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cents maisons adjacentes. Dix mille bourgeois
y perdirent la vie.
Le duc d'Alengon, Francois de Valois , frère
de Henri III, roi de France, inauguré duc de
Brabant à Anvers en 1582, fut obligé d'aban-
donner la ville après avoir essayé de s'en ren-
dre maître par la ruse. IÌ avait réuni son armée
sous les murailles sous prétexte de passer une
revue et pénétra dans la ville à leur tête ; à peine
y était-il entré que les bourgeois, s'étant aper-
cus du piège, lattaquêrent à l'improviste et avec
tant d'acharnement, qu’un petit nombre de
francais seulement put s'échapper ; le reste fut
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Loer
tué ou fait prisonnier. — En 1585 , le prince
de Parme prit Anvers , pour le roi d'Espagne
après un siége mémorable qui dura prés d'un
nm. Afin de couper les communications avec le
fleuve , il avait imaginé de construire sur ['Es-
caut, un pont de bateaux de 2,500 pieds, chargé
de canons , qui s'étendait de Calloo au fort Phi-
Lippe, et qui fut appelé du nom du prince,
Pont-Farnèse, Les assiegés mirent tout en ceu-
vre pour détruire cet ouvrage formidable ; des
escadres de brûlots, des machines infernales
ne réussirent qu'à lentamer , sans parvenir à
le détruire. Cependant le prince désespérant
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