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peu à 75.40 ; puis est revenu et ferme à 75.2a, en hausse de 25 c.
sur hier. — Le 3 p. e. a débuté à 45 90; mais il n’a pu conserver ce
prix et reste à 45.60, au plus bas. en hausse cependant de 10 c. sur
liier. L’emprunt a yariéentre 74 95 et 75.10, dernier cours, en hausse
de 85 c. Les actions de la Banque de France sont remontées de 15 f.
à 1675; les obligations de la Ville n’ont pas varié à 1110 — A terme
comparativement aux cours de olôture d’hiej', le 5 p. c. a haussé de
35 c. à 75.30, etl’emprunt de 40 c. à 75 15 lé 3 p. c. n’a pas Varié.
Chemin de fer. — L’Orléans a haussé de 10 f. le Rouen de 5 f. le
Versailles (rive droite) et le Word de 2 50, et la rive ganche, le Bor-
deaux et le Montereau de 4-25 ; le Bâle et le Tours à Nantes restent,
au cojitra'ire, en baisse de 1-25 ; le Havre, le Marseille, le centre, le
Boulogne et le Dieppe et le Strasbourg n’ont pas varié. A terme : On
a négocié i’Orléans à 690, le Marseille à 180, le centré de 252 50 à
253-75, le Nord de 391-25 5 388 75 et le Strasbourg de 330 à 533 75,
Fonds étrangers.—Le 5 0/0 belge (1840) à 86 4/8 a baissé de 1/8 0/0,
le5 0/Q (1842) à 86 1/4 n’a pas varié; l’emprunt romain reste en
baisse de 1/4 0/0 à 66 4/4, celui de Piémont sans changement à 8g5,la
repte de Naples en hausse de 25 c. à 79-25 et |es partiels d’Autriche
çn hausse de 10 f. à 345. 11 ne s’est rien fait dans les fonds d’iispagne
Bruxelles, 12 janvier. —■ Dans sa séance de jeudi, la classe des
heâ'ux-arts de l’Académie royale de Belgique a élu comme directeur,
pour l’année 1850, M. Baron.
M. L. Alvin, directeur sortant, a, dans la même séance, cédé le
fauteuil à M. Fétis père, qüi a rempli les fonctions de vice-directeur
pendant l’année écoulée.
Les élections de vice-directeurs doivent avoir lieu dans les classes
des sciences et des lettres, qui se réunissentsamedi et lundi prochain
La nouvelle pièce intitulée : La Politique des femmes, représen-
téeltier au théâtre du Vaudeville au bénéfice de M. Vernier, a eu un
plein succès. Les auteurs Sont MM. Louis Schoonen etCqlliot. Ils ont
été nommés aü milieu des bravos d’uri public nombreux.
Il a été trouvé mardi dernier un petit paquet contenant plusieurs
traites échues. Ce paquet sè trouve déposé à la division centrale de
police à l’fMlel dé ville de Bruxelles, à la disposition du propriétaire.
Chambre «les Représentants.
Séance du 12 janvier.
(Présidence de M. Verhaegen.)
La séapce est ouverte à 1 heure 1/2 par la lecture et l’approbation
du procès-verbal de la séance précédente et par l’analyse des pièces
adressées à la Chambre.
« La Chambre de commerce de Gand présente des observations
esntre le projet de loi sur la compétence en matière civile et com-
merciale. — Renvoi à la section centrale chargée de l’examen du
projet.
« Le sieur Vermeulen, fabricant de meubles à Anvers, demande
que le gouvernement accorde à sa femme et à ses enfants ainsi qu’à
lui le passage gratuit soit au Brésil soit à Guatemala. » — « Le
sisur Legraine demande que le gouvernement fasse révoquer l’ordre
donné parle colonel de la1 garde civique de Liège d’exercer les gar-
des tous les dimanches au maniement des armes et aux manœuvres.»
— « Plusieurs habitants de Vilvorde demandent que la garde civique
soit divisée en deux bans et que le 1er ban, composé de célibataires
et de veufs sans enfants, de 21 à 35 ans, soit seul astreint, en temps
de paix, aux obligations imposées pai la loi sur la garde civique. »
— Renvoi 5 la commission des pétitions.
• Par dépêche du 10 janvier, M. le ministre de l’intérieur adresse
à la Chambre 110 exemplaires de l’Annuaire de l’Observatoire royal
de Bruxelles pour l’année 1849. »
Distribution aux membres de la Chambre etdépôtà la bibliothèque.
M. Moncheur, retenu chez lui par indisposition, demande un congé.
—Accordé.
Les sections de janvier se sont constituées comme suit :
1” section, président, Veydl ; vice-président, Rousselle ; secrétaire,
Van Iseghem ; rapporteur de pétitions, D’Honl. ‘
2” section, président, Lange ; vice-président, Lesoinne ; secrétaire,
Lelièvre ; rapporteur de pétitions, Toussaint.
3* section, président, Delehaye; vice-président, Cans; secrétaire,
De Perceval; rapporteurde pétitions, Jacques.
4'section, président, De Luesemans ; vice-président, Gilson; se-
crétaire, Van Hoorebeke ; rapporteur de pétitions, Moxhon.
5e section, président, Mercier ; vice-président, Vilain X1III ; secré-
taire, T’Kint de Naeyer; rapporteur de pétitions, Boedt.
6« section, président, Destriveaux; vice-président, Osy ; secrétaire,
Orts; rapporteurde pétitions, Allard.
Le premier objet à l’ordre du jour est la discussion du projet de loi
relatif à l’institution d’une cour militaire.
il. le ministre de la justice déclare qu’il se rallie au projet de la
section centrale, qui l’a rédigé de concert avec le gouvernement.
AI. Lelièvre présente quelques considérations à l’appiii du pro-
jet, mais il ajoute qu’il aurait voulu qu’à cette occasion l’on eût con-
sacré le principe de ne renvoyer aux tribunaux militaires que les dé-
lits exclusivement militaires, et de renvoyer les autres crimes et dé-
lits aux tribunaux ordinaires. Il appellesur ce point louie l'attentiop
de MM. les ministres de 1a justice et de la guerre
M. le ministre de la guerre pense qu’il faut conserver à la juri-
diction militaire la plénitudes de ses attributions actuelles. Il fait re-
marquer qu’eri France on avait adopté le système contraire et qu’on
y a été obligé de revenir au principe de notre législation et qui a
prévalu chez toutes les nations.
La discussion générale est close et la chambre passe à l’examen
des articles.
Art. 1»* il est institué à Bruxelles pne cour militaire dont la juridic-
tion s’étend surtout le royaume. » — Adopté.
On passe à la discussion de l’art, 2.
M. Delfosse fait remarquer que dans le projet primitif il y avait
des suppléants. Il croit que cela était inutile.
M. Pan Hoorebeke partage l’opinion de M. Delfosse.
M. le ministre de la justice est du même avis et croit que la dis-
position relative aux suppléants a été supprimée par erreur.
IU. Delfosse propose d’insérer dans l’art, un nouveau ainsi conçu :
» Il sera également désigné de la même manière 4 officiers des
mêmes grades pour suppléer en cas d’empêchement les membres ti-
tulaires. »
M. Lebeau demande si un magistrat qui sera délégué conformé-
ment au § 1' de l’art. 2 sera obligé d’accepter.
M. le ministre de la justice répond à M. Lebeau que la cour ne
déléguera qu’un membre qui sera parfaitement apte à présider la
cour militaire et que celui qui recevra cette délégation ne la refusera
pas; que les choses se passeront ici comme elles se passent pour la
composition de la Cour d’assises.
M. Orts présente et développe un amendement consistant à rem-
placer les mots: » Un président de chambre de la feour d’aiqief de
Bruxelles ou à son défaut un conseiller délégué pour une année par
celte cour » par ceux-ci : « Un magistrat inamovible, président. »
Il croit, contrairement à l’opiniou exprimée par M. le Ministre de
la justice, qu’il arrivera que des magislrals refuseront la délégation
dont il s’agit. Il s’attache à démontrer qu’il vaudrait mieux faire
présider la cour, militaire par un magistrat chargé d’une manière
permanente de ces fonctions.
M. le ministre de la justice pense qu’aux termes de la Constitu-
tion les membres des tribunaux militaires ne peuvent pas être nom-
més à vie. Il fait remarquer que les membres des cours (j’assisesne
sont pas non plus permanents et il pense que le même système doit
Cire appliqué àda haute-cour militaire.
M. H- de Brouckere combat l’amendement ds M. Orts, d’après
lequel le président de la haute cour militaire serait inamovible. Il
croit que cela serait contraire à tout le système de notre législation
qui n’admet pas qu’il y ait des tribunaux criminels toujours com-
posés des mêmes membres, ce qui serait, en effet, extrêmement dan-
gereux.
M. Pan Hoorebeke, rapporteur, soutient que le système du pro-
jet présente beaucoup plus de garanties à l’accusé que celui de l’ho-
norable M. Orts.
il. Orts répond à M. Van Hoorebeke. Il soutient que si le président
est inamovible il connaîtra beaucoup mieux les lois militaires que s’il
n’est délégué que temporairement.
M. Delfosse croit que les arguments de M. Orts n’ont nullement
détruit ceux de M. de Brouckere et du rapporteur.
M. Lelièvre se prononce aussi contre l’amendement. Il ne faut pas
que le même magistrat s’occupe continuellement et toute sa vie d’un
seul genre d’affaires.
M. H. de Brouckere fait remarquer, en réponseâ une observation
(le M. Orts, que si en Angleterre le président des cours d’assises esl
inamovible, il ne juge pas, mais se borne à appliquer la loi.
il repousse les autres observations de M. Orts. 11 demande qui nom-
mera le président de la haute cour militaire. 1
M. Dumortier trouve l’amendement de M. Orts si naturel qu’il
s’étonne qu’on y fasse opposiiion. On demande qui nommera le prési-
dent dé la jjaute-cour militaire.Ce sera le gouvernement,qui le nomme
aussi aujourd’hui. Il croit nécessaire que dans laïiaule-çour se trouve
un magistral qui maintienne les traditions de la jurisprudence mili-
taire. Il S’étonne qu’on veuille forcer la cour d’appel de Bruxelles à
s’occuper des délits commis dans tout le royaume. Il faut d’ailleurs
un élément modérateur qui garantisse les accusés contre la trop
grande sévérité des juges militaires.
M. le ministre de Ici justice croit que ce dernier argument tend
Précisément à faire repousser le système de M. Orts. L’élément mo-
^‘rateur se trouvera dans le magistrat temporaire qui, après une
année, cessera ses fonctions de juge militaire.
AI. de Luesemans ne peut voter pour l’amendement, qui ne pré-
v’oit pas plusieurs inconvénients signalés par M - de Brouckere.
Al. Lief mans demande si la section centrale entend que la haute
Jour soit, en règle générale, présidée par un président de chambre,
bans ce cas, le choix serait extrêmement limité. Si telle n’a pas élé
■intention des auteurs de l’amendement, il faut modifier cette ré-
daction.
lu. Lebeau appuie celte observation.
AI. le ministre de la justice propose de dire : » Elle est composée
de cinq membres : un conseiller de la cour d’appel de Bruxelles, dé-
légué pour une année par cette cour, président. »
Le§ 1« ainsi rédigé est adopté.
La discussion est ouverte sur le § 2.
M. Delfosse crdil que l’on devrait faire entrer dans la composi-
tion de la cour plus d'officiers généraux ou plus de colonels et un
seul major.
M. le ministre de la guerre fait remarquer qu’il y a à Bruxelles
plus de majors que d’officiers-généraux et de colonels. U croit que
les majors offrent les mêmes garanties aux justiciables que les colo-
nels. "
Al. H. de Brouckere déclare que la section centrale, en introdui-
sant dans la cour deux majors, a eu en vue aussi l’intérêt des accusés.
Si l’on n’admettait qu’un inajor, ia liste des officiers parmi lesquels
le choix devrait se faire, serait beaucoup plus restreinte.
H pelfçsse ne peut pas admettre que les majors présentent au-
tant dé garanties de capacités que les généraux. Cependant, comme
il croit qu’un amendeuienl u’aurait que peu de chances, j| n’en pré-
sentera pas.
Après quelques explications échangées entre AjUJ. fl. De Ççouçkere,
Delfosse et Orts, je § est aijppté.
Le § 3 est adopté ainsi qqc le § 4 ayeç la substitution des mots : on
président de la cour, à ceux-ci : au président 'délégué par /« cour.
M Delfosse propose un nouveau § ainsi conçu : •
» Il sera désigné delà même manière quatre officiers du même
grâdç pour suppléer en cas d’empêchement les membres titulaires. *
Al. de Luesemans propose un sous-amendements ainsi conçu : 4
En Cl* d’empêchement du président de la çoqr, la cour d’appel délé-
guera un autre de ses membres pour te remplacer. •
Ces deux propositions sont adoptées.
La discussion est ouverte sur le § 5'.
M. de Luesemans propose d’ajouter après les mots : comme
membres d’un conseil de guerre, ceux-ci ; et les parents ou alliés
des inculpés jusqu’au 5« degré inclusivement.
M. le ministre de la justice ne croit pas cef amendement uti|e Ou
UC change rien au code militaire qiii a prévu lés cas de récusation des
juges. ' "
’ 'M'. Orts appuie cette observation.
M. de Luesemans rètire son amendement.
Lé§5 est adopté. L’cnSemble de l’art. 2 est adopté.
La chambre passe à l’art. 3.
Al. ’D'flont croit que dans le cas de l’art. 3 il faut dire que la cour
sera composée de 2 officiers généraux et de deux colonels. Il propose
tlè dire : i Lorsque le préverili sera directement justiciable dé [a cour
militaire, il sera procédé pour la constituer avec le 'président, à un
tiràgè'àu sort spécial de 2 officiers généraux et de deux colonels.
M. Dèlfosse propose de dire : « Lorsque le provenu sera directe-
ment justiciable ’âe la cour militaire, la cour sera composée, outre le
président, de deux officiers généraux et de deux colonels cjioisis par
le sort èntfe les officiers généraux et lés colonels dé là division terri
loriate, et de quatre officiers généraux quand le prévenu aura le gra-
de d’officier général. »
L'art. 3 ainsi amendé est adopté
Les art, 4, 5 et 6 sont adoptés.
On passe à la diàcdssion de l’art. 7.
M. Lelièvre propose d’ajouter à cet article le S suivant.
« Toutefois, la mise en liberté de l'accusé acquitté ne pourra être
suspendue lorsqu’auciin appel n’aura élé notifié dans les 10 jours
du prononcé du jugement •
Al. le ministre de la justice demande que le délai soit de 15 jours.
L'amendement de M. Lelièvre ainsi modifié est adopté.
La Chambre aborde ensuite l’art. 8.
Al. Lelièvre propose un amendement tendant à décider qu’un
procès-verbal sera rédigé de la communication de l’arrêt.
L'article ainsi amendé est adopté.
On passe à la discussion de l’art. 9.
Al. Lelièvre propose d'ajouter après les mojs -.sans mise en état
préalable,ceux-ci : et sans consignation d'amende.
Il propose un § nouveau ainsi conçu : « Le’ pourvoi de l’auditeur-
géiiéral devra être formé dans le délai fixé respectivement par les art.
313 et 314 du Code d’instruclion criminelle en matière ordinaire. La
déclaration sera reçue par lé commis-greffier désigné par l’art. 5 dé
ia présente loi. »
AI. le ministre de la justice fait remarquer qu’en matière crimi-
nelle l’amende n’est jamais consignée. Quant à la formation du
pourvoi, il aura lieu dans les délais ordinaires. L’amendement est
donc inutile. ’
Cette observation est appuyée par MM. H. de Brouckere et Qrts.
L’amendement n’est pas adopté.
L’art. 9 est adopté.
Les art. 10, ït et 12 sont adoptés.
Sur la proposition de M. le président, le vote définitif de ce projet
est remis à demain.
La Vote définitif du budget de la justice est également fixé à de-
main.
La séance esl levée à 5 heures. — Demain séance publique à midi.
ANVERS , 13 JANVIER.
Hier au soir, entre 5 et 7 heures, sont arrivés du bas de
la rivière, les trois-mâls américains European, cap. Whi-
thing et Uncqs, cap. Latham, la galiote belge Gustave
Adolph, et le brick brémois Bremen. Ces deux derniers
navires, ont atteint les musoirs du bassin avec la plus grande
peine et non sans courir des dangers réels, à cause de la
grande quantité de glaces que charriait l’Escaut.
Le trois-màts américaiu European s’est échoué vers 5
heures contre le Kattendyk. Après beaucoup d’efforts on est
parvenu à le renflouer à marée haute et à le mettre en rade,
où il est resté toute la nuit à l’ancre devant 60 brasses de
chaîne. On est parvenu ce matin à le faire enlrer dans le
bassin.
Le navire américain Unças, cap. Latham, p’ayant pu
atteindre la rade, a été obligé de jeter l’ancre à la hauteur du
fort du Nord, pendant la nuit, le navire a dérivé par la quan-
tité des glaces, mais on est cependant parvenu à le tenir à
flot. Ce matin à matée basse, le piloté a mis à la voile, mais
les glaces ont poussé le navire contre le Katleudyk. Le seul
moyen qui put être employé pour le remettre à flot était de
pouvoir obtenir du capitaine Dickenson du steamer anglais
Unicom, qui chauffait pour son départ pour Hull, de venir
au secours du bâtiment en danger. Nous nous plaisons à ren-
dre justice au capitaine Dickenson qui, à la première demande
qui lui en a été faite, s'est rendu auprès du bâtiment. Ayant
amarré un câble à l’arrière de 1 ’Uncàs, il est parvenu à le re-
meltre à flot et à le remorquer jusqu’au milieu de la rivière.
Ayant alors amarré un cable neuf à l’avant du bâtiment,
il allait le remorquer jusque contre les musoirs du bassin ;
malheureusement le cable a cassé, et le navire , quoique le
pilote eut laissé tomber l’ancre, s’est de nouveau échoué con-
tre le Kattendyck, où tous les efforts pour le renflouer une
seconde fois, ont été inutiles.
D’après les rapports qui nous sont parvenus, le navire ne
court jusqu’ici aucun danger, el on a tout espoir de le faire
enlrer au bassin à la marée de ce soir.
— Ce matin, un transport de chevaijx est arrivé de la
Hollande, se rendant en France.
—- Le thermomètre Rèaumur marquait ce malin 2 degçèa
au-dessus de O. — A minuit, il gelait encore ; vers le matin,
le temps a changé brusquement ; une pluie de verglas est
survenue et a rendu la circulation très dangereuse.
— M. le colonel de la garde civique d’Anvers, a procédé
liier, à midi, dans la graud’salle de l’Hôtel-de-Ville, en pré-
sence d’une commission requise par la loi, au tirage au sort
des membres du conseil de discipline pendant le 1er trimes-
tre de 1849. Ceux que le sorl a désignés sont MM.le capitaine
Defeyler, le lieutenant lîerré, le sous-lieutenant Marchai, le
sous-officier Van Camp, le brigadier de la cavalerie Quevaux-
Villers, el le garde Vinck, Guillaume.
Les juges suppléants, également tirés au sort, sont MM. le
capitaiue Foulon, le lieutenant Van Lerius, le sous-lieuleuant
Jansè, le sous-officier Van der Molen, le caporal Daelemaus
et le garde Belpaire (Alphonse).
— Le Messager de Gand annonee que les meetings dé-
magogiques voitl reprendre à Gand, et que la première de
ces réunions populaires est fixée à dimaucheprochain, à la
salle St-Arnould, rue de Courtrai.
Uue autre feuille ajoute qu’un meeting aura lieu en même
temps dans la salle de la Sodalitè, rue Courte du Marais.
— A la demande du gouvernement impérial, deux dés in-
génieurs de noire corps des ponts et chaussées partiront sans
larder pour la Russie, afin d’y étudier différents grauds pro-
jets de travaux publics. Ce fail est très honorable pour la Bel-
gique et prouve en outre combien les dispositions de la Rus-
sie se sont favorablement modifiées à notre égard, depuis le
mois de février dernier.
— On écrit de Courlrai, 10 janvier :
« On vient d’amener dans la prison de cette ville le nom-
mé Frédéric Verlez, ébéniste à Iseghem, arrêté sous la pré-
vention de fabrication et d’émission de fausse monnaie. Le
prévenu esl en aveu. Il avait fabriqué çt émis à Iseghem,
trois pièces de 5 francs et d’un franc i\ l’effigie de Léopold et
portant le millésime de 1 847. Ùue visite domiciliaire a fait
découvrir les instruments qui avaient servi à la fabrication de
la fausse monnaie. »
— On écrit de Mâcon : Dimanche dernier, un honnête ar-
tisan de noire ville vint demander une place pour Cluny dans
(a voilure qui parlait â six heures du matin; toutes étaient
prises, et il lui Tut impossible de à se caser. Le jour était
encore loin de paraître ; une neige épaisse tombait sur le ver-
glas qui couvrait la roule, et rendait un voyage à pied dan-
gereux pendant l’obscurité.
Tous ces obstacles n’arrêtèrent pas ce bon père de famille,
dont le fils, en garnison à Cluny, ejevaït partir le lendepiain
pour Charolles,/avec son bataillon ; il se met donc résolu-
ment en roule, «ans s’inquiéter du mauvais temps. Arrivé
aux dernières maisons du faubourg, il glisse, tombe et se
casse le bras gauche. Revenir chez lui est ce qu’il paraît le
plus sage à fajre ; mais s’i| revient sur ses pas, il ne verra
pas son fils, dont il esl séparé depuis plusieurs années.
Sa résolution esl bientôt prise : malgré le froid, malgré la
douleur occasionnée par sa fracture, malgré la distancé et les
dangers qu’il peut courir encore, il continue son voyage. Ar-
rivé à CluDy, son fils, désespéré du prix que coûte à son
pauvre père le plaisir de l’embrasser, lui prodigue tous les
soins dont tl est capable, et va chercher son chirurgien-ma-
jor pour réduire la fracturé. L’opération faite, on presse le
bjesàé d’enlçer pour quelques jours à l’hôpital pour y rece-
voir les soins que son étal réclame.
Ce brave homme résiste ; il a laissé à Mâcon une femme
qui attend son retour dans la soirée; si elle no le voit pas re-
venir, elle concevra une inquiétudu mortelle sur son compte;
et, oubliant ses souffrances, il prend une place dans la voi-
lure du soir, pour être rendu chez lui à l’heure où il était at-
tendu.
Jugez ce qu’a dû souffrir ce malheureux, à chaque se-
coqsse, pendant up yoyage de plus de trois heures, après un
accident aussi grave. Eli bien ! au milieu de cette torture, ce
qui le préoccupait uniquement, c’était le sort de quaire ou-
vriers qu’il faisait travailler chez lui, et qu’il allait se trouver
forcé de congédier) par suite de l’impossibilité où i| était de
diriger leur travaux.
Que faut-il admirer le plus, chez cet homme de cœur, de
la tendresse du père, de l’affecliou du mari ou de la sollici-
tude du patron pour ses ouvriers ?
C’ltroni«iu« Judiciaire.
Jeudi a été jugé l’affaire des troubles de Nieuport. Le jugement
concernant le major Van Parys a été confirmé ; le lieutenant Zwartz
8 été condamné à 6 mois d’emprisonnement et 25 fr. damende.
Les autres accusés ont été acquittés.
ASSASSINAT DU GÉNÉRAI, DE BRÉA ET DE M. MANGIN,
! cha à percer ie mur du violon, où un jeune mobile avait trouvé un
asile contre la mort.
» On allait réussir; une ouverture était déjà pratiquée, lorsqu’un
enfant de quatre ans dénonça cette tentative, tes auteurs de celte
généreuse tentative prennent aussitôt la fuite ; ceux qui, jusqu’alors,
avaient protégé le général, se dispersent. Le moment fatal appro-
chait. '
» Assis avec le capitaine Mangin près de |a table du poste, le gé-
néral disait à ceux qui les entouraient : « Où sont donc mes bons
» émis de font à1 l’heure? » '
« 'Puls, lé vb'rit lès yeux au ciel : « prisonnier, s’écria-t-il, et fu-
» si!|é le jour dé ma fêle ! »
o Épliiséè'S par cette lutte affreuse, sans cesse renaissante, les mal-
heureuses Vlctimes demandaient la fin de leurs souffrances.
» Le brave Mangin se levant alors, et croisant les bras sur sa poi-
trine : i Qite véuf-oi) faire de nous ? dit-il, veut on nous fusiller? voi-
là nos poitrines,"dépêchez-vous, » et il serrait la main de son vieux
général. ' 11
» Quelques liomiqes, à ce moment, essaient de faire évacuer la
salle, un d'eux, lit! enfant de dix-sept ans, dit au général : « Ecrivez,
général, dénnéz-mol tïn de vos insignes, et je vous sauve; j’irai mon-
treè aux trou|>è‘s que vous êtes prisonnier.» '
» Le général regarde autour de lui, et finitpar donner sa dernière
épaulette, refusant sort épée et sa croix.
» L’enfant jiârt, et presque aussitôt, des voix nombreuses et exal-
tées par la fureur répètent, avec une énergie sauvage i A mort ! à
Inori I i| faut en finir.
» En mêmelèinps,des cris d’effroi se font entendre du côté delà bar-
rière. Oii voit ftilrdes femmes et on entend ces mots : Voilà la mobile !
» Etait-ce là lé signal de l’exéculion tant de fois annoncée ? On
l’ignore TOujblii s est-il qu’au même moment six coups de fusil se font
entendre : le général et son aide de-camp tombent mortellement
frappés.
» Les misérables qui venaient de commettre cet infâme assassinat,
pénétrèrent dans le corps-de-garde : l’un d’eux enfonce la baïonnet-
te de son fusil clans le venlre du général ; un autre lui fracasse le crâ-
ne avec sa crosse; un troisième, croyant que c’est le général Cavai-
gnac qui vient d’être tué, lui palpe la poitrine pour s’assurer s’il
portail, comme le bruit en avait été répandu, une cuirasse sous ses
vêleinens.
» Le crime était consommé; les assassins prennent la fuite.
» MM. Desmarest el Gober), qui avaient échappé à la mort en ce
plaçant sous le lit de camp et qui avaient assisté à la scène affreuse
que nous venons de raconter, quittent leur retraite el parviennent à
s'éloigner de ce sanglant théâtre. »
SurifEté. — Nouvelle «léeouverte.
ABRAHAM, âuriste, inventeur d’un instrument acoustique, qui lui
a valu le brevet le plus honorable de S. M. la reine d’Angleterre ,
l’approbation des facultés de Paris et de Londres. Cet instrument
surpasse en efficacité tout ce qui a jamais été produit pour le soula-
gement de celte infirmité. Modelé sur ('oreille et imperceptible ,
n’yaut qu’un centimètre de diamètre , ce petit objet agit néanmoins
si puissamment sur l’ouïe que l’organe le plus défectueux reprend
ses fonction». Les personnes jouissent d’une conversation générale
cl le bourdonnement ordinairement senti disparait entièrement.
En somme, cette découverte offre tous les avantages possibles, re-
atifs à cette terrible maladie. Les instruments peuvent être envoyés,
l’importe la distance, avec leur étui et les instructions imprimées,
en adressant ( franco ) un mandat sur la poste : 15 fr. pour la paire
en argent ; 20 fr. pour la paire en vermeil, et 30 fr. en or.
S’adresser 54 , rue neuve Ste.-Justine , faubourg de Naraur, à
Bruxelles. 1827
SON AI DE-DE-CAMP.
Au moment où le procès des assassins du général de Bréa
va commencer à Paris, il est curieux de lire le récit suivant,
publié par le Droit i
« Les débats relatifs à l’assassinat du général de Bréa et de M. Man*
gin, son aide-de-camp, vont s’ouvrir prochainement devant ta juri-
diction militaire.
» Voici les détails qui nous sont parvenus sur ce déplorable épi-
sode des fatales journées de juin :
» Le général de Bréa avait été placé à la tête d’un corps considé-
rable de troupes qui, après s’êlre emparé de toutes les positions oc-
cupées par les insurgés sur la rive gauche de la Seine, les avait reje-
tés hors des murs de Paris. Le général espérait amener la cessation
complète des hostilités par des moyens pacifiques.
• Pour arriver à ce résultat, il se fil accompagner, dans la mati-
née du dimancliej25juin1 par M. Mangin, capitaine d’état-major, é(
deux chefs de bataîlloit, MM. Desmarets, et Gobert ; il visita succes-
sivement |es barrières Saint-Jacques, d’Enfer et de la Santé. Fran-
chissant les barricades, et tendant aüx insurgés une main fraternelle,
il annonçait les décrets de l’Assemblée nationale.
» Après avoir élé bien accueilli sur son passage, il se dirigea vers
la barrière Fontainebleau, dernier rempart de l’insurrection.
» Sur ce point, quatre de cesbarricades, que Paris seul connaît,
fermaient les deux côtés des boulevards intérieur et extérieur; ces
remparts formidables protégeaient (es insurgés réunis sur la route
de Cboisy et sur celle d’Italie. Quant à la barrière, elle était fermée
par une masse de pavés ; un étroit passage avait seul été conservé sur
la droite de la barricade.
Le corps-de-garde de l’octroi était peuplé d’une foule armée, sans
uniforme (un ordre émané de la commune l’avait prohibé).
» Parmi ces hommes, les uns, épuisés de la fatigue du combat de
la veille dormaient la tête sur la pierre ; les autres, furieux encore,
préparaient de nouvelles machines de guerre; quelques-uns se distri-
buaient ie vin, le pain, la charcuterie, que les ordres des chefs fai-
saient apporter; le plus grand nombre, réuni par la curiosité ou la
terreur, attendait la fin du combat.
» Dans cés circonstances, le général de Bréa se présente en dehors
de la barrière ; il appelle à lui les hommes qui veillent la concorde et
ia paix ; il proclame 1e décret de l’assemblée qui accordait aux misè-
res ouvrières trois millions de francs. Quelques acclamations suivent
celte lecture.
» La foule s’élait dispersée à l'approche des troupes ; il ne restait
que peu d’hommes préposés à la garde de l’octroi. Sur l’invitation qui
tui est faite, le général, suivi de MM. Mangin, Gobert et Desmarest,
pénétré au-delà de la barrière. 11 fail quelques pas vers le perron de
l’octroi ; aussitôt il est saisi et devient le prisonnier des insurgés.
» Des clameurs sinistres s’élèvent et bientôt se propagent dans la
foule, qui grossit sans cesse. Ón'entend crier : A mort le généra) !
à mortÇavaignac! à mort l’assassin denos frères I à mort l’exécuteur
du Pânlhéon! Dans tous les cœurs de ceux qui se précipitent et se
ruent, il n’y avait plus qu’une jussion, celle de la vengeance !
» Cependant aucune main ne'vient saisir le général. « Ce n’est pas
Cavaignac, c’est un vieux brave ! » s’écrient quelques voix. Plusieurs
hommes, qui veulent épargner tiq crime aux forcenés qui profèrent
des paroles de fnorl, font entrer jé général.et son état-major dans le
poste de l’octroi. Les'cris, suspendus tin instant, redoublent,éclatent
menaçants, et bientôt, pour sauver le général, il faut avoir recours
à un nouveau moyen. On propose de le conduire chez M. Dordefin,
maire dé la commune,qui occupe l'établissement du Grand-Salon. On
s’avance, entouré d’une escorte tumultueuse. Le général échange
avec ceux qui l’entourent, des paroles de paix. Interrogé par eux, il
?éóöud à tous, et se fatigue en vain pour dominer les clameurs.
» Arrivé au Grand-Salon te général entre avec quelques-uns des
hommes qui Pàccompagnent, les portés se referment sur la foule,qui
S’agrfe à l’extérieur, et fait entendre de nouvelles imprécations. On
entraîne 1e général au fond du jardin. Là existe un mur peu élevé ;
on l’engage à le franchir et à prendre la fuite; il hésite, on le presse.
Mais les cris des liommesqui sont restés hors delà maison redoublent:
les portes sont ébranlées avec violence, les coups retentissent. Le gé-
néra! se dispose à escalader le mur du jardin, mais à ce moment les
insurgés pénètrent dans la maison.
A la vue du général qui va fuir, ils franciiissent l’espace qui les sé-
pare de leur pfoië.elT’entraîdènt.Cependant, quelques hommes pro-
posent de conduire le général au second étage de la maison. — Celte
proposition est acceptée.
» Arrivé au second étage, on lui présente une plume et du papier;
il écrit une espèce de rapport, où on lit: » Je suis venu proclamer
pacifiquement les déc isions de l’Assemblée; elle a vulé trois millions
pour soulager les infortunes des ouvriers de la capitale et des fau-
bourgs.
» Ces quelques lignes étaient â peine écrites, que, de la foule qui
va toujours grossissant, s’élève la demande du renvoi des troupes. Ce
cri, de quelques-uns, devient le cri de tous, et n’est interrompu fi118
par de nouvelles vociférations: «A mort le général Cavaignac l à
mort Cavaignac ! »
» Le commandant Gobert entre dans la cour, et aussitôt la rage
de ces furieux se tourne contre lui ; menacé parmi pavé qu’on dresse
sur sa tête, saisi à la gorge par une main de fer: ses épaulettes, son
épée, sa croix lui sont arrachées; il n’échappe à la mort que par son
courage et son énergie. On le conduit auprès du général, qui, pour
calmer la tempête qui rugit autour de lui, écrivait :
« Je suis entouré, à la barrière de Fontainebleau, de braves gens,
» républicains socialistes et démocratiques. »
» L’orage, loin de se calmer, devenait de plus en plus terrible. Le
deuxième étageétait envahi, des cris de haine et de vengeance redou-
blaient. Le général était entouré d’un groupe de furieux qui, au milieu
de leurs menaces et leurs de vociférations, exigeaient de lui un
ordre pour le départ des troupes.
» Le général, succombant à la violence morale et physique qui lui
était faite, écrivit d’une main mal assurée ces mots :
• J'ordonne à la troupe de se retirer par le même chemin qu’elle a
suivi pour venir. »
» Pendant ce temps, le brave commandant Desmarest subissait
aussi de cruelles et terribles épreuves ; lui aussi avait perdu son ép$e,
ses épaulettes ; sa tunique arrachée servait d’étendard à un enfant ;
il avait dû quitter ce séjour dangereux, et la foule l’avait conduit au
grand poste.
» U y était depuis quelques minutes, lorsque le général arriva avec
MM. Mangin et Gobert.
» Reçus par le poste, ils trouvèrent là encore quelques défenseurs;
mais l’ennemi était à la porte, rugissant toujours el demandant sa
proie. On fit, pour sauver le général, une dernière tentative; on eher-
Au moment où la saison ramène les Rhumes et les Irritations del
poitrine et des bronches, nous ne saurions trop recommander l’u
sage du Sirop et de la Pâte de A’afè dont l'efficacité a été constatée
par tous les médecins des hôpitaux de Paris Le dépôt de ces Pecto-
raux est chez M. Wiilems ph. à Anvers. 1756
Société royale il’liarmonie d’Anvers.
Programme de la matinée musicale du dimanche 14 janvier
qui aura lieu à la grande salle de la Cité a midi el demi
précis, par le corps de musique du 3' régiment de chasseurs à
pied, sous la direction de Al. Buyssens.
1. Marche. ................................Buyssens.
2. Fantaisie du Barbier de Séville, a. p. Buyssens RoSsini,
3. Air varié pour trombonne à pistons, composé et
exécuté par........................, . . . Buyssens.
4. Bolero et air styrien, arr. par.......... Buyssens.
5. L'Orage, caprice pour musique militaire (pre-
mière exécution). — t» Introduction ; 2° Prière ; 5°
Orage; 4° Triomphe............................Buyssens.
Théâtre royal.
Dimanche 14, la Muette de Portici, grand opéra en q actes. —
luterinède par des chanteurs éthiopiens. — Pra-Diavoto, opéra-comi-
que eu 5 actes. — On commencera à 5 heures 1/2.
Thésitre «les Variétés.
Société dramatique de hoop. — Dimanche 14, la société de Zui-
gelingen van Polus. de Sotteghem, donnera, pour la 4« représenta-
tion du concours ouvert par la société de notre ville : Julius van
Passen, drame en 4 actes, et De Geveinsde zotheid uit liefde
(les folies amoureuses), vaudeville en 1 acte.
Cïr«|ue belge, sous la direction de AI. Ch. Gauliez, situé
au marché couvert a la Cité.
Dimanche 14, représentation extraordinaire.
(Le manège sera bien chauffé.)
Société «le Prévoyance.
La commission directrice a l’honneur d’informer Messieurs les
membres que ie troisième et dernier Bal Masqué, au profit de quel-
ques familles indigentes aura lieu samedi 13 janvier au local du
Théâtre des Variétés
Les personnes présentées par un membre de la Société, seront ad-
mises au dit Bal, moyennant la rétribution de f. 2 pour un cavalier
el t fr. pour une daine.
Caveaux.
Demain dimanche, il y aura concert d’harmonie au Foyer de la
Cité et au Caveau Casino (Variétés).
PArri£ CO^ESCSALE.
Pla?e «l’Anvers «lu 13 janvier.
CAFÉ. — On a fait quelques lots Brésil à prix fermes.
TAPIOCA. — Environ 47 barils se sont traités à prix non connus.
RESINE. — On a vendu ces derniers jours environ 500 barils, à
prix sans variation.
Rruxelles 415 ittnvier. — Le marché aux huiles est
fermé pâr suite de la gelée.
Huile de colza comp* 54 —----Huiledecolza sept... 533/4 ----
» janvier.... 53 3/4 — — » lin compt.. 44 — — —
» février___541/4-------Grainedecolzanotiv. 6 15-------
, mars...... 54 3/4 -----Tourteaux de colza. 90 —------
» mai....... 54 3/4 7/8 — » dèlin...ll5 — — —
Le Marché aux grains ferme.
Grains du pays. H. c. de Br. [Grains marchands, fl.c. de Br.
Froment- • le 1/2 b.
Seigle ...........
Avoine............
Orge.
4 18 5 07 Froment 80k. 10 - 10 14
2 17 2 19 Seigle 72 » 5 14 5 15
1 18 2 01 Orge nouvelle.63 » 5 — 5 10
-------------lAvôiné (fi'.c.). 100 » 11 50 12 50
Tliiclt, St janvier. — La gèlée que nous avons eue
ces jours-ci a empêché plusieurs tisserands de continuer leur travail,
et par suite, notre marché aux toiles était peu approvisionné. Nous
avions aussi moins d’acheteurs que la semaine dernière. Cependant,
les bonnes toiles se vendaient rapidement. Sur 830 pièces. 959 ont
élé vendues.
Ercloo, St Janvier. — Le prix du froment, qui avait
éprouvé, il a huit jours, quelque faveur, ne s’est pas soutenu. Le
marché était bien approvisionné en grains qui ont été vendus aux
prix suivants :
Froment blanc, par hectolitre, fr. 15-91, diminution, 83 centimes;
froment roux, 17-59, diminution, 8> c.; seigle, 9-71, sans variation;
sarrasin, 9 62 idem ; avoine, 6-53, idem ; orge, 9-37, idem ; fèves
pour les chevaux, 8 57, idem.
550 sacs de pommes de terre ont été vendus de 5 à 6 francs les 100
kilog.
Une très-petite quantité de graine de lin a élé faite à fr 18-41.
Londréh, 1S janvier. — Graiss : Les arrivages ont
élé limités cette semaine. Le‘droit sur le froment est à 10 s. Le fro-
ment fin en entrepôt est recherché aux prix extrêmes; on paie 52 s.
pour haut mêlé de ia Baltique. Le froment acquitté peu demandé.
L'orge aux prix de lundi, 53 liv. étrangère 25 s ; anglaise lre qualité
30 à 5! s. L’avoine d’une meilleure défaite, tant à l’acquitté qu’en
entrepôt. Le droit est à 3 s 6 d.
Eiverpool, ÎO janvier. — Cotok : Le marché a été
calme, il y avait beaucoup de cotôn’au marché él les prix sont en
faveur des acheteurs, mais seulement de 1/8 d. pour les sortes d’A-
mérique de 3 7/8 à 4 d Brésil, Surate et Egypte sans variations. Les
ventes sont de 5009 balles dont 3500 Amérique de 3 1/4 à 5 1/4 d.
250 Fernamboue et Maranham de 4 1,4 à 5 i/4 d., 50 Bahia, 150
Egypte de 5 1/2 à 6 1/2 d. et 700 Surate de 3 à 3 1/4 d. ;
Ùu SI — Cotok. Le marché est lourd et l'on n’a fait 8ue 500
balles. Les prix sont en baisse de !|8 d. sur le cole de vendredi Lt>»
ventes se composent de 3500 balles Amérique de 3 1(4 el5i|4d..S
Bahia à 5 d., 100 Egypte de 51i2 à 7 d. et 40 Seaislands de 8 à 15 d* |