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de75 c. sur hier dans la coulisse; le 3 p c. paraissait plus ferme ; il
reste à 45 60, en hausse de 10 c. sur samedi, mais il avait ouvert à
45-80 L’emprunt a varié de 74 95 à 74 50 . cours de clôture, en baisse
de 30 c. Les actions de la Banque de France sont tombées à 1660,
mais elles ferment à 1670, en baisse seulement de 15 fr. On a négo-
cié celles de la caisse hypothécaire à 110 fr., et celles des mines de
la Vieille-Montagne à 2,300, sans changement.
A terme, comparativement aux cours de clôture de samedi, le 5 0/0
a baissé de 35 c. à 75 c., et le 3 0/0 de 10 c. à 45 60 c. L'emprunt n’a
eu qu’un cours 74 2b, en baisse de 35 c.
Chemins de fer. — Les chemins de fer sont sans affaires en géné-
ral lourds. Le Rouen a baissé de 15 f., l’Orléans de 5 f. ; le Havre, le
centre et le Bordeaux de 2-50 ; et le Nord et le Strasbourg de 1 -25. Le
Versailles (rive droite) a au contraire haussé de 7-30 à 122-30. La
irivegauche,le St-Germain, le Marseille, le Bâle et le Tours à Nantes
n’ont pas varié. Le Boulogne a été fait de 202-50 à 200 ; et le Dieppe
b 165. A terme on a négocié l’Orléans à 692-50 et le Rouen de 435 à
430 ; le Nord de 391-25 à 387-50 le Strasbourg à 336 25
Fonds étrangers : Egalement très peu d’affaires. Les 5 p. c. belges
(1840 et 1842) sont cotés à 86 1/4, en hausse de 1/4 p. c. sur les der-
niers cours; l’emprunt romain a 66, en hausse de 1/2 p. c., et les
partiels d’Autriche à 320, sans changement. Il ne s’est rien fait dans
les fonds d’Espagtie, ni dans les autres fonds ëtriingers.
HOLLANDE
BOURSE D’AMSTÉRDAM DU 8 JANVIER-
Les fonds nationaux recherchés et en hausse.
Les fonds d’Espagne et de Portugal plus fermes. Les Russes re
cherchés eten hausse. Les Autrichiens plus offerts.
BELGIQUE.
ANVERS, » JANVIER.
Depuis quelque temps, un adroit filou fesait la chasse aux
litres, pots d’étain et casserolles dans les estaminets du Porl.
Hier/soir, après avoir enlevé déjà une casserolle dansûn esta-
minet, il se présente à l'estaminet de la veuve Piet, y vole un
lilre,va le vendre pour 14 sols, revient dans le même estami-
net et y enlève encore un demi-lilre. Malheureusement pour
lui, quelques personnes s’èlant aperçues de son adroit ma-
nège, l’appréheddèreut immèdialemenl, et ne le relâchèrent
qu’après qu’il eût restitué tous les objets qu’il venait de sous-
traire. La police a été informée du fait, et comme l’individu
signalé est parfailement connu, il ne tardera pas sans doute à
être mis en lieu de sûreté.
— Un homme de l’équipage du navire prussien Harcus
Monte, c. Grosz, a quitté son navire en emportant une somme
de 250 fr en billets de banque et quelques monnaies étrangè-
res, appartenant au capitainerie tout d’une valeur de 521 fr.
— Plusieurs navires attendent le moment favorable pour
partir, entr’autres le 3 mâts-barque américain Mary Brough-
ton pour New-York, qui est chargé en plein de diverses mar-
chandises et a à bord 29 émigrants.
—- Nous trouvons les détails suivants sur la situation de
Venise dans une description faite par la princesse Belgio-
joso :
Toute la ville assiégée eslsoumise à des épreuves cruelles;
mais il est des privations que Venise seule peut connaître ;
il faut pouf cela comprehdre ce qu’est le blocus d’uûe ville
bâtie entièrement dans les flots de là mer, dont les rues sont
des canaux, les jardins des étangs, ou tout arrive du dehors,
depuis le moindre herbage juSqu’à l’eau potable, Afin de pro-
longer la résistance dans des conditions semblables, il faut
des hommes doués du calme et d« la patience qui ont de tout
temps distingués les Vénitiens. Ce ne sont pas des plaintes
que ces hommes font entendre, et on peut voir les plus pau-
vres discourir gaiement sur les marches dès perfons et des
églises, sur les quais et dans les gondoles.
Les riches souffrent plus que nous, disent-ils, ou plutôt il
n’y a plus de riches.
Et c’est vrai. La fâmille Papadopoli, les Rolhschilds véni-
tiens, dont les beaux palais occupent seuls tout un côté d’un
des principaux canaux de Venise, a rompu aujourd’hui avec
les habitudes fastueuses qui rappelaient son origine orien-
tale. Aux heures des repas, elle s’assied devant des couverts
en bois et ûn service en terre cuite dans ses vastes salóns dé-
pouillés de leurs riches tentures et de leurs meubles splendi-
des.
Il n’y a pas une Vénitienne qui possède un bracelet, une
chaîne en or, un bijou, un cachemire ; le costume de la gran-
de dame est le même que celui de la fille du peuple.
— Un horticulteur français,M.de Lèfon d’Airoles,s’occupe
en ce moment de réaliser un projet philanthropique dont
nous reproduisons l’ensemble et les détails avec l’espérance
de le voir imiter par les nombreux horticulteurs dont s’ho-
nore la Belgique. Il s’agit de fonder aux environs de Nantes
une colonie horticole, composée d’enfants pauvres, particu-
lièrement d’orphelins et d’enfants abandonnés qui, au sortir
des hospices y trouveraient le complément de leur éducation
cl plus lard d’honorables moyens d’existence. M. de Lèron
d’Airoles se propose d’atteindre son but à l’aide d’une sous-
cription de quatre mille actions de 50 francs sans intérêts,
remboursables par un tirage au sort annuel dé 200 actions,
pendant les vingt années qui suivront la deuxième de l’émis-
sion. 11 faut d’abord qüe le gouvernement français autorise
la création de là côlonie. .
Les souscripteurs auront pour garantie de leurs actions,
jusqu’à rembourserheht complet, les immeubles de l’établis-
sement. Les enfants devront avoir au moins douze ans et qua-
torze au plus, savoir Life èt écrire, et posséder les éléments
de l’instruction religieuse. On leur enseignera par la pratique
et la théorie les meilleurs principes de la grande culture
maraichère, celle des jardins potagers, fruitiers et d’agrément ;
la direction des pépinières et la taille des arbres fruitiers. Us
apprendront aussi à soigner et à élever les animaux domes-
tiques, â aménager les engrais, et à préparer les terreaux et
coniposès usités en horticullure Des cours de grammaire, de
calcul, de géométrie, de dessin linéaire, de botanique et de
physiologie végétale compléteront l’enseignement. Pendant
l’hiver et les jours de mauvais temps les élèves seront exer-
cés à la menuiserie rustique, au charronnage, à la vannerie.
Dans les travaux de construction on les emploiera comme
aides.
Lès élèves seront classés par familles de 25, subdivisées
en deux sections ; chaque famille aura son chef, Donmè par
le directeur parmi les élèves les plus distingués et chaque
Section son chef, élu par ses camarades. Le chiffre total sera
de 300 élèves.
— Nous lisons dans le Courrier de la Somme (Amiens)
6 janvier :
« Hier, nous dit-on, un naïf campagnard arrive à la poste;
il veut affranchir la lettre qu’il porte et achète par conséquent
un des petits timbres à ce destiné. L’achat terminé, notre
homme sort et jette dans la boite et la lettre et le timbré,
séparément, laissant à la Providence le soin de les réunir. »
— On lit dans le Courrier de l'Ain :
Encore un ours dé moins dans les montagnes du pays de
Gex. Un citoyen de Lélex, surnommé le Busse, qui, il y a
quinze jonrs, a déjà abattu un ours, vient, avèc deux jeunes
feens de sa commune, de faire subir le même sort â celui qu’il
avait blessé le 19. Le récit de cette chasse a de l’intérêt.
Les trois chasseurs s’étaient mis vendredi à la poursuile
de l’animal blessé, en suivant les traces de sang qu’il avait
laissées sur sort passage. Ils furent ainsi conduits dans une
caverne, où ils tirèrent un coup de fusil ; mais sauf la déton-
nation, aucun bruit ne se fit entendre. Ou fit du feu à l’entrée
de la tannière pour forcer l’ours à sortir; ce procédé n’eut
aucun résultat.
Il parait que l’animal avait grimpé aussi haut que possible
dans une crevasse du rocher où il trouvait assez d’air. La
nuit arrivant, les trois chasseurs retournèrent à leur domicile.
Le lendemain, nouvelles recherches.
Retournés à la caverne, les chasseurs reconnurent bientôt
que l’ours s’était enfui ; en se mettant à sa piste, ils arrivèrent
à l’entrée d’une aulre lannière,et comme aucun bruit ne révé-
lait sa présence, le Russe pénétra dans l’obscure demeure.
Après avoir fixé une chandelle au bout d’un bâton, il entra
dans la cavité, mais sans rien apercevoir. Un de ses camara- j
des voulut vérifier le fait, mais il ne fut pas plutôt arrivé au
fond, que l’ours, qui semblait dormir, effrayé de la lumière,
se leva subitement et se précipita avec force du côté de l’ou-
verture en renversant le chasseur, qui heureusement n’eut
aucun mal. Presque en même temps l’animal tombait entre
ses deux adversaires pour ne plus se relever. La proie est une
ourse, du poids de 110 kil. ; elle portail trois petits.
— D’après le Morning-Chronicle, la soif de l’or califor-
nien aurait gagné l’Angleterre. Outre les bâtiments déjà an-
noncés qui se préparent à se rendre dans celte partie du mon-
de, M. John Shepherd, de Limestreet, annonce le départ
d’un bâtiment nouveau, pour le nouvel Eldorado. Dans le
courant de la journée qui a suivi l’avis, il a eu vingt-cinq de-
mandes de passage.
— Nous trouvons dans tek journaux anglais les détails sui-
vants sur les vols de dépêches qui ont eu lieu sur là ligne du
Great-Westeriu:
Des malfaiteurs, pendant que letratrt était conduit à grande
vitessè, sbnt, au risque de leur vie, sortis dû compartiment
de la voiture de première classe dans laquelle ils se trou-
vaient, et ont pu, en suivant le rebord extérieur des wagons,
gagner le tender où étaient déposées les dépêches, et dont la
porte était fermée à clé.
Après avoir ouvert, on ne sait comment, la porte de ce
tender, ils ont lacéré les sacs contenant les dépêches et se
sont éihparés de toutes les lettres chargées et de toutes lfes
valeurs qu’ils contenaient.
Dans l’espace d’une heure vingt minutes qu’a duré le tra-
jet de Bridgewater à Bristol, ils ont réussi à accomplir cet
exploit prodigieux d’audace, qui a été renouvelé dans la
même soirée, dans le train descendant gui va dé Londres à
Plymoulh. Mais, celte fois, des individus, qu’on a tout lïeii de
regarder comme les auteurs de celte double soustraction, ont
pu être arrêtés.
L’un d’eux est un ancien employé du Great-Western, du
nom de Poole ; il a été trouvé nanti encore d’un grand nom-
bre de lettres et Valeurs qu’il avait soustraites. Malgré le dé-
guisement dont il s’était affublé, son identité a pu être facile-
ment établie.
On porte à 4 ou 5 millions de francs la somme totale des
valeurs détournées.
— On a dit, il y a quelques jours, que le consul américain
dans la Nouvelle-Grenade avait conclu avec le gouvernement
de cet Etat un traité pour la construction d’un chemin de fer
destiné à mettre en communication les deux Océans Atlanti-
que et Pacifique.
Les journaux des Etals-Unis annoncent que MM. Aspin-
wall et O ont soumis au Sénat de Washington un mémoire
dans lequel ils offrent de construire, à leur frais, moyennant
certains privilèges, le chemin qui traverserait l’isthme de Pa-
nama. Ce bill a dù être discuté le 21 décembre, c’est-à-dire
le jour même où le dernier paquebot partait de New-York, et
il est très probable qu’il aüra été adopté.
L’unique subvention que demande la compagnie dont le
mémoire a été soumis au Congrès, c’est le privilège exclusif,
pendant vingt ans, dès transports des malles, des troupes et
des munitions des Etats-Unis. Les travaux devraient être
commencés dahs l’année qui suivrait l’adoption du bill et ter-
minés dans trois ans, à partir do lr juin 1849.
Variétés
M. Eugène Pelletan, qui a dirigé comme rédacteur en Chef
le journal le Bien public, pendant toute son existence; re-
vient aujourd’hui à la critique littéraire, gertre dans lequel
il excelle. Voici en quels termes il annonce darts le feuille-
ton de la Presse, qu’il reprend ses travaux de prédilection.
Ces lignes sont une sorte de revue rétrospective pleine d’in-
térêt.
Une année a passé.
Ou plutôt la planète a dormi. Nous croyons avoir vécu, avoir agi:
nous avons rêvé C’est u.n rêve. C’est un rêve debout que nous avons
tous fait pendant une année. La France s’ennuyait, la Providence
a voulu lui-ménager une distraction. Elle a mis le doigt sur nos pau-
pières. et elle a dit: suivez-moi Alors elle nous a conduit par le
chemin de Virgile, à ce qu’on appelle l’Enfer.
Cet enfer, uniquement habité par les ombres du passé, n’est que la
comédie humaine qui, après avoir été jouée sur la Ifrrc, continue ses
représentations derrière le rideau Là les siècles revivent éternelle-
ment comme ils ont vécu ; ils paraissent, et disparaissent et revien-
nent sans cesse. C’est une répétition universelle dè l’histoire repré-
sentée par des, fantômes. ...... , .
La scène, au moment çù nous sommes entre, représentait la répu-
blique. C’est bien l’ombre de la république avec sa mégie devise:
Liberté, égalité, fratebnité. Seulement oh éq avait retranché la mort.
C'étaient bien, les fantômes des mêmes acteurs ; seulement, comme la
plupart avaient laissé leur tè|e dans le panier, à la bagarre de la
Terreur, ils allaient sans cela. , . ..
Je les reconnais tous ! Voilà bien Danton. C’est la même tèrapêlç de
paroles. Seulement, comtijg II n’r a ni dangers, lu invasion, ni guer-
re civile, ni famine, ni quatorze armées à lever, c’est un homme qui
lue des ïnou'cties à coups de canon. Voilà Saint-Jusl perdu dans l’ex-
tase de son génie ; seulement, comme il n’y a ni héroïsme à dépenser
ail milieu des armées, ni danger à courir, pi y,i&, à mettre â l’enjeu
des factions, Saint-Jusl est topt petit. Il est réduit à la, taille de sç.n
idée. Voilà Barrère, voilà San terre, voilà Babœiïf qui, pour y voir plus
clair, a mis des lunettes. Voilà les faubourgs toujours prêts à danser
la Carmagnole au sonde la fusillade.
Cependant, au milieu de ces spectres qui redisaient dg bout des
lèvres leur perpétuel scénario, se tenait un homme vivant comme
nous, habillé comme noiis, mi homme du dix-neuvième siècle enfin.
C’était l’esprit d’une nouvelle république.qui. voulait régénérer l’an-
cienne, la débarrasser dès redites, la tirer des limbes de cet enfer et
I,'emporter au soleil des Vivants ; mais il ne Fëmportà pas plus qu’br-
pliée h'emporta Eurydice.
Un coup de sifflet partit dansles coulisses. La décoration fpt chan-
gée, ç(élait un second acte. C’élàitl’ombre de l’Empire.ciltalèiille'*mê-
mes noms, c’était le même uniforme, c’était le mèmè prestige ; mais
comme il n’y avait ni années, ni victoire, ni coups de canon, ni mil-
lions de cadavres , ni escadres, englouties, ni Capitales assiégées, ni
royaumes détruits, ni royautés emportées, c’était un empire assez
tolérable. Et comme en l'absence de toute compléte, de toute guerrè
au dehors, il n’avait aucune raiîtin d’ètrè bVoüiilé avec la République,
les deux ombres de République èt d’empire s’embrassaieèt fraternel-
lement dans l’Elysée.
Ce. spectacle dura dix mois, et pendant que la France, plongée
dans cet Erélic du passé, regardait jouer cetté comédie de fantômes,
par une ombre de république, par line ombre du peuple, par une om-
bré d’empire, avec une ombre d’hommes, le temps coulait Sur nos
têtes, le soleil së levait et së couchait, nos moissons mûrissaient et
pourrissaient sur le sillon, nos usinés jetaient une dernière fumée et
se taisaient ; rtos affaires, nos travaux, nos occupations, tout était
suspendu, arrêté, ajourné ; et torque, sortant de ce long sommeil,
de ce long interrègne de nos facultés, nous avons repris possession
de nous-mêmes, de nos habitudes, nous nous sommes tous trouvés
sur le bras en arrière d’une année.
Nous t’avons trouvé, pour nôtre part, en livres de toute nature,
rangés sur notre bureau, qui attendaient celte revue régulière que
nous faisons chaque semainë de la pensée. Ils sont là ces esprits d’é-
lite que. Dieu merci 1 on ne mettra pas aux voix dans quelques scru-
tins ; historiens, poètes, philosophes, économistes, qui portent seuls
li s destinées de l’intelligence. Citoyens delà république intellectuelle,
nous nous retrouvons donc enfin!
Rentrons dans notre patrie. Revenons à l’idée, à l’histoire, à la
critique, à la philosophie. 11 n’y a là ni mécompte, ni déception.
Chaque année est une campagne, chaque lecture est une victoire ; et
au bout d une honnête existence en pantoufles on est plus char-
gé de conquêtes qu’Alexandre au retour de Babylone Là, tout léc-
’léur est souverain, et sept millions de suffrages rie pourront lui arra-
cher la plus humble de ses administrations.
Actes officiels.
Par arrêté ministériel du 6 janvier, un atelier d'apprentissage
pour la fabrication des toiles de lin, d’après les procédés'perfection-
nés, est établi, avec le concours du griuverrtemënt. dàris Ta commune
de Pitthem.
— Par arrêté royal, en date du 8 janvier 1849. il a été accordé
à M. Massai t (L.-J.), à cause de son âge avancé, (66 ans), démission,
sur sa demande, de ses fondions de chef de division au ministère
des finances, avec faculté de faire valoir ses droits à la retraite et
conservation du titre honorifique de son emploi.
Cirque belge, sous la direction de M. Ch. Gauliez, situé
au marché couvert a la Cité.
Mardi 9, RELACHE.
Mercredi 10. grande représentation et tumbola gratis.
(Le manége sera bien chauffé.)
Lots «le Messe-Electorale de 40 rtl».
Résultat du 7r tirage qui a eu lieu le 2 janvier à Cassel.
N- 165205 - 3600Ó rlli. 42287
109253 — 8i)00 » 159117
70650 — 400Q » 17008 j
52987 — 2000 » 38979 |
42300 ) ,[;nA 60016 ,
113170 j 1500 7Ö639 1
17011 — 1009 » 70647 J
lOOOrlh.
400
Les 486 prix restants se composent de. 10 à 200 rlli.; 20 à 120; 31
à 100, et 425 à 55 rth. tous payables le 1er juillet prochain.
Ciiemiii de fer «l’Anvers a Gland
Par St-Nicolas et Lokeren.
CHANGEMENT bES HEURES DE DÉFAIT.
L'administration a l’honnepr d’informer lepubjic, que, par suite
des glaçons que charrie l'Escaut, les heures de départ sont changées
comme suit : ,
, D'Anvers à Gand.
7 heures 30 minutes et 10 heures 30 minutes avant-midi.
4 heures le soir.
. De Garni à Anvers.
7 heures 30 minutes et 10 heures 59 minutés avant-midi.
2 » 15 » apçès-midi.
Les voyageurs sont priés de se trouver à la station d’Anvers au
oins une demi-heure avant les départs indiqués
Théâtre royal.
Mardi 9, la Reine de Chypre, grand opéra en 5 actes.
En attendant, la lrc représentation de Jérusalem, grand-opéra
en 4 actes et 5 tableaux, à grand spectacle avec costumes et décors
nouveaux.
PARTIE CÔMEBCÏÀLE.
Place d’Anvers du 9 Janvier.
CAFE — Nous avons à merilionner les veilles d’environ 1300 hal-
les Brésil dont un lot s’est traité à 20 cents et environ 400 balles Ba-
tavia à prix fermes.
TABAC. — Il Vest traité ehviron 106 balles Iïavane à cours non
connus.
Revue annuelle du marché «l’Amsterdam.
SUCRE BRüT. — Les événements politiques ont .exercé une in-
fluence considérable sur cet article, les prix sont tombés â des lartx
inconnus jusqu’ici et les exportations ont élé entravées. Le résultat
des importations, exportations et approvisionnements est néanmoins
plus favorable qu’on rte s’y attendait. Les importations sont de 2 1/2
millions kilôS ati-dëssôus de Celles dé 1847, ce qui est dû principale-
ment au déficit qu'offrent les arrivages en Brésil et Havane, car les
arrivages en Java ont dépassé le chiffre de l’année dernière. Les ex-
portations alimentées par des expéditions considérables en Java, dif.
fèronl essentiellement en importance de celles de l’année dernière-
La Société de Commerce a vendu cette année.tant ici qu’à Rotterdam,
309,032 cranjangs Java; et seulement 232,207 en 1847. Sous l’in-
fluence des circonstances calamiteuses les prix se sont maintenus ex-
cessivement bas de mars jusques en mai, et pendant cette période a
demande a élé tellement limitée tant pour l’intérieur que pour i’e: ;
térieur, qu’à la vente de la Socïélé de Commerce du mois de mars de
63314 cranjangs exposés aux enchères, à peine la moitié s’est écrit)
léeà des prix de beaucoup inférieurs aux taxations et de f. 6. — En
baisse sur ceux obtenus à la yentede novembre 1817. —A la vente
du mois de mai les prix ne s’anïéliorêFeiU pas encore, malgré la réa-
lisation préalable de gré à gré des parties retirées en mat s. Au mois
de juillet la demande se généralisa, et à la vente tenue à cette épo-
que les prix s'améliorèrent de f 3. ils se soutinrent aux mêmes
taux jusqu’à la vente de novembre, époque à laquelle ils subirent en-
core une légère hausse.
Voici l’état des importations et approvisionnements à la fin de dé-
cembre 1846,1847 et 1848, tant ici qu’à Rotterdam :
AMSTERDAM.
Importations Stock sur décembre.
1846. 1847. 1848. 1846. 1847. 1848
Barriq. Suriname, etc. 14279 21481 22379 100 800 1000
Caisses Brésil ........ 70 3715 1728 — 80 —
Barriques (1°......... 260 1347 432 — — —
Caisses Hâvane..... 14836 67544 23818 2<i00 8000 6490
Cranj. èt cari. Java... 206781 160920 187493 16000 26000 10800
Caisses > 295 — — — — -
Sacs et naît.Manille,etc 5855 12575 11617 800 — -
Kil....;....... 55/in. 63 1/2/m. 61/m. 4/m. 73/4/m. 41/4/m.
ROTTERDAM.
Imporlmôtts. . Stock sur jièceinjbre.
1846 1847. 1848. 1846. 1847 1848
Barriq. Suriname,etc. 1743 2347 3145 — 273 SÓ
Caisses Brésil............ 62 511 50 — 491 —
Barriques d°............... — 260 — — 260 —
Caisses Havane....... 5187 4256 5026 — 3307 1600
Cra.nj.^t can. Java... 142467 98288 147763 11928 10366 1955-3
Caisse? » 450 — — — — —
Sacs et hait. Manille,etc 440 2416 768 — 1000 768
Kil.........303/4/tn 231/2/m. 54/m. 2 1/2/in. 51/2/m 41/2/m
Exportations de sucré brut d'Amsterdam pendant les années
1846, 1847, 1848.
E" ,846’......... ,5’662’093 kiI’ dont!iO:9nS|àHeRhin.
* 1817......... 1S’800’333 * ’ (13 104 875 par te Rhin.
io(Q ryii'o pc*! ( ^ 0^8.610 par iucr.
0 ,848 ........ 20,756,661 . . (13 698,051 par ie Rhin.
Voici l’état comparatif des prix aux époques ci-après :
janvier. ' mai. décembre.
Java . .
Havane '.
Brésil . .
Manille .
Surinam .
f. 20 à 36
21 » 43
21 » 36
20 . 52
19 » 25
f. 14 à 32
16 »
13 »
15 "
14 »
38
31
26
20
f. 20 à 34
SI » 41
20 » 34
20 » 30
19 » 26
Voici les prix moyens comparatifs des ventes de la Société de
Commerce en 1846, 1847 et 1848 :
1848. 1817. tm
Vente de mars. .
i mai . .
» juillet .
» septembre
» novembre.
f. 24 3/4
24 1/2
27 1/8
26 1/2
29 3/4
f. 58 3,4
34 1/2
33 .
54 3/4
31 1/4
f. 31
27 3/4
32 3/4
33
32 3/4
Du Stock de la Société de Commerce indiqué ci-dessus : II y a
9,716 cranjangs ici et 10,555 à Rotterdam, ensemble 20,271. — A la
même époque 1847, il y en avait en tout 36,095.
Sucres ra/finés : Pendant te» premiers mois de l'année, les trans-
actions ont élé régulières à des prix san? variations. En mars la de-
mande cessa presqu’enlièrement par suite des événements politiques,
le marché devint languissant et toutes lés parties successivement
disponibles restèrent irréalisables jusqu’à ce qu’en avril et au com-
mencement demai, quelques ventes importâmes eurent lieu à des prix
excessivement bas et qui attirèrent de nouveau l’attention sur l’arti-
cle ; la baisse était alors de f. 5 sur la cote du commencement de
l’année.
Là confiance se ranima et des ordres importants furent passés à
ces bas prix qui entretinrent la demande pendant le restant de l’an-
née et enlevèrent successivement tout ce que les raffineurs purent
livrer, de sorte qu'èn résumé les exportations dépassent encore de 1
millionsde kil. celles de 1847, quoique les raffineries aient fort peu
travaillé au commencement de l’année. Celte majoration dans les
exportations porte néanmoins en majeure partie sur le candi, dont il
a été fait de grandes expéditions pour le Nord et pour l’Angleterre De
mai en octobre les prix se sont améliorés successivement de f. 2 1/2,
par suite de la demande soutenue, et iis se sont maintenus depuis
fermes et sans variations notables. Comme la majeure partie des
quantités disponibles sc sont écoulées jusqu’à la fin de l’année, mal-
gré la saison d’hiver, nous sommes sans approvisionnement. La de-
mande subsiste encore aujourd’hui aux mêmes prix, mais les ven-
deurs ont élevé leurs prétentions.Comparativement aux prix du com-
mencement de l'année, le cote présente en ce moment une baisse de
f. 2 t/2.
Indigo : Malgré les crises qui se sont manifestées dans la majeure
parlie des fabriques de l’Europe entière, cet article, après avoir subi
de fortes fluctuations, a eu un assez grand débit. Les importations de
Java ont été prrsqu’ëgalrs à celles de l’année dernière et les ventes
de la Société de Commerce ont même été un peu plus fortes.
Au printemps, ies deux tiers des parties offertes aux enchères par
la Société de Commerce furent réalisées avec une baisse de :
60 à 90 cents pourord. à ord. moyen.
50 » 80 » » moyen à bon moyeii.
20 » 60 « » fin moyen à fin.
Celte forte baisse attira l’attention des acheteurs, et il s’en suivit
des affaires actives pendant les quatre mois suivants et une reprise
de 20 à 25 cents sur les prix auxquels on avait retiré à la vente.
A l'approche des ventes d’aulomnè, la demande devint encore plus
active, et tout ce qui y fut offert s’écoula avec une hausse impor-
tante, savoir :
80 à 70 cents pour ord. à moyen.
40 » 80 » » moyen à bon moyen.
50 » 90 » » fin moyen à fin.
Celle reprise nous ramena à 10 à 20 cents près aux prix du com-
mencement de l’année. La proportion entre le java et le Bengale s’en
trouva également rétablie, et, malgré le peu d’importance des affaires,
les prix se sont bien soutenus dans l'arrière saison.
GARANCE. — La vente a beaucoup souffert des événements ; le t
prix de la garance d’Avignon sont tombés plus bas qu’on ne les a
jamais vus et les nôtres ont dû suivre; il en est, il est vrai, résulté
plus de demande et une légère amélioration, mais les. jirix restent
excessivement bas. La garance de Zélande a joui d’un débit modéré.
Onjeole 93 c. pour SF. et 70 pour F. par t/2 kil.
GRAINS. — Les transactions en céréales, si importantes en 1847,
ont été très restreintes cette année. Les prix du froment, surtout ce-
lui de Pologne, se sont assez bien soutenus pendant toute l’année, le
stock étant limité et tout ce qui est arrivé ayant trouvé promptement
acheteurs. Les prix ont été le plus élevé au commencement de l’an-
née et jusqu’en juillet ils ont fléchi de f. 120 pour Pologne et de f. 80
à 90 pour le roux ; vers la fin de ce mois et surtout en août il y eut
une reprise de f. 70 à 80 par suite d’une demande pressante pour
l’Angleterre, qui secalma plus tard ; les prix fléchirent ensuite de
nouveau lentement, le marché ayant été approvisionné vers celte
épôqùepâr tjiterqu.es arrivages des provinces rhsnane*.
En seigle on a également fait peu d’affaires et les prix sont tom-
bés au-dessous de ceux de plusieurs années en arrière, les transac-
tions s’élant bornées presqu’exclusivement à la consommation et par
siiîte de t’âbsënce de toute idée de spéculation en présence de l’abon-
dante récolte de l’année dernière et du fort approvisionnement exi«-
tant. Au ittois d’août les prix s’élevèrent de f. 50 à 40 par suite delà
panique répandue au sujet de la récolte des pommes de terre- Mais
plus tard des arrivages importants et des ventes forcées les ârent
lothber même au-dessous de ceux du mois de juin ; ils se sont un peu
remis vers la fin dé Farinée.
ôti à fait beaucoup d’affaires en orge, la majeure partie pour ta
Consommation ; en août et septembre on a fait quelques achats pour
l’exporta tion et il s’en suivit une hausse qui ne s’est pas soutenue.
En avoine leS transactions ont été insignifiantes, ce qui doit sur-
tout être attribué à la faiblesse de l'approvisionnement, de sorte qu’il
n’a été que fort peu expédié pour l’Angleterre.
Les transactions en sarrasin se sont bornées aux besoins de la con-
sommaliort ; on n’a rien fait pour l’exportation ni par spéculation.
Voici l’état des importations de l’extérieur et de l’intérieur et l’appro-
Visionnenierit fin décériibre :
Froment. Seigle. Orge. Avoine.
Importations. . 12.600 lasts 14.400 tasts 3,250 lasts S8Ó Iasts
Approvisioun. . 4,400 « 22.900 » 660 » 250 »
GRA1NËS. — Les importations se sont élevées ert 1848 à 8500 lasts
graine de colza, 41,180 lasts graine de lin, 90 lasts graine de chan-
vre et 310 tonnes graine de lin à semer. On a vendu 5200 lasts graine
de colza pour le Zaan et 2700 pour l’exportation, le plus haut prix a
élé de f. 590 et le plus bas de f 312 ; là cote actuelle est de f. 366.—
En graine de lin on a vendu 9059 lasts pour le Zaan et 1050 pour l’ex-
portation. Le,prix actuel est de f. 150 à 260.— 70 lasts graine de
chanvre ont été vendues pour le Zaan de f. 130 à 210. Notre avoir
au 31 décembre comparé à celui de 1847 donne le résultat suivant :
Graine de colza.......... 600 lasts 2185 lasts.
» de lin............ 4080 » 4100 »
o de chanvre .... 20 » —
» lin à semer .... 100 tonnes —
HUILES. — En huile du Sud il existait au D janvier un approvi-
sionnement d’environ 5,000 tonnes; il en a été importé 15,500 dans
le courant de l'année et il en reste 2 400 à la fin de décembre; les prix
sont successivement tombés de f 29 1/2 à 26; ils ont repris ensuite à
f. 27 1/2 et 28 enlr. En huile de baleine U n’a rien été importé; le peu
qu’il y avait en mains a été écoulé de f. 32 à 29.
MARCHES.
Termonde, S j«»tvier.
L’hectolitre. fl. à fl.
Graine de lin..... 10 1/4 — —
» chanvre .... — —---------
» colza....... 13 1/2 — —
» navette .....---------—
From.ind.p'sac dcT. 121,2 13 —
Seigle » » C 1/2 7 —
From.étrang.pr80k. 9 — 10 —
Seigle » 70 » 5 1/4 — —
Orge, par hectolitre. 5-------
Avoine, parlOOk. fr. 12 — 15
Les 1215 kilos. fl. à fl.
Tourteaux de lin.. .111 —110 —
■> chanvre.. 88-------------
» colza .... 90 —-----------
L’aime de Lokeren.s. 157à 158 lit.
Huile de lin.. .127 k. 451/4 45 —
» chanvre 127 » 481/2---------
« colza...123 * 581/2 58 57
» ravison....... 50 1/2-------
» épurée,l'quàl. 611/2 61 —
» de faines......— — — —
Huile do lin recherchée au commencement de la bourse de fl. 45à
45 1/4, trouvait par contre vendeurs à la fin du marché de fl. 44 3/4 à
fl 44. — Huile de colza avec peu d’affaires et en baisse de fl. 1.—
Celle de chanvre sans variation et avec une demande très limitée. —
Ravison tenue au cours précédent.
Courtrai, 8 Janvier. — grains : Froment blanc l'hect.
fr. 16-50 ; dito roux 15-67; seigle fr. 9 50; avoine fr. 6 22; graine
de colza fr. 25 00 ; dito de lin fr. 20 00 .
Huilés : de colza la tonne fr. 82-99 ; dito de lin fr. 65-30.
Tourteaux: de colza les 100 kil. fr. 14-23; dito de lin fr. 20-00.
Londreit, 8 janvier. — Grains ; Il y a peu de froment
anglais au marché ; les prix sans changement ; le froment étranger
en entrepôt en hausse de 1 à 2 s. L’orge tant acquittée qu’en entrepôt
en baisse de 1 à 2 s. L’avoine se traite aux prix de la semaine der-
nière.
liiverpool, 6 janvier. — Coton : Nous avons eu an
marché ferme à des prix bien soutenus. On a fait 8000 balles dont
1000 Amérique par spéculation, savoir : 6500 Amérique de 3 1/4 à 5
1/4; 500 Fernamboue et Maranham de 4 1/2 â 5 1/4 d.; 300 Egypte de
5 1/4 â 5 3/4 ; 530 Surate de 5 à 5 1/4 d., 60 Sea-lslands de 8 à 10 d.
Hambourg, & janvier. — Revue hebdomadaire. —
Çafs : On a lait 12,000 halles Brésil de 2 5/4 à 3 1/2 sch. et 600 St-
Domingue de 5 14 à 3 5,8. Les prix du Brésil ont haussé de 1/8 ; le
St-Domingue, qui est rare, est également tenu à des prix élevés.
Sucre brut ; La demande a été animée, mais les affaires sont pa-
ralysées par la fermelé et les exigences des détenteurs. A des prix en
hausse de 8 à 12 sch., on a fait 600 à 700 caisses Bahia de 12 5/8 à 13
1/4 mb. et 1,000 caisses Havane de 12 1/2 à 13 1/2 le brun et de 14 à
16 1/2 le blond
Raffines : On a fait des affaires majeures, tant en raffinés d’ici
que de l’étranger à des prix en hausse de 1/8.
Riz : Sans affaires et sans variations.
Huiles.De navets : Sur place et en janv.233/8 à23 i/2 mb.Pour mai,
on offre vainement 22 5/4 et oot. 22 5/8. Hier, Il y avait couramment
acheteurs à 25 1/2 sur place; pour janvier et février, on offrait 23 3/8
et pour mai 22 3/4. Aujourd’hui sur place 25 5/8 recherché ; on a
payé,25 t/2 pour janvier et 25 3/8 pour février; mars, avril, mai
22 3/4. — Ve lin : Sur place 17 ; à livrer, on a fait des affaires im-
portantes de 16 1/4 à 16 5/8.
Grains : La haïsse des céréales en Angleterre semble avoir atteint
ses dernières limites et la demande semble s’y être ranimée de sorte
(Rie la confiance renaît ici et que nos spéculateurs ont payé plu-
sieurs lhalers de hausse et on s’attend à une plus forte reprise.
Le froment sur place 1271128 liv. à livrer à l’ouverture de la navi-
gation, s’est payé 114 à 118 rth., 128 liv. 120 rlli.; à livrer au prin-
temps 130 liv. 124 rth. Dans les ports de la Baltique le ronx 130 liv.
reste offert de 95 à 98 rth. banco et recherché de 92 à 95.
Le seigle, avec peu d’affaires, s’est également amélioré; sur place
120/123 Iiy. 62 à 68; Pomerante 124 liv. 48.
L’orge sur place Saai 105 liv. 67 à 70; à livrer au printemps 105
liv. 67 à 70; il y a acheteurs de 2 à 5 rlli. au-dessous de ce prix.
L’avoine sans variation, mais plus ferme, cotes orientales 80 liv.
26 à 50; occidentales 75 liv. 26 à 28.
Gr aine de colza : En hausse et tenue à 132. ,
Nîmes, ‘i janvier. —Spiritueux: Le cours du 3/6 bon
goût disponible a élé fixé à 40 fr. pour 28pièces; après la fixation on
a fait une soixantaine de pièces à ce prix, qui a pourtant élé faible
tout le temps, la marchandise n’étaut prise que par un petit nombre
de maisons.
Nul pour les 3/6 marc.
Il a dû se faire en toutes preuves 160 à 180 pièces environ.
Rio-Jaiieîro, 14 novetnbre — Exportations : Les
exportations du mois dernier ont élé de 194,203 halles Café contre
104,134 en octobre 1847 ; 490 caisses, 22 barriques, 1,133 barils et
284 sacs Sucre ; 32,213 cuirs; 25,028 cornes; 307 balles riz, et 1726
rouleaux tabacs.
Café : L’activité qui a régné sans interruption, a considérablement
augmenté après la réception des avis favorables des Etats-Unis, elles
transactions eussent été plus importantes s’il y avait eu plus de mar-
chandise offerte. Les ventes effectuées, en majeure partie pour les
Etats-Unis, l’ont été à une hausse graduelle de 209 rs ; quelques lots
de qualité très fine supérieure ont obtenu de 100 à 150 rs. au-dessus
de la cote la plus élevée.
Pour l’Europe, on a peu fait, les prix étant de beaucoup plus élevés
que les limites données. Les ventes du mois dernier sont de
150.000 h. ; ce mois-ci, on a fait jusqu'ici 85,000 b. Lestockestde
13.000 h. Les déclarations failes en octobre se «ont élevées à 182.503
b., dont 90,308 pour les Etats Unis (contre 75 124 en octobre 1847) ;
10,460 pour Anvers, 4,878 pour le Cap de Bonne-Espérance. 1,160
pour Copenhague, 600pour Corfou, 25 842 pourle Canal. 3,779 pour
Gênes, 5 630 polir Gibraltar, 2,004 pour Golhenbourg, 7,226 pour le
le Havre, 10,166 pour Lisbonne. 913 pour Londres, 5,135pourMalte,
2,166 pour Marseille, 228 pour Rio de la Plata.
Sucre brut : Les arrivages depuis nos derniers avis se sont élevés
à 2500 caisses Campos et 2800 barils et sacs Fernamboue. Les ventes
pendant la même période ont été de 1700 caisses des premiers à 2
dol.» 800. et 2. 100 à 2. 200 et 2800 barils et sacs des derniers à
3. 200 et 2. 900. Le stock consiste en 1000 caisses Campos et 500
barils et sacs Fernamboue. , .
Cuirs : Depuis le commencement de ce mois, le marché^ est très
animé. Les ventes s’élèvent à 60000 pièces, Rio Grande de 130 à 140.
et les Rivière de la Plata de 125 à 130 rs. Le stock ne s’élève plus
qu’à 22000 pièces dont 15000 Rio-Grande.
Changes : Du 13 au 20 octobre il n’y a pas eu de variations ; à
cette époque commencèrent les opérations pour le steamer Sampson-,
on paya 24 d. Depuis le cours s’est élevé à 24 1/4, 24 1/2; 24 1/4 a été
ie principal cours pour les affaires traitées pour le steamer Calliope.
Le 11 on a fait beaucoup d’affaires à 25 d., mais le cours a depuis flé-
chi et aujourd’hui l’on a fait beaucoup d’affaires à 24 1/2. — On éva-
lue à 203.000 £ les affaires traitées depuis nos derniers avis.Ront
70.000 pris par le gouvernement ; 400,000 fr. ont été faits sur Paris
de 375 à 390 pour indirects et 390 pour directs. — 105,000 ftl« B*<
»ur Hambourg à 720 rs. |