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La valeur des importations dépasse de beaucoup
celle des exportations, ce qu’on doit attribuer à la
haute valeur des marchandises textiles (48.5 mil-
lions Lei) et des métaux (11.3 millions Loi;. Dans les
exportations ce sont les grains qui prennent le pre-
mier rang. En voici le detail :
Quantités Valeur
Froment................. 628,671 qtx 9,431,409 fr.
Seigle................... 98,413 925,549
Maïs.................... 994,957 ,7,959,650
Orge, malt.............. 275,264 1,926,849
Avoine.................... 6,710 46,980
Farine de froment. 11,338 340,132
Son...................... 12,291 73,746
Ensemble . . .
,027,644 qtx 20,704,321 fr.
Banque nationale.
Situation hebdomadaire. — 5 septembre 1891.
Capital......................
Encaisse métal!.: Esp. et ling. J
Portefeuille :
Effets surla Belg. 20,069,464 30
» sur l’étrang. 90,526,783.03
Effets ii Venc‘ en compte court.
Billets de banque en circulât..
Fonds publics.................
Valeurs delà réserve.........
Réserve......................
Avances sur fonds publ. belges
' Comptes courants :
Trésor public____ 52,448,633.11
comptesparticul. 30,553,203.71
.Imm. de sorv., matér. et mob.
Valeurs garanties ou à réaliser.
Trésor public :
Portefeuille (cours convent J...
Compte valeurs...............
Fonds publics déposés..........
Dépôts fon,|spub. 679,745,146,
» en numér. L'm nr“>
Dépôts volontaires
Déposants....................
Valeurs de la caisse générale
d’épargne et de retraite......
Caisse générale d’épargne et
de retraite , compte valeurs.
Divers.......................
681,008.81
ACTIF.
113,272,473.11
314,196,247.33
1,161,754.03
49,852,104.50
SS,743,979.02
6,292,400.—
13,861,495.7“
679,745,140.-
50,000,000.-
365,102,800.-
22.743.959.71
83,001,836.82
13.861.495.72
680,426,154.81
187,248,909.85
103,728,417.03
1,055,533.93
à ceux de Francfort et de Mannheim et que dirige
avec une véritable maestria le « Hofkappelmeister
Mottl », un musicien de la race d’Hector Berlioz et
de Richard Wagner. M. Mottl a été, d’ailleurs,
appelé à Bayreutn, où il a fait exécuter les dernières
œuvres du populaire maître allemand, comme il
avait fait entendre, également à Carlsruhe, les
Troyens et les autres grands ouvrages du maître
francais, que l'on ne connaît encore, chez nous, que
par des fragments, joués aux concerts de Calonne
et de Lamoureux.
M. Mottl a donc bien mérité de la France, et
Raymond Pilet, le compositeur émérite, dont je
parfois-dernièrement, me disait, en me citant ce chef
d’orchestre hors ligne : .
— Le patriotisme seul devrait nous le faire aimer,
si même il n’était pas un des adeptes de ce pauvre
et grand’Hector Berlioz, si longtemps et injustement
méconnu chez nous, et s’il ne dirigeait son orchestre,
à Carlsruhe, à la façon merveilleuse dont l’habile
Daubé dirige le sien à Paris !
Je viens de donner l’opinion d’un musicien,qui est,
lui-même, un compositeur distingué, et j’y ajoute la
mienne, que je signe de tout cœur, et qui est celle
d’un vieil amateur passionné.
. Fortu.nio.
Parfois il empruntait de l’argent aux garçons, et ne le
rendait .jamais, bien entendu. Il a été prouvé que le soi-
disant baron von Trantz était un noble de contre-
bande. Son véritable nom, absolument roturier, est
Arthur C... II était signalé comme fugitif d’Hambourg,
d’où il était parti après avoir volé 4,009 marks à son
patron.
1507,159,197.87 1507,169,197.87
COMPARAISON MJ 27 AOUT Ali 3 SEPT.
Augmentation. Diminution.
Encaisse métallique.......... 3,720,362.55 __—______
Portefeuille.................... — 5,ol7,.>sl.( 9
Avances sur fonds belges..... 99,100.— _ —
Billets de banque en circulât. — 5,88?J00.—
Compte courant du trésor— 9,612,468.65 —
» » des particul.. 4,597,414.52 —
NOUVELLESJTRANGÈRES
ALLEMAGNE.
Les pompiers allemands] Q)
Tout le monde connaît la réputation brillante et
méritée des pompiers de Paris, de Londres et de
New-York : tout le monde sait qu’en France, en
Angleterre et en Amérique l’organisation de la lutte
contre les incendies est admirablement réglée. Tout
le monde connaît au moins de réputationles services
signalés que rendent constamment, dans ces trois
pays, les troupes d’élite qui ont à combattre le feu.
Mais ce que l'on ne sait pas assez, surtout chez nous,
c’est que les pompiers allemands forment également
une armée de choix, habile et dévouée, à laquelle
les fameuses sociétés de Turner, si répandues de
l’autre côté du Rhin, prêtent un précieux concours.
En effet, les Allemands sont d’excellents gymna-
siarques et les exercices auxquels ils se livrent jour-
nellement en font de hardis soldats de l’amée du
feu.
J’ai assisté, à la fin du mois dernier, à leur fête
annuelle à Worms, sur le Rhin, et celle-ci a été
d’autant plus belle que les préparatifs brillants,
faits pour elle, devaient aussi servir à la célébration
de “ la prise de Sédan », qui reste tqujourspour nos
voisins un bon cheval de bataille sur le dos duquel
ils prononcent force discours patriotiques et ils
boivent, force schoppen de bière. Mais j'en reviens
aux braves héros du feu,qui s’étaient réunis d’un pou
partout dans la ville de Luther, et qui ont pompé
ferme, c’est le cas de le dire.
Ils ont d’abord été reçus solennellement àla station
de la ville par des délégations fraternelles et bril-
lantes, qui les ont promenés processionnellemen t à
travers les rues, les ont fait passer sous une foule
d’arcs de triomphe et leur ont offert le vin d’honneur.
Puis, réunion de tous les délégués au Festhaus
de la ville, où leurs diplômes et leurs casques, je sup-
pose, ont été minutieusement examinés ; après quoi,
des concerts militaires ont eu lieu, et le soir, une
retraite monstre aux flambeaux, à travers les rues,
a terminé cette première journée, dite deréception.
J’ajouterai même que eette retraite a eu lieu sous
une légère ondée, sans doute pour rappeler aux
braves pompiers qu’il faut mettre de l’eau dans son
vin et que celle-ci est, d’ailleurs, l’élément avec
lequel ils combattent victorieusement l’autre. Quoi
qu’il en soit, 1e lendemain, il faisait une journée
splendide et les divers détachements de pompiers
brillaient de tout leur éclat sous un soleil radieux.
Le bourgmestre les a' réunis et harangués à la
Parade platz, où les musiques ont naturellement
souligné ses paroles de bienvenue. Ensuité, un grand
défile a eu lieu, au son des tambours et des trom-
pettes, et les différents corps présents, suivis de
leurs pompes et autres engins de sauvetage, se sont
dirigés vers la Place du Marché, où ils ont fait le
simulacre, de plusieurs côtés à la fois, d’éteindre de
prétendus incendies? Il y avait foule, naturellement,
et ces drames pour rire ont été combattus avec une
rare entrain et une rapidité merveilleuse. Deux
banquets monstres les ont suivis, pendant lesquels,
au milieu du feu de laconversatîon,on n’a parlé que
de l'autre, Vennemi traditionnel, qui, par excep-
tion, remplaçait ce jour-là, heureusement, la France.
On s’est rendu apres sur les bords du Rhin, où ffvait
été organisée une magnifique kermesse, dans une
immense prairie entourée d’arbres, et là, tandis
que les uns dansaient, buvaient ou écoutaient sim-
plement la musique, les autres étudiaient les
questions nombreuses et spéciales, qui intéressent
le corps si utile, si courageux et si dévoué des
pompiers, et enfin, à la tombée de la nuit, le feu
d’artifice traditionnel terminait cette joyeuse fête,
qui avait permis aux brigades du Rhin de se
compter et de montrer au vulgaire qu’elles sont tou-
jours dignes- de la juste réputation dont elles
jouissent. Quant aux services reels, que rendent ces
braves gens, ils sont constants et d’autant plus mé-
ritoires, qu’ils sont rendus, comme chez nous, par
des volontaires, à l’exception, bien entendu, des
corps spéciaux des grandes villes. Il y a, cependant-,
cette nuance, qui indique bien la aifiérence exis-
tant entre la France démocratique et l'Allemagne
encore seigneuriale, c’est que tandis que chez nous,
tout le monde est heureux de payer son tribut au
fléau commun, ici, l’ouvrier seul ou le paysan se dé-
vouent pour sauver les propriétés et les victimes du
feu. Le brave Allemand trouve cela tout naturel,
mais j’avoue que moi, Français, j’ai été choqué de
cette ligne de démarcation, qui met d’un côté le
pauvre et de l’autre le riche ! Il sa sans dire, aussi,
que les gros bonnets de la pompe s’étaient rendus à
ces fraternelles agapes avec l’intention bien arrêtée,
et longtemps mûrie à l’avance, de prendre quel-
ques décisions réformatrices, au sujet des cordages
et des tuyaux de leurs instruments. On s’est donc assis
gravement autour de la table ronde des délibéra-
tions, mais on s’est borné à remettre les conclusions
à une prochaine séance.
La fête annuelle des pompiers allemands a été
tout à fait réussie et a eu un cachet de kermesse
des plus caractéristiques et des plus originaux. On y
voyait aussi des jeunes et jolies filles, à la mine poé-
tique et aux atours piquants, sans parler des
agréables ménagères, qui avaient accompagné leurs
chers époux de leurs grâces épanouies et de leurs
plus brillantes parures à ce “ voyage officiel, » où
devait se donner un fameux coup ae feu, sans parler
de celui de la fourchette.
Je ne veux pas quitter Worms, qui est une cité du
passé, puisqu’elle remonte aux Romains et date de
plus de 2,000 ans, sans dire aussi que la vieille ville
de la Réforme et de Luther est encore un port d’un
grand avenir, où l’on fait, en ce moment même,
d’importants travaux sur le Rhin, et qui deviendra
sûrement le rival de ceux de Mannheim, de Mayence
ou de Coblence. Quand ses deux ponts seront faits et
que ses chemins de fer de la rive gauche du Rhin
pourront aller se réunir à ceux de la droite, il est
évident que Worms est appelé à jouer, au point de
vue commercial et maritime, un rôle aussi considé-
rable que celui qu’il a joué, sous Luther, au point de
vue religieux.
Qu’on me permette d’ajouter encore, avant de
quitter cette antique et intéressante résidence, que
je suis allé encore à Carlsruhe entendre l’orchestre
du théâtre de là Cour, qui est décidément supérieur
(1) Cet article nous est envoyé par notre cbroniqeur
parisien qui est allé passer quelques semaines a Worms.
ROYAUME-UNI
Nouvelles diverses.
Un journal anglais assure que la Reine a acceplc
une invitation à passer quinze jours en Allemagne
l’été prochain. La souveraine restera à Berlin et à
Potsdam huit jours, pendant lesquels il n’y aura pas
de fêtes officielles, la santé de la Reine ne lui per-
mettant pas de supporter de grandes fatigues. Les
autres huit jours seront passés au château de Stol-
zeufelz, sur le Rhin, où en 1845 la Reine et le prince
Albert furent reçus par le roi Guillaume 1er de
Prusse.
Lord Wolseley, commandant en chef en Irlande,
a publié dans Y United service magazine, un article
sur le maréchel de Moltke, à l’occasion de la publi-
cation de son livre sur la guerre franco-allemande.
Après avoir rendu justice à son talent de stratège
et à ses vertus de patriote, lord Wolseley démontre
que le maréchal de Moltkfc n'avait rien inventé.
Il n’y avait rien de nouveau; dit-il, dans la stratégie
du maréchal. Elle était pratiquée déjà au temps de
Marlborough, de Frédéric et|de Napoléon. Ce qui était
nouveau, c'était l’ensemble du mécanisme, grâce auquel
une année insignifiante,composée de recrues, pouvait
être transformée soudainement en une armée de guerre
aux proportions gigantesques, avec l'élimination des
jeunes soldats inexpérimentés et leur remplacement
par les soldats de la réserve qui avaient été convenable-
ment entraînés pendant les années antérieures.
De Moltke a été un des premiers à comprendre que
désormais les destinées do l’Europe ne seraient pas
réglées exclusivement par des années permanentes de
proportions limitées et composées de soldats perpé-
tuellement sons les drapeaux. Il avait aussi clairement
préjugé l’influence que les voies ferrées, la télégraphie
et la vapeur devaient exercer sur la stratégie on'ensive
déployée au commencement du siècle par Napoléon.
La partie de l’île de Bornéo dont l’Angleterre va
prendre ou a déjà pris, dit-on, possession définitive,
se compose de toute la portion de Pile non soumise à
la Hollande. Elle comprend l’Etat de Sarawak, les
domaines de la Compagnie anglaise de Bornéo et les
Etats du sultan de Bruneï au Bornéo.
FRANCE.
Cliassé>croisc.
Un tableau politique curieux, et plus vrai qu’on ne
pense, esquissé par le Figaro :
« Quand désormais vous entendez parler d’ordre,
de légalité, de défense sociale... vous pouvez être
sùr que ce sont des révolutionnaires arrivés au
pouvoir.
» Quand ensuite vous entendez parler de tradition,
de droit et d’honneur, vous pouvez être sûr que ce
sont des bons bourgeois arrivés dans le grand monde.
>. Et quand, enfin, vous entendez parler de
l’égoïsme des riches et du réveil du peuple, et des
revendications sociales... vous pouvez être sûr que
ce sont des aristocrates,atteints dans leur situation
ou leur orgueil et qui veulent tout chambarder.
» Et la raison de ce phénomène est bien simple.
Dans les autres pays, chacun restant à sa place, la
bourgeoisie conserve les vraies idées bourgeoises,
celte moyenne de raison, et de vulgaire bon sens si
nécessaire au pays, pendant que l’aristocratie a
l’honneur de représenter la tradition, et que le peuple
représente naturellement le progrès.
» Mais comme chez nous il n’y a pas de barrières,
et que chacun veut grimper chez le voisin, c’est la
bourgeoisie qui a pris maintenant les idées des an-
ciens nobles, pour se pousser dans la noblesse; —
c’est l’aristocratie qui, dégoûtée du voisinage, a pris
les idées des anciens socialistes, pour en finir plus
vite, — et ce sont les révolutionnaires du pouvoir
qui ont pris les idées des anciens conservateurs,
pour conserver leurs places.
» Ce qui fait que maintenant ce sont les radicaux
qui sont les bourgeois, — les bourgeois qui sont les
royalistes, — et les royalistes qui sont les révolution-
naires. Ça fait le tour, c’est un chassé-croisé, un
brouillamini à y perdre la tête. »
BELGIQUE
Nouvelles de Bruxelles.
{Service particulier du Précurseur.) .
Bruxelles, 7 septembre.
Une tentative de meurtre a été commise hier
soir, vers 7 heures, dans un petit cabaret.de la
Grand’Place. Un cocher déplacé nommé V... a as-
sommé aux trois quarts au moyen d’une énorme
clef une jeune servante de brasserie qu’il aimait et
dont il venait de constater l’infidélité. La pauvre tille
a été transportée à l’hôpital St-Jean, grièvement
blessée à la tête. Quant au cocher il a réussi jusqu’ici
à se soustraire aux recherches de la police.
Le même soir, vers dix heures, dans un débit de
boissons de la rue de l’Epée deux consommateurs
en sont venus aux mains. L’un d’eux, un gamin de
seize ans à peine, a tiré de sa poche un tranchet de
cordonnier et en a frappé son adversaire à la nuque.
Le blessé est dans un état désespéré. Van O..., c’est
le nom de l’auteur de ce joli coup, a été immédiate-
ment arrêté.
On annonce que M. Valcke, le condamné du procès
retentissant qui s’est plaidé récemment à Anvers,
vient de partir pour l’Algérie.
Une scène inénarrable s’est passée hier après-midi
à St-Gilles, dans l’échoppe d’un barbier de la rue de
la Prévoyance. Le sieur P... se faisait raser fers-
qu’entra son beau-frère avec qui il est depuis assez
longtemps en fort mauvais termes. Le nouvel arri-
vant marcha droit à la chaise sur laquelle P.... le
menton savonné abandonnait sa tète au rasoir du
Figaro et se mit à lui marteler l’occiput à coups de
canne.
M. P... poussa un cri déchirant. Au moment où il
recevait le premier coup de canne, le rasoir du bar-
bier, violemment heurte, lui avait profondément en-
taillé la gorge. Le malheureux perdait des flots de
sang.
On l’a transporté chez un pharmacien qui tant
bien que mal a recousu la plaie.
La blessure est d’une incontestable gravité.
L’auteur de cet acte inqualifiable a été remis aux
mains de la police.
LE PERE BOOM. — DESCENTE DE PARQUET CHEZ EN
marchand de jol'rnaex. — Samedi, vers 4 li. 1/2-de
l’après-midi, le parquetv représenté par M. Servais, sub-
stitut du procureur du roi, et M. Hallet, jugé d’instruc-
tion, accompagné de M. Rosseel, commissaire de police
de la division centrale, de M. l'officier inspecteur Buzon
et de plusieurs agents judiciaires, a fait une descente à
la librairie Istace, rue du Marais, pour y procéder à la
saisie du Père Boom., le journal remplaçant le supplé-
ment littéraire de la Lanterne. 1,200 exemplaires de ce
journal ont été saisis chez M. Istace.
A la même heure, dans toutes les divisions de la ville,
on procédait à des saisies analogues entre les mains de
tous les marchands de journaux détenteurs du Père
Boom.
Par voie de commission rogatoire, M. le j uge d’instruc-
tion Hallet a prié ses collègues de province de faire faire
également des saisies du journal incriminé.
l;N BARON DE CONTREBANDE. — La POUCQ delà 4e di-
vision a arrêté, hier après-midi, un individu qui avait
commis de nombreuses escroqueries dans des hôtels de
la ville, à Ostende et à Paris. Cet individu se faisait ap-
peler le baron von Trantz. Il avait la spécialité de des-
cendre dans des hôtels et y faisait des dépenses considé-
rables sans bourse délier. Quand il voyait que la note
commençait à s’élever, il détalait.
CHRONIQUE LOCALE
Ecole Professionnelle de jeunes filles
rue des Sœurs Noires.
L’inscription des nouvelles élèves se fera au local
de l’Ecole, à partir du lr jusqu’au 15 septembre pro-
chain de io h. du matin à midi et de 2 à 4 h. de re-
levée (le dimanche excepté). Les postulantes sont
priées de se munir de leur extrait de naissance.
Nous avons dit hier que les médecins du Bu-
reau de Bieniàisance avaient l’in tenl ion de se mettre
en grève, à cause du nouveau règlement proposé
par cette administration et approuvé par la Ville.
En effet, ils ont fait circuler une pétition engageant
tous les médecins à refuser des nouvelles fonctions
au Bureau de Bienfaisance. Le mouvement a avorté.
A la suite d’annonces publiées dans les journaux, i]
y a eu assez de demandes pour assurer complète-
ment le service.
Le prétexte invoqué par les médeeins était la part
faite à l’homœopathie dans le nouveau règlement.
11 a paru, à ce sujet, dans les Annales de la Société
de Médecine, un article très violen t, dans lequel on
disait qu’il n’était pas permis à une administration
d’encourager le « charlatanisme ».
En feit, le nouveau règlement impose aux méde-
cins du Bureau de Biefaisaûce un service dn peu
plus rude que par le passé, mais l’esprit en est très
démocratique. Toute innovation commence par sou-
lever des mécontentements,' mais les choses ne
tardent pas à s’arranger. Nous voyons du reste qu’il
s’est trouvé des médecins qui ont accepté sans hési-,
talion la nouvelle situation qui leur est faite.
Exposition internationale d’Anvers. —
Athénée royal, Place de la Commune.
M. le gouverneur de la province, accompagné de
M*»“ lai baronne Osy de Zegwaert, a faii vendredi
après-dîner, une nouvelle visite à l’Exposition et
assisté à la conférence avec projections lumineuses.
M. le gouverneur a de nouveau exprimé toute la
satisfaction que lui procure l’intéressante exposition.
Il a promis une nouvelle visite pour le mardi 15
centrant, afin de ])ouVoir examiner les collections
qui figureront à l’Exposition temporaire d’horticnl-
ture.
Cette dernière qui aura lieu dans la salle des fêtes
de l’Athénée sera des plus brillantes tant par le nom-
bre que par le choix des plantes. Le public pourra y
admirer entre autres les fameuses Orchidées exoti-
ques, ces admirables fleurs dont l’engouement pu-
blic fait de plus en plus les souveraines de la flore
tropicale.
Le jardin de l’Exposition a subi toute une trans-
formation, grâce aux envois de tout premier ordre
de la célèore maison Yan Iloutte, de M. Frédéric
Burvenich, père, et de M. Jules De Cock, tous trois
de Gand.
Visite royale du mardi 8 septembre 1891.
— Nous venons de nous procurer les itinéraires que
suivront demain LL. MM. le Roi et la Reine à l’oc-
casion de la visite royale au Salon.
Pour l’arrivée à 1 heure, l’itinéraire est lesuivnnt:
Gare de l’Est, avenue de Iveyser, avenue Wap-
pers, place Teniers, rue Leys, place de Meir, rem-
part Ste-Catherine, canal des Récollets, rue des
Récollets, rue des Aveugles, rue de Vénus.
Pour le départ, à 5 heures et demie :
Rue de Vénus, marché aux Chevaux, avenue du
Commerce, avenue des Arts, avenue Wappers, ave-
nue De Iveyser, gare de l’Est.
Il est probable que LL. MM. rendront visite en
même temps à l’Exposition de Produits végétaux et
de Microscopie végétale._
Expériences de photographie panoramique.
— Nous apprenons que demain matin, mardi, à onze
heures, et l’après-midi à trois heures, l’ingénieur
Damoizcau de Paris fera des expériences publiques
avec un nouvel appareil panoramique, permettant
l’obtention de ciicîiés de 2 m. 5Q, embrassant un
tour complet d’horizon. A ces expériences sont
invités les autorités, MM. les officiers et ingénieurs,
les membres de la section de photographie, et les
amateurs de photographie d’Anvers. La réunion
aura lieu chez M. Van Neck, Ivlapdorp, 10, Anvers.
Chute mortelle. — Ce matin à 5 heures un
nommé John Thomson, âgé de 52 ans, se trouvant
en état d’ivresse, est tombé de l’escalier de sa de-
meure et a été relevé mort, par les personnes accou-
rues au bruit de sa chute. .
Les vols. — Pendant la nuit écoulée,'des voleurs
se sont introduits par la cave dans la maison de
M. Van Amstel, marchand de fromage, Montagne-
au-Corail. Dans le bureau ils ont enlevé quelques
bourses de monnaie contenant pour deux à trois
cents francs en espèces.
Jardin zoologique. — Comme nous l’avons dit,
un évènement heureux et qui une fois de plus tait
honneur à notre beaujardin zoologique s’est produit
hier dans cet établissement modèle : la femelle Hip-
popotame a donné le jour à un jeune parfaitement
constitué et bien vif, et que, jusqu’à présent, on a
tout espoir de conserver à ses parents.
Par suite de cette naissance, le bâtiment affecté
à ces intéressants animaux, restera fermé pendant
quelques jours ; et MM. les membres seront préve-
nus dès qu’ils y auront accès,
La Société philharmonique de' Lessines, sous la
direction de M. Macck, a donné hiér soir un magni-
fique concert à la Société royale de Zoologie. Les
différents morceaux exécutés par cette excellente
phalange musicale ont été ■ très-applaudis. Une
polka pour deux flûtes, lestement enlevée, a été
bissée. A la demande générale le concert s’est ter-
miné par la Brabançonne qu i a étéchafeureuse-
ment acclamée.
Pilotage. — Avis. — Une lettre du consul
général! ministre résident de Belgique àBuenos-
Ayresau sujet d’un projet de loi récemment approuvé
par la législature argentine et qui fixe les droits à
payer par les bâtiments de mer de tous genres à leur
arrivée dans le port de La Plata, ainsi que le texte
du tarif en question,sont déposés au bureau du Pilo-
tage à Anvers, où les intéressés peuvent en prendre
connaissance tous les jours ouvrables de la semaine
de 9 1/2 à 11 1/2 heures du matin et de 2 l/2,h. de
relevée à 5 1/2 h. du soir.
MALADIES DE LA GORGE, GU NEZ ET DES OREILLES
Dr COLLETTE, rue Appelmans, il. 2714
CHRONIQUE THEATRALE
THEATRE ROYAL D’ANVERS. — Le Méphisto
reçoit de Paris le tableau suivant de la troupe du
Théâtre Royal d’Anvers :
M. Olive Lafon, directeur.
MM. De la Chaussée, P'chef d’orchestre.
Benistaut, 2dchef d’orchestre.
Artistes du chant : i
MM. Engrémy, fort ténor.
Anâstaÿ, id.
Bonijoly, ténor léger. .
Wimpo, second ténor.
Albers, baryton de grand opéra.
Fuld, baryton d’opera comique.
Denoyez, première basse.
Frankin, basse chantante.
Diani, seconde basse, laruette.
Juteau, trial.
Mmes porty, felcon.
Huguet, contralto.
Mailiy, chanteuse légère d’opéra comique.
Rhaijane, id. de grand opéra.
Bastin, dugazon.
Léonetti, seconde dugazon.
Pelisson, duègne.
Ballet.
Mme Gedda, danseuse noble, maîtresse de ballet.
14 danseuses.
NOUVEAUTÉS PROMISES :
Le Rêve, les Folies Amoureuses, Aben-Hamel,
Miss Hellyet, Le Voyage de Suzetle, etc.
Ouverture de la saison : 6 octobre.
Le directeur du Théâtre-Royal de Liège, M. José
Bussac, vient de nous faire parvenir le tableau de sa
troupe. L’ensemble est très brillant, et si les Liégeois
désertent le théâtre cette année, on ne saura plus
ce qu’il leur faut. M. Joël Fabre, notre'ancien et
estimé pensionnaire,, cumulera les fonctions d’admi-
nistraleur-général avec celles de basse noble, Parmi
les chefs d’emploi, nous remarquons M. Lamarche,
de l’Opéra, fort ténor, et M. Galand, ténor léger,
artiste d’avenir. Il y a en outre trois autres ténors,
don t deux premiers, MM. Soubeyron et Gallière, et
un second (premier d’opérette) M. Desler. M. Paul
Claeys, l’ar tiste choyé à Liège, fera sa rentrée comme
baryton de grand opéra.
Du côté des femmes, citons MmcsBalliste,Rouvière,
Céline Bloch, Mourawieff, Burnet-Rivière, Allory
et Legènisel. 11 y a deux premiers dugazons et deux
secondes. On jouera les trois genres, grand opéra,
opéra-comique et opérette. Dans l’opérette, les
Liégeois reverront Minne, l’excellent laruette.
, Si le tableau de la troupe est remarquable, celui
des ouvrages que l’on compte jouer durant la saison
ne l’est pas moins. Outre le répertoire courant,
on reprendra Sigurd, Hérodiade, le Roi d’Ys,
Roland à Roncevaux, les Diamants de la.
Couronne, Guilda, Fra-Diavalo, etc. etc. Les
ouvrages nouveaux seront Sardanapa/e, grand
opéra inédit, le Rêve, Miss Helyeit, la f Princesse
ColomMne, le Docteur Miracle, les Jumeaux
de Birgame, les Bàbillardes, de J. Bussac et
Payen, etc.
Les abonnés du Théâtre-Royal de Liège n’en
peuvent croire leurs yeux. Il y aura de longues
années qu’on ne les aura pas traités avec cette
magnificence. Aussi M. J. Bussac a-t-il droit à tous
les encouragements.
THEATRE ROYAL DE LA MONNAIE.
Reprise de Roméo.
(Correspondance particulière du Précurseur).
Bruxelles, 6 septembre.
Après le succès exceptionnel obtenu l’an denier
par la reprise de Roméo, il était naturel que la
direction songeât à nous redonner, cette année,
l’œuvre de Gounod. Pourtant l’entreprise devenait
hasardeuse du moment qu’on ne pouvait plus repré-
senter au public, en même temps que M Lalàrge
(Roméo), la Juliette de Mlte Sâùderson. Le nouveau
duoallait-iL valoir l’autre? Grave question à laquelle
l’expérience d’hier n’a peiû-être pas répondu de
façon bien affirmative, mais sur laquelle on n’a
guère appuyé en présence du mérite réel avec lequel
d’autres rôles de l’ouvrage, moins bien tenus précé-
demment, ont été interprétés. '
M. Lafergo, notre très artiste ténor, plus en voix
que jamais, nous a rendu, lui, l’admirable Roméo
que nous connaissions. Aussi est-ce avec une ex-
trême satisfaction qu’il a été écouté.
M'no De Nüovina, chargée du rôle de Juliette, ne
s’est pas tirée de celui-ci sans succès. Son héroïne
n’a pas produit tout l’effet qu’en obtenait MUe San-
derson avec moins de moyens. C’est, un peu, que
M,le Sanderson,aussi d’une plastique rare,était l’ange
rose et blond qu’il fallait pour incarner le person-
nage indiquent qu’un charme incomparable, qu’une
grâce enfantile et indéfinissable rayonnaient d’elle,
la rendant attachante en la moindre des caresses do
sa voix délicate, de ses gracieux mouvements,faisant
oublier par ses nombreux mérites d’à-côté et son ex-
quise féminité,les petitsdéfauts dont son art s’émail-
lait. Chez Mme de Nuovina il y a pins de talent, mais
il y a aussi quelquefois excès de volonté. Sa Juliette
a les nerfs trop tendus, a trop le souci de bien faire,
et elle ne voit que le côté tragique du personnage,
qu’elle accuse presque avec dureté durant toute
l’œuvre, passant à travers les scènes du jardin du
mariage et du début du 4° acte sans être jam iis
réellement la douce, neuve et suave enfant que des-
sine le drame.
Ceci dit, nous reconnaissons que si la nouvelle
création de Mme de Nuovina peut être discutée elle
n’est pas d’autre part dépourvue d’intérêt. Les rôles
que présente la consciencieuse artiste valent tou-
jours, du reste, la considération du public con-
naisseur.
Le Frère Laurent qui succède à M. Vérin est un
chanteur do beaucoup d’avenir. Sa voix égale, feutrée
et sonore, sa prononciation nette, son jeu soigné,ont
été très appréciés. Depuis Léon Gresse, aujourd’hui
à l’Opéra, nous n’avions plus pour l’emploi' de basse
le titulaire voulu. En voici un qui nous satisfait, que
dis-je, nous eu avons deux! car il parait que M. Ra-
rnat, qui chantera lundi le rôle ae Bertram de Ro-
bert, est également remarquable. Tant mieux, abon-
dance de beaux chanteurs ne nuira certainement
pas.
M1"' Savine, que l’on a vue à l’Alhainbra il y a trois
ans dans la féerie Les Pommes d'Or (direction
Alhaiza), a débuté comme dugazon dans le rôle de
Stéphano. Gentille voix, bien conduite, de Télégâftee,
de l’allure, le minois piquant, l’œil vif. Travesti très
avantageusement porté, tel est le signalement de la
nouvelle venue.
M. Sentein ne fait pas un prestigieux Capulet
mais il chante et joue avec aisance. MM. Badiali
(Mcrcutio) et Isouard (Tibalt) ont été revus avec
plaisir. Mme Walter fait comme jadis une aimable
Gertrude ci M. Danlée un débutant, chanteur de
bonne école, est un Grêgorio qui fait honneur à la
maison des Capulet.
Entre le 1er et le 2e acte on a fait manœuvrer un
rideau de fer qui vient d’être placé devant la scène.
Les résultats de l’expérience ont été fort loués par
le nombreux public qui occùpait la salle.
Lohengrûi est à l’ordre du jour à Paris. Sait-on
quelles plaisanteries couraient le monde musical lors-
que l’auteur, ayant terminé son opéra, cherchait en
vain un théâtre où le faire jouer, un éditeur pour le
publier ? M. Adolphe Julien les a recherchées et no-
tées dans son luxueux Richard Wagner, sa vie et ses
œuvres, et elles sont bonnes à connaître, car elles s’ap-
pliqueraient aussi bien à toute autre œuvre de
génie.
« Pour Richard Wagner, dit M. Ad. Julien, c’était
quelque chose assurément ou® d’avoir achevé sa par-
tition ; mais il restait à la îaire paraître, à la faire
représenter. Or, ni l’éditeur Meser, qui avait publié
sans profit ses trois premiers opéras, ni l’intendant
royal, qui les avait montés, ne paraissaient disposés
à se mettre encore en frais. Si bien que les bons amis
de l’auteur allaient répétant que l’infortuné Meser.
qui logeait au premier avant Rienzi. c-t qui avait dû
monter d’un étage à chaque opéra, n’avait plus qu’à
s’installer au grenier s'il voulait publier Lohengrin.
“ On assurait aussi qu’à l'approche du chef-d’œuvre,
le prix des cordes d’instrument subissait, une hausse
sensible : toutes plaisanteries charitables qui cornaient
Dresde et se colportaient jusque dansles journaux de
Vienne. L’intendant royal, cependant, finit par céder,
mais non l’éditeur,auquel Wagner était redevable d’as-
sez grosses sommes pour leurs marchés antérieurs, et
c’est la puissante maison Breitkopf et Hærtel, qui,
moyennant quelques centaines de thalers,acquit la pro-
priété de Lohengrin. »
FAITS DIVERS
RHENS (eau minérale).;Dépôt central 7, Quai VanDyck.
2668
La situation à Wignehies. — La situation, ven-
dredi, était sensiblement meilleure que la veille. Uu
plus grand nombre d’ouvriers sont rentrés aux tissages
Boussus et Legros. La gendarmerie ne tolérant pas les
rassemblements de plus de quatre personnes, les rues
sont libres.
Cependant, le député Baudin et Cartegnies font tous
leurs efforts pour amener la cessation complète du tra-
vail. Ils vont de cabaret en cabaret,'prêchant leurs doc-
trines.
Un grand nombre de tisseurs — car il est à remar-
quer queée sont particulièrement les tisseurs qui ma-
nifestent — jouent aux boules dans les rues,, riant très
haut et à tout propos, surtout lorsque passe un gen-
darme ou un chasseur.
Les membres du comité de la Chambre syndicale ont
fait une nouvelle démarche auprès des commerçants
de Wignehies, pour les engager â intervenir auprès des
patrons en faveur des ouvriers congédiés. Une dizaine
do commerçants seulement ont accepté d’intervenir ;
ils se sont rendus auprès deM. Boussus, qui lésa reçus
très cordialement, mais qui leur a déclaré qu’il était
bien résolu à no pas reprendre, peur le moment du
moins, les ouvriers jrenvoyés par lui.
M. Legros, lui, a refusé de recevoir les commerçants.
Jeudi après-midi. M. Baudin s’est promené dans les
rues de Wignehies, en compagnièjd’une jeune dame très
élégamment vêtue d’un robejose. Cette dame est abso-
lument inconnue des habitants de Wignehies. Naturel-
lement, le couple a été suivi, pendant toute sa prome-
nade, par trois gendarmes et un brigadier.
On a placardé vendredi après-midi une affiche an-
nonçant pour le soir une “grande réunion publique et
contradictoire, avec le concours de plusieurs députés
socialistes, »
Coffre-fort.—Prix d’exe.Malles et caissiers de sûreté.
Btés. P‘ administrations, notaires,avocats, etc. Ribeau-
ville, 120, Ba Anspach, Bn"s; 68, r. Pu,-aux-Vaches, Anvers.
63
Dramatique tentative de suicide. — Une jeune
fille, jolie crârès distinguée, se trouvait seule, samedi,
dans la salle d’attente ae l10 classe à la gare de Char-
leroi, au moment où arriva le train de l’Eutre-Sambro-
et-Meuse entrant en gare à 1 h. 16. Un jeune homme
en descendit et aborda la jeune fille. Presque aussitôt
celle-ci porta à ses lèvres un flacon qu’elle cachait dans
la main et en avala le contenu. La malheureuse venait
de tenter tic s’empoisonner avec une solution de sel
d’oseille.
Aussitôt son compagnon saisit la désespérée et l’en-
trajna de force chez un pharmacien, qui lui administra
lui énergique contre-poison. Il fallut recoiruiïencer à
plusieurs reprises ; la malheureuse réjétâit le liquide
qu’on lui administrait et l’on chit employer presque la
force pour lui faire avaler le médicament sauveur,'
Au bout d’une heure de soins dévqués, la pauvre
enfant avait rejeté le poison ; son compagnon l’emmena
à Y Hôtel de l'Europe, où quelques heures de repos
achevèrent de la rétablir.
Cet incident était le dénouement d’un petit et doulou-
reux drame intime.
Le soir môme, le père et le frère de la jeune fille, qui
appartient à une excellente famille, venaient rejoindre
et emmener celle-ci.
Un drame à bord d’une barque. — On écrit
de Deal, 5 septembre.
Un drame terrible vient de se passer ici. Une barque
du navire G.-L. Waters était près de la côte. On voyait
le capitaine à l’arrière tenant son enfant sur ses genoux,
et deux matelots ramant. L’un -de ces derniers était un
jeune homme de dix-sept ans, l’autre un homme fait et
d’une extrême vigueur.
Tout â coup, ce dernier qui devait être ivre brandit
un couteau énorme et se mit à en frapper les occupants
de la barque. Des cris de détresse rententirent; soudain
le fou furieux jeta les avirons à la mer et la barque
disparut à la dérive. On fouille les côtes, mais sans
grand espoir. (Agence Dalziel.)
Aux amateurs de moules. — A l’occasion d’un em-
poisonnement mortel par les moules, M. Macweeney a
mit eu Angleterre des recherches sûr les micro-orga-
nismes qui peuvent, en pareil cas, devenir pathogènes.
Il a successivement étudié le liquide contenu dans lo
manteau, le byssus et le foie. Dans ces trois organes, les
microbes pullulent, mais ceux du foie offrent un intérêt
spécial, car ils donnent lieu à les cultures d’odeur fétide
et qui paraissent toxiques. Le microbe qui les constitue
est un bacille virgule dont les réactions sont identiques
avec celles du bacille de Finekler et Prior,et dont l’ino-
culation est mortelle dans les vingt-quatre heures, pour
les lapins et les cobayes.
Lo meilleur moyen préventif contre l’empoisonnement
par les moules consiste à les manger assaisonnées de
vinaigre, de citron ou d’un acide analogue, qui tue les
micro-organismes. Un dicton populaire veut que, con-
trairement à ce qui existe pour les huîtres qui se man-
gent pendant les mois avec un R, les moules ne sont
bonnes qne pendant les mois sans un R ; c’est assez
exact.
L’inondation des mines de Brnay. — On écrit
de Béthune, 4 septembre, 6 h. soir.
Les nouvelles, aujourd'hui, sont excellentes. Les ou-
vriers disent que le volume du courant a diminué dans
la fosse nu 4. On nous a confirmé le fait à là direction
de^mines en précisant La diminution. Le jaugeage opéré
hier soir parles ingénieurs delà Compagnie a constaté
que la réduction nouvelle de la venue était d’environ
20,000 hectolitres par 24 heures.
La venue de l’eau n’est donc plus actuellement que
do 100,000 hectolitres par jour, ou à peu près.
Aussitôt que les nouvelles buveuses seront installées
au il" 1, on sera donc complètement en mesure d’enlever
l'eau au fur . et à mesure de son introduction dans la
mine.
On va activer l’épuisement le plus possible et on parle
de Ja possibilité de dégager les deux pompes noyées au
fond de la fosse n° 4.
On dit même que eette importante amélioration pour-
rait être réalisée pour mardi prochain.
Si cet espoir est fondé, le salut des mines inondées
est absolument certain, à brève échéance.
jeunes et vieux domestiques QUi w„-
laire fête. Les voix des laboureurs dont enlent,
dait au loin le bnolage, sorte de chant eJn,ei>-
résonnèrent a son oreille comme un •cade“J
Honnie l’onfonoo ot Innf A ____ . **
depuis l’enfence et tout à coup retrouvé r °ubÜ«
gogue Deschartres, toujours vêtu de sa mém®1,eda'
êtres marron "
- . . le ravissement en T^
combien, en trois ans, son élève s’étnit
ne se décidait pas à la traiter comme antr^' ”
1 appelait « Mademoiselle ». e autrefois*{
A dix-sept ans, Aurore Dupin avait tm.t i
une facilité d’intuition qu’elle disait avni»lu aV(«
quand vint l’âge mûr. La langue de Ro.uLW|q
forme de ses déductions s’emparèrent d’elle et|»
d’une musique superbe éclairée d’un gmn/i
Elle le comparait à Mozart. Ceux W^-j
premières œuvres du grand écrivain dont rliu.H
la vie, constatèrent bien vite l’influence nrIS!*
cèrent sur son style et ses idées le nhilnL,veîet'
prosateur genevois. uwPHeetf
Debout dès l’aube, elle montait sa jument e t
et ne rentrait au château qu’après avoir fait •
six lieues en pleine campagne, et juste à ternît®
partager le dejeuner desa grandïnère. Mau&
pin était mort d’une chute de cheval tout n»ic • ,
la Châtre, et l’on faisait parfois remarquer éTM
de Maurice qu’il serait prudent de ne naî™ 1
Aurore au sort de son pere. 1 exI;'-’
— Où sont donc morts vos parents ? disait
Mrac Dupin avec quelque impatience. 1
— Mais dans leur lit, répondait-on
— En ce cas, à votre place, je ne menwi.
jamais au lit. emdtr
Les journées s’écoulaient en lecture - nan
grand’mère faisait jouer par sa petite’ filie
piano et sur la harpe, des fragments des Li,
préférés, Gluck, Mozart, Paisiello. Le soir onT
un grabuge jusqu’à dix heures. C’était fem„!
où Deschartres présenté par les deux fen "
retirait boudeur et majestueux dans ses •
ments. La vieille dame regagnait égaleiE
siens, mais souriante de la mine refrowji
fidéle intendant. La jeune fille en faisait w
heureuse, elle aussi d’avoir contribué à J5
le grand homme. Jamais, du reste, mêmerta».
vieillesse, Mmc Sand ne se priva du plaisir
ner ceux qu’elle aimait lé plus. Que de fois jri!
pas jeté dans le lit d’Eugène Lambert ou
Cadol les brosses de leur table de toilette ou
d’une bonne heure la pendule de la cuisine -
faire pester contre la lenteur du temps. ’ ‘
Lorsque chacun était rentré dans ses a»
monts,. Georges Sand lisait et écrivait jusouV
heure avancée de la nuit. Et il en lut ainsiV
toute sa vie. Pour remplir sa tâche d’écrivaina
châtelaine hospitalière, elle s’était astreinte^'
consacrer que cinq heures au sommeil.
CHRONIQUE JUDICIAIRE
LETTRES, SCIENCES ET ARTS ÆSdï’SS’Æff40””1»11*'1
Souvenirs de Nohant.
D’après les chroniques du Berry, Nohant ne fut
jamais qu’un fief sans importance, mouvant de
Saint-Chartier, forteresse féodale longtemps occupée
en force par les Anglais, et qu'ils ne quittèrent
qu’après une prise d’assaut par Du Guesclîn. Après
la Révolution, le vieux château était devenu la pro-
priété de la grand-mère de George Sand, fille du
maréchal de Saxe, et veuve en secondes noces de
Claude Dupin de Francœuil.
Afin d’égayer la retraite où elle comptait finir les
jours d’une existence bien tourmentée déjà,Mme Du-
pin, grande dame dans ses goûts et ses actions, car
elle avait été élevée par la Dauphine Marie-Joseph,
créa un parc, un verger, des serres et un jardin ;
elfe traça des allées soigneusement sablées et des
charmilles ; elle planta à profusion des tilleuls, des
peupliers, des marronniers, des ormes, dont les
cimes élevées et massives donnent aujourd’hui à
Nohant le caractère de résidence seigneuriale qu’il
n’eut jamais au temps de la féodalité.
L’entrée du château est précédée d’une cour plan-
tée d’acasias et de lilas ; elle lait face à la petite
place du bourg ombragée par des ormeaux plus que
centenaires. Une haute grille en fer, deux niches à
chien et le logement d’un concierge s’élèvent à l’en-
trée de cette cour comme pour en défendre l’accès
aux vagabonds ; mais la grille est rarement fermée,
il n’y a pas de chien de garde et grâce au ciel, il
n’y a jamais eu de concierge. Au rez-de-chaussée se j
trouve une belle salle, à manger aux riches boiseries
de chêne ; c’est la première pièce dans laqùclle on
pénètre après avoir franchi un grand vestibule. A
droite, est le salon ; il a toujours eu grand air avec
son plafond élevé d’où descendait un beau lustre de
Venise, ses larges fenêtres ouvrant sur le parc, ses
vieux meubles Louis XVI, ses tapisseries disparais-
sant sous des appliques dorées d’un grand style,
sous des tableaux dont les plus remarqués étaient
des esquisses de Delacroix et un portrait au pastel
du maréchal de Saxe par Latour. Sur la chemiuee,
des fleurs et des branchages renouvelés souvent,
deux vases en porcelaine blanche, très vieux chine ;
dans les angles, deux pianos de Pleyel ; l’un fort
ancien, tiés simple, fut souvent touché par Chopin
quand, malade, il vint à Nohant pour la première
fois, dans l’espoir d’y guérir la phtisie qui le mi-
nait dès l’enfance et dont il devait bientôt mourir;
l’autre, très grand, de fabrication récente, sur lequel
chanta Mme Pauline Yiardot et où ses filles, Ma-
rianne et Caudie, très jeunes, piochèrent leurs
premières gammes.
Au-dessus de l’unique étage du château, s’étendent
de vastes greniers bourrés jadis de décors, de cos-
tûmes militaires de la Grande Armée, de collections
géologiques et entomologiques, et un immense ate-
lier dans lequel Eugène Lambert croqua son premier
chat, Edouard Cadol pleura sur la mort violente de
l’héroïne de son premier roman, et où Delacroix es-
quissa queiques-nnes de ses toiles. Lambert, com-
pagnon do classe de Maurice, venu à Nohant pour
y passer les vacances, y resta quinze ans.
” Aurore Dupin, depuis George Sand, ne vint à No-
hant avec sa mère et son père, — l’un des plus bril-
lants et des plus jeunes aides de camp de Murat,
qu’en août 1808, a la fin de la désastreuse guerre
d’Espagne. La péninsule ne leur avait pas été nospi-
lière, et quand l’enfant — elfe avait quatre ans — fut
placée dans le lit de sa grand’mère, le soir même de
son arrivée, « cela lui nt l’effet d’un paradis ». Son-
gez donc : ce lit, en forme de cqrbillard orné de
grands panaches aux quatre coins, avait de doubles
rideaux, des lambrequins découpés et des oreillers
bordésde dentelles, mais ceux-ci en si grand nombre,
quetoutes les têtes des frères du Petit Poucet eussent
pu s’y rouler à l’aise. Combien la jeune voyageuse
dut se sentirloin des posadas d’Espagne et de la
vermine qui faillit l’y dévorer.
Fortement constituée, la petite Aurore devint
bientôt le boute-en-train des petits gars et des fil-
lettes du bourg. Chaussée ae légers sabots et les
cheveux au vent, elle partait avec Tes camarades de
son âge à la découverte de nids, à la récolte de pru-
nelles qu’elle disputait aux grives, et des mûres par-
fumées qui, sur les grands chemins, s’entremêlent
aux chèvrefeuilles. S’il y avait une fête patronale à
Vie, à Launières ou à Sârzay, elle s’y rendait de son
pied léger pour y danser, sous la ramée, des bour-
rées tellement endiablées qu’elle en revenait brisée de
fatigue.
George Sand riait au souvenir de cette enfance
“ buissonnière ». L’envie lui vint — c’était dans les
dernières années de sa vie — de revoir les anciens
compagnons de ses premiers jeux, du moins ce qu’il
en restait; elle sortit de chez elle et vint s’asseoir
sur une dalle moussue qui fait face à l’église, sorte
de banc appelé la « pierre des morts ». Les vieux
paysans de Nohant accoururent, heureux de renou-
veler connaissance avec elle. — Toujours de ce
monde, mon vieux Joyeux ? dit-elle à l’un d’eux.
— Eh ! oui, ma bonne dame, on y est encore. —
Et tu fais toujours des sabots? — Tout de même,
quoique la main n’y soit plus; elle tremble...
C’est que voilà ben des années que je fis vos pre-
mières galoches. — Et toi, ma bonne Françoise,
quel âge peux-tu bien avoir? — Ah! je sais point,
mais je suis pour sûr vieille à présent... J’ai
servi chez votre grand’mère ! — Et tu étais la plus
jolie fille du bourg; il t’en reste encore quetque
chose.— Ah ! ben oui, il neme reste plus qu’une
dent, ma bourrique et ma chièbe (chèvre). — Com-
bien de petits-fils? — Cinq ; mais nos gendres
sont jeunes, et ils en feront d’autres pour nous
aider à travailler notre terre. — Toujours bon
ouvrier, Germain ! — Eh ! oui, touiours, ma boune
dame. —Et toujours pochard, le dimanche? — Oui,
le dimanche tant seulement. — Et toi, mon vieux
Cadet Meilhan, (pii t’a donc abimé l’œil comme ça ?
— Ah ! je sais pas ; mais pour sûr que c’est le coup
d’nn mauvais gars... — Tu n’étaisdonc pas là quand
tu l’as reçu, mon bonhomme ? » Et chacun de rire
aux dépens du pauvre Cadet Meilhan, qui s’esquiva
en disant qu’il n’y avait que le cabaret qui pût neyer
sa hon te.
Georges Sand passa trois ans à Paris, au couvent
des Anglaises. Elle revint à Nohant au printemps
de 1820'; le jardin était un immense bouquet. Aurore
Dupin le parcourut avec une joie déniant,’ accablée
de caresses par les grands chiens du château qui
l'avaient reconnue, entourée de paysans et de
On se rappelle lesjfaits : le mardi 18 août demi»
nommé Delaleux, cavalier aux dragons, déserteur
Belgique, rentrait subitement à Inchy, où habitait)
lemme. Celle-ci avait un moment suivi son mm
Mon s, où il demeurait depuis sa désertion r
Delaleux ne travaillant pas et ne lui donnant e
quoi vivre, elle était rentrée àlnehy.
En arrivant dans le village, Delaleux cherchaàaf
sa femme dans un guet-apens. Il lui fit dire que'
frère a elle venait d’étre blessé et qu’il réclamait'’
soins. La femme Delaleux se mit aussitôt en routa j
une compagne. A la hauteur dupont, Delaleuu
d un fourré, brandissant un bâton noueux.
— Rends-moi ma montre, dit-il enpatôisàs
ou je vas t’jtuer ici.
— Elle n’a pas votre montre, répondit la com
Nç la tuez pas ; je vous demande pardon pour e...
„ — Toi, si tu ne t’en vas pas, répliqua Delaleur
t en fais autant.
Et là-dessus le forcené frappe sa femme à lat’
celle-ci tombe, se relève, puis, frappée d’anuoi»
coup de bâton, va rouler sans connaissance àquè
■pas plus loin.
La compagne, voyant la femme Delalénxa™
due, la croit morte, et, voyant Delaleux qui se a
elle lui dit :
— Cochon, tu t’sanves, tu Tas tuée.
Heureusement, elle n’était qu’évanouie. Le ;
Ballue, qui l’a examinée, a relevé sur elle do noi
coups, mais aucun présentant des caractères «
L’incapacité de travail n’a été que d’une vingt
jours : et c’est ce qui fait que l’affaire vient i
devant la juridiction correctionnelle, alors que1'
d’assises paraissait plutôt indiquée tout d’abord.)
Delaleux a des antécédents déplorables : iladéji
une condamnation pour vol ; il ne travaillerai,!
femme, et enfin, aura bientôt à répondre desar"
devant l’autorité militaire.
Ajoutons que, dès son arrestation par laseahf—
de Marquion, Delaleux n’a exprimé qu’unregnri
de n’avoir pas achevé sa femme.
Devant le tribunal, il a renouvelé ce «flMÎ
attitude a été cynique.
Le tribunal Ta condamné à treize mois de I
Delaleux a accueilli cette condamnation par ut r
ment.
Dans là même audience est venue une atol
genre heureusement assez rare, dans laquelle «
raissait comme témoins tout l’état-major d’une :
d’artillerie.
Vers la fin de juillet dernier, le lieutenant I
du 15e d’artillerie, arrivait avec sa batterie dut
propriétaire du canton de Vimy,où il devait eani
Comme il avait dû faire déménager un certain;
d instruments agricoles pour installer les chw!
ses hommes, le lieutenant Bastard fut vivement,,
partie par un individu qu’il ne connaissait pas #j
n’était autre que le fils du propriétaire.
Celui-ci s’emiÿMrta jusqu’à insulter l'officier,qui;,
plainte. Le tribunal, tenant compte des regrets t
més par l’incufpé, Ta condamné a 50 fr. d'amenïi. :
NÉCROLOGIE
Les funérailles de notre confrère Jean Vas,
Dries, directeur de Y Escaut, emporté par;
gastro-entérite à l’âge de 63 ans, ont eu lin
matin. Le cercueil reposait dans une ch"‘
ardente au milieu de nombreuses et belles com
parmi lesquelles on distinguait prindpalemefli
de Mme Ve Van den Dnes, celle de la i
d'Anvers-Limbourg, celle de la Set"
Flandres, celle du personnel de Y Escaut,.
quelques amis personnels etc.
L'Association de la Presse belge avt,
envoyé une lettre de condoléances à la fan®1,
tout ce que lui permet son. règlement.
La Section cùAnvers-Limbourg, à qui»
ment prescrit, comme honneurs à renefre à un
frère décédé l’envoi d’une couronne, d’una T"
condoléances et d’une délégation de trois® _
avait décidé en outre qu’elle assisterait encorp}
funérailles de son président, qu’elle semh
sentée officiellement par une délégation deaîa
bres conduite par le vice-président M. PMm
et qu’un discours serait prononcé ,
Elle a décidé aussi que la présidence de >a^
resterait ouverte jusqu’à l'expiration du i
que remplissait le défunt.
La Section des deux Flandres, sou?un® "JJ?
sion touchante de fraternité, avait envoyé une m;
fique couronne et avait chargé un des men-
de son bureau, M. Louis Pardoen, du Bien
de la représenter aux funérailles. .
La Section du Brabant était aussi repu
par un de ses membres, M. GustaveHuscn.
Un très grand nombre des membres delàr
d’Anvers-Limbour g étaient présents et.PL
M. A. Croonenberghs, de Hasselt, Tara???
secrétaire de la « Caisse Coopérative » uei>i
belge. . .
Beaucoup de monde se pressait dès 9
autour de la maison mortuaire ; on y remi
plupart des notabilités politiques du parti c»
plusieurs sommités du monde arhstiquw
nombreux amis personnels du défunt -
au coûtant de la plume, et au risque as :
plusieurs, parmi ceux qui sont vÇms’w„
maison mortuaire, soit à l’église, soit F®
la durée des funérailles, rendre hommage •
moire de notre confrère ; M. le gouvro' .
province, B011 Osy de Zegwaart,
Cle de Pret Roose de Calesberg, E. van r
les députés Van den Broeek, Meeus, « L
Decker, Coremans, Van den Bemdeu; w* ;
paire, F. Delaet, greffier provincial ; mm £
Van der Ouderaa, Portielje, Moreels, i» j.
la Chaussée, Georges et Eugène
etc., etc. - • ,.ç ont^
A la maison mortuaire deux
nonces, le premier par M. Camille u n us e|
cat, rédacteur à Y Escaut, au nom du F. m'
journal. Il a retracé toute la carr!ere„,u.fjèreSl
débuts modestes, ses succès dans la ‘,nilp
tique musicale, son entrée dans te JÇ ]0I;
finalement le rôle qu’il fut appela■
la confiance de ses amis politiques! «ri
lion de Y Escaut. , et
Il rendit hommage à sa fin çhreti® ' ie.
l’interprète de tout le personnel Pw ; des
1ère du regretté directeur et le rc!'loUS_
vices constants qu’il avait renuusii ■ in,
Le second discours a été prononce- ^ y y
Section par un des délégués j,c3yine 4
Goemaere. Celui-ci rappela les liens gflCpi»
fectionqui unissaient les membres o.
1 '7. v r-• i".1. |