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sommateur, à laquelle personne encore n’a songé.
M. le ministre des finances ne songe lui qu’aux intérêts du trésor,
sans se préoccuper de ceux du pays. Les députés d’Anvers demandent
le stalu quo, dans un intérêt tout à fait excessif. (Violents murmu-
res.) J’admets que c’est le résultat d’une illusion. Perraetlez-moi de
vous conter une anecdocle.
Il y a un an,un capitaine grec arriva à Anvers. Pendant le déchar-
gement de son navire, il s'ingéniait pour avoir un chargement de
retour. Ses yeux n’étaient frappés par rien. Il interrogea. Un pre
mier individu lui dit : « Prenez du sucre. » Un autre individu lui dit :
« Prenez du sucre! » Un troisième : «Prenez du sucre » Enfin, il
s’adressa à un quatrième, mais celui-là n’était pas d’Anvers. Il lui
demanda; t Mais votre pays ne produit donc que du sucre?— Non,
lui répondit ce quatrième individu, il n’en produit pas.» I.e capitaine
vint à Bruxelles et chargea son navire de produits belges.
Vous voyez donc que les Anversois se laissent guider par une illu-
sion de très bonne foi. (Hilarité générale.)
Les raffiheurs partisans du slatu-quo se plaignent de l’instabilité
de la législation sur les sucres. M. Cools a bien voulu leur rappeler
que si elle avait changé trois fois en Belgique, elle a changé aussi
quatre fois en Hollande. La loi que vous allez faire aujourd’hui, de-
main on demandera encore qu’elle soit changée. Pourquoi cela? Par-
ce qu’il n’y a pas de fixité possible pour les choses mauvaises.
Plusieurs voix. C’est cela 1 c’est cela! Très-bien!
M■ Ch. de Brouckere. La législation actuelle est mauvaise, parce
qu’elle repose sur le système des primes, ce système repose sur un
véritable drawback.
Il y a un an, vous devezvous souvenir, que la betterave et la canne
se faisaient une guerre acharnée ; aujourd’hui elles sont d’accord,
parce qu’elles espèrent ainsi faire augmenter le sucre et faire payer
ainsi au pays les frais de Ipur guerre.
M. Mercier disait en 1846 que la législation actuelle était détestable.
Il se servait même d’expressions plus énergiques. Mais en revanche,
il trouvait sa proposition merveilleuse.
En 1848,j’ai démontré dans un journal de cette ville,l'Observateur,
combien le système protecteur était ruinant pour le pays. Je pris
pour texte la proposition de M. Mercier. M. Mercier voulut bien me
répondre dans le même journal (l’Observateur), et il me répondit
par des chiffres desquels il résultait, clair comme le jour, que si l’on
appliquait à toutes les industries le système de primes qui est appli-
qué à l’industrie du raffinage, avant deux ans la Belgique serait rui-
née.
Je répondis à mon tour à l’honorable M. Mercier, par des chiffres
non moins concluants, que si le système actuel devait ruiner le pays
en deux ans, le système proposé par lui, M. Mercier, le ruinerait en
six ans et six semaines. Car il ne fait que diminuer la prime ; dans le
système actuel, nous avons une prime d’exportation, dans le système
de M. Mercier, on a la prime de fabrication. Qu’importe le nom.
La législature doit fort peu se préoccuper de savoir de quelle sub-
stance est faite la matière sujette à l’impôt. C’est pour l’avoir fait
qu’on a entretenu tant d’illusions, amené tant de ruines. Les capi-
taux engloutis dans l’industrie de la betterave s’élèvent à des sommes
énormes. Cela tient aux illusions que se sont faites les industriels.
D’abord ils se sont passé de protection, puis ils ont demandé une pro-
tection de 5 francs, puis une protection de 8 fr. Demain il leur faudra
une protection de 15 fr. et au bout de tout cela se trouvera toujours
la ruine.
Déjà la betterave, malgré la protection dont elle jouit, aurait suc-
combé dans sa lutte contre le sucre colonial. Si elle a lutté jusqu’iéi,
cela tient à l’énorme développement de la consommation du sucre
en Europe. Pour donner une idée de cette augmentation, en 1,700 la
consommation de l’Angleterre en sucre des colonies n’était que de
10.000 tonneaux ; aujourd’hui, elle s’élève à 250,000 tonneaux. Elle
est devenue 25 fois plus grande.
Si en France la betterave demandait une protection elle serait dans
son droit, car la culture de la betterave a été imposée aux proprié-
taires. Cependant, en France, la betterave ne jouit d’aucune protec-
tion. En Fiance, cependant, l’importation du sucre colonial dépasse
90,000,000 de kil.
Sous le rapport de l’intérêt commercial, faut-il continuer le sys-
tème actuel ? Hier, j’ai entendu avec la plus vive surprise un mem-
bre nous dire que le commerce des sucres est ruineux pour le pays,
et conclure en disant qu’il ne se rallierait à aucun amendement, sans
doute pour donner à ce commerce ruineux le plus grand développe-
ment possible.
M. de Brauwere de Hogendorp prétend que si nous sommes infé-
rieurs à d’autres nations, c’est que nos raffineries sont mal outillés.
C’est vrai. Mais quand on leur demande pourquoi ils ne se procurent
pas de meilleurs engins, ils répondent : A quoi bon ? nous gagnons
assez d’argent comme cela ?—Pourquoi gagnez-vous assez d’argent?
— Parce que nous sommes protégés.
M. de Brouckere voulait encore le maintien du système actuel,
parce qu’il veut le sucre à bon marché pour le peuple. Si vous pre-
nez les véritables intérêts du peuple, prenez sur le sucre tout ce que
vous pouvez prendre, et dégrévez les impôts sur le seletsur la bière.
J’ai été, je l’avoue, surpris d’entendre citer à l’appui d’une sem-
blable doctrine les noms de James Wilson, de lord John Russell, etc.,
c’est un véritable sacrilège, et l’œuvre eût été, complètement consom-
mée si vous aviez cité le nom de Cobden.
Voulez-vous que je vous démontre comment le système des primes
est ruineux.
Je lis dans-le journal des économistes la facture suivante ;
Doit M. James Tippick, de Londres, pour un tapis de la manufac-
ture de d’Aubuisson...................................fr, 38g
A déduire la remise de la prime accordée à la sortie par
le gouvernement français. ...........................fr. 17
Reste dû. . . . 568
D’où il résulte qu’à Londres on paie un lapis d’Aubuisson 17 fr. de
moins qu’en France ; il en est de même en Belgique pour le sucre ;
et il ne s’agit pas ici d’une prime de 17 fr. ; voici les chiffres officiels:
Le sucre brut coûte 85 fr. en entrepôt.
Le sucre raffiné se vend, à la consommation dans le pays, 170 fr •
le double. ’
Le même sucre raffiné en Belgique se vend à l’étranger 90 fr. seu-
lement.
Je vous le demande, cela peut-il jamais être une opération avan-
tageuse pour le pays que de faire une semblable perte ?
M de Mérode me dit que, quand tous payent de la même manière,
personne ne perd. Je vais prouver le contraire. Supposons que la
ville d’Anvers soit représentée par un seul individu que j’appellerai
A. Supposons que le reste de la Belgique soit représenté par un seul
individu que j’appellerai B.
A fabrique du sucre pour 100 ft\; sur ces 100 fr., il réalise un bé-
néfice de 10 fr. La moitié de son sucre est vendue dans le pays, non
pas pour 50 fr., mais pour 75 fr., l’autre moitié est vendue à l’étran-
ger à perte pour 25 fr.
H y a donc 10 fr. de bénéfice pour A. Mais il y a pour B. une perte
de 25 fr. Donc A et B réunis perdent 15 fr.
Ma proposition est bien simple ; elle est à la fois dans l’intérêt du
consommateur et dans l’intérêt du commerce.
Elle est dans l’intérêt du trésor, quoique je diminue l’accise. En
effet, je prends le chiffre de la consommation le plus fort qui se
soit produit ici. Celui de 11 millions.
Onze millions à 5C fr. produisent 5 millions 500,000 francs.
Mais ma proposition diminuant le prix du sucre, la consommation
doit augmenter.
En Angleterre, la consommation est de 9 kil. par individu'
Dans l’Amérique du nord, elle est de 8 1/2 kil. par individu.
En Hollande, elle est de 6 kil.
En Fraude de 4
En Belgique, elle n’est que de 2 3/4 de kil. par individu f
Pourquoi notre consommation est-elle inférieure à celle de la
France, les Belges sont plus riches que les Français? C’est que le su-
cre est trop cher.
Diminuez le prix, la consommation augmenlera. Si elle atteint le
S de 4’ comme en France, l’impôt que je propose rapportera
5.280.000 fr. Si elle atteint 5, le milieu entre la consommation de la
France et celle de la Hollande, l’impôt de 30 fr. rapportera 5 940,000
francs.
^ On ne soutiendra pas que le prix diminuant, la consommation
n augmenlera pas. Je vais le prouver par un autre produit l’eau-de-
vie.
D après les chiffres officiels, la consommation de l’eau-de-vie dans
les villes d’Anvers, de Bruxelles, de Bruges, de Gand et de Liège, a
suivi les variations suivantes :
En 1828, l’accise étant de 25 fr., la consommation a été de 15,236
hectolitres.
En 1850, accises 5 fr. —Consommation, 56,149 heetol.
En 1839, accises_9 fr. — Consommation, 41,478 heetol.
Enfin depuis 1843, avec l’accise actuelle, la consommation est des-
cendue à 30,000 hect.
La consommation du sucre augmentera donc si le prix diminue ;
et avec cette consommatjonlcelle du café et celle d’autres denrées aug-
mentera aussi. Ce sera une nouvelle source de recettes pour le tré-
sor public.
En terminant je répondrai à quelques orateurs qui pensent que je
ne suis lias dans les véritables doctrines économiques parce que je
ne propose pas l’entrée des sucres raffinés. Je répondsà cela que nous
faisons une loi d’accise, et non une loi de douane. Cependant si
quelqu’un propose de permettre l’entrée des sucres raffinés avec 45
fr. de droit d’entrée, l’accise sur les sucres bruts étant de 30 fr., je
me rallierai à cette proposition.
M. Lesoinne propose l’admission des sucres raffinés par toutes les
frontières au droit de 45 fr.
M. Manilius développe l’amendement qu’il a présenté dans la sé-
ance précédente.
M. Ueydt. Je ne puis laisser passer, sans répondre, la qualifica-
tion que l’honorable M. Ch. de Brouckere a adressée au commerce
et à l’industrie du sucre. L’honorable membre a prétendu que
cette industrie ne représente qu’un intérêt privé, qu’un intérêt
de quelques personnes. Il y a dans ces paroles une exagération par
trop forte contre laquelle nous devons protester. Le commerce du
sucre représente des intérêts immenses : l’intérêt delà marine mar-
chande, l’intérêt de notre commerce d’exportation.
L’honorable membre repousse le reproche d’égoïsme adressé au
commerce anversois. Il déclare qu'Anvers est la ville de Belgique qui
a le plus grand nombre de partisans de la liberté commerciale, mais
ce n’est point la substitution immédiate d’un système radical à l’an-
cien système que nous voulons, et en cela nous sommes d’accord avec
l’honorable Al. de Brouckere lui-même, au congrès des économistes
tenu à Bruxelles au mois de septembre 1847. Alors l’honorable mem-
bre pensait avec plusieurs professeurs éminents, tels que M. Dunoyer,
M. Say, M. Wolowski, membres du congrès, que l’application immé-
diate du libre échange en présence de l’état des esprits était dange-
reuse et même impossible.
M.Loos proteste également contre l’accusation d’égoïsme adressée
par l’honorable AI .de Brouckere à la ville d’Anvers.Il rappelle qu’An-
vers a pris l’initiative d’une souscription pour les Flandres, souscrip-
tion qui a produit des sommes beaucoup plus considérables que celles
ouvertes dans d’autres villes du pays.
M. Ch. De Brouckere. Je n’ai pas dit que les Anversois fussent
des égoïstes. J’ai parlé d’illusions.
M. Loos Je confonds peut-être avec ce que m’a dit hier M. de
Brouckere dans une conversation particulière. L’orateur rappelle que
A. c’est-à-dire Anvers, a voté pour la réduction des péages du canal
de Charleroi, demandée dans l’intérêt de B.
L’orateur fait remarquer que le nombre de bras qu’occupe l’indus-
trie du raffinage est au moins dix fois plus considérable que ceux
qu’occupe la navigation du canal de Charleroi dont l’honorable Al.de
Brouckere a si vivement et si justement défendu les intérêts dans la
chambre et ailleurs. L’industrie du raffinage alimente plusieurs au-
tres industries qui occupent également une foule de bras.
L’honorable membre repousse un autre reproche adressé par le dé-
puté de Bruxelles aux raffineur? belges,de n’avoir pas introduit dans
leur fabrication tous les perfectionnements qui pourraient les mettre
à même de concourir avec avantage sur les marchés neutres avec les
raffinenrs anglais et hollandais. 11 soutient que les raffineurs belges
n’ont cessé et ne cessent de faire tous leurs efforts pour se tenir à la
hauteur des progrès réalisés par leurs concurrents étrangers.
L’orateur exprime l’opinion que les idées exclusives de l’honorable
député de Bruxelles en fait de liberté commerciale produiraient les
plus déplorables résultats si elles étaient appliquées.
Répondant à AI. de Brouwere, l’orateur trouve que le système de
cet honorable député ressemble à celui d’un père de famille, qui
trouvant sa maison trop étroite pour loger ses enfants, la démolirait
pour les loger en plein air.
M. Ch. de Brouckere. Hier j’ai dit, en riant, à M.Loos: «Vous
êtes des égoïstes. » Je ne m’attendais pas que celle plaisanterie de-
viendrait une chose grave dans cette chambre. Alais puisque M.Loos
fait usage des conversations particulières je lui rappellerai que lors
de la discussion des péages du canal de Charleroi il m’a parlé plu-
sieurs fois pour défendre cette réduction qu’il trouvait très avanta-
geuse pour Anvers. D’ailleurs, alors je ne défendais aucun intérêt
particulier, je défendais l’intérêt de tous et celui du trésor.
De toutes parts. La clôture I
Un débat s’engage sur le point de savoir si l’on peut clôre la
discussion générale. Sur la proposition de M.Orts, la chambre décide
que la discusssion générale est close, et que Ion posera les questions
de principe auxquelles se rattachent les divers amendements.
M le président. Nous sommes en présence de plusieurs proposi-
tions.Celle de lajsection centrale à laquelle s’est rallié AI. Cools, celle
de Al. Mercier, celle du gouvernement, celle de M. Sinave, celle de
Al. Ch. de Brouckere. Les propositions de MM. Alercier, Sinave et de
Brouckere emportent la suppression des primes d’exportation. 11 me
semble donc qu’il faudrait d’abord mettre aux voix la question de
principe : les primes d’exportations seront-elles oui ou non mainte-
nues ? (Très bien ! c’est cela I
M. le ministre des finances pense qu’il vaut mieux commencer
par la proposition la plus radicale, celle de M. de Brouckere.
M. Mercier appuie la proposition de la question, comme l’a en-
tendue M. le président.
M. Ch. de Brouckere. Adopter la marche proposée par M. le mi-
nistre, ce serait assurer la majorité à la dtrnière proposition.
M. Loos appuie la proposition de AI. le ministre des finances.
M. Jullien voudrait que l’on posât (rois questions de principe :
1° Maintiendra-t-on les primes d’exportation ?
2° Quel sera le taux de l’accise ?
3° Le taux de l’accise sera-t-il uniforme pour les deux sucres?
Une voix. Allons donc ! ce ne sont pas là des questions de prin-
cipe.
M. le ministre des finances propose de formuler ainsi la ques-
tion :
« L’exportation continuera-t-elle à avoir lieu avec décharge de
l’accise ? (Très bien ! c’est cela !)
AI. Rousselle. J’allais faire la même proposition.
Plusieurs voix. Il peut encore y avoir malentendu.
M. Mercier propose de modifier ainsi la position de la question
telle que l’a formulée AI. le ministre et pour éviter tout malentendu.
« L’exportation continuera—elle à avoir lieu avec décharge de l’ac-
cise dans le sens de la loi de 1846. »
La chambre, consultée, décide que la question de principe sera
posée comme vient de le proposer M. Alercier.
M. le président. La discussion est ouverte sur cette question.
De toutes parts. Aux voix ! aux voix !
M. le ministre des finances présente quelques objections contre
la proposition de Al. Ch. Brouckere, qui est la plus claire et la plus
logique de toutes, mais qui a le grand tort de ne pas tenir compte
des faits et qui serait très dangereuse à adopter.
M.Orts fait remarquer que la discussion est close et que la réponse
affirmative à la question qui doit être posée n’entraînerait pas l’adop-
tion de la proposition de AI. Brouckere.
M. le ministre de l'intérieur prend la défense de la proposition du
gouvernement qui selon lui est allé peut-être trop loin, car la loi de
1846 n’a pas subi une épreuve suffisanle. Il arrive dans son discours à
convenir de la nécessité de réviser les tarifs de douanes'
Une voix. Pourquoi donc ne les révisez vous pas.
IU. Rogier. Parce que le moment n’esl pas encore venu.
De toutes parts.Aux voix ! aux voix I — La clôture est prononcée.
On met aux voix la question telle que l’a formulée AI. Alercier.
Voici le résultat du vote.
93 membres sont présents.
54 répondent oui.
59 répondent non.
Ce résultat produit une vive sentation.
Ont répondu oui : A1AI. Allard, Anspach, Bruneau, Cools, Coo-
mans, Cumont, David, H. de Baillet, de Breyne, H. de Brouckere, de
Brouwer de Hogendorp, Dechaïups. de Decker, de Denterghem, de
Haerne, Delehaye, Oelfosse, Deliége, de Luesem ms, de Pilleurs, de
Poulion, Devaux, d’Hoffschmidt, Dolez, Du Bus, Faignart, Frère-
Orban, Jouret, Lange, Lcbeau, Loos, Alanilius, Aloreau, Osy, Pirmez,
Previnaire,Reinljens, Rodenbach, Rogier, Rolin, Rousselle, Schumac-
ker, Thiéfry, T’Kint-de-Nayer, Van Cleempulte, Van den Berghe de
Binckum, Van den Brande de Reelh, A. Vandenpeereboom, E Van-
denpeereboom, Van Grootven, Van Iseghem, Verhaegen, Vermeire,
Veydt.
Ont répondu non : MM. Ansiau, Cans, Christians, Clep, d’Autre-
bande, de Baillet-Latour, C. de Brouckere, Debroux, de Cliimay, de
Liedekerke, de Man d’Allenrode, de Aleester, de Alérode, de Perceval,
de Renesse, Desoer, de Theux, d’Hont, Dumont, Dumortier, Jacques,
Jullien. Julliot, Le Bailly de Tilleghem, Le Hon, Lelièvre, Lesoinne,
Alascart, Alercier, Moncheur, Aloxbon, Orls, Pierre, Sinave, Tesch,
Toussaint, Tremouroux, Van Renynghe, Vilain XIIII.
En conséquence le systèmedes primes d’exportation sera maintenu.
La séance est levée à quatre heures trois quarts.
Demain séance publique à une heure.
ANVERS, lO MAI.
Le 3 mâts français Colbert se trouve sur rade prêt
à partir pour New-York, avec 240 émigrants, et le 3 mâts-
barque brêmois Neptun sortira demain do nos bassins, en
destination du même port, et ayant à bord 140 émigrants.
—La chaloupe de pêche Jeune Joséphine est arrivée cette
nuit avec du poisson frais, qui a été vendu à des prix très
élevés à la minque.
— La police a arrêté hier soir nn individu demeurant au
Canal Sale, pour mauvais traitements sur sa fille légitime
âgée de 14 ans.
— Un vol de bijouteries a eu lieu chez M. S. rue de Jésus.
Plainte a été portée à la police, un journal de cette ville avait
insinué hier que le plaignant était le voleur lui-même. Celte
insinuation est une invention par trop méchante pour qu’elle
puisse rencoutrer le moindre crédit.
— Nous publierous demain en supplément le tableau
des heures de départ et d’arrivée des convois du chemin de
fer durant la période d’été, commencée aujourd’hui 10 mai.
— La convention postale entre la France et la Belgique,
récemment signée, sortira ses effets, à ce qu’il paraît, le lr
juillet prochain. Les lettres de Paris à Anvers et vice-versâ
ne coûteront plus que 50 centimes.
— Nous voici dans le joli mois de Marie, il est devenu
un peu triste et un peu brumeux, le joli mois, mais les arbres
sont d’un si beau vert, les blés grandissent si bien dans les
champs qu’on ne s’afflige pas de ces brumes, qu’on s’attend à
chaque instant à voir balayer par le premier rayon de soleil.
En attendant ce réveil de la nature, qui doit nous donner les
fleurs, nous sommes allés voir, dans les églises, celles qui,
pour parer l’autel de la Vierge, onl devancé le printemps.
Toutes en sont pleines : l’air qu’on y respire en est am-
baumé, et rien n’est plus charmant ni plus doux au cœur que
ce culte grâcieux et poétique, délicieuse réminiscence du pa-
ganisme sanctifiée par la piété chrétienne.
— Le parquet de Bruxelles a reçu hier la nouvelle d’un
assassinat commis dans l’arrondissement de Louvain. Non
loin du Balkenstraet, à Erps-Querps, théâtre du crime que
les frères Janssens ont expié par la peine capitale, on a trouvé
le cadavre d’un individu, percé de coups portés à t’aide d’un
instrument tranchant. Les membres du parquet de Louvain
se sont transportés sur les lieux pour y procéder à une instruc-
tion.
— Un garde civique de Gand, condamné à une amende de
2 francs ou à 24 heures de prison pour n’avoir pas assisté
aux exercices obligatoires, a préféré cette dernière peine à la
première : il a fait courageusement ses 24 heures dans le
Matnmeloliker, d’où il est sorti dans des dispositions beau-
coup moins favorables que jadis aux exercices obligatoires
de la garde citoyenne. (Organe des Flandres.)
— Nous annonçons avec plaisir, dit l'Organe de Uuy que
le railway entre Huy et Namur pourra bientôt être livré à la
circulation. A partir de mardi prochain, on s’occupera de
faire aux billes les entailles pour recevoir les coussinets.Dans
une quinzaine de jours, on commencera à poser les rails sur
cette section. La maçonnerie du tunnel de Seillessera, nous
assure-l-on, terminée dans six semaines. Il est donc probable
qu’avant que l’été ne soit passé les Hutois pourront se rendre
par chemin de fer à Namur, Bruxelles, Mous et Paris.
— Les derniers journaux américains arrivés en Europe,
apportent le relevé du nombre des navires et des passagers
partis depuis quelques mois des Etats-Unis pour la Californie.
Ce relevé comprend 309 navires et 19,717 passagers.
— Nécrologie. — Mme Rotschild, veuve de M. A. Roth-
schild, fondateur de la puissante Maison de Banque , est
morte le 7 mai à Francfort à l’âge de 99 ans.
Funérailles de Jtl. T1». Van Ryswyclt.
Ce matin a eu lieu la cérémonie funèbre, que nous avons annoncée
hier ; dès 9 heures une foule nombreuse encombrait la rue Sl-Roch
et les environs, aussi tout ce que compte notre ville de littérateurs,
d’artistes, de protecteurs de beaux-arts, s'étaient donné rendez-vous
à la Maison des Aliénés, où vient de mourir à l’âge de 37 ans, notre
poète populaire. Tout le monde avait la tristesse peinte sur la figure,
et les noms de Gilbert, de Malfilàtre, de Moreau, étaient dans chaque
bouche. Après bien de peines, le cortège a enfin réussi à se former, et
a traversé lentement la rue des Béguines, la rue Large, le Petit-
Marché, la rue St-Antoine, pour se rendre à l’église St-André, où le
services devait avoir lieu.
Le cercueil, orné d’une modeste couronne de lauriers, était porté
à tour de rôle, par les membres de VOlyftak, par ceux des sociétés
dramatiques et ceux des sociétés de chant la Réunion lyrique an-
versoise, Mozart et De Scheldezonen ; les coins du poêle étaient
tenus par les présidents de ces différentes sociétés, qui tous avaient
le crêpe noir au bras. A côté du cercueil marchaient vingt jeunes gens
portant des torches allumés, dont la flamme était baissée vers la
terre, enfin le cercueil était suivi d’une foule innombrable, les socié-
tés que nous venons de nommer avaient leurs enseignes déployées et
enveloppées de crêpe.
Après le service funèbre, le cortège s’est formé de nouveau et a
suivi l’itinéraire suivant : la rue delà Monnaie, la place de la Mon-
naie, rue Haule, la grande Place, la rue Porle-aux-Vaches, le Klap-
dorp et Marché aux Chevaux. Tout le long du Alarché aux Chevaux,
le cercueil a été porté par les trois frères De Cuyper, auxquels s’é-
tait joint Al. .....au nom des artistes. Arrivé à la Porte Rouge,
le cercueil a été mis au corbillard, pour se rendre au Stuivenberg.
Enfin on arriva au lieu du repos ; là différents discours ont été pro-
noncés, que nous ferons connaître demain à nos lecteurs.
Partout où passait le cortège, tout le monde se pressait sur la porte
comme pour donner un dernier adieu, à celui qui tant de fois, par
ses poésies, avait charmé les longues soirées d’hiver, et parfois il
échappait une larme à l’œil attendri d’un ami ou d’un camarade.
Chronique judiciaire.
Les condamnations suivantes ont élé prononcées par le tribunal
correctionnel d’Anvers dans ses audiences des 8 et 9 mai :
Pierre-François Gabriels à 2 années de prisons et à rester pendant
5 ans sous la surveillance de la police pour vol ; Jean Antoine Van
Aloen, détenu dans la maison de correction de St-Beruard, à 2 an-
nées de prison, qui ne commenceront à courir qu’à l’expiration de la
peine que le prévenu subit actuellement, pour avoir porté des coups
et blessures avec prémidilalion et guet à pens à ses co-détenus.
Acte» ofiiciels.
Garde-civique. — Démission. — Un arrêté royal du 8 mai 1849,
accepte la démission offerte, par le sieur Van Regemorter (Joseph-
Amand), de ses fonctions de lieutenant quartier-maître du 2me ba-
taillon de la légion de garde-civique de Turnhout.
— Caisse centrale des artistes. — subside. — Un arrêté royal de
la même dale accorde un subside de mille francs (fr. 1,000) au co-
mité administratif de la caisse centrale des artistes belges, pour la
mettre à même de pourvoir aux frais de premier établissement de
cette caisse.
——caa—anatg'irwii ■ ■■ il 11 içaai
Actes officiels concernant l’armée.
Nomination. — Par arrêté royal du 7 mai 1849, le lieutenant De-
lecosse (F.), du 4“ régiment de ligne, est déchargé des fonctions
d’aide de camp et nommé adjudant-major.
Chemin «le fer. — Ligne «lu midi.
Heures de départ.
A dater du 10 mai courant, quelques changements seront intro-
duits dans le service des convois sur la ligne de Paris à Bruxelles :
1° Le convoi français partant de Paris à 8 heures du soir, arrivera
à Bruxelles à 6 heures du matin ;
2° Un nouveau convoi partira de Paris à H heures du soir et sera
rendu à Bruxelles à I heure de relevée ;
3° Le départ de Paris pour Bruxelles, actuellement fixé 8 h. 30 m.
du matin, aura lieu à 8 h. du matin, et l’arrivée à Bruxelles vers 6
h. du soir au lieu de 8 h. 30 m.
Les changements ci-dessus apposeront aux heures de départ des
convois sur la ligne du Midi, les modifications ci-après, savoir :
Départs de Quiévrain.
Le premier convoi partira à 3 h. 50 m. du malin au lieu de 5 h.
15 m.; il passera à Alons vers 4 h. et à Braine vers 5 h. du matin.
Le deuxième convoi reste maintenu à 7 h. du malin; sa marche
sera un peu accélérée ; il passera à Braine à 8 h. 50 m. et arrivera à
Bruxelles à 9 h. 55 m.
Le troisième convoi partira à 10 h. 15 m. au lieu de 10 h. du matin.
Le quatrième convoi parlira à 3 li. 35 m. au lieu de 3 h. de rele-
vée; il passera à Alons à 4 h. 15 m. et à Braine à 5 h. 10 m. Les arrêts
de ce convoi à Thulin, Boussu, Tubise et Ruysbroek, sont supprimés
et reportés au cinquième convoi qui partira, comme actuellement, à
5 h. 45 m. du soir.
Départs (le Bruxelles.
Toutes les heures restent maintenues, sauf celle du convoi de 3 h.
30 m. pour Valenciennes et Namur. Ce convoi partira à 4 h. passera
à Braine à 5 11. 10 m , à Mons à 6 h. 15 m.; arrivée à Valenciennes à
6 h. 40 m., à Namur à 8 h. du soir.
Départs de Namur.
Le premier convoi partira à 6 b. précises au lieu de 6 h. 15 m. du
matin, et le quatrième convoi parlira à 4 h. 15 m. au lieu de 4 h. du
soir.
Toutes les dispositions ci-dessus, qui seront introduites à dater du
10 mai courant, ne sont que provisoires et ne seront maintenues que
jusqu’à la mise à exécution du service d'été, qui prendra cours pro-
chainement.
Programme (lu Concert qui aura lieu à la Pépinière, vendredi 11
mai 1849, à 6 heures de relevée, par la musique du 4« Régiment
de ligne, sous la direction de Al. Leclercq.
io Ouverture de Semiramis, [Rossini] ; 2° Le Alasque, polka, arr.
par Leclercq ; 3» Pot-pourri du Domino noir, (Auber) ; 4° Le Som-
meil, introduction et galop, (Navare); 5» Grande scène de Lucie de
Lammermoor, (Donizetti).
* 1 " .... rI ■■ gBSI
PARTIE CQMEBC1ALE.
Place «l’Anvers du IO mai.
RIZ. — On a cité la vente de 120 bques Caroline, à divers prix.
SUIF. — Il s’est traité environ 5000 kil. du pays.
POTASSE. — On a réalisé 54 barils d’Amérique.
HI ARCHES.
Revue «les marchés «le grains. — La mercuriale
officielle annonce une nouvelle baisse dans le prix régulateurs du
froment. Pour la semaine qui a fini le 5 mai, il y a eu une baisse de
28 centimes sur le froment, mais il y a eu une augmentation de 4
centimes sur le seigle.
Il convient de faire remarquer que la différence en moins qui se
remarque sur le froment, provient exclusivement de la diminution
des quantilés vendues sur les marchés de Louvain et de Bruxelles,
où les prix sont ordinairement les plus élevés.
Sur le froment, il y 3 eu hausse de 2 centimes à Namur, de 4 à
Bruges et de 35 à Arlon. Il y a eu baisse de 4 c. à Louvain, 6 à Bruxel-
les et de 5 à Hasselt. Il n’y a pas eu de variation à Gand, à Liège, ni
à Alons. Le prix n’a point élé côté à Anvers et à Namur.
Sur le seigle il y a eu hausse de 4 centimes à Arlon, de 7 à
Gand, de 9 à Louvain et de 27 à Bruges. Il y a eu baisse de 1 centime
à Liège, de 5 à Hasselt, de 20 à Bruxelles, 54 à Anvers. Il n’y a point
eu de variation à Alons. Le prix n’a point élé coté à Namur.
Les quantités de froment vendues sont tombées de 14,532 hectolitres
à 8,236.
Reuxelles, 9 mai. J — Le marché aux huiles calme.
Huiledecolzacomp1 56 —--------Huilede colza nov... 511/4
avril
mai........ 551/2 5/8 —
août....... —-----------
septembre.. 50 3/4 -----
octobre.... 50 5/4 —
décembre... 51 1/4
lin compt.. 46 1/2
Grainedecolzanouv.-------
Tourteaux de colza.------
de lin... 106 —
Marché peu approvisionné, vente rapide et en hausse.
Grains marchands, fl.e. de Br.
17
Grains du pays. fl. c. de Br
Froment... le 1/2 h. 5 01 5 08 Froment......80k. 10 00
Seigle............ 2 15 2 18 Seigle.........72 » 5 10
Avoine......... 1 14 2 03 Orge nouvelle.63 » 4 16
Orge...........................Avoine(fr.c.). 100 » 11 25
Loheren, 9 mai.
Par hectolitre. fr. c. fr. c.
Froment blanc.... 19 46 18 19
rouge ... 19 67 18 61
Seigle........... 10 15 9 56
Orge d’hiver nouv. 9 56 9 14
Sarrasin......... 11 17 9 98
Avoine............. 6 94 C 41
Huile de colza.... 77 71 — —
de lin..... 61 99--------
de chanvre 65 61 — —
Graine de lin.....-------------
Il a été vendu 107 hect. Froment blanc ; 104 id. rouge ; 556 id.
seigle; 80 id. orge d'hiver; 94 id. sarrasin; 64 id. avoine ; 0 id.
graine de lin ; 000 kil. de trèfle ; 2516 id. lin ; 1271 id. beurre; 50
pièces toiles; 1123 id. chanvre. — La quantité des huiles et des tour-
teaux vendus ne nous est pas connue.
Amsterdam, 9 mai. — Tabac : Voici le résultat des
ventes publiques de ce jour ; de 267 paquets rouleaux Portorico, 98
ont été vendus de 27 1/2 à 28 1/2, moyenne 28 c., et 169 retirés de 27
1/2 à 28c., 50 rouleaux Cumana ont été vendus de 27 1/2 à 28 1/2. c.
Grains et graines: Froment s’est vendu pour la consommation
10 05
5 11
5 04
12 50
Par hectolitre, fr. c. fr. c.
Graine de chanvre.--------— —■
» de trèfle....----------—
Lin p' 3 k.......... 5 18
Beurre, pr kilo .... 1 56
Tourl.colzap>T2I5k. 78 85 — —
» lin.............192 29186 84
» chanvre........152 38 -------
Toiles pr mètre.... 1 55 — 85
Chanvre p' 10 1/2 k. 9 27 8 18
.
V
9
aux prix précédents : 130 Hv. Pologne big. f. 553 ; 130 liv. d» meil-
leur f. 345 ; 151 liv. Gueldre f. 246 ; 152 liv. d° f. 248 ; 128 liv. Cu-
banca f. 250.—Seigle lourd s’est vendu par partie à des prix en
baisse ; les autres sortes sans variations : 126 iiv. Poméranie f. 142
par partie. — Orge sans variations : 111 liv. Danemarck commun f.
118; lit liv. d» beau f. 129 au Zaan. — Avoine sans affaires. —
Sarrasin ferme : 122 liv. Nykerke f. 165 ; 116 liv. Groningue Veen f.
132. — Graine de colza : 9 ton. en sept. 61 t. — Graine de lin sans
variation : 112 liv. Pétersbourg f. 260.
Huiles : De navettes en hausse au comptant et plus faible à livrer
en automne : à 6 sem. f. 42 5/4 ; compt. f. 41 3/4 ; sept., oct., nov.
et déc. f. 57. — De lin ferme : à 6 sem. f. 28 1/2 ; compt. f. 27 1/2.
— De chanvre : à 6 sem. f. 40 ; compt. f. 59.
Rotterdam, 9 mai. — Tabac : Aux ventes publiques de
ce jour on a vendu 48 boucauts Kentucky de 11 à 18 1/4 cenls ; de
179 boucauts Virginie, 4 lots ont été retirés de 9 à 10 c. et le restant
vendu de 8 1 /2 à 16 1/4 c., de 500 boucauts Ohio, 8 lots ont été reti-
rés de 15 1/2 à 18 cents, le restant n’a pas été mis en vente.
Liverpool, 8 mai. — Coton : Le marché se maintient
ferme et les sortes d’Amérique sontjen Jhausse de 1/8 d. Le Surate
est également en hausse ; les autres sortes fermes. On a fait 7,000 b.
dont 500 Amérique pour l’exportation et 1,500 par spéculation. Les
ventes comprennent 5,500 balles Amérique de 51/2 à 6 1/2 ; 600 Fer-
nambouc et Maranham a 4 5/8, 300 Surale de 5 à 5 1/2 d. et 400 Sea-
Islands à 10 3/4.
liOtsdres, 9 mai. — Grains : Les céréales se maintien-
nent aux prix de lundi, mais il y a plus de dispositions à acheter.
Les arrivages en grains étrangers sont considérables, mais limités
en grains du pays
llavi*e , 8 mai. — Coton! : Depuis hier notre marché a re-
pris de l’activité par suite des derniers avis d’Amérique ; on cote ce
aujourd’hui environ 1,500 balles, en hausse de 1/2 à 1 fr. sur quel-
ques lots.
FONDS PUBLICS.
f liante <1 .Invers «lu fl O mai.
\ par f. 100 t c.js
Amsterdam > des ~
Rotterdam
... i'L
; Pays-Bas \ 5/m
) (c-js
> dito < 2/m
) t 3/m
• jp
Paris.
( c Js
100 fr < 2/m
( 5/m
. par (c.j„
Londres... > 1 livre < 2/m
) sterling* 3/m
Cologne... | p. 100 th j 2/m
n i ’ w/m
n-mbourg. | p. m/bc. | ■ .js
Francs.
j/4pl/î?av.A
3/8 av p
25.42 1/2 a
4$ p
Hambourg ! P,ar marc j
® ) banco. 13/m
( par 1001. c js
au pied 2/m
Vienne
Trieste ...
Pruxelles
■}
• ' ■
de f. 24 3/m
dito
dito
(c.js
< 2/m
( o/m
{ c.js
\ 2/m
( 3/m
Pruxelles............./
Gand .................< c.js
(Liège................{
Escompte...................
Bons du trésor an pair... ..
Francs.
210 1/2
1/8 % p. A
3 à 4 % a
Itésninc de la Smurse du fl O n'ai. — 2 heures.
Bourse faible et peu d’affaires pour les fonds publics: Belges Sp.c.
3/4 p. c. et P.; d° 4-1/2 p c. ont élé traités ù 81 5/4 0,0; et restent
p. c. P.; do 2 1/2 p. c. 45 5;8 à 45 3/4 p. c. P. — Les obligations
romaines ont élé traitées à 73 1/2 et restent 73 1/4 p. c.A.: d° métalli-
ques sans affaires.
- Fonds espagnols 5 p. c. ont été traités à 12 1/8 et restent A.; d°
dP^c. dette intérieure 24 p» c. P., el23 7/8p. c. A
2 3/4 heures. — Fônds espagnols 5 p. c. 12 1/8 p. c. cours.; do cou-
pons Ardoin 7 5/4 p. c. A. et 8 p. c. P.
Bourse «5 Anvers du fl O mal.
Ville d’Anvers dette act.
dito dito.............4
dito différée.......
Emp. delà province41/2
#ô/gi</ue.C.delabq.R.2 1/2
Cert.de la soc.-g. B-21/2
Emf runt 1858......5
dito 1830..........4
•dito 1844....:....41/2
dito 1840..........5
dito 1842..........5
Récépissé d’Anvers.5
Act. Gh.de fer de Col. .5
Sacré Madame........
Hollande. Dette act. .2 1/2
Autriche. Métalliques . ...r
Lots de 11.250 emp. 1859
dito de fl. 500........
Pologne. Lots de fl. 300 ..
dito de fl . 500.........
G-’va no fort S mal.
Métalliques... .5
» ... .4
» ....3
» 2 1/2
Banque.........
Emp.i8o4fl.500
» 1839 fl.25
Hollandais..21/2
Belges..... .41/2
74 1,2 A
59 a
43 1 2 a
39 5 8 A
I • 441 A
)25 i/2 a
77 i 2 a
49 5. S A
85
98 1/4
83 1/4
45 5/8 p
82
90 3/4
75
362
Bade. Lots de fl. 50 1840.
dito 1845 ............
Hesse. Dito de 11.25 1835
Nassau. Dito de fl .25 1837
Hesse Elect. Act.de40 th.
Brésil. Emp. à Lond. 1824
dito dito 1845.......5
Espagne. Emprunt 1834 5
dette différée 1851...
dito passive 1834 ....
Aussie. Emp. à Ams.II.C.5
dito dilo nouvel....5
Danemark.Ep.a L 1822 5
dito chez Nottebohm.. 4
dito a Londres.......3
Prusse. Ditol. à Ber 1.1852
Naples. Cert Falconet. 5
Sardaigne. Oblig. de f. 36
Etat- Rom .do 1852 à 1857.5
Cert rom. à Anv. 1835.5
102
58 1/2
47
45 1/2
03
12 t/8
BSerliu 7 mal.
Emp. volontaire
Obligation 5 i/2.
Busses (Roths.J.
Ch.defer rhénan
Aix à Maest.
Obl.de la S.C.M
Banq. de Prusse
00 1/2
78
t04 i/2
99 3/4
73 1/4 a
Tienne 5 mai.
Métalliques ...5
» ....4
« ....3
» .2 1/2
Emprunt 1834..
» < 839..
Ch. defer Milan.
» Nord.
Act.de la banque
89 7/8
71
47
147 1/fl
92
68
95
1128
Bourse cl7.Amsterdam «lu f* mai.
Dette act..2 1/2
dito dito 844. .3
dito dito 844..3
dito dito.....4
Emp.des I.-0.4
Syr.d d’Am.31/2
Soc.de C.. 4 1/2
dette act.esp. 5
dito gr. pièces .
dtto dito diif. .5
dito dito.....3
dito dito intér.3
49 1/2
58 12
77 1/16
12 12
12 12
?4 1 •
Dito coupons..
Passive.......
Ancienne différ
Portug. à Lond
Dito..........
Dito int aConto
Gert. nap. L, B
Dito Rothschild
0.russe flope.5
Dito dito ... “
Certificat dito.5
Dito dito....4
8 5.8
29 1/4
100 S/4
81 1/4
duo Stiegmz...
Cert. à tlamb. .5
lnsc.au gr.-liv 6
Lots Pol. fl.300.
» » fl.500
» Aut.fl.250.
Métalliques... .3
» 2 1/2
Emp .brés.Rot.5
» beige .41/2
» • ..2 1/2
| • chez Roths.
71 58
3 8 1/8
fl'hutiKe d’.tnutter<iam du 8 mal.
Paris.......2/m
» court jours
Bordeaux... 2/m
Madrid......3/m
Cadix....... »
Séville..... »
Bi i ba o... »
56 5 8 p
57 p
56 a
2*3 a
245 a
239 a
Lisbonne.. 5/m
Oporto.... »
Gênes..... »
Livourne.. »
Naples.... »
Viçnne .. 6/s.
lussbourg v
41 1/2 A
41 1/2 a
44 1/2 A
36 a
79 A
:_0 1/2 p
Plancton. « b/S.
Londres.... 2/m
» court jours
Hambourg.. 2/m
» court jours
Pétersbourg 2/m
Roit.c.i.r fl . ion
;>9 a
I i P21 2A
II 97 i sa
34 7 s a
35 a
180 i/2 A
1'* A
lEoin se de B.ondrcN «lu 1» mal.
Consolidés....
Belges........
4 p. c. hollandais
2 i/2 p. c. dilo ..
Péruviens.. ....
4p. c portugais
Brésiliens ....
9! l.î
80
77
50
61
28
79
Papii
91 5/4
82
77 1/4
50 1,2
28 7/8
Dette active esp.5
dito 5 p. c.....
dito différée...
dito passive .....
Mexique.........
Russie..........
Danemark........
Argent.
17
33
31 1/4
104
66
Papier.
7 18
33 14
3 5/4
31 1 2
<04 1,2
68
Bourse de Bruxelles du O mal.
Emprunt 1840.5
» 1842.5
» 1848.5
» <844 4 i/2
» 1836 ____4
» 1858_____5
S.G. et Rot.2 1/2
E.dc la v. 1832.4
dito 1843.5
Act. de la S. G.5
dito ém.à 1 ar.
90 7/8 p
90 7/8 p
88
82 p
59 p
•15 ï.S i
99
89 p
il 85 p
1185 p
Act. S. C. 4 1/2.
» Socit. Nat. 4
» Soc. de Com.
» B. de Belg. .4
» Em. 1841.. .5
» M. ind.....4
> B. Fonc. 4...
jferAnv.àGand.
» Charl.-Erq..
» rhénan. .....
NamnrLiége
450
70
102
360
l/sp
P
Autriche Métal.5
Espagne Ardoin
» intérieur. .
Naples 5 p c....
Romain 5 .c..
CHANGES
Amsterdam c. js
Francfort. i
Hambourg, t
Londres. :
Parts. >
75 1/2 p
75 1/2 p
pair
210 75
t85
25 45f/2 A
i/4 av. a
Bourse «le K*aris «lu 0 mal.
3 p. c. au compt
» fin courant
Emprunt 1847 .
» fin courant
5 p. c. au compt
» fin courant
Banq. de France
Caiss.Gouin 1000
Belg.5 p .c. lv40
, 5p.c. 1842
» 4 t/2. 1844
» 3 p.c. 838
» 2 «/g.. 1845
57
57 20
88 90
89 20
2390
Banq. belge 855
» » 1841
Soeiété générale
Esp. detteactive
» différée
» nouv 3p.c
» dette intér.
» dette pass.
Naples 5 p. c...
Emp ro” .5p.c
Métal. aut.5p.e
Oblig piém.1834
Portugais Sp.c,
76
Chemins de Fer.
Paris St-Germ..
» Vers, r dr.
» » r gche,
» Orléans . .
» Rouen ...
» Strasbourg
» N o rd....
Anvers-Cand ...
Charleroi- Erq..
Zinc Vieille Mon
» Nouv. Mon
Oharb. belges.
420
200
70
840
572 50
573 75
4M 25
2900
Chemin «le fer «l’Anvers à Gand par 81-Sicolas et l.okercu.
DÉPARTS D’ANVERS. I DÉPARTS DE GAND.
A 6 h. , 10 b. 50 du matin. I A 5 h. 50,10 h. 20 du matin.
A 5 h. 30 et 7 h. du soir. • A 3 h. 20 et 0 h, 50 du soir.
A
A
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P
185 < 2
Oö O 4
P |