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le développement des institutions les plus libérales avec le maintien
de l’ordre et de la paix.
» Si nous avons rempli sans secousse cette noble tâche, nous le
devons à la parfaite harmonie qui existe entre le trône et la nation.
» Cette union, que le temps affermit chaque jour, fait notre force
dans le présent et notre confiance dans l'avenir. »
» Que d’événements ont surgi depuis le 1" janvier 1818 ! Tour h
tour, ils ont justifié nos craintes, réalisé nos espérances.
» Oui, Sire, c’est parce que nous avions dans notre Constitution les
principes de toutes les libertés dont d’autres pays poursuivaient en-
core la conquête, et que nous n’avons pas hésité à en faire une large
application ; c’est parce que le bon sens du peuple, la sagesse du Roi
et l’intelligenlé loyauté de son gouvernement ont pu concilier le dé-
veloppement des institutions les plus progressives avec le maintien
de l’ordre et de la paix, que la Belgique a si heureusement échappé
aux tourmentes révolutionnaires qui ont menacé tant de trônes, bou-
leversé tant d’existences.
» La Belgique est sincèrement attachée aux institutions de 1850 et à
la dynastie de son choix Son attitude calme 'el ferme en face des
orages qui grondaient à l’horizon, lui a acquis de plus en plus l’estime
et la considération de tous les peuples civilisés. Aussi des grandes
puissances viennent-elles de choisir sa capitale comme siège d'un
congrès où doivent se traiter pacifiquement quelques-unes des gran-
des questions qui divisent l’Europe.
» Nous constatons ces résultats avec un juste orgueil.Chacun de nos
concitoyens peut à bon droit en revendiquer sa part comme prix dé
sa conduite ; car tous ont rivalisé de patriotisme, de calme et de fer-
meté, tandis qu’ailleurs on se débattait dans les angoisses de luttes à
main armée. Sire, nous n'en doutons pas, l’avenir de notre patrie
sera digne du passé, digne du présent.
» Madame !
» Nous saisissons, avec empressement,l’occasion qui nous est offerte
de renouveler à Votre Majesté l’expression de nos sentiments respec-
tueux. En formant les vœux les plus ardents pour votre bonheur et
pourcelui des Princes et Princesse confiés à votre maternelle sollici-
tude, nous ne faisons qu’obéir à l’impression de notre cœur.
» Puissent ces enfants que nous avons vus naître et que nous consi-
dérons comme un gage précieux de notre indépendance, marcher
toujours sur les traces de leurs augustes parents. Ils s’assureront
ainsi l’amour et l’attachement du peuple belge. •
Le Roi a répondu en substance qu’il remerciait la chambre des
représentanls des paroles que venait de lui adresser son président.
Il est satisfaisant, a dit Sa Majesté, que la Belgique puisse, sans va-
nité, parler ainsi d’elle-même et se féliciter d’une position que l’Eu-
rope entière se plait à lui reconnaître,
Souvent, depuis 1830, on avait accusé notre pays de manquer d’es-
prit national : on le croyait encore composé de vieilles provinces
sans lien entre elles et quelquefois même peu bienveillantes les unes
envers les autres, maisîes événementsde 1818 ont bien prouvé que
c’était là une erreur.
Aujourd'hui il est reconnu qu’un véritable esprit public existe
chez nous ; il est dû au bon sens de nos populations et à l'heureux
développement de nos institutions.
La Belgique jouit de tous les avantages de la liberté alliés aux
bienfaits de l’ordre et de la sécurité. Elle a prouvé que ces grands
intérêts pouvaient se concilier ; elle doit surtout cette position ù
son profond respect pour la légalité qui n’a jamais été violée chez
nous.
La Belgique, a ajouté le Roi, a immensément gagné dans l’opinion
générale Aujourd’hui rien ne se passera plus en Europe sans que no-
tre pays y exerce une influence honorable.
Nous sommes définitivement entrés dans le concert des grands in-
térêts européens Nous ne pouvons pas agrandir nos frontières, mais
notre importance réelle ne pourra néanmoins que s’accroître parmi
les autres Etats.
Des cris unanimes de Vive le Rqx ont salué cette réponse.
— Abbeville possède en ce moment un exemple remar- !
quable de longévité dans la personne de Mme veuve Monchi,
qui est arrivée à sa centième année. Que de souvenirs dans
cette longue existence!
En effet, Mine Monchi a vécu sous les formes les plus di-
verses de gouvernement, depuis la souveraineté absolue des
rois jusqu’à la souveraineté du peuple. Elle a vu le règne de
Louis XV, le règne de Louis XVI, la convention, le directoi-
re , le consulat à temps, le consulat à vie , Napoléon empe-
reur, le gouvernement provisoire du 1 avril 1814, la lieute-
nance du royaume du comte d’Artois, Louis XVIII, Napoléon
pour la seconde fois , Louis XVIII pour la seconde fois ,
Charles X, le gouvernement provisoire de 1830, la lieute-
nance générale du duc d’Orléans, le règno de Louis-Philippe,
le gouvernement provisoire de février, la commission oxécu-
tive, le général Cavaignac et la présidence de Louis-Napoléon
Bonaparte. (L’Impartial de la Somme.)
— Nécrologie. — M. Baert, commissaire maritime du
port de Bruxelles, est mort le 25 décembre 1848.
Sciences, lettre» et art».
ACADÉMIE ROYAL DES SCIENCES DES LKTTRES BT DES
BEAUX-ARTS DE BELGIQUE.
Prix quinquennal d’histoire.
Un arrêté royal du 20 décembre approuve le réglement pour le
prix quinquennal d’histoire, adopté dans la séance] de la classe
des lettres de l’Académie royale de Belgique du S décembre 1848 ainsi
conçue:
« Arl. Ier. La première période de cinq années prend cours du
l*r janvier, pour finir au 31 décembre 1850.
Art. 2. Tout ouvrage sur l’histoire nationale écrit en français, en
flamand ou en latin, et publié en Belgique, sera admis au concours,
s’il est entièrement achevé et si l’auteur est Belge de naissance ou
naturalisé.
» Art. 3. Les ouvrages dont il n’aurait été publié qu'une partie,
antérieurement au i" janvier 1846. seront admis au concours après
leur achèvement.
« Arl. 4. L’édition nouvelle d’on ouvrage ne donnera pas lieu à
l’admission de celui-ci, à moins qu’il n’ait subi des changements ou
des augmentations considérables.
• Art. 5, Le jugement est attribué à un jury de sept membres,
nommé par le Roi, sur ta proposition de la classe des lettres.
« Cette nomination aura lieu au moins un mois avant l’expiration
de chaque période quinquennale,
« Arl. 6. Les ouvrages des membres du jury ne peuvent faire l’ob-
jet de son examen.
« Art -7. Le jugement du jury sera proclamé dans la séance pu-
bliquede la classe des lettres qui suivra la période quinquennale. •
Chronique commerciale.
Aperçu sur les existences <le Sucre et Café sur les six principaux
marchés d'Europe au lr déeembre des années suivantes :
SUCRE
AAVEBS, 9 JANVIER
On bous signale un acte de philanthropie digne des plus
grands éloges. Une personne, dont nous regrettons de ne
pouvoir signaler le nom, ayant fait connaître aux habitués
de l’estaminet de la Cour d'Espagne, sur la chaussée de
Berchem, la misère et le dénuement complet d’une honnête
famille dont le mari se trouve à l’hôpital, et la mère, restée
seule avec six enfants, dont l’aîné a environ sept ans, a été
administrée mercredi dernier, une quête s’est aussitôt orga-
nisée et le généreux bienfaiteur, mis à même de pourvoir,
par l’intermédiaire de M. Luyckx , sous-commissaire de la
section, aux besoins les plus pressants de cette malheureuse
famille. Nous sommes certain qu’il suffira de signaler celle
grande inforlune à soulager pour exciter le zèle charitable
de nos habitants.
— Le bateau à vapeur belge Antiverpen est arrivé |hier
matin de Londres, chargé de diverses mai%handises et 68
caisses or et argent, trente passagers et quatre chevaux.
—La gelée a pris tout à coup une grande intensité.Le ther-
momètre a marqué la nuit dernière 8 degrés Réaumur. Les
bassins sont pris et la navigation intérieure totalement inter-
rompue.
— Le Journal de Bruxelles contient un appel aux Bel-
ges, signé par M. le comte de Robiano-Borsbeek, et accom-
pagnant un projet d’adresse à S. S. Pie IX.
—<• Le journal républicain de Charleroy, l’Avenir, cesse
de paraître.
— L’arrêté royal qui confrère la croix de l’ordre Léopold
an capitaine Jepsen, est publié aujourd’hui dans le Moniteur.
Il est précédé d’un rapport de M. ie ministre des affaires
étrangères dans lequel nous lisons ce qui suit :
Le capitaine Jepsen, commandant la goélette belge la
Meuse, du port d’Anvers, fit la rencontre, le 19 novembre
847, sur les côtes du Portugal, du navire anglais Lady-
Kennaioay, qui était sur le point de périr, corps et biens. Il
S’empressa de porter secours à ce navire, et, après de grands
efforts et au péril de sa vie, il réussit à sauver d’une mort
certaine l’équipage et les passagers, au nombre de vingt-six
personnes.
— L’année qui vient de finir aura été, dit le Messager de
Eand, une année de coups de Ihèàtre. — C’est vrai; mais
l’histoire ajoutera que ces coups de Ibéàlre n’ont laissé que
es traces d’effroi, de misères, de douleurs, de sang et de
euil. D’horribles Iragédies se sont succédé sans répit ; la scè-
e a été transportée lour-à-lour à Paris, à Berlin, à Naples, à
rancfort, à Vienne, à Peslli, à Rome. Dans toutes ces con-
Irées, nous avons vu le débordement des passions révolution-
naires, l’anarchie, la guerre civile et les massacres.
Puisse l’année 1849, qui s’ouvre, être moins désastreuse
flans ses résultats 1 Puissent des jours de calme succéder à ces
temps d’orage 1
— Le Sun annonce qu’il a été déposé à la mechanics-bank
40 livres d’or reçues de la Californie, et les agents de la ligne
des bateaux à vapeur entre New-York et San-Francisco dé-
clarent qu’une forte partie de ce métal est en roule pour
New-York. Le Gouvernement a constaté la pureté de l’or
envoyé à la monnaie, et bientôt il y aura beaucoup de pièces
de monnaies eu circulation, frappées avec de l’or de Californie.
— A propos d’étrennes. — Une histoire dont on s’est
assez occupé, il y a quelques années à Paris, c’est celle du
pac des papilloltes de Mlle D***, de l’Académie royale de mu-
sique : Un banquier israélite, dont les doigts changent en or
lout ce qu’ils louchent, ne sachant que donnera MIl° D**', à
aquelle il portait quelqu’intèrêt, lui envoya une livre de pa-
illotes. Chaque praline de chocolat était enveloppée dans un
billet de 1,000 fr.; il y en avait cent.
Le lendemain, il se présente chez la déesse et lui demande
Somment elle a Irouvè son cadeau.
— Vous faites bien d’en parler, dit la belle. Une livre de
fhocolat, vous ! ç’esl révoltant I J’ai été tellement indignée
ie votre lèsinerie que j’ai jeté le sac par la fenêtre sans dai-
;ner l’ouvrir.
— Qu’avez-vous fait, malheureuse ! il y ayait pour cent
nille fr. de chooolal daus ce sac.
Mais le banquier eut beau jurer ses grands-dieux, M11* D***
ie voulul jamais le croire el soutint qu’il prenait ce prétexte
>ourse dispenser de lui donner des élrennes.
Le banquier s’exécuta el donna cent autres billets de 1,000
rancs.
Or, la danseuse avait croqué les pralines el soigneusement
(erré les papiers de ces papilloltes.
L’aventure se répandit et fit du bruit, parce que l’on vil
[fflchè sur tous les murs de Paris :
« 25,000 fr. de récompense à celui qui rapportera un sac
le pralines, tombé d’une fenêtre dans la rue Godot de Mauroy,
!ans la soirée du 31 décembre. »
Leux qui n’élaient pas au courant, trouvaient que c’était
ttiir uue bien grosse récompense pour un sue de pralines.
Hollande, (1 r« main)
Anvers (2me main)
Hambourg —
Trieste —
Havre —
Angleterre —
Total
A déduire le total du
sucre col. en Anglel.
Total du sucre étr.
1845.
cwt.
88.000
138.000
110.000
110,000
100,000
1816
cwt.
t10 000
140.000
110.000
123.000
53,000
546.000 538,000
050.500 4,126,000
1,496,500 1,664,000
619.500 676,000
877.000 988,000
CAFÉ
1815. 1846.
1847.
cwt.
155 000
98,000
205.000
175.000
83,000
728.000
2.219.000
2.947.000
1.408.000
1818.
cwt.
85.000
83.000
180.000
124.000
160.000
632,000
2,237 000
2.869.000
1.551.000
1,449,000 1,538,000
Hollande, (lre main)
Anvers, (2mc main)
Hainbonrg, —
Trieste —
Havre, —
Angleterre, —
cwt.
560.000
88,000
130.000
02,000
26 000
420.000
ewt.
601,000
73.000
140.000
57.000
24.000
404.000
1847.
cwt.
459.000
129 000
140.000
75.000
38.000
296.000
1848.
cwt.
445, p00
158 000
160,096
70.000
54.000
410,000
PARTIE COMMERCIALE.
Place d’Anvers du 9 Janvier.
CAFÉ. — Nous avons à citer la vente d’environ 800 Jballes Brésil,
el 600 balles St-Domingue aux cours du jour.
RIZ. — Il s’est traité environ 200 barriques Caroline è prix non
cités.
Revue annuelle du marehë d’Amsterdam,
POUR L’ANNÉE 1848.
L’année qui vient de s'écouler a été signalée par un grand nombre
d’importants événements politiques survenus successivement et à
l’imprévu et qui ont réagi sur les Iransactions commerciales d’une
manière défavorable; la confiance en a été ébranlée et par suite de
l’absence de lout esprit de spéculation, plusieurs articles ont été par
moments invendables. Au commencement de l’année, les transac-
tions ont été paralysées par la longueur de l’hiver, de sorte qu’elles
se bornèrent exclusivement aux besoins de la consommation.
Café : En janvier les ventes furent limitées aux stricts besoins
journaliers el le Java bon ord se trouvait difficilement à cette épo-
que au-dessous de 20 c., toutefois ce prix ne pouvait s’obtenir pour
des parties importantes. Eu février la Société de Commerce annonça
les ventes du printemps, consistant en 407,577 balles Java, dont
73 558 balles retirées aux ventes d’automne 1847. Le résultat de ces
ventes, qui eurent lieu sons l’influence des événements politiques,
fut très défavorable ; de 4 906 lots 1,307 seulement trouvèrent pre-
neurs. A l’exception des besoins pour la consommation intérieure, il
n’y eût aucun ordre et les trois quarts des parties offertes dùrenl être
retirés, la Société de Commerce les retint au marché pendant six
semaines après la vente. Il n’y eût d’abord aucune offre et ce n’est
qu’au mois de juin que 00,006 balles furent écoulées par inscription
avec une réduction de prix de 2 e., et la société annonça en même
teins que les 2.700 lots encore invendus resteraient au marché aux
mômes prix, mais pas en quantités moindres de 5,000 balles.
Après la décision prise par la Société de réaliser à plus bas prix, il
se manifesta une demande animée pour le» besoins et l’on réalisa
successivement 42,000 balles ; une amélioration patente de prix ne
se déclara toutefois pas ; les transactions continuèrent pendant quel-
que temps encore .lux mêmes prix, mais à mesure que les besoins di- 1
minuêri iit et que le choix des assortissemenls se restreignit, il devint
plus iliffi ile de nouer des affaires pour des quantités de 5,000 balles
au moins. Au mois d’août, le marché resta calme, seulement il sub-
sista de la demande pour le Java ord. à 17 e., mais comme il n’y en
avait plus guère* parmi les lots retirés restants, les transactions se
bornèrent à quelques lots anciens qui étaient encore au marché à ces
prix. La dernière vente de la Société de Commerce eut lieu le 31 juil-
let; elle fut de 8,600 balles. Après cette époque, il n’y eut plus d'oc-
casion d’achat par inscription, el, dès le lendemain, la Société an-
nonça ses ventes d’automne, comprenant 409,845 balles, y compris
les parties retirées et non réalisées des ventes du printemps. Ces
quantités étant inférieures à celles que l’on attendait généralement,
il en résulta que les’ détenteurs se raffermirent et ne voulurent réali-
ser qu’à des prix plus élevés ; le Cltérihon bon ord. se trouvait alors
difficilement au-dessous de 18 c. ; la demande resta néanmoins insi-
gnifiante dans l’attente des ventes de septembre. La Société n’y ma-
nifesta nulle disposition à vendre à la baisse; il s’en suivait que dans
la vente tenue ici le 4 septembre, il ne fut réalisé que 1341 lots et
qu’il y en eut 1288 retirés, tandis qu’à Rotterdam, le 7 septembre, il
n’y eut que 300 lots de retirés sur 2,102 exposés aux enchères.
Celle différence dans le résultat entre ici et Rotterdam, où l’on
paya même pour quelques numéros 112 cents au-dessus des taxations,
fut surtout attribué à celle circonstance que les acheteurs n’ayant pu
s’approvisionner aux prix auxquels ils avaient espéré voir la Société
cédçr, durent remplir forcément à Rotterdam les ordres passés pour
la consommation et qui étaient restés inexécutés.
A Middelbourg 71 lots furent retirés, de sorte qu’il fut réalisé en
tout aux ventes d’automne 332.960 balles et retiré 166,845 balles.
A|>i;ès les ventes, le marché se raffermit et il en résulta que le 21
septembre la Société put réaliser par inscription 92,000 balles dont
74,000 aux prix de la vente et 18.000 à 1/2 cents au-dessus. Il sub-
sista de la demande pendant quelques jours pour différents numéros
et le Java ordinaire était rare même à 18 c.; mais plus lard la de-
mande se calma beaucoup, par suite surtout du manquedes numéros
les plus recherchés. Les transactions restèrent ainsi insignifiantes,
jusqu’à ce qu’au commencement (lu mois de décembre, la Société de
Commerce réalisa tout ce qui lui restait des parties retirées, soit
73,600 balles à 17 1/2, 18 el 18 1/2 c. Ces ventes importantes n’ont
toutefois pas provoqué une amélioration dans les prix, et comme el-
les onl pourvu largement aux besoins existanls, la demande conti-
nua à f lire défaut cl le marché s’est maintenu dans un état de fai-
blesse jusqu’à la fin de l’année, malgré la fermeté des prix. Le Suma-
tra a été constamment rare et ç’est par suite soutenu de 15 à 16 c.
En Cafés des Indes occidentales . les transactions ont également
été peu importantes ; il en a été de même du reste des arrivages.
Au mois d’avril il est arrivé une cargaison <lc 2400 balles Brésil,
par Triton, qui a été offerte aux enchères le mois suivant, mais par
suite du peu de demande, presqu’entièremenl retirée de 18 à 21 c. A
relie époque il arriva encore 2700 balles par Herman Daniel, et en
juillet 5,000 par Hydra — Au moi» d’août 1000 balles Brésil avarié
furent écoulés aux enchères de 15 à 16 1/2 c.,éten septembre 2200
balles furent vendues à prix non cités, après avoir été retirées aux
enchères de 15 1/2 à 16 1/2 c., et depuis tuut ce qui se trouvait sur
place s’est écoulé couramment.
En Cafés Surinam il a été importé deux cargaisons dans l’arrière
saison, qui onl été en partie vendues, soit aux enchères soit de gré à
gré de 18 1/2 à 40 c. Il est encore récemment arrivé une cargaison
qui a été en partie vendue de (8 1/2 à 33 c.; on attend pour réaliser
te solde l’ouverture de la navigation, llest encore attendu journelle-
ment une cargaison.
Voici l’étal comparatif des importations decette année, comparées
aux quatre précédentes, de même que le sjock au 3t décembre.
Ihfortatiors. Provisions.
Balles. B/ques. Balles.
1844 ............................ 187,000 533 340,100
1845 ............................. 592000 445 228,500
1846 ............................ 394.741 12f 415535
1847 . . . . ..................... 500,833 136 254,000
1848 ............................ 417,454 367 166,843
Voici la cote des prix en ce moment, comparée à celle de l’an der-
nier à la même époque :
1848. 1847. 1846.
Java ordinair ... 48 à — 20 à 20 1/2 19 1/2 à 20
» groenach. en gr. 18 1/2» 27 20 1/2 » 251/2 20 1/2 » 27
» blank .... 19 1/2 » 20 21 » 28 1/2 20 1/2 » 22
» gedachtig. . . 21 » 22 23 » 24 22 » 24
» licht geel.. . . 24 » 26 23 » 26 25 • 26
• hoog geel. , . 27 » 29 27 » 28 30 » 35
» bruin .... 30 • 38 34 » 38 35 » 45
Sumatra.............16 1/2» 19 17 » 18 151/2» 161/2
Cuirs kt corner : Les importations en toutes sortes de cuirs, te
sont élevées en 1848 à environ 110,604 pièces, savoir :
{De provenance directe).
Biténos-AyreselMontevideobœufselvaehessécliés.Env. 10.430 pièces
frais.
Total 1,286,000 1,301,000 1,117,000 1,297 000
Actes officiels.
Affaires communales.— Des arrêtés royaux de la même date
autorisent
Le conseil communal de Westerloo (Anvers), à porter le montant
de son rôle d’imposition, pour l’amélioration de la voirie vicinale
(exerciee 1849), à un taux supérieur au maximum fixé par la loi du
10 avril 1841 ;
— Justice de paix.— Juges suppléants. — Greffier. — Nomi-
nations. — Par arrêté royal, en date du 39 décembrej 1848, sont
nommés juges suppléants à la justice de paix du 1" canton de Brux-
elles :
1° Le sieur de rEeau-d’Andrimont (Ferdlnand-Jean-Joseph), avo-
cat, à Bruxelles ;
2» Le sieur Van Bellinghen (Jules-Josse-François), avocat, à
Bruxelles.
— Par arrêté royal de la même date, le sieur Van Ham (Guillau-
me), avocal, à Bruxelles, est nommé juge suppléant à la justice de
paix du 2»canton decette ville.
— Par arrêté royal de la même date, le sieur Defré (Jacqucs-Jean-
Bapliste), commis greffier à la justice de paix de Louvain, est nommé
greffier de la justice de paix du canton de Haecht, en remplacement
du sieur Dauw, démissionnaire.
Nominations. — Par arrêté royal du 28 décembre 1848, le méde-
cin principal pensionné Fallût (S.-L.) est nommé médecin en chef
honoraire.
— Par arrêté de la même date, sont nommés dans la cavalerie.
Sous-lieutenants, l’adjudant-sous-officier Forge (L.), du lr régi-
mentde lanciers, le maréchal des logis chef Vanderstraeten (A.-B ),
du 2» régiment de lanciers, le maréchal des logis chef Renard (L.-A.-
F.), du 2* chausseurs à cheval, et le maréchal des logis chef Capet
(C.), du 2e régimentdelanciers.
— Par arrêté royal de la même date, sont nommés sous-lieutenants
dans l’artillerie, les adjudants-sous officiers Arnoul IA,-J.), et Sam-
soen (F. G.), du 2» et du 4* régiment de l’arme,
— Par arrêté royal du 30 décembre 1848, il a été accordé à M.
Daubé (J.-H.-J.), à cause de son âge avancé (69 ans), démission, sur
sa demande,de ses fonctions d’inspecteur général de l’enregistrement
des domaines et des forêts, avec faculté de faire valoir ses droils à la
pension et conservation du titre honorifique de son emploi.
Théâtre royal.
Mardi 2, RELACHE.
Jeudi 4, la Juive, grand opéra en 5 actes.
Cirque belge, sous la direction de M. Ch. Gauliez, situé
au marché couvert à la Cité.
Mercredi 3, grande représentation. (Lemanège sera bien chauffé.)
1,464
3.154
620
3 041
Idem salés
Rio-Grande secs............................»
Suriname satés frai;. »
Madagascar saumurés. .......................»
Idem peaux de boucs el de chèvre. 26,530
Génisses de Java secs et saumuré. , , « . »
Idem buffle et Carabottw. ..... »
(Des ports d'Europe et d'Angleterre.)
Indes-occ. div. sortes, secs, salés secs et saum. » 5 486
Idem salés frais.................. • 1,953
Beng,, Calcutta, Madras et autres sortes des In-
des-orientales (en paquets et en balles. . . » 24,983
58.089
1,384
Env.
Expédiés en transit. . . .
Stock au 31 décembre 1847
Total. . . .
Le stock au Ier janvier 1849 se compose comme suit
Importations directes.
Buenos-Ayres secs. .... Env. 5,530 pièces)
Fernambouc.................. » 4,087 » V
Java Génisses............... » 11,053 » )
Importations indirectes.
lndes-Occid.secs et salés secs. Env. 3,576 pièces)
lnd.-O , Beng., Cale., Afriq. secs. » 10,000 » v
Indes occi. salés frais. ...» 1,276 » )
110.604 pièces
3,000 »
107 604 pièces
37,270 .
144,874 pièces
15,690 pièces
14 855
Total. ..... 30,545 pièces
Les importations et stock au t" janvier des cinq dernières années
offrent les résultats suivants :
Importations. Stock au 1 janvier.
1844. . . . 149,662 pièces 1845. . . . 48.572 pièces
1845. . . . 138,737 . 1846. . . . 15 694 »
1846. . . . 171,113 » 1847. . . , 52,672 «
1847. . . . 119,736 » 1848. . . . 37.270 »
1848. . . . 118.604 « 1849. . . . 30.545 »
Les importations pendant l’année écoulée,quoiqu’offranl dans leur
ensemble une diminuiion majeure sur celle de l'année passée, ne pré-
sentent néanmoins pas une réduction en cc qui concerne les impor-
tations directes et l’on attend encore pour le printemps plusieurs na
vires de Buenos-Ayres en droiture qui donneront de l’activité au mar-
ché qui est mal assorti en ce moment. En ce qui concerne la marche
de cet article, les prix ont été constamment à la baisse, circonstance
due aux événements politiques. Toutefois vers la fin de l’année les
prix se sont un peu raffermis et se sont même améliorés pour quel-
ques articles. L’occasion était favorable aux grandes tanneries pour
s'approvisionner et ils ont profité de ces avantages.
En cuirs Java les importations directes ont augmenté de 2/3 et mal
gré la difficulté de la rente, l’opinion s’est améliorée après les ventes
faites par inscription des diverses parties reçues par la Société de
Commerce, ventes qui se sont faites couramment; quelques ordres
suivis pour l’exportation sont venus vers la fin de Tannée provoquer
une hausse et beaucoup de fermeté pour les cuirs légers. — Les buf-
fles lourds se sont biensoutenus quant aux prix contrairement à tous
les autres articles; le peu d’importations qui a «u lieu sa composait
de mauvaises qualités, peu propres à l’exportation. Les cuirs des In-
des-Orientales, Bengale, Calcutta, Madras, Bombay etc., ont troiinvé
un assez bon placemrnt à l’intérieur par suite des bas prix, aux quels
il reste peu de parties disponibles.
Les cuirs du pays quoiqu’ayant partagé la défaveur générale,ont
trouvé ptacementdé temps en temps pour l’exportation, provoquée
par les fluctuation»; l’ancien approvisionnement s’esL ainsi épuisé en
grande partie. Les veaux gras pour l'exportation pour l’Angleterre
sont presqu’épttisés, de même que Ips veaux secs, invendables au com-
mencement de Tannée et qui ont été recherchés à des prix en hausse
soutenue pour l'exportation, vers latin de Tannée.
Les chevaux stationnaires. F.n peaux de moutons et de veaux ilti
Danemarck, nous avons eu quelques arrivages directes qui se sont
promptement écoulés.
Les cornes du Brésil ont élé de même que Tannée dernière, délais-
sées. Il reste sur place environ 100,000 pièces Buénos-Ayres et Brésil
d’anciennes importa lions. 2,500 cornes de buffles se sont vendues dans
la dernière vente publique à 9 c. — Les cornes de vaches du pays se
sont couramment vendues pour l’exportation qttoiqu'à des prix sta-
tionnaires.
IWAKCflEtilîi.
Lonilre», rlécetnbre. — Revue hebdomadaire. —
Sucre : Il ne s’est pas fait d’affaires en sortes des colonies, le marché
ayant été clos celte semaine. En Havane on a vendu 750 e.beau Moud
à 43/. L’aspect du marché est ferme.
Raffine : Le pilé hollandais très ferme et en hausse de 6 d. à 1/.
Une cargaison de pilé belge a élé vendue à 24/0.
Café : Le marché reste ferme et il y a une bonne demande pour la
spéculation, toutefois il n’y a pas eu d’enchères cette semaine. Le
Ceylan native, est tenu de 30/ à 31/ pour ord. à bon ord., ce qui est
une hausse de 1/ sortes prix de la huitaine précédente, les affaires
ont été restreintes; les sortes des plantations sont également tenues
en hausse. En Padang il s’est fait quelques opérations à 20/. — Les
sortes des Ind-Occ. étrangères jouissent d’une bonne demande, le
Brésil bon ord. vaut 25/ A 26/ .
Riz : Affaires limitées mais prix sans variation. Le stock actuel est
de 23 000 ton. contre 14,973 ton. an 1847 à pareille époque.
Paris • tleeesnbre. — Hallf,-aux-bi,és de samedi.—
Les prix restent sans changement ; affaires à peu près nulles. — Blés
(l’hect. 1/2) : les blés sont tenus fermes ; mais ils ne donnent lieu qu’à
peu d’affaires. — Seigle (l’hect. t/2). — Pas de droit d’entrée. —
Les seigles se soutiennent de f. 11-50 à 12 l’hect. 1/2. — Blés : hausse
par hect. : Angoufènie 50 c. ; Charleville 50 à 75 ; Dreux 75 ; Houdan
33; Mazères 1 f. ; Muret 50 à 75 c. ; Mulhouse, Aaon 59 ; Rennes 75
â t f. Sens22 c. ; Verneuil 50. —Baisse, par l’bpct. : Caen 15 c. ;
Saint-Dié 23.Calme : L'Antiion, Lyon, Ponlrienx, Saint-Arnoult,
Senlir,Tregnier. — Fermeté: Anterive, Bray-sur-Seine, Panninèr.
— Sans variation : Beaumont-sur-Oise, Coulotnmiers, Laguy, Metz,
Nangis, Sablé.
Havre, SJ* slecembee. — Revue hebdomadaire. —
Coton : Le marché aux cotons est resté languissant toute la semaine,
sans rien de particulier à signaler, avec des ventes qui en moyenne
n’ont pas atteint 500 balles par jour. Les achats considérables faits
par la consommation depuis le commencement du mois, el le peu de
•de choix qu’offre en ce moment le marché, sont les principales cau-
ses auxquelles doit être attribué ce ralentissement dans les demandes.
Nous n’avons reçu, depuis samedi, que deux navires des Etats-Unis,
de sorte que 1rs quantités entrées se balancent avec nos débouchés,
e.lqite la marchandise reste, aujourd’hui, aussi rare que samedi passé.
Dans cette position, les détenteurs ont pu maintenir les cours, et les
cotons New-Orléans el Mobile se paient encore pleinement dans la
parité du dernier prix courant. Les Géorgie, qui dans les désignations
très ordinaire, ordinaire et bon ordinaire, offrent un peu plus de
choix, ont seuls fléchi de fr. t pour ces classifications.
A livrer, on a pris seulement un petit lot de 94 balles New-Orlé-
ans, tel quel, par fVindsor-Castle, à fr. 62 50. — Il a été tenté aussi
une vente publique de 91 balles Bengale, disponibles, en état sain,
qui n'a pas donné de résultats, faute d’acheteurs. ■
Les ventes de la semaine ne dépassent pas 2,436 halles ensemble,
pour les cinq jours ouvrables, soit un total de 29,400 balles, tant dis-
ponibles qu’à livrer, depuis le commencement du mois, contre 17,150
balles d’arrivages. — La hausse réalisée en décembre est do fr. 5 à
7 par 50 kilog., acq.
Nous terminons Tannée avec un stock qui ne dépasse pas 19,000
baltes, dont 16,500 balles des Etats-Unis, contre 41,500 au '29décem-
bre dernier, et 55,000 balles en 1846. — Il reste à nous venir des
Etats Unis, en ce moment, vingt-huit navires, y compris les paque-
bots réguliers ; huit seulement, tous de New-Orleens, avaient pris la
mer aux dernières dates. (Voir la cote dans ie N“ du 30 décembre.)
Cafés : Les affaires en café ont élé moins animées que la semaine
précédente, et. de gré à gré, il s’est fait peu de chose durant ces huit
huit derniers jours ; mais nous avons eu quelques ventes publiques ,
pour cause d’avaries , où la consommation a pu remjdir ses besoins.
—Les prix, en général, n’ont pas offert de varialian marquante. Les
Java seuls se paient un peu plus cher.
_ En Haïti, Ton n’a pris traclalivement qu’un petit lot de 38 sacs à fr.
57, ent. Du Saint-Jacques, il a élé adjugé, en outre, 089 sacs, tou-
chés d’avaries de fr. 80 à 87, acq.
Les Rio ont eu le placement de 12 qurts à fr. 48, et d’environ 800
sacs,dont le quart en lavés,à fr. 42, el le reste de fr. 33 à 36, suivant
qualité.
En provenance del’lnde, il s’est fait à fr. 89 un lot de 300 sacs Java
même qualité que Ton avait payée précédemment 88. — 8 b. Moka,
état sain, ont obtenu en vente publique, fr. 123 à 126 acq.
Le* importations de la semaine se réduisent à 178 sacs Brésil, ve-
nus de Pernambtico par Né lie- Mathilde.
Indigos : La consommation, qui avait pris 230 caisses la huitaine
précédente, s’est bornée cette semaine à divers petits lois d'ensemble
tout au plus une cinquantaine décaissés Bengale. Les prix payés ont
été deb-75 à 8 le demi-kilog., acq., soit toujours dans la parité des
estimations. — Nous n’avons rien reçu.
Le total des débouchés du mois s’élève à environ 580 caisses, con-
tre un seul arrivage de 365 caisses Java.
Cuirs et peadx : Il na s’est absolument rien fait de gré-à-gré,
cette semaine. En cuir.von a seulement exposé aux enchères publi-
ques une partie de 1,303 salés verts, de Buenos-Ayres, précédemment
annoncés Quelques pièces ont été retirées, el les quantités adjugées
ont donné les résultats suivants ; 226 pièces échauffées de fr. 10 à 23
et 1,100 dito, en état sain, de fr. 25 50 à 33 50 les 50 kil., acq,
Les importations de la semaine se bornent à 3,999 secs Pernambu-
co, par Nèlie-Mathilde.
Notre stock en cuirs s’établit, à la fin de l’année, à peu près com-
me suit : 82,000 secs, et à peine 2,000salés de la Plata; plus, environ
16.000 pièces autres sortes.
Potasses et perlasses: La potassa d’Amérique se raisonne un
peu en baisse ; on a encore obtenu fr. 51 au commencement de la se-
maine, pour un petit lot de 6 barils au détail ; mais on a fait, depuis,
une centaine de barils à fr. 49, marchandise à livrer par navires at-
tendus, ce qui constate quelque faiblesse. —91 barils ont été intro-
duits de New-York par paq. Onéïda, et portent notre provision à
près de 700 barils eu toutes mains.
Riz : Généralemant faibles et peu démandé*.
Huiles : Les huiles de toutes sortes sont restées sans mouvement
cflle semaine.
En huile de baleine, dont le disponibles est évalué à 300,000 kilog.,
la cote reste nominale de fr. 42 à 43, dernier prix payé. A livrer, le
cours est incertain, faute de demande.
Fanons de râleuse : Les fanons restent (tenus aux mêmes cours,
soit fr. 193 pour la pêche du Sud, et fr. 197 50 pour celle du Nord-
Ouest. Dans cette parité, on a connu seulement, depuis samedi, la
vente d’un petit lot de 3,000 kilog.
Nous avons reçu de New-York 173 paquets par Oneida. Tous les
derniers arrivages ont été écoulés, en partie secrètement, et nous
restons, fin décembre, avec à peu près le même stock qu’au 30 no-
vembre dernier, soit environ 30 novembre dernier , soit environ
50.000 kilog. disponibles.
Change 5'Auversüu 8 janvier.
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Emprunt.... ....5
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Dito de 1840, ..........3
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Sacré Madame...........3
Hollandb. Dette act. .2 1/2
Autriche. Métallique.....S
L«.ts de fl . 230 emp, 1830
D. to de fl. 500........
Po. ogiih. Lots de fl. 300...
dito de fl. 500...........
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ÜBSSsELBCT.Act.de-iutbô ;
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J Dito p&ssiye 1834..... !
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Dàwbhàrb, E .à L . 1822.5
Ditochez Nottebohm. .4
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PïuasB Dito 1 .à Borl .1832
Nam. se. Cert. Fa Icône t.5
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Cert. rom. t Anr. 1854.5
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P
Hcsurné de au Bourse du S janvier.— t heures.
Peu d’affaires. — Fonds belges 5 p. c. 83 3/4 0/0 A.; d° 4 1/2 p. c.
76 3/4 0/0 fait ; d°2 12 p. c. onl été traités à 44 0/0 et restent A.
Fonds espagnols 5 p. c. ont été traités à 9 7/8, 15/16, et restent 9
7/8 0,0 A.; d°3 p. c. dette intérieure 19 5/8 0(0 fait.
Les obligations romaines ont été traités à 64 1/2 el 65 0/0 A.
2 3/4 b.—Fonds belges 2 1/2 0/0 44 1/16 0/0 A.; d° 5 0/0 dette active
espagnole 9 15/16 fait, m reste cours.
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