Full text |
gènes est de 22 millions 472,000 £ contre 19 millions 215,000
£ en 1871 et 16 millions 177,000 £ en 1870.
Il y a ainsi une augmentation notable.
Les envois de houille ont fléchi : 1 million 72,000 tonn.
contre 1 million 173,000. C’est la suite de 1 élévation des
prix. Les importations de vin ont progressé : 1 million.
886,000 gallons contrei million 733,000.
Le mouvement maritime a augmente a 1 entrée : 1 mil-
lion 240,000 au lieu de 1 million 173,000 tonneaux ; tandis
qu’il a un peu fléchi à la sortie : 1 million 315,000 contre 1
million 371,000. ,
L’ensemble des faits atteste que l’activité déjà si grande
du commerce extérieur de l’Angleterre »e cesse de pro-
gresser.
ait lieu de les examiner en ce moment. Il ne s’agit ici que
L’importante question de la pollution des rivières en
Angleterre, vient de faire un premier pas vers sa solution.
Les administrations de diverses communes ayant etc
• à déverser leurs eaux sales dan
sommées d’avoir à cet .
la Tamise, la commune de Twickenham, qui est restée en
défaut, vient de recevoir notification que si elle n’avise
immédiatement, il leur sera imposé une amende de 2,500
francs par jour.
COMPAGNIE DES DOCKS-ENTREPÔTS ET MAGASINS GENERAUX
D’ANVERS.
Voici la statistique officielle du mois de novembre
pour ce qui concerne les entrées, les sorties et les exis-
tences au F décembre des marchandises ci-après dési-
gnées, dans les entrepôts Royal, St-Félix et Rubens :
DÉSIGNATION
des
MARCHANDISES
EXISTENCE
au 1« nov.
Poids.
SORTIES.
Poids.
EXISTENCE
aulw déc.
Poids.
Sans les chiffres ci-dessus les marchandises ci-après désignées
figurent pour les quantités suivantes •
Cacao........
Cal'é........
Corinthes....
Cuirs salés—
Chanvre......
Farine.......
Froment......
Grains, graines
Graisse......
Huiles d’ol.etc.
Houblon......
Miel.........
Orge.........
Poivre.......
Peaux de mout,
Riz..........
Résine.......
Sirop........
Seigle.....
Sucre exotique
betterave
Tabacs..
Thés....
171110
147486
' : i : l
2263649
211489
569126
334251
608100
6128600
177820
160214
8271447
192327
156410
21664
109179
3084210
135026
407432
3051422
352817
4405014
3556
550. .7
816
971635
56392
,4200
10100
4OC02O
63U77
11830
35143
1376718
7390
533892
OlCôlX)
453380
16827
54030
107568
2-.!>: 25
86465
213595
150491
2490343
481)94
24137
2790289
56795
37647
7600
651492
54048
9726
775773
22018
443281
154283
149.363
236912
3020059
181416
28797
365631
334251
858229
4209434
140656
171220
6887876
135532
126153
21664
202:379
3u3W78
213041
1 IWji
407432
WARRANTS ÉMIS :
Valeur, suivant taxation des courtiers, des marchandises war-
rantées, dont les titres sont en circulation fr. 5,779,135.88.
Anvers, le 1» décembre 1872. _ , ., J
L'Administrateur Président,
VICTOR LVNEN.
Actes officiels.
armee. — Par arrêté royal du 10 décembre, l’intendant
de lre classe Ronnberg, admis à faire valoir ses droits à la
pension de retraite est nommé intendant en chef.
— Par arrêtés royaux, en date du 10 décembre, sont
nommés : Médecin de bataillon de 2û classe, le médecin
adjoint Arens ; médecins adjoints, les élèves médecins sol
dés Gombault et Guilmot. .
La démission du grade et de l’emploi qu’il occupe dans
l’armée, offerte par le sous-lieutenant Henry, des carabi-
niers, est accepté.
cour d’appel. — Par arrêté royal du 10 décembre, M. h
Delecourt, vice-président au tribunal do première instance
de Bruxelles est nommé conseiller à la cour d’appel séant
en cette ville, en remplacement de M. Scauflaire, démis-
sionnaire.
Dispense de la prohibition établie par l’article 180 de la
loi du 18 juin 1859est accordée à M. Delecourt.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES
RUSSIE.
Le compte de l’exercice 1871 a été clos avec un excédant
de recettes de 371/2 millions roubles. Dans cet excédant,
l’accise sur les eaux-de-vie figure pour 25 millions de rou
bles au delà des prévisions ; le ’
uvea au uc.a , les douanes ont donné 8 mil-
lions d’excédant sur les évaluations ; idem l’acoise sur le
sucre. Les recettes des chemins de fer sont restées de 9
millions de roubles en dessous des évaluations et les im-
pôts ont laissé un déficit de 2,304,000 roubles sur les esti-
mations.
ALLEMAGNE.
Le nombre des circonscriptions postales qui était en
1849 de 1700 en Prusse, avec 14,500 employés, a atteint ac-
tuellement pour le territoire fédéral 5674, avec 48,000 em-
ployés. Les envois qui étaient au nombre de 6S millions,
ont"atteint 469 millions; les envois de valeurs, à la somme
de 4 milliards tlialers contre 800 millions en 1850. Il a été
expédié 14 millions de journaux en 1850 ; ce chiffre s’élève
maintenant à 230 millions par an.
L’administration vient d’étendre la garantie des man-
dats-poste qui seront tout simplement taxés pour chaque
fraction de 50 t.li., avec responsabilité de l’administration
en cas de perte.
BELGIQUE.
Chambre des Représentants.
Séance du 11 Décembre.
M. PRÉSIDENCE DE M. THIBAUT.
La séance est ouverte à 2 1/2 "heures.
m. descamps (motiond’ordre), demande qu’à l’occasion
de la discussion des crédits supplémentaires au départe-
ment des travaux publics, le gouvernement dépose les con-
trats faits avec les maisons étangêres pour fournitures de
rails.
m. moncheur, ministre des travaux publics. Usera fait
droit à cette demande.
m. de clercq fait une interpellation au sujet de travaux
à entreprendre pour faire disparaitre le banc de sable qui
arrête la navigation dans le canal de Schipdonk.
m. moncheur, ministre des travaux publics, répond que
les pluies qui continuent à tomber ont arrêté les travaux
commencés pour opérer le déblaiement.
m. tacr. Il conviendra de faire des études sérieuses pour
prévenir, dans l’avenir, de nouveaux ensablements. Selon
l’orateur, les manœuvres qui se font aux barrages se font
d’une manière défectueuse.
m. deleh yyé. Le syphon par où se déversent les eaux du
canal est d'une dimension insuffisante pour en recevoir les
eaux.
m. van iseguem appuie les motions des orateurs précé-
dents.
m. dumortier, au milieu de l'hilarité que provoque sa
présence momentanée sur les bancs de la gauche, engage
M. le Ministre des travaux publics à prévenir les désastres
que pourrait produire le débordement de l’Escaut.
m.cruyt réclame contre une interruption annoncée de
la navigation du canal de Terneuzen, en vue des travaux à
faire.
La Chambre aborde la discussion du budget des finances.
m. humeur critique la convention faite, au mois de juillet
dernier, entre l’Etat et la Banque Nationale. Il soutient que
si la Banque est autorisée à débiter l’Etat du ducroire payé
par elle à des maisons étrangères sur la portion .lu compte
du trésor placée au profit de l’Etat en valeurs étrangères,
le ducroire même do la Banque devient inutile.
m. malou, ministre des finances. C’est une erreur, parce
que la Banque n’est autorisée à débiter l’Etat que des com-
missions et autres frais que l’Etat devrait supporter lui-
même.
m. demeur demande pourquoi le droit n’est pas perçu
pour certaines valeurs étrangères.
m. malou,ministre des finances.C’est parce que ces mêmes
valeurs, quand elles sont émises en Belgique, circulent
à l’étranger sans payer de droit de timbre.
m.boülenger recommande l’augmentation du traitement
des commis des accises.
m. malou, ministre des finances. Je m’occupe de l’étude
de cette affaire.
m. demeur demande si le domaine de Tervuerenne coûte
pas plus qu’il ne rapporte.
‘ m. malou, ministre des finances, ne se rappelle pas ’
exactement le chiffre du revenu.
Les différents articles du budget sou votés, et l’ensemble !
adopté à l’unanimitô, moins la voix de M. Demeur.
La Chambre vote ensuite les crédits supplémentaires !
aux budgets de la dette publique, du ministère des finances, 1
des non-valeurs et remboursements de l’exercice 1873 et 1
l’augmentation du crédit pour l’acquisition de terrains 1
destinés àla construction d’un nouvel hôtel des Monnaies. 1
Elle adopte le crédit de 10,000 fr. pour honoraires d’avo-
eat dus par le département de la guerre.
Elle aborde la discussion du projet de loi relatif au rém-
boursement de la dette 3 p. c.
m. le HARDY de iseaulieu demande si l’on a en vue
l’amortissement du 4 1/2 p. c.
m. malou, minisire des finances. Les questions d’amor-
tissement sont très- complexes et je ne pense pas qu’il y
d’une seule opération très-simple.*
Le projet ae loi est adopté.
La Chambre adopte le règlement définitif des budgets de
1867 et 1868. i
La séance est levée à5 heures.
Demain, séance publique à 2 heures.
A.rWlZ3Ræ, 13 Décembre.
A«socls)tiou libérale et constitutionnelle
(l’Anvci's.
Sous-comité de la lra section. — Les membres du
sous-comité de la lre section sont instamment priés de
bien vouloir assister à la réunion qui aura lieu de-
main vendredi, 13 décembre, à 9 heures du soir, au
local habituel l'Etoile, rue du Chaperon, à l’effet de
procéder au renouvellement du bureau.
Sous-comité de la T section. — Les membres du j
sous-comité de la T section sont priés d’assister à la
réunion qui aura lieu demain vendredi, 13 décembre,
à 9 h. du soir, au local le Watergeus, au petit Bassin.
Ordre du jour : Renouvellement du bureau.
Fédération libérale.
Sous-comité de la 50 section. — Réunion au local
habituel demain vendredi, 13 c{, à 9 heures du soir.
Ordre du jour ; 1° Renouvellement annuel du bu-
reau ; — 2° Communications.
Parmi les rues où la boue fait les délices des pas-
sants, il faut citer la rue Ste-Anne et les abords du
nouveau Théâtre Flamand.il est vrai qu’on peut allé-
guer que sur ce dernier peint il s’agit d’un cas excep-
tionnel, et que sur le premier, la propreté est de
tradition. L’excuse de l’exception, et l'excuse de
l’habitude ! Douce consolation pour les habitants de
ces quartiers !
Les abonnés du Théâtre-Royal feraient bien d’aller y
demeurer, car l’infection des couloirs est telle depuis
quelque temps qu’ils doivent enfin être cuirassés
contre tout désagrément du ressort des boues et im-
mondices.
Hier après-midi, un individu se présentait dans
une boutique d’épiceries de la rue des Capucines et
demanda une demi-livre de café. La patronne de l’éta-
blissement l’ayant servi, l’individu donna en payement
un billet de vingt francs sur lequel on lui remit la
monnaie qui lui revenait.
Pendant ce temps l’homme au café avait observé
que la patronne était pour le moment seule à la mai-
son et que, de plus, elle sortait de maladie. Il résulta
de son observation que, lorsqu’il avait en sa posses-
sion et sa marchandise et sa monnaie de retour, il se
ravisa et demanda, du ton le plus naturel du monde, à
revoir un instant son billet de vingt francs pour savoir
si par hasard il n’était point faux.
Sans défiance aucune, la patronne lui remit le billet
pour l’examiner, mais l’inconnu l’avait à peine entre
les mains, qu’il fit demi-tour, gagna la porte et dispa-
rut avant que sa dupe eût le temps de crier au voleur.
Il court encore.
— • Hier soir se trouvait dans la rue des Beggards
et pendant près le deux heures, à la disposition des
voleurs, une charrette d’un boulanger de Borgerhout,
contenant encore quelques pains frais. On ignore com-
ment et par qui cette charrette a été abandonnée en
cet endroit, les habitants de cette rue ne recevant
pas du pain du dit fournisseur.
L’agent de police qui se trouvait à la Bourse, averti
de ce fait, l’a fait conduire aussitôt à la permanence.
— Quatre individus, prévenus de divers vols au
Bassin, viennent d’ètre arrêtés.
— Quelques gamins s’amusaient hier au Dam à
lancer des bateaux en papier dans le canal. L’un
d’eux, s’aventurant trop sur la berge, perdit l’équili-
bre et tomba la tête la première dans le canal. Aux
cris de détresse poussés par ses petits camarades, un
garçon batelier accourut qui plongea résolûment
après l’enfant. Après quelques tentatives infructueu-
ses, le brave sauveteur fut assez heureux de saisir le
gamin par les cheveux et de le ramener sur la rive.
Le pauvre petit avait perdu connaissance, mais après
quelques frictions, il revint à lui et put aller se jeter
dans les bras de ses parents.
Nous regrettons de ne pas savoir le nom du garçon
batelier, dont le dévoûment mérite les plus grands
éloges.
— Le n° 2 de la Rive droite paraîtra demain et
sera vendu à la Bourse. 4206
FAITS DIVERS
inondations. — Les fortes pluies dont nous sommés
gratifiés depuis si longtemps ont fini par rendre nulles
toutes les bonnes mesures prises par les agents des ponts
et chaussées pour faciliter l’écoulement du trop plein de
nos rivières.
La crue des eaux de la Sambre a été considérable de-
puis hier à midi, elle accuse plus d’un mètre à l’étiage de
notre écluse et cette crue augmente d’heure en heure d’une
façon inquiétante. Les caves de la Ville-Basse et de l’Ëntre
deux Villes sont inondées ainsi qu’une partie des quais et
de la rue du Comptoir.
En amont et en aval de notre ville, la Sambre est sortie
de son lit, et les prairies sont partout couvertes d’eau,
ainsi que toutes les propriétés longeant le canal de
Bruxelles et do Piéton. /
Jusqu’ici, nous n’avons pas appris que des sinistres aient
eu lieu, mais de grands dégâts sont inévitables pour pou
que la pluie continue et malheureusement, rien ne nous
indique qu’el'e doive cesser car elle tombe encore à l’heure
où nous écrivons ces lignes et la dernière nuit, il a régné
une véritable tempête accompagnée de fortes ondées de
neige et de grêle.
L’aspect ae la rivière l’Heure est réellement effrayant.
On voit flotter sur cette rivière si impétueuse des épaves
de toutes les espèces. Toute la vallée est couverte d’eau et-
des meules de grains, de foin, de paille, etc. ont déjà.été
enlevées en divers endroits. On nous affirme en outre
qu’entre Walcourt et Marchienne plusieurs ponts ont été
emportés.
Les nouvelles que nous recevons ce matin de cette con-
trée sont navrantes : dans plusieurs communes, les habi-
tants fuient leurs demeures à la veille d’être envahies par
les eaux qui vont sans cesse en augmentant; à Ham-sur-
Heure, tout est inondé, ainsique tans le bas de Walcourt,
Berzée, etc., etc. (Progrès de Charleroi).
bles, car, de ce côté, les champs sont ensemencés de blé.
Les derniers ouragans qui se sont abattus sur Paris ont
déraciné un certain nombre des sapins qui bordent la voie
de la ligne de Versailles (rive gauche). Plusieurs de ces ar-
bres sont tombés en travers sur les rails.
Lne dépêche de Nantes nousapprend que la Loire monte
de nouveau avec rapidité. Hier, à Orléans, une circulaire
préfectorale annonçait, une assez forte crue des affluents
de ce fleuve. ”
Le Rhône a également subi une nouvelle crue. La Saône
lie diminue pas ; la, Meuse est toujours débordée, ainsi
que la Maine et l’EScaut, etc. Bref, dans toutes les par-
ties de la France, on est menacé d'inondations nouvelles.
Du reste, rarement il a plu autant que cette année : la
movenne du mois de novembre a été de 128 millimètres à
Paris ; or, il résulte, des travaux faits depuis la fondation
de l’Observatoire de Paris que trois foij la hauteur de l’eau
tombée sur Paris pendant le mois de novembre a excédé
100 millimètres; en 1853 il y a eu 103 millimètres ; en 1857,
110 millimètres en 1825, 103 millimètres.
En Italie, les inondations,jointes à des bourrasques et à
des tempêtes dans le; golfe de Salorne, ont causé de gran 1s
dommages.
Nous lisons dans le Journal du U ivre :
« Le temps continue d’être extrêmement mauvais. Vers
11 heures 1/2 du matin, une bourrasque de neige a passé
sur notre ville, et, durant près de deux heures consécu-
tives, d’épais flocons ont obscurci l’horizon. La neige fon-
dait en tombant, de sorte que la plupart de nos grandes
voies ont été transformées, en quelques minutes, en petits
lacs. Les abords de la place du Vieux-Marché, dans la rue
de Paris, ceux de la place de la Mâture, le bout du quai
d’Orléans, étaient particulièrement, impraticables, par
suite de la mauvaise disposition donnée ài’écoulement des
eaux pluviales.
Malheureusement, la température ne paraît pas devoir
se rasséréner prochainement, car le baromètre est nu-
midi à 715 millimètres. L’hiver s’annonce mal.
une tempête s’est déchaînée hier sur la ville de Nantes,
en Bretagne. Voici ce que nous lisons à ee sujet dans l’In-
dépendance de l'Ouest :
« Pluie, avec accompagnement de grêle, coups de vents,
saute de vents, tout Ce qui, en un mot, dénote une tempête
voilà le bilan de cette journée.
Déchaîné vers lemiliou.de lanuit, l’ouragan dure encore
au moment où nous écrivons. Venant tantôt du sud, tantôt
de l’ouest ou du nord, les coups de vents ont rivalisé de
violence.Une bourrasque du sud-ouest,survenue entre dix
heures et midi, a été particulièrement terrible. Peu d’acci-
dents de personnes, mais des dégâts nombreux sont à
signaler. -
- Rue de la 'Poissonnerie, un vieillard conduisant une
charrette de boulanger a été précipité contre terre; la
charrette est tombée sur le côté.
» Pont d’Erfire, M. Barré, rentier,demeurant quai Fleys-
sclles, s’est blessé grièvement- à la têt.e en tombant sur la
chaussée du pont. Le sang coulait abondamment.
» Le bateau à vapeur,qui part le matin à sept heures,île
Nantes pour Paimbœuf, a dû, à la station du Pèlerin, re-
noncer à continuer son voyage ; il est revenu à sou point
de départ, fuyant devant là tempête. ,
» La cabine du ponton de File Gloriette a été détachée
de ses amarres et emportée par le courant. Elle en avait
pourtant vu d’autres !
Rue du Pas-Périlleux, 9, quai de la Fosse, 9, etc., des
cheminées sont tombées sur le sol. Aucun accident ne s’en
est suivi.
Une partie de la toiture du marché en construction sur
ia place do la Petite-Hollande (flanc méridional), a été en-
levée-; nombre de vitres ont été brisées.
La toiture d’un bateau à laver, situé dansles eaux de
Pirmil,a également été enlevée.
Le canal de la Prairie-au-Duc est une petite mer, dont
les vagues microscopiques n’ont, cependant rien d’anodin.
Les bateaux qui s’y sont réfugiés sont même assez rude-
ment secoués.
On lit dans VUnion des Deux-Villes, de Saint-Servan :
* Mercredi matin, un spectacle vraiment splendide s’offrait
aux regards des habitants d» Saint-Malo. La mer, très
forte par suite d’une brise carabinée, so brisait en mugis-
sant sur les grands rochers de la côte. A l’horizon, se déta-
chant du fond noir dn ciel, une véritable flotte composée
-es, toutes voiles dehors, s’avancait- rapide-
de douze navires, toute: ____ ... ....
ment vers la rade, où bientôt elle mouillait.
- Un de ces navires portait malheureusement, en signe
de deuil, son pavillon en berne à la corne.
» C’était la Marie Ange, navire anglais, armateurs MM.
Buesnel et O. Atteint par un grain,'mardi matin, par le
travers de Long-Ships, en se rendant de Cardiff à Saint-
Malo, une lame furieuse envahit le pont en enlevant deux
hommes.
» L’un d’eux, le nommé Bonrganier, de Saint-Servan, ne
put, malgré tous les cordages qui lui forent lancés du
bord, être ramené sur le pont.
» C’était,nous dit un matelot témoin de ce terrible drame,
c’était navrant d’entendre les cris de désespoir poussés par
ee malheureux dans sa lutte contre les vagues. Se voyant
perdu.il adressa à ses camarades un dernier et suprême
adieu... Puis ie gouffre se referma sur lui... L’autre mate-
lot, pluslieureux que l’infortuné Bourganier, fut presque
aussitôt rejeté à bord par une autre lame. »
D’après les nouvelles qui nous arrivent ee matin, plu-
sieurs poteaux du télégraphe ont été emportés par l’oura-
gan de cette nuit ainsi que des cheminées ; en outre, deux
petits bateaux vides qui n’étaient pas bien amarrés, ont
été se bri ser contre les piles d’un pont de la Sambre.
Quelques bâtiments en construction dans nos environs
ont beaucoup souffert. (M.)
Voici les détails 'que publie le Journal des Basses-Alpes
sur la catastrophe de la vallée de Jabron : « Le furieux
Jabron effluent de la terrible Durance, enflé par tous les
; torrents de ses tributaires,couvre toutelavallée deNoyers,
| et ses eaux s’élèvent à une hauteur inconnue,
j » Digues, routes, chemins, prairies, maisonnettes, écu-
! ries, passerelles, mûriers, peupliers, arbres fruitiers, ri-
! elles terres labourables, plantations magnifiques, tout est
emporté par la violence des flots.
! » Le terrain sur lequel est,assis le hameau de Saint-Mar-
j tin, peuplé de 150 à 200 habitants, est détaché par lps eaux
| des flancs de l’éminence qui sépare les deux torrents au
| confluent-lesquels il est bâti, et glisse en aval sur unelon-
‘ gnnnr ' tres. Maisons, granges, étables sc lézar-
- .... : firent, s’écoulent au milieu d’un bruit insolite
l i épouvantable.
| » Le sol descendu et les décombres du village forment
! bientôt un énorme barrage eommo la main des hommes en
construit dans les gorges de l’Atlas. Derrière, en amont,
: sur l’ancien emplacement du hameau, les eaux, s’accumu-
1 lant sans cesse, forment un laeimtfiense ou plutôtun abîme
j effrayant au fond ou à lasurface duquel, speetacle navrant!
l’œil attristé aperçoit du linge, des meubles brisés, des ton-
: neaux.des sacs fie blé etde farine,des berceaux flottants,etc.
: » Les malheureux habitants fuient chargés d’épaves,
t raînant fies vieillards, portant des morts ou mourants, et
, gagnant péniblement une antique chapelle située sur un
! point élevé, unique abri qui leur reste, pour attendre que
la Providence leur envoie quelques seeours qui, du reste,
ne se sont pas fait attendre.
, » Le sous-préfet de Sisteron est déjà sur les lieux, où il
se multiplie, et le préfet, qu’on est sûr de trouver partout
oùily adubien à faire, part avec des hommes de l’artpour
, distribuer fie nouvelles consolations.de nouveaux secours,
après avoir ouvert une souscription et obtenu 2,000 fr. du
gouvernement en faveur de ces infortunées et intéres-
santes victimes.
•> Les pertes sont évaluées à plus de 100,000 fr. »
On lit dans YEcho de Gioet :
Les eaux de la Meuse, qui avaient considérablement
diminué depuis dimanche, ont grossi de nouveau par suite
de la persistance de la pluie, et il est à craindre qu’avec
le temps qu’il fait encore aujourd’hui, elles atteignent le
niveau qu’elles avaient il y a. huit jours.
L’eau arrivait, hier matin, à sept heures, aux portes du
port et de l’abreuvoir ; à la porte qui fait face à l’Espla-
nade, elles gagnaient la moitié de la chaussée du quai.
La plupart aes caves de la ville continuent à être enva-
hies. Le niveau des fossés n’est pas beaucoup plus bas qu’il
était la semaine dernière. ■>
On écrit de Tournai que jamais l’Escaut n’a atteint une
élévation plus grande. Tout est inondé en aval et la situa-
tion n’est plus tenable pour les habitants des maisons ri-
veraines, aux environs de la ville. A Tournai même lo
luehet d’Antoing est en partie envahi par les eaux.
La navigation est complètement interrompue sur l’Es-
caut. Tous les chemins de halage ont disparu sous les
eaux, des bateaux ont sombré- C’est une effroyable cala-
mité, une ruine pour beaucoup de personnes.
Les dépêches ont fort exagéré les dégâts causés à Lon-
dres par la tempête qui a éclaté dans toute la partie oedi-
| dentale de l’Europe. Les dommages à Londres même se
: sont bornés à des cheminées renversées, des tuiles arra-
' chées, des arbres déracines. — A Woolwich, la violence du
! vent a dérangé le gazomètre, et la ville a été plongée dans
1 l’obscurité.
: L’ouragan a sévi sur toute la surface de l’Angleterre.
| D’après ies journaux, en estimant à 12 le maximum de la
■ force du vent dans nos régions, on peut estimer qu’elle
a atteint 11 à Plymouth, 10 à Londres et à Bruxelles.
La pluie a aussi été très-violente dans las îles britanni-
ques. Les communications télégraphiques ont été interrom-
pues entre l’Angleterre et l’Irlande,
Hier soir, à Bruxelles, le baromètre marquait tempête.
A partir de 10 heures, il est remonté de quelques millim.
et il était ce matin à grande pluie.
Ce matin, la Seine était plus haute qu’elle ne Fa été pen-
dant la crue de la semaine dernière. A Fétiage du pont
Royal, elle marquait hier, lundi, à huit heures du soir, 5
môt. 93 c. Elle marquait 6 mètres ce matin, à six heures.
Les rues Hérolfi et des Pâtures, dont on avait enlevé des
clôtures, sont de nouveau barrées, et l’on à rétabli les pas-
serelles, qui déjà deviennent insuffisantes.
Le gros tuyau de conduite des eaux établi route de Ver-
sailles s’est crevé, et il en est résulté une fuite considéra-
ble qui a occasionné de ce côté une sorte d’inondation
A Asnières, sept personnes, dont une jeune femme, s’é
taient risquées sur le fleuve débordé, dans un frêle canot
risquées sur le fleuve débordé, dans un frêle canot,
en amont du pontfiuchemin de fer,malgré les observations
réitérées des témoins de cette imprudence.
Ne pouvant résister à la violence du courant, ils s’en al-
laient à la dérive.
Déjà l’embarcation avait, en tournoyant, dépassé les
deux ponts,et elle allait se briser contre de grands bateaux
amarrés là, lorsque au grand soulagement des spectateurs,
le remou produit en aval du second pont les ramena vers
le bord.
Mais alors, pris de frayeur, ceux qui s’y trouvaient se
portèrent tous du même côté, et le canot sombra.
Les sept personnes ont pu, non sans peine, être retirées
vivantes, et elles ont reçu dans une maison voisine des
soins qui les ont ranimées.
Près de Nogent, File des Loups et l’île de Beauté ont com-
plètement, disparu sous les eaux. Du pont, on n’aperçoit
plus que le haut du parapet. Déjà la crue actuelle de la
Marne a dépassé de cinq centimètres le maximum de celle
de mardi dernier.
Les habitants craignent, que si la Mnrnemonte s mlenient
encore de 5 à 6 centimètres, elle ne déborde dans la plaine
du Tremblai et ne s’étende jusque sous les murs du châ-
teau de Poulangy ; alors, les dégâts seraient considéra-
un phénomène. — Il vient de naître à Saragosse, dit la
Correspondance d'Espagne, un garçon avec la chair cou-
verte d'un voile naturel très-transparent, cas assez rare
dans les annales de la chirurgie.
Le mot “ naturel » est de trop ; mais le cas n’en est pas
moins curieux.
archives — On reconstitue, à Mazas, un ouvrage ma-
nuscrit extrêmement eurieux, qui a disparu pendant le
pillage fie cette prison, au mois fie mai de la Commune.
Nous voulons parler d’une sorte d’album fie grand format
contenant les portraits photographiques de tous les indi-
vidus qui s’étaient suicidés dans cet établissement depuis
le jour de sa fondation.
En regard de chaque photographie, on avait placé le
nom, l’âge et le lieu de naissance de l’individu avec le
chiffre de la condamnation. I! y avait en outre des obser-
vations médicales du plus haut intérêt.
En feuilletantce lugubre album, on pouvait constater que
les suicides à Mazas, très, nombreux dans les premières
années, avaient cessé presque complètement depuis que le
travail dansles cellules avait été rendu obligatoire.
En 1868, il n’y avait eu que deux morts de ce genre et
une seulement en 1869.
On a retrouvé aux archives de la prison la presque tota-
lité des observations médico-légales, rédigées par les mé-
decins de service et dont l'original, après avoir été trans-
crit sur l’album, étaitresté au greffe. Avecces documents
et à l’aide des registres d’écreu, où se trouve consigné le
genre demort des détenus décédés dans la prison, on re
fait l’ouvrage disparu, sauf les portraits photographiques
des suicidés, qu’il n’est pas possible de remplacer.
Cercle Artistique.
La Section de Musique, avec le concours de M.
Henri Vieuxtemps, donnera un grand concert, le lundi !
23 courant, à 8 heures du soir. La section exécutera : j
1° L'Anathème du Chanteur (des Sangers Flucli), i
ballade de R. Schumann ;
2° Le Temple del' Harmonie, cantate de C.Goimod. j
courant, aura lieu le lundi 16, à 8 1/2 heures. Elle aura
pour objet ; Y Histoire de l'éducation chez les Ro-
mains.
Lundi 30 courant, à-8 1/2 heures, M. Wouters, pro-
fesseur à l’Université de Gand, donnera uite confé-
rence dont le sujet sera annoncé ultérieurement.
Afdeeling van Nederlandsche Letterkunde. —
Op woensdag 18 dezer, zal er in de groote zaal eene
voordracht gehouden worden door den heër Piccardt,
archivaris der stad Goës. ï)e redenaar zal handelen
over ; Oats «n Bellamy. — kun invloed' op hunne
eeuw.
Cbrónique tbéâtrale.
Dimanche, iareprésentation du théâtre fie Verriers a été
troublée par des scènes fâcheuses. Des artistes ne connais-
sant qu’imparfaitement leurs rôles, le public du roz-de
chaussée s’est fâché, celui de l’amphithéâtre au contraire
a applaudi, puis s’est mis à apostropher les abonnés; on
entendait les cris de panaicou ! paou ! à bas les riches !
vive le peuple ! vive Marceau! vive la République ? ie tout
entremêlé de l’air de la Marseillaise.
Le désordre ne s’est pas arrêté là. De l’amphithéâtre
furent jetés des oranges,des trognons de pommes, etc., qui
atteignirent des spectateurs et même des dames. Il va
sans dire que le spectacle marchait quand même au milieu
de descentes fréquentes du rideau.
La police a opéré trois arrestations.
Les abonnés, pour fuir la bagarre, abandonnèrent la par-
Lots de Bevilacqua la M:ma
Au 2" tirage des primes, qui a eu lieu le 30 novembre ]
principaux prix ont été gagnés par les numéros suivants:
Série 14716 N° 20..........Lir. 60000
» 868 » 93............ n 1000
» 21193 » 76........... » 500
Suivent 100 obligations remboursables par 100 lires.
Sèlat-Civil d’Anvers.
Déclarations de décès des 9 et 10 déc. 1872.
SEXE MASCULIN.
F. De Back-er, artiste peintre, 60 ans. Grand'PJace. — J. rw.
tailleur, 63 ans, époux de E. Bosac, rue Pauvre Benkelaer -
Vau Tuyat, 83 ans, époux de J, Vossen. Grand’Place. — c
voets, journalier, 52 ans, époux do M. Van Put, rue St Rot,,
J. Van Halte, menuisier,62 ans. veuf de T. Clauwaèrts, époux ,1,
A. V erboven. Longue rue Neuve. — C. Van Ecke, 67 ans, ventl
M, Storms, rue des petits Coqs.
3 enfants au-dessous de 7ans, 1 mort-né.
SEXE FÉMININ.
H. Borburgh, 29ans, garde-malade, à Oudenbosch (Holland,
— A. \an Hout, 73 ans, veuve de P. Melis, rue Montagne ii>
Pierres. — M. Mariot, tailleuse, 25 ans. Canal aux Harengs
C. Dircx, 73 ans, veuve de J. Smits, à Borgerhout. — j
Eynde, 80 aus, veuve de J. Wagemanset de C. Desmedt, Piâi o H
Mail._Fl, I'n,1. T? J,
Meir. — M. De Cleer, 32 ans, épouse de F. Fret, à Diost -
Charte, 41 ans, épouse de J( Beltemans, Rempart des Béguin»
- P. Mommaertv «■> v ----£U“,U.
tic aux premiers actes des Pirates delà Savane, qui, nous
devons le dire, n’étaient pas plus sus que Fra Diavolo, qui
avait ouvert Iareprésentation.
Il est à espérer que la police saura maintenir le bon ordre
dans la saile de la place Verte ; et sa ferme attitude pourra
mettre à la raison les gens mai intentionnés qui excitent
notre population ouvrière à des manifestations aussi anti-
patriotiques que contraires à la bonne harmonie qui doit
régner entre les diverses classes de la société.
(Union libérale.)
les folies dramatiques. — Un horrible événement s’est
passé, la semaine dernière, dans un théâtre de province,—
peu éloigné fie Bruxelles.
Ou jouait Norma. Le régisseur, un vieux bonhomme,
très-rageur et qui, comme lés merveilleux du Directoire,
avait le défaut, bien réel, par exemple, fie ne pas pronon-
cer les r, avait affublé quatre Dumanets du péplum drui-
dique pour faire escorte à la prêtresse.
Comme les braves militaires étaient restés en scène
après le départ de cette dernière, le régisseur leur crie de
la coulissa : -
— Sótez..,
Indécision des troubadours, fureur du régisseur.
— Sôtez, sôtez...
Le plus résolu des Dumanets se risque à pincer un léger
cancan.
Le public, qui ne sait pas ee qui se passe, part d’un long
éclat de rire.
Ecumant, violet, le vieux régisseur brandit sa canne
d’un air menaçant :
— Misérables... sôtez... sôtez... sôtez donc !
Oh ! alors, ce fut un vrai délire !
Les quatre guerriers épouvantés se prirent par la main
et exécutèrent une ronde sabbatique.
On no riait plus dans la salle, on se tordait.
On fit baisser le rideau, mais le régisseur faillit succom-
ber à une apoplexie foudroyante.
— P. Mommaerts, 82 ans, veuve de E. De Mol, Rivage _ «
Driossens, journalière. 07 ans. Montagne d’Or. — E. Veracht.
72 ans, veuve de A. Moiana, Longue rue de l’Hôpital. — M jan.
Cbrónique judiciaire
Le tribunal de commerce de Bruxelles, vient de donner
gain de cause à M. Maurice Geber, dans le procès qu’il avait
intenté au directeur du théâtre de la Monnaie et dont nous
avons entretenu nos lecteurs.
Le jugement, rendu hier, constate qu’il y a abus de la nart
d’une direction de délivrer au public plus de places qu’il n’y
en a de disponibles dans la salle, alors qu’aucun avertisse-
ment préalable n’est-donné aux personnes qui se présentent
au guichet du théâtre.
Il condamne donc M. Avrillon à paver à M. Geber la
somme de cinq francs réclamée par ce dernier à titre de
dommages-intérêts ainsi qu’aux dépens du procès.
Cette décision, rendue pour la première fois en Belgique,
est conforme à la jurisprudence française.
La cour de cassation, section criminelle (•>•* ehambroi a,
dans son audience d’hier, rejeté le pourvoi du nommé Hof-
statters, dont nous avons annoncé la condamnation pro-
noncée, du chef d’attentats aux moeurs par la cour d’as-
sises du Brabant dans la session du quatrième trimestrb
courant.
On lit dans le Petit-Lyonnais
Vendredi, 6 déeombre, le tribunal correctionnel de
Bourg (Ain) a condamné à il mois de prison, pour outrage
à la moralité publique, l’individu qui s’appelait le frère
Ozé à l’école des frèresâ Bourg,le frère Pacifique à l'hospice
. _ . qui s'appelait le
Ozé à l’école dès frèresâ Bourg,le frère Pacifique à l’hospicè
de Charité. 11 a été condamné par contumace. Il est pro-
bable que le saint homme exerce maintenant ses talents'
divers sous un troisième nom,.dans quelque couvent ou
école congréganiste. »
RAYON SPECIAL
MERINOS, CACHEMIRES ET ETOFFES
4201
POUR DEUIL
ÀÜG, THIÉRY, 18 ET 20 KLAPDORD.
DERNIERES NOUVELLES,
AGENCE HAVAS-BÜLLIER-REÜTES
Amsterdam, 11 décembre.
Le conseil communal vient de décider qu’à partir du pre-
mier mai 1873, l’ouverture de la bourse aura lieu à une
heure et la clôture à trois heures et, demie.
Actuellement, l’ouverture se fait à 2 heures et demie et
la clôture à 5 heures.
Madrid, 11 décembre.
L’emprunt espagnol est assuré.
L’affluence des déposants pour la souscription du 12 est
très-considérable àla direction générale du trésor.
D’un autre côté la Banque de Castille a l’eçu des souscrip-
tions pour une valeur nominale dépassant °300 millions de
francs-
La tranquillité est parfaite.
Toutes les communications par ies voies ferrées ont été
rétablies.
Le service do L’Andalousie fonctionne comme avant le
soulèvement des fédéraux.
Athènes, 8 décembre.
Le prince Frédéric de Glueksbourg, oncle du Roi, est
arrivé avec sa famille pour passer l’hiver ici.
New-York, 11 décembre.
La législature démocratique de l’Alabama a élu M.
Sykes, coalitionniste, sénateur.
Le gouverneur Lewis refuse de reconnaître la législa-
ture, laquelle le menace de mise en accusation.
L’autre législature, composée de républicain est re-
connue par le gouverneur, contestera l’élection de M.
Sykes.
La Caroline du Sud a élu comme sénateur M. Paterson,
républicain.
New-York, 11 décembre.
Un incendie a eu lieu à l'hôtel do la Cinquième Avenue.
Vingt deux femmes de chambre ont été asphyxiées ou
brûlées dans les étages supérieurs de la maison. -
DERNILUE HEURE.
Londres, 12 décembre.
Le Times croit que la réduction do l’escompte 5 1/2
peut être considérée comme probable à 5r0/0.
Un versement de 200,000 liv. sterling est attendu
aujourd’hui de la Banque de France.
New-York, 11 décembre.
Un supplément de troupes a été envoyé à la NoU-
velle-Orleans.,
M. BoutwelLne négociera pas avant le mois de
marsprochain les 300 millions restants de bonds àSp.c.
Onze autres personnes ont encore été brûlées dans
l’incendie de l’hôtel de la Cinquième Avenue.
Bulletin des Bonrses.
Rëpèches téïégraphiqaes.
BRUXELLES, 12 décembre. — (Cours d’ouverture).
Métalliques..1 6013/16 lEmpruat 1871_I — —
Piastres................. E « 1872,
Turcs.............| ^---- J Annuités.............|-----
LONDRES 12 décembre, — (Cours d’ouverture).
Consolidés ang
5,20 b. Amér. 18
Ch.de fer IUiu.act.
» Erie »
Empr. Turc 5 0/0.
. Ottom.1860
89 — â-------
735/8 » 787/8
63 — . 65 1,2
60 — . 60 1 2
57/8 » 6 —
Italiens 5 0/0..
Emp. franc. 1871.
Emprunt 1872____
24 — « 25 -
17 5/8 » 177/f
La conférence de M. Wynen, annoncée pour le 23
915/8 â 913/415 0/0 Améric. 1871
905/8 » 90 7/8j Pérou.......
----»------jlleute arg......
423/8 » 435/81 - pap........
531/2 » 53 3/4| Varna........
631/4 » 631/21 Chemins de fer :
29 — * 29 l/8sRotterd.-Anvers,
661/4 » 66 l/2!Naniur-Llége_
----«------S Luxembourg......
13/4 »-----1 Lombards.......
VIENNE, 12 décembre. — (Cours d’ouverture).
Crédit mob. Aut.l 338 25 INapoléons d’or... 8 741/2
Lots de 1860.... 102 25 |Aut. rente pap... 66 10
V . 1864......1 144 — JIjOTObards....................
FRANCFORT, 12 déc. — (Cours d’ouverture). Faible.
Autr. rente arg..| — — îCréd.mobil.Autr.l 3621/2
. « pap. .1------ |Bons Amér. 1882. 96 3/8
Lotsd’Autr.m. - - f/lh.de 1er Autr...! 883 -
Turcs...........i — — ? Uonvharda......■ 2113/4
MADRID, 10 déc. — 3 0,0 Espagnol intérieur 27.30; 3 0/0 dito
extérieur 3130.
NAISSANCES.
Sexe masculin.. 25 j T
» féminin_____ 19 ( 1
MARIAGES.
L. Debiemme avec M. Scheepers. - L. Tréau avec M. Peeb-t,
— ü. Servos avec M. Maleutjél-, — J. Hofman avec M. Ver. '
Choses de Paris.
Trois nouveautés pour chant et piano chez l’éditeiu
Alphonse Leduc, trois perles fêtées par les Parisiennes il»
G. Rupès, Fauteur des gracieuses romances Marthe. ci
Rappelle-toi ! C’est d’abord Chanson d'Eté, poésie tendre,
ment caressante, mieux placée sur fies lèvres fie jeun»
homme ou de jeune femme que Rur celles d’une jeune tille
dont la spirituelle finesse s’encadre dans une musioui
chaude comme un rayon de soleil et riante comme les blé
verts. Ensuite, Vous n'ètes rien prés d'elle ! mélodie suan
que toutes les bouches voudront soupirer. Enfin, Vous 1
m'aimez plus! romance dramatique, paroles fiévreuses
suppliantes, cri de désespoir et de passion dont une belle
voix de femme sait tirer l’effet le plus émouvant. (Pont
toutes les voix 1-70, 36 rue Le Pelletier, Paris.) Ces trois
exquises créations.de genres différents, les plus heureuses
les plus recherchées de la saison, sont appelées â T'écla-
tant succès qui salue partout le nom de Fauteur.
POMME VERTE.
Journellement on peut se procurer des TIuitro$
IVaschcs d’Ecssse et d’Ostende ainsi que îles Ho-
mards et toutes sortes de poissons frais, volaille et m.
bier, à des prix modérés.chez van ex-heruyx. Chaussée da
Malines, 35, (auparavant Parc aux Huîtres, Cité). J
tLes funérailles de dame Pétrouilltt Van Bclr>
veuve do M. Jacques-Pram-ois Storm», décédée ’
Anvers, le 11 décembre, auront lieu samedi 14 courant à
heures du matin, â l’église paroissiale de St-Jacques. ’
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas reçu
de carte de faire part, sont priés de considérer le présent an
comme en tenant heu. ■ 4^
tLes funérailles dp. dame «arie Françoise Joié,
j>!*in<- Jimes. épouse de M. Jean Vekemans
cédée à Anvers, rue Jordaens, 27, vivront lieu samedi 14'w
rant, â 11 heures du matin, à l’église paroissiale de St-.Joseik
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas mw
do carte de faire part, sont priés de bien vouloir considérer]!
présent avis comme en tenant lieu.
Vendue maintenant en état torréfié, ta Rev.u.en'ta n'exige pim
qu'une minute au feu ; et pour les personnes au. voyage ou otl
n'ont pas de cuisine, nous avons préparé des iffscrn s de itm
LENTA, qu on peut manger on tout temps; en boites de fer-hlsi»
de 4 et 7 francs.
Tout malade trouve, par la douce Reralenta Du Barry, sauta,
énergie, appétit, bonne digestion et bon sommeil. Elle guéri:
sans médecine, ai purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, eu-
tralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomi!
sements, constipation, diarrhée, toux, asthme, phthisie tom
désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches
vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang 7400}
cures, y compris eelle de S. S. le Pape, le duc de Pluskow Mm
delà marquise Bréhan.etc., etc.— Plus nourissante que la visidi
elle économise 50 fois sonprix en d’autres remèdes.
Cure n» 63,184.
... , . , , Jumet, près Charleroi, 9 mai.
Votre précieuse Revalenta vient d’opérer la guérison de
femme, sujette à des souffrances etàdes vomissements continuel!,
etde maux qui, depuis 4 ans, La tourmentaient sans trêve.— EMi
nn brave médecin de nos environs lui conseilla de faire usage*
votre farine. Elle commença à s’en servir le 19 avril dernier, «
déjà, au grand étonnement de plusieurs personnes, les vomis»
ments ont cessé ; l’affection des yeux ainsi que celle des jamt*
ont disparu, le sommeil est redevenu paisible, les douleurs t,
cœur, de l’estomac et des reins cèdent insensiblement et ssi,
déjà presque nulles. L. J. Dury
K!n boites : 1/4 Kli., 2 fr. 25 ; 1/2 kil., 4 fr.: 1 kil., 7 fr.; 6 kil
8! fr.; 12 kil.,60 fr. — Le Biscuits de Revalenta en boites de (
et 7 fr. — La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, so*
meil et énergie aux personneset aux enfants ies plus lai bles i
nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinairt
— En bottes de 12 tasses, 2 fr. 25 ; de 576 tasses, 60 fr. ou envi;
10 c. la tasse.
Envoi contre bon de poste. — Dépôt à Anvers : Waersegsri
Lauwers, Linzen-Clessens, Bisohops-Jansen, Van Reeth, Laml»
Herkens, Jos. Lauwers, Klapdorp, 49, et chez les pharmaeisM
et épiciers. — Barry nu Barry <6. <>. 12, rue de l’Empereur,
TMEàTKëS, concebts, etc.
TliéAtre royal d’Anvers. — Jeudi 12 décembre.
Représentation de M. Michot.— Deuxième début de M»« Furscl-
Madier. — Les Huguenots, grand opéra en 5 actes.
Bureaux à 61/2 h. ; rideau à7 h.
TVatlonnal Tonner! van Antwerpen (Bestuur I,
Lemaire). — Zondag 15 december. — Margot dej Bloemenur
koopster, groot, drama in 10 tafereelen.
Begin ten 6 1/2 ure.
Maandag 16 december. — De Kinderroof ster, groot drama in f
tafereelen.
Begin ten 7 ure.
K Cercle philantropique Les Mmisquetnires.
Samedi 14 décembre, grand BAL MASQUE avec RICHE TOM-
BOLA, au profit de la Crèche Marie-Henriette. ■
Prix d’entrée : 2 francs."— Le bal commencera à 10 heures
PARTIE COMMERCIAL
Place d’Anvers du 12 Décembre.
CAFES. — Marché soutenu mais sans autres affaires que pouf
les besoins enurantstde la consommation.
CEREALES.— Marché soutenu et avec quelques petites affaira
de détail pour la consommation.
COTONS. — Nous avons appris la vente de 100 balles cotoi
Géorgie à fr. 115 et de 100 balles' coton Bengale à fr. 60 par
kilo. .
CUIRS —On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes:
PEAUX SÈCHES DE VEAUX.
N®92.....418 Urug., 2/3 k., p. Guiseppe Maggio, a fr. 145.
£ CRINS. — On nons était connaître fa vente de 3 balles
mélangé de Bueuos-Ayres, par Artemisia Qianello, à pril
non cité.
r,AINES. — Marché soutenu. On a vendu aujourd’hui 196ballet
laine en suint de la Plata.
HOUBLONS,. — Le houblon d’Alost de la récolte de 1872estei
nouvelle hausse et a donné lieu, hier et aujourd’hui, â diversei
affaires aux prix de fr. 85 pour marchandise disponible et rie fr.
82 pour livrable en janvier-février prochain. En houblon d’Aloit
de 1870 il s’est également vendu un petit lot à fr.i35 par 50 kilos,
HUILES.— Il s’est de nouveau vendu aujourd'hm.pouri'expt
tation, 27 futailles huile d’olive à fabrique de Malaga, sur !a ré-
cente importation viâ Havre.
PEAUX DE MOUTONS. - Les95 balles peaux, par Aslarti,
vendues hier à fr. 182 1/2 par 100 kilos, sont des peaux de Buenos
Ayres et non de Montevideo comme nous l’avons imprimé pai
erreirr
PETROLE RAFFINE.
Payé.
Vendeurs.
Disponible blanc..........
Selonr uinee et quantité.
-Décembre..................
2® quinzaine de décembre...
Janvier 1873..............
Février....................
Mars......................
Avril......................
Mai.......................
52 - â 53 - 521/2 * 54
52 -.-------- 521/2
Juin..................
Juillet...............
Août..................
Septembre.............
Octobre...............
Novembre..............
2 prem. mois de 1873__
Marché en meilleure tendance. La demande a été passable-
ment régulière.atijourd’hui et un assez beau courant d’affaires '
été conclu.
SAINDOUX. — Le marché pour le saindoux d’Amérique rii
ponihle est en meilleure tendance aujourd’hui, sous l’iufluence
d'uue demande plus régulière. Il s’en est ainsi vendu eaviro»
S à 400 tierçons Wilcox, en diverses parties, au prix uni Un»
de fl. 24 1/4 par 50 kilos, auquel il y a encore acheteurs em't
moment. Les détenteurs demandent asssz généralement fl. 24 3#
à 241/2 par 50 kilos. A livrer, le marché est sans changements fl
la demande peu active : on a vendu 350 tierçons Wilcox, attendus
de N-nv-York par steamer Mont-Cenis. à fr. 2t 1 4 par 50kilos.
Ce même prix est également demandé pour Wilcox, embarque»
décembre/janvier.
SALAISONS. —La demande pour le lard salé sec d’A-mériq»
a de nouveau été calme aujourd’hui aux environs des prix de
hier. On a vendu un petit lot long middlgs. salaison d'été j
fr. Î00 entrepôt par 100 kilos. La salaison d’été se cote fr.
103entrepôt pourtour middles et fr. 104 à 105 entr. pour shon
middles.
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote :
Sucre a 88 degrés, disponible............. fr. 61 75 i - '
... sur courant du mois..............
. » * » sur 2 mois de décembre
:1 75 • - -
61
H'i
Marc h
base d
mars 1
CAF
pour J
V U T Tl
■sun
5L751-
1,0
Cargai
Carg
us
co’ro:
hall. 1
ri que,.
HA
2000S 1
et 164 (
déc.; I
HUH
caf:
NB’
CO
Act
6.O/1
7 0/'
COTC
NIKS
On'cole
Mobile !
à Oalve
Expo;
Stock
Stock
Cours
XK A
et Mars
SAlNDi
PETB
TE1
Êz* A
From.,11
Seigle..
Sarrasin
Avoine,
Orge d’t
» dt
Fèves â
lllll
Seigle ..
Orge—
Avoine..
Sarrasin
Le ms
kilos de
I
Fromenl
Seigle,
Avoine,
FARII
HUIL]
celle île
TOUR
GRAU
IIES
From., 1
Seigle...
Pommes
Beurre,
Œufs, le
Escourg
RES
prix très
PAI
safauss
d'uilil-n
11 25 • —
1 rm-EE
100800
604670
2 1/2 - 53 — 531/2
- - »-------54 -
o4 — |