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LE PHtJECtlRSECR, Lllanli Ifî Janvier
-*■
Les Etats-Unis sont partis, en 1778, du point de 2 millions 500 mille
habitants, pour arriver dès 1818 à 9 millions. Il est calculé qu’en 1920,
et peut être avant cette époque, leur population surpassera 100 millions
d’habitants.
Influence «les voyages sue la richesse «les |trovinees
rhénanes.
On nous écrit de Heidelberg :
Si les bienfaiteurs de l’humanité étaient toujours récompensés selon
leur mérite et que la reconnaissance fût moins rare parmi les hommes,
alors sur les places publiques des villes qui bordent le Rhin, ou sur le
sommet de quelqu’une de ces roches pittoresques, parmi lesquelles le
fleuve se fraie un tortueux passage, on verrait la statue de Fullon.Car,
à coup sûr, de toutes les rivières de l’Europe (j’allais dire du monde,
mais je me suis rappelé à temps le Mississipi avec ses centaines de
steamers gigantesques) aucune n’a plus largement profité de son ad-
mirable invention. C’est à lui qu’elle doit celle ullluence de touristes qui
font de l’été rhénan un jour de fête perpétuel ; à lui, ces vues élégantes
et ces vastes hôtels, dont se parent ses antiques cités, et qui cependant
ne suffisent pas au nombre toujours croissant de la migration élégante;
à lui, cette pluie d’or qui se répandant par mille canaux, alimente la
prospérité des habitants de ses rives, et fait de son territoire le pays le
plus fortuné de l’Europe. C’est encore, grâce à lui, qu’à Baden-Baden,
à Ems, à Wiesbaden, etc., etc., l'aristocratie dépense à larges flots l’ar-
gent qui souvent a coûté tant de sueurs aux habitants de contrées moins
heureuses, et que les princes russes et les lords anglais vont dépenser
le fruit du travail de leurs serfs moscovites et irlandais. Les souvenirs
historiques du beau fleuve, les charmes naturels de ses rives et la douce
mélancolie de ses ruines, tout étonnées de ce bruit perpétuel qui est
venu interrompre leur solitude séculaire, n’auraient tout au plus attiré
que quelques rêveurs poétiques, race en général fort pauvre d’écus, si
les bateaux à vapeur n’eussent permis de le voir et de l’admirer sans
devoir renoncer à aucune des aises de la vie.
Ce fut en 1816 qu’on vit le premier pyroscaphe à Rotterdam et à Co-
logne, 25 ans après, 59 de ces bateaux du diable (comme disent les
Chinois) sillonnaient les flots du Rhin depuis Bâle jusqu’à la mer. Leur
nombre, qui est maintenant de près de cinquante, s’accroît encore tous
les ans, et les compagnies rivales qui ont entrepris ce service lucratif
tâchent de se surpasser les unes les autres par la vitesse, le comfort
et 1 élégance de leurs navires, autant que par la modicité de leurs prix.
Grâce à cette concurrence, on peut aller de Mannheim à Cologne pour
18 francs environ (première place) et faire un des voyages les plus agréa-
bles au monde, pour une véritable bagatelle.
Le développement rapide des deux compagnies rhénanes prussien-
nes, est surtout remarquable. Au printemps de 1827, la compagnie de
Cologne ouvrit un service regulier entreCologneet Mayence avec deux
bateaux; enl857 elle en possédaitdéjàneuf de la force de50à 118 chevaux.
L’année suivante, 11 de ses steamers entretenaient les communications
entre Strasbourg et Cologne; en 1840, leur nombre s’était encore accru
de quatre; en 1843 enfin, la société se propose d’ouvrir la campagneavec
une petite flotte de 20 vaisseaux. Cependant cette compagnie faisait de
trop bonnes affaires pour qu’on lui abandonnât le terrain sans contes-
tation; en conséquence une nouvelle société s'organisa sous la raison
de Compagnie de Dusseldorf et commença ses opérations en 1858 avecô
steamers magnifiques qui naviguent principalement entre Dusseldorf
et Mayence. Ce nombre a été augmenté depuis. Je ne parlerai ni des
compagnies hollandaises ni des Aigles du Haut-Rhin ; mon intention
n’étant pas de fournir une statistique exacte et d’ailleurs assez peu in-
téressante de la navigation sur toutes les parties du Rhin. Je me bor-
nerai à faire remarquer le vaste mouvement de voyageurs entre Co-
logne et Mayence, car c’est entre ces deux villes que se trouvent les
parties pittoresques du fleuve, qui lui ont acquis une si grande renom-
mée de beauté. De Cologne en aval, le nombre des passagers diminue
sensiblement, car les rives deviennent ennuyeuses, et annoncent par
leur plate uniformité, le voisinage de la monotone Hollande.De Mayence
en amont, le fleuve est également très peu intéressant, et à Strasbourg,
le chemin de fer de Bâle entre en concurrence meurtrière avec les ba-
teaux à vapeur qui ont à lutter contre un .courant rapide et sinueux.
On pourra juger de l’immense va-et-vient des voyageurs entre Cologne
et Mayence par les chiffres suivants.
En 1827, année où la compagnie de Cologne commença ses opérations,
elle transporta 18,264 voyageurs; en 1849, ce ne furent plus des voya-
geurs, ce fut un peuple entier de 460,946 têtes : et cela malgré la con-
currence de la compagnie rivale qui obtint pour sa part 152,547 voya-
geurs. Le total donne sur celui de 1859 une augmentation de près de
200,000, et comme la manie des voyages fait tous les ans des progrès, en
raison de la plus grande facilité d’en faire, il est plus que probable que
le nombre des voyageurs aura atteint, l’été dernier, le chiffre immense
d’un million! nombre qui loin de diminuer est encore susceptible d’un
grand accroissement. Car l’achèvement prochain du rail-vvay entre
Cologne et Anvers donne les meilleures garanties d’une nouvelle af-
fluence de voyageurs,et quand une artère de fer aura uni Cologne aux
grandes villes de l’Allemagne orientale, leur nombre augmentera en-
core. Quel contraste avec l’époque qui précède l’introduction des ba-
teaux à vapeur! Alors une seule diligence d’eau (toasserdiligence) partait
tous les matins de Mayence en aval. Si le vent était favorable, elle pou-
vait arriver en un seul jour à Coblence; s’il était contraire, ce qui était
le plus ordinairement le cas, il fallait rester la nuit à St-Goar. Ce même
bateau mettait deux jours à revenir paresseusement de Coblence à
Mayence. Maintenant, il y a tous les jours, de chacune de ces villes, cinq
ou six départs dans toutes les directions et les steamers franchissent en
quatorze heures et à meilleur marché, la distance que leur lent prédé-
cesseur mettait au moins 5 jours à faire.
U est résulté de cet heureux changement que le nombre des voya-
geurs a centuplé; que toutes les villes des environs s’enrichissent soit
par le passage des étrangers, soit par leur établissement permanent;
que les habitants des campagnes profitent à leur tour de la prospérité
des cités, et que cette grande augmentation de richesses se fait voir
dans les embellissements,les monuments et les promenades dont toute»
ces villes se décorent. Puisse leur bonheur durer encore bien long-
temps, et puissent les nations de l’Europe au lieu de ravager les bords
du Rhin et de s’en disputer la possession, les armes à la main, continuer
a se réunir amicalement sur ses rives, et jeter les fondements d’une
paix durable en apprenant à se mieux connaître.
Ces lieux où les représentants de toute l’Europe se réunissent, sont
une grande école de cosmopolitisme oû l’on oublie les préventions na-
tionales [jour sympathiser avec l’humanité; où sans en aimer moins sa
Patrie, on apprend à aimer tous les hommes.
Concours A Amsterdam, — Institut Ko val des l*oys-Uas.
La quatrième classe de l’Institut Royal des Pays-Bas a proposé pour
sujet de concours dans sa séance publique du 24 novembre 1842,1a ques-
tion suivante:
11 Examiner les compositions musicales des différentes époques chez
11 les peuples modernes de l’Europe, pour en déduire autanrque possi-
' “le des conclusions, par rapport à l’esprit du siècle et au caracLère de
* la nation auxquels ces compositions sont relatives. »
Le prix du concours consiste en une médaille en or, delà valeur de
f. 5uu p. R. et frappée au coin de 1 institut.
Les réponses doivent être adressées,franc de port,avant ou au P mai
1844, au secrétaire perpétuel de la classe à l’holel de l lnstilut, sur le
Rloremenbrugwalà Amsterdam. Elles doivent être écrites dans les lan-
gues hollandaise, française ou allemande, toutefois pour la dernière en
se servant du caractère italique. Elles porteront une devise ou timbre,
accompagnées d’un billet cacheté portant le même timbre et renfermant
te nom, les qualités et la demeure de l’auteur.
Dans |e cas où,d’après l’opinion de la classe, aucune réponse n’aurait
tes mérites nécessaires pour être couronnée, la classe se réserve de re-
mettre la question au concours ou de la supprimer.
L’adjudication du prix aura lieu dans la séance publique de la classe
en 1844. et sera publiée dans les journaux hollandais et étrangers.
Le mémoire couronné devient la propriété de la classe; l’auteur ne
pourra le faire imprimer, soit en entier soit en partie, sans son aveu.
Les mémoires non couronnés, ainsi que les billets cachetés seront res-
titués aux auteurs, pourvu qu’ils soient réclamés sans frais pour la
classe, dans le cours d’une année, après l’adjudication du prix; aucas
contraire les billeLs seront brûlés et les mémoires conservés, pour ser-
vir comme sera jugé nécessaire.
Pour la 4« classe de l’Institut susdit,
Jacob De Vos Willems zoon,
Secrétaire perpétuel.
Erratum. — Nous devons rectifier une erreur qui s’est glissée dans
le premier article de fonds d’hier : à la 36“»® ligne, il faut lire le mot
combustiuef. au lieu de comestible.
THÉATKE KO VAL.
Lundi 16: La Dame Blanche. — Un Monsieur et une Dame.
commerce.
Place ilAnvrrs «lia f® janvier.
CAFE. — Il s’est traité 470 balles St.-Domingué à 21 1|4 cents con-
sommation.
SUCRE BRUT. — On a fait 100 caisses Havane blond à prix inconnu.
Tente» publiques.
RIZ. — Il a été présenté en vente publique 100 bques Riz Caroline.
20 bques ont été vendues de 20 1|2 à 24 5[4, le restant a été eetiré.
SUIF. — Les 172 barriques présentées en vente publique ont été re-
tiré au prix de 40 à 50 1rs.
ISevue coiaiitterciale d'Anvers «lai { aaa 14 janvier.
Baies do Genièvre. Marché sans affaires, mais un arrivage de 1010 bal-
les qui vient d’avoir lieu, par Mary, de Livourne, donnera sans doute lieu
à quelques transactions.
Bois d’Ebénisterie. La semaine qui vient de finir a été fort calme pour
l’article en général ; l’acajou, comme les autres espèces, a été négligé des
acheteurs.
Nous venons de recevoir, par Famé de Boston , 299 blocs acajou St.-Do-
mingue, en partie roncés de belle qualité, et 150 blocs acajou Honduras,
qui seront vendus publiquement le 50 courant. Nous avons en outre reçu
1191 pièces Buis par fVilberforce, de Londres.
bois de Teinture. Notre marché est demeuré constamment inactif pen-
dant la dernière huitaine, on n’a du moins cité en première main aucune
opération qui soit digne d’être relatée.
Il a étéimporlé depuis notre dernière revuell23 piècescampèche et 15500
kil. Fustic par Jean Key de New-York, 12000 kil. Sapan et une partie cam-
pêche, par Famé de Boston.
Cacao. Nos provisions ont été renforcées de 220 sacs reçus de Boston,
par navire Famé. Quant aux affaires, elles continuent à n’offrir que peu d’in-
térêt, la demande restant bornée aux faibles besoins du moment.
Cachou. Depuis les débouchés assez marquants que nous avons indiqués
dans nos précédentes revues, on n’a plus cité que quelques faibles affaires,
à des prix au resté soutenus. 50 surons passeront aux enchères le 17 courant.
Café. Les transactions en café ont été limitées au commencement de la
semaine ; vers le milieu on a fait 2000 sacs St.-Domingue bon ordinaire à 21
cents consommation, et cette espèce seule semble avoir quelque succès de-
puis un mois, à en juger par les divers achats qui s’y sontfaits. Java et Brésil
sans variation.
Il s’est vendu publiquement, pour cause d’avarie, 1000 balles Brésil et
Triages de 111|2 k 45 centimes, par 1(2 kil. en consommation.
Les arrivages ont été à peu près nuis celte semaine ; nous avons reçu seu-
lement 425 balles par Phcenix et Philomène de Liverpool, et 56 balles de
Londres.
Notre approvisionnement de ce jour comporte environ 18400 balles Java ,
1800 balles Sumatra, 29800 bal. St.-Domingue, 49300 balles Brésil et 1000
d° divers et Triages, total 100300 balles, contre 43700 balles à la même
époque 1842.
Caneele. Point de variation et affaires restreintes, vu l’extrême faiblesse
de notre provision. L’article s’écoule seulement pour la consommation aux
prix cotés.
Chanvre. Cet article est par continuation délaissé et n’offre que quel-
ques rares transactions. Il s’est vendu publiquement cette semaine 60 balles
Ferrare en entrepôt libre de fr. 25 1(2 à 541;2 et 2ü bal. de Manille de fr.
2a 1;2 à 50 1|2 par 50 kil. suivant la marchandise.
céréales. Le froment du pays a été très faible cette semaine; on a fait
seulement 22 lasts roux81 à 82 kil. de fl. 11 1|2 à 11 5;4 et 11 lasts blanc 77
kil. à fl. 11. Le seigle , également calme et un peu plus faible, il s’est traité
28 lasts 72 kil. à 11. 7 1;4 et 19 lasts 70 kil. à 11. 7. Orge et avoine sans va-
riation ; 9 lasts orge d’hyver 61 kil. ont obtenu fl. 6 Ii4 et 18 lasts avoine 45
kil. fl. 4 1)4. '
Le froment étranger a été sans mouvement notable, si nous en exceptons
un chargement de 180 lasts d’Egypte 72 kil. traité par spéculation à prix inc-
onnu (on suppose à 11. 6 i;2). 11 s’est fait en outre 18 lasts de Pologne 80 kil.
à fl. 9, 10 lasts Ancona 80 kil. à 11. 8 3|4 et 28 lasts Cubanca 80 kil. à 11. 8.
Le seigle s’est traité en baisse; 25 lasts de France 73 kil ont été obtenus
à fl. 7. Orge et avoine plus calme ; on a réalisé seulement 27 lasts orge
surannée 65 kil. à 11. 4 1 [2 et 22 lasts nouvelle deDanemarck 64 1 [2kil. à 11,
51;8, En graines oléagineuses on n’a presque rien fait depuis notre dernière
revue; seulement quelques petites parties de colza ont été placées à la
consommation dans les prix cotés. La graine de lin à semer est de même
plus calme; env. 180 barils ont été réalisés de fl- 19 à 19 1;2.
Il a été importé 625 quarters froment, par Aldbro, de Londres, 80 lasts
dito, par Sarali, de Königsberg, et 2893ardebs dito, par Alfred, d’Alexan-
drie. Entrerons sans doute ce jour le Mary Young d’Odessa et Théodore du
Danube, avec froment. •
Cotons. Nous devons nous référer à nos avis précédents pour ce qui re-
garde la position de cet article. Les transactions, depuis celles que nous
citions samedi dernier, ont encore été plus minimes : elles ne vont pas au
delà de 193 balles Géorgie et Nouvelle-Orléans, dont cerlaine partie a même
été expédiée directement. Il n’a rien transpiré des prix payés. Doit-on attri-
buer cet état de calme aux provisions qui peuvent exister chez les con-
sommateurs, ou à l’attente de quelques importations directes ? c’est ce qui est
à supposer. En général toutes les sortes sont demeurées sans demande,
aussi ne changeons nous rien à la dernière cote.
Nous avons eu, pour tous arrivages, 50 balles Géorgie, par Jean Key, venu
de New-York.
Crins d’Amérique. Le marché reste calme pour cet article et pour
ainsi dire sans affaire. Malgré que notre avoir soit peu important, il présente
cependant quelques lots qui méritent attention.
Cuirs. La huitaine que nous venons de parcourir a été encore assez favo-
rable aux opérations en cuirs, sans cependant que celles-ci aient atteint un
chiffre bien élevé depuis la vente de 7000 secs que nous mentionnions sa-
medi au moment de mettre sous presse. On a réalisé, en somme, env. 4000
secs et 800 salés de Buénos-Ayrcs et Montevideo, à divers prix suivant assor-
timent. Le marché se présente au reste sans variation, seulement les vaches
salées ont été obtenues avec une petite réduction sur les cours précédents.
Les importations de la huitaine consistent en 3550 secs par Famé, de Bos-
ton; 676 cuirs et 45 paquets par JFilbcrforcc, de Londres; 1256 secs et 89
fut et 11 balles peaux de veaux par Phcenix, de Liverpool.
Nous avons également reçu, par fVilberforce, de Londres,64 balles rognures
sèches, soit env. 20000 kil., qui sont au marché à 11. 12. Celte partie forme
toute notre provision.
Fanons de Baleine. Le Jean Key, venu de New-York , en a introduit 106
paquets, mais cette partie étant destinée pour le transit, notre marché de-
meure privé de marchandise et, partant, sans affaire.
Fruits. Il nous est arrivé cette semaine un chargement de 1958 caisses
citrons, 892 caisses oranges et 100 barils corinthes, par Panther , venu de
Messine. Les affaires, en revanche, n’ont rien présenté de saillant, par suite
de diverses ventes publiques annoncées; il est seulement passéaux enchères
env. 400 caisses oranges de Messine, la majeure partie de fr. 9 1/2 à 12 1/2,
suivant l’état des lots, et la marchandise saine à fr. 15.
Les figues restent fermement tenues à cause du chiffre peu élevé de nos
provisions.
On exposera cet après-midi aux enchères 750 caisses citrons et oranges de
Messine , 50 caisses citrons de Malaga et50 ballesnoisettes; et lundi, 16 cou-
rant, 250caisses oranges de Séville, 100 caisses citrons de Malaga el 20 su-
rons amandes de Faro. On vient en outre d’annoncer en vente, pour le 19
courant, la cargaison ci-dessus du nav. Panther,
Garance de Zélande. Par continuation en faveur et très demandée,
par suite du peu de marchandise disponible à la source, les cultivateurs
ayant généralement augmenté leurs prétentions d’un florin, ce qui a empêché
l’exécution de plusieurs ordres.
Garances d’Avignon sans variation.
Gommes. 11 s’est traité au commencement de la semaine 69 caisses gomme
laque en feuilles, mais à des prix qu’on n’a point fait connaître. Aucune
transaction marquante n’a transpiré dans les autres espèces, mais nous ve-
nons de recevoir 40 caisses Gopal et 26 caisses gomme élastique en souliers,
par Famé, de Boston, ce qui réveillera probablement l’attention de quelques
acheteurs.
Houblon. Il s’est vendu publiquement 15balles d’Amérique, plus ou moins
avarié, de fr. 58 à 68 par 50 kil. consommation.
Huiles diverses. Le même stagnation se fait remarquer dans les affaires ;
en huile de baleine du sud aucune transaction n’a transpiré cette semaine,
et en celles d’ouvE A fabrique on n’a également débouché qu’une 50“° d’hec-
tolitres aux prix précédents.Le marché n’est pas moins stationnaire pour celles
de palme et de coco. Les huiles du pays sont par continuation en voie_rétro-
grade, quoique avec peu de présentations.
On a importé 54 fut. huile de baleine, par Jean Key, de New-York , 4 fut.
d» de Liverpool et 8 fut. d® d’olive de Livourne,
Indigo. Cette teinture se présente toujours en très bonne position;
toutefois les affaires sur notre marché sont aujourd’hui fort restreintes, ce
qui au reste peut s’attribuer en partie à notre minime approvisionnement,
11 s’est cependant traité depuisnosderniers avis une 12“® de caisses de Bengale
et Java à des prix généralement soutenus,
Zaines.11 a été traité diverses parties de Laines de Russie fines etquelques
parties ordinaires. Les Buénos-A\ïes en suint s’enlèvent peu à peu et nos
provisions en Laines ordinaires sont très réduites.
Il nous arrivé pendant la semaine.
550 balles et ballots par Phœnix, venu de Liverpool.
498 » » » Philomène, > de »
et 51 balles de Londres.
Métaux. La seule opération marquante qui ait eu lieu celle semaine
consiste en 808 saumons plomb Missouri arrivés de New-Yorck , par Jean
Key. Quoique non positivement connu, le prix payé doit approcher de la
cote. L’Etain reste calme, de même que les autres métaux.
Outre la partie de plomb ci-dessus mentionnée, il a étéimporlé, de Lon-
dres , 466 pièces cuivre, en partie pour l'intérieur.
îatiEL de Havane. La spéculation reste étrangère aux affaires et l’on n’é-
coule ainsi que par quelques colis pour la consommation. Nos provisions en
toutes mains sont estimées à environ 450 barriques Havane et 60 barriques,
de Bretagne, ce qui explique eu partie le peu d’empressement des acheteurs
Foi vue. A la vente publique qui a eu lieu le 7 courant, les 1100 sacs Su-
matra léger exposés ont trouvé preneurs dans les prix de 15 à 51 1/4 centi-
mes par J/2 kil. acquitté, suivant qualité et degré d’avarie. Depuis lors ü
n’a point été coté d’affaire privée et l’article est resté sans variation appa-
rente.
Potasses. Notre marché a présenté constamment le même calme depuis
notre dernière revue, surtout pour celle d’Amérique, qui est demeurée sans
affaire marquante aux cours précédents. La demande s’est un peu ranimée
pour celle de Russie, dont ou a réalisé une 40"® de barriques,aux prixde il.
18 pour lr® qualité et fl. 17 1/2 pour 2ra°.
Nos provisions ont été augmentées de 501 barils par Jean Key, deNew-York,
et 11 fut. de Londres, par IFilbcr force.
Quercitro». La demande est plus calme depuis les ventes que nous
relations récemment, du moins aucune affaire n’est parvenue à notre con-
naissance cette semaine. 20 boucauts de Philadelphie 1810 passeront aux
enchères le 17 courant.
Résine d’Amérique. Le Jean Key, venu de New-York, en a introduit 189
barils, qui forment tout notre avoir dans les mains des importeurs. Nous
restons, en revanche, avec de fortes provisions en 2™® main et des débou-
chés insignifiants, si non tout à fait nuis dans ce moment
Riz Marché calme par continuation pour l’article en général ; quelques
offres ont cependant été faites sur parties de Caroline, mais sans résultat
jusqu à ce momt ni.On n’a écoulé exactement que par faibles lots pour la con-
sommation. Le Jean Key, arrivé celte semaine de New- York, avait à bord
181 futailles.
11 se vendra publiquement le 16 courant 100 barriques Caroline.
Soude. Le 17 de ce mois doivent se vendre publiquement 70 surons
d'Alicante Du reste point d’affaire à mentionner.
Sucre Brut. Les affaires ont de la peine à se ranimer et nos cours aussi
sont faiblement soutenus à !a cote, nos raffineurs ne paraissant pas disposés
à opérer au-delà de leurs besoins immédiats, en attendant l’issue de la
discussion relative au nouveau projet de loi. On n’a débouché cette semaine
que 600 caisses Havane blond de fl. 15 1|4 à 14 1(2 pavillon étranger et 100
caisses Fernamboue blanc à prix inconnu.
il nous est parvenu depuis notre dernière revue seulement
406 caisses Havane, par Jean Key, venu de New-York.
50 » 74 fut. et567 sacs > Commerce, » de Londres,
ces derniers passant directement à lafeonsommation.
Nous avons aujourd’hui pour existences euv. 7400 caisses Havane blond,
500 can. et kranjangs Java , 8000 nattes Manille et 400 sacs et nattes
divers. L’année dernière, à la même époque, notre avoir comportait 20500
caisses Havane, 525 caisses Brésil ,1100 can. et kranjangs et 19300 nattes
et sacs divers, chiffres, comme on le voit, infiniment plus élevés qu’au-
jourd’hui.
Sucres raffinés. Nous avons eu de nouveau une semaine fort calme pour
les raffinés en général , la demande pour l’exportation ayant été à peu près
nulle aussi bien sur les candis que sur les Mélis. La mélasse, pluslaible, se
raisonne aujourd’hui de 53 à 54 escalins pour 1'® qualité.
Suif. Le marché est demeuré fort ealme pour cet article, en attendant la
vente publique du 10 courant, où il sera exposé 172 barriques de Buenos-
Ayres, et 21 barriques suif jaune et blanc. Nos cours se raisonnent néan -
moins sans variation. Il nous est arrivé 63 barils suif et 444 barils saindoux
de New-York par Jean Key. _
Tabac. La dernière huitaine a été extrêmement insignifiante sous le rap-
port des affaires; les débouchés se résument en quelque sorte dans les
faibles parties réalisées publiquement. Néanmoins on ne remarque point
de variation dans les cours de l’article. 11 a été importé seulement 24 bou-
cauts de Londres et 50 caisses de New-York , par Jean Key.
Aux enchères du 9 courant, il a été adjugé 54 boucauts Kentucky plus ou
moins avarié de 19 à 44 centimes, 59 bouc Virginie avarié de 17 à 54 cen-
times et 19 bouc. Virginie en fermentation de‘22 à 56 centimespar 1;2 kil.
en consommation. _
Thé Marché par continuation stationnaire et sans autres affaires que pour
les faibles besoins de la consommation.
J1A1ICHÈÜ.
Inondées, 13 janvier. — Revue de la semaine.
Sucres : Maurice. 2,600 sacs de la nouvelle récolte ont été vendus
publiquement à un déclin de 1 s. par cwt. : beau jaune de 64 a 66 s.,
bon de 60 à 62 s. 0 d., moyen de 57 à 58 s. 6 d., bas de54 s. G d. a 56 s.,
bas brun 46 s., et gris de 55 à 56 s par cwt. .
Les affaires ont éié calmes cet après-midi; 982 sacs se sont réalisés,
comme suit, aux enchères : beau jaune de 64 s. 6 d. à 66 s., bondefil a
62 s. 6 d., et moyen à 58 s. 6 d par cwt. .
Indes-Orientales : Les importeurs de Bengale tiennent moins ferme,
les prix ont rétrogradé de 1 s.6 d.à 2 s.par cwt., à l’exception du blanc 1>®
quai , par suite des nombreuses quantités quecesderniersont exposées
au marché. - La demande a été animée;5,695sacs, offerts aux enchères,
ont trouvé leur application de la manière suivante : beau blanc de 67 s.
6 d. à 68 s. 6 d., bon de 04 à G6 s., moyen de 62 s. 6 d. à 65, bon jaune dé
61 à 65 s., moyen de 57 à 60 s. 6 d. - Les détenteurs de Manille n ont
rien exposé à l’encan; quelques lots se sont payés de 17 s. 6 d. a 19 s.
pour bas à beau brun et de 19 à 2! s. pour jaune. — Le Siam a obtenu
de pleins prix. ,..
Cet après-dîner, 653 sacs, 220 caisses Madras se sont vendus publi-
quement de 48 à 52 s. 6 d. pour bon brun et de 56 à 56 s. 6 d. pour bas
jaune. ,
Etrangers: Le marché de toutes les descriptions étrangères a eu une
bonne apparence.— Le Havane jaune était recherché; mais les hauts
prix exigés ont restreint les opérations. - On a alloué pour une car-
gaison de 900 caisses dequalité inférieure, livrables à Hambourg,1J s.
Le Havane blanc bon et beau se maintient bien, mais les transactions
sont limitées; 270 caisses bas blanc ont obtenu 22 s. 6 d. Le Brésil brun
jouit d’une recherche plus active. . . ,
Cafés: L’on a témoigné moins de disposition pour les cafés des Inaes-
Occidentales, et le marché a eu une calme apparence; par contre les un-
porteurs ont montré plus d’empressement à réaliser, et par suite des
nombreuses parties exposées, les prix ont baissé de 2 a 5 s. par cwt.
Le marché aux cafés des Indes-Orientales a été moins animé que la
semaine dernière ; le Ceylan s’est fait à 1 s. par cwt. au-dessous des an-
ciens prix ; 2,154 sacs exposés publiquement, ont trouvé placement
pendant et après la vente, à savoir : bas ord. pàle57 s., bon ord. pâlede
60 à 61 s., beau ord. pâle de 75 à 76 s. 6 d., bas moyen coloré de 81 s. 6d.
à 84 s. etc. Le Java est moins voulu. Le Moka se soutient, avec peu d af-
faires. , . . ...
Diverses parties se trouvaient exposées à l’encan, cet apres-micn,en-
tres autres : 250 sacs Ceylan, 27 d® Sumatra, 550 d® de la Compagnie hol-
landaise, 301 balles, 56 ballots et 11 sacs Moka, 190 sacs Padang. — Le
Ceylan s’est écoulé à 60 s. pour bon, et de 61 s. 6 d. à 63 s. pour beau
ord.; le Sumatra a été retiré à 26 s.; le Moka a été faita une baisse deo s.,
moyen verdâlre de 70 à 70 s. 6 d., beau ord. pâle jaunâtre de 65 a 66 s.,
le Java a été retenu à 45 s. paur fair.; le Padang a été également retire
à 50 s. par cwt. (La fin « demain.)
Liverpool, 10 janvier.
Cotok : Le marché a été calme aujourd’hui ; les ventes se sont boi-
nées à 2.500 balles, dont 400 Amérique pour l’exportation. .
Du 11. — Les opérations se sont élevées à 5,000 balles, à savoir : 101
Pernam à 6 5|8 d., 200 Maranham de 5 à 5 5(4 d., 150 Balua 6 1(4 d., dOO
Surate de 3 5;4 à 4 d., et le reste Amérique de 41i4 a 6 d.
Du 12. — On a coté cejourd’hui 4,000 balles, parmi lesquelles oOO Amé-
rique pour l’exportation. _________________
PARTIE MARITIME.
Sinistres.
FLESSINGUE, 16 janv. - Hier après-midi à 3 heures la barque angl.
Enpland, c. Lewis, du port de 425 tonneaux, à coulé bas a la hauteur
d’Ostende. Ce navire qui était parti de Londres le 7 courant sur test se
rendait à Selion, sur les côtes d’Afrique. —Son équipage compose de -0
hommes a été sauvé par le bateau pilote hollandais n® 8, qui 1 a amène
en ce port, hier à onze heure du soir. . „ „ .
Rentrée le 15: la barque américaine Sarah-Sbeaff, c.Gray, avec perte
de sa grande vergue. Ce navire allait d’Anvers à New-York. |