Full text |
■
aurait permis de venir chercher son corps pour L’ense-
velir.
» Toujours est-il que l’apparition intrigue notre popula-
tion. Les uns y voient un signe heureux, d’autres un pré-
sage fatal. Enfin, les esprits forts affîrmentque nous avons
affaire à un farceur ou à un intrigant qui joue bien son rôle.
Mais personne ne s’aventure sur le passage de la Darne
blanche pour savoir au juste la vérité. »
i.e quart d'heure du nez. — Le carnaval autorise bien
des farces ; il y a cependant une limite à tout. Exemple :
En 1855, le capitaine M..., demeurant actuellement 31,
route de la Révolte, à Paris avait été dépouillé de son nez
par un coup de yatagan, et s’était fait faire un cartilage
nasalen argent, avec lequel il avait vécu en bonne intelli-
gence pendant dix-sept ans. Le brave soldat en avait d’au-
tant plus soin, qu’il était trop pauvre pour en acheter un
autre.
Depuis dix ans,il sollicitait un bureau de tabac. Il obtint.,
enfin, pour avant-hier une audience d’un personnage
influent. .
Mais, quel ne fut pas sou désespoir, lorsque il voulut
s’habiller, en constatant la disparition absolue de son nez.
Dans le tiroir où il le serrait d’ordinaire, une main incon-
nue l’avait remplacé par un horrible nez en carton, rouge
vif, long de quinze centimètres, bourgeonné de verrues,
tout hérissé de poils, et orné d'un hanneton à son extrémité.
— Que résoudre?... exclama le pauvre capitaine... .le
11e puis pas cependant faire une visite sans nez!
Et il appela le concierge, les locataires; il interrogea le
frotteur, le porteur d’eau... Personne ne put lui donner de
renseignements.
Alors, comme il avait pour toute fortune onze sous, il se
décida à mettre le faux nez.
— Je tiendrai mon mouehoir dessus, se dit-il ; on croira
à un rhume de cerveau.
C’est dans cette attitude d’un homme atteint de coryza,
que le malheureux capitaine se présenta.
Ici la scène atteignit les derniers degrés du sinistre. M.
M..., dès le premier mot, s’aperçut qu’il parlait atrocement
du nez1? ses phrases ôtaient à peine intelligibles, et il allait
perdre contenance, lorsque son protecteur le regardant :
— Vous êtes bien enrhumé, ce me semble ! dit-il.
Le capitaine voulut donner un air de vérité à sa mala-
die. et feignit un bruyant éternuement. Mais aussitôt un
son de trompette retentit, stupéfiant à la fois les deux in-
terlocuteurs. .. les nez était à musique !
Aussitôt, sur un signe de son maître, un grand laquais
jeta à la porte M. M..., désespéré.
encore ux suicide a r.ARis. — Dimanche soir, un peu
avant huit heures, les voyageurs du train de Marseille qui
se trouvaient dans les salles d’attente de la gare de Lyon
à Paris, remarquaient depuis quelques instants un mon-
sieur qui, l’air agité, se tenait ù la porte de ia salle des pre-
mières classes et semblait observer attentivemeni toutes
les voyageuses, à leur entrée. Tout à coup on le vit se pré-
cipiter sur les pas d’une dame vêtue de noir, et un colloque
assez vif s’engagea. Le monsieur paraissait demander à la
dame une chose que celle-ci lui refusait; mais les mots
n’arrivaient pas jusqu’aux spectateurs de cette scène. A
un dernier refus de la voyageuse, le monsieur tira brus-
quement un revolver de sa poche, et so l’appliqua contre
la poitrine.
Une détonation retentit, et le malheureux tomba. En
un instant, tout le monde fut en émoi. On s’empressa
auprès du blessé, et les employés de la Compagnie couru-
rent chercher du secours.
Pendant ce temps, la pauvre femme, ob,j.et de l’attention
générale, ramenait en vain son voile sur son visage. Tous
les yeux se fixaient sur elle comme pour lui demander
l’explication du triste drame qui venait de s’accomplir.
L’ouverture des salles d’attente et l’appel des voyageurs
pour le train de Marseille, la délivra enfin de cette
curiosité gênante et, presque cruelle.
Un moment après, les employés revinrent avec un mé-
decin, et le commissaire de police prévenu ne tarda pas à
les suivre. De l’avis du médecin, la blessure quoique grave
n’était pas mortelle. La balle avait dévié et aucun organe
essentiel n’était lésé. Rien ne s’opposait donc au transport
■ lu blessé ; mais celui-ci, après avoir déclaré se nommer
Armand Lucy, refusa de faire connaître son domicile, et
demanda à être conduit dans un hôtel. On alla chercher un
brancard, sur lequel on l’attacha le plus commodément
possible, et on le transporta à l’hôtel Jules-César,rue de
I.yon. La dame vêtue de noir accompagnait le blessé.
Voici maintenant les renseignements que nous avons
pu recueillir sur ce drame, qui fait un triste pendant à la
récente tentative de suicide de M. Duval.
Comme nous venous de le dire, le blessé se nomme Ar-
mand Lucy; c’est lui qui eut, il va trois mois, un duel
avec M. Edgar Rodriguez, à propos d’un article sur les dé-
corés de la République, paru dans le Figaro. La dame se
nomme M"’" K______Elle est séparée de son mari. M. Ar-
mand Lucy entretenait, parait-il, des relations avec Mme
K...; ces relations duraient depuis assez longtemps déjà.
Il y a quelques jours, M™ K... aurait avoué à M. Lucy
qu’elle desirait recouvrer sa liberté; une explication s’en-
suivit, après laquelle Mmc K..., persistant dans son inten-
tion de rupture, déclara qu’elle était décidée à quitter Pa-
ris, etqu’clle partirait le lendemain même pour Marseille.
C’est pour s’opposer à ce départ que M. Lusy se rendit
hier soir au chemin de fer de Lyon. C’est pour supplier une
dernière fois Mme K... de revenir à lui, qu’il l’arrêta à son
entrée dans la salle d’attente.
On sait le reste. Le refus de Mme K... désespéra M.
Lucy, qui se tira à bout portant un coup de revolver.
Le blessé est toujours à l’hôtel Jules-César. Hier soir,
son état était aussi satisfaisant que possible. Quant à Mme
K..., elle est, restée auprès do lui; mais ses intentions
n’ont pas changé. Son départ, retardé d’un jour, doit avoi
l’intelligence du travail, que l’on perce deux galeries super-
posées, séparées seulement par un plancher de rocher, afin
de pouvoir employer plus d’ouvriers à la fois et,conséquem-
ment d’activer davantage ce travail gigantesque.
découverte télégraphique. — On a fait jeudi entre Lon-
dres et Pensanee une expérience dont le succès semble
démontrer que des messages peuvent parfaitement être
transmis en sens Opposé par un seul et même fil télégra-
phique. Le procédé par lequel ce prodigieux résultat a été
obtenu, est de l’invention de M. W. H. Preeee, l’un desingé-
nieurs du service télégraphique}
un steamer infortuné. — Le steamer Atrato, qui vient
de repartir de Plymouth pour Melbourne, après avoir subi
à deux reprises des réparations, avait dû revenir deux fois
sur ses pas. Ils a été déclaré en parfait état de reprendre
la mer, cependant 437 de ses passagers seulement repar-
tent par Y Atrato, un certain nombre redoutant de s’y em-
barquer de nouveau. Les passagers ont dû attendre pon-
dant deux mois, à Plymouth, la réparation du navire.
typhon A manille. — Le 12 octobre, il a régné à Manille
un typhon épouvantable. Tous les navires dans le port ont
plus ou moins souffert. Le nouveau débarcadère pour stea-
mers a été détruit, et trois cents maisons ont été renversées
sur le rivage.
, pas
lieu ce soir.
jour, doit avoir
{Paris-Journal.)
assassinat a nantes. —- Un crime qui a causé l'émotion
la plus vive dans notre ville, dit le Phare de la Loire, a
été commis pendant la nuit dernière sur la place de la
Duchesse-Anne.
La victime de cet assassinat dont le vol a été le mobile,
est un commis-voyageur, de nationalité espagnole, du nom
de José Asla, demeurant à Nantes, rue ou quai du Port-
Maillard, en garni, et âgé de quarante ans environ. Il
était bien mis et portait un vêtement noir ; son chapeau et
son parapluie ont été retrouvés près du pont-levis du
vieux chateau.
Du reste, l’endroit avait été bien choisi pour la perpétra-
tion d’un attentat aussi odieux : d’un côté le château de
Nantes et ses fossés remplis d’eau à la suite de la récente
inondation, de l’autre, une vaste place déserte : à gauche
la Loire, à droite le cours St-Pierre et son parapet fort
élevé.
Le lieu précis où la victime a été frappée, est cette par-
tie inclinée de terrain qui longe les fossés et permet de
descendre sur la place Duchesse-Anne, sans se servir des
marches. Le sable ensanglanté a été enlevé par ordre de
la police, mais on voit encore quelques gouttes de sang sur
le perron.
L’obscurité, que l’absenco de gaz rendait encore plus
grande, n’a pas été inutile au meurtrier. La lutte a dû être
acharnée. Le cadavre est labouré de coups de couteau.
fl porte à la tête surtout quatre blessures dont l’une a
été faite avec un instrument contondant qui a brisé l’os
frontal : les trois autres sont attribuées à un instrument
tranchant. Le corps a été jeté ensuite par-dessus le para-
pet dans les douves du Château. José Asla était-il mort
quand il a été précipité dansles fossés ? On l’ignore, mais
1 endroit, où il a été retrouvé permet de supposer qu’il
s’est débattu, par instinct de conservation, jusqu’au der-
nier instant.
Les poches de ses vêtements étaient retournées et l’on
n’a retrouvé sur lui qu’un couteau, une pipe et un scapu-
laire. •
Le procureur de la République et le juge d’in3truction,
M. Hervo, sont immédiatement arrivés sur les lieux. Le
cadavre a été transporté à l’enquête médico-légale.
On recherche activement le meurtrier. D’après un bruit
qui nous a été rapporté, le fils de José Asla, qui demeu-
rait d’habitude avec lui, avait, disparu depuis trois jours.
Quant à la victime, elle n’arrivait pas de voyage, elle
avait été vue en ville l’après-midi et même dans la soi-
rée. Ce matin, une foule considérable s’entretenait auprès
du Château de cet affreux événement.
trouvaille. — Une tête colossale en marbre blanc,
offrant le type très connu, très marqué de l’empereur Titus
Yespasien, a été trouvée dans les terrains du ministère des
finances, rue du Vonti Settembre, à Rome.
Cette tête a évidemment appartenu à un colosse impérial
comme on en érigeait devant les temples, les basiliques,
les palais, les thermes.
Elle a un mètre cinquante centimètres de haut et
quatre-vingts centimètres de diamètre.
Elle a été trouvée, vendredi soir, à une profondeur de
dix mètres environ.
Cette découverte intéressante sera déposée jusqu’à nou-
vel ordre dans le muséo provisoire établi dans les dépen-
dances de la Chartreuse.
i x petit procès. — Les directeurs du Kursaal de Hom-
bourg ont convoqué leurs actionnaires pour le 9 janvier,
aux fins de se voir autoriser à actionner le gouvernement
prussien en dommages-intérêts s’élevant à GO millions de
francs du chef de clôture des jeux avant le terme de la
concession, qui était l’année 1896.
hydrophobie. — Un gamin de sept ans vient de mourir
de la rage à Prestwich. Il avait été mordu au pouce par un
petit chien terrier, le 6 novembre. Malgré un traitement
mmédiat, le pauvre enfant a succombé.
LES MEILLEURS RELIGIONNAIRES NE SONT PAS CEUX QUE
l’on pense. — Au moment où l’on parie de nouveau du
disestablishment de l’Eglise anglicane, il est à propos de
rappeler qu’une statistique assez curieuse a été dressée en
Angleterre et dans le pays de Galles (l’Ecosse et l’Irlande
iioii comprises), le 30 mars 1851. C’est celle des membres
des divers cultes qui assistaient au service religieux. Le
nombre de ces membres était, à l’époque indiquée, de 2
millions 971,258 pour l’église anglicane; de 249,389 pour
l'Eglise catholique romaine, et de3 millions 135,578 pour les
diverses autres confessions. Il résulte de ces chiffres que
47,4 p. c. des premiers, 3. 9 p. c. des suivants et 58. 7 p. c.
des derniers se rendaient dans leurs églises respectives.
Il est donc évident que les dissenters accomplissaient
leurs devoirs plus exactement que les anglicans et les ca-
tholiques romains.
i.e tunnel nu sr-GOTHARi> 6- On lit dans la Gazette de
Constance :
“ Malgré le froid, la pluie et la neige, on travaille éner-
giquement au percement du tunnel du St,-Gothard. Déjà
185 mètres ont été forés dans lo granit dur. Cependant le
tunnel supérieur n’est pas aussi avancé. Ajoutons pour
Elienfai saneo-
LES INONDÉS DE GAND.
Les terribles inondations qui viennent de sévir par-
tout, et notamment dans les Flandres, ont vivement
ému la charité publique. A Gand, ville éprouvée entre
toutes, on organise des secours dans chaque quartier
et l’appel à la charité se fait sous toutes les formes.
Les autres villes belges ne pouvaient rester indiffé-
rentes à cette pénible situation des inondés. Anvers,
toujours une des premières en tête quand il s’agit
d’actes généreux, élève aujourd’hui ia voix en faveur
d e sa sœur des Flandres. La Ligue des Gueux nous
annonce qu’elle organise pour mardi 3J courant, au
Théâtre Royal,une réprésentation en-faveur des inon-
dés de Gand, à donner par la troupe des Fantaisies-
Parisiennes (Alcazar) de Bruxelles.
Cette représentation se composera de la Fille de
Mme Mîttyoi,opéra-bouffe inédit en 3 actes, dû à la très-
excellente collaboration de MM.Clairville et Siraudin
pour les paroles,et de M. Lecocq pour la musique.Cette
pièce obtient en ce moment à Bruxelles un succès
étourdissant qui, nous en sommes certain, ne sera
pas moins grand à Anvers.
Pour cette représentation. MM?* les abonnés du
Théâtre-Royal auront la préférence pour la location
de leurs places jusqu’à samedi prochain, 3 heures de
l’après-midi, en s’adressant au bureau de location où
les personnes non-abonnées peuvent; également se
faire inscrire dès aujourd’hui.
On nous annonce également que des sociétés phi-
lanthropiques de la ville s’occupent dès à présent de
l’organisation d'un grand concert aussi en faveur des
inondés de Gand et dont le programme sera sous peu
affiché et publié.
Enfin, quelques amateurs de littérature et de poésie
néerlandaises ont fondé à Anvers une société sous le
nom de Rede rykersk a m e r de Genestet. Cette société,
composée en majeure parti* de Hollandais établis en
cette ville, n’a pas oublié ce qu’ont fait les Belges,
les Anversois surtout,pour adoucirle sort de ceuxqui
dernièrement en Hollande avaient souffert des inon-
dations. Elle a cru de son devoir de faire tout ce qui
lui est possible pour rendre à son tour bienfait pour
bienfait. En ce moment, mille et mille Flamands sont
rudement éprouvés et ont perdu, par les inondations,
presque tout ce qu’ils possèdent, biens, nourriture,
bestiaux. En ces circonstances douloureuses la so-
ciété de Genestel fait donc un appel à la charité des
Hollandais établis à Anvers et les invite à seconder
ses efforts. Pour inaugurer son œuvre charitable, la
société en question donnera une série de fêtes qui
s’ouvriront par un concert au profit des malheureux
inondés. Le programme de ce concert sera publié ulté-
rieurement.
CRÈCHE MARIE-HENRIETTE.
La Société Dramatique flamande de Yrije-Kunst
donnait samedi dernier son premier bal d’hiver. Ce
bal était très animé et les membres de la direction,
n’oubliant pas les pauvres, ont fait une collecte au
profit de la Crèche Marié-Henriette et qui a rapporté
fr. 25.80.
Nous ne pouvons que louer la bonne intention de ces
messieurs et nous espérons qu’ils auront beaucoup
d’imitateurs.
Lettres, sciences et Art s.
A propos de l’Exposition qui aura lieu demain au
Cercle artistique nous avons reçu la notice suivante
d’un peintre d’histoire de cette ville. Elle est un hom-
mage ému à la mémoire d’un artiste sincère et dis-
tingué qui partagea sa trop courte existence entre le
culte de l’art et celui du foyer domestique.
OEUVRES d'art POSTHUMES DE M. BERNARD VVE1SER.
Le 25 de ce mois seront exposés au Cercle artistique de
cette ville, les esquisses, les études et les tableaux dus au
pinceau de feu M. Bernard Weiser, en son vivant professeur
de perspective pittoresque de l’académierovale îles Beaux-
Arts d’Anvers.
Rendre hommage au génie qui n’est plus — e’est un devoir
qui incombe à tout homme ayant en soi la compiéhension
du beau ; — dans une sphère plus modeste, rendre hommage
au talent et au caractère d'un artiste distingué appartient
à ceux qui ont pu les apprécier d’une manière speciale, ie
ne craindrai donc pas de parler des qualités élevées d’un
peintre qui, à son heure, eut des succès mérités — et je
suis de ces amis de la dernière heure, qui,ayant su appré-
cier tout ce qu’il y avait, de vraiment artistique dans l’orga-
nisation du regretté professeur Weiser, ont à cœur de ré-
. veiller sa mémoire dans le souvenir de ses contemporains
Par ses aspirations il était en effet un deces artistes dignes
de ne pas être oubliés.
Les peintures destinées à l’exposition du Cercle artisti-
que, seront là pour appuyer tout ce que je pourrai dire en
faveur du talent poétique de B. Weiser — et, vraiment
elles diront mieux que moi ce qu’il y avait de bon,de doux,
de pénétrant dans l’expression artistique de ce peintre, si
jeune arrivé à la réputation (’) et si jeune ravi par la mort
à sa famille, à ses amis et à ses élèves.
Les anciens pouvaient avoir raison, lorsque dans leur
langage fleuri ils estimaient ceux qui mouraient â la fleur
de l'âge être les amis, les préférés des dieux. Nous qui,
malgré nous peut-être, ne sommes plus de l’antiquité, nous
ne partageons pas en tous points l’opinion des anciens.
Oui, si, étant coupée au renouveau de la nature, la fleur
ne verra plus les tempêtes, les ouragans qui briseront les
faibles tiges de ses compagnes vivant toute leur vie à
travers les étouffantes journées des étés jusqu’aux pre-
miers froids des hivers, si cette fleur sitôt morte s’est
trouvée heureuse de ne pas souffrir durant une longue
destinée, oui alors, elle est heureuse d’un bonheur relatif
— mais s’il y a une vive sensation, un sentiment bienfai-
sant résultant de la nécessité de la lutte dans cotte vie, à
traverser toutes les phases de l’existence d’un homme, s’il
y a pour l’âme humaine un fier plaisir de jouir et de souf-
frir en homme, alors nous ne partageons plus l’opinion des
anciens et nous nous disons — « vivre c’est se perfect ionner
— mourir c’est devoir recommencer peut-être ailleurs la
trame de nos jours. » Oui, vraiment, heureux ceux qui
dans une force progressive vivent toute leur vie et arrivent
un jour à formuler en une expression saisissante le mot que i
tout artiste doit dire ici bas, à son heure, à son jour. j
B. Weiser, lui, le doux et bon artiste, a dit son mot, i
mais ce que son esprit, ce que son âme d’artiste eût i
voulu exprimer, les cruelles tyrannies d’un corps maladif
vinrent l’en empêcher et arrêter toujours l’élan, la force
d’une organisation exceptionnellement bien douée.
Je l’ai connu intimement et j’ai pu l’apprécier, cet homme
sympathique,cet artiste de cœur.D’autres que moi ont aimé
l’artiste, mais nul autre n’a pu mieux comprendre la valeur
de ce cœur d’or.
Je me rappellerai toujours ce que je me permets de ra-
conter ici. Ce souvenir contribuera mieux à faire com-
prendre ce qu’il y a d’intime, d'artistique dans les produc-
tions du regretté Weiser, que l’analyse sèche et froide de
ses œuvres.
C’était par un après-midi d’été, je me trouvais à l’ate-
lier du peintre. Weiser, à cette époque, était encore très
bien portant et le mal ne s’était pas encore manifesté, si
ce n’est par une certaine lassitude, par une certaine mé-
lancolie. Mais ce jour-là, l’âme de l’artiste était gaie,
joyeuse, heureuse de vivre.
La fenêtre de l’atelier était toute grande ouverte et le
soleil, un soleil de mai, joyeux et lumineux, allait fouiller
O A peine âgé de 20 ans, Weiser fut nommé professeur
à l’Acadé nie d'Anvers.
de ses rayons indiscrets les coinset les recoins de l’atelier.
L’artiste et moi nous étions à la fenêtre, contemplant là
nature en sa splendeur. Tout à coup Weiser, transporté,
le regard humide, le cœur palpitant, s’écria : « Ah ! mon
ami ! qu’il fait donc bon d’être artiste, vois-tu, il n’y a que
l’artiste ou celui qui en a l’âme qui puisse sentir la
beauté de ce que nous admirons en ce moment; la
bonté infinie de Dieu!... Tiens, vois-tu. Je me sens
tout heureux... Ce rayon de soleil faisant fête dans
mon atelier — c’est le bon visiteur, e’est l’envoyé du
bon Dieu, et ma foi je ne le donnerais pas en ce
moment pour mille acheteurs à mine____« enfin, le joyeux
artiste continua sur ce ton, et saisissant sa palette et
son pinceau,il esquissa une des compositions les plus char-
mantes, que l’on verra le 25 au Cercle. Puis il entonna de
sa voix bien timbrée un cliantentrainantet mêlant la poé-
sie de la peinture à ia mélodie de la musique, il faisait al-
ler son pinceau bon trains, et peu à peu le rayon de soleil
n’était plus seulement dans l’air embaumé ni dans l’atelier
mais bien sur la toile de l’artiste.
. Quel bon souvenir! — mais aussi qu’il est triste! cardans
1 la nuit de ce jour si heureux pour Le peintre, Weiser sévit
! couché sur son lit de douleur. A dater de ce moment sa
i vie ne fut plus qu’une longue souffrance. L’âme était forte,
courageuse, mais le corps faible, débile,1, en" butte à des
variations brusques qui à tout moment, venaient arrêter,
non le courage ni l’inspiration, mais la force matérielle
nécessaire à “exécution de grands travaux.
Quoi qu’il en soit,ÇWeisor a laissé des peintures qui fe- j
ront vivre son nom. Les amis de l’art aimeront toujours à .
posséder un souvenir d’un artiste dont le mérite ne fut I
pas contesté, et qui, dans sfes. esquisses surtout, s’est élevé j
parfois àuneexpression poétique d’un effet très pénétrant, j
Le destin n’a pas été favorable au pauvre Weiser et pour-
tant son cœur ne connut jamais l’envie. Je me souviendrai
toujours de cette parole, dite à l’occasion du succès ëela-
tant d’un de ses confrères: « X est un merveilleux artiste...
â mon sens, je voudrais être pareil à ce grand artiste...
je m’estimerais plus heureux qu’un roi ! >■
En toutes occasions, d’ailleurs, la modestie de l’artiste
égalait !e cœur de l’homme.
ils sont maintenant bien loin ces moments dont je retrace
ici le souvenir — et Weiser couché sous l’herbe frémis-
sante est affranchi des souffrances qui torturèrent pendant
sa vie son pauvre corps, mais j’espère que le 25 décembre
i sera pour lui un .jour de justice et de pieux regret de la
part dé ses contemporains. e. y. d. d.
Les oeuvres suivantes seront exposées mercredi, 25 dé-
cembre, jeudi 26 et. dimanche 29 pour les membres du Cer-
cle et vendredi 27 pour le public,‘de 11 à 3 heures :
1. La danse improvisée ; 2. l’Enfant et la poupée; 3. Es-
quisses et études, par feu M. B. Weiser ; — 4. Tableau, par
Dansaert; 5. Miss Madeleine; 6. La Rousse; 7. Crépuscule,
par L. Du Bois; — 8. Portrait de Mlle Valentine L... (sculp-
ture) ; 9. Portrait de feu M. Jos. L... (sculpture) ; 10. Buste
fantaisie (appartenant à M. A. Steenlot) ; il. Buste d'enfant
(appartenant à M J. Isenbaert; 12. Buste d’enfant, (appar-
tenant à M. J. Portielje) ; 13. Buste fantaisie, par J. De
Braekeleer; — 14. Vue fie l’Escaut à Anvers, par Artan; —
15. La confidence, par Wagner ; 16. La première tasse ; 17.
Chez un tondeur; 18. Le Trio, par J. Stobbaerts ; — 19 Le
retour du marché (appartenant à M. Museart), par A. I)a
Braekeleer ; — 20. Le rendez-vous ; 21. Portrait de Mme X.,
par Van der Auderaa; — 22.Espièglerie, par J.Heyermans ;
— 23. L’enfant trouvé, par E. Boks; — 24. Les chèvres, par
A. Plumot ; — 25. Le serin ; 26. La partie d’échec; 27. Con-
versation, par F. Moermans; —28. Souvenir des Ardennes,
par J. Janssens ; — 29. Portrait de Mlle 1.par A. Mers-
man ; — 30. Vue prise à Anseramme, par H. Pieron ; — 31.
Sa St-Nicolas, par J. Neuhuys ; — 32. Gare au lait; 33.
Fruits, par J. Nauwens ; — 34. Vue prise sur la Dyle àMa-
lines, par A. De Keyzer; —35. La veuve, par Carpentier;
— 36. L’étang dans le bois, par L. Pulinckx ; — 37. Effet de
lune, par E. Leemans ; — 38. Les bords de la Lesse, par E.
Wolters ; — 39.Etude, par Portiel je ; — 40. Paysage aux en-
virons de Nieuport.par J. Goethals ; —4L Que ferai jo, par
E. Tyck.
ilhs-onîqii© jmiieiafî,o
Les premiers procès relatifs à la Banque Jacobs viennent
d’être plaides au tribunal de commerce de Bruxelles.
MM. Ghislain, Cahin et O, de Charleroi, avaient remis à
cette maison 150,000 fr. d’effets avec ordre de payer 100,000
francs à la Banque Nationale et 100,000 fr. à M. Delloye-
Tiberghien. MM. Ghislain, Cahin et O réclament ces 150,000
fr. d’effets, prétendant que ce n’était qu’un dépôt.
la christianisation DF.s CAPITAUX. — Gaujat qui vient
de comparaître devant la cour d’assises de ia Haute-Ga-
ronne sous la double accusation d’abus de confiance et de
banqueroute frauduleuse, était agent de change près la
Bourse de Toulouse.
Après avoir été élevé au séminaire et y avoir reçu les
ordres mineurs, après y avoir été professeur, il était de-
venu clerc de notaire et enfin agent de change.
La somme qu’il aurait détournée est considérable ; elle
provient des petites économies péniblement amassées par
fies gens peu aisés, et a frappé surtout sur des membres
du clergé. Aussi voit-on assis au banc des témoins un
grand nombre de prêtres.
Reconnu coupable, Gauja a été condamné à trois ans de
prison et 100 fr. d’amende.
Nécrologie.
L’armée belge vient de perdre un de ses plus anciens et
dévoués serviteurs dans la personne de M. Melchior-Au-
guste Galesloot, lieutenant-colonel en retraite, chevalier de
l’Ordre de Léopold, décoré de la Croix de Fer et de la Croix
commémorative, décédé à Bruxelles, le 19 de cc mois, à l’âge
de 63 ans. M. Auguste Galesloot venait de terminer ses étu-
des en droit à l’université de Louvain, lorsque la Révolution
vint le soustraire aux études qu’il poursuivait et le lancer
dans une carrière à laquelle il ne s’était pas destiné. Après
avoir pris part, comme volontaire, dans ia compagnie du
marquis de Chasteler, à différents combats, il fut nommé
sous-lieutenant des cuirassiers, arme dans laquelle il fit
toute sa carrière militaire avec distinction, jusqu’au grade
do colonel, en emportant l’estime générale. Les mérites du
colonel Galesloot ne se confinent pas dans le cercle de la
carrière militaire. Esprit sérieux et curieux, il profita des
rares congés que le service lui permettait, pour faire des
voyages en Hollande, en Allemagne, en Turquie, en Egypte,
en Italie, en Espagne, en France, en Angleterre et dans la
Scandinavie, pays dont il connaissait les principales œu-
vres littéraires et parlait la langue, et de plusieurs des-
quels il a consigné une relation soignée, comme pensée et
comme diction, dans diverses revues. Il était membre de
la Société d’archéologie de Belgique. Us dernier mot, M.
Galesloot était aussi savant que modeste.
— La douairière lady Doughty, mère de mistress Rat-
cliffe et tante du fameux Roger Tichborne,vient de mourir,
j au château d’Alresford, à un âge très-avancé. .
Bulletin des Bourses,
Dépêches têlégraphiqueg
BRUXELLES, 2,4 décembre. — (Cours d’ouverture).
Métalliques...j 6015/16 [Emprunt 1871
Piastres...... 27— I >, 18P2__
Turcs.........I----- (Annuités.........
_ PARIS, 24 décembre.
Emprunt 1871......
« 1872....
Rente 3 0/0 à terme
Crédit mob. franç.
Emprunt italien..
Çonsol. Turcs 5 0)0
Ch. de 1er Autrich.
Ch.de fer Lotom..
84 50
86 82
53 22
67 90
55 62
173 -
432 —
-(Cours d’ouverture).
16 0/0 Amér. 1832....
3 0/0 Espag. inter..
30/0 . 1869...
Morgan...........
Ville de Paris, 1871 !
[Lots Turcs.....
?7 0/0 égyptiens.
IPrime sur l’or..
DERNIERES NOUVELLES.
AGENCE EÂ VAS-RULIT F P RED TER.
Paris, 23 décembre.
Poitevin, garde champêtre de Soissons, lequel avait
1 dénoncé aux Prussiens et fait fusiller ou emprisonner par
eux le maire et autres habitants a été exécuté dans la
matinée à Vincennes.
La Rochelle, 23 décembre.
; La Gennania, paquebot anglais, a fait naufrage à l’en-
trée de la Gironde,
97 naufragés ont été amenés hier soir à la Rochelle. Une
trentaine de personnes ont été noyées.
j Depuis samedi soir jusqu’à dimanche matin, l’équipage
et les passagers sont restés accrochés aux épaves du navire
sur une mer furieuse.
Ils ont été aperçus par un steamer français, qui a opéré
le sauvetage héroïquement.
Berne, 23 décembre.
1 Les Chambres ont rejeté à l’unanimité le recours de la
compagnie de la ligne d’Italie contre l’arrêté fédéral qui a
prononcé ia déchéance de sa concession.
- Gènes, 22 décembre.
Relativement à une restriction des eseomptespar la Ban-
que de Gènes, M. Sella a télégraphié au syndicat des agents
de change qu’il avait pu retarder de dix jours une demande
de 10 millions sur les 40 demandés à la Banque.
Ainsi la Banque pourra donner temporairement un plus
grand subside au commerce.
Rome, 23 décembre.
1 Le Pape, en recevant des employés pontificaux, a ré-
pondu :
“ Les grandes calamités qui frappent les deux momies
sont un avertissement du Ciel pour que les hommes se
convertissent. «
! En parlant des prières, des pèlerinages universels et de
la ferme contenance de l’épiscopat, le Pape a ajouté :
« Dieu nous délivrera enfin de tant de maux.
» Il rendra la paix au monde. >•
Le Pape a recommandé la constance dans la foi et l’obéis-
sance envers le Saint-Siège.
Il a béni l’assistance. Dans le consistoire qui a été tenu
aujourd’hui, onze évêques ont été préconisés.
Madrid, 23 décembre.
Au Sénat, le ministre des affaires étrangères annonce
queleprojet de loi sur l’abolition de l’esclavage à Porto-
Rico sera présenté d’abord au Congrès ; il a dit que le
gouvernement a pris des mesures pour empêcher les achats
d’esclaves à Porto-Rico,dans le but de les revendre à Cuba.
M. Castro lit une lettre de la Havane parlant d'un Fran-
çais qui en a acheté deux pour leur rendre la liberté.
° M. Diaz demande si les propriétaires d’esclaves seront
indemnisés et si le gouvernement considère la possession
d’esclaves comme légitime ou non.
Le ministre des affaires étrangères prie M. Diaz de ré-
server cette question pour le moment où l’on discutera la
loi sur la matière. ■
Le congrès aura une séance demain probablement pour
la présentation du projet de loi sur l’abolition de l’escla-
vage.
Copenhague, 23 décembre.
Le ministre de la guerre, M. de Haffner, a donné sa dé-
mission pour des motifs non politiques.
Le directeur du ministère de la guerre, de colonel Thom-
sen, a été nommé son successeur.
niîS5NÉIlU,ïiJK HEURE.
Berlin, 24 décembre.
La Gazette Spener apprend de Vienne que le télé
gramme relatif au voyage- de M. de Beust à la ca-
pitale de l’Autriche confond évidemment le but de ce
voyage avec l’intention de ce diplomate d’assister à
la discussion de la Chambre des Seigneurs.
Le comte Andrassy, revenant également à Vienne,
il n’est pas improbable que les deux diplomates pren-
nent position dans la question relative aux révélations
de M. de Gramont. '
L'Office des Etrangers de Vienne conteste d’une
façon décisive qu’aucun document liant l’Autriche se
trouve entre les mains de M. de Gramont.
LONDRES 24 décembre. — (Cours d’ouverture'.
Consolidés angi.. 917/8 à 92 —PiO/O Araéric. 1871.
3/20 b. Amér. 1882. 91 — »----Pérou............
Ch.de ferlllimaot. — — » — — Rente arg.........
” Erie » 50 — » — — * pajî........
Emj r. Turc 5 0/0. 54 3/8 .--Varna)...........
» Ottem. 1869 64 1/4 » 611/2 Chemins de fer :
Espagnols 3 0/0... 28 5/8 . 28 3/4 Rottord.-Anvers.
Italiens 50/0...... 663/8 » 665/8 Namur-Liége_
Emp. franç. 1871.----- •-----Luxembourg.......
Emprunt 1872.... 21/8 . 23,8 Lombards..?....
VIENNE, 24 décembre.— (Cours d’ouverture).
Crédit mob. Àut. 331— {Napoléonsd’or... 8 76
Lots de 1860.... iOl 50 |Aut. rente pap... (iij 40
» . 1864.... 142 — {Lombards...............j — —
F RANCFORT, 24 déc. — (Cour3 d’ouverture). Ferme
Autr. rente arg..
86 72
205/8
17 —
207/8
17 1/8
HAVRE, S» ilitc. - (H.-B.-R.) — Clôture. — COTONS •
On a vendu 1845 balles à des prix fermes sur le disponible’ à
terme le Louisiane sur déc. s’est payé fr. 118.50; dito sur janv ■
mars fr. 118 les 50 k.
â,ON!I»S*55®, *» décemli.- (H.-B.-R.) — CEREALES •
Cargaisons; de blés arrivées 4.
Cargaisons de blés à vendre 14. — Beau temps
r,lVKRK»OOL,, *-« <W5c. — fH.-B.-K.)— (Ouverture1
COTONS : Marché stationnaire. Vente.» probables 10,000 halles’,
importations (le- ce jour 25,000 balles. Livrable ferme. — Beau
temps.
L1I1ERPOOL, »Iéc. - I.T. Mc L.) — Clôture. -
COTONS : Ventes 12,000 balles, dont 3000 b.pour la spéculation
et l’exportation. Marché soutenu. Cotons â livrer fermes
GLASGOW, S-4 déc. — (J. Mc L ) — FONTES : Mar-
ché ferme ; grandes affaires ; Warrants 121 à 122s.
<3l«A8<iOTEVj Ï23 déc. — FONTES : Le marché a ou-
vert très ferme; on a payé 117s à 1183. 3d. compt. et on clôture
nomiualement. à 118s. comptant.
HAalUOUttG.»» déc.- CEREALES : Froment par
20.> a Holl mk bco : 169 1/2 sur décembre ; 166 00/ sur déc.-janv.
et 1C-3 1/2 s/avril- uai. Seigle par 2000® Holl. mk bco : 114 00/ sur
déc..- 110 00/ sur dcc.-jauv. et 111 00/ s,avril-mai.
HUILEde navets : Disp. 24 3/4 ; sur déc. — 00/ ; sur mai 24 5/8
CAFES : Trés ferme. On a vendu 4000 h.
ALEXANHHME, S3 déc. — COTONS : Marché sou-
tenu. Sur livraison il y a beaucoup d’acheteurs ; fév.-mars 10 3/4d.
fr. à bord.
paa.,
Lots d’Autr. 1860.. 93 3/4
Turcs............. 511/4
MADRID, 23 déc. — 3 0/0 Espagnol intérieur 26.25 ; 3 0/0 dite
extérieur 30.35.
Crëd.raobil. Autr. I 3531/4
Boas Amér. 1882. 957,8
Oh. de fer Autr... : 353 1/4
Lombard»........! 190 1/4
GRAND DEUIL ET DEMI-DEUIL
COMPTOIR SPÉCIAL et ATELIERS DE CONFECTIONS
AUG. THIÉRY, 18 ET 20, KLAPDORD.
4311
Journellement on peut se procurer des Huîtres
fraîches d’Ecosse et d’Ostende ainsi que des Ho-
mards et toutes sortes de poissons frais, volaille et gi-
bier, à des prix modérés.chez van ex-herinx. Chaussée de
Matines, 35, (auparavant Parc aux Huîtres, Cité).
Dr s. brown sigishund, dentiste américain, demeurant,
15, rue du Luxembourg, à Bruxelles, sera visible tous les
jeudis de 10 à 4 heures, Ilôtel St-Antoine, à Anvers. 4172
Lg Sirop ot 9s» r»«tc de Sève sic l«ï,i de Lagasse,
contiennent tous les principes balsamiques du pin maritime et
sont aujourd’hui recommandés par ies médecins, comme les meil-
leurs pectoraux pour la guérison des toux, rhumes grippes, ca
tarrhes, bronchites. Il suffît, pour se rendre compte fie leur effi-
cacité, do se rappeler que les médecins recommandent aux
personnes faibles de poitrine, un séjour prolongé dans le Midi,
près des forêts Aepin maritime, et que c’est â leurs émanations
balsamiques, que l’on doit ies nombreuses guérisons qui sont
journellement signalées.
A Paris, à la pharmacie, 7, rue de la Feuillade ; à Anvers, chez
M. DEBEUL, pharmacien. Longue rue Neuve, 57, et à la PHAR-
MACIE-DROGUERIE, rue Klapdorp. 49. 4071
THEATRES, CONCERTS, ETC,
TTiiéâti-e royal d’Anvers. — Mardi 24 décembre. —
Troisième début de M. Lasvign». — Le Trouvère, grand opéra
en 4 actes.
Bureaux à 7 h. ; rideau à7 1/2 h.
Après l’acte de la Tour, ballotage pour M. Lasvigno.
Mercredi 25 décembre. — Abonnement généralement suspendu,
avec le concours de M. Mengal. — Le Comte Ory, grand opéra
en 2 actes. — Le Voyage en Chine, opéra comique eu 3 actes.
Bureaux à 61/2 h. ; rideau à 7 h.
Nationaal Tooneel van /Antwerpen (Bestuur E.
Lemaire). - Woensdag 25 december. — Het Gebed. der Schip-
breukelingen, drama in 5 bedrijven. — Een man die te veel ge-
koesterd wordt, blijspel in 1 bedrijf.
Begin ten 7 ure.
Donderdag 26 december.— I)e Bedelares, drama in 5 bedrijven.
— De Ktappermolen, blijspel in 1 bedrijf.
Begin ten 7 ure.
Salie «Ie concert tin Théâtre <l«*s Variétés
(entrée par la rue des Escrimeurs). — M. Conrad Hoeek a l’hon-
neur d'informer le public que son exposition de tableaux sculpto-
peinture, ouverte dans la salle de concert du Théâtre des Variétés,
sera irrévocablement clôturée le jeudi 26 courant, et qu’afin de
rendre l’accès possible à tout, le monde, le prix d’entrée se trouve
réduit à 50 centimes. Moitié prix pour les entants accompagnés
de leurs parents.
Il a aussi l'honneur d’informer le public qu’il y a aura égale-
ment. une exposition à la lumière, mercredi 25 et pour clôturer
le. jeudi 26décembre, de 6 à lOh. du soir.
—I
Au Kruidkundig Genootschap, rue Carnot, 107,
aura lieu jeudi à 9 1/2 heures, la deuxième conférence des cours
d’arboriculture fruitière et de {culture maraîchère à donner par
M. De Beucker; il traitera : l°’es divers modes de multiplication
des essences fruitières ; 2° les graines, le choix, l’amélioration
des races potagères.
PA RT IRC OMI ER CÏA LE
Place d’Anvers «lu 94 Décembre,
BOIS DE TEINTURES. — On nous a fait connaître la vente de
20,000 kilos campêche Haïti, de la cave, au prix de fl. 3 par 50
kilos. Actuellement on demande un prix plus élevé.
CAFES. — Marché par continuation très ferme mais affaires
entravées par la modicité du stock. De première main on a
vendu aujourd’hui 200 sacs Ceara à livrer. De secondes mains,
par contre ou a vendu quelques centaines de sacs cafés Haïti,
dans les prix de 49 à 49 1/2 cents pour ordinaire à bon ordinaire
et de 50 â 50 1/2 cents pour qualité supérieure, ainsi qu’environ
600 sacs café Java, dans le3 prix de 54 à 56 cents acq. par 1/2 kik>8.
CEREALES. — Sans affaires aujourd’hui sur place par suite de
la tenue du marché aux grains de Bruxelles.
Nous recevons de cette dernière place la télégramme suivante :
“ Marché soutenu. Froment indigène fr. 3t.50 à 34 ; Polish-
Odessa fr. 31 50 ; blanc de Sandormirka fr.32.50 à 33. Seigle indi-
gène fr. 19. Orge Odessa fr. 17.50. »
ÖCUIRS. —Ou a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DIÎ BUKX’O^AYRES.
N°306 .... 500 v/s, mat,, Il k.. p st GoJathea.k fr. 166.
— ..... 400b/is, » 14 4/5 k., p. st. Pascal, à fr. 161.
— ..... 250 » » 3372/1008 esp.,p.st. Kepler,*, fr.159.
Du n> 316.. 110 » •> 15 l/2k.,p. Art. Gianello, âfr. 155.
CUIRS SALÉS DE BUENOS-AYRES.
— ..... 100b/fs,25/32 k.. p. Guiseppe Cunéo, à fr. 92.
CORNES. -On a do nouveau vendu aujourd’hui 7260 M.-V.36/37
kilos Solari à fr. 46et 14,000 Rio-Grande 33 1/2/341/2 kilos par
Odin à fr. 29 1/2 par 104 pièces.
COTONS. — çNous connaissons la vente de) 33 bail e
LouGane, fully jpiddling, disponibles par Braato, à fr. 125 et
de 150 balles Louisiane, low-middling améric/un,fà livrer par
Mary Durkee, attendu deNow-Orleans, à fr. 121 par 50 kilos.
LAINES. — Marché soutenu. On a vendu aujourd'hui 44 balles
laines en suint de la Plata.
PEAUX DE MOUTONS. — On a vendu aujourd’hui le numéro
119, soit 5 balles Buenos-Ayrss, par Sole, à fr. 150; le n° 127,
soit 2 balles Buenos-Ayres, par Giuseppe Verdi, â fr. 110; le
n. 128. soit 26 balles Buenos-Ayres par Maria Madré à fr. 95 et
len. !64, soit 72 balles Monte-Video, demie laine, par Ariadne
â fr. 150 ; le tout par 100 kilos.
PETROLE RAFFINE. Payé.
53 — à 54
Vendeurs.
541/2 . 55 —
£3 -. 54 - 541/2 .------
53 1/2 . 54 — 541/2 .------
55 — »-------541/2 »----------
-------------54 1/2-----------
----------541/2.--------
Disponible blanc............
Seionnuance et quantité.
Décembre.......................
Janvier 1873...................
Février........................
Mars...........................
Avril..........................
Mai...........................
Juin..........................
Juillet........................
Août...........................
Septembre......................
Octobre........................
Novembre.......................
2 prem. mois de 1873...........
3 ♦* » m
Marché en nouvelle hausse.
SAINDOUX. — Nous avons de nouveau de la baisse a rensei-
gner aujourd’hui pour le saindoux d’Amérique disponible, pour
lequel, en outre il a seulement régné peu de demande. On a
détaillé, en somme, unecentaine de tierçons Wilcox. au prix de fl. 24
par 50 kilos,auquel il reste encore vendeurs. A livrer parle na
viretCeleste, dans le port, on a traité 300 tierçons Wilcox, à fl.
23 3/4 par 50 kilos. A livrer par navires flottants ou en chargé,
nous n’avons pas eu connaissance d’affaires aujourd’hui.
SALAISONS. — La demande pour le lard salé sec d’Amérique
a de nouveau été peu active aujourd’hui et, seulement quelques
petites affaires se traitent pour les besoins courants de la consom
mation on cote en disp, les long middles fr. 90 à92 entrepôt et les
short middlts fr. 95 à 100 entrepôt par 100kilos.
SUIFS. — Les suifs de la Plata ont de nouveau eu la vente au-
jourd’hui de 75 pipes bœufs par Agitatore, de Buenos-Ayres et
‘de 300 pipes bœuf par Guiseppe Maggio, de Gualeguacbu."
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote
Sucre à 88 degrés, disponible.............. fr. 62 — à —
... sur courant du mois................. . 62 — .--------
sur 2 mois de décembre... . 62 — .-----
. blanc no 3, disponible..............
Mélasse indigène de betterave...........
10 50
depechps commerciales.
PAIÎÎ8, S-S «I«5c. — (H.-B.-R.)— FARINES: 8 marques,
les 159 k. esc. 1/2 0/0). 93. S-S.
Courant du mois............... 74.50 73.25
4 premiers mois................ 72.— 71.—
Mars-avril................... 71.— 70.50
HUILE je colza les IGûkil. (hors barrière esc. 1 0/0).
Courant..................... 96.50 98.95
4 premiers mois............. 98.50 99.—
4 mois d’été................ 100.— 101.—
4 derniers mois............. 101.50 102.—
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. jEsc. 2 0/0)_.
Courant du mois............. 9® —
4 premiers mois............. ■ S®.— 96.—
4 mois d’été................ —•— 96.—
ESPRIT : 3/6 Nord fln (l’kect. 90 degrés, eu.tr. Esc. 1 0/0).
Courant du mois............. 57.— 57.50
4 premiers mois............... 57.50 57.50
4 mois d'été................ 61-— 50.50
SUCRES bruts (I03 100 kil. bonne 4<* n» 12).
Disp, et courant du mois (88 deg.). 61.— 61.50
Blanc 3° disp................. 71,75 71.7o
Raffiné » (2prix extrêmes)... 157/158 1561/2/158
SEW-TORK.93 déc.- (H.-B.-R.) — Par
*#.
COTONS : Middiing Upîand........ 20 1/8
PÉTROLE : Raffiné à New-York.... 27 1,2
r Stand, white à Phiiadelp. 26 3/4
MATS............................ C6 —
FARINE.......................... 7.15
FROMENT roux du printemps....... 1 60
CAFE Rio............................ 161/2
SUCRE Havane n» 12.............. 9.3/4
SAINDOUX : Wilcox............... 85/8
LARD 1/2 short 1/2 long mid..... 7 —
Changes : Sur Londres 30 Jour».. 109 3/8
»’ Sur Paris (par s en or)... 5.233/4
( Plus haut........ 111 1/2
Cour* de l’OR Plus bas............ 1113,8
î Cours de clôture... 1113,8
Pons américains 5/20 (1885)........ 1123/4
» « (1871)............ 1111/8
Chemin de fer Illinois.......... 124 —
n « Erie................. 593/4
. » Chicago............... 861/4
» » Central Pacific.... 1021/4
Actions Union Pacifie.....................
6 0/0 Gold bonds..........................
7 0/0 Land grant bonds..........
COTONS : Recettes de ce jour dans tous
• Pnnv T.ivornonl. r/iffir.—d.; .--ârén
câble
93.
20 1,4
271/2
26 3/4
66 —
7.15
1 61
16 1/2
93/4
85/8
7 1/8
1(93/8
5.253/4
11134
1115/8
1125/8
1123/4
1111/4
124 -
601/2
86 1/2
102 1/4
ies ports 22,000 balles.
IasÔOOAI. jim p hufth^i
IVEW-YORK, S8 dée. (Soir) - (J. Mc L.) — COTONS.
Ou cote la classification middling à New-Orlealis, 19 3/8 cts ; â
Mobile 19 3/8 cts ; à Savannah 19 .3/1(5 cts ; â New-York ‘20 1/4 cts.;
à Galvestou 18 5/S cts et à Charleston 19 1/4 ets.
Ce jour Semaine L’an
— dernière, dernier.
( Golfe.........bal. 7.600 — —
Recettes { Atiantique......... 13,500
Ensemble.
21,100
Total pour 3 jours...... 33,000
Exportât, pour l’Angleterre.. —
» » le Continent.. —
Ensemble.
Total pour 3 jours .
Stock dans les ports.. — — —
Stock dans l’intérieur. — — —
Cours de clôture de l’or à New-York 1115/8 »
- » du change » 1991/2.
8AN-FRANCIBCO, S?1 tléc. — CEREALES : On
cote s 1.95 par 1605. — Frets : Pour Cork à ordres 77s. 6d., soit
à 62s. 6d. par 5008, coût, fret et assurance.
CALCUTTA, «1 déc. - COTONS : Calme ; on cote
le fair Bengale, 5 l/2d. par 8 coût et fret pour Londres.
JUTES : Calme; WG dans un double triangle, coût et fret
pour Londres X 10.15.
SALPETRE : Sans variation ; 5 p. e. réfaction coût et fret
pour Londres 28s.
SHELLAC : Ferme eten hausse; DC coût et fret pour Lon
dres X9.15; AC c. et fr. pour Londres X 7.15.
GRAINE de lin : Qualité moyenne 4 p. c. coût et fret pour Lon-
dres —s. 0d.; graine de colza brune—s. Od c. et f. pour Londres.
Changes : Sur Londres, traites de banque à 6/m., ls. 11 5/16d ;
sur Paris fr. —. .
TÉLÉGRAMMES IÏT AVIS IMHITGIT-IKHS.
LOKGREN, »-€ — Notre marché avait un peti
approvisionnement ; vente calme aux prix suivants :
Froment...par sac de 106 litres.. fr. 30 50 à 33 50 h. 0 00
Seigle.... » " ” ” » 15 — » 16 — b. 0 00
Orge....... » » ” » ” 16 — n 16 75 b. 0 00
Sarrasin.. » » » » * 17 50 ••--b. 0 00
Avoine .. .par 11/2” 150 » ” 14 75 ---b. 0 00
GRAINE ae trèfle les 100 kilos. » — — »-b. 0 09
BRUXKLLE8, «3 <léc. -
a été vendu de fr. 0-78 a 0-91, le kiio.
SUIF : Le suif en branche
GRAMMONT, »3 tlée. —Voici les prix du marche :
Pom. de terre fr. 7 — b. 0 00
Froment 100k.fr. 30 — h. 0 00
Méteil.........23 — h. 0 00
Seigle........ 20 — h. 0 00
Avoine........ 19 50 h. 0 00
Féveroies.....21 — h. 0 00
LIN brut : On cote fr. 1-4S par kilo.
TOILES : Pièces exposées en vente —. vendues—,
TABAC : Ou cote 1™ qté fr. 70. 2• fr. 55, 3« fr. 40. les 50 kilos.
TERMOIVDE, »3 «léc.— Voici les prix du marché:
Graine de colza..
» de lin.......
Beurre, le kilo...
Œuls. les 25......
42
33 -
3 -
2 75
h. 0 00
h. 0 00
h 0 20
b. 0 00
From.bl., 100k.fr. ---â
» roux...............»
Méteil................ ”
Seigle................ ”
Avoine................ ”
Sarrasin.............. »
AUBEL, 93 dée.
Froment, l’ii., l’r. 25 50 h. 0 00
Seigle.......... 15 75 b. 0 00
Féveroies....... 18 75 h. 0 00
■ pn
Orge, 100 kil., fr.
Lin, par kilo..
Chanvre........
Beurre ........
Œufs, les 25...
Pomm. de terre.
-----a —
2___
ï - .
2 70
2 50
7 50
2 16
1 09
2 IX)
3 —
8 -
Voici les prix moyens des grains :
Avoine, l’h_fr. 9 — b. 0 00
Orge.......... 14 — b. 0 tx)
Pommes de terre 7 — b. 0 00
CHU\BAS,!SSSOI, S£3 tl^c. — Voici les prix du marché:
Froment, 100k.fr. 30 — à 33 —
Seigle.......... 18 — » 19 25
Avoine.......... 17 — ” 18 25
Epeautre.....fr. 21 50 à 22 50
Escourgeon..... 22 50 ” 23 50
Gr. de colza... 40 50 »-----
FARINES : On cote de fr. 48-50 à —, les 100 kilos.
COL'RTHAI, Îi3 cl«*e. — CEREALES : En bourse de
ca jour les affaires en froment ont été insignifiantes. La présen-
tation des bonnes qualités est rare, la demande est p<
et les prix fermes. On cote le froment de fr. 26-00 à 2/-00.
de 80 kil. net. — Voici les prix du marché :
est peu suivie
l’hect.
Prias du marché :
From.bl., l'h.,fr. 24 34 â 2S 67
” roux.............” — —
Seigle.......... 14 — • 16 —
Avoine.......... 8 67 » 10 —
Féveroies.............» ----
Prix moyens officiels :
From. bl.,rh.,fr. 27 13 h. 0 03
•> roux.............h. 0 (X)
Seigle........... 14 50 h. 1 33
Avoine........... 9 33 h. 0 25
Féveroies.............. b. 0 00
DENREES alimentaires : Le beurre frais et les œufs sont sans
variation marquante. — Voici nos cours :
P.dot.jaun.,100k. 8 50 â 9 — I Beurre, le 1/2 k.. 1 68 à 181
” rouges.... 8 50 ” 9 50 | Œufs, les 25......... 3 — » 3 75,
Le BETAIL, en grand nombre sur place (388 bêtes à cornes),
a été vendu avec une baisse de 25 fr. par tète.
Prix de vente
Nombre
de bêtes exposées en
vente.
Bêtes
par 1/2 kilo, pouls vivant, et
:1s
vendues
par classe.
Ie classe de
2"
3n
à — centimes.
Vaches....
Génisses...
Taureaux..
Boeufs
HUILES : De colza ealmo, sur les quatre premiers mois on de-
mande fr. 90 ; celle de lin demandée. — GRAINES : De colza sans
affaires ; celle de lin calme.—TOURTEAUX : Bien tenus.On eote:
Tourteaux, 100 kilos:
De colza.....fr. 18 75 à---
» lin......... 24 - » 30 —
» ehanvre..... 18 50 »----
EU1» colza.100k.fr. 87 — à----------
« lin, 100 » 80 — ” -------------
G»« colza, 100 ” — — »-------------
» lin. 100 »------------” — —
AU8TEIÎOAJH. 23 «lôc. — RIZ : On a vendu ce jour
par inscription 1180 b/s riz de table d'Indramayoe, ex-Seagull.
* SUCRES bruts : Voici la cote actuelle des diverses qtés de
sucres bruts étranger ; sur notre place
java bas n» 7 fl.. 27 — A 31 —
no 7 à 9. 301/2 » 331/2
n no 10 à 14. 34 — ” 331/2
m n« 15 à 18. 30 — ” 361/4
* n» 19 à 20 . 36 — » 361/2
Brésil brun......27 — ” 33 —
> blond....34 — » 36 —
h blanc.... 36 — » 37 —
re pl
’ Havane brun..
» blond
•• blanc....
Manille brun____
gris....
brun.
Maurice 1
Surinam..
bl.et gris 34 —
30 - à 35 —
35 — - 37 —
37 — ” 39 —
27 — -• 32 —
33 — » 35 —
28 — « 33 — :
36 —
32 —
28
CEREALES: Froment sans affaires. — Seigle disp, calme
Pétersbourg nouv. fl. 205 ; dito suranné fi. — ; Galatz nouv ,
9 205 ; dito suranné tl. 193 ; Bessarabie fl. 200 ; Taganrog fl. —
dito germé fl. — ; le tout au compt. saus esc. et par 2100 kil.
A livrer sans variation ; mars fl.— ; mai fl. 204,205.
GRAINES : De colza un peu plus faible ; sur 800 kil. huile
disp. fl. — ; en avril 1873 fl. 430; oct. fl. 432. Rubsen disp. fl. —.
De lin sans affaires. ,. , , „ : . „
HUILES : De colza disp, et à livrer plus faible ; â 6 sem. par
100 k fl. 46 ; disp. fl. 44 3/4; en ville fl. — ; Bombay fl. — ; déc.
fl — • sur mai 1873 fl. 44 3/4 à 44 1/2 ; 4 derniers mois 1873 fl. 45
1/4 à 45 De lin disp, ferme ; â livrer on légère hausse ; à 6 sem.
par 100 kil. fl. 39 1/2 ; disp. fi. 38 1/4 ; déc. fl. — ; mars, avril et
mai 1873 fl. 39 1/4; 4 derniers mois 1873 fl.—. De chanvre â 6
0 — i disp. fl. —.
TOURTEAUX : De colza fl. 90 à 95. De lin fl. 11 à 15.
PETROLE raffiné : Par 100 kil. en cons. fl. 26 à 26 1/2 acq.
nOTTERDAM,93 dée. - CEREALES: Le froment
nouveau de Flandre, Zélande, Flakke et Outro-Meuse a été cédé
aujourd’hui en baisse de 25 cts. toutefois une grande partio des
apports est restée invendue. Meilleurfl. 12 à 13.25; bon fl. 10 50
II.b0, moindre fl. 9 50 â 10.25, blanc et ord. fl. 8.50 à 9.25.
En outre on a fait du froment 125/25J Zélande à fl. 14; 124/25&
Outre-Meuse à fl. 13.75 ; 126/27® Bovenland â fl. 15.20; 129/30®
Bovenland Ris à fl. 15.20 ;130J31«Bovenl. gres grain à fl. 15.30;
133/34® dito dito à fl. 15.85 ; 126/27® Pologne blanc hig. à fl. 16.65;
127(28® Odessa Pol. sur. à fl. 15.40; 128/29®d<> d« d» à fl.15.85,18.90.
Seigle indigène sans changementdans les prix. Meilleures qtés
à'
fr. àl
. partie â
118/1195 d’ibraïl à
...
de Flandre et Zélande fl. 7.30 à 7.60,i moindres dito, ainsi que
Flakke, Outre-Meuse {et Brabant Septentrional fl. 6.70, 7 à 7.20.
En seigle étranger on a fait 122/236 nouv. gros de France fr. à b.
à fl 10.5C, 1285 Western d’Amérique à «fl. 10.10 et par parti 1
11. 10; 118/1196 Odessa vieux à fl. 9.25, 9.30: 118/1195 d’Ibraï
fl. 9 Ou : 118/1195 Taganrog suranné à fl. 8 65; 115/116® dito d
Sarrasin s’est traité pour la consommation aux cours anté-
rieurs à fl. 2";0. En nouveau sarrasin de France il a été importé
quelques chargements, qui ont été vendus de fl. 205 à 210 par
'ilOO kil,
" Orge avec peu d’apports et prix soutenus ; nouvelle d’hiver do
Flandre, Zélande, Flakke et Outre-Meuse, meilleures qtés fl.6.70
à 7.10, moindres fl. 6.20 à 6.60. ord fl. 5.50à6. Orge dété meil-
leure fl. 5.70 46.30, ord. fl. 5 à 5.60. Eu orge étrangère on a fait
111/112 5 Franken par partie à fl. 12.30 et 101/102 ® Odessa â fl.
9.40.
Avoine sans changement dans les prix; courte fl. 3.40 à 4.80 v-
longue fl. 2.60 à 4.10. En outre on a. lait par 100 kil. 74/76$ indi-
gène à fourrages de fl. 8.75 à 8.50 à 8.25 et 70/72& â fl. 8.25. |