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1864. — N. 260.
Vingt-Neuvième Année.
Anvers, Dimanche 23 Septembre.
Agent» :
broiem.es l'Office d* Publicité,
jLifitifflenë ds ls Goür i
iijrrERDAH, M. H. NYGH, pour
toutes les annonces des Pays-Bas.
PARIS, HAVAS.
LOSDRES, M. W. UTTING, 2, Wals-
-rave Place Strand.
AIX-LA-CHAPELLE, BENRATH et
VOGELSANG, libraires.
UERLIS, EMILE BOCK, libraire.
BREME. J. G. HEYSE, id.
LE PRECL
SLR
Journal Politique. Commercial. Maritime, Artistique et Littéraire.
Supplément an PRÉCURSEUR du U Septembre 1864.
flEVÜE 031 MARCHÉ D’ANVERS.
DD 16 AU 23 SEPTEMBRE.
bois de construction. —La vente pub!:vue tenue
vendredi dernier a été assez animée et il s’y t <t traité
environ 20,000 madriers, ba'ttens et planches aux pleins
prix du jour. De gré à gré, on a fait pour les besoins de
: ; cou. imination plusieurs parties poutres, poutrelles et
autres sortes de bois prix soutenus.
Les arrivages de la semaine comportent : un charge-
ment madriers 3X9 de Suède, un chargement planches
de Memel et un chargement planches de Riga.
BOiS iPébénisterïe. — Nous n’avons de nouveau au-
cune affaire digne de mention à relater aujourd’hui, en
ces diverses sortes de bois, et le marché a été trés calme
depuis huit jours. Les prix restent maintenus sans chan-
gements comme suit. :
Bois d’acajou fr. 0-40 à 2, pour bois uni et ronce par 2
palmes, d’après mérite, palissandre fr. 20 à 30; érable de
fr. 10 à 20; cèdre pour caisses à cigares de fr. 9 à 20; ébène
fr. 8 à 16; buis de fr. 12 à 20; Gayacdefr. 3 à IL Le tout
par 50 kil.
Sans renforts nouveaux cette semaine. Une partie aca-
jou est prochainement attendue par le navire Fenelon,
de Laguna.
rois de teintures. — Le marché pour les bois de
campèche resté par continuation plongé dans un grand
calme et il n’a été vendu que quelques milliers de kilos de
Saint-Domingue de la cave, aux prix de la cote
d autre part. Nous avons regu cette semaine un charge-
ment de 680,000 kil. par le navire Marienlyst, du Cap
Haïtien; de cette partie, environ la moitié, soit 300,000
kilos, se trouvaient vendus â livrer depuis trois semaines
[\ Prix non indiqué. Pour parties, on demande encore
il. 2 o/8 il 2 3/4 par oO kil. — En campèche Laguna, il n,a
ïîa- Vîf .cité a affaires depuis huit jours; on demande
n. o 1/4 à 5 1/2 par 50 kilos. Il vient d’arriver un charge-
ment direct par le navire Emma, pour lequel on de-
mande la plus haute cote ci-dessus. Un autre renfort, par
tendon, est incessamment attendu et également offert à
fl. o 1 2, par 50 kilos.
Les bois jaunes et rouges restent sans changements
dans les prix et de donnent pas lieu à des affaires dignes
de mention.
Nous avons reçu cette semaine 680,000 kilos campèche
par Marienlyst du Cap-Haitien.
cacao. — Le marché pour cet article reste par conti-”
nuation très terme, mais les affaires se sont bornées à
quelques petites parties traitées par application directe
pour la consommation, aux pleins prix de la cote d’autre
part. De première main, nous n’avons eu connaissance
d aucune transaction. Les 70 balles cacao Maragnon, à
livrei’, dont nous avons déjà mentionné la vente, ont été
expédiées de New-York,1e 29 août,par le navire Elisabeth.
Sans renforts nouveau.
café. — Le marché reste dans la même position et la
demande continue à être régulière pour les besoins
courants.
Il s’est fait en 1™ main env. 2000 balles St-Domingue Cap
Haïtien par Hooyland, à prix ferme ; en revente env. 1200
halles ont eu preneurs.
Dans les provenances de Rio, nous n’avons eu connais-
sance d’aucune vente en Ie main; les belles qualités ver-
dâtres qui sont recherchées, manquent.
Les 2600 nattes Padang, importées de New-York par
Stella ont été traitées pour l’exportation à prix non cité.
<in cote en entrepôt :
Rio beau vert 41 — à 411/2, dito fin ord. 40 l/2à 40 3/4
dito bon ord. 39 1/2à 40 —, dito ord. 38 - à 39 —; Santos
39 — à 42 — ; Bahia--à ——; Saint-Domingue régulier
41 — à 411/2. dito ord. à bon ord. 40 — â 401/2, dito bas
ord. 39 — à 391/2 ; Laguayra et Maracaïbo-à-----cts
prr 1/2 k.
Nous avons reçu depuis huit jours 611 halles par Oc-
tavie de New-York, 370 balles et 20 barr. de l’Angleterre,
et 280 balles de la Hollande par l’intérieur.
céréales. — Il a régné cette semaine une demande
assez suivie pour les vieux froments pour la eonsomma-
Pl’ix de la différentes uarties ont. été traitées «il Y il 1 pi ne
prix de la différentes parties ont été traitées aux pleins
tion et cote.
Le seigle est mieux tenu, mais les orges restent, par
continuation faibles et peu voulues. — L'avoine est sans
changement.
Les ventes de la semaine se composent de :
HEOT. QUALITÉS. FLORINS. POIDS.
2000 Froment roux indigène . . . 103 4 à 11 — par80kil.
4000
3000
2500
1500
2500
1500
1000
1200
de Konigsber
Stettin et Ane!
1
103/8 .. 105/8
‘ 97,8
Seigle
Orge
■ 103,8 •.
-----par 70 kil.
51/4 par 62 kil.
63,4 -
froment de
Holst.etDanois 101,4
» d’Uekermarc . 10 7,8 <
» d’Amérique . . 101,2
indigène.........6 — ,
du Danube.........53/8 ,
d’Oran............43,4 >
nouv. de Zélande et
Poldres...........614,
Nous avons reçu cette semaine 1737 hect.
Bandholm etl//9hect. d» de Kjertemunde.
farines.— 11 règne une petite demande régulière pour
cet article aux prix antérieurs. En farine d’Amérique, on
a vendu 100 barils disponibles, à prix non divulgué. D’au-
tres parties, de récente importation, sont en négociation ;
on demande fr. 27 par baril. Farine indigène Ire q-té, tenue
à fr. 33 par 100 kil.
Par l’Octavie, arrivé cette semaine de New-York, nous
recevons 959 bar. farine d’Amérique.
graines oléagineuses. — Pendant le courant de la
huitaine qui vient définir, notre marché a peu varié pour
les grainés de lin et les affaires n’ont offert aucun intérêt.
Les graines de colza et de navette n’otit donné lieu qu'à
quelques affaires en marchandise disponible, à des prix
en baisse au début de la semaine, mais qui se sont un peu
raffermis ces derniers jours et nous clôturons la semaine
en tendance assez ferme.
En graine de lin à semer,à livrer de Riga,aucune affaire
de quelquïmportance n’a transpiré et les prix restent en
tendance faible. .
On a vendu pendant la semaine écoulée ;
HECT. QUALITÉS. FLORINS. POIDS.
1000 Graine de lin de Bessarabie . 151/8 à-par68kil.
500 » - d’Odessa.... 143 4 »----
1500 - de colza Wismar . Fr. 4312 » 44 — p. 100 kil.
1000 - - Hambourg. ,» 4212 » 43 — „
1500 » de navette Baltique » 411/2 » 42 — »
1100 » de chanvre Riga. . Fl. 912» 93/8par52kil.
Il a été importé depuis huit jours 1837 hect. graine de
lin de Riga, 2619 hect. graine de navets de Hambourg
6019 heet. dito de Wismar et 1659 hect. graine de chanvre
de Riga.
chanvres. — Marché par continuation nul et sans
transactions sur place.
Nous avous reçu 1040 ponds chanvre de Rii
' ’ 155 ba.............
/alles dito et
a,32 bottes
150 balles jute de
de St-Pétersbourg, 155
l’Angleterre.
cire. — On a vendu cette semaine la partie de 1100 kil
cire jaune de Saint-Domingue, récemment arrivée par le
steamer Antilope, du Havre, au prix de fr. 2-20 par 1/2 kil.
Nous ne possédons aujourd'hui plus en cette sorte que
700 kilos, importés par Hooyland, du Cap Haïtien, et pour
lesquels on demande fr. 2-40 par 1/2 kilo.
cotons. — Marché nul, faute de provisions.
Les recettes de la semaine, destinées à la consommation
immédiate de nos fabricants, se montent à 162 balles co-
tons, viâ-l’Angleterre.
crins — La demande pour cet article reste par conti-
nuation peu importante et notre stock augmente quelque
peu. On a seulement vendu depuis huit jours 5 balles crin
------------ -* ------ \der ” ’ ~
mélangé gris et blanc par Adelheid de Buenos-Ayres et
r' ..- —"-----x et queues de bœufs et de cheval
même provenance. Le» prix sont
par Louisiana de la
laiblement soutenus.
cuirs. — En demande assez régulière et prix soutenus.
On a vendu cette semaine environ 5750 B.-A. et M.-V.,
secs ; 1100 dito dito salés et 1050 Rio-Grande salés.
Nous avons reçu cette semaine, par Anfilrite de
Buenos-Ayres, 4500 cuirs salés (dont un millier vendus à
livrer et le reste en passage) et 350 chevaux secs pour la
place, ainsi que 53 halles rognures et 20,000 cornes.
„.Voici la récapitulation des ventes de la semaine avec
1 indication dés prix payés : •
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRES.
N°55. ... 100 v/s, 10 2/5 k., p. Messenger, à 47 1/2 c.
Du n» 146. . 100 » 10 k., par Marina,'k 511/2 c.
N» 242.. . . 436 » 10 9/10 k., à 54 1/2 c.
» 243.. . . 85 » 10 4/5 k., à 54 1/2 c.
Du no 236. . 200 b/fs, 12 1/2 k., à 61 ç.
N°230.. . . 600 v/s mat., 10 k., par Providence, à51 c.
— .... 1257 » et b/s, av., 9 3/8 k., par Adelaida,
. à 39 3/4 c.
N°239.. . . 563 » 10 1/2 k., à 52 cts.
N»244.. . . 51 •• avar., 11 k., à 481/2 c.
» 198.. . . 210 h/fs, 12 5/8 k., par Solid, à 57 1/2^-.
CUIRS SECS DE MONTEVIDEO.
Du n» 234. . 200 v/s, 9 4/5 k., à 46 1/2 c.
CUIRS SALÉS DE RIO-GRANDE.
à 26 3/4 c.
No 239.. .
240
Duno’243.
» 242.
187 b/fs, 20/25 k..
451 » 25/32 k.
100
299
20/25
15/20 le.
à 30 1/4 c.
à 26 1/2 cents,
à 23 12 c.
N°216.. .
Du no 192.
Dun°247.
BUENOS-AYRES.
Carolina Cornelia,
CUIRS SALÉS DE
41 b/fs mat., 32/40k., p.
A. 29 1/2 c.
200 » 20/25 k., p. Maria Luigia,à 28 1/2 c.
CUIRS SALÉS DE MONTEVIDEO.
100 b fs, 25'32 k., à 38 c.
Solde n°223 641 b/fs 2025 kil., par Courrier, à 28 3,4 cts.
N°249.. . . 33 v/s, 21 3/4 k., à 26 cents.
©un»250. . 94 b/fs, avar., 20/25 k., à 27 c.
Nous avons reçu 500 cuirs secs,et 3497 cuirs salés \r Anfi-
trite, de Buenos-Ayres, 2027 cuirs salés et 18 balles cuirs
secs de l'Angleterre.
De la Hollande par l’intérieur, nous avons reçu 1200
cuirs secs et 40 paquets cuirs salés.
rognures de CUIRS. — Ont un peu plus attiré l'atten-
tion depuis huit jours, aux prix antérieurs. Il s’est ainsi
vendu 72 balles
pour mor
le
balles rognures diverses, dans les prix de fr. 22
xeaux. fr. 23 3 4 à 24 pour pattins de bœufs, fr.
ir oreillons et fr. 27 1 2 pour verges, par50 kilos.
Î3 1/2 pour oreillons et lr. 2/ i 2 pour
Il est arrivé cette semaine 53 balles
par le navire Anfitrile.
_ . kilos,
de Buênos-Ayres,
cornes. — li a régné quelque demande cette semaine
pour cet article et les parties suivantes sont parvenues à
conclusion : 7000 Uruguay, 39 kil. par Clydeà fr. 16, 19,380
o------ a----- 39 kil. par Cari August, à lr. 151/2 et
lui. r - ’ ' ” ’
Buenos-Ayres, ....
7090'Rio-Grande, 47
par 104 pièces.
” "ê
par
par Anna,
à fr. 26 ; le tout
été introduit depuis huit jours 2000 cornes par Anfi-
de Buenos-Ayres et 12,490 cornes par voie de l'Angle-
aux î
lia ét'
frite
terre.
drogueries. Sans demande digne de mention et la
majeure partie de ces articles sont négligés. Toutefois
les prix en restent généralement tenus sans changements.
Vers la fin de la semaine les baies de genièvre parrais-
saient attirer un peu plus l'attention et 'se payaient aux
pleins prix de la cote.
Arrivages de la huitaine 5 balles bois de réglisse de
Bayonne et 7 c/ses colle de poisson de Saint-Pétersbourg.
épices. — Le poivre noir mi-lourd ajoui de quelque de-
mande pour la consommation et une cinquantaine de balles
ont eu preneurs au prix de la cote, soit à 20 cts entr. (25
3/4 cts acq.). Le piment de la Jamaïque a été négligé. La
cannelle est seulement demandée pour la consommation
immédiate. La safran est ferme par continuation.
Nous avons reçu 17 balles poivre, et 27 caisses thés de
l'Angleterre. .
essence de térébenthine. —Marché calme pour cet
article et avec peu de provisions en disponible. Pour la
provenance de France on demande fl. 39 1/2 à 40 et pour
celle de Russie fl. 20 par 50 kilos.
Les importations de la semaine se bornent à 1 pièce, re-
çne de Bordeaux.
fruits. — Oranges : Manquent.
Citrons : On a vendu pendant ces huit derniers jours,
environ 40 caisses citrons de Menton de fr. 37 à 39 et 60
citrons de Païenne de fr. 31 à 32 par caisse ; le tout d'im-
portation récente et indirecte.
De Malaga un petit renfort, n us est parvenu viâ Hol-
lande, mais comme la maturité di ce fruit n'est pas encore
assez avancée, aucune affaire digne d'intérêt n’a pu sc
conclure. D’autres renforts en cette sorte sont encore at-
tendus par voie de Hollande. Par le steamer Leipzig
de Malaga, nous venons de recevoir 75 2 caisse citrons.
Coi’inthes: Calmes etsan grande demande.Les transac-
tions se sont limitées à la vente en détail pour la consom-
mation d’environ 6000 kilos Céphalonie et, Zante aux prix
antérieurs. Pour l’exportation aucune affaire n'a été
conclue.
prunes : En prunes d’Ente do la nouvelle récolte quel-
ques petits lots ont été appliqués à la consommation dans
les prix de fl. 37 à 38 pour rame supérieur en 1/2 caisse
et de fl. 38 à 39 pour rame supérieure en 1/4 caisse.
Nous avons reçu 869 caisses de Bordeaux. De nouveaux
renforts sont attendus.
Figues : 400 caissettes figues de Villa-Nova, nouvelle
récolte,nous sont parvenues cès jours-ci par voie indirecte.
Plusieurs petits lots eii ont changé de mains dans les prix
de fr. 4-50 à 4-60 par caisse.
Il vient d’être importé 284 c/s, 10/2 e s, 750 cabas et 20
bar. figues par steamer Leipzig de Malaga.
Raisins : Nous venons de recevoir les nouveaux raisins
de Malaga. Différents lots en ont été appliqués à la con-
sommation aux prix suivants : pour les sureouches de
fr. 15 1/2 à 16 1/2, et pour les choix de fr. 17 1/2 à 18 1/2.
Les arrivages consistent en 1994 c/s, 897/2 c s et 321 bar.
p;u’ steamer Leipzig.
Noisettes et amandes : Sans affaires saillantes.
garances de zélande. - Le commencement de la
récolte de 1864 et la trituration partielle de cette récolte
constatent de plus en plus, de différents endroits, que le
rendement sera inférieur à celui de l’année dernière, tant
en qualité qu’en quantité; et par suite on a remarqué cette
semaine un peu plus de demande pour les récoltes pré-
cédentes et particulièrement pour celle de 1863, dont
plusieurs lots ont été achetés pour notre ville.
goudron. — Sans affaires connues et prix très fermes.
Il est arrivé 372 tonnes goudron de Hambourg.
GRAINES de trefle. — Marché sans animation, toute-
fois la tendance est très bonne, en suite des avis défavo-
rables sur les récoltes qui nous parviennent des pays
étrangers. En graine de trèfle violet d'Amérique, on a
seulement vendu quelques petites parties dans les prix de
fr. 115 â 117 par 100 k. Pour graine du Luxembourg, on
demande fr. 115 par 100 k.
HOUBLONS. — La demande a encore été nulle cette se-
maine. On tient Alost 1864 â fr. 100, à ce prix on n’a encore
traité que quelques bagatelles à titre d'échantillon. Le
1863 est obtenante de fr. 90'à 95. Rien à mentionner en
sortes étrangères.
huiles. — Les huiles d’olives à fabrique restent par
continuation calmes èt no sont guère demandées que pour
les plus stricts besoins de la consommation. Environ 15
fûts Messine et Malaga ont eu preneurs à prix sans
changements.
L’huile de foie de morue de Bergen a donné lieu à quel-
ques petites ventes par application directe aux prix an-
térieurs.
Les huiles de palme et jle coco, sont soutenues mais
seulement demandées pour le plus strict détail.
Nous avons reçu 117 tonnes huile de foie de morue de
Bergen, 9 barils huiles diverses de Hambourg, 15 barr.
huile de palme, et 26 barr. huiles diverses de l’Angleterre!
Huiles indigènes : Le marché pour ces diverses
sortes d’huiles, a ouvert trés faible et en forte baisse sur
les cours de la semaine précédente, toutefois, à la clôture
il y avait une meilleure tendance, sous l’influence des’
nouvelles plus favorables des marchés étrangers, et une
partie de la baisse ci-dessus notée, fut ainsi regagnée
On cote l’huile de lin fl. 58 1/2, fr. 106,12 àfl. ®), 1rs 108-84
par aime de 137 2/5 litres ou 128k., clôture avec acheteurs
a la plus haute cote: huile de chanvre, manque : huile de
colza brune 11. 67 1/4 fr. 122-44, et huile de colza épurée
11. ;0 i 4 lr. 12/-87, par aime de 137 2/5 litres ou 125 kilos.
Lhuile de coton a également été moin s demandée et a
etc çedee a prix proportionnels aux autres sortes; coton
épurée fr. 87 et coton décolorée fr. 80 par 100 kilos.
MÉTAUX. — La semaine sous revue s’est écoulée sans
nu une seule aflaire soit parvenue à notre conhnaissance.
L’étain Banca reste calme et sans changement dans les
prix. La partie de 777 barres cuivre du Chili, reçue cette
semaine par le navire Rachel, de Valparaiso, passe en
transit. Ln cuivre d Amérique nous attendons un nou-
veau renfort par le navire Elisabeth, de New-York’ cette
partie est tenue à 1V^280 par 100 kil. ’ '
Nous avons reçu 777 barres cuivre par Rachel de Va-1
paraiso, 10 colis cuivre et 137 lingots zinc de l’Angleterre.
miel. —Il n’a nouveau régné aucune animation depuis
huit jours pour cette douceur, toutefois les détenteurs en
présence de la courtresse des récoltes en France et dans
notre pays, lesquelles paraissent avoir été compromises
par la trop longue continuation du temps pluvieux, main-
tiennent leurs prix avec beaucoup de fermeté. On a traité
cette semaine pour l’exportation,24 fûts beau miel nouveau
de Havane,à fl. 18 1,4 entr.par 50 kilos et 50 barils miel de
St-Domingue, en revente par Hooyland, â prix non cité
Des offres ont en outre été faites pour du miel de Havane
de récente importation par Colomba de New-York On en
demande fl. 18 à 18 i 2 entr. par 50 kilos.
laines. — Depuis nos enchères, seulement quelques
lots Buenos-Ayres suint ont été traités à prix soutenus
Arrivages de la semaine 505 balles laines et 7 balies
peaux de moutons par Anfitrite, de Buenos-Ayres 16
balles laines par Seraing, de St-Pétersbourg, et 44 balles
dn de l’Angleterre.
nitrate de soude. — Sans demande depuis huit
jours, toutefois prix invariablement tenu â fl. 9 par 50kil.
os DF. DETAIL — En attendant 1e débarquement des
parties récemment arrivées, il n’a pas pu se conclure de
grandes affaires cette semaine. On a seulement vendu
1 s 12,000 pièces importées par Paolina de l’Uruguav au
prix antérieur de lr. 13 par 100 k. s
pétrole. — Sous l’influence des nouvelles qui nous sont
parvenues cette semaine de New-York, mais plus encore
par suite des forts arrivages entrés ces jours derniers et
de ceux encore prochainement attendus, la demande pour
pétrole raffiné d’Amérique, a de nouveau été trés-peu
importante et les prix ont continué à fléchir. Le dispo-
nible, toutefois, a été passablement demandé pour liqui-
dation de contrats et a parsuite, mieux résisté à la baisse
que le livrable, pour lequel nous notons aujourd'hui
une grande irrégularité dans les prix avec acheteurs très-
réservés. '
Les ventes et reventes totales de la semaine se répar-
tissent comme suit :
3000 bris disp., de fr.---à — -pourpaille;
“ 74 l/2à 731/2 pour paille claire ;
» /5 à 74 pour demi blanc ;
» 751/2 â 74 pour blanc ; ‘
3o00 - sur sept., de fr. 74à 73 „ suiv. condit.
loOO » sur octo...... Érig 1
1000
1800
sur octobre, de fr. 74 1/2 à 74 '
sur novembre, de fr. 76 1/4 à 751/2
sur décembre dé fr. 76 à 75 1/2
10800 bris ensemble.
Voici la cote officielle de l’huile de pétro
d'Amérique disponible, arrêtée par MM. les Courtiers
jurés, à la fin de chacune des bourses tenues depuis
huit jours :
pétrole raffinée,
Vendredi.
Samedi. .
Lundi. . .
Mardi.. .
Mercredi.
Jeudi. . ,
Paille.
70 à 71
70 » 71
70 » 71
70 » 71
70 » —
70 •> —
DISPONIBLE.
Paille claire.Demie blanche.Blanche
74 — à 741/2
74 — » 741/2
74 — » 74 1/2
731/2 » 74 —
731/2 » 74 —
73 1/2 » 74 —
75 — à--------
75 — «--------
75 — »-------
74 1/2 » -----
741/2 » — —
7412 ..-------
751/2
751/2
751/2
75 —
75 —
75 —
Le tout par 100 kilos.
Nous cotons actuellement comme suit ;
15 SEPTEMBRE. 22 SEPTEMBRE.
Disponible paille.......
» paille claire.
« demi-blanc. .
“ blanc.........
Contrats de septembre. .
Contrats d'octobre. . . .
Contrats de novembre. .
Contrats de décembre. .
2 derniers mois réunis. .
3 derniers mois réunis. .
4 derniers mois réunis. .
Fr. 71 — à —
» 74 — » —
» .741/2 » —
» 75 — “ —
» 74 —
» 75 -
» 76 —
» 771/2
» 77 —
,, 77 —
76
Le tout par 100 kilos.
70 — à
731/2 »
741/2 »
75 — »
731/4 »
74 — »
7d — »
751/2 »
751/2 »
771/2 75 - »
741/2 »
751/2.
761/2
74
733/4
741/2
76 —
751/2
75 —
ici pétrole brut, dans lequel nous avons reçu passable-
ment de renforts cette semaine, on a vendu 200 barils
disponibles à fr; 47-50 par 100 k. La partie du Von La,f-
fert Sehscn de New-York, est encore invendue; de celle
du J. and R. Ybi«iÿ,100Càl200bar“ environ passent direc-
tement à la consommation; pour 1e restant on demande
lr. M par 100 kil. On attend également 800 bar. par Au-
gust de New-York, mais cette partie n’est pas encore au
marché. _
Eu résidu de pétrole, nous avons reçu 100 barils par
Pcmbrohc de Philadelphie ; en attendant son débarque-
ment, cette partie est encore invendue. La cote pour cet
article varie de fr. 29 à 32 suivant qualité.
Naphte, sans affaires; on cotefr. 48 à 50 par 100 kil.
Dans notre dernière revue, nous donnions le stock du
Petrote raffiné à 36,000 barils, tandis qu’il devait être de
. ' barils. Cette erreur provient de ce que nous avons
fait figurer parmi les expéditions les 2800 barils reçus jeudi
dernier de la Hollande, pendant que cette même quantité
avait été omise parmi les arrivages.
Ainsi rectifié,le stock au 15 septembre, se trouvait être :
raffiné.
PETROLE.
brut.
iniporté depuis lors ; par Penbroke
de Philadelphie ; 2250 barils raffiné,
100 barils résidu ; par Laffert
Lehsen de New-York, 2569 barils
brut ; par J And R Young, de d»
1273 barils raffiné'et 2300 bar. brut ;
par Argo, de dito, 1805 bar. raffiné ;
par Baumeister Wiitenberg, de
dito, 1400 barils raffiné ; par An-
nandale, de dito, 1177 bar. raffiné;
par FoxHound, de dito, 1067 bar.
raffiné; par Amici, de Londres,
500 bari l s raffiné; pai* Times, de
Leith, 200 barils raffiné ; par Bri-
gadier, de New-Castle, 175 barils
et par Speedwell, de Londres, 280
barils brut; ensemble.......... 9840bar
. _ Ensemble barils
Expédié du 15 au 22 septembre...
39000 bar. 1700 bar.
48840
6000
Stock au 23 septembre... 43000
5249 bar.
6949
1500
5450
ELGE. (Ligne de Hollande), — Départs d’Anvers à
(vers Breda et Moerdyk).
rs vers Lierre. Aerschot, Louvain, Ottignies, Charleroi,
b., Trêves (p. Ottignies), 7-05m., 12-15s. (E.)1-25s., 5-25s.
— Départs d’Anvers pour Beveren, St-Nicolas, Lokeren
cl., 4-30, 8 1. et 2. cl. — De Gand pour Lokeren,
et2. cl.,10-20, 2-23,6-151. et 2. cl.,7-15, Sk-Nicolas.8-30.
peur). — Les Dimanche et Vendredi, h midi; les Lundi
i.
A.t>ormemeii.t» s
Dans nos bureaux et chez tous le
directeurs de poste (fr. de port).
Pour Anvers..... fr. 12-50 p. trim.
” la Belgique.. » 15-00 »
» » .. » 28-00 p.sem.
» » .. » 52-00p. an.
» la Hollande.. » 17-00p.trim.
» l'Angleterre., » 22-00 *
» la France.... » 22-00 »
» l'Allemagne.. » 18-00 »
» Etats-Unis... > 30-00 »
» Brésil et Indes » 30-00 »
PAIEMENT PAR ANTICIPATION.
Pour la Ville et la Banlieue.
L’etoile belge, journal du matin
et le précurseur journal du aoir,
fr. 62 par an.
miaire de la ville que
les fêtes propose de
es personnes qui ont
. Elle propose égale-
d-point du Boulevard
k, qui se trouvait lors
ieur et l’architecte de
nt, se sont prononcés
iposent de renvoyer
tarnen de la question
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in bon ordre. — Pris
des différents prix
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date de 1699, afin
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i tous ses soins à
d’avis que le C
isions au rapport,
ns une abstention
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u nom de la com-
m. le président. Le Collége ne s’oppose pas au renvoi ;
mais il y a urgence.
». lefever-mols. La commission fera un rapport sous
bref délai.
Après un échange d’observations entre MM. le président
et Lefever-Mols, le renvoi est ordonné.
Il» Pavag de l’avenue Jordaens. —Pétitions.
m. le président dit qu’il est impossible de satisfaire à la
demande des pétitionnaires.
m. stoop propose le renvoi à la commission de voirie,
pour examen.
m. schul partage l’avis de M. le président.
Le renvoi est prononcé.
La séance est levée à 9 heures.
Actes officiels.
notariat. — Par arrêté royal, la démission du sieur A.
Mathys, de ses fonctions de notaire à la résidence de Wal-
court, est acceptée.
— athénées royaux. — personnel. — Un arrêté royal
en date du 22, accepte la démission offerte :
l°par le sieur A. Paque, de ses fonctions de second pro-
fesseur de mathématiques (section professionnelle) à l’athé-
née royal de Liège ;
2° par le sieur C. Kronenberger, de ses fonctions de pro-
fesseur d’allemand et d’anglais a l’athénée royal de Bruges.
Un arrêté royal de la meme date nomme second profes-
seur de mathématiques (section des humanités), à l’athénée
royal de Bruges, le sieur J. Mister, actuellement profes-
seur de mathématiques supérieures au collége communal
de Nivelles.
NOUVELLES ETRANGERES.
ITALIE.
On mande de Turin les détails suivants concernant
les événements qui s’y sont accomplis dans la jour-
née du 22 :
Une vive agitation a régné dans la ville ; de nombreuse*
troupes stationnaient sur les places publiques.
Vers le soir, des attroupements se sont formé ; des ban-
des armées ont circulé, poussant des cris séditieux ; elles
ont attaqué, vers 10 heures, les carabiniers qui formaient
le poste de l’hôtel de la police.
Quelques coups de feu partis du milieu de la foule ont
blessé deux carabiniers.
L‘a troupe a riposté par une décharge générale qui a tué
environ vingt personnes et en a blessé un grand nombre
d’autres.
La troupe, de son côté, a eu une dizaine d’hommes tués,
parmi lesquels un colonel.
La foule alors a pris la fuite ; il n’y a eu aucune tentative
de résistance ; aucune barricade n’a été élevée.
Aucun programme politique n’a été formulé, si ce n’est
l’espoir d’empêcher le tranfert de la capitale.
Le conseil municipal, faible et incertain, a publié une pro-
clamation qui recommandait à la population turinoise de
rester calme, mais qui était remplie d insinuations et d’ac-
cusations contre le gouvernement.
La garde nationale ne s’est presque pas montrée.
Le gouvernement a néglige de prendre des mesures de
précaution efficaces.
On attendait une proclamation du Roi.
Les corps de garde de lapolice ont été dissous.
Les troupes ont observé une discipline parfaite.
Les journaux cléricaux et démocrates et surtout la Ga-
zette du peuple, organe de la municipalité, publient des ar-
ticles incendiaires. .
Le bruit court que le Barlement sera ouvert dans une au-
tre ville de l’Italie.
Après les événements qui se sont accomplis le 22, les mi-
nistres ont déclaré au Roi qu’ils étaient prêts à quitter le
pouvoir si Sa Majesté j ugeait cette mesure nécessaire pour
pacifier la ville de Turin.
Ils ont ajouté qu’ils ne donnaient pas leur démission, de
peur d’être accusés de vouloir fuir la responsabilité des
ëvén6ni6iits.
A la suite de cette déclaration, le Roi fit appeler le géné-
ral de La Marmora, puis il invita d’une manière formelle le
ministère àse retirer.
Le général de La Marmora est chargé de la formation
d’un cabinet.
On annonce qu’il s’est adressé aux députés piémontais
Sella et Lanza.
On assure que le programme du ministère Lamarmora
contiendra l’exécution des stipulations du traité ainsi que la
transfert de la capitale italienne à Florence.
La crise ministérielle qui vient d'éclater est regardée
comme résultant du manque de dispositions dans la jour-
née du 22, mais elle n’implique pas de changement dans
la conduite politique du gouvernement.
partie progressiste de.son peuple ; il offre en gage de
ses intentions les cadavres des Turin ois, il promet le
Militarisme et l’autorité. Si aujourd’hui le Pape et le
catholicisme n’acceptent pas Victor-Emmanuel repen-
tant et ne le mènent pas de telle sorte qu’ils le possè-
dent pieds et pôings liés d’ici à six mois, c’est que
décidément le sens politique aura abandonné l’Eglise,
siiec onde autrefois en grands hommes d’Etat.
ïonà la situation dégagée de toute sympathie ou
antipathie et de toute considération morale. La voilà
dans toute sa laideur réaliste et telle que personne ne
eut la voir. Les journaux catholiques laissent échap -
la situation présente des choses. Pendant la semaine qui
vient d’expirer, la circulation des banknotes a diminué de
1,956,750 francs et l’encaisse s’est accru do 6,639,900 fr. Le
stock en numéraire est maintenant de 329,277,675 fr. Peu
d’efforts suffiraient pour porter l’encaisse à 14 millions
sterling ou 350 millions de francs, car, indépendamment
des arrivages de métaux transatlantiques, Paris, Francfort,
Amsterdam et Saint-Pétersbourg ont versé sur le marché
anglais des sommes considérables, fait qui s’explique natu-
rellement par l’écart du taux de l’intérêt entre ces places
et le taux officiel de Londres. La position so trouve donc in-
tervertie du tout au tout. Ce-n’est plus en effet le continent
qui paie une prime au marché anglais sur l’or et l’argent
qu’it reçoit de première main pour en opérer ensuite la dif-
fusion sur les grands centres financiers de l’Europe. Sous
M. SCHUL. Mon
ce que j’ignorais
observation tombe, si cet appel a été tait,
d été absent de la ville
S
on soumet à l’ap
rant qu’en vue de
int de déterminer
tria construction
*ue de la Bascule,
ïifs jusqu’au pont
1863, décide
ascule sera suivi
i d’alignement ci-
jlution.
era nécessaire
le gré à gré, soit
ité publique,
m royale,confièr-
ent. C’est une dé-
dépense est plus
.n Spilbeeck.Van-
Dmmeganck sont
le remettre toute
sur chaque ques
ir notre ordre du
«pendant dedis-
eté. Puis les eon-
i par 17 voix corn-
ant des questions
nseil avant d’être
ionseil était saisi
•pose de remettre
a l’ordre du jour.
3e, nous pourrons
mps.
_ parce que j ai été absent ae la ville pen-
dant quelque temps.
ORDRE DU JOUR. — PUBLICITÉ FACULTATIVE.
1° Pièce adressée au Conseil.
Les voisins de la Bourse brûlée demandent qu’il soit célé-
bré une fête à ce local, à l’occasion de la reprise des terrains
militaires.
m. le président dit que le concours financier de la ville
no peut être accordé pour cet objet.
m. van spilbeeck. Les pétitionnaires demandent-ils le
concours financier de la ville, ou simplement l’autorisation
de donner une fête ? ...
m. le président donne lecture de la pétition, dont il rë-
9. Régie des vidanges. — Cahier des charges.
m. schul présente ce rapport qui conclut à l’approbation
du cahier des charges, sauf quelques légères modifications.
— Adopté.
m. van ryswyck demande que la position du directeur
du service dos boues et immondices soit enfin régularisée.
m. cogels. Cela se fera lors de la discussion du budget.
10. Hôtel de ville. — 1er Bureau. — Nomination de trois
employés.
Le Collége demande une crédit de 2,100 fr. pour la nomi-
nation de trois employés au bureau de comptabilité.
m. van spilbeeck demande, qu’avant de prendre une dé-
cision, on consulte la commission des finances.
Nous lisons dans Y Italie du 23 septembre :
On nous assure que les députés des anciennes provinces
se sont réunis aujourd’hui pour s'occuper des moyens
propres à rétablir à l’ordre et la tranquillité.
On pense que les membres de cette réunion signeront un*
proclamation qui sera aussitôt rendue publique.
Le syndic, la junte municipale et les membres les plus
influents du Conseil coipmunal ont passé la nuit à l’Hotel-
de-Ville, afin d'être prête à tout événement.
On attend cette nuit les 67» et 68« de ligne, qui porteront
la force des troupes présentes à Turin a 18,000 hommes,
placés sous le commandement de S.Exc. le général d’armée
comte Délia Rocca.
Aujourd’hui,vers 5 cinq heures, on a affiché dans la ville
une proclamation signée de plusieurs citoyens influens et
dans laquelle on engage la population à ne pas troubler
l’ordre et la tranquillité, et surtout à ne pas provoquer une
collision qui amènerait les conséquences les plus doulou-
reuses.
Une autre affiche du comité de la Société des Esercenti
(restaurateurs, cafetiers, liquoristes, etc., etc.), prie ses
membres de rouvrir leurs magasins et de prêter leur con-
cours, pour que l’ordre et la tranquillité ne soient plus
troublés.
On écrit de Turin, 22 septembre, à la Presse de
Paris :
« Le sang a coulé hier. Dans une heure peut-être de nou-
veaux conflits vont ensanglanter la ville. Je passe rapide-
ment sur le récit de ces faits douloureux,que vous trouverez
dans les journaux, pour examiner en peu de mots la situa-
tion actuelle. , _
» La nouvelle du transport de la capitale à Florence a été
donnée ici par le journal TOpinione qu’on sait être l’organe
du ministère. Ce journal, avec une légèreté incroyable, a
annoncé que c’était un « sacrifice douloureux imposé à l’Ita-
lie par l’empereur Napoléon III. » ,
» Cette phrase imprudente a causé une stupéfaction gé-
nérale. .
» Tout d’abord, on n’avait appris à Turin que la cessation
de l’occupation de Rome dans un délai de deux ans, et le
ministère avait pu, pendant deux jours, assister aux mani-
festations de la joie publique. ,
» L’annonce du transport de la capitale a Florence dans
un délai qui ne devait pas dépasser trois mois a causé une
stupéfaction générale. Bientôt la colère, l’indignation ont
pris le dessus. Aujourd’huià Turin, nobles, bourgeois, né-
gociants, ouvriers, gardes nationaux n’ont plus qu’une pen-
sée : s’opposer au transport de la capitale à Florence.
» Partout la résistance s’organise. Le peuple s’ameute,
brise tout ce qu’il rencontre, arrache les écussons aux ar-
mes du roi, siffle les gendarmes; la municipalité résiste, et,
appuyée de la garde nationale, lutte avec le ministère, im-
puissant, épouvanté, ne donnant signe de vie depuis deux
jours. Les notables, avocats, négociants, propriétaires, or-
ganisent plus spécialement la résistance légale du pays et de
la province. Réunis en comité, ils viennent de faire placar-
der dans toutes les rues une proclamation qui témoigne
de l’impuissance du ministère, malgré les 25,000 hommes
arrivés cette nuit, qui campent dans les rues,sur les places,
sous les portiques, dans les cours des ministères.
- Citoyens, dit cette proclamation, restons dans la léga-
» lité, respectons la loi. Le ministère rendra compte au
» pays, assis sur la sellette des accusés, de l’aete antmatio-
» naï qu'il tentait d’accomplir en renonçant à Rome, mais
» que le bon sens et le courage du pays ont désormais
•> rendu impossible.
» Point de démonstrations hostiles. .
» N’ayons qu’un seul programme, la mise en jugement
» du ministère, qui veut briser le pacte en vertu duquel
» nous formons une seule nation. » .
» Pour tous les habitants du Piémont, aller a Florence,
c’est renoncer à Rome.
» Partout vous entendez crier : Rome ou Turin ! Vive
l’indépendance nationale! vive CavourJ |