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Pour les belges, l'intérêt n'est plùs ni a Berlin,
ni à Moscou, ni à Tokio, il est uniguemente con centré sur la
question du charbon.
Tout le monde court après des feux et du bois, pour
er à 1 1e c@dence évidente du chauffage central et on ne
ouve qu’'avec peine l'un et l'autre. L'hiver est a nos por-
Personnelemänt, nous ne savons pas encore comment nous
en tfrerons. fn termera les salons, on mettra un feu
un autre là... Mais jusqu'à présent on hen trouve
e part. On court, on cherche, on revient bredauille.
Entretemps, autre sujet d'agitation, le beurre a
dépassé le prix de 200 francs au kilo, Ee qu'on puisse en
trouver en suffisance; plus aucun fraude r de vient presen=
ter de la viande; les oeufs ont un prix inden de 7 frcs
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la pièce et les légumes restent rares et chers....
On se nourrit principalement de pommes de terre et
de légumes avec, de temps en tempp, un oeuf et de la viande
de lefration, Le matin, au petit dejeuner, en guise de sucre
un peu de saccharine sucre un infâme erzatz de café qu’ accom
pagnent deux ou trois tranches d’ un pain infect, recouvertes
de confiture que de beurre. C'est la cein ture, la gfande
A
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ceinture, Il faut s'y faire. Et on s'y faite
Mardi 9 septembre 1941:
Des détachements anglo-canadiens operent un coup
de main sur le Spitzberg, guestion de rendre inutilisables
aux Alhemands, les mines de charbon qu 'ilg exploitent, Ils
ramênent : avec eux quelques 2000 hommes, Yvailleurs norvéè
giens et frangais.
Aux Communes, M. Churchill fait unt exposé de la
situation.
Il rappelle que l'entrevue de l’'átlantique vise
en premier lieu &à détruire le nazisme.
Au sujet du Proche-Orient, il déclare : "En été
rnier nous ZKKEKE y avions 100 000 hommes insuffbsamment
geh. tandis qu ‘aujourd ‘hui, nous avons 750,000 hommes come=
etement armés et equipés. En conquérant l’Afrigues orienta
ta dT ennel nous avons mis hors de sonnet 450.000 hommes,
Parlant de la Syrie, il déclare que l’Angleterre
d avec le général de Gaulle, veut y établir un état
ndant et qu'elle y reconnaît la priorité des intérêkts
ais, en à ceux de n'importe qu'elle autree puis
etran GR
dant la guerre en Russie, il déclare que ce
TO a 15 wiklians d vnommes armes et equipés.
ang aJlemand y a coulé que durant toute une annee de
e précédente. L'Angleterre se devra de fournir un
os effort pour envoyer par prdorité du matérièè de
à sa nouvelle alliée,
Après avoir fait une comparaison entre la situation
d’il ya un an et celle d'aujourdhui, M, Churchill déclare
en maniere de conclusion, que l'Angleterzre dont Ze ge
était menagante et tres dangereuse, l'été dernie est, à
présent complètement maîtresse de seg Gede
Au fond, discours réconfortant et plein d’optimis-
me, surtout KEKIK de la part d’un homme qui, dans les moments
les plus critiques, a toujours étalé la situation sous son Hi
Jour le plus pessimiste, c'est-à-dire le plus réel; Le ton
5 un an de date; ä diamétralement changé.
Au centre du front rus&ey le Maréchal Timoschenko
enregistre un succès sérieux : destruction dt huit divisionás
allemandes et autrichiennes et reprise& d'une cinguantaine
de villages au sud de Sm@ldensk, 8
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