des renforts
assez importants dont une bonne part e ’se trouvait vendue
à livrer, et nos fabriques étant assez t ien approvisionnées,
nous passâmes le mois stns affaires d gnes de mention;
toutetois les prix payés en août ne subirent pas de change-
ment notable et restèrent nomina'ement maintenus.
Une amélioration sensible s’étant produ.te en octobre tant
sur les marchés volslnsqtie sur le nôtre, les quelques affaires
faites, furent traitées en hausse progressive de 3 à 4 0/Q sur
les pri? pratiqués en août et septembre ; le bœuf fut payé de
fr. 621/2 à 63 et un lotsuif de moutons fr. 59 1/4.
Une demande active régna encore pendant la première
quinzaine de novembre et des affaires rondes lurent con-
clues en nouvelle hausse de 4 â 6 0/0 sur lés prix payés en
octobre; la seconde quinzaine du mois fut plus calme, les
prix se maintinrent nominalement mais sans transactions ;
c’est ainsi que le suif de moutons fut payé de fr. 59 1/4 à 64
et celui de bœufs de fr. 63 à 65 1/2; on paya même pour doux
petits lots fr. 68 et ,681/2.
Le calme continuant en décembre, le peu d affaires faites
furent de nouveau traitées en baisse do 5 à 6 0/o sur les plu3
hauts prix payés en novembre ; deux lots suif de bœufs
furent traités de fr. 64 à 65 1/2.
Nous clôturons l’année calme avec un stock de 329-7/1 et de
921/2 pipes suif de bœufs â fr. 68 et 69/1 p'pes suif de montons
â i'r 65, prix nominaux sans attirer l’attention dos acheteurs.
En suif de l’Amérique du Nord il p. été Importé cette
année 240 barils de New-York ét 162Ü barils de Philadelphie.
En suif de l’Australie nous avons reçu par voie d’Angleterre
2390 barriques. ........ . ,
La presque totalité des quantités ci-dessus ont passé en
transit ou bien ont été appliquées directement à la consom-
mation.
tabacs. — Avis de M. Léon François, courtier. —
L’exercice que nous venons de terminer aura sa page mar-
quée dans les annales du commerce tio tabacs de fa place
d'Anvers.
Fatale a été l’annéo 1886 pour notre article.
Nous avons vu se dérouler devant nous des événements
multiples, pour ne pas dire surprenants, qui sont venus
jétep le désarroi dans qotre branche de commerce et nous
ont infligé des pertes immenses."'
De même que l’année passée, nous avons vçujjj opérer sur
une vaste échelle, oubliant que la plaie que la loi do 1883 nous
avait occasionnée n’était p -s encore cicatrisée ot nous avoi.s
été victimes de notre imprévoyance.
Rappelons-nous ce que nous disions dans notre précé
dente revue anruello. L’année dernière à pareille époque
parlant de l’avenir do notre article, nous disions : « le bilan
” de la campagne dépasse nos prévisions en tant que mouve-
» ment d’affai res,mais nous craignons que la liquidation dont
» nous restons chargés, ne soit onéreuse et ne vienne
» détruire toutes'les espérances que nous fondons sur le
« retour prochain de notre ancienne prospérité quo nous
« nous efforçons de faire revivre et à quelle fin nous sommes
Tous les autres genres de tabac tels que Hongrie, Algérien,
Palatinat, B.spam et autres n'ont joui d’aucune demande
sérieuse.
Le tabac Bispath nous quitte pour aller chercher uno terre
plus hospitalière. Il se réfugie en Hollande où ,1 est certain
de trouver un meilleur accueil q’ici. Il nous reviendra peut-
être c-n fraude des droits.
a fallu que cette malhoureuse prédiction se réalisât et
même au-delà de toutes prévisions
La liquidation de ia campagne 1885 a coûté à notre com-
merce un million et demi de francs de perte. Dans le
cadre restreint qui nous est assigné, il faudra longtemp
avant de l’avoir ré .upérée.
L’article tabac n’a jamais eu à faire pareil décompte ;
bien modestes ont toujours été scs prétentions en fait de
bénéfices et lo maii que nous avons à enrcgietrer,nous a été
d'autant Plus pénible à supporter que e’e„t la première fois
depuis plus de vingt ans quo pareil fait se présente.
D’aucuns prétendent que la place d’Auve s a perdu de
son importance entant que marché do tabacs. Nousn'osé-
rions pas affirmer le contraire; mais bien qu’instruite pa>
le pa-sé, elle pourra facilement récupérer le terrain perdu
lorsque dans tes entreprises elle voudra agir avec plus de
circonspection.
Nul no pourrait mer qu’Anvers se trouve affranchi de toute
coi-curronoe étrangère. C’est, qu’avec nos immenses res-
source», nos communications rapides et directes avec les
lieux de production,nous savons importer dans les cond-Uons
les plus fa-orableVet partant offrir à la consommation tous
ios t. euros 'do tab 'c dontelle a be-oin.
Peut-être continuerons-nous à pêcher par l’excès des im-
portations. En effet, nous comotons dam notre article trop
peu d'acheteurs et trop d’importatc-urs.
Nous no voyons plus ces grands mouvements d’affaires
qui se produisirent naguère lorsque la campagne était close
sur les lieux do production. Rien ne vient plus m ttre en
mouvement co facteur si nécessaire pour faire revivre les
affaires : 1« spéculât on.
Aujourd’hui, à l'approche do l’ouverture d'une nouvelle
campagne, les affaire- commencent à languir, jadis on
n’importait Ses tab es nouveaux que vers l’été, actuellement
nxisco -rrons eu plus pressé pour en recevoir alors qu’ils
sont à peine récoltés.
Nous n’avons plus guère le temps d’écouler les vieux
tabacs ; dès les premiers jours de j .nvier nous offrons les
nouveaux et le succès qu’ils obtiennent près des acheteurs,
nous fait douter si nos anciens, n’ont pas erré dans l’art de
la fabrication des tabacs.
Cependant nous qui comptons déjà quelques années de
prat quo, nous savons que c’est massacrer une marchandise
précieuse, étant donnés les ha ts droits que nous avons à
acquitter, que do travailler les tabacs nouveaux, mais nous
avon» à compter avec Tigaorance dos masses.
Ils forment légion le» petits fabricants, c’est, à eux que
nous devons la transformât on qui s’est opérée dans l'état
de notre marché. Ils veulent du beau, ma s à prix réd >it.
Or, ces deux points i.o se ioncilient pas bien ot pour satis-
faire â leurs exigence» on a recours aux tabacs nouveaux
qui avec, leur feuille déliée présentent une apparence factice
üe co qu'ils rechercher t. ,,
I! en lésulte que nous formons ainsi deux stocks, 1 un en
vieux tabacs, l’autre en tabacs nouveaux.
Comme conséquence l'un se grève sur l’autre, ot pour peu
que les importations soient un peu poussées avec activité,
nous finissons par réunir des provisions dont nous ne
trouvons plus l'écoulement,
Ce fa t s’est produit cetto année et rien no nous étonnerait
s’il se produisit encore l’année prochaine. C’est aussi à cetto
circonstance que nous devons en partie les pe tes colossales
que nous avons subies.
Le m .1 de notre échec étant connu,il nous reste un conseil
sage à donner : c’est qu’on apporte plus de modération dans
les impoi tations.Liquidons d’abord notre ancien stock ayant
de songer à vouloir le renforcer p-»r des importations
nouvelles et particuliè-ementoutrées. Aucun genre de ta bac
n s nous rnnique, nous avons do quoi satisfaire et pondant
bien longtemps encore à tous les besoins qu’éprouverait la
consommation. N’onbbons pas que dans nos entrepôts
publics on accuse comme stock, onze mille boueauts dont les
deux tiers appartiennent à notre place rtqui restent encore
â placer. C’est prus que suffisant pour le moment.
Kentuckv. — Nos importations en Kentucky accusent un
chiffre d’uno importance rée lo. Il est indéniable que nous y
trouvons l'indice do l’extension que prend la consommation
des tabacs de l’Amérique du Nord. Nous voudrions néan
moins la voir se développer davant- ge,mai.-encore faudrait-
il au préalable pouvoir convaincre lo fabricant qu’il est
le seul tabac du monde qui donne le meilleur produit et se
travaille avec la plus grande économie.
Quelque grand qu’ait pu être son emploi cetto année, nous
pouvons encore nous étonner que sa consommation n’ait pas
pris plus d'extension. C’est que depuis un quart de siocle
nous n’en avons plus connu les prix aussi favorables.
Nous pouvons néanmoins affirmer que c’est grâce â la
faveur du prix du tabac Kentucky quo nous avons vu se
restreindre dans des proportions colossales, 1 emploi do tous
lesautres genresde tabac, même celui des Indes-Orientales
qui a ou le triste avantagi d’avoir été réputé le mei'leur
marché, comme celui d’ètro le plus détestable comme qua-
lité de tous les tabacs connus.
Nous pou -rions ajouter quo c’est encore grâce aux bas prix
des tabacs Kentucky que nous avons vu ex 1 -r une masse de
tabacs qui encombrarent encore Tannée dernièienos entre-
pôts Les détenteurs s’étalent; aperçus qu’ils n’avaient plus
cours sur notre marché et ilestà espérer que laconsommation
y renonce à tout jamais.
A vrai dire, n’a-t-on pas pour les remplacer, et non sans
avantage, nos tabacs indigènes auxquels on peut reprocher
de n’avoir aucune des qualités qui distinguent 1res tabacs
américains, mais qui sous bien d’autres rappor ts valent bien
la plupart des tabacs récoltés en Europe.
Certes il est fâcheux qu’avec les hauts droits d’entrée qui
frappent les tabacs exotiques, nos planteurs n’apportent pas
plus de soins a leur cubure. Celle-ci est pour ainsi dire en-
core a l’état d’enfance On ne se donno pas même la peine de
leur donner un emballage c mvenable. „
Si les tabacs indigèn s étaient pressés en balles, ils se pie-
teraient au moins à un certain trafic, ce qui leur fait défaut
aujourd’hui.
La récolte des tabacs in ügènes a été,cette an>.ée,d’un rap-
port considérable. Les terres ont donne en rendement pres-
que le double dos autres années. En considération de la
protection dent ils jouissent au point do vue des droits, ils
n’ontguère do concurrence à-craindre, s’il nous arrivait la
Tintais e de leur opp iser d’autres tabacs de provenances
autres que de T Amérique du Nord.
Parlant dos tabacs indigènes, il est de la plus haute néces-
sité que les fabricants comme les planteurs s’allient entre
eux pour faire réviser un article de la loi qui permet de
planter 150 plants affranchis de tout impôt. 11 est des con-
trée.*! ti tout le monde plante la quantité do tabacs autorisée
par la loi en exemption de l’im;ôt. Ccst. un abus criant
contre lequel il faut réagir et coin re lequel proteste l’équité
Clarksvii.le, Paducau ét MAYFtKi.p : Ces trois genres de
tabac se traitent de nos jours â l’égal fies tabacs Kentucky
quoique généralement employés pour un usage tout différent
Nous n’avou» p s tenu compte pour combien ils figurent
dans nos import»tions. nous lesa-.ons confondus dar s notre
ro'evé avec les t bacs Kentucky, mai. ce qui est cei tain,c’est
qu’ils ont donné lieu, cette année, à un mouvement d’affaires
exceptionnel.
Les tabacs Clarksvillo et Paducahcomptent depuis plusieurs
années comme tabscs dépassint en qualité le Kentucky
dans la fabrication des tabacs à mâcher, nous leur avons vu
adjoindre cette année le Mayfieldqui présente les mêmes
caractères quo le Paducah.
Comme tabac fort, ces deux dernières sortes sont cepen-
dant loin d’avoir les mérites du tab c Claiksville. Celui-ci
gagne par l’âge, les autres perdsntuno grande partiede leur
qualité en vieilliss-mt.
Il faut croire qu’ils sont appréciés ainsi partout, on ne les
trouve plus guère Tannée aprè» leur culture, tandis que le
Clark-ville est plus rechorchö lort qu’il est vieux et gagne
même en valeur.
Jadis nous importions spécialement les belles qualités de
tabacs Clarksville. Actuellement la classification lugs
trouve, sur notre place, un écoulement plus facile.
C’est toi 1 Hu- ' eu vertu des mêmes principes, actuellement
on vogué, que ia question de prix doit primer la qualité.
Quoiqu'il'en soit les trois genres réunis constituent une
grande ressource pour notre marché. La consommation en
ia-t un large usage et se trouve bien de leur emploi.
Virginie. Nous ne pouvons quo nous féliciter de Ton*
semble des transactions auxquelles cette feuille a donné
lieu pendant cette année. La consommation en a fait un em-
ploi beaucoup plus considérable que précédemment.
Reconnaissons que depuis plusieurs années, nous n’avions
plus eu une aussi bonne récolte pour notre emploi que celle
de 1885. Le tabac était propre, exempt, de sable, d'un excel-
lent conditionnement et de bonne, qualité. Les prix ont été
exceptionnellement avantageux. Enfin tout contribuait â lui
assurer un légitime succès près des acheteurs.
Ce succès ne lui a pas fait défaut.
L’année dernière, nous avions conspiré ouvertement contre
l’introduction sur notre marché des tabacs Virginia pri-
mings.Nôusn’avions rien négligé pouren fairoavoiter toute
tentative d’importation. Nous avons réussi et nous croyons
avoir ainsi épargné â notre commerce les déceptions que ce
tabac n’a cessé de lui occasionner depuis une série d’années.
Nous en avons reçu une centaine de boueauts qui, après
avoir p -ssé entre plusieurs ma ns, ont fini p u ôrre exportés,
non t uns de nouveau avoir coûté à notre place quelques
milliers de francs.
Espérons que ce sera le dernier essai ; nous pe devons
même pins en douter, car jusqu’ici pas un seul boucaut de la
dernière récolte n’a pas encore été débarqné. alors qu’un lot
de 150 boueauts nous a été présenté au prix extrêmement
bas de 14 centimes, sans trouver acheteurs
Autrement recommandables sont les tabacs Virginie, ou
lugs ou leaf. Nous en avons toujours fait l’éloge, parce qu’ils
nous donnent une satisfaction qui va grandissante. Dans
toutes nos principales manuf dures nous rencontrons le
tabac Virginie. Il y est employé dans une très largo mesure
comme filature et dans une juste mesure comme tabac à
fumer.
Les bonnes relations que nos maisons d’importation ont
crééesavec le marché producteur nous sont un lûr garant
que pons pouvons continuera compter sur la régularité des
importations dû tabac Virginie, ce qui est à souhaiter pour
le bien de notre article.
Mason-County. — Depuis que l’Amérique nous livre avec
tant d'avantages les tab, os Burleys en substitution dés Ma-
son-County, nous avons cessé d’attribuer à ces derniers
d’autre valeur que celle qu’ont pour nous les tabacs de cou-
leur en général.
Le temps n’est pas bien éloigné de nous, que nous consi-
dérions le tabac Ma on-County comme un tabac spécial
su quel noua nous plaisions de reconii-Atre un mérite qu'il
n’avait pas ou tout au moins qui ne se justifiait que paroe-
quo-on importation était toujours restée restreinte èf quo
c’était un préjugé de notre pai t que nul autre tabac pouvait
le remplacer.
Aujourd’hui les tabacs Burleys le remplace parfaitement
et sauf pour les qualités extra, lui sont préférés.
Anvors n’impono on général quo les lugs de basse qualité,
de temps â autre un lot de qualité meilleure, maisjamais les
belles qualités.
Comme tabac à bon pjarché et ayant de la couleur, le
tabac Mason rounty trouve sur notre marché un débouché
considérable En général il est bien voulu.
Pendant l’exerc ce écoulé, nous avons importé 1861 bou-
cauts Mason County dont à peine 200 boueauts low leaf.
Les prix ont été comme pour tous les autres tabacs très-
avantageux; ils n’ont cessé desu'vre unemaicho descendante.
Iis se relèvent un peu ea clôture et n était l’arrivée pro-
chaine des tabaçs nouveaux, i}s pourraient bien être susçep -
tibles d'une légère hausse.
Divers. — Nous avons reçu cotte année en droiture quel-
ques lots tabac Rio-Grande. Co tabac si apprécié de nos
fabricants pour son rendement avantageux et dont l'emploi
était déjà si lépandu, nous est disputé peur couvertures et
enveloppes de cigares, par le dehors.
La culture de ce tabac a été so gnée à cette fin depuis
deux ans.-Avec ces dispositions nous pouvons prédire que
cette culture ne prendra jamais le dévt-1 ppement qui lui
était réservé, si nous avions pu Tutilitef comme tabac à
fumer. Pour la Bèlg’que seule*, iq pays producteur aqi-ait
trouvé un débouché considérable et nous ne c aigiions pas
d’affirmer qu’il aurait lutté avec avantage contre le tabac de
l’Amérique du Nord.
Depuis trois ttns le prix du Rio-Grande a augmentéde 2o 0/0,
alôi-s que les ta bacs américains qjit subi uno baisse de 50 â
60 0/0, " .......... ' 1 " '
‘ Le stoelt en Rio-Ôranflo d’envipon 35fiQ balles.
Provis. au 1» janv. 1885. 1204 589
Importations en 1835.. le040 1820
235
Totaux........ 11244 2409 2142 235
Ventes pendant Tannée 7333 1775 1800 179
Stock à ce jour...... 3911 634 312 56
Le stock visible dans nos entrepôts eit de 9867 boueauts.
Voici les statistiques des huit dernières années
Stock en premières mains
1886.
199.7.
1-” I
1883.
1882.
1.-91.
1880.
1879.
1886.,
1885.
189-1.
1883.
1882.
1881.
1880.
1879.
1-9.7
1894.
1883..
1882.
18S1.
1880.
1879.
797
784
1765
1143
3755
2646
1235
571
5218
lis il
1383
611
13623
6952
Rnv.i
7461
6798
6594
Importations.
12301 boueauts .4730 caisses
11901
1915
8610
9333
6932
12U61
8396
1902
9624
8482
9521
11056
10247
587(1
6507
6410
108'U
4572
8002
6154
34478
38712
21068
18630
18235
23966
4819 caisses 29066 balles.
5755
5818
8893
9523
5292
39-7,
6293
31223
27802
42480
26186
1T --9
11969
17189
Dans le chiffre des ventes en balles, pour T. nnée 1886, se
trouvent, comprises : env. 3807 h/s Man.Ile, 1791 b/s Havane,
1S99 b/s Brés 1, 220 Mirons Palmyre, 375 surons Yara, 1400 b/s
Sumatra, 2536 b/s Mexique, lUïO b/s Java scrubs; 185 b/s
Esmeralda, 2050 b/s Hongrie. 139 b s Chine, 611 b/s Trébi-
zonde, 132 b/s Smyrne, 3483 b/s Rio-Grand-, 6400 b/s Bispath,
700 b/s Bestgoed et Zandgoed et 996 b/s Algérien. Le nombre
des caisses se répartit par 2949 c/s Sesdleaf, 1500 c/s Seed-
leaf coupures et 370 c/s Sumatra coupures.
Arrivages en tabacs du 1 j anvier au 30 décembre 1886 :
de New-York......... 9044 bouc. 4161 caisses 1136 oalles
de Philadelphie..... 1085 » 219 » — »
de Baltimore......... 1012 » — » — «
de Boston............. 113 » — » 3 »
de New-Orleans..... — « — » 39 »
du Havre.............. 476 » 5 » 1055 »
do Marseille.......... 288 » 8 » 5863 «
de Bordeaux............ 96 « 8 « — »s
d’Alger................ — « — « 352 »
d’Oran................. 5 » -
de Londres............ 130 » 1
de Liverpool........... 11 » -
dë’Brênie.............. 11 « 23
de'Hambourg?........ — » 2i
de Montréal............. — » 5
de Montevideo...... — » -
de Buenos-Ayres..... — » -
de Rio-Janeiro...... — » -
do Porte-Alegro..... — “ -
de Baliia............... — » -
de Calcutta............. — » -
de Trebizonde....... — . » -
de Smyrne............... — « -
de Manille !............ — » -
de Vera-Cruz............ — * -
de Yokohama........ — » -
de Hollande............. — « -
97S
33
2068
244
3155
7
3878
483
850
1038
39
32
887
558
314
2518
Total.
teinture». — Notre marché pour les diverses sortes de
teintures est, resté plongé duns un grand calmo pendant tout
)o courant de cette année et nnu- ri’arens eu connaissance
d’aucune affaire de quelque importance fur place.
Il y a eu de nouveau quelques fortes importations en
droiture, notamment en extrait de eompêcho des Etats-Un s
eten sum«c d’Italie mais les arrivages de presque tous les
articles ont été appliqués directement soit â la consomma-
tion, soit à l’exportât on.
Leu cotations, en clôture de l’année, s’établissent à peu
près comme suit : cachou bran fr. 40, cachou jaune
fr. 29 a S2 extra.t de campêche Sanford fr. 50 â 52, dividivi
fr. 25 à 26, quercitron de Philadelphie fr. —, dito de Bal-
timore fr. 15, sumac de Sicile (Alcsmo) fr. 19 à 22, dito
dire (MilitellO) fr. 16 : noix de galles noires fr. 90 â 95, d.to
s ertes et bleues fr. 80 s 85 ; le tout par £-0 kil.
Le stock fin déc. 1886 se composait de : 75 surons cachou
jaune, 100 cais-es cachou brun. 25 caisses extrait decam-
pêche Sanford, 6 4 700 belles sumac de Sicile, 75 s/s sumac
de Tyroi, 800 balles quercitron de Baltimore.
Voici le relevé des importations dans les principaux ar-
ticles de teintures pendant l’année 1835, mises en regard
avec celles des 4 années précédentes :
lüèà 1885 1884 1881 18S2
Cachou brun............... 617 729 4692 1516 685 c/ses
Cachou jaune............ 2486 1309 1030 1421 628 b/s
Dividivi................ 1264 113 170 1103 -tons
Extrait de bois de campêche14658 8479 13135 7189 15478 c/ses
» de quercitron.. — 200 — 205 324 »
Indigos................... 307 1219 L063 839 789 »
Quercitron................. 60 — 10 1501 34 col.
Sumac.................... 7309 8792 8090 7052 7948 s/s
Curcuma.................. 1119 2274 1765 1474 2166 »
MOUVEMENT DU PORT D’ANVERS.
AÜEIVAGES. — Long-cours et grand cabotage.
Décembre.
23 Barque norw. Infatigable, c. Fa’ck, de Samarang.
— St. aogl. Gwentland, c. ICendrick, de Taganrog.
24 St. osp. Herrora, c. Morales, de Séville, via Londres.
— St. aliem. Lissabon, c. Birch, de Buenos-Ayres.
— St. anjil. Cogent. c, Cook, d’Odessa.
— 3 m. suéd. Gripen, c. von Matern, de Lobos.
— 3-m. ang. Prince Oscar, c. Hendersen, d’Jquique.
25 St. allem. Corrientes, c. Poschmann, do Buenos-Ayres.
— St allem. Vu’C3n, c. Knuppel, de Kustendjoe.
— Goël. ail. Aretas, c. Bedewes, de Buenos-Ayres.
— St. angl. Para, c. Heslop, pour Gênes.
— St. angl. Clan Vionroe, e Cal rus, de Kurràchee.
— St angl. Fergusons, c. Lennard, de Batoum.
— St. angl. Energia, o. Child, de Baltimore.
26 St. e.-p. Asia, c. Asteinza, aè New-York.
— St angl. Wet.herby, c. Lewis, d’Odessa.
27 St. belge De Ruyter, o. Brarens, de New-York.
— St. angl. Gardepeo. c. Miller, d’Ibraïl.
28 St, belge Jan Breydel. c. Meyer, de New-York.
— St. angl. Rossini, c. Woodruff. de Philadelphie.
— St. angl. Aberdare, c. Holt, d’Ibraïl et Palerme.
29 St. angl Cholmloy, c. Page, d’Ibraïl.
— 3-m. allem Susânbe, c. Lieke, de New-York.
— St. angl. Rhyl, c. Knight. d’Ibraïl.
DÉPARTS. — Long-cours et grand cabotage.
Décembre.
24 St. belge Princesse Henriette, cap. Damster, pöur
Savone.
— St. esp. Pedro, c. Garteiz. pour la Havane.
— Barque norw. India, c. Gundersen, pour New-York.
— B irq ie holl. Neptunus, cap. Zeiiinga, pour Buenos-
Ayres.
— Barque allem. Gormania, c. Susewind, pour San Fran-
cisco.
25 St. belge Belgenland, c. Beynon, potiv New-York.
— St angl. Wolf, c. Brown, pour Spezzia.
— St. allem. Totmes, c. Svondseo, pour Valparàiso.
26 St. angl. Gothenburg City. c. Harrison, pour Boston.
— Barque ital. Carmelina c. De Gratia, pour Gënos.
27 St. fr. Leehatelier, c. Christophie, potir Colon.
— St. angl. Roraima, c. Luke.pour le Brésil, viâ Londres.
28 St. allem. Baltimore, c. Thummn, pour la Plata.
— 3-m. amër. M. P. Grâce, c. Williams, pour New-York.
29 St. allem. Hannovor. c. Gathemann, pour le Brésil.
30 Barque ang!. Glentilt, cap. Paul, pour Brisbane, viâ
Londres.
ü¥avîres attendus à Anverfl.
D ADELAÏDE.
Hohenstaufen (s), c. Kessler, parti le 10 novembre. Passé
Malte le26 décembre.
Liudus is), parti le 11 novembre.
Duke of Devonshiro (s), o. Long, parti le 30 novembre.
Arrivé à Aden 19 27 décembre.
Habsbui-g (s), c. Engelhart, parti le 17 décembre.
DE MEL110URNE.
Northern is), parti le 30 novembre.
Preussen (s), c. Poltle, en charge.
DE SHANGHAI.
Braünschweig (s), c. Stôrmer, parti de Port-Saïd le 23 déc.
Oder (si, c. Pfeiffer, en charge.
PE KURRACHEE. .
Clan Mackay (s), c. Lowe, parti lo 25 décembre.
DE ROVfttA V
China (s), c. Lardit, parti le 11 décembre, avec grains, etc.
Arrivé â Suez le 26 d°. _ ________ _____
DE CALCUTTA.
Inchmaree (s), c. Major, avec grains et autres marc.W
dises. Parti de Malte le 23 décembre. nat'
Khimjee Oodowjee, cap. Row, parti le 2 octobre, at»
graines oléagineuses.
Cambodia (s), parti le 27 novembre. De Galle le 4 décemk
Arrivé à Suez le 17 d°.
DE MSAGUA.
Carioca, c. Guguen, parti le 2 octobre.Rencontré le 8 dfo
lat. 6° N., long. 32» O. re
D'IQUIQUE.
Dunvegan, parti lo 2 octobre.
DE LA PLATA ET DU BRESIL.
Mondego (s), parti de Lisbonne le 26 décembre. De Vi„,
le 27 d». 80
DK BUENOS-AYRES.
Cuvier (s’, c. Blair, parti le 3 décembre. Passé Madère î,
24 d®. 11
Graf Bismarck (s, c. Meier, parti le 6 décembre pnsi
St-Vincent (Cap-Vert) le 25 d°.
Frankfurt (s), c. Steenken, parti le 16 décembre.
Hellenes (s), parti lo 17 décembre.
Ville de Buenos-Ayres (s), parti le 19 décembre.
DE BAHIA.
Berlin s), n. von Côllen, parti le 18 décembre. Passé Saim
Vincent ,C.-V. ;, le 28 do.
DE PERNAMBOUC.
Tuscany (s), c. Hetherington, parti le 21 décembre
DE CONGO.
Schelde (s), c. Gilhespie, arrivé au Grande Canaris 1« u
décembre. , *'
d’astoria (Oregon).
Reaper, c. Bosworth, parti ie 31 octobre.
Nagpore, c. Fraser, parti le 5 novembre.
de portland (Oregon).
Miltiades, c. Riches, parti d’Astona (Oregon) le 6 nov
de san-francisuo '
Lancaster Castle, c. Thorpe, parti le 11 décembre
DE NEW-ORLEANS.
Marseille (s), c. Mollien, expédié le 20 décembre vis i.
Havre. *11
Boskenna Bay (s), c. Legg, parti le 25 décembre.
D APALACHICOL.A.
Julia H., c. Cal vert, expédié le 3 décembre.
DE PENSACOLA.
Preciosa, c. Jacobsen, expédié le 17 décembre.
DE W1LMINGTON.
Erragon, c. Weber, expédié le 11 décembre. (Gand)
DE CHARLK8TOX. '
Ole Bull, c. Riis, parti le.27 novembre, avec résine.
DE SAVANNAH.
Hestia, c. Boettche, parti le ) décembre, avec résine
Macedonia ;s), c, Watson, pai ti le 17 décembre. '
Chimaea, c. Petersen, parti le 17 décembre.
DE MOBILE.
Bravo, c. Christopherson. expédié le 24 novembre, aie
résine. Parti de Fort Morgan le 5 décembre. K
DE BALTIMORE.
City of Truro (s), c. Fulcher, parti le 17 décembre
DE PHILADELPHIE.
Winnifred, c. M Donald, expédié le 29 novembre avec®}
barils pétrolo raffiné.
Orquelle, c. Foster, expédié le 30 novembre, avec mélam
Governor Tilley, c. Dickson, expédié le 30 novembre Til'.
9061 barils pétrole raffiné. uovemnre, ar«
Crown Jewell.c. Grafton,expédié le 13 décembre avec*™
barils naphte. ’
Illinois (s-, c. Dodge, expédié le 17 décembre
SV'.-' • de NEW-YORK.
Sapphire.ç. Murray, expédié le 30 novembre, avec S®
barils pétrole raffiné. Hl
Isahel, m Rowe, parti le 8 décembre, avec 7600 ba.il,
pétrole raffiné. 111
Scotland, anglais, parti le 14 décembre, avec 10.000 harii,
pétrole raffiné. ’ ““
Doris, c. Briîns, parti le 20 décembre.
P. G. Blanchard,en charge,avec 7500 barils pétrole raflni
Munster, anglais, on charge, avec 9000 barils pétrel»r,t
Rbynland (s), c. Jamison.
Noordland (s), c. Nick-. Is.
DE BOSTON.
Pieter De Coninck ($), c. Smit.
DE GAI.ATZ
Ross (s', c. Mills, parti lè 5 décembre. De Malte le 15 d»
DTBRAIL.
Gertrude (s), c. Thoren, parti de Sulina le 16 décembre n,
Malte le 23d°.
Etta is), c. Holman, expédié de Constantinople lo 20 dfe
Rothiemay (s), c. Tyror, arrivé à Malte le 24 décembre '
Avoca ;s, c. Westcott, pmti le 27 décembre '
l)B SULINA.
Stclvio ;s), c. Cornaek, parti de Malte le 23 décembre
DU DANUBE.
Myrtle (s), c. Newton, parti le 16 décembre. Relâchéi
Malte le 24 d°. avec perte de deux ailes de son hélice etd«
boite d’étambot Une partie do la cargaison se trouvant dm
la cale arriéré doitetre déçhargé.
Glen Docliart (s), parti de Malte le 25 décembre.
Norbert Vergult, imprimeur-éditeut-r
Prix-Courant du 30 décembre 1886
s Serins dsss Pays-Bas, — fl. e., fiorina ccaraat da Brabant. — fr., francs. — B., entrepôt. — m. manqae. — ». nominaux
L03 prix sont an coasomiriati.-n sa-i.f c«nx marqués d’un X.
33/8
23.4
31.4
314
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j J- 3/4
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BOIB DR TKINTÜRî?. (Hot. Ub.l
Campécho Haïti — 50 t. ü
Yueatan..... * *
» JmasïqQS'.... » »
B.Jaun® Maraaoïbe... » »
a Lsnuiià...... » *
» Tampiae..... a »
a Corinto..... » »
« Jamaïque....
3. Rouge Gallaten?..,
Bandai......
Sapan.......
a Lima......... » *
» ................. »
cacaos. (Droitsfr.15 pr 100 k.
Guayaqui.........P' 1/2k.et* 44 —
Trinidad........... » * PR ~
Maraguan et Para— a a [60 —
Haïti................ » jdo —
San-Thcœé.......... » » |40
Caraqu®........... » " ■
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Iava doré et brun... p* 1/2 k. ets, 62 —
« jaune à jaunât o 15b —
a blanc es biaaah.. » » foO —
a bon ord. verdâtre a a jvo—
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» bon â beau....... » » rt'r ~
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» bas ordinaire.... » » i* —
cio supérieur......... » * 42 —
» bon à beau....... * » ’l —
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» bas ordinaire— » " «ril/z
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312
31/8
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céréales. (Entrée libre).
Prokt. bl. indigène. P' 100 k.
a a d’Amérique .
> » dsDantzig..
a a Sandomirka
a » Caiifernie...
» , Walia-Walla
a » cf Australie .
a rx indigène— »
» a Danube &Bulgarii
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» » Königsberg,
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a a danoia.suéd.
. a PoliBh Odessa
a Bombay..........
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Kurràchee......
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skiole indigène.....
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a de Franco....
a de Russie.....
« Danub» et Hélène
a d’Espagne....
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» d’Amérique...
Orge Indigène......
a de Frise.
» Suède, Dnnem.
a d’Odessa........
a du Danube.,.,
a de Baltique...
. Smyrne..........
a d’Italie........
Avoine indigène.....
a de Russie.......
a Odessa et Danube
a d’Amérique...
Graine de un m.Noire
» a d'Azofl.......
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a a Memel, Kon.
» n Bombay....
a de la Plata.....
a de colza indig..
a a Kèl.atÿ’rise.
a a du D&aom..
a a dès Indes...
a de nav. Danube
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a do ravison......
a do chanv. Riga
» de lin a semer
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chanvres. (Entre® libre).
De Pologne lin rein.p»,100 k. fr
a fin oaUchot.. » »
De Königsberg -------- » *
a bon cordage » »
D’Italie Ie qualité. » »
a 2° qualité..... * »
De ManiUe à peigner. » *
De Sisal belle qte.. .. • *
a qté ora........ » »
cires. (Entrés libre).
?ire du pays......P” 1/2 k.fr.
a d’Afrique........ » *
a de St-Domingue.. » *
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» a qtè meicdres...10.11
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» Camp, bons a bx 91/2 101/2
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Gofdeva et Mendoza..... 9.16
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113 - 118 -
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bœuf* salader.. .|25.32
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aébèi sal.etmat. 20.25
25.28
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t » matador.(Lj.26
i Mat. Rivières.
.. div.
(15."
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il4.R0
'120.25
salés vaches.
R.-Jan.salés bœufs...
a vaches........
Fera, et Ceara sales secs..
verts,
Bahia et M&rugnan sacs..
» salé* scos
Para salé* verts.........
Valparaisosaies secs.,,-.
T/s
jfs
Etats-Unis salés v/z et bfs
Cap saies............... »
Chev. de B.-A. et M.-V
s6ev, pr pièce, 3 0/0 ose. 41/2..
161/2 salas, par 50 kilos..10.16..
19 a Rio-Gramiv............divers.
121/2 Poulains salés divers . 6.9k
131/i Cernes (r. pr 100 pièces 20/0 ose,
19 — » Rio-Grando do k. 50.60
M -V. U ira g. « • 40.55
Buen.-Aj ra* •• • 35.45
141/2 » vaches,...,.,..... divers
14 — Kogh. sécha# pr 50 k. 30/0 esc
123/4 » verges ot tendon».... fr.
----a pattin* de bœufe........ a
£6— » moreesux en poil.... »
queuos vides........ a
oreillons et museaux »
echarnures chaulées. •
Quebrachop lOOk.eansesc. »
251/2 Valonée sans esc. par 100 k- »
DROGUERIES, ETC.
Baies degemevre....p'50k.fl
Bots de régi. d’Esp.... » »
Borax................. * fr.
Grémè de tartre...... » fl
Ecorces de citrons.... » •
a d’oranges.... a fr.
Galipot.............. » fl.
i.T.ANÔETTKÿ » »
sua. de RegiXarafs ... » •
a a LongO.... » »
» a Piguatôlii * »
» a D. K.............. »
a a Catunzaro » n
a » Glus Urasso» ■
a a Grimaldi. » »
a a Bongiopgp » *
Tapioca lrblanc..'.— » »
251/2
231/2
281/2
Miel de Havane ..
a de Mexique..
» de Haïti......
a du Chili......
a de Californie,
a do Bretagne.
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SPÏGLS.
Cannelle deCsÿlan.p»l/2k.fr.
1 EOiCassia vora........... » cts
32 Gnnnefie do Chine.... a »
Clous de girofle..... » »
Colle de pois Russie. » fr.
» • Brésil . * *
Macis.................. » st»
N dix do Muscade..... • »
15 — Poivre noir........... » »
141/4 - blanc............... » »
14 - Piment J amaïque....g.50 2. fi.
-jAgou pens............ » •
rtAïKAK Gatisaie.....
- d’gspagao. , , *
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163
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fruits, (San# «acompte).
Am and,prins.en ooq.p.100 k.fr.
douces de Fars a *
» de Barl a a
de Majorque.. » »
Faro amères., a a
» en coques a a
Citrons de Malaga.. .pare/alr,
de Messine.. a a
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de Catane....» •
• de Menton...» •
Corintres de Gep. 1885p.100k.»
» » 1886 a a
a de Zante 1885 » a
» » 1886 » a
Noisettes de Turquie a a
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Noix de France.. » a
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de Valence, a a
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Prunes
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» do Bardeaux » a
Raisins Maiaga^s, p. e/a a
» Sultane#... p. 100k .•
Figues Co madré.. .p.eab. a
» de Bari____p.lOOk.»
» daNapie#.. a a
» da Smyrne. » a
Pommes sèches J’Amèr. » «
de France • •
évaporées a ,
....................... a
HUILES ET GRAISSES.
Huile d’oilve Messme.lOOk »
» Gênes... • •
a Bari..... a a
« Ôaiiipoii a a
» Tarente. • a
» Séville., a a
a Maisga. » »
• Lisbbnne » »
de coco Cechin » »
» Ceylan. » »
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oléiae indigène » •
de p.de bfs B-A. • »
de lie anglaise a a
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a hr.cl.ei bl. a •
Pétrole raffiné....p.lOOk.»
Naphte de pètroie... » »
Essence de ter.Francep.50k.fl.
Amenq. » »
Suif UeTintérieur...p.l00k.fr.
de ville......... » »
Plata moutons.. » »
a bœufs...... » »
deaEtats Unis.. » »
d’Australie..... » »
Saindoux d’Amerique » »
métaux. (Entrée libre).
Cuivre du Chili..... p» 100 k. fr.
Etain Banca...... pr 50 k. fl.
__ Plomb du pays... p» 100k.ir.
60 —lFoNTESillddie*bror,3 1000k.fr.
• e _< ,
potasses et sels. (Eat.libre).
Potasse Montreal!, yr 50 k. fl.
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Perlasse 2“»° surto.. 50 fl.
SELde^oudud Angl. pr100 k. fr.
» » cristallisé • »
Natron d’Egypte...pr 50 k. »
Salpêtre brut......prtOQ k. fi,
- raffiné.... » »
Nitrats de soude.... » »
sulfate de soucie...prt.000k.fl.
résines. (Entrée libre).
Brune d’Amérique..p' 100 k. fr,
» claire » » »
Blanche » .... » »
cirai noir ds France... » »
» alair » ... • »
Colophane • ...» »
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Japon pelé Voorloop..........
» » demi-riz.....
Muuimain brut.
» pelé Voorloop..........
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» » demi-riz.........
Byat pelé Voorloop...........
» » demi-riz............
NecranMe brut................
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» ordinaire.......
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Rangoon brut ................
pelé Voorloop..,.../
« Qïûianire.......
» demi-riz.........
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Riz brises suivant qualité.,.,..
salaistiiNS. (Entrée lihra),
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Blaném/quePayen. Pr 60 k. fl.
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Mercure.. » »
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» • tran#f. dr. 271/4 -
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SUCRES BRUTS EXOTIQUE!
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» clair roux maillé » »
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En poudre blaneaiiq.pr50 k. fr.
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Côtes en bouc. Kentucky...
Du fabriquo on consommation’.
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Manille..............
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Turc........"
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Jaune.......... .
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Couperose Fra- ce... 50 a
Curcuma Java, Malab. » *
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Extrait de cam. ôanf. »
franç sis.... ,
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Dividivi.....,, ,
Vitriol (aqv suif. 66;.] .
Vitnqi bleu........... ,
Garance fine robée 1® qtè 1886
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Kentucky. Virginie. Mason Maryland
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