Full text |
une assemblée générale qui aura lieu demain,
dimanche, à midi, dans l’ancienne salle des archives
de l’Hôtel-de-ville. L’ordre du jour porte :
l° Discussion et vote des Statuts, dont le projet
est arrêté et servira de base à la discussion.
2" Nomination du conseil d’administration.
Hâtons-nous de faire remarquer que non-seule-
ment les souscripteurs à Y Œuvre des Écoles com-
munales, qui se comptent déjà par centaines,
seront admis à l’assemblée, mais que toutes les
personnes, qui manifesteront la volonté d’adhérer
à l’œuvre seront admises sur le même pied.
Le but de cette nouvelle association, qui répond
tout à fait à une des nécessités de la situation ac-
tuelle, est de favoriser la fréquentation des écoles
communales. Ces membres, par dons en argent
et en vêtements, interviendront activement en fa-
veur des familles pauvres persécutées par la cha-
rité cléricale, par le fanatisme ultramontain,
et soutiendront les parents pauvres qui -confient
leurs enfants atix écoles communales.
Nulle œuvre ne saurait être mieux accueillie en
ce moment, et le collége échevinal est certainement
allé au-devant des vœux de la population en accor-
dant l’ancienne salle des archives pour la tenue de
l'assemblée générale. Le patronage des hommes
dévoués qui siègent à l’Hôtel de Ville ne fera
d’ailleurs pas défaut à la nouvelle œuvre, nous
en avons la conviction, et nous voyons figurer
avec plaisir en tête du Comité provisoire notre
honorable échevin de l’instruction publique, M. Ed.
Allewaert. .
Les amis de l’instruction et du progrès, c’est-à-
dire les vrais amis du pauvre, auront à cœur d’as-
sister demain à l’assemblée générale et de marquer
ainsi, par un début éclatant, l’importance et la
force de Y Œuvre dés Ecoles communales.
Aux pauvres d’Auvers.
2me LISTE.
Montant précédent................Fr. 496.55
Produit d’une vente de savons par
le » kleinen Door »................» : 6,90
Total Fr. 503.45
Grande fête militaire de bienfaisance. —
Gros lot offert par Messieurs les officiers de la
garnison : Valeur 3350 francs. Ce lot se compose :
d'un surtout de table en argent, ciselé et cristal
taillé, 3 pièces, fourni par M. Lens, bijoutier,
Marché-aux-GEufs ; d’un service en argent ciselé et
guilloché, comprenant un plateau, une cafetière,
une théière, un crémier, un sucrier, une pince à
sucre, un passe-thé et deux écrins renfermant cha-
cun trois tasses avec soucoupes en argent et trois
cuillères en vermeil, fourni par Mme Ve Robert-
Reusters, rempart Ste-Cathérine. Valeur totale
3350 francs.
Liste des dons recueillis pendant la journée du 8
janvier :
Bowl porcelaine de Chine, vide poche, don de M. et
Mme Félix Grisar. — Une statue du S. Cœur de Jésus,
don de Mgr Sacré, doyen de Notre-Dame. — Pelote
brodée en soie, don de Mlle Suzanne Pécher. — Néces-
saire à ouvrage brodé, don de Mlle Juliette Pécher. —
Chaise de salen, fantaisie, don de M. Henri Philippart.
— Une assiette en porcelaine, peinte et offerte par Mlle
Maria Loos. — Cabas en cuir, don de M. William An-
cus. — Piano-revue, richement reliée, anonyme. —
Aquarium, anonyme. — Milieu de table en cristal
taillé, monté en argent, don du baron et baronne Notte-
bohm. — Bon pour un bonnet de police ou un chapeau
au choix du gagnant, don de M. Vanderbrugge, four-
nisseur militaire, BruxelLes. — Deux porte bouquets
en émail bleu, montés en bronze doré, don de Mme J.
À — Bon pour un corset sur mesure, don de Mlle
Reine Geiter. — Pupitre en chêne sculpté ; Scriban en
Saque de Chine, dons de Mmo J- B. Van Gend. — Un pa-
nier de 25 bouteilles champagne Ruinant, don de
d J. B. Van Gend. — Boîte à gants, don de Mme
Van Hamberg. — Une bouloire Berzelins à esprit de
vin don de M. et Mme Gouzée. — Un vase en cristal
craquelé pour glacer le champagne, les mêmes. —
'lovrfdedenis van Alexander-de-Groote, par Q. Cur-
tius, édition rare de 1613, don de M. A. Sondevelte. —
Un porte-cigare en écume, don de M. Frise. — Cor-
de m- të»çyrasâMffit
des cigares de la Havane, don de M. Vandendriessche.
— Bon pour deux paires de gants de chevreau, don
de M et Mm» Ch. Berbigette. — Id. id., les mêmes. —
td. id., les mêmes. — Deux grandes amphores en al-
bâtre sculpté, don de M. et Mme G. Dhanis. — Tapis
de table brodé, don de M1Te Léonie Van Hollebeke. —
« ne cruche faïence Gien, peinture céramique, don de
H. O. — Grande chromo-lithographie, portrait de
femme, don de M. Louis Legros. — Garniture de che-
minée, don de M. et Mme Hubert Kreitz. — Trois
caisses de cigares lins, don de Mme Laridon. — La ci-
tadelle d’Anvers, album contenant 18 photographies,
don de M. Linnig, photographe. — Bénitier, don de
MUe C. Faes. — Boîte contenant 0 paires de gants che-
vreau et 3 paires de gants d’enfants, don de1 M4”8 V°
Brou. — Ecrin contenant un couteau à beurre et un
couteau à fromage en argent, don de M"6 Cateanx. —
Une suspension en bionze artistique, don de M.Schiltz-
Verhulst. — Grande chromo-lithographie : Paysage
espagnol, avec figures, don de M Bollmckx. — Deux
bouteilles liqueurs fines, don de M. F. A. Wârngren.
— Ecrin contenant un service à découper avec manche
à gigot en argent, don de M. Debuck-GovaertS. —
Deux vases en albâtre, don de M. Venesoén.
Adresser les dons rue du Chêne, 17, (coin de la
place de Meir), de 9 h. du matin à 4 heures dusoir.
Deuxième liste des sociétés de charité qui se sont
fait connaître au Comité :
Société philanthropique, société des Sans nom
non sans cœur; Liberale Strijdersbond, 5e sec-
tion, De Weldadigheîdsvrienden, Kring des XXX,
Troost der armen. Hulp voor allen, d’Anvers ;
St-Vincent de Paul, Bureau de Bienfaisance, de
Berchem. ,, . A -, - ,
Les sociétés qui désirent encore participer à la
distribution des secours, sont priées de se faire
connaître avant le 17 janvier prochain, date de la
F® distribution.
Académie royale des beaux-arts. — Expo-
sition publique de l’ouvrage produit à titre d'envoi
copie, par M. Fr. Lauwers, lauréat du grand con-
cours de gravure de l’année 1874, à sayoir ; Por-
trait de Léonard de Vinci par lui-mêmé, gravure
en taille-douce d’après le tableau du maître, à Flo-
rence, Musée des Offices, — le dessin d’après le
portrait, — la planche en cuivre, gravée d’après le
dessin d’une épreuve de la planche.
Exposition dans la salle du Musée moderne, rue
de Vénus, du dimanche 11 au dimanche 18 janvier,
tous les jours de 9 heures du matin à 4 heures de
l’après-midi.
Muzikale Kring. — Rappelons que le concert
extraordinaire organisé par la société mutuelle
philantropique Antwerpen's Muzikale Kring au
profit des pauvres, aura lieu le mardi, 20 janvier,
dans la magnifique salle de Y Eldorado, rue Van
Wezenbeke. Places réservées ; J franc ; galeries,
50 centimes.
Pour le soulagement des pauvres. — De-
main, dimanche, grande exposition extraordinaire
de pigeons dans les grandes salles de l’hôtel le Péli-
can, en face de la grande station.
On annonce la participation de toutes les socié-
tés. Telle d’entre elles exposera ses pigeons dans
un panier de luxe où chaque pigeon se trouve dans
une cage isolée ; tel ie autre viendra avec son panier
de concours garni d’une collection choisie de pi-
geons fauves, telle autre encore avec upe collec-
tion de pigeons rouges etc.
Un amateur particulier s’est même imposé les
frais d’un nouveau panier divisé en plusieurs com-
partiments où il exhibera par série de 4 pigeons les
différents plumages ; un autre exhibera celui de
ses pigeons qui a participé au concours de Rome
etc., etc. En un mot la fête n’aura pas d’antécédants
dans les annales colombophiles.
La société d’harmonie Constancia, de Borger-
hout, fera entendre les meilleurs morceaux de son
répertoire, et ajoutera ainsi un agrément de plus à
la fête. ‘
Tous ceux qui veulent passer une matinée
agréable, tout en faisant une bonne œuvre, n’ont
qu’à se rendre demain à l’hôtel du Pélican, de 10 à
3 heures. L’entrée de 25 centimes sera intégrale-
ment versée (au profit des pauvres.
Milice. — Avis. — Le conseil de révision qui
siège à l’hôtel du gouvernement provincial, tiendra
séance publique vendredi 16 c*, à 10 1/2 heures.
Accidents. — Le nommé Jean Maes, journalier
âgé de 60 ans, demeurant dans la rue St-Job, est
tombé hier soir, à la Place St-Jean, sous une des
roues d’un chariot lourdement chargé qui lui a
écrasé la tête.
Le malheureux transporté àl’hôpffial a succombé
ce matin à 5 heures à ses blessures.
— Ont encore été transportés à l’hôpital hier :
*1° Une jeune enfant la nommée Françoise Baert,
âgée de 2 ans, demeurant dans la rue de la Nacelle,
avec des brûlures reçues par le renversement
d'une lampe à pétrole pendant l’absence de ses
parents ;
‘ 2° Un ouvrier travaillant dans la scierie de bois
appartenant à M. Reusens, dans la rue des Flan-
dres, avec les deux doigts de la main droite écra-
sés dans les engrenages de la machine;
3° Un ouvrier avec des blessures aux épaules
reçues en tombant sous les roues d’un _ chariot de
corporation.
Comme on a pu le voir, le commencement de
l 'année 1880 a été inauguré par des accidents de
tout genre dont la plupart ont eu des conséquences
fatales.
Navigation. — D’après une dépêche que nous
recevons de Reilly le steamer beige Vaderland, de
la Red Star Line, a passé cette station hier, après-
dîner et peut donc être attendu ici demain.
FAITÜ DIVËR».
Les écoles improvisées.—Nous avons souvent
parlé des locaux insalubres et peu convenables con-
sacrés à ces écoles; mais jamais nous n’avons eu à
enregistrer un fait pareil à celui que raconte le
Journal de Liège :
Nos bons ultramontains ont ouvert au fabourg Ste-
Walburge une école catholique au premier et au se-
cond étages d’une maison dont le rez-de-chaussée est
un cabaret., détail moral pour commencer. Les en-
fants doivent se rendre dans le jardin, plus elevé que la
rue, et de là, par un petit pont de bois, ils arrivent au
premier étage où se tient l’école.
Dans le jardin, près du petit pont, il y a un puits
profond que l’on a simplement recouvert avec un mor-
ceau d’échelle, restant de la construction. Il est arrivé
ce qui devait arriver. Hier, à 4 heures, les enfants sor-
tant sans surveillance, plusieurs ont passé sur cette
échelle, qui s’est brisée, et deux d’entre eux sont tom-
bés dans le puits. On croyait d’abord qu’un seul avait
disparu : aux cris des enfants, les voisins aecururent
et retirèrent un enfant sain et sauf. Mais ce n’est que
plus tard qu’on apprit qu’il n’était pas tombé seul, et
dans la soirée on retira le cadavre du second, un petit
garçon nommé Ista. Ce sont encore les voisins qui l’ont
retiré.
Le Journal de Liège a reçu de l’instituteur de
l’école catholique de Ste-Walburge,où est mort un
enfant, un lettre de rectification d’où nous
extrayons ce qui suit :
« Il est absolumentfaux que les enfants soient sortis
sans surveillance : un des maîtres a, comme d’habitude,
surveillé leur départ. Ce n’est qne plus tard, environ 40
minutes après la sortie, que deux enfants, après s’être
amusés en route, sont revenus dans les environs et
ont pénétré dans un terrain vague, voisin, mais tout à
fait indépendant de l’école et où se trouve une ancienne
citerne.
•> Ils ont de plus pénétré par une entrée qui n’est pas
la nôtre. »
Le Journal de Liège, après avoir maintenu sa
version de l’accident, ajoute :
« D'abord il n’est pas possible que M. Gilles ait sur-
veillé Attentivement, surtout dans des conditions
aussi dangereuses, la sortie de tous les enfants,attendu
qu'il est le seul instituteur de l’école, ou que du moins
s’il n’est pas toujours seul à donner les cours, il était
seul à ce moment dans l’école. Or, tandis que toute la
classe sortait, il a retenu, après les autres, l’élève
Hanikenne pour nettoyer la classe, ramasser les
ardoises, etc. Le petit Ista attendait son camarade, et
voilà comment ces deux petits sont sortis après les
autres.
» Tous les premiers n’ont donc été aucunement sur-
veillés à la sortie par M. l’instituteur, et ces deux en-
fànts, sortis après, ne l’ont pas été davantage, car
c’est en sortant de l’école qu’ils sont tombés dans la
citerne et non pas une demi-heure après, en y reve-
nant jouer après qu’ils l’auraient quittée.
- Il y avait au début deux instituteurs ; vu le peu de
suceès'de l’école et par économie,il n’y en a plus qu’un,
et M. le vicaire remplace momentanément l’autre.
Mais au moment de l’accident, M. Gilles était seul à
l’école. «
Le Journal de Liège annonce que les parents
du pauvre enfant décédé intentent un procès à M.
l’instituteur. Gelui-ci aura ainsi l’occasion de s’ex-
pliquer, et nous aurons,nous, l’occasion d’entendre
ses explications.
Une bourse de commerce à Mons. — Le conseil
communal de Mons, dans sa séance du 3 janvier, a voté
l’érection d’une bourse de commerce.
Dans la même séance, on a porté le traitement des
institutrices des écoles gardiennes que les communes
i;mDae!,m ÆKffftôo»ura de
Le traitement des institutrices en chef des écoles
primaires variera désormais de 2,000 à 2,600 francs et
celui des institutrices de 1,400 à 2,000 francs.
L'assassinat Pirard. — Depuis longtemps nous
n’avons plus parlé de l’assassinat du malheureux con-
cierge Pirard, parce que nous ne voulions pas entra-
ver les recherches de la justice. Aujourd’hui, nous
croyons pouvoir, sans inconvénient, nous départir de
notre silence et annoncer qu’une arrestation a été
opérée... à Lille. L’individu arrêté est un nommé Van
Camp, originaire de la Belgique.
Il a été extradé avec l’autorisation du gouvernement
français et interrogé, à son arrivée à Liège,par le juge
d'instruction-, M. Demarteau.
Van Camp.jusqu’ici nie énergiquement être l’auteur
du crime commis au boulevard de la Sauvenière.
Néanmoins, il a été maintenu en état d’arrestation et
écroué à la prison cellulaire. (Journal de Liège )
Incendie à Liège. — Tout le quartier d’Outre-
Meusea été mis en émoi hier matin par un violent
incendie qui a éclaté dans la fabrique de bâches de M.
Arêntz-Cox, rueBasse-Wez.
Ce vaste établissement était tout rempli de toiles.de
goudron, d’huiles,d’essences, etc.En quelques instants,
le feu, alimenté par toutes ces matières combustibles,
avait fait de terri bles progrès et tous les bâtiments de la
fabrique, ainsi que la maison d’habitation,ne formèrent
bientôt qu’un immense brasier, d’où s’élevaient d’énor-
mes gerbes de flammes qui montaient parfois à une
très grande hauteur.
Lorsqu'arrivèrent les pompiers, il n’était déjà plus
possible de songer à maîtriser l’incendie, ils durent se
borner à l’empêcher d’étendre ses ravages. L’eau man-
quait; il n’y a pas de conduites d’eaux alimentaires
dans là rue Basse-Wez ; les pompiers durent dévelop-
per leurs tuyaux à travers des propriétés particulières,
sur plusieurs centaines de mètres de longueur, pour
aller chercher les eaux dans la conduite de la rue Gré-
try. Pendant plusieurs heures, ils en déversèrent de
grandes quantités sur le foyer de l’incendie, mais sans
parvenir a l’éteindre.
Tous les bâtiments et toutes les marchandises qu’ils
contenaient sont détruits; plusieurs murailles se sont
écroulées d’elles-mêmes ; on en a fait tomber d’autres
qui étaient complètement calcinées. Ces ruines présen-
taient, hierjaprôs-midi, un spectacle singulier. Tandis
que la corniche du toit brûlait encore, l’eau qui en dé-
coulait avait formé aux fenêtres de longues aiguilles
de glace qui contrastaient étrangement avec ces débris
encore fumants à côté d’elles.
On ignore la cause de cet incendie, qui parait avoir
commencé dans la fabrique. Les pertes sont très-con-
sidérables. Tout était assuré.
Des milliers de personnes ont été visiter hier ie
théâtre de l’incendie. Une brigade de pompiers y a
passé la nuit, ne cessant fie jeter de l’eau dans les
caves qui continuaient à brûler.
La grève.— Nous confirmons la bonne nouvelle don-
née dans notre numéro d’hier ; la grève est terminée,
et les délégués s.ociajistes des sections boraines, réunis
hier à Pâturages, ont décidé de ne plus rien tenter pour
empêcher les houilleurs de se rendre aux fosses; eux-
mêmes ont dû reconnaître qu’ils ne feraient qu’empirer
la position de l’ouvrier en l’engageant à tenir bon.
Tous les houilleurs ne sont pas à la besogne, il y a
natufellement des .retardataires ; mais l’on travaille
partout à traits presque complets et lundi prochain il
il n’y aura probablement pins un gréviste.
Au moment de mettre sous presse nous recevons des
télégrammes nous apprenant qu’à Produits. Levant du
Flénu, Couchant du Flénu, Hornu et Wasmes, tous les
ouvrier? sqnt rentrés.
La grève de Firminy. — Les espérances qu’a-
vait permis de concevoir un temps d’arrêt très
marqué dans les progrès de la grève de Firminy fie
se sont malheureusement pas réalisées. On lit en
effet dans Le Républicain de la Loire du 9
janvier :
« Hier mardi, l’exploitation du puits Lachaux a été
presque complètement suspendue ; deux ouvriers
seulement sont descendus dans la mine.
Un des gouverneurs avait reçu la veille une lettre
anonyme dans laquelle on le menaçait de le jeter dans
le puits s’il continuait à engager les ouvriers à re-
prendre leur travail. Le commissaire de police, pré-
venu, s’est rendu à la fendue pour veiller au maintien
de l’ordre.
Des groupes nombreux de mineurs s’étaient formés
à proximité de la fendue. -Après s’être concertés long-
temps entre eux, les grévistes se sont retirés à six
heures moins le quart. Un groupe est resté station-
naire à cinquante mètres environ de la fendue.
Jusqu’ici, tout s’était, passé sans bruit,etles ouvriers
avaient conservé le plus grand calme ; mais l'appari-
tion du gouverneur Moriistrol parut leur causer une
vive irritation ; aussi, dès que celui-ci eut disparu
dans ia fendue, quelques-uns s’approchèrent et lui lan-
cèrent des pierres. Heureusement le gouvernent avait’
eu le temps de se mettre à l'abri des projectiles, il ne
fut pas atteint.
Le commissaire de police, averti, accourut immé-
diatement, mais les grévistes prirent la fuite, et il fut
impossible de les reconnaître à cause de l’obscurité.
A la Malafolie, la situation est toujours la même,
l’extraction du charbon a presque complètement cessé,
et diverses usines ont été obligées dé s’approvisionner
à Saint-Iitienne, où l’extration continue très active-
ment. Aucun acte de violence, autre que celui de ce
matin, n’a été signalé. La tranquiiiité est absolue à
Firminy et aux environs. »
Une bête brute. — Une scène des plus scandaleuses
et qui a failli avoir un dénouement tragique pour son
auteur, et c’eût été justice, s’est passée hier au soir, à
six heures, rue du Havre, au n° 14.
Plusieurs enfants au nombre desquels se trouvait le
jeune Dudonyt, Louis, âgé de treize ans étaient entrés
dans le vestibule de la maison sise au dit numéro, 14,
pour s’y réchauffer à une bouche de chaleur qui y est
installée.
Un nommé Jumeau, le pipelet de l’immeuble, s'étant
aperçu de la présence de ces enfants, voulut les ren-
voyer : les gamins obéirent à l’injonction du cerbère,
mais L. Duuouyt ne se retirant pas assez vite, cette
bète brute saisit l’enfant et lui porta en plein visage
un coup de poing si violemment asséné que le pauvre
petit eut la lèvre supérieure fendue et une dent cas-
sée.
Aux cris de douleur poussés par la victime, un ras-
semblement se forma aussitôt et les' cinquante per-
sonnes qui s’étaient attroupées devant la porte se dis-
posaient à faire un mauvais parti à ce misérable et nul
doute que la loi de Lynch ne lui eût été appliquée si
des gardiens de la paix ne l’avaient protégé contre la
légitime fureur de la foule.
Nous espérons que ce trop brutal individu apprendra
à ses dépens combien il est lâche de frapper un pauvre
petit être sans défense.
La générosité de M. Grévy. — Le Voltaire raconte
que le président de la République française fait de
nombreux dons en argent aux personnes qui s'a-
dressent à sa charité.Dans le courant du mois dernier,
M. Grévy n’a pas donné moins de cent mille francs par
petites sommes, et souvent de la main à la main.
Aussi a-t-il reçu, à l’oecasion du jour de l’an, un
nombre considérable de lettres, écrites pour la plu-
part par des enfants qui le remerciaient, an nom de
leurs familles.
De vraies lettres enfantines, écrites sur du papier à
emblèmes, avec des cœurs des fleurs peintes, des ver-
giss mein nicht, des bordures en dentelles et des fa-
veurs nouées.
M. Grévy a été très ému de ces témoignages naïfs de
reconnaissance.
M. Simon Philippart. — LëCi.rieral financiar de
Bucarest dément catégoriquement le. bruit d’après le-
quel M. Simon Philippart se trouverait en Roumanie,
où il serait occupé à organiser différentes affaires
parmi lesquelles un Crédit agricole.
Le gouvernement et le pays tout entier,dit la feuille
de Bucarest, sont en réalité décidés à créer un Crédit
agricole ; mais la création de cet institut auquel se lie
si étroitement le crédit du pays ne sera certainement
pas confiée à M. Simon Philippart qui, d’après les
rapports officiels que nous avons, ne se trouve pas en
Roumanie.
Il se peut que l’on confonde le fils de M. Philippart
avec Simon Philippart père.
Le fils de M. Philippart a séjourné, il est vrai, pen-
dant quelques mois à Bucarest pour traiter des af-
faires ; il s est borné à acheter une forêt pour l’exploi-
ter et une ferme appartenant àM. Galigari, président
à la cour de cassation et pour lesquelles il a avancé
seulement un petit et simple à compte. A la suite de
cet achat, le désastre de la “ Banque Européenne »
étant arrivé, il a quitté la Roumanie s’exposant à deux
procès que les propriétaires de la ferme et de la forêt
seront forcés de lui intenter.
Folie furieuse. — Avant-hier,au moment où le train
n° 40, venant de Marseille, arrivait à Fontainebleau,
c’est-à-dire à 9 heures 11 minutes du matin, un voya-
geur descendait d’un compartiment de deuxième classe
et se dirigeait vers le buffet.
Un des garçons du buffet se trouvait sur la porte, et
le cocher d’une des voitures qui desservent la ville
était près de la barrière, attendant les voyageurs.
Tôut'à coup l’inconnu,fouillant précipitamment dans
une de ses poches, en tira un revolver et, dirigeant le
canon vers le garçon du buffet, lui envoya une balle
qui l’atteignit au ventre.
Le cocher, nommé Roissard, voulut s’élancer au se-
cours du blessé, mais ii avait à peine fait quelques pas
ue deux coups de feu retentissaient et atteint, par
eux balles, if s’affaissait à son tour.
Les employés de ia gare se précipitèrent sur le
meurtrier qui s’apprêtait à tirer de nouveau et par-
vinrent à le désarmer.
Cet homme qui se trouvait dans un état d’exaspéra-
tion épouvantable, lutta quelque temps contre ceux
qui l’avaient désarmé, mais vaincu par le nombre, il
dut se rendre et en attendant l’arrivée de ia police il
fat soigneusement enfermé dans une des salles dépen-
dant de la gare.
Un médecin aussitôt appelé donna les premiers soins
aux blessés, et après un premier pansement,les fit tous
deux reconduire à leur domicile.
Le procureur de la République, le juge d’instruc-
tion et un médecin arrivaient par ie train suivant et
commençaient une enquête.
Les réponses incohérentes du meurtrier lors de l’in-
terrogatoire qu’on lui fit subir ne pouvaient laisser
aucun doute sur son état mental. Le médecin déclara
que cet homme n’avait pas conscience de ses actes et
les renseignements obtenus par l’enquête ont, du
reste, fait connaître, qu’enfermé pendant plusieurs
muls dans une maison a’aliénés, il n’en était sorti que
depuis quelques jours.
Une tentative de meurtre en pleine rue a mis en
émoi, mercredi, soir, le quartier de l’Opéra, à Paris.
A huit heures et demie, trois coups de feu retentis-
saient sur le trottoir,vis-à-vis du n° 7 de la rue Auber.
Une jeune femme, de tournure distinguée et mise élé-
gamment, venait de tirer, presqu’à bout portant trois
coup de revolver sur un jeune homme de haute taille
avec lequel elle paraissait avoir, depuis quelques mi-
nutes, une vive explication.
Le fracas des détonations attira ia foule et l’un des
premiers arrivants fut un gardien de la paix du neu-
vième arrondissement.
Cet agent se précipita sur la jeune femme aumoment
même où elle allait faire,une quatrième lois, usage de
son revolver, et la désarma en un tour de main, pen-
dant que d’autres personnes s’empressaient autour de
la victime de cette agression, un sieur Robert G...,-
rentier, âgé de trente-quatre ans.
M. G..., qui avait reçu, assure-t-on, tous les pro-
jectiles dans les jambes, fut d’abord pansé dans une
pharmacie voisine et reconduit ensuite à son domicile.
En même temps,la triste héroïne de ce drame.Marie
B..., âgée de trente ans, se disant artiste lyrique,était
conduite au poste et mise à la disposition de M. Taylor,
commissaire de police.
Les causes qui ont amené cette douloureuse affaire
paraissent être d’une nature tout intime.
Marie B... n'a manifesté aucun repentir de son ac-
tion; elle a même exprimé le regret de n’avoir pu faire
un usage pins efficace de son arme.
— Nous trouvons dans YEoènement ce joli mot de
' Cham ;
Il se promenait avec un petit neveu, pface de la
Concorde.
— Mon oncle, lui dit le gamin, je voudrais ça...
* — Quoi, ça ?
Et le moutard, désignant du doigt le Corps législa-
— L’Assemblée.
— Tu es fou i exclame la mère. Jamais tu ne pour-
rais l’emporter.
Et Cham, souriant i
— Pourquoi ? Ça se divise !
M. Bodin, gérant du Rocher de Cancale, nous
prie de reproduire la lettre suivante adressée par
lui à un journal, clérical de cette ville :
Monsieur le Rédacteur en chef de VEsebut,
En vous apportant le 27 décembre dernier une Obole
de 50 fr. pour les pauvres, je vous ai déclaré en termes
formels, que j’entendais ne donner aucune signification
politique à ma charité. J’ai ajouté que je venais de
faire le même don de 50 fr. au Précurseur.
Vous avez néanmoins inscrit mon offrande sous la
rubrique Persécution des Chrétiens, et vous lui avez
ainsi donné un Caractère politique, contraire à ma
déclaration faite en termes précis.
D’ailleurs, en ma qualité d’étranger, je nie suis fait
une loi, de ne me mêler en rien, aux luttes politiques,
et j’ai toujours observé'strictement cette ligne de con-
duite.
J’attends de votre loyauté M. le Rédacteur, l’inser-
tipn de la présente pour rétablir la vérité de ma
situation, et vous présente mes salutations distinguées,
306 RoniK.
GhnrosiïqEïïe lïîé&tralô.
THÉÂTRE ROYAL. — Les abonnés et le public
en ont eu pour leur argent hier. Heureusement
même qu’on a supprimé le Docteur Mirobolan,
annoncé sur l'affiche, sinon, à l’heure où nous écri-
vons, nous serions peut-être encore au théâtre.
-Salle bien garnie d’ailleurs dont l’aspect aura dû
réjouir les yeux; de M. Théophile, le bénéficiaire.
La séance a commencé par un intermède. Nous
avons entendu tour à tour Mües Flachat et Pàrizzi,
MM. Delval, Queulain et Taillard. M1,e Flachat a
bien chanté Y Ave Maria de Luigi Luzzû C’est égal,
cet Ave Mariai a le malheur d’être plus préten-
tieux que celui de Gounod et dele rappeler à dis-
tance ; il est vrai que celui de Gounod n’est pas
seulement du Gounod mais encore du Bach. Mu<î G.
Parizzi a donné beaucoup de relief et de couleur au
bel air de Pygmalion dans Galathee ; la valse de
Lucrèce Borgia qu’elle a chantée ensuite est moins
dans les cordes de notre lbrte chanteuse Stolz.
M. Delval a eu du succès avec son air deRayraond:
M. Queulain a chanté en virtüose accompli le grand
air de Falstaff dans Le Songe, il a fait des roulades
et des vocalises à désespérer une prima dona ;
mais le plus grand succès de cet intermède-concert
à été pour M. Taillard qui a déridé toute la salle
avec la parodie fliià la représentai Ion de Robert
le Diable.
Que dire de ia marche à grand ’ orchestre de
M. H. \yaelput Hulde aan de Geuzen. Comme
science, comme travail polyphonique, comme
difficulté vaincue, cette page' est tpès estimable,
très forte même. Un compositeur qui produit des
œuvres d’une orchestration si complète n’esteertes
pas le premier venu. Mais on fait difficilement la
part du métier et celle de l’art dans de pareilles
productions. Il y a là plus de travail que d’inspira-
tion, plus de recherche que desentiment. La mélo-
die y disparaît. Nous1 né voulons pas nous étendre
sur cette page méritoire, quoique peu sympathique,
dans ce simple compte-rendu currente calamo ;
constatons Aoulement que lé pabhc en a apprécié la
facture déterminée, comme il aura aussi tenu
compte deefa dose d’efforts que cette marche a coû-
tés. On a applaudi et même bissé. Et les cuivres et
les tambours ont recommencé leur labeur.
Après cette marche à' grand orchestre est venu
un ballet Une fête à Ycddo, grand divertissement
chinois, dit l’affiche, alors qu'il aurait été si simple
d’écrire japonais, ou bien de metttre la scène
à Pékin. C’est décidément pour Pékin que j'aurais
opté. En effet, M. Théophile, le bénéficiaire, a fait
son entrée, portant un riche costume de chinois, un
chinois en satin bleu, à longues moustaches et à
queue d’ordonnance avec le soleil de rigueur sur la
poitrine. Les danseuses, elles, n’avaient rien de
chinois, mais nous ne nous en plaignons pas.
La Fêle Chinoise à Yeddo a obtenu le plus vif
succès. On a fait bon accueil au bénéficiaire dont
les sauts et les pirouettes tiennent du prodige. On
lui a remis deux superbes couronnes, une épingle
de cravate en or, plus un paquet qui, à en juger par
la forme, pouvait être un pain d’épices. A ce propos
on nous fesait observer que les fonctions de régis-
seur de théâtre paraissent être une sinécure. Le
spectacle d’hier n’a été annoncé que fort tard, hier
matin seulement, croyons-nous. Il y a plus ; des
changements ont été faits le soir même au pro-
gramme sans que personne en ait été averti. Tou-
jours pas de régisseur ou pas apparence du travail
d’un régisseur. Enfin, lorsqu’on offre les cadeaux
au bénéficiaire, il faut que ce soit un des artistes
de l'orchestre qui se lève et passe par dessus la
rampe à M. Théophile les présents qu’on lui tend
des fauteuils. On disait bien que le régisseur est
malade ; mais alors on se fait remplacer ; il ne
faut pour tout cela qu’un monsieur pas trop
gauche, un habit et une cravate blanche.
Arrivons à Latia-Roohh. Cette œuvre, une des
plus estimées de Félicien David donne toute ia ca-
ractéristique de ce talent original. Elle est pleine
de langueur orientale, de rêverie,de Kief. Les mé-
lodies sont distinguées mais elles manquent de cou-
leur, de variété ; elles ne sortent pas d’un certain re-
gistre, on dirait autant de berceuses, de barcarolles
et de cantilènes. L’orchestration est très complète
et très étudiée ; elle est toute symphonique et elle
aurait paru pauvre après la grande marche de M.
Waelput en admettant que ce soient les cuivres et
les tambours qui fassent l’ampleur de la musique,et
que de grands éclats produisent de grands effets.
La musique de Félicien David doit être entendue
dans des dispositions d’esprit toutes spéciales.Il faut
pour ainsi dire être à jeun de musique. Ainsi ve-
nant hier, après l’exécution d’un programme assez
fourni déjà, — qu’on nous pardonne ce sacrilège —
elle fatiguait, elle endormait un peu. Il n’y a d’ail-
leurs qu’une nuance entre la rêverie et le somme.
Et, pour sauver les apparences, on baptise ce der-
nier de noms charmants, sieste, kief, farniente,
morbidezza.Appelons-le de son nom ou d’un autre,
mais le fait est que nous avons failli y succomber.
Ces réserves faites, rendons hommage à l’inter-
prétation. M. Duwast était un Noureddin accompli,
entièrement pénétré de la poésie du rôle. Il a dit
avec une expression très fine,très délicate, la jolie
cantilène Ma maîtresse a quitté sa tente. MMmes
Lacombe et Dumas-Perretti auraient fait croire à
Thomas Moore, le poète anglais l’auteur du Latia
Rouhh original, que son rêve, ses évocations
étaient devenues réalités. Mme Dumas-Mirza a bien
chanté les couplets Si vous ne savez plus char-
mer. Dans le joli duo avec Noureddin, M“e Lacombe
a tenu sa partie avec une grâce et une virtuosité
très appréciées. Elle y a même mis plus d’entrain
et de chaleur que d’ordinaire. Les costumes de ces
dames étaient particulièrement riches et soignés ;
ils leur allaient à ravir.
M. Queulain-Baskir a tiré bon parti de son rôle ;
mais les bouffes ne sont pas son fort et ces plai-
santeries, ces saillies démodées qui laissent au-
jourd’hui le public assez froid ne conviennent pas
à cet excellent chanteur.
L’ensemble était bon aussi. Les costumes sont
d’une grande fraîcheur mais le décor est drôle ;
les cascades du premier acte ne donnent plus d’il-
lusion.
Nous allions oublier le commencement de la
séance, l’ouvertnre de Zampa très prestement en-
levée par l’orchestre sous la direction intelligente
de M. Waelput et qui a été applaudie à bon droit.
Chronique indiciaire.
M118 Leslino, qui a débuté à l’Opéra, cette année,
dans le rôle de Valentine des Huguenots, est en procès
avecM. Campo-Casso, directeur dp Grand-Théâtre de
Marseille, auquel elle appartenait précédemment.
En effet, au moment où elle contractait son engage-
ment avec M. Vancorbeil, elle était encore liée pour
sept mois avec M. Campo-Casso, et, bien que le
directeur de l’Opéra, informé de la situation dans
laquelle elle se trouvait vis à-vis de lui, avait accordé
à sa pensionnaire un congé pour qu’elle pût satisfaire
à son engagement à Marseille, M"8 Leslino ne voulut
pas y retourner.
Bien au contraire, elle assigna M. Campo-Gasso de-
vant le tribunal civil de la Seine, en résiliation de son
engagement et en 5,000 fr. de dommages-intérêts. Elle
soutenait que M. Ambroselli, l’agent dramatique, qui
avait signé l’engagement en son nom, n'avait pas reçu
de manaatîd’elle, et qne si, dans une lettre, elle avait
manifesté de bons sentiments à l’egard de son ancien
directeur, elle n’avait en aucune façon eu l’intention
de se réengager pour la saison 1870 1880 au Grand-
Théâtre de Marseille.
M. Campo-Casso a répondu par une demande en
payement du dédit de 13,000 francs, stipulé à son pro-
fit dans l'engagement, et de dommages-intérêts à fixer
par état, basés sur le préjudice causé à sa caisse par
l’absenoe de Mlle Leslino, qui avait fait recette pen-
dant son séjour à Marseille.
L’affaire a été plaidée, hier, devant la premiêrç
chambre, par Me bancelin pour Mlle'Leslino, et par
M8 Doumerc pour Campo Casso et M. Amroselli, dont
il a demandé la mise hors de cause, en sa qualité ije
simple intermédiaire,
M. le substitut Loucfiet a conclu au rejet de la de-
mande de Mlle Leslino et à la recevabilité de la de-
mande de M. Campo-Casso, en ce qui concerne le paye-
ment du dédit seul.
Lejugement sera rendu à huitaine
Convocations et information^,
Association libérale et constitutionnelle
Société commerciale. Industrielle et maritime. —
Section des vins. — Samedi 10 janvier, 9 b. soir, séance
obligatoire.
Ordre du jour : Lettre du département des finances.
Œuvre des Ecoles Communales. — Nous vous
prions de Ifiep vouloir assister à l’assemblée générale
qui aura lieu dimanche il janvier à midi, dans l’an-
cienne salle des archives de l’hôtel de ville.
Ordre du jour : 1° Discussion et vote des statuts.
2° Nomination du Conseil d’Adminjstrfition.
Le comitéprovisoire : Ev.Allevvaert, Jean Blockhuys,
P. C. De Bie, Adolphe De Jaer, Victor Desgain, L. De
Winter, Is. Eyerman, Georges Gits, Aug. Godding,
G. Grégoire, F. Lamoriniôre, Victor Lynen, ydolpfie
Meert, Aug. Miolffels. Alfred Boeder, Charles Sheridan,
J. Van Boers, Arth. Van den Nest, François Van Hoof,
François Wi lieras.-
Coffres-forts syst8 MathysDeclerch, fournisse de la
Banque Nat!8. Maison fie vente, 60, r. üudaen, Anvers.
310
Protestant. Kirche, Winkelstr. 5. Deutscher Gottes-
dienst. Sonntag den 11 Januar, 11 1/4 vorm., durch
J. Seitz, Pfarrer. , 28
VILLE D ANVERS. - BEMANDES DE BATIR
du 3 au 9 janvier.
MM Euj. Dieltjens, rue de la Station, 11, pour M.
Tschander. Trois maisons, avenue Yan Eyck.
M. A. Podevyn, rue Van Maerlandt, 51. Magasin
avec atelier, rue Ô3y.
M- -L L- liasse, architecte,ebaHssée de Mafines, 259,
pourVulhopp. Maison avec magasin, Quai Flamand.
M. J. Dujardin, rue Jordaens,?. Deux maisons, rue
Jordaens.
M. F. Hompers, architecte, pour M. le docteur
Cûms. Reconstruction totale, rue des Aveugles, 22.
M. i,. Van Opstal, architecte, rue des Orfèvres,pour
C. Eisen, avenue Rubens. Maison, avenue Van Eyck.
M, L. Fmets-Crispyn, architecte,jpqulevard Léopold,
po.ür M. Déliré Maes. Maison avec ecurie-et remise,
rue Gi’etry.
M. Ed. suetens, longue rue d'Argile, 436, pour M.
Th. De Vooght, rue Conscience, -|6. Cinq m'aisops, rue
Van Luppcn.
M. L. B. Mastbcorn, rue des Souliers, 14, à Borger*
hout. Trois maisons, rue Van Artevelde.
Ml S. Van Besten, rue St-Willebrord, 60. Maison rue
de la Fortune.
M. É. J. Stf’uyf-Coppëns, rue des Liens, 16. Maison
avec atelier, avenue du Commerce. '
M- J- Sprengers, rue Haute, 81. Maison, angle du
quai Flamand et de la rué des Peintres.
M. A. Vos, architecte, rue de la Commune, 55, pour
M. Hurhaiu. Cinq maison, rue de la Province, Nord.
M. J. F. Grange, rue Van Dycjt, 75. Exhaussement
de la façade, rue dû Caillou, 51.
M. L. Latinie, rue St-Willebrord, 63. Afelier à l'inté-
rieur, rue Van Artevelde!
ICillIctiu météorologique.
OBSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES
Journée du lo. — L’anticyclone persiste sur l’Europe
occidentale. La dépression apparaît au S. W. Vent E.
et faible. Paisse de température probable.
Bulletin météorologique communiqué par VObserva
toire de Paris.
Journée du lOjanv. — Vent S.-E. et E. modéré ou
assez fort en France. Irlande varié et faible ailleurs.
Pressions très fortes partout 1. Houle modérée Ir-
lande. Partout houle modérée.
Bulletin télégraphique.
. Vienne, 10 janvier.
La Presse publie une note circulaire dti Monté-
négro et un mémoire, en date du 20 décembre. Ce
mémoire accuse la Porte de tergiversations systé-
matiques, du soulèvement étudié des Albanais,
de l’attitude équivoque dans les négociations; il lui
attribue la forme aiguë prisé par le différend, le-
quel oblige la principauté à tenir sous les armes une
force militaire écrasante qui la menace d’une ruine
matérielle. Le mémoire revendique pour ces
charges une indemnité de 2 millions et ne promet
pas considérer provisoirement comme un casus
belli ni l’attitude de la Porte, laquelle est contraire
aux traités, ni la rupture du traité de paix par les
Albanais,mais demande aux puissances un remède
énergique.
La Presse annonce que M. Dubsky n’ira pas à
Constantinople comme ambassadeur, mais qu'il est
chargé seulement de l’intérim de l’ambassade au-
trichienne.
La Haye, 10 janvier.
L’affaire Pincoffs-Kerdyk est renvoyée devant
la haute cour. Les inculpés sont accusés de faux
et de banqueroute frauduleuse. Les conditions de
l’extradition de Kerdyk avec la Belgique ne per-
mettent pas sa poursuite pour soustraction.
Bullatia de la Bomw.
Anvers, 10.janvier*. — 2 1/4 heures. —
Le marché aencore été peu animé aujourd’hui. Après
avoir été assez faible au début, le marché s’est un peu
amélioré.En Métalliques la clôture se fait au plus haut
à 58 15/16 après 58 13/16 au 15 courant ; à fin courant
on cote 58 13/IA A.
i Au comptant, le 3 0/0 Belge reste demandé à 82 1/8
après avoir fait 82 et 82 3/16 ; le 4 o/o s’est, traité de
104 1/2 à 104 5/8. Les lots d’Anvers 1874 ont fait 99.
Les Métalliques ne se sont pas écartées du cours de
de 58 7/8 et restent ainsi demandées. Les Nationales se
maintiennent à 60.
■ Les 'Hongrois 5 p. c. ont fait 79 1/2 pour ceux de
1871; et de 79 3/4 à79 7/8 pour ceux de 1873.
La Rente or Hongroise 6 p, c s’est traitée do 82 1/2
Le 3 0/0 Portugais est offert à 519/16.
En Russes 4 0/Q 1867-1869 on clôture à 76 1/4 P après
avoir fait 76 et 76 1/8.
Le 6 0/0 Péruvien 1870 s’est, traité de 181/2 à 19.
JDépêcheei télégraphiques,
BRUXELLES, 10 janv. — (Cours d’ouverture.)
Métalliques__i 607/8 | Piastres....I-----
Turcs........ 9 95 Emprunt 1872..-----
Bons liquidât.. |-- |Banque belge.. I--------
PARIS, 10 janv. — (Cours d’ouverture.)
Rente 3 0/0.
. 5 0/0...
Banq. de Paris
Crédit mob. fr..
Autr. rente or..
Egypte 7 0/0...
Lombard.......
Esp. extér. 10/0
81 90
116 55
867 -
656 -
713/4
279 -
' 15 -
Hong, .rente or.
Italie, » 5 0/0
Russe orient...
Turcs 5 0/0...
Lots Turcs....
Mobilier Esp...
Ch. de fer Autr.
» Nord Esp.
84 1/4
79 65
597/8
10 —
381/4
680 -
578 -
275 -
LONDRES. 10 janv — (Cours d'ouverture.’
Consolid. an
5/20 b. Am. 1885
Cli.def.Erièaet.
Emp. Turc 50/0
- Ott. 1869.
Espagnols 3 0/0
Italiens 5 0/0...
Emprunt 1871..
» 1872..
5 0/0 Amer. 1871
VIENNE, 10 janv,
Aut. rente pap. I 69 80
Créd.mob.Aut. 287 —
Ch. de fer Aut. I 268 —
10 - - 10
1063/8 .1065/8
185/8 à 187/8
855/8 . 853/4
Pérou
Aut. rente avg.
„ » pap-
50/0 Russe 1873
Chem.de fer:
Rott.-Anvers.
Namur-Liège,
Luxembourg.,
Lombards.. .
■ (Cours d’ouverture.)
INapol. d’or___I 9 3
■ Lois de 1864...--
I Lombards.......I----
— (Cours d’ouverture.)
ICh.dof. autr...| 466 —
. Lomb. 145 -
Italien 5 0/0....| 80 20
0/0 Espagnol intérieur 15.10.
11/2
[Chicago........ 1071/2
Illinois.......I 1011/2
BERLIN, 10 janv.
Aut. rente pap. I 60 —
» arg. - 61 10
Créd. mob. aut. | 512 —
MADRID, 9 janv. — 3
3 0/0 dito extérieur —.
NEW-YORK, 9 janvier
Amer. 5 0/01881 ! 1031/2 ICentrale pas... I 109
Ch. de 1. Erié.. 43 - 1---
Union pacifie..I 86 —
ETAT-CÏ VIL.
Déclarations de décès du O janvier.
SintE MASCULIN
N. Van Driel, instituteur, 64 ans, veuf de J De Smedt,
rue Marnix. — D. Crabeels, sans prof., 69 ans, édoux de M
Janssens, Marché du Vendredi. — J. Stein, sans prof, fi
ans, courte rue de l’Evêque. — G. Smolders, journalier, 46
ans. époux de A. De Coniuck. courte rue Sainte-Anne, —
J. Miller, matelot à bord du navire anglais Cid, 34 ans, à
North SHields. — S. Duerinck, garçon batelier, 85 ans, à
Doel.
2 enfants au-dessous de 7 ans, 0 mort-ns s
8FXE FEMININ
M. Laurens, sans prof,, 72 ans, veuve de .1. Geysendorf,
rue Kets. — C. Seroyen, sans prof., 61 ans, veuf de N.
Beauclef et de J, Verbrugghe, rue des Jardiniers.
2 enfants au-dessous de 7 ans, 0 mort-née.
DÉCÈS.
_ _ afin
Sexe féminin.
NAISSANCES.
Sexe masculin 9 Tnfo) ,7 'Sexe maseulin 0
Sexe féminin. 8 10tal 17 s*™ raUSeir, i 1 Total 12
L'ente/rement civil de M. Charles François
Exelmans, né à Anvers, le 9 avril 1854, v décédé le 10
janvier 1880, aura lieu le lundi 12 ort, à 3 h. de relevée.
On se réunira à la maison mortuaire, Quai Jordaens,
10, à 2 1/2 heures.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de carte de faire part, sont priés de considéra? ïè pré-
sent avis comme en tenant lieu. 313
Le sieur Raret, de Paris, atteint d’un asthme depuis
plusieurs années, ne pouvait rester couché sans éprou-
ver des suffocations violentes qui menaçaient de l'étouf-
fer; depuis plus de trois années, il était réduit à passer
la nuit dans un fauteuil. Sur les conseils du professeur
Lecomte, il fit usage des cigarettes indiennes au
Cannabis rndica,deM. Grimaùlt et C8; le soulagement
fut immédiat; dès ce moment, les spuffranoes cessè-
rent; au bout de quelques jours,'il put se coucher, et
chaque fois qu’il éprouvait un àoeôs, l’aspiration dé
quoique? bouffées de fumée de ces cigarettes suffisait
pour le calmer.
A Anvers : Pharmacie De Beul, 57, langue rue Neuve,
et au Mortier d’Or, 49, ruq Klapdorp. 302
Il n'est pas trop tard. Tout s’arrange facilement,
quand on n’a pas les mains liées, et qu’on est deux
pour être fort. Hâtes-toi, Ma vie^our toi,
Théâtres, Concerts, etc.
TTh&âtre royal d’Anvers. — Dimaaeh», à 7 h. —
Les lr, 3« et 58 actes de Robert le Diable, avec le concours de
M. Verhees. — Les Cloches de Corneville. (En attendant la
rentrée de M. Maugé, M. Puget, du Théâtre des Eautaisiéfe
Parisiennes," remplira le rôle du marquis.
Vlaanwche Schouwburg. — Zondag U januari,
ten 7 ure. — De Londenschs Bandieten, drama in 10 tafor
Maandag 12, ten7 l/ï ure. — De Klokken van Cornemlle,
zangspel in 4 bedrijven.
Woensdag 14, ten 7 1/2 ure, ter beneficie van de heer Wa-
gemans. — De Zwarten Doktor, drama in 7 bedrijven.
Grand ï)ii-qu<‘ Ciotti, ou Cirqne AnvorsoisFruo
de Jésus. — Tous les soirs, â 7 1/2 heures, grande fête
équestre variée, avec le ooncours du célèbre gymnaste
M. Grant et de la famille Perks.
Efdornda. — Ce soir, à 8 heures : La famille Câstâ-
gnia. M"'8 Maria Rose. Miss Jenny Mills et Gus Westbrook.
Miss Polaetle Signor Angely. Dumoulin, l’homme protée.
Eiitrée : 50 centimes; places réservées, 1 fr.
Mertens-Vereeniglng. — Zondag, teh 7 1/2 are,
vertoening en concert. Romancen, kluchtliederen. Gevraaod
voor. de bruiloft, kluchtspel in 1 bedrijf,
'B'hAâîrç des VarhStAa. — Samedi 10 janvier, à
9 1/2 h. du soir, GRANDE FETE DE NUIT, excentrique et
burlesque, masqueè, parée et travestie, dans les immenses
salies réunies, donnée par lo Yacht Club Neptune.
Prix d’entrée : Pour un cavalier, fr. 2.50; pour une dama,
1 franc.
<7er<;le :«i tlKUriu<-, — Section de musique. — Sa-
medi 10 ert, â 8 1/& h. au soir, et dimanche 11 ert, â midi,
répétition pour chœur et quatuor.
Société de Musique.— Lundi 18 ort,â 8 h. du soir,
répétition au local de l’Harmonie.
CooS’érçnçr-. — La conférence d’histoire naturelle de
demain dimanche, à midi, â la Société Zoologique, aura pour
sujet : Les caractères des Dromadaires.
Société Royale de Zoologie d’Anvers. —
Demain dimanche, de 4 1/2 à 6 heures du soir, éclairage du
bâtiment des carnassiers ; le repas des serpents et croco ‘
dites à 5 hem es et des carnivores à 5 1/2 heures du soir.
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvers du ÎO Janvier
CAPES. — Le ma relié reste maintenu sa bonne position
et la demande tond de plus en plus a §e réveiller ; ii a été
traité aujourd'hui 501! qaes Haït' Petit-Goave, vieux, â 43
cents acquitté tóf quel ; K)J sacs Haïti du Cap nouveau, q 4 -
1/2 Cents acquitte tel quel; 970 sacs Santos bas ordinaire
ordinaire par Salier, â 33 1/2 cents entrepôt et SH sacs San'
tos, bas ordinaire à ordinaire, par Caoernicus, à 83 4/8- chnts
entrepôt. De secondes mains, il a également été vendu un
millier dp sacs cafés Sautes et Bahia.
CEREALES. — Les froments restent parfaitement soute-
nus aux pleins prix de hier et provoquent un courant règu
lier d affaires pout la consommation. Les autres grains sont
sans changements. ,
COTONS — On nous a fait connal're la v nte de 924 balles
coton Louiniano strict low middling à middlinrj un debar-
quement par vapeur !•’. W. Harris, de Xew-Orlèans.
CUIRS. — On avendu aujourd’hui les quantités suivantes
CUIRS SECS DE HIO-GRANDK. •
N»281...... 897 b/fs et v/s, 13 2/5 k.,p. Emulonsfr.126.’
CUIRS SALES DK BUENOS-AV RES.
N‘> 3 61... 18 b/fs, mat., av., 25/32 k., d. Hohenstaufen.
Du n8 3341.
CUIRS SALÉS DE L’UKUÔUAT.
1074b/fs,20/25 k., p. Paul et Anna, d fr. 77.
CUIRS SALÉS DE RIO-GRANDK.
— ....... 173 b/fa et v/s, 22 2/5 k., p. Chemin de Fer,
à fr. 72.
ROGNURES DE CUIRS — On a vendit par Emulons, 2
balles queues à fr. 17 : par Thaïes, 5 balles garras mélangés
à fr. 21 1/2 et par Sorel/e Capurro. halles queues à fr. 19
par 54) kilos. k'a : ,
ESSENCE DE TEREBENTHINE.- En nouvelle et forte
hauts* : la demande pour cet artiefe continue bonne mais
les affaires sont entravées par la modicité du stock, dis-
ponible sur place; on a payé fl. H 1/2 par 50 kilos
pour essence d’Amérique et do France disponible et on de-
mande actuellement jusque fl. 22 pour ces deux sortes.
FRUITS. — Les corinthes de la Cèphalonie tendent à se
rallermir de plus en plus et la demande pour cet article con-
tinue bonne. (Jn a payé fl. 16 1/2 entrepôt pour corinthes de
1879. En consommation, les prix sont fermement tenuB à fl
20_l/2 pour corinthes de 1878 et â fl. 22 1/2 pour corinthes de
LAINES. — On a vendu aujourd’hui 343 balles laines en
suint de La Plata.
La première série d’enchères trimestrielles de laines sur
notre place, s’ouvrira lo mardi 20 janvier et se terminera lé
vendredi 30 du même mois. Elle occupera donc dix séances,
pendant lesquelles il sera offerts 21,150 balles La Plata et
1150 balles Cap de Bonne-Espérance. La seconde série d’en-
' ne commencera pas avant le 15 avril prochain.
chère
PAYÉ.
VENDEURS.
191/4 à 191/2 191/2 4-------
19 1/4 .-----191/2 ----------
11/2 . - ■
193,4 -------
21
211/2
Diaponibl»...................
Janvier......................
Février......................
I premiéra moi*..............
Mars.........................
3 premier! moi»..............
Avril........................
1 premier! mol!..............
Mai-juin.....................
Mai..........................
Juin.........................
Juillet......................
Août.........................
Août-iaptembre...............
Septembre....................
Oetobra......................
Novembre....................
Décembre.....................
3 dernier! mois..............
2 dernien moi!...............
4 dernien moii...............
Marché «outenu.
RIZ. — Nous avons'appris la venta d’environ 1000 balles
riz pelés de diverses sortes â dos prix termes.
SAINDOUX. — Le marché pour lo saindoux d'Amérique
est resté parfaitement soutenu aux prix de hier et la marque
Wilcox disponible est fermement tenue de fr. 104.50
à 105, par 100 kilos; un courant régulier d’affaires
a cte conclu dans la parité de cos prix. Sur livraison janvier,
on demande fr. 104. Surfévrier, il a été contracté un bloc de
500 tierçons à fr. 101 et on demande actuellement fr. 102 sur
ce terme. Sur février mars, on a payé fr. lül pour 200 tier-
çons. Sur avril/mai on demande fr. 1U0 par 100 kilos.
SALAISONS. — Les lards saies secs d’Amérique sont
par continuation très fermes et se cotent en disponible fr.
87 à 88 pour long middles et fr. 92 à 93 pour short middles.
Les lards à livrer sont également très fermes et peu of-
ferts en vente ; le» long et short middles réunis par moitié,
sur janvior-février sont tenus à ir. 89 ; sur février-mars on
a payé fr. 89 â 90 et ce dernier prix reste encore fermement
tenu. Sur mars-avril, on demande lr. 90 par 100 kilos.
SUCRES BRUTS INDIGENES :
88 degré! n» 12/20disp, exportation . . fr.----â-------
« » « tramf. de droit!. . 63 75 - 63 50
» • » eoniomm. (av#«
toile perdue). . .109 — .108 50
* * » !ur février-mars. . 05 — » 64 75
Mélasse disponible....................« 15 50 .--------
. à livrer........................... 15 50.---------
DEPECHES COMMERCIALES
--KrNES :«8,rr<1'
Courant du mois............. 71.50 71 25
Février..................... 71.75 71.75
Mars-avril................... 72.— 71.75
4 mois de mars.............. 71.75 71.75
HUILE de colza les 100 kil. (hors barrière, esc. 10/0.)
Courant du mois........... 80 50 80 50
Fvrier.................... 81.— 80.75
Mars-avril................ 81.— 81.25
4 mois de mai............. 82 25 82.—
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. Esc. 2 0/0.
Courant du mois .
Février........................
Mars-avril.,...................
4 mois de mai..................
ESPRIT : 3/6fin Nord(i’h.70 degré
Courant du mois................
Février........................
Mars-avril.....................
4 mois de mai.
.75 71.50
72- 7Ü,*-;
72-75 f2.50
'3.25 73.25
1 ente. Esc. 2 0/0.)
6Û.S5
69.50
69.75
68.75
60.25
SUCRES bruts (los 100 kil. bonne 4« n. 12.)
Disp. n. 10/13...
- n. 7/9..................
Blanc 3» courant............
4 mois de mai...............
Raffiné « (2 prix extrêmes).
BLES,
Courant du mois.............
Février.....................
Mars-avril..................
4 mois de mars........
SEIGLE.
fH.50
70.50 70.75
75.60 75.75
151/152 151,152
Gourant du mois.
Février.........
Mars-avril.................... __
4 mois de mars,............... sm
33.50
33 50
33.70
33 50
23 50
23.75
24 -
38 50
33.50
33.70
33.50
23.25
23 50
23.75
24.-
HAVRE.OJsnv. — COTONS : Marché très -jölrnü
ifu r* h n vdV °84 ôai,û*' 0n coto le tres ordin. Louisiane
CÀFES : Marché très calme : on a vendu IQû sacs Haïti
a fr. 92 1/3: 170 sacs Rio non lavé à fr. 72 et 190 sacs Rio
lavç de fr 102 à 105 1/2 en entrepôt.
SAINDOUX : Prix en hausse ; ou a vendu 400 tierçons
Wilcox disp, de fr. 51 à 52.
LOA»IkE8,10J|îuiY.— (H.-B.-RJ — CEREALES :
Cargaisons de bles arrivées 5 d’Amérique ; dito a vendre 33.
L— (H.-B.-R ) — Ouverture
TUf-rè Marche sans changement. Ventes probables
8,000 balles.Importation* de ce jour 15,000 balles dont 12,000
b. d’Amérique,
lOJanv - (H.-B R.) - Clôture. -
CO 1 QI,& :\ entes du jour 10,000 balles dont 1000 balles pour
»a spéculation et l’çxportation. Marché en baisse de 1/I6d
pour coton d’Amérique.
mÆ.ÔKtJESESTER, »j«nv. - TISSUS at FILES ;
Marche moins animé aujourd’hui, toutefois prix générale-
ment fermement soutenus. Il régne uns» assez bonne de-
mande pou,p filés convenables pour l'bxportatton ; on filé»
POfir laeonsommationles prix dontaudés par les iilateurs en-
travent les affaires. Les tissqs sont modérément recherchés,
toutefois les shirtings pt autres fabricats convenables pour
1 Inde sont plus c tûmes que mardi dernier.
«IRAtâtêO.VA', «J«nv- - FONTES: Le marché a
débute en hausse soit de 70s. 6(1, à 71s. 4 l/2d, ; plus tard
I. ' i Vfi. A 718. 3d. compte et on clôture finalement à
i ls. 7 l/2d. compt. vendaurs et 71s. 6d. acheteurs.
BltKAIE, O Janv. - Clôture. - PETROLE raffiné :
Marche tres ferme ; on cote : disp. 7.40 Rm ; fév. 7.50 Rm -
mars-avril 7.80 Rm ; août â déc. 8.60 Rm. — Importations
de la semaine 67,488 barils. Expéditions do la semaine
31,641 barils Stock 379,578 barils.
SAINDOUX : Wilcox 421/2 pf.
35LARD salé sec, long et short middles réunis par moitié
BREME!, IO Janv. - PETROLE raffiné : Marché
en hausse ; disp. 7.60 Rm ; août à déc. 8.75 Rm.
PK6TH,a Janv. — CEREALES : Froment disp,
calme ; â livrer plutôt plus ferme ; sur print. fl. 14.75 arg.,
fl. 14.80 pap. Avoino sur print. fl. 7.70 arg., fl 7.75 pap.
Maïs de Banat sur mai-juin fl 8.75 arg., n. 8.80 pap.
NEVV-YOHK.M janv —(H. B.-R.)—Par câble (r.
H. t>
COTONS rmiddl.Upland à New-York 1213/16 "
* low midaling emb. avril.. 13 49
» middl. à New- Orléans 121/4
PETROLE : Raffiné à New-York.... 8 -
» » à Philadelphie. 7 3,4
» brut............... 71/4
- United pipe line Certificates. 113 —
MAIS...................... 60 -
FARINE........................ g —
FROMENT roux d’hiver........ 155
1213,16
13 48
121/8
73/4
71/4
114 -
60 —
5 90
154 -
73/4
81/2
85/8
73,8
* 4.811/2
5.22
SUCRE,........................... 73/4
SAINDOUX.......................... 81/2
» Wilcox emb. février... 85AJ
LARD 1/2 short 1/2 long middles__ 73/8
Changes : Sur Londres à 60 jours. $ 4,811/4
» Sur Paris (par $ en Qr)....5,22 — __
COTONS : Recettes do oe jour dans tous les ports 33 000
balles. — Exportations pour l’Angleterre 5.ÖOJ balles ; dite
pour ie Continent —.— halles.
Prêts : Blés 4d.; coton 3/16d. — Frets pétrole po,ur An
versOs. Od.
■SfiG W- YOHK,f» Janv, - CAFES : Marché ferme •
on cote le Rio iair lo 3/4 q 10 1/4 cents : lo Rio good 16 1/4
à 17 cents et le Santos fair 15 3/4 à 18 i/4 conta.
RIEWYORK, O Janv. — (H.-R.-R,) — COTONS .
Ewdant la semaine dans tous les ports de l’Union
448,000 balles. Exportations dito pour l'Angleterre 62,090
balles et pour le Continent 23.000 balles. Stock dans tous les
ports américains Ml,000 balles.
RÎO-JANEIRO, S Tïnnv — Par câble. —
ÇAFES : Marché anime ; prix très fermes ; good first
(par 10 kil.) 7100 à 7200 Reis.Reeottes moyennes quQtidi®ones
de la semaine 4,300 sacs. Ventes de ia semaine pour le
Nord do l'Europe et lp Canal 9,000 sacs: dito dito pour
l Amérique du Nord 10,000 Sacs ; dito dito pour ia M éditer-
l'année 1000 sacs.Expéditions de la semainepourVAmèrioue
du Nord 36,000 sacs ; dito dito pour le Canal et le Non!
de l’Europe 20,000 sacs ; dito dito pour la Méditerranée
et Gibraltar 1,090 saGS. Stock 380,000 sacs, ? w
Mifparis/uït«ta? deb^n,lu^ W" Mm 281,84.;dito
Frets : Par steamer pôur le Havre 50 fr.; dito nal.
voilier pqur le Canal 40*. Od, -lt0 Par
Ö .jîmv. — Par caMa. — PArrira . ai
lam* tulles prix nominaux ; bpïffte qto moyenne (par 10
et le NoÆÆoe* SUUJ!2» PAWle Canal
Etats-Unis, 1,000 f '
If semaifié 419<f .. _______ _
^ M**1 saes Wm’1eUNord
de 1 Europe, le Canal et ia Méditerranée.Stock 238,000sacs,
BOMBAY, 9 J.-inv - COTONS : Marché lonrd ;
cote fair Dhollors.h - Rs; fair Oemra - Rs. Expor-
ations de la semaine 6,000 balier,.i v
PRODUITS manufacturés t Marohé ferme ; on cotesliir
^S^amias’10 RS’ dit0 8 î/4a,.4.lü Rs;40's Mule twist
Change ; Sur Londres, traites de banque, à 6 moi» de va»
I8.fc3/ftte -FréU : Pour l'Angleterre 42s, 6d. â 45s.
|