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■ban du libéralisme, ni do lui reprocher une coalition
avec les catholiques. Nous regrettons un dissentiment
avec lui sur une question importante pour le libéra-
lisme et le pays; mais un dissentiment, si grave qu’il
puisse être, ne fait pas oublier les longs et brillants
services d’un chef dont le libéralisme sera toujours fier
de s’honorer. (Très-bien, à gauche.)
D’où vient le dissentiment ? M. Frère a voulu seule-
ment interrompre la prescription. Aussi longtemps
que ses idées restaient dans le domaine de la théorie,
nous ne tenions pas à marquer le dissentiment. Et
même après son discours, quand un revirement s’est
opéré à droite dans le sens de ses idées , nous nous
sommes bien gardés d’accentuerle dissentiment. Notre
voulions lui laisser et prendre le temps de réfléchir
et de chercher un moyen de rapprochement.
Pour ma part, je suis disposé à faire aux idées qui
viennent d’être exposées beaucoup de concessions.
Mais il est un point important auquel je ne puis me
rallier. Si l’honorable membre veut admettre que son
conseil professionnel, au lieu de se borner à un simple
enregistrement, fera procéder à un examen unique,
mais approfondi, je n’aurai pas de peine à me mettre
d’accord avec lui. Et pour détruire l'argument qu’il
tire de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, j’admets
que le jury soit composé exclusivement de délégués
ael’Etat. (Rires et réclamations adroite). J’entends
déjà les protestations de la droite. J’ensuis heureux
Elles me prouvent que je ne trahis pas les intérêts de
mon parti. (Mouvement à gauche.)
Aujourd’hui je ne vois qu’une solution : l’ajourne
ment. (Nouveaux rires, nouvelles réclamations à
droite.)
L’ajournement doit être dans les vœux de tous les
esprits sérieux, de tous les hommes de bonne foi, à
quelque parti qu’ils appartiennent.
L’honorable membre ne s’y opposerapas.il ne voulait
qu’interrompre la prescription. Le succès a dépassé
son attente. Il acceptera un léger retard, avec l’espoir
de réaliser bientôt ses idées avec le concours de ses
amis convertis.
Le gouvernement s’y opposera-t-il, lui qui deman-
dait l’ajournement pour le graduât en lettres et les
écoles spéciales.
Et la section centrale, qui dans son premier rapport
reconnaissait que l’opinion publique n’était pas mure
pour la liberté des professions ? Quelques discours de
plus ont-ils suffi à eclairer l’opinion *
L’ajournement seul peut dissiper les défiances ; il
doit être dans les vœux de tous ceux qui veulent faire
une œuvre sérieuse.
Plus on entre dans les détails, plus on sent la néces-
sité de l’ajournement, Les principes qui semblent les
mieux assis sont contestés. On représente la liberté
des professions comme une conséquence de la liberté
de l'enseignement. En principe cela n’est pas exact.
La liberté d'enseignement, c’est le droit individuel
d’ouvrir une école. Mais les économistes et les philo-
sophes les plus distingués, M. Frère lui-même, recon-
naissent le droit de soumettre à certaines conditions
l’exercice des professions. Or, ce droit social est un
attribut de l’Etat.
Faut-il en conclure que la réglementation des pro-
fessions soit rationnellé et nécessaire dans toute orga-
nisation sociale ? Non, sans doute, mais elle peut être
un besoin impérieux dans certaines organisations. Il
faut donc, non pas se contenter de raisonnements spé-
culatifs, mais regarder autour de nous et se livrer à
un travail d’observation.
Le libéralisme, a-t-on dit, doit défendre les droits de
l’individu. Cela est vrai ; mais si larges qu’on les sup-
pose, les droits de l’individu ont une limite, la néces-
sité sociale. Encore une question à étudier.
Quelque opinion qu’on ait sur les principes, on peut
reconnaître que l’organisation actuelle des jurys est
mauvaise. Les épreuves sont trop fréquentes, mais il
n’est pas exact de dire que les matières soient trop
nombreuses.
Il faut faire une part aux oxamone pédagogiques,
et réduire d’autant les examens officiels ; mais sup-
primer ces derniers soit pour décréter la liberté des
professions, soit pour enregistrer sans contrôle les
grades universitaires, cela n’est pas possible.
C’est l’enregistrement sans contrôle qui m’inspire
les doutes les plus sérieux sur la valeur de la thèse
de M. Frère-Orban. Mais il faudrait pour cela une
opinion publique encourageant les études, stimulant
élèves et professeurs. Cette opinion publique, je ne la
découvre pas. Le cercle de ceux qui s’intéressent aux
études scientifiques est trop restreint.
La réglementation à laquelle sont soumises aujour-
d’hui certaines professions soulève-t-elle des plaintes
bien vives ? Je ne vois que des défiances quant à la
liberté des professions. La liberté du barreau a été
essayée sous la révolution française, et les abus ont
été tels qu’on y a renoneé. L’expérience nouvelle se-
rait aussi défavorable à la thèse.
La réglementation, je le veux bien, n’a pas donné
une vive impulsion aux études scientifiques ; mais elle
a entretenu et développé l’aptitude professionnelle.
C’est un fait dont il faut tenir compte. Ce système
d’examen dont on dit tant de mal sert aussi à dévelop-
per le caractère et la moralité générale. Comparez le
barreau anglais au barreau belge au point de vue de
la pratique loyale des procédés : tout l’avantage
est de notre côte.
m. firmes. C'est une question de législation.
m. van h-jmbéeck. Oui, pour la procédure qui est
compliquée; mais ce n’est pas seulement une question
de législation, c’est aussi une question de tempéra-
ment, d’éducation et d’habitude. Le barreau anglais a
plus de chicane que le nôtre, et une moindre connais-
sance des principes généraux. On a dit que l’Angle-
terre n’a jamais manqué de grands jurisconsultes.
C’est évident. Un grand pays n’en manquera jamais.
Mais comme l’ont dit Brougham et Campbell, s’ils
avaient été mieux dirigés, ils n’auraient pas été
moins grands, et l’éducation générale du barreau se
lût améliorée.
On accuse le jury de supprimer la liberté des pro-
grammes. Cela rentre dans les conséquences de la
réglementation. Mais dans notre état social la régle-
mentation est légitime.
On a dit que i examen étouffait les convictions et
créait le scepticisme. Ce reproche m’a bien surpris.
J’ai passé mes premiers examens devant le jury cen-
tral. Les professeurs de Louvain siégeaient dans ce
jurÿ et nous soutenions parfaitement devant eux la
philosophie rationaliste.
Ce scepticisme, s’il existe, ne peut donc être attri-
bué aux examens- On a cependant insisté et l’on a
comparé les jurys à la sainte Inquisition. Au point
de vue oratoire, l’argument peut avoir une certaine
valeur. Mais au fond il n’est que spécieux.
sf. frère. M. Swann a été empêché d’enseigner sa
théorie cellulaire.
M. vanhumbeeck. Je ne sais quelle a été la pres-
sion exercée surM. Swann.
Le système des jurys combinés a été traité d’écœu-
rant, d’immoral. Mais dans quelle circonstance cela
a-t-it été dit? Les hommes qui parlaient ainsi pro-
posaient un autre système et l’exagération de ces
paroles trahit la passion qni les animait.
Je ne dis pas que le système des jurys,cembinés soit
un idéal ; mais je ne puis admettre- que les profes-
seurs de nos universités libres soient'des hommes de
mauvaise foi etqu’il n’y ait partant que des caractères
sans consistance. Je comparerais volontiers ces aber-
rations de langage à propos du système des jurys
combinés aux critiques violentes queÿTîùus avons
entendues au sujet de nos institutions mîlffeires de la
part d’officiers, et par conséquent dilemmes compé-
tente. Il faut donc faire la part de l’exagération. M.
Frère l’a faite dans la question militais*. Il faut la
faire aussi dans la question des jurys. >'< \
Ni la liberté des professions, ni la liberté des étu-
des u'amèneront les résultats qu’on eh attend. Voit-
on aujourd’hui les classes élevées rechercher les di-
plômes ? En aucune façon. Elles se eontehtent de
jouir des loisirs que leur a faits la fortune, Cultivent-
elles la science P.our la science? En aucune façon, il
est vrai que les examens seront maintenus. Mais dans
quelles conditions, et avec quelles garanties ? On dit
aujourd’hui collusion ou collision. Mais il y a des pro-
fesseurs capables de eoilnsion avec leurs collègues,
ces mêmes professeurs ne seront-ils pas bieu plus ca-
pables de collusion avec leurs élèves ? Et cependant
l’Etat devra enregistrer les décisions:
Une foi3 le système préconisé, mis en pratique, vous
aurez ia plus grande peine à revenir à un système
sérieux, parce que vous aureæ contre vous l’intérêt
des familles.
La concurrence s’établira donc, non pour donner les
diplômes les mieux mérités, mais les plus faciles à
acquérir. Et je n’hésite pas à le dire, ces diplômes se-
ront tout d’abord délivrés par l’université de Lou-
vain (interruption adroite), parce que dans cette uni-
versité l’intérêt de ia science ne vient qu’en second
ordre, parce qu’ellh cherche surtout à disséminer dans
le pays et dans toutes les positions libérales le plus
d’hommes dévoués à la politique ultramontaine. (Pro-
testations adroite). Il est à craindre que l’université
de Bruxelles n’entre dans la même voie; les univer-
sités de l’Etat viendront après, sous peine d’être déser-
tées.
m. bpmortier Nous avons créé les universités de
l’Etat. . .
m. VANHFMBÉF.CK. Mais vous n’avez pas renoncé à
l’espoir d’y voir substituer l’université de Louvain.
m, cumortjeb. — Nous les avons créées, et,même
vous n’étiez pas ici à cette époque.
vanuumbéeck. Si je ne puis juger que les actes qui
sé sont passés sous mes yeux, il est clairque mon rôle
parlementaire est singulièrement réduit.
m. d(/mortier. Vous jugez mal. (On rit.)
M. van uembeeck. Je croirais juger mal si je jugeais
comme vous, parce que nous partons de principes
différents, ("Nouveaux rires.)
Le système que l’on propose supprime les garanties
et n’en conserve que les apparences.
L’orateur critique vivement le système de la section
centrale au point de vue de l’admissibilité aux emplois
et du recrutement de la magistrature.
Le dernier mot du débat dans les conditions où il se
trouve, c’eèt l’ajournement.
La suite de la discussion est remise à demain.
La séance est levée à 5 heures.
Demain, séance publique à 2 heures.
.irsVEBS, 1 Avril,
A>ssof,‘i&t5 /• ïi libérale et Gonstiiutiomxelle
et Liiberale Vlaamselie Bond.
Le sous-comité de la U0 section se réunira samedi 1er"
avril, à 9 heures du soir, chez Mms Ve Yanderheyden,
quai Jordaens.
Ordre du jour : Communications imporantes — Elec-
tion provinciale de mai prochain.
Le sous-comité de la 6" seotion se réunira samedi
lr avril, à 9 heures du soir, dans le local habituel
Maison Verte, chaussée de Malines.
Ordre du jour : Elections provinciales.
I, sous-eomité fie ]a 7» section se réunira mercredi
5 eu n ant, à S 1/2 heures du soir, au local Chien Vert,
(Caféd’Anvers) chez M Jean Hendricks, rue Nassau, 1.
Ordre du jour: 1° Elections provinciales ; 2° Com-
munications importantes.
Le sous-eqmité de la 8“' section se réunira lundi
3 avril, à 8 heures <fn soir, dans le local mêttwen
Buiten, rueSolvyns.
Fédération libérale.
Sous-comité de la 5m« section. — Aujourd’hui samedi,
1 9 heures du soir, réunion des membres de la fédéra-
tion au local habituel chez le sieur De Backer, coin de
la rue de la Constitution et de l’Offrande.
Société « opvoeding- en onderwijs. >>
Assemblée mensuelle, lundi 3 avril, à 9 heures du
soir, au local Lion d'Or, rue Haute.
Ordre du jour : Communications importantes.
Mertens-Vereeniging.
Par suite de la représentation de Carmen, la répéti-
tion pour ia section de musique instrumentale, annon-
cée pour ee soir, n’aura pas lieu.
Lundi, répétition à 8 1/2 heures du soir.
Section d’éducation et d'instruction. — Samedi, 1er
avril, séance à 6 heures, au local Café du Théâtre,
rue Butte du Moulin.
Le tirage du beau tableau a eu lieu dimanche dr.
Le tableau a été gagné par le n° 394.
Le gagant est prié ae se présenter le plustôt pos-
sible au local de la Société.
Denier des Ecoles.
Montant de la liste précédente .... fr. 66.90
De la part d’un ami de l’œuvre qui est sa-
tisfait de la bonne ville d’Anvers . . . . » 100.—
Pour que l'éducation de notre petite fille
réponde à tous nos vœux..................» 80.—
Total. . . fr. 196.90
Le mouvement de l’état-civil pendant le mois
de mars 1876 a été comme suit :
Naissances .- Sexe masculin 269, sexe féminin
276; total 545.
Décès : sexe masculin 213, sexe féminin, 164 ;
total 377.
48 mariages ont été célébrés pendant le mois
écoulé.
La société De Ware Vrienden donnera demain,
au local de la Bourse, une grande matinée musi-
cale (concert promenade) à midi précis, au profit
de la Crèche Marie-Henriette.
L’entrée sera libre.
Le programme est très bien composé et contient
plusieurs morceaux fort attrayants. Par ce beau
temps il est hors de doute que la matinée des Ware
Vrienden n’attire une foule nombreuse et sympa-
thique à la bonne œuvre qui en est le but.
— Demain dimanche et après-demain lundi à
8 1/2 heures du soir, M. Donato donnera irrévo-
cablement ses deux dernières séances de magné-
tisme dans la petite salie de la Société Royale
d’Harmonie rue Aremberg. Nous engageons vive-
ment nos lecteurs à ne pas laisser partir M. Donato
sans assister à l’une de ses remarquables séances
qui, comme nous l’avons déjà dit, sont très suivies
par un public intelligent et distingué. Les expé-
riences de M. Donato sont, sans conteste, les plus
complètes et les plus prodigieuses qui aient été
présentées jusqu’à ce jour.
— La police a arrêté hier deux jeunes garne-
ments âgés de 13 à 15 ans pour complicité de nom-
breux vols commis dans différents magasins des
environs delà Place Verte et dontnous avons parlé
déjà a plusieurs reprises.
Le nombre de ces voleurs précoces s’élève déjà à
dix.
Elle a également dressé procès-verbal à charge
de deux garçons boulangers pour vol d’une montre
en argent commis au préjudice d’un autre garçon
boulanger leur camarade.
- Un commencement d’incendie s’est déclaré
hier soir vers 6 heures, dans une maison de la lon-
gue rue des Choux, 5e section. Le poste des pom-
piers de la rue Carnot s’est rendu immédiatement
sur les lieux, mais à leur arrivée le feu était déjà
éteint par les voisins. Les dégâts à la literie et aux
meubles montent à fr. 150.
— Vers une heure de la nuit il y a eu également
incendie à bord du steamer anglais Holtnrook ca-
pitaine Kemp, arrivé hier de Newcastle avec un
chargement de charbons. et amarré au Quai du
marché au blé de Zélande. Le feu qui s’était dé-
claré dans la chambre à machines aurait pu avoir
des conséquences terribles, mais grâce à la promp-
titude de l’arrivée des pompiers avec deux pompes
à incendie et à l’aide de l’équipage, on est parvenu
à le maîtriser au bout d’une demi heure. Les dé-
gâts sont insignifiants.
— Société de Musique. — Lundi 3 courant,
répétition à 8 heures du soir.
— Pendant le mois d'avril, le steamer Durme,
au quai Jordaens, faisant le service pour passagers
et marchandises entre Anvers et Hamme, partira
journellement : de Hamme à 5 h. 30 du matin,
d’Anvers à 4 heures du soir.
Les dimanches et jours de fête, à 7 heures de
Hamme et à 4 heures d’Anvers.
Indépendamment de ce service il fera en semaine
et journellement un voyage supplémentaire d’An-
vers à Rupelmonde à 9 heures du matin et de Ru-
lelraonde à Anvers à 10-30 avant-midi, avec arrêt
à toutes les stations intermédiaires. 1341
Théâtre flamand.
Demain aura lieu une dernière représentation
du gai vaudeville en cinq actes, Robert et Ber-
trand, qui a toujours été un grand succès pour les
comédiens de M. Driessens.
Chaque fois que cette farce lestement menée a
tenu l’affiche, il y a eu beaucoup de monde.
Nous croyons que demain soir la salle du
Théâtre flamand sera également remplie.
Cercle Artistique.
L’exposition des œuvres de feu M. Van Kuyck
attire au Cercle un grand concours de visiteurs
et reste encore ouverte pendant plusieurs jours.
Elle a été précédée d’une autre exposition par-
tielle qui a présenté également un vif intérêt, et
sur laquelle nous avons quelques observations à
formuler.Nous en parlons un peu tard pour entrer
dans beaucoup de détails ; sans doute nous pour-
rions signaler avec satisfaction les progrès remar-
quables faits par M. E, Wolters, l’aspect original
et saisissant du paysage de M. L. Pulinckx , une
jolie inspiration de M. Cap, un portrait d’homme
noblement peint et très ressemblant de M. Ver-
hoeven-Ball, un portrait de jeune femme, égale-
ment ressemblant et d’un heureux sentiment de
couleur, de M. E. Boks, une page vigoureuse de
M. R, Mois , la meilleure toile que nous ayons
vue de M. A. De Braekeleer, des essais réus-
sis de M. A, El6en et de M.Elwell; nous pourrions
encore indiquer avec plaisir des qualités diverses
dans les œuvres exposées par MM. E. Portielje,
F. Vinck, E. Quitton, E. Nicoliè, F. Van Ha-
vermaet, J. Janssens, E. Moerenhout, J. Van
Kuyck, J. Stobbaerts, E. Meyers, T. Verstraete.
J. Anthonis, E. Leemans, W. Oppenoorth, F.
Hens, J. Moerman, T. Bogaerts, Scappa, F.
Deckers, E. Joors; mais l’attention publique s’est
tellement concentrée sur deux grands tableaux
exposés l’un par M. K. Ooms, l’autre par M. A.
Struys, que nous croyons, à notre tour, devoir
pour cette fois nous attacher surtout à ces deux
oeuvres.
M. Ooms a représenté un épisode du temps de
la Réforme. Un vieillard et sa fille se livrent à la
lecture de la Bible. Le secret est nécessaire; la
révélation de ce fait serait pour eux la mort. Un
bruit s’est fait entendre, un danger est proche
peut-être. Le vieillard a interrompu sa lec-
ture, il écoute anxieux; l’épouvante se lit sur
les traits de la jeune fille qui s’est levée comme
mue par un ressort. Ce n’est qu’un épisode, mais
M. Ooms en a fait une grande page d’histoire.
Tout le monde y a reconnu la marque d'une inspi-
ration élevée. Le succès de M. Ooms a été très
réel et très mérité. On a beau dire, le public en re-
vient toujours aux œuvres de bon aloi, sérieuse-
ment pensées et sérieusement exécutées; et, en lut-
tant avec persévérance et conviction dans la voie
du grand et du beau, on est sûr de conquérir la pl are
qui revient au talent. M. Ooms en fait aujourd’hui
l’heureuse expérience. Son tableau La Lecture
de ta Bible a réuni tous les suffrages, car à la con-
ception saisissante du sujet ilajoint upe exécution
remarquable comme dessin et comme couleur.
On nous avait dit beaucoup de mal du tableau
de M. Struys. Les Oiseaux de proie, et nous de-
vions nous attendre à trouver une charge au
lieu d’un sujet et une exécution lâchée. Nous
avouons ne pas avoir frémi d’horreur en aperce-
vant l'œuvre du jeune artiste. Pourquoi frémir en
voyant, représenté sur la toile, un épisode connu,
trop connu.denos mœurs sociales? Deux Jésuites
recueillent la dernière pensée d’un mourant, mais
cette pensée est inspirée par eux-mêmes. C’est
moins effrayant à rencontrer dans une Exposition
que devant un tribunal. On devine la conception.
L’un des Jésuites, l’aîné, à la figure bilieuse, à l’al-
lure décidée tient et guide la main du moribond ;
l’auire, à la physionomie plus douceretfse mais
fanai ique, excite le vieillard et lui montre le cru-
cifix, symbole de la récompense dans le ciel pour
l’abandon des biens ici-bas.
L’exécution non plus ne répond à ce que l’on nous
en avait dit. Sans doute elle n’est point parfaite,
mais elle offre des qualités sérieuses de peinture.
Là où l’artiste semble s’être un peu lâché, c’est
dans la figure du Jésuite qui tient le crucifix et
dans l’exécution du fond.Cela pourrait être mieux
soigné. Le reste du tableau est, comme on dit, un
bon morceau de peinture.
Nous comprenons toutefois que l’exhibition de
cette œuvre ait fait jeter quelques cris d’horreur,
et il nous est venu, à ce sujet,cette réflexion assez
bizarre en apparence,mais vraie au fond,c’est que
les personnes qui ont jeté des cris d’horreur sont
celles dont l’attitude a été la plus désobligeante
pour l’ordre des Jésuites. La démonstration n’en
est pas difficile. Supposez qu’un artiste représente
l’assassinat de Henri IV par Ravaillac ou l’assas-
sinat de Guillaume le Taciturne par Balthazar
Gérard : personne ne s’étonnera ni ne criera. Il
en serait de même s’il y. avait dans l’histoire un
fait unique de captation ; on dirait en voyant le
tableau de M. Struys ; c'est un tel qui a été volé
par le Jésuite un tel, et la pensée n irait pas plus
loin.
Si, d’autre part, le fait de captation, non seule-
ment n’était pas unique, mais n’avait jamais existé,
l’artiste qui s’aviserait de le représenter ferait
évidemment un four des plus conditionnés. On
hausserait les épaules, on rirait de son ignorance,
on ne comprendrait même pas son tableau.
Tel serait le cas, par exemple, où l’artiste re-
présenterait un bourreau quelconque réclamant la
tête du juge au lieu de celle du coupable.
Supposez, au contraire, que le fait en question
— ici le fait de captation — se soit, de notoriété
publique, présente assez souvent pour être devenu
presque un trait de mœurs, l’impression sera toute
différente : le tableau de M. Struys est alors la sa-’
tire frappante d’un ordre de choses connu, établi ;
il dérange les auteurs du fait dans leur tactique
habituelle ; il irrite leurs partisans ; il devient une
leçon saisissante pour le peuple. Et, qu’on le re-
marque bien, ceux qui jettent des clameurs, ceux
qui reprochent à l’artigte de compromettre la re-
ligion, reconnaissent pra leurs récriminations
mêmes que l’artiste a mis le doigt sur la plaie, de
sorte que si, à une Exposition générale, il se trou-
vait dans le jury d’admission des membres qui
soulèveraient la question de refus de l’œuvre, ils
consacreraient ainsi d’une manière éclatante la
réputation de voleurs d’héritages faite aux disci-
ples de Loyola.
Ceux donc qui blâment le sujet de M. Struys
comme sujet et critiquent celui-ci d’avoir mis en
cause l’Ordre des Jésuites,reconnaissent la gravité
du mal qu’il stygmatise ; ils prouvent en même
temps combien ils redoutent cette manière tan-
gible et populaire de flétrir, au moyen de la pein-
ture, un horrible vice social.
Maintenant que l’on se demande s’il est de bon
goût qu’un peintre devienne un polémiste, se
transforme en quelque sorte en journaliste, c’est
une discussion dont nous admettons parfaitement
la possibilité, et nous ne doutons pas que les avis
ne soient, partagés. Il y a du pour et du contre
dans chacune des hypothèses où l’on se placera,
dans chacune des opinions qnel’on défendra. Mais
ces discussions ne peuvent aboutir à grand'chose:
l’artiste doit décider par lui-même, il obéit à son
propre sentiment et il ne faut le juger que dans la
pleine liberté de ses inspirations.
Nous recommandons vivement l’exposition des
œuvres de M. Van Kuyck. Dans son genres spé-
cial cet artiste a été très fort. Son esprit aimait
l’observation du cheval et du bœuf et son œil se
délectaitdans la lumière qui traverse obliquement
l’étable ou l’écurie au milieu de chaudes vapeurs.
Quelle poésie il sait mettre dans ces sujets en ap-
parence si vulgaires 1 Tandis qüe d’autres vulga-
risent les sujets les_ plus nobles,, il relève les
sujets les plus ordinaires. Il comprend aussi
la’ pleine lumière et parfois avec originalité; le
Départ de la ferme, cette carriole qui va tra-
verser le pont du ruisseau, est d’un aspect très
pittoresque. Les études de cheval sont d’une
grande facture; la touche est grasse et ferme ; le
coloris est charmant. L’homme joue dans ses ta-
bleaux un rôle qui n’est pas toujours important,
mais où nous retrouvons la nature humaine sous
la forme simple et vraie que Van Kuyck affection-
nait.
Une série de dessins est jointe à la collection de
tableaux, d’esquisses et d’études; on y retrouve le
faire sérieux de l’artiste et ses tendances élevées.
La souscription ouverte pour l'érection de son
buste en marbreauMuséesecouvre de nombreuses
signatures. Ce n’est que justice. Van Kuyck est
un artiste dont les œuvres resteront.
FAITS DIVERS.
on écrit de Moscou à la Gazette (russe) de Saint-
Pétersbourg que l’instruction de l’affaire de la Banque
d’escompte et du docteur Strousberg vient d’être ter-
minée après quatre mois d’enquêtes laborieuses. Le
rapport du juge d’instruction a été remis au procureur
impérial le 15 mars courant. Les pièces du dossier
formeraient, dit-on, uu volume de plus de 500 pages,
qui, s'il devait être publié au jour, révélerait des dé-
tails curieux et d’un intérêt à faire concurrence aux
romans d'Emile Gaboriau.
Le docteur est toujoursàl’HôtelKrüger,bien entendu
sous la surveillance de gardiens vigilants. Sa femme
est depuié'jquelque temps déjà à Moscou, où elle pour-
suit, avec -une energie et une activité surprenantes,
les moyens'd’atténuer les rigueurs dé son sort, lequel
ne menacef'ait pas d’être bien horrible, si Ton en croit
ce qui se dit des conclusions du rapport demandant...
l’exil perpétuel de Strousberg à la frontière russe. Le
docteur, est de force à se consoler de cemalbeur.il
aurait toutefois à rembourser à la Banque d’eseompto
une somme relativement minime de 165.000 fr., seule
somme qu’on seraite en droit de lui réclamer légale-
ment, le reste de sa dette colossale étant représenté
par des titpes plus ou moins fantastiques, mais que la
Banque d%epmpte aurait bénévolement acceptés.
La liquidation des affaires du docteur Strousberg à
Prague ne serait pas en très bonne voie... pour les
créanciers. Au nombre des titres déposés en garantie
d’avances se trouveraient des actions d’on chemin de
fer de Paris à Narbonne dont il serait difficile de dé-
couvrir la cote à une Bourse quelconque. On parle
aussi d’une demande en remboursement présentée par
la femme de Strousberg pour une somme de 300,000
mares, formant paraît-il, le montant de sa dot et de
donations à elle consenties par son mari.
BaUatîii téiégrapMqati
AG z N CE H - V A S - B ü L U18 H • R EU T B K.
Londres, l avril.
Le rapport de M. Cave a été publié.
Il a été déposé au parlement avant la fin de la
séance.
Londres. 1 avril.
Le major Tiethinghoff attaché militaire alle-
mand est arrivé.
Madrid, 31 mars.
Le Roi recevra demain l'ambassadeur du Japon.
Tous les vaisseaux entrant dans le port d’Espa-
gne, autre que celui de sa destination, seront sou-
mis à une enquête s’ils ne justifient pas la force
majeure. '
Washington, l avril.
La Chambre des représentants a adopté le bill
substituant l’argent au petit papier monnaie.
BRUXELLES, 1 avril
565/8
(Cours d’ouverture.:
Métalliques
l’urcs......... -
: : liquidât J -
A i Espagnols .. . 163/4
J Emprunt 187S. ___
fBanque hoîirâ 116
Smpr.italien..i 7140
ComTcrs* ?'0ç>! 18 15
?h de Au-(r. ' 587
.te 22.)
■ j N LIRES, 1 a'
1 avril (Cours d’ouverture.) Ferme.
;------ ?3 0/o Esp. iûtèr. i — —
! 105 55 130,À * i-te.. 165/8
; 66 80 «Mobilier Eep.. 645
fV.de Paris. 1875 —
Banq. fr, f.oll. 332
•‘Suite........... 737
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Exposition et mise en vente «le»
hautes nouveautés pour la saison
d’été, tel que :
Draperies, Nouveautés, Soieries,
Confections, Costumes pour hom-
mes, dames et enfants, etc., etc.
Ces Catalogues contenant la no-
menclature de tous les articles, se-
ront adressés incessamment à notre
clientèle. 1334
S’adresser directement au seul et unique dépôt de
Fabrique
1T" pÇOIS THIERy ET (I-
AU COIN DU CANALAU FROMAGE
,A-rwers.
Les amis et connaissances qui n’àuraient pas reçu de
lettre de faire part de la mort de M. Jean-Marie-
Adrien l'estre, époux de dame Emma Rpnnoghe,
décédé à Bruxelles, ie 28 mars 1876. a l’âge de 25 ans. 9
mois, 22 Jours, sont priés de considérer le présent avis
comme en tenant lieu. 1346
tLes funérailles de M. Inouïs-Antol-.e Tlilelens,
veuf de dame Emilie Mûrie Elissib . th ne
Laet, décédé à Anvers, Marché au Linge n» 2, le 1
avril, â l’âge de 53 ans, auront lieu le mardi 4 crt.
à 9 h. du matin, à l’église paroissiale de Notre-Dame.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n'auraient pas
reçu de carte de faire part sont priés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant lieu. 13a2
Guérison, do la
PHTHISIE PULMONAIRE
ET DE LA BRONCHITE CHRONIQUE
logis et ex-chef des travaux anatomiques à l’Ecole do méde-
cins ds Clermont. Prix : Fr, 1.80. — Dépôt, à Anvers,
chez M. Ds Beul. 40
C. tâchepens, DECOUPEUR SUR BOIS Je
.outes dimensions, menuisier-ébéniste, rue des Ser-
ments. 9, à Anvers, derrière l’Hôtel de Ville 22
THEATRES, CONCERTS, ETC.
'TSiéfitre royal d’Anvers (gous la direction de
d. Ch. Aimeras). — Samedi 1 avril. — Co.rmen.
Bureaux à 6 1/2 h.; rideau à 7 h.
Mchnawburg vus; Antwerpen (bestuur Victor
Driessens). — Zondag 2 april. — Robert en Bertrand of de
lustige vagebonden, blijspel in 5 bed.
Begin ten 7 ure.
Donderdag 6 april, tor beneficie van mevr. Tormyn en de
heeren Frederik en Bastiaans. — Be dochter der vodden-
rapers, volksdrama in 8 tafereelen.
M9n kan van heden af plaatsen voor deze vertooning
aan het bureel verkrijgen.
Verwacht eerstdaags : De Spaansche furie of Antwerpen
in 1576, historisch drama in 5 bed. door Edw. Van Bergem.
MnntscliappIJ Hoop en I.SeFde (sCHOUWBURfi
van verscheidenheden). — Maandag 3 ap ii, publieke
vertooning. — Laat God de Wraak, drama in 1 bed. — Een
toeneelspel op den buiten, ia 1 bed. — Adam en Eva, blijs,
met zang in 1 bed. — Rijbroek en Spillebout, blijspel met
zang in 1 bedrijf.
Begin om 7 ure.
Oplegkaarten zijn op voorhand te verkrijgen in het lokaal
Café St-Georges, Vlaminckxveld en bij dén heer J. Schram
Café Gérard, Gerardstraat, aan de Variétés.
Het bureel van locatie is open zondag, 2 april, van 10 ure
’s morgens tot 3 ure ’s namiddags.
Faafaren Maatscliappl j .. de "«Vare Vrien-
den.—LOKAAL der handels beurs. — Zondag 2 april,
ren 12 ure ’s middags, GROOT MUZIEKAAL MORGEND*
FEEST (Concert-Promenade), ten voordeele der kinder-
kribbe Marie-Henriette.
PROGRAMMA. — 1. Pas redoublé (G. Speileux). — 2.
Ouverture d’une fête <L. Depré).— 3. Isabelle, redowa (A.
Mathieu) — 4. Pot-pourri, Lucrèce Bovgia (J. Selens).—
5. Yacinthe, mazurka (Baudronck). — 6. Fleurs des bois,
fantaisie (W. Van Perck). — 7. Fifres et Trompettes, polka
(Baudronck).
Inkoom vrij.
Théâtre de Pâlhambra (prés de la gare de l’Etat).
— Direction M. Salomon. — Samedi 1 avril, représentation
de M11' Marie Caze, excentricité parisienne. — Débuts de
MM“< Georgette et Marguerite. — Paris qui marche.
grande scène d’imitation, par M. Salomon. — Une femme
modèle, opérette jouée par M. Salomon et Mn» Marie Caze.
- Répertoire varié par toute la troupe.
Bureaux a 7 1/2 h.; rideau â 8 h. sem.; dim. à 6 1/2 h ; rid.
i 71/2 h. — Bureau de location de 10 à 3 h.
Sodalité. — Tous les soirs, spectacle-concert —
Comédie, vaudeville, intermède.
Bureaux à 7 1/2 h.; rideau â 8 h.
Prix des places : Premières, fr. 1 ; secondes, 50 cent. — Le
dimanche : Places réservées, fr. 1.50; premières, fr. 1;
secondes, 50 cent.
Salle de la Société royale d’Harmonlc (rue
Aremberg). Dimanche 2 avril, les MERVEILLES DU
MAGNETISME, par le célèbre DONATO et ses sujets
extraordinaires Lucile et Hinder. Spectacle incompa-
rable. - Succès immense.
Premières, 2 fr.; secondes, 1 fr.; réservées, 3 lr.
Bureaux a 8 h.; on commencera à 8 1/2 heures.
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvers du lr Avril.
BOIS DE TEINTURES. — Il s’est de nouveau traité au-
jourd’hui 15.000 kilos campêche Haïti en débarquement par
Bravo des Cayes au prix antérieur de fl. 4 1/8 par 50 kilos.
CAFES. — Marche sans changements; en a vendu
aujourd’hui 300 sacs Haïti des Caves, disponibles par Ireya
à 46 1/2 cents acq.; 600 sacs Haïti de Port-au-Prince,
par Astronom à 46 3’4 cents acq.; 200 sacs Haïti soute
par Boepoe à 47 cents acq. et 258 sacs Santos, ordinaire à
Don ordinaire, par VilleaeBahia, à 47 cents entrepôt. Les
175 sacs Haïti soute que nous avons renseignés hier à 47
cents acq. ont été payes 46 3/4 cents acq.
On a vendu publiquement cette après-midi 452 sacs café
Haïti de Port-au-Prince avarié, importés par St Andrew,de
fr. 87 1/2 à 93 et 240 saoR Haïti avarié, venus par le même
steamer, de fr. 87 à 93 1/2 par 50 kilos, en entrepôt, eu
égard au mérite de la marchandise.
CEREALES. — Le marché reste maintenu sans change-
ments; en froments, on a cité quelques affaires pour la con-
sommation, de fr. 27.25 a 27.50 pour Polish Odessa et
â fr. 27.75 pour blanc de Sandomirca. Pour seigle de
Taganrog on a payé fr. 18.12 1/2 j>ar 100 kilos. L’orge du
Danube a value fr. 17.25 à 18 et l’avoine de Suède fr. 22.50
par 50 kilos.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivintes :
cuirs secs de buenos-atres.
— ..... 300b/fs,mat., 30 36/100® esp., par Maqnus
Huss, â fr. 135.
Du n® 22... 200 » » 14 1/2 k., p. Memnon, à fr. 125.
CUIRS SALÉS DK BUKNOS-AYRES.
Du no 2367. 850 b/fs, 20/25 k., p. Belambre. à fr, 73.
CRINÇ. — Nous avons appris la vente de 2 balles queues
de bœufs avec et sans qnoirsdeBuenos-Ayres, par Rosse.à
fr. 1.35 par 1/2 kilo.
ROGNURES DE CUIRS. — On a vendu aujourd’hui pa
Sabra, 1 balle pattins de bœufs à fr. 24 et par Lina, 17 balle
garras mélangés à fr. 15et 1 balle oreillons â fr. 11 par 50 k.
LAINES. — On a vendu aujourd'hui 142 balles laines en
suint de La Plata.
PETROLE RAFFINE. — (Les prix ci-après s'entendent,
pour partie, premier coût) : paye vendeurs.
Disponible blanc............. 311/4 â------311/4 â-------
Selon nuance et quantité.
Janvier............................. »------------ »-----
Février...................... ..----«--------------«-----
----— 31—.---------------
Mai.......................... 301/4 ------- 301/2 - -
Mai-juin-juillet.................... >. — -------..-----
Juin................................»--------------------
Juillet,............................ .------------ „-----
Août................................................ «---
Septembre............................------311/2 »-------
Novembre............................................>----
Décembre...........................................
2 derniers mois...................
3 derniers mois................... .------------ »-----
4 derniers mois............ - — ..-------32— ---------
Marché calme.
^SAINDOUX. — Le marché pour le saindoux d Amérique
a peu varié aujourd’hui ; on a payé fl. 36 1/4 à 361/2, suivant
quantité, pour marque Wilcox et fl. 35 1/4 à 35 1/2 pour
marque Jewell Harrison ; les plus hauts prix ci-dessus
restaient demandés en clôture..
SALAISONS. — Les lards salés secs d’Amérique restent
par continuation fermement soutenus aux prix de hier ; on
cote les long middles fr. 140 et les short middles fr. 142 â
143 par 100 kilos. Les épaules salées sèches de porc se cotent
fr. 102 et les Backs fr. 141 à 143 par 100 kilos.
SI CRES BRUTS INDIGÈNES. — On cote :
Sucres a 88 degrés disponible exportation, fr. 48 — â----
« » ■> - transi, de droits * 49 50 -----
- blanc n° 3, disponible............... «------» — —
Mélasse indigène d betterave disponible.. » 8 50 - 9 —
« » -s/3 dern. mois -----------------
DEPECHES COMMERCIALES.
5®» fit B®, lr avril — (fl.-B.-l
les 159 k. ese. 1/2 0/0.
Courant du mois....................
Mai................................
-FARINES: 8marq.
31 1
59. - 58 50
59 25
60. - 59.75
60.75 61.50
HUILE de colza les 100 kil. (hors barrière esc. 1 010.)
Courant du mois —.............. 74.50 73.25
Mai............................ 74.-
4 mois d’été-.................. 76.50 76. -
4 derniers mois... : .............. 77.50 77.—
HUILE do lin les 100*11. «ittepôL (BS'ô. 2 o/0>. "
Courant du moi» ................... 67.50 65 25
Mai.............. ............. —66 51 '
i mois d’été........................ 67.— 67 f.O ;)
4 derniers mois..................... 68.— 63 ~
E8PR1T : 3/6 fin Nord ff’h. vu dogies, entr.Eec. 2 0/0;.
Courant du mois .. ' 45.50 45.25
Mai................................... - 45 -
! mois d’été..... .. 47 — 46 50
4 derniers mois..................... 48.— 4k —
SUCRES bruts le» 100 kti. ixm«e 4» i?.:
Oisp. n. 10/13.......... ...... JR .25 <8 25
. n. 7/9......................... 53.— 53.25
Blanc 3« disp....................... 59.— 58.75
A livrer 4 mois de mai......... 59 75 6u —
Raffiné » (2 prix extrêmes; 133/140 138/140
Courant du mois
Mai.......... ..
Mai-Juin.........
Juillet-Août. ...
Courant du mois.
Mai..............
Mai-juin.........
Juillet-Août.....
27.—
17.50
17 50
18-
26.75
27.-
27.-
28.75
17.50
17.75
17.75
18.25
il Tj.’VSÉE, 31 murs. -(H.-B.-R - COTONS : Mar-
ché très calme Ventes de la journée 650 balles.
CAFES : Sans affaires mais prix fermes.
LAINES : Marché calme : on a traité 40 balles Buenos
Ayres en suint disp (ventres) à fr. 120.
„ CUIRS : Marché ferme ; on a vendu 680 Buenos-Ayres
Dœufs â fr. 135.
LOIkfOSkES, « avril, - H.-B.-R.) - CEREALES:
Cargaisons de blés arrivées 1.
Cargaisons de blés à vendre 3
LmîRPOOL, 1»avril. — H.-B -H — Ouverture.
— COTONS : Marché calme. Ventes probables 6.IXX; Galles,
importation* de ce jour 4000 balles dont 3,000 balles d’Amé-
rique.
i_SVSÏiniS»0<>L„ lr avril. - (H-B.-ft.) - Ciôtur.
- r.'OTONS : Ventes du jour 6,030 balles, dont 1,000 balles
pour la spéculation et l’exportation. Marché calme.
GLASGOW. 31 mars. - FONTES : Marché
ferme ; on a payé £9s. 6d. à 59s 6 l/2d. cpt. et 59s. 8d. â un
mois; on clôture avec acheteurs à 59s. 6d. et vendeurs a 59s.
7 l/2d. compt.
MANCHESTER, 31 mai»». —TISSUS et FILES:
Marché calme et seulement quelques petites ventes en filés
et tissus ont eu lieu aux cours antérieurs. On cote : 7® shir-
tings 6 l/2d, â 6 3/4d ; 81/4® 7 5/8d. à 8 3/8d.; 40’s Mule
twist 10 3/4d. à 12d.; 3® Madapollarns 3 l/16d.; 39 inch. Jaco-
nets 3 l/16d. et 45 inch. mulls 3 9/16d.
BHKMK, 1: avril. - PETROLE raffiné : Calme»
disp. 13.15 Rm ; sur avril 12.80 Rm: 6 derniers moisis
Rm arg., 13.25 Rm vendeurs
ST-PKTTSiRSBOUItiti, 31 mars. - SUIF Jaune
clair â charid. au conmtant 58 3/4 Rs ; s/mars 56 00/ Rs ; sur
août 541/2 Rs. — CEREALES : Froment disp. 113/4 Rs;
s/mars - Rs. Seigle disp., 7.00 Rs ; s/mars — Rs. Avoine
nouv. disp. 4 75 Rs ; s/mars. - Rs. — CHANVRE : Disp. —
37 Rs. — GRAINE de lin disp. 13 00/ Rs ; sur mars — Rs.
Fonds publics : Lots Russes (1864) 214.50 ; id.(1866) 210.50 ,
Impériales 6.25 00/ Rs. Actions chemins de fer Russe 163
00/. Consol. russes (1873) —,
Change â 3 mois : Sur Londres 313/8: sur Hambourg
268 00/ : sur Amsterdam 158 00/; sur Paris 329 1/8
'NJSm-Vélia.K. 31 mars —(H.-B.-R.)—Par câble tr.
30 31
COTONS : Middl-Upland âNew-Yorï ,33/8 133 8
» low middling erab. mai.---------1311/16
» middl. â New-Orleans... . 131/4 13 —
PETROLE : Raffiue â New-York.... 15 - 15 -
• Stand, white a Philadelp. 145/8 145,8
MAIS............................... 69 68 -
FARINE............................. 5 30 5 30
FROMENT roux du printemps...... 1 38 1 38
CAFE Rio........................... 171/4 173/4
SUCRE Museovade..................... 71/2 71/2
SAINDOUX : Wilcox............... 141/2 14 5/8
LARD 1/2 short 1/2 long middl.. 13 — 13 —
Changes Sur Londres à 30 jour*__ i 4.87 — *4.871/2
» Sur Paris (par * en or.... ~ 133/4 5 13 3/4
i Plus haut......... 114 - 1:37/8
Couwicl’OR:! Plus bas............. 1133/4 U33/4
' Cours de clôture. 1137/8 1137/8
Bons américains 5/20 (1885)....... 1183/8 1183/8
» - (1871)...... 1181/2 1181/3
COTONS : Recettes de ce jour dans tous les porto 15,000
balles. — Exportations pour l’Angleterre IgOCO Dalles ; dito
oourle Continent 6,000 balles. — Stock - balles.
Frets: Pour Liverpool, coton -d.; céréales 7 l,4d. par
bushel.
NIE W YORK,31 mar*.- (H.-H.-R.)- COTONS :
Recettes pendant la semaine dans tous les ports de l’Union
62.000 hall., contre —,— b. de la semaine dernière et — —
bail, l’an dernier. Exportations dito pour l’Angleterre 48,000
balles; pour la France —,— bail.; pour le Continent 28,000
bail. Stock dans tous les ports américains 627.000 bail. dito
pour l’intérieur —.— balles. Recettes dito — balles.
ÔïÈ'SW-WOStSi.SO mars. - COTONS : A New-Or-
ieans le middling se cote dans la parité de 6 5/16d.; le low
middiingOd.; à Mobile, le middling 0d.; à Galveston le
middling 6 l/2d.; à Savannah, le middling 6 5/16d.; â Char-
leston, le middling 6 5/16d., le tout coût et fret par voilier
rendu i Livërpool.
RIO-JAAIEIRO. 30 mars - CAFES : Marché
ferme par suite de la modicité du stock disponible.
PORT ELISABETH (Cap de B.-E.), S
mars — Par télégraphe via Madère. — LAINES : Marché
feme.
Changes : Traites sur Londres à 90 Jours de vue 1/4 p.
e. escompte.
Frets : Par vapeur pour Londres, 5/8d. pour laine scoured
et fleece par ®.
TELEGRAMMES ET AVIS PARTICULIERS
LIERRE, 1.
From. l’h., fr. 21 40
Seigle..... 15 50
Sarrasin........
MALINES, 1.
From.100k.fr, 27 —
Seigle..... 20 —
DU 25
fr. 21 77
. 15 42
. 18 83
. 21 -
« 24 21
. 22 -
»»J 1 avril | DU 25
Avoine,l’h.fr. 11 15 fr. 10 74
Beurre, le k. 3 54 » 3 82
Œufs, les 25, 1
OC 1 avril
Gr. de Un.fr,
le ün.fr. 29 —
HUILES :
De colza 1001. 84 —
De lin,------- 60 —
TOURTEAUX :
De colza,100k 24 -
De lin........27 —
. 1 61
DU 25
fr. 29 -
Avoine..... 23 93
Orge, l’hect... 22
GRAINES:
De colza...—
BRUGES, I avril. — Voici les prix par hectol. :
Fèvoroiles.. fr. 17 — â 18 75 | Sarrasin... .fr.-à-
EBCOurgèon... 12 62 » 13 75 Froment. 18 25 - 21 50
Avoine..... 8 50 » 13 — I Seigle.... 14 — . 14 75
BJIÏJXEEEE», 31 mars.—Grains marchands
CEREALES, 100 kilos
From.: Indig.. 27 50 â 28 50
» ètrang.. 26 75 » 29 —
» blanc... 26 50 . 27 —
Seigle : Indig.. 19 — * 19 50
France...... 19 75 » 20 —
Orge : Indig... 23 — • 24 —
France...... 22 — » 21 50
Algérie...........»------
Frise.......22 — a 22 50
Danube...... 18 50 » 20 —
Avoine: Indig. 22 75 « 23 50
Russie...........»-----
Suède....... 22 — - 23 50
FARINES, 100 kiios :
Indig. superf.. 37 — a 38 —
France...... 36:0-3750
Son......... 14 - 14 50
Le marche aux grains avait un approvisionnement de
13,100 kilos de diverses céréales vendus aux prix suivants :
Prix du marché : 1 Prix moyens officiels :
Froment... fr. 27 75 a 28 75 , Froment... fr. 28 34 h. 0 63
Seigle.................... , Seigle..............h. 0 CC
Avoine...........•----------------- Avoine.........b. 0 00
Orge...................... , Orge............b. 0 00
CUIRS frais : Voici les prix du marché tenu à l’Abattoir :
Bœufs fr. 0.75 a 0.80, taureaux fr. 0.60 â 0.65, vaches fr. 0.75
à 0.80. veaux fr. 1.45 à 1.50 le tout par kilogramme.
GAND, 31 mars — LINS : Le marché était moins
fourni que celui de la semaine dernière ; les acheteurs
étaient, peu nombreux, vente aux anciens prix.
TOILES : Les transactions reprennent peu à peu ; les tis-
sus propres au blanchiment sont très demandés; prix fermes.
GRAA1UOAIT, 31 mare.—On cote par UX) kilos:
Froment... fr. 26 50 h. 0 50 1 Pomm.deterre 12 — h. 0 OO
Mèteil....... 24 — h. 0 00 Graine de colza 40 — h: 0 00
Seigle....... 19 50 h. 0 00 j - de Un... 36 50 h. 0 00
Avoine....... 25 — h. 1 00 | Beurre le kilo. 3 75 h 0 10
Fèveroles....24 — b. 0 00 I Œufs, les 25... 1 60 h 0 00
LIN brut : On cote fr. 1-60, le kilo.
TOILES : Pièces exposées en vente —, vendues —.
TABACS : 1« qté fr. —, 2* qtè fr. —, 3« qfé fr. —, par 50 k.
I*05‘I,1U\GIUÏ, 31 mare. —Oncote par hect.:
Froment... fr. 19 01 b. 0 49 1 Fèves...............■ b. 0 00
Seigle....... 15 - b. 0 00 Pomm.de terre 10 - h. 0 00
Avoine,...... 12 50 h. 0 25 I Beurre.le kilo. 3 90 n. 0 00
HoURLON : On a payé fr. 65 â 00-00 les 50 kilos.
MÀTiîNÏUT, 30 mars. — On cote par 100 kilos :
Froment... fr. 26 50 â 27 — I Fèveroles.. fr. 27 — â 28 —
Seigle....... 19 — • 19 50 Vesces.............>---
Avoine....... 22 — » 22 50 Pomm.de terre 9 — » 9 50
Orge.......................| Gr.detrèfle... 1 80 • 2 —
'«'af6.EEÎ%f ONni\31 mare.—On cote par 100 kiios :
Froment... fr. 28 — h. 0 75 j Gr. de colza...-------h. 0 00
Seigle....... 20 50 h. 0 75 Pomm.de terre 8 50 h. 1 00
Avoine.......23 — h. 0 75 j Beurre, le kilo 3 70 b. 0 15
Sarrasin.........b. 0 00 j Œufs, les 26... 1 40 b. 0 10
Orge d’ète...24 — h. 0 25 ! Semence trèfle--b. 0 00
VEïkVIEtkS, 31 mars. — Voieilesprix du marche:
Froment indigène. 100 kilos net fr. 28 50 â--------h. 0 25
» etranger.............. 100 » - « 28 — »-li. 0 25
Seigle.............. 100 - » » 20 25 - 20 75 h. 0 25
Orge................ 100 » - - 21 — . 22 20 h. 0 00
Avoine.............. 100 - - - 22 59 - 24 - h. 0 50
#10X8, 31 mare. — Voici nos cours par 100 kilos:
Froment.... fr. 26 25 h. 0 25 Grainede Lin.fr. 30 — h. 0 00
Seigle....... 18 — h. 0 00
Avoine.......23 — b. 0 00
Escourgeon ... 21 59 b. 0 00
Orge..........22 — h. 0 00
Pois......... 26 - h. 0 00
FéveroUes.... 26 50 b. 0 C0
de colza 35 — h. 0 00
Pomm. de terre 11 — h. 0 00
Lin brut le kil. 1 90 h. 0 00
Chanvre brut.. 1 05 b. 0 00
Tabac........ 1 80 b. 0 00
Laine........ 4 45 h. 0 00
HOUBLON : On cote le houblon à fr. 100, par 100 kilos.
HA.SSEIVï\ SI mars — Nous cotons par 100 kil.:
Froment... fr. 28 — h. 0 00 ( Orge..fr. 22 50 b. 0 50
Seigle.....21 — h. 0 80 Pomm.deterre 10 - h. 1 00
Avoine..... 23 50 b. 0 00 ! Genièvre l’heet. 90 — b. 0 00
AMSTERDAM, 31 mars. — CERE A LES : Fro-
ment sur place sans affaires; à livrer en baisso; s/mars fl.
286 par 2400 kil. Seigle disp, vendu pour la consommation
aux cours antérieurs ; de Belgique par partie fl. 210; Galatz
suranné fl. 200 ; Taganrog fl. 186; dite moindre fl. 178 à 180 ;
St-Pétersboorg fl. 183, le tout par 2:00 kil. compt. sans
escompte : à livrer sans changement notable; s/mai payé
fl. 179, 180; s/juillet fl. 182, 183; s oct. fl.189 a 190.
GRAINES: Decolza en hausse de 3 â 4 fl.; sur 809 kilos
huile en avril fl. 366 ; s/oc’, fl. 386. De lin san3 affaires.
HUILES : De colza disp, et â livrer eu hausse; â 6 sem.
fl. 37 3/4; disp. fl. 36 1/2; p/11' mai fl. 36; sept., oct.. nov. et
déc. fl. 36 3/4 à 37. De lin disp, et à livrer sans variation ;
à 6 sem. fl. 26 3/4 ; disp. fl. 25 1/2 ; avril fl. 25 3/8 a 25 1/4 à
25 1/2; mai fl. 25 5/8; juin, juillet et août fl. 26 1/8; 4 der-
niers mois fl. 27 â 27 1/4 à 27.
TOURTEAUX : De colza fl. 104 à 110 par 1000 kilos. De
lin fl. 12 1/2 à 15 1/2 par 100 kilos.
PETROLE raffine : Par 100 kilos fl. 171/2 en cons.
SUCRES : On a vendu sur place 898 cran). Java n» 121/4,
TABACS : Par inscription on a fait 1717 billes Java, fl,,
verses marques.par contre il a été retiré 2615 b/s dito De gré
A gré on a vendu 10 aurons Carmen et 8 bouc. Maryland
HcUIED.AIU, sa mars. - SPIRITUEUX : Mout-
l'yn^ ff 10.50 ; genièvre fi. 16.00 et preuve d’Amsterdam
31 mars. - SPIRITUEUX : S/8 tin ,
J. 45.50 â —, courant fr.a —; de betterave*
fisp. fr. —â —. cour. fr. —.— à —.— ; mélasse»disn
j. —. — a —.— ; A livrer 4 premiers moi* fr. —.— a —.te'
l moi* d’été fr. —.— A —.—, 4 dern. mois fr. —.— & — —’
l moi* prochain fr. —.— a —, l'heet. 90 degré*.
SUCRES indigène* blanc, 88», base n» 3. fr. —.— A —______
i0110/18 fr. 47.50 A—. —, n0' 7/9 fr.—.— à----, nos q.te
r. —.— à —.— ; raffina 6 kilaa. n“ 1 fr. 143 50 A —.
HUILES, l’heet, : Lin indigène.. 24 — A 25 —
loba indigène 74 f 0 a--j » etrangers . 23 — • 25 —
» epurée.. 80 50 -----------1 Caméline...18 — » 24 -,
Kiüette romse--------------\ Chanvre............... — —
Jn indigène.. 61 75 ---i TOURTEAUX, parlOOkii. ;
» étrangère 58 75 •-----------) Colza..... 20 60 à 21 50
lameline........5* — «-Œillette........... 20 50 »--
lhanvre.........75 — ---Lin indigène.. 28 50 »--
GRAINES, par hectolitre : I • étrangère. 26 — » 27 50
Jolza indigène 24 — à 28 50 1 Caméline..... 20 — . - .
'Blllette....... 86 — - 40 - i Chanvre. 18-------- _
PARIS, 31 mars. — FARINES : Les affaires sont
toujours de peu d’importance et les offres continuent â dé-
passer les demandes. Les cours sont lourds. Enfarinés
huit-marques : la courant du mois fr. 58.75: avril lr. 58.75;
mai-juin lr. 59.75 â 60; 4 mois de mai fr. 60.75; juillet-août
fr. 61.75. En farine* supérieures : courant de mois fr. 56.50
a 56.75 ; avril fr. 56.50 à 56.75 ; mai 1 in fr. 57.50; 4 mois
le mai fr. 58.25 ; juillet-août fr. 59 a 9.25.
L’après-midi, les cours se maintiennent. On termine la
journée calme. En huit-marqueB : courant du mois fr. 58.75;
tvril fr. 58.75; mai-juin fr. 60 à 59.75; 4 mois de mai fr.
60.75 ; juillet août fr. 61.75 En farine* supérieures : cou-
rant du mois fr. 56.75 à 55.59 ; avril fr. 56 75 â 56.50; mai-
juin fr. 57 50 ; 4 mois de mai fr. 58.25 A 58.50'; juillet-août
fr. 59 à 59.25, le sac de 159 k , toile perdue en entrepôt,
au comptant, avec escompte de 1/2 0/0.
Les ventes par facteurs s’élèvent â 239 qx parmi lesquels
(igurènt 146 qx farines âlivrer au prix de fr. 41.50â 47 les
159 k.
mois fr. 74; avril fr. 74.25 ; 4 mois chauds fr. 76.50; 4 der
aiers mois fr. 77.50. Ce soir, le courant est à lr. 74. Lia
brut en tous fut* disponible fr. 67.50; courant de mois fr.
67.50; avriljfi1. 66; 4 moi* chaud* fr. 67; 4 derniers mois fr.
!Î8 les 100 kil. entr.
Huiles surfine* d’œillettes premières d’Arras fr. 165 te* 91
cil., en tonnes en gare à Paris.
ESPRITS : Le 3/6 du Nord en disponihle, 90 degrés l'r.
45 à 45.25; courant de mo’s fr. 45 A 45.25; avril fr. 45; 4
moi» chauds fr. 46.50 à 46.75; 4 dernier* mois fr. 48; le
coût & l’heet. entr. Le 3/6 du Languedoc est nominal de 68
à 65 fr. l’hectolitre A 86 degres entrepôt.
SUCRES : On cote les 88 degrés en disponible, fr. 48.50;
iourant de mois fr. 48.50; n» 3 disponible fr. 58.75 ; cou-
rant de mois fr. 58 75; avril fr. 58.75 ; 4 moi* de mai fr.
59.75, le tout par 100 k. ■
Les sucres raffinés sont calmes de fr. 137.50 à 140 les 100
kil., suivant marques, au comptant sans escompte.
II.AVRK. 30 mat-s. — Notre marché aux COTONS
est assez suivi, aujourd'hui, et les cours se maintiennent
très fermes, dans la parité établie ;laconsommation a opéré,
principalement sur les provenances d’Amerique et les
Oomra. A livrer on a coté.213 b.N.-Orléans, fully-low-nvd.,
â fr. 82.50, et 473 b. Mobile, ori., sur échantillons, A fr. 64.
Les ventes vont, à 1,343 b„ y compris : ces 686 b. A livrer ;
282 b. des E.-Unis, disp., A divers prix, et 325 b. Oomra, de
fr. 55 à 58. A terme, le low-mid. New-Orleans s’est payé fr. 74
et 74.50, sur avril .
Les CUIRS sont plus recherchés, les vendeurs écoulant,
volontiers, les sortes légères ; il s’est fait : 2.650 M.-Video
secs, vachss, de fr. 100 à 102 les 50 kil.; 750 dito salés verts
saiaderos, bfs légers, à fr. 70 ; 1,000 Pernamhuco salés secs,
A fr. 77.50, et 600 Rio Grande salés verts saiaderos, bœufs
anciens, à fr. 69.
Rien A signaler en SUIFS; les bœufs saiaderos de la Plata
sont nominaux, A fr. 53 des 50 kil., et les moutons de la
même provenance, A fr. 51.
Les BOIS de campêche provoquent quelques affaires. En
provenances de Haïti, on vient ae traiter 170 ton. St-Marc.
à livrer, A fr. 8 25 les 50 kilog. A livrer, cette provenance
est tenue au même prix. Les Cap disp, valent fr. 9.25.
BORDEAUX 30 mare. — CAFES : On a vendu
410 s/s Guayragragés de fr. 125 A 127 eut.
CACAOS : On a vendu 190 s/s Guayaquil de fr. 74 à 80 ent.
LAINES : Ou a vendu 9 balles Buenos-Ayres a fr. 175.
PEAUX : On a vendu 20 ballos Montevideo â prix secret.
ESSENCE de térébenthine : Cours du marché, 67 fr. — 36
pièces ont été vendues A ce prix. On ferait pour l’expédition
de 62 A 63 fr.
MAïSSEItX/E, »» mars. — BLES: Arrivages,
14.400 hect. — Ventes en disponible. 8,400 heet.: â livrer,
nulles. Marché calmo. On a fait des Burgas, 128/123, A 31 fr.;
ies Danube, 126/121, A 27 fr. 50 ; des Enos tendres, 125/120, A
29 fr. 50 ; des Taganrock durs, 130/126, A 33 fr. 75 ; le tout les
160 litres, escompte 1 0/0.
GRAINES OLEAGINEUSES : On a pris 1,500 quintaux
sésames de Volo, à 41 fr.; 500 quintaux dito de Bombay. A
39 fr.; 7,000 quintaux lin de Bombay, à 32 fr. 50. — Marché
ferme.
LAINES : On a traité 40 balles Tunis Beldhia, A 125 fr. -
Marché calme.
COTONS : On a vendu 30 balles Idelep. A 110 fr. ; 20 balles
Salonique, à 120 fr.; 60 balles Tarsous, à 120 fr. — Marché
calme.
LONDRES. SI mars. - SUCRES : Le marché
clôt calme êt plutôt plus faiblement soutenu pour les sucres
des Indes Oecid. convenables pour le raffinage ; les sucres
Demerara cristallisés de b«lle qté ont obtenu des prix très
fermes, tandis que les bas sucres bruns sont calmes ; on
a vendu de gréâ gré 301 boues Indes Occidentales, de 16s.
â 19s. 3d. pour Jamaïqueet de 21s. 3d. à|22s. pour Demerara:
700 sacs Demerara cristallisé A 23s.; A 2Ó0 tonia. Palmyra A
13s. et 100 tonn. cane Jaggery embarquement printemps à
13s. 10 l/2d.: eu vente publique 421 bouc. 180 barils et 1177
sacs Demerara cristallisé ont eu acheteurs avec beaucoup
d’entrain, A des prix plus.fermes pour les bonnes et belles
qualités ; beau pâle de 25 à 26s.; beau fort blond de 24s. à
25s.6d.; supérieur â 23s. 6d.; middl. A bon de 22 à 24s.: bas
brunâtre à blond de 21 â 22s; 5 bouc, moscovado • ont eu
acheteurs â 16s.; 18 b/s Guatemala mid. blond ont eu ache-
teurs â 20s.; 1304 sacs Palmyra Jaggery ont été retirés de
128.9d. A 13s. 6d., mais ont été traités depuis lors de gré à
gré de 12s. 6d. A 12s. 9d.
En sucres raffinés on a cité un bon courant d’affaires A
des prix plus fermes pour les bons pains et pour les cristal ■
lisés qui clôturent en hausse de pleinement 3d. pour la se-
maine.
CAFES : Le café Ceylon Plantation s’est vendu couram -
ment, toutefois clôture en baisse, pour la semain'», de 6d.
pour les qualités moyennes ; les cales Ceylon Natif et Ja-
maïque.clôturent en baisse de la.; en vente publique 324 bqs
42 barils et 88 sacs Ceylon Plantation ont eu acheteurs;
middling A bon grisâtre de 10os. 6d. à 103*. 6d.; middling A
bon bold verdâtre de 104s. 6d A U2a.;-middling et bon bleu
de 102s. 6d. A 1 Ils.; bas ord. de 97 A 100s. et peas de 116s. A
123s. 6d.; 195 sacs Ceylon natif ont été adjuges A 91s. pour
ord. et â 96s. pour peas; 17bques 145 barils et 209 sacs Ja-
maïque ont été vendus : ord. a bon ord. pâle de 81s. 6d. à 84s.
6d.; Don ord. coloré mélangé A Sis.ô-i.; gris de 90s. A 92s.6d.;
coloré de 100s. à 101s. 6d.; 304 sacs Guatemala boa ord.
grisâtre roux ont été vendus à 91s. 6d.; 3144 sacs Rio ont
été retirés ; 61 sacs Costa Rica ont été retirés de 94 à 97s.;
437 sacs Singapore Bolly bon ord. retirés à 78s.
RIZ: Le marché a été calme cette semaine pour la mar
chandise disponible et seulement peu d'affaires ont été con-
clues. à des prix parfois en légère baisse ; â livrer, les dé-
tenteurs ayant demandé des prix plus élevés, il n'a rien pu
se traiter ; on a vendu, en disponible. 3000 sacs Bengale
blanc de table de 12». éd. A 12s. 7 i/2d.; 3390 s/s dito bas cargo
dé 6s à 7s. 3d.: 2000 sacs Bassein A 8s. 1 l/2d.; 3800 s/s Moul-
main A *8. 6d. du navire et 3000 sacs Ngayouk Rangoon â
6s 9d.; on a, eu outre, offert en vente publique 4246 pochettes
riz Madagascar, qui ont été vendues A des prix modérés :
béâu blanc, un peu brisé A 8s.; middling â 7s. 3d. et avarié
de 6s. à 7s. 6d.; 6036 sacs Madras, ont été retirés de 8s. à 8s.
6<i. pour ord. roux A middling pinky et A 9s. pour beau
blané ; on cote actuellement le riz‘nouveau du Burmali.
A expédier au printemps, do Rangoon 8s. 3d.A8s 6d.;
de Moulmain 8s. 3d. à 8s. 4 l/2d.; de Bassein 8s. 1 l/2d. à
8s. 3-1. et. de Nécransie 7s. 9d. A 8s. open charter.
EPICES : Le poivre noir est soutenu; on a vendu diverses
paities Pénang des Côtes Occid. A'3 5/8d. et 306 sacs vieux
Singapore do 3 7/8 A 3 15/16d.
SALPETRE : A Londres, le salpêtre des Indes Orient, a
été calme mais soutenu cette semaine ; on a seulement
vendu, en disp 600 sacs Bengale 7 3/4, 8 1/2 et 4 1/2® A prix
tenu secret et A livrer, 50 tonn. Bengale 16 à 21 ® réfaction
â 16a. 3d. ; le nitrade du Chili a été plus ferme et plus de-
mandé sur ce marché et a eu la vente A livrer de quatre
chargements, dont deux par navires A la côte A Ils.
pour le Royaume-Uni et A Us. 3d. pour le Continent et deux
sur embarquement mars-avril à I2s.ll/2d. pour le Conti-
nent et à Ils. 10 l/2d. pour le Royaume Uni ; le nitrate du
Chili disponible se « ote lie. â lis. 3d. A Liverpool, le sal-
pêtre des Indes a été complètement négligé cette semaine ;
le nitrate du Chili, par contre, a été activement demandé
sur livraison avril et mai et on a payé jusque ils. 10 l/2d.
pour de petits chargements sur livraison éloignée ; il s’est
traité, en somme, deux chargements de 1750 tonn. A Us.;
trois chargements de 2260 tonn,A Us 1 l/2d.; un chargement
de 950 tonn. Ails. 3d. et deux chargements de 1100 tonn.
â lis. 4 l/2d, le tout par navires A la cote ou incessamment
attendus ; depuis lors, il s’est encore traité 670 tonn.
expédition janvier à Us. 6d.; 800 tonn. même expédition à
Ils, 7 l/2d.l 1200 tonn. expédition février â Ils. 9d. et 1050
tonn. expédition féVrier/mars A Ils. 10 l/2d. le tout pour le
Royaume-Uni. on avec 3d en pius si pour le continent.
GOMME élastique : Moins ferme ; en vente publique 195
balles Indes-Occidentales ont eu acheteurs ; bonne â belle
qualité en feuilles de la. lOd. A ls. 10 12d.: scrap A ls. 8d.;
62 caisses Bornéo ont été retirées A ls. 4d.; 24 caisses Pe-
nang ont été retirées à ls. 10d .; 283 balles Guayaquil ont
été retirées A 1 s. lOd. et 54 paniers Java mélangé ont été
retirés à ls. 9d.
JUTES : Les jutas ont été parfaitement soutenus cette
semaine et ont donné lieu A un courant régulier d’affaires ;
il s'est traité en disponible 250 balles PBCJ A 13s. 1 l/2d.;
500 balles FPNJ n" 1 à 3 A 14s ; 1150 balles Doss K,en débar-
quement A 15s. 3d. ; 500 balles 4 P n» 5 A 15s. ,•200 balles Goho
n" 5 â 17s. et 100 balles AP double triangle E a 12s. 6d., et â
livrer : 3009 balles KQ A 14s : 1000 b files Chattogee S a
14s.; 1000 balles RB n» 1 A 3 à 13s. 9d.; 500 balles double
triangle MC â 13s. 7 l/2d.; 160 balles Camperdown C. à 14s.;
500 balles M. double triangle A 15s. 3d.; 1000 balles MD n» «
à 13s. 6d.; 200 balles RB n» 3 dans un zéro a 13s. 1 l/2d.; 250
halles RB n» 3 à Us. 7 l/2d ; î 00 balles M. C. double triangle
à 13s. 7 l/2d.; 509 balles Sikdar moyen â 13s. 10 l/2d.; 600
balles M, double triangle D. A 15s. 4 l/2d. et 500 balles EP
n» I A 3 A14s. 1 l/2d., le tout coût, fret et assurance.
COTONS : Le marché a été ferme cette semaine aux
pleins prix antérieurs aussi bien pour msrehandi e dispo-
nible qu’a livrer; on a vendu 5910 balles disponible et 1500
balles a livrer: on cote en disponible le good fair Tinnevellv
5 l/2d , le fair Western 4 5/16d., le good fair Coconada 5d. e"t
le fair Bengale 4 l/8d.
METAUX : Cuivre lourd et sans affaires ; Chili bon ord.
771 ; cuivre anglais £ 83.10 A 84. Etain plus faible ; Détroit
payé 73s. compt. et 72s. 6d. a 3 semaines ; Australie 73s.;
vit argent lourd A 101.
HUILES : A Londres, l’huile de lin clôture calme; dispo-
nible 23s. k23s. 1 l/2d. et sur avril 23s. 3d.; l’huile de colza
est ferme ; disponihle 32s : sur avril 32s ; de mai A août 31s.
9d. et sur les 4derniers mois réunis 31s. 6d. A 31s. 9d.; l’huile
de coton est lourde ; dispouihle et sur avril 28s. 6d. — A
Hull on cote l’huile de lin disponible 22s. 6d. à 22s. 7 l/2d. et
sur avril 22s. 10 l/2d. et l’huile de coton disponible et s/avril
26s. 9d. — A Liverpool l’huile de 1 n clôture calme et eu
baisse ; l’huile de coton épurée vaut, 301.
Huile de coco lourde; belle qte Ceylan 38s. A38s.6d.;belle
qto Cochin 40s. A40s. 6d. Huile de palme lourde ; prima La
gos vendeurs à 37 £.
ESSENCE de térébenthine lourde ; américaine 24s, 9d. A
24s. 10 l/2d.
RESINE brune d’Amérique 5s. A 5s. 1 l/2d.
SUIF : Marché lourd; vieux 46s.; nouveau 47s. 9d.; on a
offert en vente publique 1189 bques suif d’Australie dont 750
bques ont eu acheteurs A prix en baisse de 6 deniers ; on a
pavé 40s. 0d. A43s. pour suif de moutons et 38s. 6d. A 40s. 9d,
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