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Tffi. LB M1NISTBE des travaux publics. J'a! le Moniteur
sous les jeux, et je trouve qu'il a été adopté par 31 voix con-
ire 18. il y a donc bien davantage que quelques voix.
Le chiffre est adopté.
Art. 5. Service de la Lys, 33,678-83 fr. — Adopté.
Art. 6. Service de la Meuse dans dans la province de Liège
et de Namur, 80,480 fr. — Adopté.
m. de carcia, s'étonne que M. le ministre n’ait demandé
que 24 000 fr. pour la Meuse. La navigation sur la Meuse
est devenue pour ainsi dire impossible dans certains endroits,
Les chemins de lialage sont dans le plus déplorable état, et
réclament de promptes améliorations.
m. le ministre DE* travacx PüBMcs. Il ne s’agit dans
ce chiffre que du service ordinaire de la Meuse. Les autres
travaux sont l’objet d’études qui ne m’ont pas encore été
transmises.
Le chiffre est adopté.
m suions désire que M. le ministre double le chiffre de-
mandé pour cet objet. L’état des rives de la Meuse dans le
Limbourg est des plus déplorable»
m. le ministre des travaux pcBLics. Je n’ai reço au-
cune réclamation de l’ingénieur en chef. Je pense doue que
le chiffre lui a paru suffisant.
m. siMONS. Mais, depuis la rédaction du budget, le gou-
vernement hollandais a fait des ouvrages à ses risques, et les
nôtres sont nécessairement exposées à des dégradations suc-
cessives.
Le chiffre est mis aux voix et adopté. '
Art. 8. Polders, 42,000 fr.
m. le ministre des travaux pcblics propose de porter
le chiffre a 55,000 fr. Ce chiffre est adopté.
Art. 9 Bacs et bateaux de passage, fr. 75,972 13. — Ad.
Art. tO. Étude des travaux à faire à l’Escaut, â la Lys et à
la Meuse, ainsi qu'à la Dendre, au Demer, au Rupel et à la
Dyle (ces quatre rivières devant rentrer dans les attribu-
tions de l'état, à partir du 1«' janvier 1840), 15,000 fr. —
Adopté.
CHAP. IV. — Ports et cites.
Art. 1. Ports d'Ostende et do Nieuport et côte de Blanc-
kenberghe, 229,044-15 fr. — Adopté.
Art 2 Phares et fanaux, 20,000 fr. — Adopté.
La séance est levée à 4 heures et demie. Demain séance à
midi et demi.
ateliers, les meilleurs œuvres qui s’y peignent. Nos
plus célébrés maitres chargent leurs palettes pour lui.
« En échange, il importe en France les merveilleux
tableaux tl’EugèneVerboeckhoven.de Madou et de Key-
scr, dont vous verrez cette année la bataille de Woel in-
gen, celte grande toile si pleine de vie et de mouvement,
chef-d’œuvre d’un jeune homme de vingt-sept ans! Si-
monis exposera aussi ; Simouis, statuaire belge élevé à
l’école antique, et dont vous admirerez au salon la sla -
lue de ŸInnocence.Mnt jeune fille qui se baignait, vient
de ramasser une vipère. Elle la porte innocemment sur
sa chaste et moite épaulé. L’animal s’agite... Un fris-
son parcourt tous les membres de la vierge dont l’éton-
nement et un sourire jentr’ouvrent les lèvres.
« L’art a rarement produit des formes aussi pures et
une création dorée d’une plus charmante poésie. Le
nom de l’artiste belge va devenir populaire %n France.
Après lout, si la Belgique el la France politiques sont
des royaumes séparés, la Belgique el la France des arts
sont sœurs!
Entrez, frères, entrez! car déjà bien de vos célèbres
compatriotes ont pris rang parmi nous, Decaisne et
Gallait nous appartiennent. Grisar, Massart, Batta, Ser-
vais. Fétis,Seghers, Haurnann, de Bériot et Artot étaient
Belges! maintenant ils sont Français. Serrons les rangs,
voici de grands artistes de plus ! »
ensemble de toilette. Négligé. Robe de chambre en
flanelle blauche, à dessins chinés oranges et verts. Cordel-
liére des mêmes couleurs, bonnet de mousseline de point de
Paris; brides et nœuds en mousseline. Collerette en mousse-
line bordée de point Pantoufles en velours vert.
Négligé de cille. Redingote en cachemire bleu de rohgarnie
devant d un biais serpenté, maintenu sur la robe de distance
eu distance par des boutons de passementerie frangés Chà'e
de cachemire noir bordé de dentelle et doublé de taffetas
pensée. Chapeau de velours noir trés simple arec un demi-
voile de dentelle mouchetée, noué so«s le menton. Manchon
de martre. Bottines russes Mouchoir à vignette brodée.
Toilette de cille Robe de velours épinglé noir, garnie d’un
biais très élevé. Col de guipure. Chàie de velours violet
bordé d’hermine et doublé de satin violet. Capote de velours
épinglé blanc avec une calotte très basse recouverte d'une
pointe de velours garnie d’angleterre. Manchon d’hermine.
Bottines de satiu noir ouatées. Mouchoir garni.
Négligé du soir. Robe de satin café garnie do deux volans;
manches longues; corsage drapé à cœur, et fichu de dentelle
noire. Bonnet de velours et dentelle noire. Souliers de salin.
Gants blancs. Bracelet en cordon d'Algpr.
Toilette du soir. Robe de velours épinglé bleu de ciel, à
jupe traînante, garnie d’une haute bande d hermine; corsage
en pointe bordé d’une berlbe en hermine, de la même forme
que les berthesen dentelle; manches ouvertes doublées d’her-
mine. Coiffure du point et fleurs de velours rosées, brillan-
tées. Collier, boucles d’oreilles et bracelets en rubis-balais et
diamants.
ANVERS , S t JANVIER.
Un affreux malheur est venu plonger dans la douleur
un homme généralement estimé. L’épouse de M.Ullens-
Vander Cruyssen est morte subitement cette nuit d’une
attaque d’apoplexie, à sa campagne près du Vieux-
Dieu.
M. Uilens n'a appris celle funeste nouvelle qu'à la
séance de ce matin de la Cour d’assises où il siégeait
comme juré. L’affaire du nommé Corneille Reyns a été
remise, par suite de cet incident, à ce soir 6 heures.
— Ce malin un déserteur hollandais, appartenant à
l’infanterie, est encore arrivé en cette ville,
— Au premier jour un spectacle attrayant sera donné
au bénéfice de M. Camille, régisseur en chef de noire
Théâtre royal. Il se composera de la première représen-
tation de l'Eau merveilleuse, opéra bouffon en 2 actes,
musique de notre compatriote M. Albert Grisar ; la V
représentation du Dilettante (VAvignon, opéra comique
en 1 acte, musique de M. Halévy, la lro représentation
des Brodequins de Lise, vaudeville nouveau en 1 acte,
d'une cérémonie dans laquelle paraîtront tous les artis-
tes, suivie d’un divertissement nouveau. MUo Essler,
première danseuse du Théâtre royal de Bruxelles, et M.
St-Léon, premier danseur du même théâtre, exécuteront
plusieurs danses pour cette fois seulement. M. St-Léon
qui est en même temps premier prix du Conserva-
toire exécutera sur ie violon une fantaisie de sa com-
position.
— Un joli spectacle a été donné hier soir, au petit
théâtre de la Maison-aux-Gaufres, par la Société Liefde
en Eendragt. Il y avait là du drame, du chant, du vau-
deville. C’est surtout ce dernier qui apparaissant sous
le patronage du joyeux Adrien Brauwer et son digne
compagnon Josse Graesbeeck, a paru satisfaire au plus
haut point l’auditoire. Et vraiment, cette pièce, charge
assez heureuse de la vie des deux peintres flamands, a
été jouée avec un ensemble, un entrain remarquables.
A chaque nouvelle représentation que donnent ces jeu-
nes amateurs, nous voyons avec plaisir qu’il y a ten-
dance vers le mieux.
L’amateur chargé du rôle de Graesbeeck s'est parti-
culièrement distingué. Jl en est toujours ainsi.
— On lit dans le Politique de Liège i
On nous assure que M. Orban accepte les fonctions
de membre de la commission delà navigation, établieà
Anvers, en remplacement de M. Lesoinne, décédé.Nous
félicilons de cechoix le gouvernement et ie pays qui trou-
veront dans les lumières et la longue expérience de M,
Orban, toutes les garanties nécessairespour remplir un
mandai si important.
— Parmi les differents états de l’Europe, où l'on
compte 230 millions environ d’habitants, on évalue le
nombre des pauvres, d’après les diverses statistiques
les plus récentes, à 14 millions. L’Angleterre est le
pays le plus affligé de paupérisme, on y voit 1 indi-
geutsur 6 habitants; en France 1 sur 18; en Allemagne 1
sur 20; en Italie, 1 sur 22, el en Portugal, 1 sur 25.
Une remarque assez curieuse, c’est que le 1er arron-
dissement de Paris, composé de 82, 750 habitants, et
dont Louis-Philippe fait partie, compte à lui seul 3,599
indigents.
(correspondance particuliBue du précurseur.)
On nous écrit de La Haye, 20 janvier :
La seconde chambre des états-généraux a reçu dans
sa séance de ce jour, une pétition des habitants de la
ville de Leyde, se qualifiant de Séparatistes de la reli-
gion réformée, par laquelle ils demandent que les ar-
ticles 190 et suivants de la loi fondamentale soient mo-
difiés et éclaircis, de telle »orle qu’ils ne puissent plus
avoir à souffrir de poursuites judiciaires pour cause de
leurs opinions religieuses.
Plusieurs autres pétitions sont encore présentées à
la 2e chambre par des agriculteurs de Groningue, ré-
clamant aussi que des modifications soient apportées à
la dite loi fondamentale; et les pétitionnaires ont soin
d’invoquer tous les articles de cette loi qui doivent subir
ces modifications. La chambre ordonne ie renvoi de
toutes ces pétitions, à la commission nommée ad hoc.
Ues Artistes Belges.
Dans un feuilleton deM. Berthoud publié à Paris par
la Presse, nous lisons ce qui suit :
«Vous aurez de Duval Lecamus, au prochain salon,
le Cadeau de noce et les Consolations d'un curé. Ce
dernier tableau appartient à M. Godecharle, habile mar-
chand belge, qui vient furtivement enlever, dans nos
Feagsixeasts
D'UNE CORRESPONDANCE FAMILIERE.
Paris, janvier 1840.
....J’ai dtné hier chez un agent de change; la
conversion des rentes a seule égayé la conversation ; oo
trouvait certains ministres plus étonnants que Saint-
Augustin.
Imaginez-vous que les truffes étaient à l’index, par-
ce que c’est aux séductions de ce tubcrculequ'on attri-
bue tous les malheurs de la patrie ; en effet, c’est l’esto-
mac qui reçoit les truffes, mais c’esl la conscience qui
les digère, et l’on était généralement d'avis que l’usage
devrait en être interdit aux députés, pendant la durée
de toutes les sessions.
Le soir, nous avons été au bal de l’Opéra, on dansait
joyeusement dans la salle que Musard soulevait tout
entière; dans les corridors il y avait quelque propos de
galanterie; on arrangeait des parties pour le lendemain
au bal de ia Renaissance. « Comment vous déguiserez-
vous? demandait M““dT.....à une de scs amies.—Moi,
répoodil celle-ci, j’ai un moyen infaillible de n’ètre pas
reconnue; je me promeuerat avec mon mari.
Dans le foyer on parlait politique; on refaisait les
débats de l’adresse; nous avons entendu deux masques
se demander sérieusement où était la majorité? Nous
ne savons pas s’ils la cherchaient au bal masqué. Sur
les divans on discutait la question d’Oricnt avec une
délicieuse nonchalance.
Ce malin, à sept iieurcs, en rentrant au logis, nous
avons vu devant le café Anglais, une file de pauvres
auxquels un garçon distribuait des morceaux de pain,
débris des repas de la veille. N’est-ce pas là une conduite
à recommander ? Nous avons souvent bien promis de
la proposer comme un exemple à tous les restaurants.
A deux heures, nous avons été voir un célèbre horti-
culteur qui a rapporté de Londres des camélias d’une
beauté sans égale; il nous a communiqué une petite
anecdote récente.
Les cochers anglais exigent que leurs chevaux
aient, en toute saison, des roses attachées aux pompons
placés des deux côtés du front, les gentlemen aiment à
porler à leur boutonnière, un bouton de rose à demi-
éclos. Il y a quelques jours, la gelée subite avait fait
périr toutes les roses de Londres, même celles des ser-
rcs-chaudes, lord W.... voulant absolument avoir un
bouquet pour lady N...., dont il élait le partner; elle
avait exigé des roses; on ne put. en trouver que chez un
seul fleuriste; il en avait sauvé deux, et il demandait
pour chacune d’elles cinq guinées; lord W.... les acheta
sans marchander el il en fit présent.... à ses chevaux,
s'excusant auprès de milady de ce qu’il n’avait pas pu
trouver d’autres fleurs.
Je reviens de chez mon banquier : la canne à sucre
et la betterave s’y battaient comme dans un vaudeville
final, sauf l’esprit ; on s’est beaucoup occupé des noirs
que les blancs ont tant d’intérêt à faire mourir sous le
bâlon, et qu’ils n’achètent si cher que pour se donner
le divertissement de les assommer. On a dit quelques
mots du trousseau de la reine d’Angleterre qui ne vou-
lait rien acheter en France: un fabricant de Lyon, qui
se trouvait là,déclarait avec orgueil qu’il défiait la jeune
souveraine des trois royaumes-unis, de résister aux at-
traits des étoffes lyonnaises ; d’ailleurs on admirait gé-
néralement combien la déclaration de la reine Victoria
favorise les idées de l’alliance anglaise. On a beaucoup
parlé des pauvres ; on s’accordait à les plaindre; voilà
tout ; si ce n’est qu’un philantrope, pour arriver à l’ex-
tinction de la mendicité, voudrait qu’on intt à l’amende
ceux qui font l’aumône.
Je ne terminerai pas cette lettre sans vous dire que
nos galeries et nos passages sont infectés par la fumée
de labacl Malheureusement nous n’avons plus à nous
irriter contre celte ennemie que désormais rien ne peut
chasser, mais ne doit-on, dans l'intérêt de la salubrité
publique, sommer sans cesse la régie de livrer à la
consommalion des fumeurs un labac meilleur que celui
qu’elle débile à si haut prix. Grâce à l’infériorité des
feuilles qu’elle emploie, il y a danger d’asphixie dans
dans le simple trajet à travers une des galeries de
l’Opéra. Et pourtant on nous menace de renouveler
pourdix ans le privilège du gouvernement! Conférer à
l’état le droit de vendre exclnsivement le tabac dont il
nous afflige, c’est porter une grave atteinte à l’hygiène
de la Viile, el toutes les voix de la publicité doivent
s’élever pour établir au moins la probité du marché et
la loyauté des denrées. Nous insistons sur ces réflexions
parce qu’elles sont un écho affaibli du sentiment géné-
ral.
Vive la Belgique sous ce rapport... et peut-être
sous quelques autres encore !
Tâchez de me faire frauder quelques caisses de bons
cigares pur Havane, Regalia, ou tout autre qualité. —
Je consens à les payer jusqu’à 200 francs la caisse, plus
une prime de 100 francs qui reviendra à la Compagnie
contrebandière dont vous m’avez fait parvenir tout ré-
cemment les statuts et les conditions. Cela me r •viendra
cher, mais j’aurai du moins du plaisirpour mon argent.
E. B.
Chriwiijue industrielle, agricole et
eonunereiale.
COMMERCE DE RIGA.
Voici quelques détails inté ressauts sur le commerce de Riga,
depuis quinze années :
En 1825 le port de Riga reçut 1,002 navires, jaugeant en-
semble 142,928 tonneaux. 385 avaient une cargaison , et 017
étaient sur lest.
Le nombre des bâtiments sortis s'est élevé à 997 , dont 985
avec cargaison et 12 sur lest. Us jaugeaient ensemble 141,784
tonneaux.
La valeur totale des Importations» été de roub.18,827,620,
et celle des exportations de 45.150,057.
En 1830. le nombre des navires entrés a été de 1,241 dont
411 avec cargaison et 330 snr lest. Leur capacité était de
472.796 tonneaux.
Le nombre des navires sortis a été de 1,246, dont 11,232
avec cargaison, et 14 sur lest : ils jaugeaient 172,796 tonn.
La valeur des importations s'est élevée à 13,747,489 rou-
b es, celle des exportations à 41,126.200.
En 1835.il est entré 914 bâtiments ; 361 chargés, et 553
sur lest. Il en est sorti 890 ; 879 chargés, et 11 sur lest. La
valeur des importations a été de 13,225.881 roubles, celle des
exportations de 38,204,991. Celle diminulion provenait delà
mauvaise récolte de l'année 1834
En 1836, le nombre dos navires entrés a été de 4,102. et ce-
lui des navires sortis de 1,127. Les importations se sont éle-
vées à 15,093 675 roubles, et les exportations à 47,725,684.
C’est principalement sur trois articles que le commerce de
Riga a pris de l'extension. Ces trois articles sont le lin,la graine
de lin et les bois. En 1774. une des années du régne de l’impé-
ratrice Catherine II, pendant laquelle le commerce du lio eut
le plus d’activité, on n'exporta de Riga que 406,570 pouds de
lin; en 1825, il en fut eiporté 1.421,490 pouds: dont la valeur
s’élevait 21.322,350 roubles, et en 1836, pour une valeur de
23,829,920. Quant à la graine de lin. l’exportation annuelle
s’élevâ t vers 1780 à 35,000 tchetverts, environ, en 1825, il
en fut exporté 187.330 tchetverts évalués à 3.959,595 roubles
en 1830, 259.989 tchetverts dont la valeur se montait à
6,499,725 roubles, et en 1836, pour une valeur de 8.731,763
roubles. Le commerce des bois prend également un dévelop-
pement de plus en plus considérable. Les relevés des douanes
nous apprennent qu’il a été exporté en 1830 pour 2,103 053
roubles; en 1835, pour 2,893,929 roubles ; en 1838, pour
3,583,7G3 roubles.
Si d’une part, le commerce de Riga est devenu plus actif
que jamais, cette ville acquiert de l'autre, une importance
nouvelle par les progrès de soo industrie. Autrefoiselle n'était
qu’un marché, où les habitant» du pays venaient échanger
leurs denrées contre les produits de l'industrie étrangère, et
à une époque très peu éloignée, on n’y voyait pas uoe manu-
facture. si ce n'est quelques tanneries assez insignifiantes.
Aujourd'hui, on y compto 23 fabriques qui emploient 1.397
ouvriers, dont l’activité augmente de jour en jour, et dont
les produits, recherchés sur tous les marchés de l’intérieur,
sont encore en partie exportés en Asie. Deux fabriques de
drap, employant 205 ouvriers, cinq fabriques de lissus de
coton avec 306 ouvriers el une fabrique de peluche avec 176
ouvriers sont les plus remarquables de ces établissements.
De pareils progrès ne pouvaient manquer d’amener un
accroissement rapide de population, et nous voyons, en effet,
le uombre des habitants augmenter dans une proportion tou-
jours croissante. Cette ville qui comptait du temps de l’impé-
ratrice Catherine à peine 20,000 âmes, a vu le nombre de scs
habitants s'élever dès 1821 à 39,908; en 1830, à 49,321 ; et en
1835 à 67,338, en y comprenant une garnison de 10,000 hom-
mes.
IXAlGlRATIin; BU MOXI JIEST
DE
RIBfillS.
CONCOURS LITTÉRAIRE.
La Société Royale des Sciences, Lettres et Arts d'Anvers
ayant, dans sa séance du 26 décembre 1839, arrêté que
l’inauguration du monument de RubeDS. aurait lieu du (5
au 25 du mois d’août prochain, et voulant donner aux fêtes
qui accompagneront cette cérémonie solennelle une pompe
digne de l’illustre peintre, a résoin en même temps qu'il
serait ouvert deux concours, l’un en prose, l'autre en vers,
ayant pour sujet : l’éloge de rubens.
CONDITIONS.
1° Les littérateurs Belges seuls seront admis à concourir.
2° Les pièces devront être écrites en français.
5° Le prix sera une médaille en or. Elle sera remise
aux vainqueurs dans la séance publique que tiendra
la Société, l’un des dix jours susmentionnés.
4° Les pièces devront êlrc envoyées (franco) au secré-
taire-général de la Société avant le 1S5 juillet prochain.
Elles porteront une devise qui sera répétée dans un
billet cacheté indiquant le nom eL le domicile de
l’auteur.
15° La Société ne proclamera que les noms des lauréats.
6° Les pièces couronnées seront imprimées dans le vo-
lume qui sera publié par la Société, et qui contiendra
ia description détaillée des fêles.
Le Secrétaire général, Le Président de la Société,
Félix ESojgaerts. TeicBaumtan.
- Amélie Solomez, et Catherine Roselicn, â 10 jours de
ton pour vagabondage.
- J. Augustin à 24 heures de prisou et à la disposition du
gouvernement pour vagabondage.
- Femme Heylaerts, à tofrancs d'amende, et là fille De
Graef, à 20 francs d'amende pour sévices.
- Marie-AnneVan Gorp, de Relhy, â uo an do prison pour
vol.
COMME il CE. "
Place «a’Asxxevs , SU Janvier.
CAFE. — Les affaires restent calmes en attendant les ven-
tes pubfiques de demain ; quelques faibles lots seulement se
soul places à divers prix.
SUCRE BRUT. — On a de nouveau cité la vente de 200
caisses Havane blond de f. 15 t|2 à 16 pavillon national.
CUIRS. — Environ 1300 cuirs Montevideo secs, reçus der-
nièrement de New-York par Bierton viennent d’être réalisés
à un prix qui n'est pas rapporté.
SUCRES RAFFINES. — Il s'est traité environ 20,000 kil.
lumps et mélis a différents prix pour l’exportation.
Mar diés.
XkhmGjSPSs , 20 janvier. — Grains et graines :
Froment blanc par sac de Termonde. de fl. 17 10 a 17; id.
rouge, 17 a 16; seigle, 10â9; builedecolza, par aime compl.,
49 l|2; id.de lin, 42 i|Za42 1|4; id. de cbanvre, 42 I[2;
graine de colza,par sac, 14 1(2 à 15; id. de lin, 12 a 14; lourt.
de colza, par 1215 kiios, 87 à 88; id. de lin, 142 a 146.
MàVaXjG, 17 janvier. (Reçue de la semaine.) Cafés : Il y
a eu quelque demande celte semaine, mais principalement
pour le dehors. Les prix sont sans variation, mais générale-
ment mieux tenus que par le passé. — En Rio, on a pris pour
la réexportation 1,359 sacsord. â bon ord., de fr. 56 t]4 â 58
8|4, entre, franç , et pour ia consommation 89 sacs, fin ord.,
de fr. 6Ü 5(8 a 6) 7|8. entr. franç.— En vente publique, pour
avarie, 103 sacs, provenant de l’Adolphe, ont été payés de fr.
95 a 101, acq. — En Haïti, on vient de laisser en revente 300
sacs, bon ordinaire el régulier, â fr. 61 1[4, entr. franç.
Cette partie provenait de ta Cécile. — En vente publique, 70
sacs avariés oui été adjugés de fr. 105 à 108, acquitté.— Un
petit lot de 53 sacs Java a été pris a fr.55,enlrepôt,au droit de
fr. 55.— Nous recevons 1.134 sacs, principalement en Rio,
par ie navire français la Clarisse, venant de New-York, et
221 sacs par le paq. Sully. — La Louise, venant du Port-au-
Prince, n’importe que 61J sai s Haiti. — Il est arrivé, de la
Martinique et de la Guadeloupe 44 tierçons et 320 quarts.
Sucres : Les brut Guadeloupe et Martinique sont restés
sans affaires cette semaine. Nous avons bien peu d'éléments
à offrir aux acheteurs maintenant. Larticle n'en reste pas
moins très bien tenu, et les vendeurs, pour le peu qni nous
reste, ne se soucient pas de vendre. On tient la bonne 4e ferme
â fr.59. mais peu de vendeurs ; a fr. 58 50, on trouvcraitquel-
ques acheteurs disposés à prendre ; mais, dans la situation
actuelle des choses l'article reste ainsi placé. — Deux petits
navires sont arrivés de la Martinique et de la Guadeloupe:
le Mentor et la ClotUde ; ils portaient ensemble 402 barriques
sucre brut. — En Bourbon.il ne reste plus rien sur place de-
puis long-temps en premières mains. Ou vient de revendre
160 sacs, belle 4”, à fr. 60. — En sucres étrangers, or, a pris,
pour l’exportation, 65 caisses Bahia moscovade a fr.26 50ent.
Cotons : Nous avons reçu pendant la semaine 27,135 bal-
los.— Les ventes sesonl elevéesà 11,315 balles. — Le mar-
ché a pris un tout autre aspect a partir de iundi, où les vents
ayant changé, ont amené snr notre rade une douzaine de na-
vires américains. — Les affaires se sont, dés lors, arrêtées, ou
du moins elles ont diminue de beaucoup d importance. On a
successivement reçu, par les paquebots Sully et Ëmeraid, les
avis des Ëlats-Luis jusqu’au 25 décembre de New-York, et
les derniers des autres ports du Sud. — De nombreux char-
gements nous sont encore annoncés, et l'on payait des cours
plus bas aux Etats-Unis. —.Quelques importeurs ont mis tant
rî’empresssemenl â offrir, quil vient de se faire des ventes, à
livrer dans le port el par navires attendus, qui présentent
une baisse dans nos cours de 2 à 3 centimes. — Au surplus,
les affaires sont tellement irrégulières en ce moment, qu’il
n'y a pour ainsi dire aucun cours fixe. On reste sous l’im-
pression de la peur des arrivages que l’on reçoit, et de ceux
qui sont encore attendus. —Aux prix actuels, auxquels nous
gommes descendus, on s'apercevra bientôt qu’il y a folie a
vilipender les prix ; car, par les ventes faites jeudi et vendre-
di, le fair, payé 9 cents aux Etats-Unis, va déjà donner de la
porte.—Notre stock est remonté à 75,000 balles, dont 68,000
des Etats-Unis. On compte encore sur 40,000 balles â nous
venir, d’après les derniers avis.
Fanons de baleine : Cetarlicleest plusdemandé, et celte
semaine il s’est fait en divers lots 20,000 kil. On a payé
5.000 kil formant la pêcbe du Persècérant, â fr. 146 1|4;
10.000 bil., disponibles et attendus de New-York, de fr. 147
1 [2 a 148 1|8,et 5,000 kil., disponibles, à fr. 148 3|4, acq.
— Les divers navires, arrivés cette semaine de New-York,
n'ont Importé que 136 paq. fanons.
Huile de baleine : Il y a plus de mouvement dans cet
article, et les prix que l’on obtient sont généralement meil-
leurs. — La pêche du baleinier le Persévérant, soit 175,000
kil-, a été traitée a fr. 31, acq. ; après, on a vendu 25.000 kil.,
disponibles, sur place, a fr. 31 50, et 5,000 kil. huile blonde,
en petits lots, a fr. 33 50. — On a fait une vente, à livrer du
8 février au 31 mars prochain, de 25,000 kil. à fr. 31 50.
Suifs : Les suifs de Russie qui étaient en voie de baissé âu
commencement de la semaine, puisque l’on avait laissé une
partie do 100 fûts à fr. 63, se sont un pe'u relevés sur la fin, et
l’on a payé au détail, fr. 64, acq., pour 60 fûts disponibles.
Oïttb, (5 janvier. Les 3|6 étaient délaisés cesjours pas-
sés et offerts a 62 fr. 50 l’hectolitre, en disponible. On en
préjugeait un peu de baisse pour le marché d’aujourd’hui.
Mais il n’en a rien été, l’article s’est relevé et le cours vient
d’être fixé à 62 fr. 75. Les livraisons de fin février et mars se
sont payées 63 fr.
Le 3(6 vaut 45fr. l’hectolitre. Le3|6 marchand 52 f. i’hect.
Notre port manque de navires sans emploi, et il existe des
besoins pour en charger plusieurs. Les premiers arrivages
pourront donc influer sur le cours des spiritueux, en les
améliorant encore, parce que bien des gens retarderont leurs
achats, jusqu'à ce que les navires soient là, prêts à recevoir
leurs marchandises.
WA,** 1,3e» , 7 janvier. — Huile de Gallpoli fin courant (la
sainte) 27 d. 60, Gioja (ia botte) 71 50.
Bien que les fêtes dont nous sortons à peine aient arrêté les
affaires, les huiles continuent â se bien soutenir. Le défaut de
dépôt oblige d’attaquer ies huiles à mesure qu’elles sortent
dumoulin; ce qui raffermit ies prétentions des vendeurs.
On connaît le mauvais rendement des huiles ; c’est ce qui
fait qu’on s’est tourné vors la Sicile, où ce liquide a augmenté
de 2 taris par cafisso.
Il s'est fait quelques achats en Gaiiipoli pour le nord. Si on
les continuait, quel que fût le calme de la place de Marseille,
nous aurions ici une nouvelle baisse.
POLICE CORRECTIONNELLE D ANVERS.
Audience du 20 janvier.
Jacques Van Doren,demeurant à St-Antoine,a été condamné
A 40 fr. pour contravention a l’art. 2 de la loi du 18 mars
1833.
— Ferdinand Monceaux, sans domicile, S 3 mois de prison et
â rester à la disposition du gouvernement pour vagabondage.
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYD-BELGE.)
KocaveSles de nier.
La nouvello suivante n’ayant paru que dans quelques nu-
méros de notre édition d'hier, noos la reproduisons dans le
journal d'aujourd’hui :
a Le capitaine Knudsen, arrivé hier, dit avoir passé ia barre
de Laguna le 5 décembre, en compagnie du brick belge Ca-
mille ; ce dernier devait encore prendre en grande rade 700
quintaux de bois pour compléter sa cargaison, et comptait
faire route du 6 au 7 décembre pour Anvers. »
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