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LE PRECURSEUR.
-— On s’occupe plus de plaisirs que de toute pensée
haute et noble , on est presque sous ce rapport aux extra-
vagances du directoire. Dernièrement à l’Opéra , un jeune
dandy, M. de la R...D... s’est montré avec un man-
chon ; un riche étranger portait un boa, roulé autour de
son cou; une des plus jolies habituées de ce théâtre a
paru coiffée républicainement d’une guirlande de chêne
x ert.
BELGIQUE.
BRUXELLES, le 21 décembre.
AVIS. — La chambre syndicale des agens de change et courtiers de
commerce de cette place , a l’honneur de porter à la connaissance de
MM. les banquiers , négocians et spéculateurs en fonds publics , qu’à
partir du premier janvier prochain les heures de la Bourse sont fixées
comme suit :
L’ouverture à une heure :
A deux heures la résiliation des primes ;
A deux heures et quart la cote officielle.
Qu’à commencer dudit jour il ne sera plus distribué de cotes étran-
gères; qu’il n’y aura plus qu’un seul cours officiel local qui paraîtra
tous les jours vers les trois heures et demie de l’après-midi, les dimaua
clics et fêtes exceptés, il comprendra :
La cote des changes, huiles , fonds publics, sociétés anonymes;
Le taux d’escompte des banques.
On pourra s’adresser aux agens de change pour les abonnemens.
Bruxelles, le 16 décembre 1835.
Signé : P.-J. dk Neck, syndicat; Ls Jabot, trésorier.
A. Stacs je, secrétaire.
AXVERS , 21 Décembre.
(Voir le post-scriptum à la fin du journal.)
— Quelques lettres particulières des Etats-Unis , arri-
vées par la même voie que les journaux américains du
24 novembre, donnent de nouveaux détails sur l'etat de
l’affaire franco-américaine.
Le langage des journaux de l’Union est en général très-
pacifique. Aucun d’eux ne demande la guerre avec la
France; tous, au contraire, s’y opposent avec plus ou
moins de vivacité.
On ne sait trop quel sera le sens et le ton du message
dans sa partie relative à la France, mais on ne pense pas
que le président fasse entendre des paroles de guerre, ni
qu’il propose un bill de non-intervention. On croit qu’il
se bornera à demander la révocation du bill en vertu du-
quel une remise surles droits de douane avait été accordée
à la France comme une conséquence du traité. Le message
n’a dû être adressé que le 6 au congrès, après la nomina-
tion des commissions.
Le départ de M. Barton de Paris n’était pas encore con(
nu à Washington le 24.
La plus grande activité régnait sur toutes les places de
commerce dans les transactions sur les produits français.
Les eaux-de-vie, les vins et les soies avaient considérable-
ment haussé.
Il est question aux États-Unis, comme en Angleterre et
en France, de la médiation anglaise. Une lettre même
annonce que cette médiation a été réclamée par Jackson.
On remarque quelque mouvement dans le port de Char-
leston.
— On lit dans Y Echo de la Frontière :
La densité du brouillard qu’il fait depuis quelques jours
est telle, pendant la nuit, que les voitures publiques sont
exposées aux plus grands dangers. Plusieurs fois la di li-
gence de Paris à Péronne et celle de Lille à Arras ont , les
18 et 16, failli verser, quoiqu’un postillon, arme de deux
lanternes, précédât ces voitures de quelques pas. On ne
sc rappelle pas avoir vu l’atmosphère couverte d’aussi
épaisses vapeurs.
— Pour parer aux inconvéniens de l’encombrement de
l’Escaut, le préfet du Nord vient de prendre un arrêté par
lequel : . *
Art. 1er 11 est défendu aux conducteurs de bateaux
vides, stationnant sur l’Escaut, d’approcher les bateaux
les uns des autres à plus de cinquante mètres, sous peine
d’être considérés comme entravant la navigation et punis
comme tels.
Art. 2. La distance réservée entre les bateaux vides sen-
vira de gare où les bateaux chargés pourront se croiser.
— Nous apprenons qu’une société puissante sollicite la
concession d’une nouvelle route en fer qui se dirigerait de
g .......—~
— Tiens! reprenait te vétéran, il n’a pas été long le tondu. Dis donc,
conscrit, ton valet de chambre ne t’habille pas si vitement; c’est un
maladroit, mon ami. Je te conseille de mettre sous la remise ce drôle-
là. » —Et ce disant, il se retournait vers son peloton, répétait le
commandement, et, prêt à défiler devant l’empereur , il criait avec
toute la troupe, en regardant son général d’un air attendri : Vive
l’empereur ! Vive l’empereur! En effet, l’avant-garde a pris parmi les
champs, sur la droite, une belle et vaste plaine où on ne voit pas un
village, pas un arbre, pas une vigne à trois lieues à la ronde. Ee bon
Dieu le bénisse ! Nous , au contraire, nous tournons vers la gaucho. —
u Camarades , vive l’empereur! voilà quatre clochers bien comptés
un peu loin, mais c’est égal; il y aura du vin dans les caves.—
Parbleu oui. du vin ! ces Allemands , ça n’en a jamais bu ; ils auraient
peur de se fêler la voix ; c’est des virtuoses. La vendange est là. ser-
gent, pendue à ces pommiers. — Hé bien , nous les brûlerons , cela
fera le même effet... Oh ! voyez ee joli bais de sapin! on se chauffera ,
i ue je dis : Vive l’empereur !... Et un vignoble encore, un vrai vigno-
b e de vigne.
Il y aura des sarments, plus les échalas, de bon bois sec. Allons,
conscrit, la broche ira bien. Tu peux lécher tes barbes. Vive l’empe-
reur! m — Cependant on passait tour-à-tqur devant les Eldorados qu’on
avait convoités : c’était l’autre division du corps d’armée, l’autre bri-
gade de la division, l’autre régiment de la brigade qui avait les bonnes
fortunes qu’on venait de se promettre. A chaque mécompte, les rangs
d venaient mornes et silencieux. Puis un aide-de-camp apportait un
o dre; on faisait halte. « Vive l’empereur! nous ne sommes pas mal-
b ureux tout de même ! voilà trois chaumières qui ont de fiers toits, de
b 1 me naille fraîche. Oui est-c ■ qui est de corvée ? Ah ça ! soyez lestes,
les bous enfants! arrivez la-dessus vivement, avant les dragons, qui
Châtelineau à Louvain, en passant par Wavre, avec em-
branchement vérs Natuur et la Meuse , partant des envi-
rons de Sonibreffe. Cette importante communication for-
mera ainsi une ligne non interrompue de chemins de fer,
depuis Mous, Charleroy, Natuur, jusqu’à Anvers, Bruxelles,
Gand et Liège, centres de population qui, grâce à la rapi
dité des transports, n’en formeront, pour ainsi dire, qu’un
seul. En même temps, le fret des marchandises diminuera
de moitié au moins, le prix des objets de consommation
sera réduit en proportion, et l’exportation prendra unnou-
vel essor, ainsi que les nombreuses usines qui l’alimentent.
—- Ce n’est pas seulement en Allemagne que la diplo-
matie américaine s’efforce d’étendre lesrelationsdel’Union.
Elle négocie avec presque tous les états de l’Europe, et
sa persévérance pour offrir ou obtenir les avantages com-
merciaux , égale celle qu’ellle a mise à réclamer des in-
demnités de tous les états qui ont voulu écouter ses
réclamations. Après avoir reçu l’argent du Danemarck ,
le cabinet de Washington s’est fait accorder l’entrée des
colonies danoises; à peine la liquidation napolitaine était
arrêtée qu’il s’est occupé des riches produits des Deux-
Siciles; il a traité avec la Belgique, il s’adresse maintenant
à la Hollande. Depuis deux mois la Russie travaille à lui
ménager en Turquie un arrangement qui réaliserait une
partie de ses espérances, et qui serait peut-être, déjà
conclu , si le secret en eût été mieux gardé. Dans ee
moment , la plus importante de ces négociations est celle
qui se poursuit sans bruit à Lisbonne : le Portugal est,
comme tant d’autres puissances, débiteur des Etats-Unis.
Il ne paie point et déjà le gouvernement américain a
obtenu un tarif particulier pour quelques articles de ses
importations et de ses exportations ; il fait proposer de
réduire ou même d’annuler sa créance moyennant une
transaction qui détournerait une grande partie du com-
merce des vins de ses voies ordinaires et réduirait singu-
lièrement les avantages promis à l’Angleterre par le re-
nouvellement de son traité avec le Portugal.
Certes cettepolitique est exemplaire, et quels que soient
pour les nations commerçantes les résultats d’une coucu-
rcnce si active, embrassant le monde entier, personne
ne doit mettre une vaine jalousie à la place de la raison.
Mais si les Etats-Unis veulent donner à leur navigation et
à leur industrie de si vastes développemens, ils ne peu-
vent vouloir se jeter dans une guerre qui pour le moins
les arrêteraient dans leur essor. L’alliance de la Russie ne
sauverait pas un seul de leurs navires, et les rêves du pré-
sident Jackson sur le partage de la domination universelle
pourraient bien faire place à de tristes vérités. La paix ,
a dit Jefferson, et avec lui les plus grands citoyens, « est
aussi nécessaire aux républiques américaines que l’union
et la liberté. »
( Extrait du Courrier français. )
Au moment ou l’on s’occupe si fortement de la question
américaine nous croyons devoir mettre sous les yeux de nos
lecteurs le tableau des forces navales de la France.
Marines Française et Américaine.
Un journal établit dans une série d’articles : 1° que les
Américains peuvent lutter avee avantage contre nous de
navire à navire ; 2" que la marine des Etats-Unis se com-
pose actuellement de 7 vaisseanx de 74, dont un armé et
six en commission de port, de 7 frégates de 44, dont
deux armées et cinq en réparation ou en commission de
port, de 3 frégates de 36 armées, de 18 sloops de 24 et
de 18, dont cinq armées et un égal nombre en commis-
sion de port ; de 8 chooners armés. Total 38 bàtimens.
Nous avons quelque raison de penser que ce chiffre est
tout à lait inexact, et, d’après des relevés plus recents et
moins fautifs, la marine des Etats-Unis a dans ce moment
à flot, armés ou en commission, 60 bàtimens de différen-
tes dimensions. Mais on va voir tout à l’heure que ce
nombre est bien insuffisant pour lutter contre les forces
navales de la France.
Nous admettons d’abord , contrairement aux allégations
du journal dont nous avons parlé, que, dans un combat
de frégate à frégate, c’est-à-dire à forces égales, l’avan-
tage doit rester à notre marine. Ce qui nous a rendus in-j
rélùquent d’un air tendre les trois chaumières, et que cette toiture soit
enlevée proprement, comme il convient à des grenadiers de la... suffit!
notre colonel aura le meilleur lit de l’armée Cela fera plaisir au bon
Bourgucmestre qui habite la dedans , et ça nous fera honneur. » C’é-
tait là les bonheurs de l’armée. Il me souvient qu’une fois en France,
aux derniers jours de la campagne de 1814, au terme de la longue mar-
che, qui, commencéeà Vitri, ne se termina qu’à Essonne, nous eûmes la
fausse joie d’un séjour en-déça de la jolie et vieille petite ville de Mo-
ret. Le temps était effroyable : il pleuvait d’une façon horrible. Nous
fûmes établi lu long de la grande route. Je pus m’emparer d’un de ces
lits de cailloux qui garnissent le bord de la chaussée. Ce fut un triom-
phe. Je jouissais de mon sort : je n’aurais de l’eau que d’un côté ! des
cailloux pour couche an lieu de boue ; ce sont là de ces fortunes qu’on
ne peut comprendre dans les habitudes douces et uniformes de la cité ;
dans les camps il n’en faut pas plus. 11 y a un sybaritisme relatif dans
toutes les situations de la vie. L’existence des armées pleine d’émotions
et de trouble , entourée de périls est une longue ivresse. Ou porte en
soi-même une exaltation où les peines ne sont pas mesurées , où les
jouissances le sont fidèlement. Temps heureux ! drame admirable ! qui
ne menace la trame fragile de notre vie d’un redoublement et en quel-
que sorte d’une fièvre de fragilité, qu’en l’agrandissant sans mesure
par toutes les facultés nouvelles qu’elle développe en nous ! De ees fa-
cultés la première estl’instinet généreux, qut nous faitsentir, non point
les sacrifices mais les biens ; qui nous fait voir , non point la mort,
mais la gloire. Si cet instinct fait le soldat , le français est plus soldat
que tout autre. Nulle part ailleurs, on ne trouve comme dans scs rangs
la vivacité des faillies, la gaîté insouciante et moqueuse , qui oppose
un sarcasme à tous 1 s maux , salue d’uue folie les moindres biens , vit
de la mauvaise fortune , croit à la bonne , fronde la discipline en s’y
férieurs aux anglais, à Aboukir et à Trafalgar, c’est d’une
part la tactique de Nelson, le Napoléon des mers, dans
les grandes batailles; d’autre part, le peu de capacité des
commandans en chef comparée à celle de l’amiral Nelson.
Nous avons été toujours victorieux dans les combats de
bâtiment à bàtimeut d’égale force et ce précédent répond
de l’avenir. - •»
Cela établi, comparons nos forces navales à celles dont
les Etats-Unis peuvent disposer.
Nous avons dans ce moment, armés ou eu commission,
savoir :
Dans la Mèdilerrannèe :
1 vaisseau de premier rang ( 3 ponts, 120 canons ), le
Montebello; 2 vaisseaux de 3° rang( 2 ponts, et 80 canons),
le Suffren, le Duquesne; 5 vaisseaux de 4e rang ( 2 ponts
74 canons ), le Nestor, la Ville de Marseille, le Scipion,
le Triton, le Trident. Total, 8 vaisseaux.
1 frégate de 1er rang ( 60 canons), l'Iphigénie; 1 de 2°
rang ( 80 canons ); l’Artémise; 4 de 36 rang ( 44 canons ),
la Victoire, la Galathee, la Bellonne et la Circé. Total, 6
frégates.
1 corvette de 28 canons, la Circé; 4 corvettes avisos de
18 canons, la Diligente, la Cornèlie, YEglé, la Perle, To-
tal 5 corvettes.
10 bricks de 20 canons, l’Alacrity, la Palinure, le Cy-
gne, l’Alerte, le Ducouêdic, le Voltigeur, le Méléagre, le
Dupetit-Thouars, le Grenadier, le Bougainville ; 8 bricks-
avisos de 10 canons , la Surprise, la Flèche , l’Alcyone ,
la Comète, Y Eclipse, le Sylphe, le Volage. Total 18 bricks.
5 goélettes de 6 canons, Y Iris, la Dauphinoise, la Lé-
gère, Y Estafette; 1 cutter, le Furet, une canonnière, le
Liamone. Total, 7 bàtimens légers.
8 corvettes de charge, \e Rhône, la Bonite, la Mane,
la Caravanne, Y Agathe, la Fortune; 8 gabares, le Fini-
stère, la Durance, la Lionne , Y Emulation , la Lamproie ,
Je Loiret, la Ménagère, Y Expéditive. Total, 14 bàtimens
de transport.
10 bateaux à vapeur, le Sphinx, le Crocodile, le Fulton,
la Chimère, la Salamandre, le Castor, le Brazier, le Styx,
le Vautour, le Ramier.
Total des bàtimens armés ou en commission dans la Mé-
diterrannée.
Dans l’Océan l
Bàtimens de diverses dimentions 80.
Total. 118.
On voit de suite par cet aperçu que nos forces navales
en activité ou en disponibilité de rade sont bien supérieu-
res à celles dont peuvent disposer les États-Unis.
(Boulonnais.)
Brest’, 21 novembre. — Marine Militaire. — On vient '
d’élever sur le pied de guerre les équipages de la frégate
la Didon et le brick le Hussard,
On dit que des ordres sont aussi donnés pour armer im-
médiatement en guerre le vaisseau le Jupiter et la frégate
la Terpsychore, qui déjà sont en disponibilité de rade.
On assure que beaucoup de marins des classes vont être
levés pour le service; tout porte à croire que des armé-
niens assez nombreux vont avoir lieu.
La gabare la Loire a embarqué aujourd’hui près de 200
militaires des réghnens de marine pour Cayenne et la
Martinique.
— L’ordre est arrivé à Cherbourg d’armer en commis-
sion le vaisseau le Généreux, qui est au port militaire. De
nombreux ouvriers sont employés à cette opération.
L’Auxiliaire Français, annonce que Nicolas Berjingeri
capitaine au long cours, appelé par dés affaires commer-
ciales dans la ville de Livourne, y a été lâchement assas-
siné dans la nuit du 23 novembre.
Les circonstances de ce crime ne sont pas encore con-
nues. Cependans la version la plus commune est, que ce
malheureux jeune homme a péri sous les coups de sicaires
dont un riche négociant aurait soudoyé le bras. Ce qui con-
firme ce bruit, c’est que ce négociant, déjà poursuivi crimi-
nellement à raison d une soustraction frauduleuse de dia-
asservissant, respecte les chefs , quoiqu’on les aime et qu’on les raille,
est enfin mobile, variée, inépuisable , renaît d’elle-même , et fait,
on peut le dire , le génie , l’ame , la force des armées françaises. Il
fallait voir , les rangs rompus , les armes mises en faisceau et les em-
placements fixés . ces cent mille hommes , oubliant joyeusement pour
un moment de repos , et quel repos ! les fatigues du jour, celles du
lendemain , et l’Europe en armes quila pressait à deux lieues plusloin.
Déjà la corvée est partie dans tous les sens. Ceux qui restent ont déjà
promené l’œil de tous côtés , et vu tout ce qui peut se conquérir sur
cette terre qui leur est donnée pour demeure. Les arbres tombent ,
les haies sont coupées, la vigne court de grands hazards. Il faut du feu
à tout prix : la soupe l’exige.
Que serait d’ailleurs la nuit sansla flamme du foyer qui réchauffé et
console le soldat ?.. Voilà les feux allumés ! Chaque compagnie a le
sien , quelque fois elle en a plusieurs , dans le temps de luxe. Dans les
temps d’indigence , malheur à la contrée ! Tout y passe. Qui n’a vu ,
et cela dans nos llivacs de France, les meubles du paysan venir , après
les portes de sa chaumière , faire les frais de la cuisine des régiments ?
C’était pitié de voir les ventaux ciselés et luisants de l’armoire sécu-
laire pétiller dans l’âtre improvisé , pitié surtout de voir la douleur ,
d’entendre les cris des habitants dévastés. Les hommes en général se
laissaient ruiner silencieusement. Mais qui dira les cris des femmes,
leurs sanglots, leurs malédictions ? Cruel à son insu pour autrui , parce
qu’il l’est pour lui-même , le soldat plaisante, Socrate qui s’ignore,
jusque sous l’orage de Xantippe. Il offre un baiser, à la vieille qui
l’outrage, pour payer sa dépense , et poursuit sa course en disant ,
pour s’affermir dans sa cruauté : a Bah ! la mère , on traite comme ça
ma cabine à l’heure qu’il est.
( La suite à dèmain. ) |