Full text |
INDEX.
t tant de physionomie que de prix.
Suivons-en la gamme ascendante de-
puis l’humble taverne où on se nourrit
(fort bien. souvent), jusqu aux SOMp-
tueuses officines qui fournissent lex-
quis et le superflu. Le Gigot de Mouton
se un de ces lieux pleins de caractère,
t, par-dessus tout, éminemment éco-
nomques, où la plate bourse, comme
dit l’hôtelier de Gand, a ses lettres de
yrande cité. C’est une pelite taverne
située au cœur de l’écheveau brouillé
de rues qui conduit du Marché aux
Herbes à la Grande Place. Là se sert
ir une assiette de grosse faïence et
consomme avec uue fourchette d’a-
cier le bufstek mé pataten, arrosé de
faro et flanqué de légumes , et le tout,
dexcellente qualité, coté 46 cents
ou 92 centimes La Faille déchirée et
la Boucherie de Conrad sont à peu
près du même style. Un boucher alle-
mand, de la rue de Louvain, nommé
Conrad, a eu depuis quelques années
l'idée de débiter lui-même aux ama-
teurs, sous forme de côtelettes et de
beefsteaks cuits à point, la succulente
marchandise qui ne leur parvenail que
par l'intermediaire des hôteliers on
LRMSNERES il aannexé à son fonds de
boutique une salle à manger et plus
tard des salons à l'usage des dilettan-
tes de viande fraîche; le succès a si
bien répondu à son entreprise, qu'il a
dû fonder une succursale de son éta-
blissement dans le quartier Léopold.
bie n que ses prix soient fort modér
la fashion ne dédaigne point d’aller dé-
jeuner chez Conrad, et rend ainsi le
plus sincè hommage à la bonté des
produits du cru. Les gens prétentieux
qui veulent faire figure, ou, pour mieux
dire, faire illusion à eux-mêmes
avec 15 ou 20 sous en poche, ont le
Chien d’Or, rue de la Violette, et l'É-
tranger, rue de huysbræck , où, avec
toutes les séductions du prix fixe et les
trois plats voulus au choïx, ils se per-
suaderont qu’ils dinent. D’autres éta-
blissements un peu plus relevés, et
dont les prix varient de 1 franc 25 à
1 franc 50 centimes, sont la Bourse
d'Amsterdam, le café de Foy, l'Aigle,
le Petit Dubost, l Éperon, lecafé Royal.
L’Éperon, dont l’antiquité se perd dans
la nuit des temps, et que recommande
une clientèle honorable, malgré la mo-
destie de son allure, a conservé toutes
les coutumes patriarcales du bon vieux
temps : l'ardoise pour l'addition, la
pompe à bière sur le comptoir. C’est un
bon spécimen de taverne flamande,
247
sans extérieur, sans enseigne, mais
dont tout Bruxelles sait le chemin. Le
café de Foy est un restaurant plus mo-
derne et parfaitement estimable. Le
3eauvilliers de Bruxelles est le restau-
rateur Dubost, rue des Fossés aux
Loups. 11 y a encore la Dinde trufiée,
rue d'Aremberg: le Double Pot, etc.,etc.
— Maisons célèbres : du Roi, 53 ; des Ba-
teliers, 54; des Bra seurs, 55 ; de la Ba-
lance, 55; de la Louve, 55: des Pois-
sonniers, 78. — Manneken-P ss, 18.
Monuments: Hôtel de ville, 51: nalxe
duroi, 62: palais du prince d'Orange, 62;
palais de la Nation, 62: ue Gudule,
70; l’église du Sablon, 71; l'église de
la Chapelle, 73 : palais es expositions
et des Beaux-Arts, 78; statue d’An-
dré Vesale, 58. Musées, 65; Col-
lections particulières , 79. Phy-
sionomie de la ville, 59; ville haute,
61. — Places : de l'Hôtel de Ville, 51;
Royale, 55; du Sablon, 55; des Mar-
tyrs, 56; des Barricades, 57; de la
Monnaie, 76. — Promena:
din botanique. 80 ; le Parc, 64. — Ren-
seignements divers : Le principal bu-
reau de poste est situé rue de la Mon-
tagne, 82. Les quatre succursales sont
rue Haute, rue de Flandre, porte de
Namur ct rue du Midi. Le prix des pla-
ces, au Grand Théâtre, est de 5 francs
aux premières loges, slailes et bal-
cons, er de 1 franc centimes au
parterre.— Rues : de la1,01, 64; Royale,
64; Ducale, 64. — Sociétés particu-
lières, 82. — Theâtres : de la Monnaie,
76; du Vaudeville, 76; des Variétés,
des Nouveautés, 76; des Galeries
Saint-Hubert, 77; Cirques, 76. Voitu-
res publiques : On trouve à Bruxelles,
dans tous les quartiers et pour toutes
les directions, y compris Ixelles, An-
derlecht, Laeken, elc., etc., vigilantes,
fiacres et omnibus. Les messageries
Van Gend conduisent de Bruxelles le
voyaseur dans toutes les localilés, de-
venues assez rares, où les chemins de
fer ne mènent pas. Toutes les villes de
quelque importance se relient aujour-
d’hui à la capitale par le réseau de
railways.Ilestinutile de les ésumérer :
un coup d’œil jeté sur la carte routière
tixera immédiatement l'ilinéraire à
suivre selon la direction adoptée,
Campine, 115
Charleroi, ville et place forte de la pro
vince du Hainaut, à 32 kilomètres de
Mous ; arrosé par la Sambre; station
du chemin de fer transversal ‘qui unit
Namur à Braine-le-Comie, et se relie,
es, 79 ; Jar- |