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certains documents dont il possédait des copies.
Voicicomment.ee prodigieux correspondant rapporte
l’incident :
Vous tous rappelez peut-être que, lisant un rapport
de M. Brialmont à M. Gratry, l’honorable M. Beernaert
s’écria tout à coup sur un passage qui évidemment
concernait cette éventualité, et en s’adressant à
M. Frère :
Faut-il continuer? J’irai jusqu’au bout, si vous le
voulez, mais ce sera sous votre responsabilité.
M. Frère n’insista pas. Tout le monde comprit cepen-
dant.
Or, comme le fait remarquer la Flandre libérale,
la phrase que le correspondant de XEscaut met dans
la bouche de M. Beernaert, c’est M. Frère qui l’a
prononcée !
Voici, d’après les Annales 'parlementaires, le
compte-rendu exact de l’incident.
M. Frere-Orban... -Riez-vous encore, messieurs
de la droite?
L’honorable chef du cabinet désire-t-il que j’aille
plus loin? (Hilaritégénérale.)
M. Beernaert, ministre des finances. — Allez
toujours ! je vous laisse juge de ce que vous avez à
citer.
M. Frère-Orban. — Ah! Vous me comprenez !
Cela vous suffit.
« Vous devriez tenir compte de ma réserve et de
ma prudence. Votre rectification n’en est pas une,
et la mienne est compromettante pour vous. »
On voit si le correspondant de l’Escaut a quelque
chose à envier au père Loriquet.
Accident de voie ferrée. — Un terrible accident
de cette nature est arrivé hier vers midi et demie.
Un petit garçon de 10 ans, nommé Louis Verhaeren,
demeurant rue Looibroek, 151, voulut traverser la
voie au passage à niveau de la porte du Schyn, lors-
qu’il fut atteint par un train de manœuvre qui lui
coupa la jambe. Pour comble de malheur la machine
s’arrêta au-dessus de lui, juste à hauteur du cendrier
qui lui brûlait la figure. Fallait-il avancer, reculer,
on l'ignorait. On pouvait tuer l’enfant qui peut-être
n’étaii que légèrement blessé. Il était presqu’impos-
sible de l’apercevoir. Arrive un garçon courageux,
nommé Asselberghs, Edouard, demeurant rue de la
Pompe, 38. Il ôte son paletot, pénètre en rampant
sous la locomotivF/oÈi l’accès était très difficile et
malgré la chaleur et les brûlures, retire l’enfant de
sa position horrible. Malheureusement, l’accident
avait é'é plus terrible qu’on ne croyait et Asselberghs
dut même, pour dégager l’enfant, trancher un der-
nier lambeau de chair qui retenait la jambe. L’en-
fant, transporté à l’hôpital, y a succombé aux suites
de ses terribles blessures.
Asselberghs est un brave citoyen qui, si nos ren-
seignements sont exacts, est déjà porteur d’une mé-
daille pour acte de courage et de dévouement.
Vol d’église. — Cette nuit des voleurs se sont
introduits par effraction dans l’église Ste-Catherine
au Kiel. Ils n’ont trouvé en fait de valeurs qu’une
petite bourse contenant 6 à 7 francs, déposée sur
l’autel, et ils l’ont naturellement emportée.
Avis à MM. les agents en fonds publics. —
L’agent en fonds publics qui aurait négocié en une
seule opération, entre le 1er avril et le 1er août 1878,
et spécialement le 16 juillet 1878, vingt obligations
de la Société du Crédit Foncier Mutuel Russe, éta-
blie à St-Pétersbourg, de 400 fr. à 5 0/0, parmi les
numéros 562,879 à 562,903 et deux obligations du
chemin de fer Nicolas, emprunt 1867/69, de 500 fr.
à 4 0/0, est instamment prie de vouloir bien se faire
connaître à M. l’avocat Wilfrid Castelein, avenue de
l’Industrie, n° 80, sous la foi du secret professionnel.
4565
Cadeaux pour Étrennes. — Au Bijou
Belge, Spécialité de Bijouterie Haute fantaisie. Even-
tails. MAISON ANT. DECliOU, Anvers, Place
"Verte, Sâ ; Liège, rue de la Cathédrale. 64 ;
Blankenberghe, rue de l’Eglise, 10, près du premier
escalier, informe sa nombreuse clientèle passant leur
saison d’été à Blankenberghe qu’elle n’a d’autres suc-
cursales à Anvers, qu’à la Place Verte, 35. 4824
Etrennes. — Il est inutile de se déplacer et d’aller à
3,7’velles, pour faire ses achats d’Etrennes; vous
trouvertü À Anvers, Au Palais de l’Industrie, Marché
au Lait *5 7 et 7bis, à des prix sans concurrence, le
Dlus<*rândWr,rïimeut des toutes dernières nouveautés,
en cuivre poli, maroquinerie, bijouterie, faïence d’art,
bronze, et en résumé flô tous les articles de luxe et de
fantaisie. 4808
A. tous notes «lient* mes meilleurs souhaits
Ch Aeckerlin, café-restaurant Grand Comptoir de la
Bourse ; Café Aeckerlin, Place de Meir, 4828
Scala d’Anvers. — Aujourd’hui, à 10 heures, la
plus grande attraction de l’époque. La femme hypno-
tisée dans la cage des lions. 4793
CULTE PROTESTANT A ANVERS.
Services divins tous les dimanches.
Eglise anglicane, 23, rue des Tanneurs, 11 h. et à
7 h. soir. Rev, A. Pryde, Chaplain.
Eglise anglo-amér. (Mariners Church). 21, avenue
du Commerce, (Bethel) il b,mat.7h. soir. Rev. Hitchens,
Chaplain.
Sweitc deutsche evang. Oemeinde, in der Nor-
•wegischen Kirche, avenue du Commerce, um 12 Uhr
Mittags. H. Meyer Pastor.
Eglise flamande, (Belg. christ. Zendingskerk), 3,
Kommeken straat, nabij het F&lcans Plein, 10 h. mat.
5 h. soir. Predikant Eggensteln.
Eglise norvégienne, (Skaudin. lutü. Kirkè), avenue
du Commerce. (Bethlehems Kirkej, 10 h. mat. Pastor
E. Banssen.
Eglise protestante : Deutscheevang.protest.Kirche.
L.Winkelstr.,5. Jeden Sonntag 111/4 vorm, (Dim, 111/4
h. m). Predigt-Gottesdienst. Pfarrer Seitz. 10
FAITS DIVERS
La peptone de viande du Br Kochs se recommande
spécia ement aux personnes affaiblies ou digérant mal,
aux convalescents, dyspeptiques, anémiques, etc. Inté-
ressante brochure envoyée gratis sur demande à Ö'
Peptones Kochs, Anvers. Détail pharmacies, drogueries,
épiceries.
L’incendie du Grand Théâtre d’Islington. — L’in-
cendie du théâtre d’Islington, à Londres, dont nous
avons déjà parlé, a causé une vive sensation. Il est
certain que s’il avait éclaté une heure plus tôt, c’est-à-
dire pendant la représentation de Dich Whitlington et
son chat, on aurait eu des centaines de victimes à
signaler, car la salle était comble, comme le sont tous
les théâtres de Londr es pendant le9 fêtes de Noël et du
{*>ur de l’an. C’est même miracle que le directeur du
théài."e> M- Wilmot et sa famille, qui habitaient un pa-
villon Jans l’intérieur même du bâtiment, aient pu être
sauvés M”8 Wilmot et ses quatre enfants venaient
de se mettre ftP lit, M. Wilmot se déshabillait, lorsque
les premiers crfs fl’alarme ont été poussés. Affolés, ils
se sont vus entourés de flammes, lorsque de courageux
nompierssont montés par une échelle de sauvetage, ont
pénétré dans leur appartement et les ont retirés.un à un,
sains et saufs.Le feu a pris dans 1 sfrises.etlegardien de
nuiten faisant sa ronde, l’aperçut au moment où lespre.
mières langues de flammes illuminaient la scène plon-
gée dans l’obscurité. Il fit immédiatement fonctionner
les pompes installées à demeure dans les coulisses, mais
au bout de deux minutes le théâtre tout entier flambait
et il dut battre en retraite. -Ea-quelques instants les
pompiers se trouvèrent sur les lieux, mais tous leurs
efforts devaient fatalement échouer. Le théâire ferfllait
comme un paquet d’al 1 umettes,sui vant1 expression d’uu
témoin oculaire;’et à -l b. 1/2 du matin jl présentait
l’aspect d’un immense brasier sur lequel l’eau tombait
sans produire le moindre effet. Vers la même moment
un mur s’écroulait et défonçait la toiture des écuries de
la Compagnie généraledes omnibus, voisines du théâtre.
Plusieurs chevaux o"t été tués sur le coup et un. valet
d’écurie, le nommé Hertry Fairdongh. atteint par un
des débris en flammes, a eu la jambe cassée. Il a fallu
amputer le malheureux. Le feu s’est propagé avec une
rapidité si foudroyante que dès deux heures du matin
le théâtre n’était plus qu’un, jaflflpeau de décombres.
On a néanmoins continué à arroser les ruines fumantes
jusqu’au lendemain midi pour empêcher tout nouveau
foyer d’incendie de se former.
Le Grand Théâtre d’Islington était un des plus jolis
et des plus nouveaux édifices de ce genre. Il pouvait
contenir 3000 personnes. On le considérait comme ab-
solument à l’abri de tout incendie II n’était assuré que
pour une somme relativement minime; aussi les pertes
matérielles sout-elles considérables.La mise en scène de
Dich Whitlington et son chat n’avait par coûté moins
de 150,000 fr. Costumes et instruments de musique,
tout a été la proie des flammes, et un personnel d en-
viron 250artistes, machinistes, choristes, etc,,se trouve
sur le pavé.
Les tas de fumier dans les champs. — Quand on
se promène dans ris champs du finage de certaines
communes, cequi frappe souvent les yeux, c’est l’aspect
de petits tas de fumier distribués sur les terres depuis
des semaines. On ne peut pas assez rappeler au souve-
nir des paysans propriétaires que le fumier d’étable est,
pour l’alimentation des plantes, un facteur de la plus
haute importance, qui ne peut être remplacé.
Son traitement défectueux fait le plus grand prodigué
d’un homme cependant fort économe pour toutes autres
choses. Dans ces petits tas, le fumier perd une partie
de ses principes fertilisants les plus précieux; il se con-
somme et se desséche complètement. Il se produit une
fumure inégale, irrégulière du terrain : aux endroits
où se trouvent les petits tas. il se (orme une fertilité
exubérante, tandis qu’ailleurs le sol ne reçoit qu’une
quantité insuffisante d’engrais.
Cette pratique, résultat d’une vieille routine, occa-
sionne de grandes dommages; on ne peut par suite dire
qu’elle traite, mais bien qu’elle maltraite le fumier.
Dans toutes les circonstances, dès que le fumier est
conduit aux champs, il doit être répandu aussi unifor-
mément que Ipossihle. Sur tous les champs dont le sol
n’est pas trop léger ou la station trop inclinée, si le
temps fait défaut pour l’enfouissement immédiat du
fumier, celui-ci restera répandu sur la couche arable
En cet état, les pertes ne seront que minimes.
Certains avantages pourront même être réalisés ; en
peu de temps, le sol aura atteint le degré désiré d’une
sorte de fermentation, il sera le siège de phénomènes
actifs de décompositions favorisés par la fraîcheur due
à la présence de la couverture de fumier ; la tempéra-
ture du sol sera régularisée et les produits du délavage
du fumier seront uniformément répartis.
(Acclimatation illustrée.)
Un scandale dans le monde du sport anglais. —
La semaine dernière, au banquet annuel du Jockey
Club, lord Durham, qui présidait, a fait un speech dont
la portée Inattendue a causé une sensation immense
dans les sphères aristocratiques du Royaume-Uni.
Au lieu de f aire, tout simplement, un exposé de la
situation du Turf anglais, lord Durham a commencé
par déclarer qu’il était regrettable que les lois et les
règles du sport fussent méconnues par des gens haut
placés, pour lesquels l’honneur devrait être une in-
flexible loi. Comme lord Durham s’était empressé de
reconnaître que tous les membres du Jockey Club
ôtaient honorables, à l’exception d’un seul, Tallusion
n’était même-plus transparente et les auditeurs com-
prirent de qui il s’agissait.
Le lendemain, sir G. Chedwynd, relevant pour son
compte les paroles sévères de lord Durham, répondit
dans un journal de sport. Le Jockey-Club ne se con-
tenta, point de cette explication et exigea de sir G.
Chedwynd des témoignages à; l’appui de ses protesta-
tions d’honneur et de loyauté.
L’accusé produisit ses livres montrant qu’il avait
perdu sur son cheval « Fullerton » 3,287 livres : on
prétendait que ce cheval avait procuré à son proprié-
taire, qui s’était entendu avec son. jockey, un gain illi-
cite de plusieurs millions de livres. Mais comme on
sait que les paris secrets jouent un grand rôle chez
ceux qui ne veulent point laisser courir franchement,
et que la somme des gains et des pertes réellement
inscrite ne prouve absolument rien, cette justification
fut rejetée.
Alors sir Chedwynd provoqua en duel lord Durham,
lequel refusa quelque le cartel eût été remis par lé
capitaine Chedwynd, l’estimable frère de l’accusé.
Lord Durham se montra plus hautain que jamais et
déclara que le duel ne prouverait pas ce qu’il s’agissait
de prouver. Dans un cas semblable le justice seule doit
intervenir, selon le président du Jockey-Club.
Les choses en sont là, mais sir G. Chedwynd semble
perdu de considération dans le monde du sport et devra
se résigner au sort du marquis d’Alesbury qui, en
présence d’une accusation de même nature, a uouclé
ses malles pour l’étranger.
Quoi qu’il advienne de cette affaire, elle constituera
un chapitre intéressant pour les annales du high-life,
surtout si elle est portée, comme on le pense, devant la
justice. .
Le cheval ardennais en Ukraine. — La Belgique
vient d’ajouter un nouveau fleuron à sa gloire cheva-
line ; le cheval ardennais est sorti premier vainqueur,
avec la grande médaille d’or, de toutes les races de
travail présentées à l’exposition de toutes les Russies
à Kharkoff.
Ce brillant succès qui ouvre à l’élevage belge un
nouvel et immense débouché pour ses meilleurs étalons,
a été obtenu par M. L. Harondar, ancien élève de l’Ecole
d’agriculture de Verviers, ancien régisseur des défri-
chements de Bovigny, qui, en 1858, introduisit en
Ukraine, dans un grand domaine de deux mille cinq
cents hectares,,1e premier étalon ardennais pour le
croiser avec les petites juments de types asiatiques du
littoral de la mer Noire et de la mer Caspienne.
Le croisement a été continué depuis cette époque
sans interruption par six étalons de premier choix
achetés en Ardenne à différentes époques par M. Ha-
rondar.
Les produits qui viennent de remporter la palme à
Kharkoff. en battant les chevaux anglais et français,
étaient au nombre de quinze, tous sortant du haras de
M. Harondar et âgés de 3 1/2 ans, sauf le père de toute
cette progéniture, le fameux Bayard, dont la réputation
est aussi grande que celle de Mazeppa, et âgé de 10 ans ;
il a été acheté dans le Grand-Duché de Luxembourg, en
1882, chez M. Bestjen, ancien élève de l’Institut agricole
de Gembloux.
Réjouissez-vous donc, éleveurs de chevaux arden-
nais, du résultat que vient d’obtenir à l’étranger votre
vaillante race chevaline; dans dix ans vous produirez
trop peu de reproducteurs pour l’immense Russie, où
l’ardennais devient le cheval à la mode et où il est le
seul de toutes les races européennes qui y conserve se3
caractères propres. (Belgique sportive.)
La fête de Noël an palais impérial de Berlin. —
La lête de Noël qui, d’habitude, réunit au palais de
Tinter den Linden tous les membres de la famille impé-
riale, n’a pas eu cette année, son éclat habituel. Au tour
de l’Empereur et de l’Impératrice il n’y avait que le
prince et la princesse Guillaume, la princesse Frédéric-
Charles et les princes Alexandre et Georges ne Prusse
La liste fles cadeaux reçus par .les souverains nous
semble assez caractéristique pour être reproduite ici,
L’Impératrice a reçu de l’Etopereur une pendule, un
vase en porcelaine du Japon avec un bouquet en métal
menfé en bronze doré, deux candélabres en porcelaine
peinte ; des robes, une blanche et une bleue, et dés éta-
gères ; de la grande duchesse de Bade, une horloge de
la Forêt Noire en bois sculpté; du prince et de la prin-
cesse Guillaume, le portrait de leurs enfants dans un
cadre en onyx.
L’Empereur a reçu fle l'Impératrice ; une statuette
représentant une Alsacienne, fleux candélabres en
cuivre ornés de l’aigle impérial, un écran en cuir frappé,
un pied en majollque pour l’écran et un ohien en majo-
lique ; des membres de la famille royale, deux vases
en porcelaine bleue ornés de bleuets et monté en bronze
doré ; du prince et de la princesse impériale, service
en porcelaine du temps de Frédéric le Grand, dont les
assiettes ont été flqnuées J’an dernier à l’empereur; du
prince Guillaume, un buvard G!!) ; de la Grande du-
chesse de Bade, une photographie dans un cadre en
porcelaine représentant des bleuets.
Ne retrouve-t-on pas dans le choix de ces cadeaux les
principes d’économie de la famille de Hoh- nzollern et
le goût artistique et raffiné dont les visiteurs du palais
de Bàfcelsberg giff fle si nombreux exemples sous les
yeux !
Un château historique. — Ou annonce l’insuccès
des nombreuses démarches faites ces jours derniers
près des propriétaires du château historique d’Yselstein
pour les engager à conserver pe précieux souvenir des
luttes intestines des Pays-Bas pendant le moyen âge.
Le château ayant été mis en vente publique à tin de
démolition, a été adjugé à M. De Vries. d’Amsterdam,
pour la somme de 4,802 florins (10,162 francs).
Une centenaire. — Au mois de février prochain,
Marie Ruart, née à Grandville (canton de Warerome),
célébrera le centième anniversaire de sa naissance.
Arrivés à Liège à l’âge de 15 ans. donc en 1803, la véné-
rable centenaire entra en service chez M. le comte de
Borcbgrave ; quelques années après, elle quitta cette
ville et fut employée en qualité de cuisinière chez M. le
comte Van Geloès, à Eysden ; des membres de petto
ancienne famille résident encore actuellement dans
cette localité voisine fle la frontière belge,
Quand Marie Huai t quitta la Hollande, elle revint à
Liège ; elle servit alors, toujours enqualité decuisinière,
dans la famille de M d’Andrimont, le grand-père de
l’honorable bourgmestre et sénateur, M. Julien d Airdrt-
drimont, et du dévoué représentant de Verviers, M.
Léon d’Andrimont. .
Pendant cinquante années consécutives, on n'eut qu'à
se louer de ses Bons services, et lors des obsèques
solennelles en l’église iSt-Jacquçs flu regretté M. d'An-
flrîmont, de Mélotto. lès membres de Pette honorée
famille entourèrent la vénérable centenaire ; aux de-
mandés qu'on lui flt. la Vieille répondit par ces paroles
qui montrent combien son attachement à ses majtre/r
était grand : Qwé qu’ jiseuie bin caduqué. ji n’àreu
ninpo gros mâqué à l’messe di m’jône maisse.
Malgré son âge avancé, Marie Huart a conservé toute
la plénitude de ses facultés, elle cause et raisonne très
bien. Elle vit seule dans un arrière-bâtiment, au Café
de la Banque Nationale, flouleyarfl fl’Avroy. La famille
d’Andrimont pourvoit à ses besoins, ‘
Un méfait uuôaeiêiuç. — On écrit de Ji’lémalle"
Grande, le 27 dé ce môis :
Notre commune vient d’être ie théâtre d’un méfait
auflacieuij, cammiitoâJi préjudice des époux Depaix-
Bertrand,? pendant!!);i”nu:t dernière dans les circon-
stances suivantes : Vers minuit l'épouse Depaix était
occupée dans son lit, qui se trouve flans une chambre fl.
l’étage, a flonner lesem à son plus jeufie enfant,lorsque
tout â coup un individu masqué d’un domino noir ar-
riva prés d’elle,armé d’un maillet et d’un granfl couteau;
—Il faut que tu me donnes deux cents francs, si nop
je vais t’assommer, » dit-il.
La pauvre femme, plus morte que vive, lui répondit
qu’elle ne possédait pas d’argent. L’individu sur cette
réponse brandit son couteau, C’est alors que la mal-
heureuse femme le supplia de lui laisser la vie ainsi
qu’à ses quatre petits enfants, qu’elle ayait epeore an
billet de cent trancs et qu’elle allait le lin donner.
S’étaat levée, elle se rendit dqns une pbatnbré voi-
sine où se trouvait ur) secrétaire et, dans un tiroir de
celui-ci, prit le billet de cent francs et le remit à ce for-
cené ; lorsque ce dernier fût en possession du billet, il
la menaça fle nouveau de l’assommer si elle proférait
un mot et partit.
La gendarmerie est arrivée la nj.qfin et A procédé à
une enquêta Espérons qu’ejle parviendra fl dépouvrjr
le malfaiteur,
COTILLONS «.ôe"?ou“,.T"elSÏXe..
FOIRE DE LEIPZIG, p. & J. (juillet, 34. rue de
l’Ecuyer, Bruxelles, Réduction poqr Société. Vente.
Location. Expédition. 4*90
Une colonne de fumée s'élevant, dans la soirée de
vendredi dernier, d’un taillis de la forêt de Zigel avait
attiré l’attention des habitants de ce village. Ils pré-
vinrent les autorités qui firent faire fles recherche;; sup
les causes du phénomène. On trouva, â l'endroit signalé,
le cadavre à demi brûlé d’un homme gisant à terre â
côté d’un revolver déchargé, de bouteilles qui conte-
naientdu pétiole et de boites d’allumettes. On était en
préséncé.d’un suicide. Le malheureux qui avait mis fin
à ses jours avait epduit fle: pétrole nue toile cirée, avait
allumé la toile, s’était agenouillé sur ce bûcjier d'qu
nouveau genre et s’était brûlé la cervelle; le cadavre
retombé sut la toile avait été à demi consumé par les
flammes.
Collision de trains.— On télégraphie de Madrid,
30 décembre : Le nombre des victimes de la rencontre
d’un train de marchandises avec un train de voyageurs
qui s’est produit* hier entre Guimaréondo et Naval-
grande près d’Avilla est très élevé. Jusqu’à présent on
compte 20 morts et 36 blessés grièvement. Les commu-
nications entre Hendaye et Madrid sont interrompues.
Le train de luxe qui fait le service entre ces deux villes
n’a pas quitté Madrid ce matin.
D après une dépêche de Séville, la crue du Guadal-
quivir prend de grandes proportions. Le fleuve a
atteint 2m50 au-dessus du niveau ordinaire.
Tous les fleuves d’Espagne subissent des crues. Les
autorités prennent des mesures de précaution.
Un mineur mort de froid,— On mande de Wesphalie,
le 27 décembre : « Le porion Auguste Kœhne, Lucklem-
burg, après avoir touché sa pale mensuelle la veille de
Noël au bureau du charbonnage « Friedrich Willem »
s’ôtait mis en route pour rentrer chez lui au milieu
d’une forte tourmente de neige. Il a été saisi par le froid
en chemin. Lorsque sa famille, qui l’attendait pour la
fête, ne le vit point revenir, elle s’inquiéta et envoya
prendre des informations au charbonnage. Pendant ce
temps la tourmente avait cessé et l’on fit d’actives re-
cherches. On trouva le malheureux muni de sa paie et
de sa lanterne dans un creux de la route, étendu dans
la neige. Il avait cessé de vivre depuis plusieurs heures.
Cette terrible mort à jeté la consternation parmi la
population ouvrière de Lticklemberg. »
Un fils dévoyé. — M, Rolly de Balnègre, commissaire
de police du quartier Vivienne, à Paris, vient de mettre
la main sur un habile voleur de profession, membre
dévoyé d’une famille dont le nom est honorablement
connu dans l’armée. L’existence de ce malheureux, déjà
condamné plusieurs fois et recherché en vain par la
Eolice depuis quinze mois, ne manque pas d’incidents
izarres. Voici dans quelles circonstances il s’est fait
arrêter.
Le samedi 24 du courant, un homme d’un certain âge,
à la chevelure brune parsemée de fils argentés, cor-
rectement vêtu de noir, coiffé d’un chapeau haut de
forme et d’un luisant irréprochable, entrait chez un
bijoutier et, après s'être fait montrer divers joyaux, se
disposait à s’en aller sans avoir rien acheté, quand le
commerçant s’aperçut qu’une des bagues montrées à ce
client avait disparu. On voit d’ici la scène :1e marchand
menace de faire arrêter le monsieur correct, qui pro-
teste de son innocence ; puis, tout à coup, se baissant,
il s’écrie : « Mais la voilà, „votre bague; elle était
tombée à terre, » et il représente au bijoutier la bague
disparue.
Peu satisfait de cette explication, le joaillier fait
conduire au commissariat son étrange client. Là, l’in-
dividu arrêté s’indigne : il se nomme Durand, dit-il, ii a
été capitaine au long cours de la Compagnie Transat-
lantique, il est actuellement professeur de langues
étrangères ; son arrestation peut lui faire perdre sa
position.
Le commissaire, peu crédule, l’observe attentivement,
le presse de questions, et lui tait avouer d’abord qu’il a
bien réellement essayé de voler la bague, en la laissant
tomber dans son parapluie entr’ouvert. Puis il envoie
au Dépôt le prétendu professeur et l’y laisse méditer
jusqu’au lundi, pendant que tes inspecteurs prennent
des renseignements.
Une facture d’un coiffeur, retrouvée dans les poches
de ririculpé, met la police sur la bonne piste. On
retrouve sa maîtresse, la fille Blanche P..„ se faisant
appeler baronne d’X... Enfin le faux Durand se décide
à faire des aveux, et raconte son histoire.
« Je suis, dit il, le fils de M. de B... d’X..., officier
supérieur, ancien major de la place de Paris. Mon frère,
colonel de cavalerie, a épousé Mlle de la R... Je suis
arrivé jusqu’à l’âge de cinquante-sept ans sans avoir
jamais eu une situation nettement définie. Je me
suis occupé cependant de la vente de diamants comme
courtier. En 1868, j’ai été condamné à cinq ans de
prison pour vol de bijoux ; à cette époque, j’ai eu l’oc-
casion de rendi e des services à l’administration ; l’on
m’avait, à Mazas, placé comme mouton dans la cellule
de Troppmann. « (Et le malheureux se vante de ce rôle,
comme de brillants états de, service !)
En 1871, la Commune ouvre les portes de la prison à
B ..; après quelques années d’aventures sur lesquelles
il garde le silence, il est retrouvé par la police et finit
son temps de prison. En 1878, il est envoyé au Havre
pour y faire dix ans de surveillance. Là. exerçant en
apparence le commerce de courtier en diamants, il se
lie avec la fille Blanche P..., en fait sa maîtresse, rompt
son ban, et vient s’installer à Paris avec elle, sa mère
et un jeune enfant.
L’année dernière, à la suite du vol d’une broche en
brillants, commis chez un bijoutier, le faux Durand est
de nouveau condamné, par défaut, à cinq ans d’empri-
sonnement. M. Guénin, commissaire de police, le re-
cherche et fait des perquisitions chez sa maîtresse, sans
arriver à retrouver la trace du malfaiteur, qui vivait
tranquillement rue de Londres, à cinq minutes du
commissariat. B... aurait sans doute continué long-
temps le cours de ses exploits, sans la mauvaise chance
qui Ta amené entre les mains du commissaire méfiant
et tenace du quartier Vi vienne. De nombreux bijoux ont
été retrouvés chez la fille Blanche P-..
L’Almanach de poche anversois publié par
l'éditeur Laurent Delà Montagne vient de paraître.
En vente, rue de la Vigne,: 10. Prix de fr. 0.5Ö.
Chi'oulque théâtrale.
Nous lisons dans la correspondance de la Chro-
nique :
M. Vanhamme, l’ancien directeur de notre Théâtre
royal, pose sa oaqidature à la direction pour l'exeroice
prbchain. 11 se propose, s’il est nommé, de rouvrir
avec le Cid, Manon. Patrie, et de former une troupe
de igrftnd-cpéra, d’opéra-comique et d’opérette.
Les abonnés et le public, qui n’ont pas oublié la fas-
tueuse exploitation de l’an dernier, ont accueilli cette
candidature avec enthousiasme.
Personne n’a oublié que M. YâPUammea ramené le.
public au théâtre d'Anvers, et ce n’est pas lé désastre
du dernier mois, dû à des causes particulières et aux
exigences d’un budget excessif, quia pu effacer le sou-
venir des belles soirées théâtrales que nous devons à
cet excellent directeur, dont l’activité et le souci artis-
tique n’ont été appréciés qu’apfès son départ.
Il est certain que le public a conservé un bon sou?
vepir de la direction de Al. Vanhamme, qui a mon-
tré beaucoup d'initiative et n’a reculé devant aucun
sacrifice pour plaire aux habitués du théâtre,
Lettre*, science* et art*.
rnix du roi. — Par dérogation à l’arrêté royal du 10
janvier 1887, fixant le sujet du concours de 1892, le prix
de 25,000 francs attribué audit concours sera accordé à
l’ouvrage qui répondra le mieux aux questions sui-
vantes :
I« Exposer la législation actuelle sur le travail ma-
nufacturier et agricole dans les principaux pays du
monde et notamment en Allemagne, en Angleterre, en
Autriche-Hongrie, aux Etats-Unis d’Amérique, en
France, en Italie, aux Pays-Bas, dans les Etats-Scandi-
naves et en (Suisse,
2? Discuter au- point de vue pratique les lois en
vigueur, dégager les résultats acquis, les avantages et
les inconvénients constatés ;
3* Faire l’application à la Belgique, en tenant compte
de conditions politiques et économiques proposées, des
lois et règlements qui se justifieraient par la raison et
l’expérience ;
4° Les concurrents sont invités à rechercher tsubsi-
diairenient quels seraient, en dehors des lois positives,
les moyens d’atténuer les crises industrielles, d’élargir
l’horizon économique du pays et d’améliorer la condi-
tion morale et matérielle des travailleurs.
Ce concours sera exclusivement belge.
Contrairement aux dispositions fle l'article 7 de J’ar-
rêté du 14 décembre 1874, organisant les concours, le
jury pourra, par mesure tout exceptionnelle, décider
s’il y a lieu de partager le prix.
La question primitivement fixée pour leconcours de
'892 fera l’objet du concours de 1893 (concours mixte).
Conformément aux dispositions de l’arrêté du lOjan vier
1887; le prix à décerner sera attribué au meilleur
ouvrage sur la maniéreà procurer abondamment et au
moindre prix aux grandes villes; et tput spécialement
â l’agglomération bruxelloise, la meilleure qualité d’eau
potable en tenant compte de l'augmentation prévue du
fioöbre fles habitants,
/Chronique judiciaire.
La- Cour d’appel s’est réunie avant-hier matin en
assemblée générale, à l’effet de procéder au choix de
deux candidats à la place de conseiller actuellement
vacante à cette Cour par suite du décès de M. Robert.
Trente-pinq conseillers étaient présents.
Pour la première candidature, M. Levy, procureur
du Roi à Mons. a obtenu 23 suffrages, contre 12 donnés
à M. Du Roy de Blicquy, vice-président du tribunal de
première instance de Bruxelles.
El) conséquence, M. Levy est proclamé premier can-
didat. ' ' .
Pour la seconde candidature M. De Russchère, pro-
cureur du Roi à Charleroi, a obtenu 22 suffrages contre
13. donnés à M. Du Roy de Blicquy.
En conséquence M. de Busschôre est proclamé second
candidat.
La place étant dévolue à la province du Hainaut, le
Conseil provincial de cette province aura à choisir
prochainement ses candidats.
Le tribunal civil de Gand, au dire des journaux gan-
tois, a rendu dernièrement un jugement à sensation
dans une affaire qu’ils relatent ainsi.
Un jeune homme avait signé, à l’âge de 18 ans, une
promesse de mariage à une jeunesse de 16 ans, qui avait
poussé un peu trop loin la condescendance à sou égard.
Cependant, ses -ri années révolues, le séducteur avait
oublié sa promesse et contracté mariage avec une autre
femme.
L’abandonnée lui a intentée une action de dommages
et intérêts, et le tribunal lui a donné raison en condam-
nant i’infldéle â lQl compter ia somme rondelette do
10,000 francs. ■
Bibliographie.
le globe illustré, (16 pages, 10 fr. par an). — Le
npméi’O qui vient, de paraître publie quelques dessins
fles plus remarquables du magnifique ouvrage illustré
La Belgique, par Camille Lemônmer; les portraits de
Joseph et Franz Servais; une nouvelle reproduction
« les bergers à la fontaine », d’après François Boucher,
dans la série des chefs-d’œuvre anciens qui formera à
la fin de Tannée une précieuse collection ; les souhaits
comiques de Nouvel An, par H. Bodart.
Nécrologie.
Nous apprenons la mort de M. Théodore Engels,
décédé subitement ce matin à l’âge de 68 ans.
M. Théodore Engels était un des directeurs d’assu-
rances les plus importants d’Anvers, armateur et
ancien négociant. Dans des voies diverses tout le
monde a pu apprécier la largeur de ses vues, sa
perspicacité en affaires, et l’équité de son caractère.
Il aimait la justice, avec rudesse quelquefois, mais
il l’aimait.
A un moment donné de sa carrière il s’intéressa
aussi aux affaires de presse, fonda l’Union commer-
ciale, prit part pendant quelque temps à la direc-
tion du Précurseur et en resta un des actionnaires.
Il est mort dans toute la vigueur de sa forte con-
stitution.
Ce matin ont été célébrées au milieu d’une énorme
affluence de monde les funérailles de Mm® Franc-
quen, née Constance de Bériot, belle-mère du général
Wauwermans, et dont nous avons annoncé la mort
a vant-hier.
Tous les généraux de la garnison, un nombre
considérable d’officiers de toutes les armes, beaucoup
de personnes de toutes les classes de la société an-
versoise aveient tenu par leur présence à rendre un
dernier hommage à la mémoire de la vénérable dé-
funte et à donner une marque d’estime et de sym-
pathie à sa famille.
La dépouille mortelle a été conduite à la gare de
1 Est pour de là être transportée à Bruxelles où aura
lieu 1 enterrement.
Convocation* et information*.
Bataillon scolaire d’Anvers. - Réunion lundi,
z janvier prochain, a 10 heures du matin, au Cercle
des .Progressistes, chaussée de Malines.
Bulletin de la Bonrse,
A1VVEÏ4S, 31 déc. - X 1/4 heures. -
Bourse sans animation plutôt faible. Valeurs Améri-
caines un peu mieux tenues.
Or à Buenos-Ayres 415/8. Cédules A 38 à 58 1/4. Uru-
guay 64 5/8. Paraguay 311/8.
Unifiées 370 à 371. Turc 13 3/8. Lots 34 1/2.
Lots de villes maintiennent la hausse de hier.
Dépêche* télégraphiques.
PARIS, 31 déc. — Cours d’ouvortur*.
Rente 30/0..
» 4 1/2 0/0..
Banq. de Paris.
Emprunt nouv.
Crédit mob. fr.
Egypte 7 0/0...
Lombard.....
Alfa........
Espagnol 4 0/0.
Hongr.40/0, or
Îtaiiorento50/C
81 -
107 12
762 -
675/16
Crédit foncier..
Rio-Tinto......
Panama.........
Banq. ottomane 502
Bues........... 2068
8uez, recettes 120.000 r.
LONDRES, 31 déc. — Cours d’ouvertuis
Turcs nouv....
Lots Turcs....
Mobilier Esp...
Ch. deferAutr.
» Nord Esp.
13 77
341/4
126 -
438 -
297 -
255 —
1397 -
321 -
Oonsolid. angl.
Turcs nouv,...
molext...
a^pagn
Italien..
Hongr.4 0/9, or
Pérou 1870...
Autr. 4 0/0, or..
5 0/0 Russe 18/0.
Sgypt., unifiée.
Uruguay 1883..
i 0/0 Américain
102 —
135/8
€67/8
95 -
77 3,8
16 1/8
85 —
917J8
731/8
661/4
Mexicain 1851..
Brésil, 1883....
Argentin 1882..
B.-Ayres 1883..
Chiliens 1873-75
Portugais 3 0/0.
Banque ottom.
Action Sue*....
Varna........
Central Pacific.
371/8
94 -
101 -
97 -
100 -
571/4
101/8
821/4
311/4
8ERLIN, 31 déc. — Cours d’ouverture.
créd.mob. aut.i 426 —
Autr. Mét. pap.l 61 —
• National, f 62 £0
4 0/0 Hongr., or 76 50
Susse 1880,4 O/Oi 76 80
Or.Russe,2*ém.
Ch. de ferautr.
Soc. command.
Turcs nouv....
Lots Turcs....
VIENNE, 31 déc. — Cours d'ouverture.
Marknoten....i 62 40
Napoléons....1 10 05
Autr.Mét. pap.l 66 20
Créd. Mob. aut. 287 —
4 0/0 Hongr., on 96 50
SAINT-PETERSBOURG, 30 déc.
Lots de 1884.... | 275 — I Aot. ch. russes. | 267 —
» 1866 — 248 — ] II, Êmp.Orient. 97 —
Emprunt 1873.. I 1661/4 I III, » » 971/4
Impériales...I 9 19 | Escompte....| 5 7,80/0
, 30 déc “ 4 b/0 Espagnol intérieur 66. SÔ.
4 0/0 Espagnol exténeur 68.25.
NEW-YORK, 30 déc. — La Bourse aux fonds a débuté
en baisse d’une fraction et clôture, après une hausse par-
tielle à des cours soutenus,
Funded Loan 187L 4 0/0.........
N.-Y. Laie ErieWst. shares....
Canada Pacifie bonds ord.......
Wab. St-Louis et Pac. bonds priv.
Missouri Kansas Texas shares...
Union Pacific shares...........
Ceniral Pacific shares.........
Canadian • • ..........
New-York Central scharos.......
Illinois Central-,.............
St-Louis et S. Franc, act. priv...
Lafee Shore shares.............
Chicago North West priv........
Canada South shares............
Louisvillo et Nash ville Railroad.
Chicago Milw. et St-Paul.......
N.-Y. Ontario et Western'......
Denver Rio-Grande..............
Chicago Burl. et Quincy shares..
Atchison Toneka ot Santa Fé____
St-Paul et M. Manitoba shares..
Michigan Central shares........
Taux de l’ai'g. sur fonds de l'Etat
» • autras valeurs______i
Change sur Londres à 60 jours...1
» • Paris (par ton or)... J
• « Berlin .. .....'
29 déc.
1263/4 -
281/2
615/8
1091/8
118 -
717/8
955/8
13 • 1/2
565/8.
613/8
761/8
165/8
211/4
1291/2
961/4
109 -
881/4
2 -0/0
2-0/0
4 82 3/4
5 233/4
951/8
30 déc.
1261/2
281/8
29 —
181/4
583,8
33 -
601/2
1081/2
117 —
723/8
943/4
139 -
561/8
611/4
757/8
161/2
22 -
1291/2
963/4
111-
87 -,
6-0/0
fi 6 -0/0
4 823/4
5 233/4
£51/8
TABLE D’HOTE
VIEUXSEAU DE CUIR
tenu par L. TSYEN, propriétaire,
(rue de la Musette Bleue).
ME\U à 2.00 Francs
JOUR DU NOU VEL-AN
Potage Germain. — Bouchées à la Marinière. — Ros-
beaf à la Périgueux et pommes nature. — Rôti de veau
choux de Bruxelles. — Civet de lièvre. — Pieds de
mouton à la poulette.— Poulets de grain rôtis aux
pâtes de pommes. — Fruits de saison. 23
Huîtres de Zélande, Ie qualité, 1* sorte, 2 fr. la douzB»,
2e sorte, fr. 1- 59 la d“*. Pour le débit, même prix la dn\
Huîtres d’Ostende 1.25; de Zélande 1.30; primo de
Zélande, 2 fr. la douz. Jacq. Schmitz, rue Breydel, 14.
Avi» aux Dame». — M*1* S. RYNVEL D
dentiste diplômée. Rempart Ste-Cathérine, 4. 45
KgEMlulea Holloway. — Ces excellentes Pilules, dépu
rative8 et restauratives, ont été honorées du patronage d6
toutes les classes depuis plus d’un quart de siècle. Dans et
climat si changeant, quelques-unes des Pilules Holloway,
prises de temps en temps,le soir en se couchant, préviendront
ou chasseront l’enrouement, les maux de gorge, la diphtérie,
i'esquinancie et autres affections qui généralement dôminen
en hiver. Cette médèpine a l'honneur de la prefèronoo sur
toutes les autres flafis les cas d’asthme et d’hydropisie, où ses
vertus anti-spasmodiques, diurétiques et toniques ne sauf
raient être trop appréciées. Une Pilule Holloway, prise avant
dîner, assurera beaucoup de bien-aise aux personnes atteintes
de dyspepsie et restaurera graduellement les fonctions
digestives.
tLes funérailles de M. Théodore Charles
Engels, veuf de dame Jeannp Amélie fiem-
mien, décédé à Anvers, Boulevard Léopold, 93, le 31
décembre, a Tàge de 68 ans, auront lieu le mardi 3
janvier, à 2 l/g h. - Réunion â la mortuaire à 2 heures
Les amis ot connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de lettre de faire part, sont priés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant lieu.
4832 Van Hameveldt, dir. de funér., rue St-Vincent, 35.
4 L’enterrement de M. OcUe Frédéric Jepsen,
T époux de dame Hélène Rotin, décédé à Anvers,
I le 29 décembre, i lage de 68 ans, aura lieu le lundi *
X janvier, à U h du matin, au Kiel. — On se réunira
àTa maison mortuaire.Longue rue d’Hérenthals,76, à 19 1/2 h|
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de lettre de taire paît, sont priés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant lieu.
4814 E. Bosmans, dir. defun., r.Ste-Èlisabèth,45.
ÎLes funérailles de M. Jean Bnptiste Hpnel-
tjerg, décédé à Borgérhout, rue Longue, 14, le 31
décembre, à l’âge de 43 ans, auront lieu le mardi 3
janvier, 4 9 h. du matin, en l’église paroissiale de
re-Dame-sur-Neige à Borgérhout.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient cas
reçu dé lettre de faire part, sont priés de corsifléveT le pré-
sent avis comme en tenant lieu-
4833 y* Jos. Wiggera, entr, de fun.. Poids Publie, 2.
En vente à la Librairie Lôuis LEGROSj, 35, Vieille
Bourse, Anvers ;
livre de calculs à l’usage du commerce de bois du
ilord et d’Amérique. Prix fr. 3.
tableau des DROITS D’ENTnÉE avec les dernières
modifications et annotations d’assimilation de mari
chandises, ainsi que les nouveaux droits sur la
viande, vinqtyrç et café. — ]?rij un (Tanc.
code Electoral belge, complété par la loi de
réforme électorale pour la province et la commune et
mis au courant des derniers textes légaux, notamment
de l’arrêté royal du 33 juin 1887 réglant la dimension
du bulletin de vote. Nouvelle édition. Prix fr. 1.50.
arbitrage* et parités, traité des opiratious d*
Banque contenant les usages commerciaux, la théerie
des changes et monnaies et la statistique monétaire de
tous les pays du globe, volume relié. Prix fr, 19.
carte de l’état indépendant du congo, dressée
d’après les derniers renseignements, avec un résumé
chronologique des principaux laits de l’histoire fle
l’œuvre africaine, 1878 à 1887, par A. J. Wauters.
Prix un franc.
ARM8RIAL général, précédé d’un dictionnaire des
ermes du blason, par J. B. Rietstap. 2* édition reiondue
t augmentée, 2 volumes. — Prix fr. 100.
almanach financier 1887, guide des rentiers et
capitalistes. — Prix fr. 1.25.
les codes belges et lois usuelles en vigueur en
Belgique, par Jules Dele Court, conseiller à la Cour
d’appel de Bruxelles, dernière édition. Prix fr. 19.
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Bourse, 35. Anvers.
CARNET ANTHONIS
OU
TABLES POUR LE COMMERCE DES GRAINS
entre la Belgique et la France, Angleterre et la Hol-
lande et vice-versa, ainsi que de Hambourg pour la
Belgique, la France et la Hollande, dans leurs mon-
naies et poids respectifs,
par MATHIEU ANTHONIS.
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On peut également se procurer des EXEMPLAIRES en
Anglais, en Allemand et en Hollandais.
Vient de paraître, à la lAbrairie Legros,
Î5, Vieille Bourse, à Anvers
NOUVEAU PLAN-GUIDE
de la ville d'Anvers, des faubourgs, des quartiers
de l’Est et du Sud.
Prix î Un franc.
Théâtres, Concerts, etc.
Tlièfttre Royal. — DTnanche 1 janvier, à 6 1/2 h. —
Les Noces de Jeannette et l'Africaine.
Lundi 2 janvier, spectacle extraordinaire.
Vlaamache Schouwburg (best.Van Doeselaer).—
Zondag 1 jan., ten 7 ure. — Robert en Bertrand, blijspel in
5 bedrijven. — Daarna : Lot fs dood, blijspel met zang in
1 bedrijf.
Maandag 2 januari, ten 7 1/2 ure. — Laatste opvoering
van : Martelares, drama in 5 bedrijven.
Grande Salie Panorama. — Samedi 31 déc,
grande Fête de Nuit, Bal masqué et paré, à 9 heures.
Entrée 50 centimes.
Dimanche l«r janvier, grand Bal.
Entrée 30 centimes. Danses gratis.
Scala. — Tous les soirs, â 8 heures, grand spectacle-
concert. Troupe des pim complètes.
Conditions d’abonnements: Entrée 5 fr. par mois; —
places réservées, 10 fr. ; — fauteuils 15 fr.
Eldorado. — Tous les soirs, à 8 heures, grande repré-
sentation variée avec une troupe des plus complètes.
Entrée 50 centimes. Premières 1 fr.
Mardi 101 snvier, représentation extraordinaire au bénéfice
de M. Ch. Dumont, contrôleur en chef. Un cheval vivant
offert en toinhola gratuité. — Prix d’entrée 1 fr., rés. fr. 1.50.
jrai-dtn d’hiver. — Tous les soirs. Concert varié.
Opérettes, duos, romances, etc. Entrée 30 c., réservées 50 c.
»e Vrije Kunst. — Zondag 1 januari, ten 7 ure,
prachtig Nieuwjaarsbal, in het lokaal Et Bardo.
Hoop en UeTde. — Zaturdag 31 dec., ten 10 ure,
prachtig Nieuwjaarsbal, in h«t Théâtre des Variétés.
Théâtre de Ia Monnaie, â Bruxelles. — La 3®*
représentation de Gioconda sera donnée lundi 2 janvier
Le spectacle commencera à 7 1/2 heures et sera terminé à
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvcr» «lu 31 Décembre
CAFE S. — Marché soutenu. — Il a été traité 750 s/s Santos
good average (filière, à fr. 1011/2 les 50 kilos entrepôt, con-
ditions de terme.
Cote officielle du café Santos good average a terme :
11 h. 21/2 h. 11 h. 21/2 h.
Déc..--------
Janv.. 161 —
Fév... 101 -
Mars.. 101 -
Avril.. 100 3/4
Mai... 1001/2
Juin.. 991/2
101 -
101 -
101 -
101 -
101 —
100 -,
Juin. 99 —
Août. 971/2
Sept. 96 -
Oct... 94 1/2
Nov.. 921/2
Déc.. 92 -
991/2
97 3/4
96 -
941/2
93 —
921/2
Ventes d’hier et d’aujourd’hui 10,000 balles.
CUIRS.— On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SALES DE BUENOS-AYRH8.
N» 1193..... 150 boeufs, mat.. 20/25 kU., à fr. 58.
CUIRS SALES DE OONCORDIA.
Du n» 1220... 100 boeufs, 25/32 kil., à fr. 58.
CUIRS SALÉS DE SAN-JAYIER.
Du n» 1149... 250 boeufs, 20/25 kil., â fr. 55.
CUIRS SALES DE CASA-BLANCA.
Du n« 1208... 100 bœufs, 20/25 kil., à fr. 50 1/2.
CUIRS SALÉS DE MONTEVIDEO.
No 1029...... 130 bœufs, mat., 20/25 kil., à fr. 55.
Du no 1097... 150 » 32/40 kil., exp.
CEREALES. — Marché peu actif pour les froments: prix
soutenus. Le roux d’hiver d Amérique se cote de fr. 19 3/8 â
19 1/2, Californie fr. 191/2 les 100 kil. Autres grains sans
changements.
HOUBLONS. — Marché calme, prix nominaux; Alost
18»7 fr. 33, Poperinhe-ville dito fr. 40 Alost 1888, sur oct.-
no v. fr. 50, Poperinghe-ville, dito fr. 55 les 50 kil.
LAINES. — Cote officielle à 2 heures :
Peignés français. îFeignés ail.
Laines en suint. Australie. Plata. Austr. Plata
Mars....'1 41 P----------------------------------5.15V
Avril........ 1.41 P -------------------------— 5.15 V
Marché ferme. - Ventes à terme 300 b/s laine en suint. —
En disponible il a été traité 192 balles La Plata en suint.
PETROLE RAFFINE d'Amérique. — (Cote ojflcteUe). -
Les prix ci-après s’entendent pour parties, premier coût :
Payé. Vendeurs.
Disponible................ 181/2 4 — — 181/2 à-----
3 premiers mois 1888..............»------175/8 »--------
Janvier................... 181/8 «-------181/4 »--------
4 dern. mois 1888........................173/4 »________
Marché calme.
SAINDOUX. — Marché soutenu pour le saindoux d'Amé-
rique, mais les prix, en l’absence d’affaires dignes de
3 ention, doivent se voir plus ou moins nominaux. — Wilcoce
disponible fr. 92 3/4 à 93 suivant quantité ; sur janvier ven-
deurs a fr. 92 1/2, sur février â fr. 93 1/4, sur mars f
fr. 94, sur mars-avril & fr. 94 1/4. — La marque Fairbank
disponible se cote fr. 91, marque Càflon fr 89. — Le sam
doux en cuvettes vaut fr 95 pour Wtlcox, fr. 90 pour
A rmour et fr 89 pour Frank
SALAISONS. — Marché soutenu pour les lards salés secs
d’Amérique. — Les short middles disponibles se cetent
fr. 105, s/livraison janvier-février fr. 106 — Les extra long
middles disp., marque Silberhom, valent fr. 105, les épaules
salées sèches de porc fr. 80 à 82 suivant qualité, les Backs,
d’après poids et marques, fr. 94 â 104, jambons salés lr.
120; Pic-Nic fumés fr. 110 les 100 kil.
SUCRES BRUTS INDIGENES. Pas de cote officielle
aujourd’hui, çn l’absence de nouvelles des marchés étran-
gers,
Dépêches commerciales
AMNTEHhAM. 31 déc. — PETROLE : Disp,
fl. 8.60; s/janv. fl. 8 55; s/févr.-mars fl. 8,55. Marché ferme.
HAVKK, 30 déc. - Clôture. - COTONS : Marché
faible. Ventes 700 balles. En dispon. ferme. On a vendu 112
balles Texas à fr, 69 et 1800 balles Nouvelle-Orléans defr.
63,50'i 69,50 On cote : disp, et courant de mois fr. 66.75,
sur janv. fr. 66.60. sur févr. fr. 66.75. sur mar* fr. 66.90,
sur avril fr. 67 25, sur mai fr. 67 60, sur juin fr. 68 00,
sur juillet fr. 68.40, sur août fr. 68 60, sur sept. fr. 68.90,
sur ect.fr. 68.60, sur nov. fr. 68 25, les 50 kil entr.
CAFES à termes : Marché ferme. Ventes 49,000 sacs. On
eote : good average Santos dispon. et sur courant de mois
fr. 00.00, sur Janv. fr. 101.00, sur févr. fr. 101.00, sur mars
fr. 101.25, sur avril fr. 1Ö1.00, sur mai fr. 101.00, sur Juin
fr. 100.00, sur juillet fr. 99.50, s/aott fr. 98 00, sur sept,
fr. 96.50, sur oct. fr. 95.25. sur nov. fr. 94.00, les 50 kil. En
disp, on a vendu 90 sacs Cap vieux à fr. 110 ; 100 sacs Haïti
Jacnael vieux â fr. 112 ; 560 sacs Porto-Rico i fr. 1?S; lgâ
sacs Cap vieux & fr. 110 ; 500 sacs Potit-Goaves en parchemin
à fr. 97 ; 225 sacs Haïti Jaemel livrables â fr 104 ; 200 sacs
Laguayra non gragés livrables de fr 105 i 105 50 > 2Cr> sa0.
Santps non lavés CaraçoU de fr. 1Q6 50 4 114.50 • 5oo
Hsïti JaçraeUivrables 4 fr. 103 ; 200 sacs POrto-Rico 4 lr. 102
les 50 kd. entr.
SAINDOUX : Marché calme; ventes — tlercens ; on eote :
Oisp.et courant fr-48.25, sur janv fr. 48.ÇJ, sur févr. fr.
48.50, sur mars fr. 48.7o, sur avril fr. 49.00, sur mai fr. 49.25,
sur juin fr 49_25, sur juillet fr. 49.75, sur août fr. 50.25, sur
sept. fr. 50.75, les 50 kil.
ik'hlé. Oa a vendu 250 Paranagua secs i
fr. la, les 50 kil. entr.
'LAINES: Marché calme. On a vendu 10 balles Pérou
pelade 4 lr. 125, les 100 kil. entr.
BOIIBEAUX, 30 déc. - ESSENCE de térében-
thine : On a traité 40 pièces 4 fr. Q7 nu. Pour l’expédition,
•n ferait fr. 71, ‘ ’
MAVIUS,ai déc—CAFES : Marché calme. Ventes
37,000 sacs,
On cote Santos good average :
OLABGOW, 30 déc. — FONTES : Marché ferme
îî neCü“ assez bon courant d’affaires A 43s 3d., 43s. 1 l/2d6
et 43s. 5d. compt., 43s. 7d„ 43s. 5d. et 43s. 8d. à i mois Midi
dlesbre warrants payés 33s compt., 33s 6d à 14 Jours
clôturant avec acheteurs à 33s. 4d. compt., vendeurs 33s 6d’
Payés 45s. 7 l/2d., 5d. et 45s. 7 l,2d!
compt, 46s. 8d., 45s. 10 l/2d. et 46s. â 1 mois. — Le mai ché
restera lermé jusque mercredi. maicne
- 1™0L“ ■*”»“ •*“"
HAMBOURG, 31 déc.- Dépêche de M. Thkodob
Schmidt, représente â Anvers par M. Ed.Legros. — CAFES
oantos gooa average :
Clô30le 0uv|[tura Havre. New-York
iBSï::: *8'= ïlü SI?
Juillet.... 811/2 . 81 - . . 100 95 » 17 11
Sôktem,hJe » 781/4 . 781/4 . . 9L53 » 16i56
Marché calme, vendeurs
HAMHOIUH*». 31 déc —Ouverture.- PKTRolE
: MarcM ferme; disp. 7.65 Rm arg., eur janv.-mars
4 oo tvm. arg.
<léc. CKHBALiUS : Froment disp,
sans changement ; sur printemps 1888 fl 7.61 arg fl 7 63
pap., sur automne fl. 7 88 arg., fl. 7.90 pap. Avoine sur
«AI1VT PETERMtOURG, 30 déc. SUIF
frune clair âchand. au comptent 48.50 Rs ; sur août 51.75
Rs. - CEREALES : Froment disp. 13.C0 Rs. - Seigle disp.
6.25 Rs. — Avoine disp. 3.8B Rs. - CHANVRE : Disp. 45.Ô0
Rs. — ORAINE de lin (9 pouds) disp. 43.25 Rs. V
NBW YORK, 30 déc. - (H.-B.-R. - Par câble
- Coion calme. — Sucres et farines fermes. ~ Saindoux
ferme mais calme. — Froment et mais plus fermes — Ca és
calmes et baissant. - Pétrole raffiné et Pipe lmes fermes
— Demain et lundi pas de marché.
NOTONS middl. Upland a New-York 1**6 1?9/16
» middl. àNew-Orleans.... 97,8 97 k
* Recettes de ce jour.. 310C0 28000 b
» Export, pour l’Angleterre 23000 15000 -
* • pour le Continent 12000 3«00 •
_ x 23 déc. 30 déc.
» Recettes de la semaine.... 447000 463000 b
» Export, d» prl’Angleterre. 75000 94000 .“
* c. 7 Pr le Continent. 59000 341/0 j »
earinr St°Ck....................1552ÜgS 1580000 *
FROMENT roux d’hiver..........921/2 93 _
» » sur déc.... 913/4 923/8
» » sur janv... 917/8 923/8
» • sur févr... 93 — 935/8
» - sur juin... 953/4 963/8
„. * „ _ • print. disp .. 921/2 93 —
CAFES : Falr Rio............... 183/4 181/2
» Good Rio................ 19 — 18 3/4
» Rio type n»7déllvr.m.suiv. 16 30 16 20
* ", * » “ars. 16 10 16 10
* ventes à termes........ 62000 69uOO
8TEAM LARD sur déc.......... . . . . * 8 - » 8 02
» » janv.......... 8 09 8 10
SAINDOUX Wilcox................ 8 10 8 10
» » embarq. févr... 8 10 8 10
* Fairbanks.............. 8— 8 —
* Rohe................ 8 10 8 10
uSeveJSS&iSSSr:::
KaressSœ:;:::::;;:::;;;- â™ J™
ETAIN des Détroits.............. 36 50 36 50
PETROLE raffiné à New-York. . . . 71/2 71/2
" * i Philadelphie.. 71/2 71/2
» brut.................. 63/4 63/4
PIPE UNE Certif. Prix d’ouverture. 881/8 877/8
» » ■ plus élevé... 89 - 88 3 4
■ » • plus bas.... 871/4 871/8
• * » de clôture . 877/8 877/8
• » Débouchés........ c680<X0 19100(00,
» Runs.................. 40000 50000 »
Sxpéd. dos districts oléifères. 102000 73000 »
Frets des grains pour Liverpool. 21/2 '21/2
» » pour Londres..... 3 — 3 —
« » pour Anvers...... 2 — 2.—
» de coton pour Liverpool.., 1/8 1/8
Frets de pétrole pour Anvers... — _
CEREALES : Exportations en froment 490,000 bushels,
dito en maïs 250,000 bushels.
vKU-YORR.;io déc. — Dépêche particulier»
8TRAM LARD LARD SHORT BÏK- V
New-York. Chicago. Chicago.
29- 30. 29. 30. 29 30
Déc...--------------- 7 75 — 7.80 -------— -________
~ 5 ~ 7 721/8 1-871/2 7.70 - 7 75 -
Févr... 8 09 - 8 09 - 7.85 - 7.971/2 7.85 - 7.85 -
Mars.. 8.17 — * 17 — 7.95 --------- 7.95 — 7 95 —
Avril . 8.23 - 8.24 --------- 8.15 - _ _ _ _ _ —
Mai... S 30 - 8.32 - 8.121/2 8.15 - 8.15 - 8.15 -
32 00C8tt** d* P°re* * GhiC**° ®t ftUtres districts de l’Ouest
mais bigarré froment d’hiver n° i.
N.-York. Chicago. N.-York. Chicago.
29 30. 29 30 29 30 29 30.
Déc...------- 491/2---------913/4 9233 783/8___
Janv... 621/4 641/4 491/4 491/2 917/8 923/8 78 1 2 787;»
Févr... 625/8 631/4 495,8 493,4 93 - 935/8 79 1 4 795/1
Mars .----------------------941/8 9434 g0 _ 803/1
Avril..---------------------951/8 953/4---------- !_
Mai... 631/4 635/8 541/2 55 - 953/4 963/8 851/2 857/S
cotons. mess porx oafs.
Middl. New-York. Chicago. New-York
Upl. 29. 30 29 30 29 30 '
Déc... 10.55 ----------------------- 16 50 ’fi'lft
Janv... 10.57 10.52 15.05 - 15.10 - 6 35 16 25
Févr... 10.68 10.63 15.20 - 15.25 - 16 20 16 2ft
Mars. 10.78 10.74 -------jAm {et?
Avr.l.. 10.88 10.83__________________ jg’ 0 {g S
Mai.. 10.97 10.92 15.65 - 15.671/2 16.10 16.10
BOMBAY, 30 déc. - PRODUITS manufacturés :
“arche calme ; on cote shirtings 7 «, 3.6 Rs ; dito dito 81/4*.
RsTOdi^dfto:oMom?ahæCRime- *°UTeaa g°°d Dh°U°rah 19*
ls^d: Sur Londres traites de banque à 4 mois de vue.
CALCUTTA, 30 déc. - COTONS : Bengale --
Roupies.— JUTES : Bonnes qualités natives prima 27.00 Rsl
TRAINE de lin nouv. qte 4.03 Rs; de colza dito — Rs._
ÜtBaUamEi09 'Rs raCtl°B 6’°4RS' ~ RIZ : De tebIe “
PRODUITS manufacturés : Marché ferme : on cote r
Shirtings 7 «, 2.12 Rs; dito 8 1/4 «, 3.13Rs; 40’s BannermJl,,
twist4.09Rs.
Frets : Pour l’Angleterre 22s. 6d. à S5s. Od.
Change ; Sur Londree à 6 mois de vue ls. 53/16d
BULLETIN DES HOUBLON».
ALOBT, 31 déc. — Avis deM. Moens-De Coniiww
lnvendus.Sa*S QUaUté médi°Cr6 offerta ^ marché sont rosW*
POPERIIVGHE, »» déc. - La fin de l’année
n apporte sur notre place aucune modification dans les
alla res de houblon Aucune amélioration n’est à espérer La
faiblesse du marché se soutient au delà de toute prévision
Depuis une quinzaine de jours la seule nouvelle qu’on signalé
consiste dans l’achat d’un lot à 50 fr. les 50 kil. 4 s|Bnaie
NEW-YORK, »I déc. — Marché par continuation
lourd et prix plus ou moins nominanx. Seulement quelques,
petits lots se traitent aux prix cotés. State de 1887,13 a 17 c..
•14 ets15’ 4 â 6 c, Pacific Coast de 1886, 5 à 7 c. de 1887, 8 in
Bulletin Industriel.
GAVD, 30 déc. - LINS et ETOUPES de Ruas,'* '
Cette semaine il s’est fait des ventes importantes en li n et M
demande continue. Les prix sont un peu plus fermes.
Lins et étoupes du pays : Moins d’apports que la semaine
dermere ; bonne demande et prix excessivement formes
FILS de lin et d étoupes: Jusqu’ici certainos filatures
acceptaient des prix onéreux, mais notre premi er éiahlis».
mentlmier vient d’émettre un tarif en haur.se et il est à
supposer qu’il sera bientôt suivi par les autres
Fils de coton et calicots : On ne traite toujours oue des-
affaires sans importance en filés à cause «es hauts urtr
TOILES : Moins de demande; les prix,Sent bas?.
8T DIZIER,»9 déc. -METALLURGIE ■ A certfr
epoque les demandes sont toujours faibles ; les besoins
manquent. Si les ordres courants sont à peu près nuis les
propositions de marchés pour 1888 ne font pas défaut et
viennent maintenant de la province. v 5
r,TYAîLE^C1|EI,f^,ES> déc. - METALLUR-
GIE: Les réunions, dans le Nord, deviennent pms fré-
quentes. Mercredi, les maîtres de forges des deux groupes
de la Sambre et de 1 Escaut étaient assembles à Maubeuge
foisSàVani9nc°iennes e n°UTeaU’ r8ndez à ûuinzaine, cette
Les cours do fr. 12.50 et 13, suivant les places et l’imDor-
d®fj affaires sont maintenant acceptés. La diacussion
porte plutôt sur le dé'ai de livraison, les forges ne voulant
généralement s engager que pour le premier trimestre tan- -
eUmétoe imâéfàhandS voudr£uwt P^s long délai, fin juin.:
En présence de la hausse des cokes et de la rareté
fontes, en présence aussi des cours de l’étranger et parti en.
lierement de la fermeté de nos voisins bolges. les forges, on
le conçoit, n'ont pas intérêt à prendre de trop longs en ga^r
raents â moins dune majoration de prix, puisqi/eifH.
mois de janviei\S ^ ^ °°UrS et Peut-être bierVdes ïq
bRADFORD, *0 «léc. — Laines fermes mais
Calmes. — Laines Mohair haussant.— Filés et Vi Islls h0 ia-,n.
en bonne demande; prix fermes.
Sur déc....
» Janv_____
» févr. ..
« ntsrs...
» avril...
mal....
101.- lût.—
101.— 101 .'-
101.25 101.25
101.- 101.-
101.— 101.
Sur Juin....
. Juillet .
• août...
» sept....
» oot.....
nov
Recettes i Rio 5,000 saes. à Santos 5,000 sacs.
Clôture Ouvert,
30 31.
100.-
99.50
98.—
96.50
95.25
94.—
100,
99.50
98.-
96.50
95.25
94:-
LONDRE8, 31 <léC5- — 12 h. 38. — SUCRES 4e
bitteraves : Marché soutenu. Disp. 16s.
LONJDSkBS, 31 déc. — H.-B.-R. — CEREALES
Cargaisons de blé arrivées 0, dito 8 vendre 1.
TELEGRAMMES d AVIS PARTICULIERS
LIERRE, 31 déc. -- Yoiei nos eeura Dsir heet •
8eriXent-fr- - ~ à ~ | Ponim.detemToitl -
Avoine. 5 97 --I (Eufs, les25 3 -Z l 3 _
MiVEdéc- - VoiôUes pnx moyens:
CEREALES :
Fron>.,100k.,fr. 18 25 h. 0 C0
Seigle....... 12 75 h. 0 Cô
Sarrasin......15 — b. 0 00
Avoine........12 75 h. 0 00
Orge. 17 50 k. Q 'oQ
Haricots, heçt. — _ h. 0 00
Fevereles...........0; 0 00
0
Pomia.de terre
„ , GRAINES:
za>. ,fr. 25 - h. 0 00
*>*' ji.....22 — h. 0 OC
„ HUILES :
Oe colza 100 kil 56 — b. 0 00
De lin......55 — h. 0 00
TOURTEAUX :
De colza,IOO k. 14 - b. 0 00
De lin...... 17 75 b. 0 00
31 déc. — Nouscotons par necr.:
veveroies...fï.------a-------j proment......... 14 25 à 14 75
Avoine..,,.... 7 50 . 8 - Seigle.
Sarrau,.--------------------| Po££,
Pomm.de terre 6 — ,
30 CEREALES, 100 k.:
Froment....fr. 18 75 âl9_
Avoine....... 13 25 . 13 E0 .............
de colza fr. 29.- â 29.50, les 100 kilos,
ux : Bœufs fr. 0.70â0.80, taureaux fr. 0.55 à 0.60,
ïÎui y?'? 4 °’80, ™aux fr- *0.90. par kilo.
t ’„°-nr A ®xEosé en vente 720 têtes. Prix par kilo et
sui picfl fr. 0-75 à 1-25. — 000 agneaux de fr. 00-00 a 00-00.
Grains marchands :
Froment... fr. 18 50 â 18 75
Seigle...... 12 25 . 12 50
Orge........ 17 50.18 50
Avoine......13 — . 13 25
51;.50
335
13 40
29 20
18 —
581/4 |