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1887. -- CinquaDle-iiuièmc année.
«finanche 2 Jinvie?;
Dimanche 2 Janvier.
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Rubrique d’Anvers, la ligne..
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E?* Les annonces sont mesurées au Vigno-
mètre. — Les titres se paient d’après ( espace
qw us occupent. On ne peut garantir les dates
REVUE COMMERCE E
'AN VER Q
lu
8/h
b.
bois de construction. — Avis de M. Ad. Solvay, courtier. — Rien de particulier à dire de ce commerce pour l’année écoulée. Répétition des avis anté-
rieurs. Transactions se bornant toujours aux stricts besoins de la consommation. Prix continuellement en réaction.
Tableau approximatif des importations pendant Vannée 1886 comparativement à celles des années 18S5,1884 et 1883.
PLANCHES (MEMEL, RIGA. DANTZIG).
Memel 18S6. ....
. 1885........
» 1884. ....
» 1883. . . .
St- Pétarsbourg, Riga «
Windau 1886 . . .
» 1885 . . .
» 1884 . . .
» 1883 . . .
Dantzig 1886 . . . .
» 1885 . . . .
» 1884 ....
» 1883 . . . .
4X7/13
3X1Ó/I3
Irouge et blanc
3X9
2700
6800
270
3000
128
200
210
9500
950
27000
76600
15000
31300
300
14000
8000.
2600
16300
14700
10000
27000
17030
1-0Ö0
13600
14300
BLANC
6/4
BOUGE
4/4 et 5/4
1700
2200
5200
11000
6900
1600
18600
49000
71000
51000
89500
132Ï00
30500
57000
6200'
12000
10000
15000
25200
900
12000
23100
21000
44000
31000
2750Ó
3300
6:00
3470
32500
14000
3800'
6700
1800
2500
1000
1717
MERRAINS
de
Chêne.
15000
11100
8000
12200
66300
88700
7510J
112420
210400
131200
232300
61800.
96570
30928
29800
29990.
41427
MADRIERS, BATTENS ET PLANCHES DE SATIN DU NORD.
Sneue,Norwègeetl
Finlande 1886.
1885. . .
1884. . .
1883. . . !
13000
5500
2800
900
3X10/13 [3X8 l/2et9
12000
8300
27000
10100
156000
. 280000
241000
267000
16000
17003
120G0
12000
3X5/7
41000
41000
41000
.39000
“2 1/2X8/11 2 1/2X7. 2 1/2X61/2 21/2X5/0 2X5/13 ^grutès^! rabotéeT planch'tes- TOTAUX
14000
15000-
11000
3500
539000
767000
79700»
550000
253600
319000
.286000
170000
200000
242000
265000
140000
170000
89000
110000
155000
3070000
3740000
2850050
3200000
825000
I 832000
i 870000
740000
JOCOOOO
11070000
6150000
73000OC
15310000
17425SC0
11662800
que le Guayaqull est fort estimé par les fabricants de la
Hollande et do l’Allemagne», qui à défaut de celui-ei ou de
grande cherté, opéraient a ors sur les autres sortes.
Par do nouvelles : elstions, nous importerons cette année
beaucoup do cacao directement de St-Domingue que notre
place pourra Offrir de promère main aux mêmes prix,
sinon au-dessous de ceux des autres marchés.
Les importât ons directes, destinées à la vente sur place
se sont limitées à quelques parties rie Haïti, qiu nous avons
reçues p r les steamers viâ New-York, et qui ont provoqué
les ventes suivantes : au mois de janvier 168 sacs de très
belle qualité de la nouvelle récolte de fr. 77 à 78 entrepôt ;
au mois d’août 320 s/s à fr. 67 entrepôt et au mois de novembre
quelques centaines de sacs pour l’exportation, de fr. 65 à 67
entrepôt par 50 kilos.
Pour les autres sortes nous n’avons eu à mentionner que
1> vente de 80 sacs Trinidad. qualité El Salvador, marque
Eug. P. Masson, à 48 1/4 cents, soit fr. 102 entrepôt par 50
kilos, et53 sacs Bahia à fr. 85 entrepôt par 50 kilos.
La majeure-partie de nos importations de Bahia a passé
en transit et do celles de St-Thomé. reçues viâ Lisbonne, une
certaine quant té a été réexpédiée à Londres.
N uis Unissons Tannés avec un marché mal approvisionné,
et qui offre peu do choix dans les diverses qualités, mais de
nouvelles importations vont remédier à cet état de choses
et bientôt notre marché pourr i suffire à tous les besoins do
nos fabricants et même de l’étranger. •
Dans les chiffres des arrivages do l’Angleterre et de la
France figurent certaines quantités de nos importations di-
rectesdes colonies venues en transbordemen! par ces pays.
Les importations, sur notre place, pendant les six der-
rières années. se répartissent comme suit :
LIEUX
de provenances.
de Haïti.......
de Baliia......
de Trinidad..,
de Caracas,...
1886 1885 1884 1883
MADRIERS, BATTENS ET PLANCHES
LAPIN D AMERIQUE.
.1 ponces. J 3 pouces. I 21/2 pouces.
Vitcli pine, Yeliow pine, Spruc
.1885.
1881.
1883 .
2 pouce
28300
50000
9700
1082
300
50
, 1156
1 1652
1 -)35
I 52-9
! 803
! 590
450
180830
42600
POUTRES DE SAPIN DE RIGA & WINDAU.
1886 ......-
1885 ......
1884.........
1883 ........
ROUGE
QTÉ. 2m<! QTÉ.
700
700
2300
4100
3600
2000
1200
733
240
3200
6600
5000
2940
POUTRES ET POUTRELLES CARREES ET RONDES.
PLANCHES
chÆnb
DANTZIG
1886
1885
1884
1883
6000
7000
26000
152000
DE DANTZIG
MEMEL ET
AMÉRIQUE.
POUTRES ET POUTRELLES
DK SAPIN.
8000
S001
10500
17000
CULEES
DE
PLANÇONS
13600
3800
10000
1400
4300
4200
9000
7500
BILLES
et TRAVERSES
de chemin de fer
ÉN CHÊNE
ET EN SAPIN.
2800
950
180000
232500
252000
38800Ó
354 navires arrivés pendant l’année 1886,y compris 68 en passage (Couvain et Bruxelles).
447 » » » » 1885, » 7Ó « » »
388 » » » . 1884, » 81 » - »
476 » » » » 1883, » 118 » » »
N.-B. — Dans le tableau ci-dessus ne sont pas comprises les cargaisons des navires en passage (Louvain et Bruxelles).
Les planchettes de sapin, les billes de chemin de 1er et les planches do chêne étaient destinées en passage.
«ois D'ÉBÉNiâTERiE. — L'année qui prend fin aujourd'hui
ne c jmpte pas parmi les bonnes années pour .cet art.cto et
lu is 1 js marchés européens ont montré pendant la durée
de cet exercice, une situation fort peu brillante. C’tst
<1 me pour Anvors un résultat relativement satisfaisant que
de pouvoir conserver les positions acquises et de n’avoir
a constater aucune diminution dans ses importations, ni
dan s le mouvement général des affaires.
Nous aimons également à signaler le développement que
prennent les impoi tâtions directes, ce qui il y a peu d’années
était l’exception, constitue la règle aujourd’hui et le tableau
c - lassons montrera clairement que nous ne sommes plus
tributaires dos marchés voisins pour nos importations des
articles les plus courants : acajou, cèdre, noyer, etc.
Quant aux prix, ils ont été faibïes partout, pour certaines
essences même, telles que les cèdres pour caisses, il y a eu
baisse importante. Sous le rapport des prix, il nous faut
encore suivre les marchés régulateurs, principalement les
marchés anglais. .
Passons en revuélesimportations diverses avec prix réalisés
pendant l’exerc ce écoulé et indiquons pour chaque essence
la stock disponible en premières mains :
acajou : Importations 3332 blocs contre 3691 en 1885 et 2927
en 1884. — Lès importations directes comprennent : 1527
blocs de Cuba on3chargements complots par Gloria, Sigrid et
Ymchulo, plus 1263 blocs Mexique en 5 chargements com-
plets par Holding huus, Larkan, Gai-field, Viking et Mina,
Les importations indirectes se composent principalement
de petites ronces et comprennent 164 pièces du Havre et 438
blocs de l’Angleterre. Stock 372 blocs Mexique, 410 blocs
Cuba et 114 ronces St-Domingué.
Les 8 chargements ci-dessus ont été présentés en vente
publique au debarquement'et 3 do ces ventes ont eu lieu
sans réserve. Les autres n’ont donné que des résultats in-
signifiants, mais ces bois ont été traités depuis do la main à
la main, à l’exception des quantités en stock.
Los prix pour les petits bois ont été faibles toute l’année
et I on a vu plusieurs lots Cuba, très ordinairos il est vrai ot
composés pour ainsi dire de bouts, adjugés à 15 et 16 centimes
los 2 décimètres cubes, prix inconnus jusqu’ici. Les_ prix
normaux toutefois n’ont été guère au dessous do 30 à 35 cen-
times et c’est ainsi que nous continuons à coter los petites
largeurs.
Quant aux acajou forts, largeurs de 50 à 80 c‘ros. les
hauts prix do 55 à 65 centimes cotés au commencement de
l’été mont pu se maintenir, et à part une importation tenue
trop cher, nous les laissons dans les prix de 42 à 45 centimes.
La qualité de nos importations du Mexique a été satisfai-
sante, les acajou Cuba par contre ont ëu un chargement très
défectueux, les deux autres de trop petites largeurs.
noyer d’Amérique : Importations 910 blocs contre 1429 en
1835 et 430 en 1881. — Lie la petto quantité de 910'blocs il
11’y a eu au marché en réalité quo 360 blocs, les autres 550
blocs formant un lot arrivé de Now-Ürleans par st Ville
de Marseille, et destiné directement à la consommation.
Il est vraiment fâcheux que les expéditeurs des Etats-
Unis nous envoient do si petites quantités, les prix pavés
pour les lots entiers et qui ont été jusque fr. 12, les 50 kilos,
montrent cependant que les bois beaux et fors se paient ici
aussi bien qu'uilleurs. La revente n’a plus de marge devant
elle, si elle doit payer fr. 12 à 12 1/2 premier coût. Avec un
pou plus d'abandon dans les prix on écoulerait facilement
des arrivages quintuples. Stock 56 blocs.
Noyer d’Italie : Importations 3714 plateaux de Gênes
contre 1496 entrés en 1885 et 1543 en 1884
Nos importations en cet article ont donc plus quo doublé
malheureusement la qualité a laissé beaucoup à désirer
et pour les quelques lots de bonne quai té et de fortes
largeurs que nous avons reçus, c'était la couleur qui ne
répondait pas. Somme toute, les transactions ont été nom-
breuses et tes prix sont restés les mêmes que pendant l'exer-
cice précédent soit de fr. 140 à 190 le mètre cube pour par-
ties entières. Le stock à ce jour est relativement fort et n >us
entrons en 1887 avec 1420 plateaux presque tout bois ordi-
1111're.
Noyer du Caucase : Importations 35 pièces de Batoum
dont 27 pièces traitées de fr. 61/2 à 8 1/2 les 50 kil., les autres
S pièce., en stock.
Cèdre pour caisses : Importations 3533 blocs contre 3578
en 1885et 1722 on 1884. — Lès 3538 blocs importés cette année
se subdivisent comme suit : Importations directes 2481 blocs
Cuba c-t 2ï2 bloes Mexique. Importations Indirectes 68 blocs
du Havre et 737 d’Angleterre. ... „ ,
Notre position de l'année derniere, pendant laquelle les
importations s’étaient plus que doublées, reste donc acquiso.
Si nos prix sont allés à la dérive - on a été un moment jus-
que fr 6 les 50 kilos, c’ost que la marchandise était abon-
dante partout,et nous avons payé constamment les cours des
.autres marchés européens. Maintenant la tendance est à la
•hausse et les prix commencent à s’améliorer. Nous cotons
ïc. 7 1/2 a 9 lit les r 0 kilos pour parties entières. Stock 620
blocs presque tous do provenance Cuba.
Cèdre à crayons: Le transit de cos bois vers l’Allemagne,
transit qui se fait viâ-Anvers, a atteint cette année le eh f-
£Ve de22523 pièces arrivées da New-York par divers stea
roers. Un petit assai de 10 p écas New-Orléans n’a pas
donné satisfaction, . ,
Les arrivages de 1885 et 1884 étaient respect» veinent de
10785 pièces et do 12(307 pièces.
Palissandre : La demande pou root article reste fort ré-
Auita.auoiquo sur les marchés voisines on signale une légere
/reprise. Nous n’avons rien reçu directement Vià Havre U a
mporté U)i billes vendues do Ir. 15 à2o les o0 kilos sauf 20
pièces qui restent en stock.
(Hïac : Importations 72 pièces voie d’Angleterre.D’impor-
tation ancienne nous avons encore en stock 273 pièces, de.
mande insignifiante. Notre assortiment actuel comprend
toutes les dimensions.
Ebène : Importations 22942 prèces dont 21297 importées
directement de Vieux-Calabar, les 1015 pièces restantes sont
4e provenance Madagascar et nous sont arrnées par vomue
Hambourg et d’Angletorre.Sauf 190C0 kil- Calabar qui i estent
au marché tous cos bois ont été vendus ou réexpédiés.
Les prix de ceux vendus ont vanédefr. 121/2 à aOles 50 kilos
saivaat qualité et provenance: pour les bois qui ont été ré-
expédiés tfesf surtout vers .l’Angleterre quon los a dirigés.
P Les arrivages de 1885 et 1884 ôtaient relativement insigni-
fiants.
Peuplier d’Amérique : On a continué tx détailler du ma-
gasin les importations antérieures aux pleins prix de fr. 75à
90 le m. cube réel. Les importations sè réduisent à 19 blocs,
restanten stock.
Buis : Pasd’importaîiou directe Quelques petits lots voie
d’Angleterre se détaillent ici, mais il n’y pas a proprement
pai 1er, de marché pour cet ai tielo.
Les autres essences, telles que Grenadille,Espknille->
Erable, Amaranthe etc. n’ont donné lieu non plus à au-
cune mention spéciale.
Voici le relevé comparatif dos arrivages, en bois d’ébé-
nisterie, pendant les cinq dornières années :
espèces. 1886 1885 1884 1883 1882
Acajou blocs......... 3382
Cèdre p? caisses blocs 3-538
» crayons pièces. 22528
Ebène pièces........ 22942
Grenadille pièces.... —
Noyer d’Amér. blocs. 910
* » planches —
Noyer d'Italie plat. 3714
Palissandre billes... 108
3691
3578-
10735
1056
5911
1429
244
1496
117
2927
1722
12607
6165
430
606
1543
50
2978
1400
13227
3320
1*18
4881
10040
761tx
1446
927
bois de teinture. — Nous venons de terminer pour los
diverses sortes de bois de teinture une année encore moins
prospère quo les précédentes, au point de vue commercial de
là place, car si nos importations directes accusent ünR aug-
mentation sur celles de l’année dernière, c’est que dans ces
chiffres figurent quelques chargements de campêche Saint
D.omingue destinés â une usine locale pour la mouture, et
pour une usine de nos environs pour la fabrication des ex-
traits, plusieurs chargements de campêche Haïti ot Jamaïque
aiusi que trois chargements avec au delà de mille tenue uix
de racines de bois de campêche de la Jamaïque.
Ainsi abstraction faite de cet, élément industriel, il ne
reste pour le trafic commercial delà place que des quantités
bien au-dessous de celles que nous recevions au tri rois.Nous
l’avons déjà dit précédemment et nous devons encore ie
répéterauj Hird'hui.qu’aussi longtemps qu’on ne sera pas par-
venu à i édui re de ho iiicou p les frais de man i pu lat ion su r place
et diminuer sensiblement les tarifs de transport par chemin
do fer pour les bois de teinture sur un pied à pouvoir sou-
tenir la concurrence de Rotterdam, notre marché devra
décliner pour cetto t rancho do commerce, ce qui s’expl que
parfaitement par le seu: Lit qu’à Rotterdam pour un char-
gement do bois do teinture,les frais de décharge ment,pesage
et transbordement sur des allèges Jpour le Rhin, ne coûtent
que 5 cents, soit lü 1/2ceotimes par 100 kilogrammes, tandis
qu’ict nous payons pour la même besogne 25 à 30'centimes
par 100 kilogrammes, soit à peu prè3 le triple, sans compter
encoreles avantages des transports par oau sur les expédi-
tions par chemin do fer,
Cette sil nation est d'autant plus fâcheuse quo notre mar-
ché devrait occuper le premier rang pour cet article, car
grâce à nos relations directes avec les principaux importa-
teurs du Continent qui sont représentés sur notre place,
nous sommes placés clan? les me Heures conditions possibles
pour opérer nos achats de cargaisons flottantes et par suite
dans la situation à pouvoir soutenir la concurrence avec
n'importe quel autre marché.
Nous nous sommes déjà fait l’écho des plaintes sur la qua-
lité actuelle de la plupart des provenances de campêche
Ha'ti, ainsi celles du Cap Haïtien et môme de Fort
Liberté, qui étaient autrefois lès plus esfiirjées, laissent
maint-nant tant â désirer que la plupart dès cargaisons ne
répondent plus à la désignaiion de qualité « fair merchan-
table », et sont refactionaéos après arbitrage dans presque
tous los ports du Continent à des conditions si onéreuses
que tous les importateurs ne veulent plus vendre leurs char-
gements que qualité « tel quel ». Les acheteurs ne se sou-
mettent qüo forcément à ces conditions assez dangereuses,
es qui entrave les affaires.
Il n’y a plus pour ainsi dire que la provenance de Saint-
Marc et celle do l’Artibonite. quoique d’une robe grise mais
contenant beaucoup de matière colorante qui conviennent
encore à nos industriels, cependant la qualité d'Aquin, qui
était toujours classée au second rang, s'est tellement amé-
liorée ces derniers temps qu’au Havre un l a payée plus
cher que le §c Marc. Le Miragoano, jadis d’une qualité infé-
rieure, ressort depuis quelque tûinp i assez bien et il est à
présumer que le Aux-Gayes, négligé depu s quelqu • temps,
ressortira très bien pour les prochains chargements qon
ej) expédiera après quelques mois dé relâche pendantiles
quels on aura pu mieux choisir les bois.
Nos prix ont suivi la marche des cours pratiqués sur les
marchés régulateur? pour les chargements fl ittauts, soit de
fi. 3 1/8 â 3 1/4 pour Aux-Gayes. fi. 3 1/2 d 3 5/8 pour Saint-
Marc et jj. 3 1/8 à 3 3/8 par 50 kil. pour Jamaïque, ce sont les
seules proyenanco? que nous ayons reçues cette année pour
la vente sur pl ce
Nous finissons l’année avec une grande rareté do marchan-
dise disponible tant dans les qualités ordinaires que dans
les bonnes provenances, car le eimpèaho St-Domingue
manque complètement sur place ; en Jamaïque rions ne
passéd ns qu environ 160 tonnes Savannah-la-.vlar qui sont
arrivées ces dernier.-jours et dont on demande fl. 3 3,8 par
50 kil-
Los importations de racines de bois do campêche do la
Ja , aïque sont que noiivoauté pour notre pays; ollas pa-
raissent contenir beaucoupdo matière colorante, mais elles
sont d’un travail très difficile et il faut des instïllations
spéciales pour en faire des ext aits. L’usine de nos envi ons
qui les travaille, aujourd’hui on pleine prospérité, en attend
de fortes quantités pourl’année p ochame.
Nous devons encore penopvnler los regrets, exprimé? cos
dernière» années, que le commerce des bois du Mes que ne
se relève pas de 1 abandon dans lequel il est toïnrié sur
notre placo et par suite tous les chargements de campêche
Lagune et Yucatan qui sont arrivés dans le courant de cot te
année à la côte anglaise, pour compte anversois, ont éié
vendus flottants pour Hambourg, qui r'este le principal
marché pour cette provenance
Dans toqt le courant de cette année nous n'avons reçu du
Mexique que deux petits lots campêche Laguna ayant servi
de bois d'arrimage a des chargements de bois d’ébénisterta
soit : 33 tons 3? qualité Escnjicfo par Hotdinghqus, vendus a
fl. 4 1/2 soit fr. 9.50 et 37 tons dito par Larken, vondus-â
fl. 4 soit fr. 8.50 par 50 kil.
Nous avons reçu du Havre 100 tons campêche Laguna
3» qualité inférieure destinés a une usine do nos environs et
de Hambourg, 121 tons campêche du Mexique de la provo
nance de Champotan, inconnue jusqu’alors sur notre placo,
qui ont été détallées de fr. 17 à 17 1/2 les 100 kil.; ce bois
avait boaucoup d’aspect et était très vif de couleur.
Depuis quelques années la consommation du bois jaune a
beaucoup diminué dans notre pays, aus-i n'avons-nous reçu
pendant l'année écoulée qu’une'seule importation directe
de cette catégorie de bois de teinture soit le chargement
de 225 tons bois jaune Maracaïbo, par le navire net Hein,
qu’on a écoulé lentement en detail de fl. 2 3/8 à 2 5/8 par
50 kilos et ces derniers jours nous avons encore reçu viâ
le Havre 70 tor s de ce hois dont 50 tons ont été traitées
à livrera fl. 2 5:8 par : 0 kilos.
Le bois jaune Corinto est actueUement préféré par nos
industriels, nous en avons importé régulièrement du Havre
tant pour la vente sur place que pour nos usines. Les prix
ont varié de fl 2 i/8 à 23/4 par 50 kilos. Sur une partie de
300 tons, reçue il y a quelques mois du Havre, il reste 100
tonnes invendues au prix demandé de fl. 3 par 50 kilos.
Un petit lot de 19 tonnes (635 bûches) bois jaune Tlaco-
talpan (Mexique), reçu directement par Garfield, a étéjvondu
à n. 2 3,4 par 50 kilos.
Le bois jauno Laguna manque depuis quelque temps
complètement en Europe. De Trieste nous avons importé
15 tonnes de fustet.
Pour alimenter- les besoins courants de nos fabriques,
tant pour lo bois rouge de Lima que pour le bois de Saudal
et Caliatour, nous avons dû recourir aux marchés voisins
do Londres et Hambourg et ces importations échappent au
mouvement commercial de la place.
Les importations de toutes provenances, pendant ces
cinq dernières années, se répartissent comme suit :
1886/ 1885. 1884. 1883. 1882.
Campêche Haïti....
» Jamaïque..
« Laguna...
« Mexique...
« Havre....
» Hambourg
» Angleterre
3607 4518 5283 5506 3328 tx
1977 - - - 661 ”
73 77 3:0 - 12 »
- - - 180 100 »
Ensemble 6269 4745 5633 5746 4101 tx
Tuspnn...
Laguna...
Corinto...
Nuevitas..
Ttacotalpan
Havro____
Trieste...
Ensemble..
225 - 200
884 599 445 683
Nous avons reçu en outre on 18S6, par voie indirecte, env.
400,000 k. bois de teinture de la Hollande, ainsi que diverses
parties campêche, bois jaune? et bois rouges divers, du
Havre, Hambourg et de l'Angleterre dont on n’a jamais
indiqué les quantités exactes.
Le stock tin déc. 1886 so composé de 200,000 kil. campêche
Jamaïque, 50,000 kil. campêche Laguna, —kil. eam-
pèchu Yucatan, 10,000 kil. bois jauno Laguna, 15,000 kilos
bois jaune Maraeaïbo, 40,000 k. bois jaune Tampico, 150,000
kil. bois jaqno Corinto, 60,000 kil. bois rouge Caliatour,
—kil. dois rouge du Brésil et 30,000 kilos boi? rouge
Lima.
cacaos. — Nous avons mentionné dans notre précédente
revue annuelle que pour remédier à l’état d'infériorité
dan? lequel se trouvaient boj fabricants de chocolats â lutter
contre la concurrence des produits étrangers, lo gouverne-
ment belge avait augmenté le droitd’untréesur leschocolats
étrangers jusqu'à fr. 45 les 100 kilogr., mais qu’à notre avis
cette mesure était insuffl„ante qt eq effet nous’ i oyons encore
10 pays encombré de chocolats français, hollandais et suisses.
Cependant nos importations de cacao accusent déjà une
certaine augmentation sur celles de ces dernières années et
11 est à esperer quo l’amélioration de cette industrie puisse
s’accentuer par la suite, afin que cet article plutôt industriel
q e commercial pour notre pays, reprenno son importance
d’autrefois.
Par nos relations directes avec les principales colonies de
production, telles que St-Domingne, Para, Bahia, Trinidad,
Venezuela ot Guayaquil, nous pouvons importer daris les
mêmes conditions favorables que les marchés de Londres,
Havre et Hambourg, et offrir â nos fabricants plus d (avan-
tages qqe eos marchés régulateurs
Nos fabricants devraient d ns ee but m’eux comprendre
què leurs intérêts sont étroitement liés a ceux do nos impor-
tateurs ot encourager autant que possible cés importations
directes des colgnies de i roddetion en jour donnant la pré-
férence do leurs achats plutôt quo de recourir aux 'marchés
de Londres, Havre et Hambourg, où ils achètent souvent
leurs provis ons à des conditions moins avantageuses qu'ils
pourraient le faire sur not re place.
Pendant toute l’atméo la provenance de Para a été très
rare et s’est constamment traitée au Havre, qui est lo princi-
pal marché pour cette sorte, à des prg très élevés, quoique
beaucoup au-dessous des prix de revient du paÿs de pro-
duction:
Nous avons régulièrement importé de Trinidad des cacaos
de El Salvador et Agua Santa de la marque Eng P. M. -son
otde Guayi-quil, de la qualité de Maehala de la marque A. A.
Reyru, qui ont été appliqués par les importateurs directe-
ment à leur cijonièlo do-l intérieur et de l'étranger.
L ? Caraéas quoique do qualité supérieure au Para, a été
toujours â des cours au-dus.-ous de ceux de cette dernière
sorte ; lo B iliia fermenté est resté également à des prix très
raisonnables eu egard à s? qualité.
La dernière récoltod i Guayaquil a été trô? abondante et de
très bonne qualité, aussi les prix dé cette sorte on: subi une
bais-e -ensiolo sur ceux do l'année dernière, au point d’ètro
les plus avantageux, relativement â lour qualité, ce qui a
beaucoup contrario la,vente d is autres provenances, sut tout
catts. — < -t'e ï-vo forme toujours la branche capitale
du ixii.uierco en déniées coloniales sir- notre place et est par
conséquent bien digne du vif intérêt qu’elle inspire sur
notre marché.
Aussi lorsque l’année dorn ère à cette époque nous avons
ré'uoié la marche do l’art cio pendant cetto dorn ère cam-
pagne, nous étions sr.us l’influence de cette série de tristes
périodes qu’elle avait eues à traverser en énumérant les
diverses causes suivantes qui les avaient amenées :
Abondantes récoltes successives au Brésil.
Opérations à terme sur lés marchés du Havre et New-
York.
Abstention du commerce de détail par manque de con-
fiance.
Baisse continuelle dans les prix pendant 7 ans comme le
constatent les cours ci-dessous du Santos good average sur
notre place à la fin des années suivantes :
1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885
441/2 361/2 59 221/2 . 33 26 221/2 et
le 1/2 kilogr. entrepôt.
Ainsi dans un laps de temps de 6 ans l’article était tombé
à la moitié de sa valeur et il est inutile de faire ressortir les
conséquences d’une baisse aussi marquante. Los hauts prix
extrêmes quo nous avons connus de 1871 à 1874 avaient dans
toutes les colonies de production stimulé au plus haut degré
la culture des cafés, comme étant l’aliment lo plus productif
pour les planteurs. Nous devions donc inévitablement, à un
moment donné, lorsque "toutes ces nouvelles plantations
seraient dans toute la force de leur production, c’est-à-dire
les fixième et leptième années de leur existence, nous trou-
verenf.-.ce de récoltes plus abondantes que nous n’avions
Connues depuis longtemps et qui. devaient par suite nous
amener des réductions dans les prix en proportion, ce
que là baisse survenue a justifié depuis.
Mais après quelque temps de ces fortes productions, la
force des caféiers décline et nous sommes entrés dans cetto
Centre-Amérique ainsi que par la rareté de quantité de
Caracoli, qu’on trouve actuel ornent dans les criés et qui
prouve que la vigueur des arbres diminue, de sorte que ‘a
cause principale de la crise q je le commerce des cafés a eu
à traverser ces dernières années serait en voie de disparaître
dans une large masure.
Les opération- a . .i ...c Lui lus marché? du Havre et do
New-York, donnant lieu journellement à des fluctuations
très brusques et trê? marquantes et ")e plus souvent sans
autre motit sérieux que celui d’attirer dés victimes, font
énormément do tort au commerce régulier. Un article
sérieux comme les cafés ne devrait pas être tourmenté par
ee mouvement de jeu continuel. Cette incertitude du len
domain entrave les opérations sérieuses on marchandise
disponible ou sous voiles et n’inspire que de la méfiance au
commerce de détail, qui par-là persiste à ce vouloir faire
des provisions au-dela do ses plus stricts besoins courants.
Aussi toutes les quantités disponibles se trouvent ainsi
englobées dans os stocks visibles des principaux ports de
mer lant en Europe qu’aux Etats-Unis.
Dans notre précé lente revue annuelle nous avions estimé
la récolte du Brésil en cours d’expédition de 1885/86 à
4 000,000 sacs pour Rio ét 1,800,0®) sr.es pour Santos.
D’après le tableau ci dessous nous ne nous étions pas
bsaucoüp éloigné du résultat obtenu.
Mouvement de l’article au Brésil depuis le l'juillet au
23 juin des années ci après :
1385/86. 1884/85. 1SS3.S1
Rip-JANEiRO. sac?. sacs. sacs.
Arrivages dans lés ports .... 3 842,000 4,115.000 3,105,000
Expéditions pour l’Europa... IJ 67,0'0 12*3,000 950.100
Expéditions pour losË-Unis. 2,337,100.2,7r9,0C0 2,021,020
Stock ...................... '226,000 140,000 140,000
. SANTOS,
Arrivages dans les ports____ 1,6:0,000 2 096,090 1,864,0:0
Expédi ions pour l’Europe .. 1,194,000 1,672:003 1,493,000
Expéditions pour les E.-Un s, 484,®»0 482 000 430,000
Stock............ 185,030 180,001 - 180,000
La récolte actuelle de 1886.S7 au Brésil était estimée primi-
tivement a 4,000,000 sacs pour Rio et 2 600,000 sacs pour San-
tos, soit ensemble 6,60:,00i) sacs, ma’s au fur c-t à mesure que
la récolte avançait, lo? estimations ont été diminuées et
réduites à 3,2ô0;000sac? pour Rio et 2,500,000 s/s pour Santos,
soit ensemble S,7§0,000 sacs p ur toute la récolte au Brésil,
avec cette cirons tance encore aggravante que'la fève est
très petite et légère et par conséquent le rendement comme
sac? ne donne pas le même rendement comme poids. Si Jes
chiffres des recettes et des expéditions no semblent pas
justifier complètement jusqu’ici ces dernières estimations,
c’est que certaines quantités de cries retenues dans
l’intérieur du pays depuis ces dornières récoltes â cause des
lias prix désastreux pour les planteurs,' ont été attirées sur
les marchés brésiliens par la hausse survenue depuis ces
derniers mus et dont les propriétaires ont voulu profiter
pour se débarrasser de' leurs stocks conservés jusqu’ici à
grands frais gt â d’énormes taux d’intéi êt.
Voici maintenant le mouvement de ’ i’artielç au J3iésU
depuis le R juillet au 24 décembre des années ci-après :
' 1886/87. 1885/86. 1884/85.
sacs. sacs. sacs.
2,215,000 2,533,000 2,433,000
773.000 734,000 793,000
1,1:3,000 1,586,000 1,506,000
163.000 420,000 230,000
RIO-JANEIRO.
Arrivages dans les ports.....
Expéditions pour l’Europe...
Expéditions pour les E.-Ünis.
Stock.......................
SANTOS.
Arrivages dans ies ports.... 1,468,000 1,012,090
Expéditions pour l’Europe.. 1,083,000 630,000
Expéditions pour les E.-Unis 220,000 204,000
Stock......................... 350,000 185.000
'.rt’.ivij
7)3,000
293,0)0
170,00
La prochaine récolte de 1887/8 était évaluée à 3.750,000 sacs
pour Rio et 2,250,100 sacs puur Santos, soit ensemble 6,000,000
sacs pour le Brésil, mais les mauvaises floraisons qu’on a
constatées dans ces derniers temps, ont paùsé de grands
préjudices aux: caféiers et on paraissait être unanimement
d’accord que là prochaine récolte sera très réduite et né dé-
passera pas 2,600,100 sacs pour Rio ot 1,700,000 sacs pour San-
tos, soit ensemble 4,300,000 sac?. Depuis quelqu: s jours une
divërgencë d’opiniôn a éclaté sur ce dernier point, et alors
que, le plus grand nombre de maisons des plus anciennes et
des plus respectables du Brésil confirment la mauvaise p rs-
pective do la prochaine rêcolte quelques-unes non moins
autorisées prétendent le contraire.
Du choc de co3 assertions contradictoires jaiUira sans
doute la lumière, mais en tout état de cause on peut avau -
cerhardjment qjie prochaine récolte sera plus réduite
" ’evienâra
rochaine
... . ----- -------------. «««^qle et que
par suite la hausse acquise, mais seulement arrêtée mo-
visojrement, n a pas dit shn dernier mot,'
Pour : en venir à la marche de l’article sur notre place
pendant la campagne écoulée, nous «irons que nous avons
débuté dans l'année par le prix de 22 1/2 cents entrepôt pour
le Santos, good average, qui sert depuis quelques années du
base à la valeur de 1 article,
Nous avons traversé les premiers mois de l’année toujours
dans lo même calme et salis le n oindre entrain dans le? af-
faires avec des prix presque sans changement do 2212 à 23
cents entrepôt pourlo good average d’après la mérite des lots.
Ce n’est que vers le mois de juillet qu’un revirement s’est
opéré etque les transactions sont devenues plus importantes,
aussitôt nom avions à constater une amélioration dans les
prix, car le good average se payait dé 25 à 26 cents. Un
certamcalme a succédé de nouveau a ce mouvement d’activité
et ce n'est que vers ie mois de septembre que l’opinion favo-
rable est revenue à l’articleet que nous avons eu dés transac-
tions Journalières et très importantes à enregistrer. Le
good average, qui so payait alors 271/2 à 2S cents pour café
nouveau et 28 1/2 à 29 cents pour café vieux, à monté gra-
duellement, mais surtout vers la fia do novêmbro et le com-
mencement de décembre, noos avônseu uneactivitéextraor-
d nairo dans les affaires, ainsi qu’une hausse des plus mar-
quantes et que nous n’avions plus eue depuis ces dernières
années; le good average a été payé jusque 381'2à 38 3/4
cents pour nouveau et 39 1/2 cents pour café vieux. Dopais
lorsdei-. affaires ont été effectuées en good average nouveau
de 37 à 36 cts entr.
Les cafés Rio, qui avaient perdu beaucoup de leur impor-
tance sur notre place depuis ces dernières années,ont donné
r.eu dans le courant de celle-ci à des transactions par mo-
ments très importantes; ils ont partagé le mouvement
d activité et de calme des Santos et ont subi en dernier lieu
une hausse toute aussi marquante que cesdern.ers.Au début
do 1 année l’ordinai y flrst se paya 213/4 cents entrepôt, le
Serra Abaixa 19 1/2 cents et le good second 201/2 cents en-
trepôt et pendant ce dernier mouvement on a payé lo reguiar
flrst vieux 37 à 37 1/4 à 38 cents, dito nouveau 35 3/4 à 37 cents
ordinary flrst nouveau 35 à 36 1/2 et le Serra Abaixa 34
à 34 1/2 cents entrepôt par 1/2 kilo.
Nos importations en café Bahia ont beaucoup augmenté
cette année et par suite cette provenance a offert beaucoup
plus d intérêt que précédemment,et a toujours contribué dans
tous les mouvements d’affaires que nous avons eus â
se courant de l’année. Les prix ont aussi naturellement suivi
la hausse des autres sortes. Au début de l’année le Nazareth
supérieur se payait 19 1/4 à 19 1/2 cents et le Bahia Moritiba
,*/4 cents entrepôt et en dernier lieu la première sorte
13 1/2 a 34 cents et la seconde 341/2 à 35 cents.
Le café St-Dom‘ngue a donné Heu cetteannéeâdes affaire
plus suivies que pendant 1rs campagnes précédentes et
quoique cette sorte ait tardé longtemps à suivre le mouve-
ment qui s’est fait dansles autres provenances, elle a réal’sé
une hausse non moins importante. Les prix du début de
1 année dé23 cents acquitté pour Aux-Cayes, 23 1/2 â 24 cents
E?\lnPorî'au'Prino0> 241/2â25 cents pour Petit Goaïre? et
1/2cents pour Jacmel, ont' atteintIrespectivement 401/4 à
40 1/2 pour Aux-Cayes, 41 1/2 à 42 pour Port-au-Prince;421/2
a43 pour Petit Goaves et 43 1/2 pour Jacmel, pendant la
derniero période d’activité que nous avons eue.
La récolte actueUe de Haïti donnera-1/3 do moins quo la
précédente déjà passablement réduite, mais la qualité est
belle, bonne fève et des cafés très propres.
Pour terminer, nous avons encore à exprimer le sincère
regret que notre marché, si important pour les cafés Brésil,
ôt-Domingue ot Java, néglige une série do qualités de cafés
bien courantes sur d’autres places, etque nous pourrions par
nos relations direotos importer avec autant d'avantages, ot
dans lesquelles nous trouverions continuellement de puis-
sants éléments à des affaires régulières1 Nous voulons parler
des Centre Amérique, Laguayra, Porto CabeUo, Maracaïbo,
Savamlle, Guatemala, Costa-Rica et Honduras.
Les importations à Anvers, pendant les six dernières an-
nées, se répartissent comme suit :
DIEUX D’EXPÉDITION
Rio Jaaeiro... b/s.
Santos..........
Bahia...........
Haïti...........
Manille.........
Mexique.........
Guatemala.......
Portugal........
Etats-Unisf)....
Angloto: re.....
Francs..........
Hambouig........
HoUanie pr l’ict..
■'GOri'
19 303
53051
138419
253161
23826
1737'.
3640 -
061
10295
2i535
37134
189363
I72u;
29261
1885 1SS4 1883 1882 1881
272
1214
2-rt'l
25959
145933
8D14:
29892
89233
231479
26129
600
398
13734
25728
42577
i!V.‘2
W)
36744
114925
248336
53679
4061
40
26074
35293
52924
131781
1.7 : •' •
44801,
276
2463
9353
•j.lllo
47525
107125
lrirti
39792
311247
ri',!::::"
51409
11620
2209
2605
3893
36572
i.i"rii
80290
17248
48077
Total......b s 646830 672930 587934 727855 654011
Plus en bques — 2430 3763| 2714 4613
O En majeure partie cafés Haïii en transbordement.
Voici quoi était l’approvisionnement sur notre place, en
toutes mains, â la fin do chacune des. mêmes six années :
1886 1885 1884 18-3 18S2 1831
Java......bal. 2000 3500 6000 4000 2000 3000
Haïti..... » 1000 22000 8000 6000 6000 14000
Brésil.... » 112000 .145000 115000 140000 163000 *10000
Divers.... » 50QO 3500 5000 4000 7500 5000
Totaux.. 120000 174000 134000 15-4000 178500 262000
Café Java.— Le ministre du département des colonies des
Pays-Bas se basant sur les estimations de la récolte à la fin
de l’année- dernière, avait annoncé que dans le courant de
cette année le gouvernement vendrait en Hollande 710,C09
picols, ou autant de sacs de cafés de ses possessions à Java.
Du tableau ci-dessous des neuf ventes publiques pério-
diques tenues par la Soeiété de Commerce en Hollande, il
résulte que cette quantité a été dépassée d'environ f0 000
sacs ce qui arrive ordinairement; il faut cependant observer
que cette année dans l’enchère du mois de mart figurait au-
flelà de 23,000 s;-c? d’anciennes cédules pour compte de liqui-
dation d'une firme.'
Voici le résultat des neuf enchères que la Société de Com-
merce de la Hollande a tenues cette année :
Quantités Bon ordin. Java,
offertes. taxations. prix payés
Amsterdam. 2fév. 01046 sacs 251/2 â-------- 253/4 à-----
Rotterdam. 9 mars 101S07
Amsterdam.13 avril 81642
Rotterdam. 18 mari 80108
Amsterdam 22 juin 79700
Rotterdam 10 août 78770
Amsterdam 14 sept. 78346
Rotterdam 19 ocf. 81759
Amsterdam 23 nov. 84112
MIJC iX — —
” 251/2 ” 26 - 261/4 » 26 1/2
26 - « 26 1/2 25 1/2 «------
251/2 » 26 — 26 1/2 »------
261/4 ••-----£7 — ” 271/4
28 1/2 ” 29 - 293/4 - 30 -
311/8 .------ 34 3/4 .-----
33 — ”--------33 1/2 ” 31 -
37 - -------- 39 1/2 »-----
Ensemble 760,290 sacs de 251/2 à 391/2 cents _
contre 852,097 » »-241/2 • 263/4 * en 1885
932.154 ” . 351/2 ”2612 » en 188
964,890 « ” 28 - 351/4 - en 1383
865,868 „ » 251/2.31 - on 1332
870,242 » - 331/2 . 38 » en 1881
La quantité de café Java offerte en vente publique ne fait
donc quo diminuer depuis 1881 ; ce qui prouve suffisamment
que la production n’est plu? en prospérité et que les prix de
ces dernières années ne sont pas de nature â encourager lo
développement do la culture, tel quo colà avait été le pas
apres les hauts prix extrême? de 1871-18(4. Ceux-ci avaient
tant stimulé la plantation de cette fève que nous en avons
ressentlle contre copp par les fortes récoltes qui ont suivi
cette période de plantation.
Les cafés Java ont subi naturellement les fluctuations sur-
venues dans les autres sortes et ont continué âbàisserjus-
qu'à la vente d’avril dans laquejlë le Malang bon ordinaire
do goût franc fut vendu 25 1)2 cents, ce dernier cours quia
été lo plu? bas de l’année s’est relevé à 26 l/2eents à l’enchère
de maiet â 87 1/4 cents à ceUe de juin.
Ce n'est que dans l’enchère du mois d’août, alors quo la
reprise dans l’article commençait à se manifester Sur les
avis défavorables des récoltes brésiliennes, que les prix ont
repris leur marche â la hausse et du prix de 30 cents payé à
cette époque, le3 cours ont haussé cmtinuellement dans
chaque vènte publique jusqu’à 391/2 cents payé dans la
vente de clôture du moi? do novemhre.
Depuis lors suivant le mouvement général en faveur do
l’article on a payé de gré à gré 4112 jusqu’à 413/4 cents
pour Mailing bon ordinaire et jusque 421/2 à 43 cents pour
Malangd importation particulière attendu par voûter en
février-mars et avril.
Ces derniersjours des avis contradictoires sur la prochaine
récolte au Brésil ont provo,ué des fluctuations si sensit les
en seps divers que tous les marchés en ont été bouleversés
et que tes cours doivent être considérés comme nom naux.
L anomalie que nous avons signalée dans notre revue de
cette éptque en 1884 concernant le faible écart existant en-
tre les prix du MalaDg bon ordinaire et ceux des qualités
blanchâtres et jaunâtres, et qui avait disparu dans le cou-
rant de 1 année dernière, par suite de la rareté de ces der-
nières sortes, se remarque actuellement encore davantage
car les cafés Tjilatjap, Kadoe ot Paiigool blanchâtres, jau-
nâtres ne coûtent qu'une fraction de plus quo le Malanbon
ordinaire ce qui mérite une attention particulière, “
La prochaine vente publiquo de la Société de Commerce
aura lieu leSfévrierl887et ne pourra dépasser 75,000 sacs car
les 9 enchères de l'année prochaine ne comprendront que
boffOOO sacs de café du Gouvernement d’après les dernières
déclarations du département des colonies.
Le Java, comparé aux prix des autres sortes les plus cou-
rantes, telles eue le Santos et le St-Domingue,est certaine-
ment encore lo café le plus avantageux comme goût et
comme rendement et dont la position est la plus saine en
considération des stocks existants et de sa production future,
aussi dans lo premier mouvement de reprise jouura-t-U un
rôle important.
Nous avons encore constaté dans le courant da cette année
qu’à disque résultat favorable ou au moins trè? satisfaisant
de toute vente hollandaise, les marchés à terme du Havre et
de New York répondaient toujours invariablement par de
albaisse, sans aucun doute pour entraver les débouché? des
cafés Java ou pour on détourner l’att mtion.
Voici lé tableau comparatif des délivrerions de café Java,
Padang etc. par la Société de Commerce des Pays Bas pen-
dant les 4 dernières années ;
1886. 1885. 1SS4. 1883.
DéHvraisons en janvier .. b/s 27106 21932 45503
» février... » 92871 111547 40874
» mars...... . 90257 94643 72138
» avril..... ” 78559 99790 90489
» mai....... « 73281 83831 16664
» juin...... » 66120 $275,6 70380
« juillet.... » 65376 62221 30117
» août...... ” 72013 72080 81482
» septembre « 65202 88368 80987
» octobre... » 54377 78878 82500
« novembre » 52093 53364 69058
24244
100706
74324
80"iri
74284
S-iirtiï
40966
85782
95289
94137
4705S
Ensemble.... b/s 736675 849380 760710 828806
Stock invendu a
Sous voiles.....
Stock s/cédulos i
(24? main)...
” 93745 403338 344771 323200
- 158000 57800 257800 157400
» 319146 356624 410993 270746
•Stock total....... . 570891 8178221013564 751346
Délivrerions de café Java en déc. 1886, 50.521 baUes. Sous
voiles 193.100 b/s. Stock total en Etollànie en toutes mains
502.SC0 b/s contre 859,000 h/s en 1885.
Voiei le tableau indiquant la situation des cafés sur les
8 principaux marchés de l’Europe, (Angleterre, Hambourg,
Anvers, Havre, Bordeaux, Marseille, Trieste ot HoUande,
pendant chacun des mois des 2 dernières années (on tonneaux
anglais de 1015 kilog.):
Janvier.....
Février.....
Mars........
Avril.......
Mai.........
Juin........
Juillet.....
Août........
Septembre..
Octobre....
Novembre...
Décembre...
Importât. Délivrais.
1886 1885 1886 1885
27300
26200
40540
38600
34370
riri-rii
22540
25535
31400
r- '■
34750
41770
33720
38780
41390
26410
ririi"
27930
31570
3: v.i.
31400
33400
38740
41120
35550
36130
41000
: 159:
41450
35740
■ri.M,;,
35940
OK"
•29780
1S12C0
178200
168500
155750
144850
134650
' '
122250
18853
212300
216600
21700»
222030
2127»)
214900
ririiM
21750 »
207SÛtr^
193150
189850
19Ü700
Ens.ll mois de 1836 335970 —
Contre 12 m.del885j------jétôlllO —
cotons. — Si la spéculation, sur des marché? étrangers
et principalement le jeu â terme tant au Havre et à Liver-
pool qua New-York, a trouvé des amateurs à Anvers au
détriment du commerce réel en coton, on doit cependant
constater que les importations directes de l’Amérique et
surtout des Indes aux bas prix où se trouvait l’article au
commencement de cette année.ont donné de meilleurs résul-
tats que les opérations à terme
Les importations des Indes so sont assez nolablement
accrues en ISSb, les recettes en coton de l’Amérique accusent
égal- ruent cne légers augmentation, par contre, nous avons
reçu moins de coton quela campagne précé iento des péris
anglais et français, et bien que le commerce d’Anvers ait
eu une plus faible part dans ees importations que l’an
dernier, les arrivages do Bombay et de Kurruchee ont été
en partie emmagasinés pour la revente en temps opportun
Les envois de l’Amérique ont laissé à désirer sous lé
rapport de la qualité et du classement, par contre ce oui
est arrivé des Indes a pu satisfaire les importateurs. En
général les tuai sons aux Indes, tiennent plus que celles
d Amérique a bien soigner leurs expéditions en Europe d’où
ü résulte que les transactions en cotons Surette donnent
souvent un meilleur résultat que ceux de l’Amérique II
est à espérer que le courant des affaires des ports indiens
reste dirigé sur Anvers aussi longtemps qu'il s’v trouvera
des amateurs pour s’occuper d’un article aussi intéressant
QU616 coton.
deraières’annles6- dôS importations par mer Pendant les sis
Lieux d’expédit. | 18S6 1885 I I884I 1883 1882 1881
126585
1907
2264
1700
33327
20189
94
tiS285
26621
94
5044
4416
1035
50
1082
33701
28642
92
New-Orleans...... 11032 1
New York.......... 55237 4
Gaivesten.......... 2497
Philadelphie..... 5037 1997 4262
Charleston....... 3025 9880 3358
West Point (Virg.), — 5650 9324
Savannah.......... 12751 13751 -
wiimingten....... — — 2107
Baltimore........ 8639 4709 5700
Bombay.........,.. 170197 135670 142613
Kurrachee......... 10944 11100 2260
Calcutta,........ 1864 1760 1800
Brésil................ — - _
Colombo et Madras — 300
Angleterre....... 41053 53239
France............ 14:11 39265
Ports divers..... 428 17?)
Totaux balles.... 337235 335783.
Chanvres.— Les prix de quelques sortes ont subi da
grandes fluctuations et les anciens approvisionnements ont
été enlevés du marché. Notre priée ü.rt pour àfnsf i !
dépourvue de marchandises et sur des marchés producteurs
on paie des prix plus élevé? que ceux obtenus ici
re ?R?ro1<llli ah commencement de l’année s’obtenait de
fr. 46a:/>, a graduellement haussé Jusqu'à fr. 68 et auiour-
reste avec fort peu do marchandise, qu’on tient à
pIus0éttové.VOrk la bonBe qualité revient à un cours encore
en b°nne marchandise manque complètement
Nous attendons sous peu les arrivages do lk nouveBo rtoflto
La chanvre de Russie il ne reste que quelques notites nr
tics, qualités très ordinaires delà rócolto l&S Z" m-lz en
est nominal de fr. S0 à 82 pour le réin, fr S0 rmur bout
^..pourles sortes plus ordinaires. La1”récolte de
18ï0 promet a être très avantageuse tant sous le rapport de
la qualité que de la quantité. l i t aa
Lo chanvre do Manille a continué à des prix très faibles
durant toute l’année écoulée de fr. 93 à 95. le ccurs a retro-
fofée^e frUâ à 91? à & P°Ur la tolle marchacdls°, Qui reste
Voie le relevé comparatif des importations par mer
pendant les six denneres années : 1
PROVENANCES
Bombay..........
Buenos- Ayres___
Mexique.........
New-York........
Naples, etc..,__
Croûst.etPétersb.
Libau ..........
Pillau..........
R’gî......,... .
Koiiigsberg.....
Hambourg........
Angleterre......
France..........
Totaux balles,.
1885 1884 1883; X8SY
24
342
3048
2404
31
S347
111
25665
11 -■
S2Q8 (26030
JLTF.s. — Les importations en ce filament aecusont,
cette année, une assez forte augmentation sur celles de
lan dernier. Les affaires n’ont ou aucune importance la
majeure partie des arrivages étant appliqués directement
tant à la Consommation du pays qu’à l’exportation
Voici le relevé comparatif des importations pendant les
six dermores années ; ■
1883 1885 18S4 1883 1882 1881
Angleterre........ 9727 5933 _ 13877 19305 12935 19586
0alcutta................. J_____—______” “ 13 1608
Totaux balles.. 9727 5933 13S77 19305 12948 21186
.J’IM et lïTOUPES. — Les importations directes par mer,
gn 1J6 ont été. en lms^ comme suit : 33 823 baUes île Riga’
l6è-^,SidSDLlbâ.u’1 P9? b/s de p*l!au> 7.445 b/s do Pornfu,
3.S.-.9 b/s de Reval, 1,0:2 b/s de St-Pétersbourg et 9,363 b/s de
5°&£ni k£’ cn;S™b(? sfm baUes contre 92.S21 b/s en 1885
et 77,801 b/s en 1884. En étoupes nous avons reçu 7.793 b/s de
St-Pétersbourg, 907 h/s de Cronstadt, 185 b/s de Königsberg
lS-let^ri 2-S h/sPenSil>5Semt>le 9650 b/S C0Btl'e 17>622 b/s en.
céréales. — Nous disions, dans la précédente vevue
annueUe, que, comme conséquence logique, inévitable des
barrières opposées â l’entrée des céréales par l’Allemagne et
la France le commerce d’importation de notre place avait
perdu en importance 21/4 millions d’hoctolitrcs. Nous déplo-
rions pour notre part, et pour tous eeux qui vivent de son
activité, les pertes énormes subies de cechef.
Malheureusement eous avons suivi cetto même marche
descendante. La diminution nouveUo pour l’exercice de 1886
atteint 2 34 milüons d hectolitres, de sorte que comparati-
vement aux arrivages do 184, nous avons reculé de cinq
millions di hectolitres,.soit a peu près le tiers des importa-
tions totales de cett9 époque. p
Si le commet oéides céréales souffre et se plaint, ce n’ert.
certainement pas â tort, la situation que nous venons d’exa-
miner n est guère réjouissante. Les commerces d’exporta-
,t,I.?H^t^iranstpatissentle plus Largement de cette dimi-
nution, mais, en meme temps que les négociants, les agents,
ie» courtiers, les corporations ouvrières, qui tous mit vu
réduire et parfois tarir la souroe de leurs\énéfices, nous
avons à mentionner les pertes essuyées par la ville, par
1 état, par le batelage, par les chemins de fer. etc. 1
Nous aurons tantôt a oxammercette diminution d’impor-
tations au point de vue dos prix, nous indiqueronsld’abord
comment elle se répartit pour l’exercice de 1886 -
906.000 hect. froment
404,003 » seigle
315.000 » orge
822.000 » avoine
298.000 » maïs
2.745.000 hectolitres.
Nos ohiffro? s'».:relent toujours forcément au 23 décembre;
ies arrivages de la dernière semaine les modifient à peine et
11e peuvent atténuer la portée générale de notre articlo.
U y a donc réduction sur toutes les sortes de céréales.
Cette différence de 900 mille hectolitres de froment se re-
trouve de la façon suivante :
Reçu en moins :
1.346.000 hect. de la Russie méridionale
411.000 » du Danube
200.000 ” de l’Australie
193.000 » de l’Egypte
173.000 » de la Prusse
90.000 « de la Plata.
57.000 « de divers pays
2.473.000 hectolitres.
Reçu ou importé en plus :
803.000 hect. des Etats-Unis
368.000 des Indes
319.000 >. de la Californie et de l’ûrégon
T7 066 .. /lu foDo.ln
1,567,000 hectolitres.
du Canada
906,000 heot. importés en moins en Î8S6 qn’en 1SS5.
De oe tableau il semble résulter que les récoltes en Europe
ont été généralement moins satisfaisantes, en effet, nous
trouvons ;
M ’l -
I V - !■;
9196 14110
500 582
5300
i - a;
6024
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