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ILc Précuüscïïr
n Ces mandats, signés et scellés par le conseil d’amirauté, sont rédi-
gés en langue russe, anglaise, allemande et suédoise
t> Ces croiseurs investis du droit de visite se serviront d’un signal par-
ticulier convenu entre les hautes parties contractantes qui ont signé le
traité du 8 (20) décembre. »
Oiestsiat (Se fer.
t.e Moniteur vient de publier le tableau du mouvement des transports
etdes recettes du chemin de fer. pendant le mois deriovembre dernier.
Cette publication a été faite quelques jours plus tôt qu’à l’ordinaire;
nous insisterons néanmoins pour qu’elle soit encore avancée et qu'elle
ait lieu dans la première quinzaine du mois qui suit celui dont on fait
connaître les résultats. Ce n’est pas un grand tour de force que nous
demandons à l’administration du chemin de fer. car en Angleterre le
gouvernement publie le tableau trimestriel des revenus publics du
royaume cinq jours après l’expiration du trimestre. Voici en attendant
le résumé du tableau publié par le Moniteur :
........... 21576
Voyageurs.
Diligences................
Cbars-à-bancs............
Waggons...................
Transp. milit.iet extraord...
Total.
Bagages................
Marchandises de diligences.
Bagages,
MARCHANDISES, etc.
Recettes.
kilog.
colis
kilog.
» de jroulage... »
Finances................... groups
Voitures................... nomli.
Chevaux.................... têtes
Gros bétail....................
Petit bétail.............. »
Sur les voyageurs........... francs
Sur les bagages............... »
Sur les marchandises....... »
Total...
fr.
60054
146351
488
j228249
089300
17508
2955493
43928845
2145
195
181
1175
5059
595247 95
23040 45
569978 12
788266 08
Comparativement au mois d’octobre, il y a eu en novembre 48 mille
voyageurs de moins ; la différence sur la recette est de 114 mille francs.
Pendant le même mois de 1842, la receltes’étail élevée seulement à 564
mille francs; elle a d,onc été supérieure en 1843 de224 mille francs; mais
11 faut considérer que dans cet intervalle l’éLenduedes lignes en exploi.
talion s’est considérablement accrue. Les sections de Courtrai à Tour-
nai et à la frontière de France n’ont été livrées à la circulation qu’à par-
tir du 15 novembre 1842; celles de Braine-le-Comteà Namur eide Liège
à la frontière, l'ont été en 1845. C’est une observation qu’il faut con-
stammentavoir en vue, lorsqu’on rapproche le mouvement du chemin
de fer d’une année à l’autre, car de 1855 à 1845, il ne s’est pas passé une
année sans que de nouvelles sections aient été ouvertes, aussi est-ce à
partir de 1844 que les comparaisons pourront être bien faites et qu’on
pourra étudier avec plus de fruit que jamais. L’influence des tarifs sur
la circulation.
Nous venons de dire que la recette totale de novembre a élê de 114
mille francs au-dessous de celle d’octobre; la différence a été de 124 mille
francs sur le produit des voyageurs civils , de 11 mille francs sur les
transports de militaires, eide 14 mille francs sur les bagages; mais ces
différences ont été atténuées par une augmentation de 55 mille francs
sur le produit du transport des marchandises, lequel a été le plus con-
sidérable que jamais. Le transport des marchandises, réuni à celui des
bagages qui sont aussi une espèce de marchandises, a rapporté en no-
vembre autant, à mille francs près, que le transport des voyageurs.
C’est un résultat auquel on n’eût pas voulu croire il y a cinq ans, et qui
est d’autant plus important, que la plus grande allluence des marchan-
dises a lieu dans les mois d’hiver, lorsque les voyageurs sont le moins
nombreux.
L’augmentation en novembre de cette partie des recettes provient
uniquement des grosses marchandises; il en avait été transporté 36 317
tonnes en octobre; il en a été transporté 45,918 tonnes en novembre.
C’est la charge de 220 navires de deux cents tonneaux.L’accroissement
des transports est le résultat presque exclusif de l’ouverture des sec-
tions deVerviers à Aix-la-Chapelle, de la jonction des chemins de fer
belge et rhénan. Ce qui le fait supposer, c'est qu’Anvers et Liège ont
fourni une augmentation de marchandises exactement égale a celle
que l’on remarque sur l’ensemble, Anvers, 1,785 tonneaux, Liège 5,962.
(,Indépendance.)
nécrologie du clergé.
Les décès dans le clergé de nos six diocèses sont répartis comme suit
pour l’année 1845 :
Diocèse de Malines, 52 décès.
» Bruges, 18
« Gand, 19
» Liège, 15
j Namur, 25
» Tournay, 14
Total... 125
De ce nombre, 65 prêtres desservaient les paroisses comme curés, et
12 comme vicaires. Les 48 autres étaient d’anciens religieux et bénéfi-
ciers, ou des curés retirés du ministère, et quelques-uns de jeunes prê-
tres et même des séminaristes.
Parmi les noms qui figurent aux tableaux respectifs, nous avons re-
marqué dans le nécrologe de Malines, le supérieur des Prémontrésd’A-
verbode, M. Norbert Dierckx, d’abord religieux de cette abbaye célè-
bre, en 1786, ensuite vicaire eL curé durant la suppression, puis supé-
rieur de la nouvelle communauté, en 1854; M. Maricq, curé d’Enines,
dont la tête fut mise à prix sous le consulat ; M Van Roy, curé de Pa-
mel, dernier religieux de Ninove qui fut également persécuté à l’épo-
que de la révolution ; M. Van Cannart-d’Hamale,ancien licencié en théo-
logieà Louvain, et généralement estimé à Anvers où il est mort octo-
génaire.
Incendie à la Haye.
On écrit de la Haye, 9 janvier :
Hier au soir vers 6 heures, le tocsin de l’église de Saint-Jacques aver-
tit les habitants de cette ville, qu’un incendie venait d’éclater.En effet,
par suite de l’imprudence d’une domestique, le feu avait pris à un des
rideaux de fenêtre à l’hôtel de S. Exc. le ministre de la marine, au Voor-
hout, et s’était développé en peu d’instants avec une telle violence, qu’il
n’y eut plus moyen de l’éteindre, et que le ministre ne put absolument
songer qu’à sauver sa famille, M"»« Ryk et ses filles qui furent accueillies
dans la maison du conseiller près la cour de justice, M Phiiipse.
Malgré les prompts secours apportés par un grand nombre de pom-
pes, le feu se propagea avec une telle rapidité, que l’on pût craindre
pendant plus d’une heure.quela maison Uiligentiâ ne devîuLégalement
la proie des flammes. Heureusement on parvint à arrêter de ce côté là
les progrès du mal, et l’on putagir alors avec plus d’ensemble, et dé-
ployer plus de moyens pour sauver au moins une partie de l’hôtel du
ministère de la marine. Enfin, vers 10 heures du soir, on fut assez heu-
reux pour pourvoir maîtriser ce terrible incendie, qui ne fut éteint
toutefois qu’après avoir dévoré à peu près la moitié du beau bâtiment
où sont établis les bureaux du ministère de la marine, y compris toute
la partie qui était occupée par le ministre.
Dès que le feu fut aperçu du palais, situé comme on sait, presque en
face de l’hôtel de la marine, le Roi, accompagné de ses aides-de-camp
et ofliciers d’ordonnance, se rendit sur. le théâtre de l’incendie, où S.M.
fut bientôt rejointe par LL. AA. RR. les trois princes ses Dis, ainsi que
par le prince Frédéric.
Ii est certain.que la présence du Roi n’a pas peu contribué à stimuler
le zèle de tous ceux qui étaient accourus ou que leur devoir avait appe-
lés pour prêter secours. Nos jeunes princes donnaient partout l'exem-
ple du courage et de l’activité, et plusieurs personnes présentes à cette
scène de désastre, ont vu avec une vive émotion , les fils du Roi, pour
encourager les pompiers, se tenir constamment, couverts de cendres et
d’eau, aux endroits les plus exposés, an point d’inspirer parfois de jus-
tes crainles à leur auguste père, qui n’est, lui-même, rentré dans son
palais,qu’après que tout danger pour la propagation de l’incendie eût
cessé.
La garde communale et la garnison de la résidence, ont beaucoup
contribué par le maintien du bon ordre,à ce que ce sinistre qui se pré-
sentait pendant quelques heures sous un aspect vraiment effrayant,
n’ait pas eu de suites plus funestes encore.
CorrespasHfiauce. — tPaïiee «Ses coEsasiaaosaes.
Une personne digne de confiance nous adresse la lettre suivante, qui
signale des faits dont elle garantit la véracité:
Monsieur le Rédacteur,
Habitant de la commune deSantvhet et ami de la sûreté publique, je
crois de mon devoir de signaler des faits qui ne se renouvellent que
trop souvent dans notre commune pour qu ils soient ignorés par l'aulo-
t’ité que la chose concerne.
Dans un intervalle de quelques mois, des malfaiteurs ont, à différen-
tes reprises, brisé les verres dormants de la porte d’un habitant de cette
commune; ces malfaiteurs qui, par bandes, battent les rues du village
après l’heure de retraite, et ce en dépit du réglement de police locale,
ne se bornent point à ces faits, ils attaquent même les passants dans les
rues et les chargent de force coups de poing, sans que la moindre pro-
vocation les poussent à ces actes de violence ; ils vont encore plus loin:
après avoir ainsi maltraité les paisibles passants il est arrivé qu’ils leur
ont jeté sur le corps une cuve de vidanges. De ces méfaits, auxquels la
police ne porte presque point remède, résultera nécessairement que les
mœurs,assez corrompues de la nombreuse jeunesse de la classe commu-
ne de notre village, déjà passionnée pour assister aux scandales que je
viens de signaler, n’en deviendront que de plus en plus dépravées.
La police de notre commune, avec un peu plus de bonne volonté,
pourrait bien, me semble-t-il, mettre obstacle à ces scandales; mais mal-
heureusement, la surveillance qu’elle exerce, est trop restreinte pour
les empêcher.
Ce ri’esl pas seulement à cet état de choses que la police fait défaut
de porter remède: dans d’autres occasions aussi elle manque de vigi-
lance; en voicientr’autres un exemple récent: Dans votre journal du 23
du mois dernier, vous avez annoncé qu’un incendie avait éclaté dans
celle commune, etavaitréduit en cendres la demeuredu nommé Vidal.
Eh bien, pendant tout le temps qu’a duré cet incendie on n’a pas vu
l'officier chargéde la police surles lieux du sinistre oùsondevoir l’appe-
lait pour rechercher les causes de l’événement qui sont restées incon-
nues jusqu’à ce jour, et qui, peut-être, auraient été découvertes sans
la négligence de la police.
Maintenant, je dois à la vérité de dire que l’officier de police demeure
à une demi-lieue de la commune et s’il survient un accident où sa pré-
sence est nécessaire, il s’écoule une heure avant qu’il puisse arriver sul-
les lieux; mais cette circonstance ne peut l’excuser dans tous les cas ;
car, en acceptant sa nomination de bourgmestre en dehors du conseil
communal, il s’est spécialement chargé de l'exécution des lois et régle-
ments de police et il n’ignorait pas qu’il acceptait une mission qu’il sa-
vait ne pas pouvoir remplir consciencieusement, île sorte que les excu-
ses ne peuvent être admises.
Je ne parlerai point des mesures à prendre pour faire cesser l’état de
choses dont j’ai parlé, je laisse ce soin '* l'nutni’iis cni,4fio,it'*> „>0 „«i
a l’autorité supérieure qui est
responsable des actes de son mandant et qui doit veillerà ce que celui-
ci s'acquitte des devoirs dont elle l’a chargé en le plaçant à la tête de
notre administration communale.
Je vous prie, monsieur le rédacteur, de vouloir insérer la présente
dans un de vos prochains numéros.
San tvliet, 9 janvier, 1844.
Un habitant <le Santvliet.
Ifernier Courrier (le Paris.
Paris, 9 Janvier.
M. Defonlaine a présenté à la cour de cassation une requête par la-
quelle il demande 1» l'autorisation dese faire assister d’un conseil. 2» la
publicité des débats ; 3» une remise à quinzaine pour préparer sa dé-
fense.
Le conseil choisi par M.Defontaine est Me Mandaroux-Vertamyjla cour
aura à délibérer demain sur la demande de M. Defontaine.
— On dit que les ambassadeurs de Hanovre et de Sardaigne ont dé-
claré positivement que leurs Souverains n’avaient envoyé aucune in-
vitation au duc de Bordeaux, pour que le prince exilé vînt faire officiel-
lement une visite à leur cour.
Il n’en est pas moins vrai que le bruit en est encore fort accrédité à
Londres.
Le ministère parait enfin résolu àjpoursuivre à outrance la lutte con-
tre les adversaires de l’université. Car, la brochure que M. l’abbé
Combalo vient de publier, a été saisie hier malin à la requête de M. le
procureur du roi.
AiouvclleN de la Catalogue.
Le bruit court que la capitulation moyennant laquelle le château de
Figuières s’est rendu, est la même que celles qui ont été envoyées der-
nièrement à l’approbation du gouvernement; elle se réduit à 3 articles:
1° Les soldats de l'armée et des corps francs serviront pendant 8 ans
dans l’armée et les gardes nationaux après leur désarmement retour-
neront dans leurs villes respectives, où ils seront sous la surveillance
des autorités.
2° Les chefs rentreront dans les classes des bourgeois.3» Les révoltés qui
ont de la fortune seront passibles par leursbiens des dommages causés
aux particuliers.
Il paraît que le capitaine général a accepté cette capitulation, sans at-
tendre la réponse du gouvernement, afin de profiler d’une conjoncture
favorableque lui offrait une mésintelligence quia éclaté dans la forte-
resse. (El Impartial, Sjanvier).
ilour.se de Paris du ». —3 p. c. français 82-50, idem fin courant
82-55 ; 5 p. c. id. 124-30, id. fin couranL 124-40. — 5 p. c. belge 1831. 00 ;
id. 1840, 108 l|4 ; id. 1842, 109; 5 p. c. id. 00 ; banque de Belgique 697-50.
Dette active espagnole 29 3|4 ; dette passive id. 5 114; nov. différ. id. 00.
— Emprunt romain 104 1)2. — Rente napolitaine 106-50.
— Bulletin de la bourse. — An commencement de la bourse, les
fonds étaient faibles et généralement offerts Le5 p.c. à 82-45 et le5 p.c.
à 124-50 ; cependant vers trois heures, des demandes assez importantes
ont fait remonler à 82-60 et 124-40. — La banque de France a monté à
3220 ; les 4 canaux ont élé cotés 1272-50 ; les obligations de la ville 1405.
— Le passif était demandé à 5 1(4 ; l’actif sans affaires à 29 5|4 ; fa rente
de Naples a fléchi à 106-50 ; les belges 1840 ont été cotés 11 8 114, 1842
109, la banque ancienne 697-50 ; les romains 104 3|4. et l’IIaïli 475.
Arles Dfliicls.
Prix moyen du froment et du seigle,
Semaine du lundi I" au samedi (i janvier.
MARCHES
RÉGULATEURS.
Anvers............
Arlon..............
Bruges.............
Bruxelles..........
Gand...............
Hasselt............
Liège............:.
Louvain............
Namur..............
Mons...............
Total des quant, vendues.
Prix moyens...........
FROMENT.
Quantités
vendues.
hect.
48
450
208
1445
564
310
1000
2025
900
172
6902
Prix
moyens.
fr. 18 66
17 50
17 24
18 12
17 30
18 85
16 92
18 55
16 15
16 96
17 7!
SEIGLE.
Quantités
vendues.
hect.
71
200
46
55
273
1500
500
448
500
397
57/0
Prix.
moyens.
fr.
10 63
11 40
9 96
10 56
10 34
11 87
11 70
11 11
9 55
10 70
11 25
Vu et arrêté par nous, ministre de l’intérieur,
Bruxelles, le 9 janvier 1844.
IV. b. Il résulte des prix moyens ci-dessus et de la loi du 31 juillet
1854, ainsi quedes loi et arrêté du 25 décembre 1842 :
1° Que le froment reste soumis au droit d’entrée de 57 fr. 50 c. les
1000 kilogrammes,et le seigle à celui de 21 fr.50 c. les 1000 kilogrammes ;
5» Que le droit de sortie sur l’une et. l’autre céréales reste fixé à 25
centimes les 100o kilogrammes.
T r i b » a 1 Correctiennel.
Audiences des 8 et 9 gantier.
Les condamnations suivantes ont élé prononcées :
— Reignier Pontier. hollandais, à 15 jours de.prison, pour sévices.
— Joseph Goossens, à 2 mois de prison, 16 fr. d’amende, pour coups
et blessures.
— François Roelandts, à I mois de prison, 16 francs d’amende, pour
coups et blessures.
— Jean-Baptiste Van Lommel et Adrien Strooybants, le 1* à 10 jours
de prison, èt le 2e à 15jours de la même peine, pour maraudage de bois.
— Brigitline Van Agimael et Adrien Meeus,chacun à 2 francs 40 c.d’a-
mende. pour maraudage.
— Gérard Van Vliet et Jean Buralda, tous deux hollandais, chacun à
10 jours de prison, et après avoir subi leur peine à être conduit à la
frontière.
— Joseph Hellemans, à 10 jours de prison, pour vagabondage.
— Joseph De Hansetters, à 3 jours de prison, pour mendicité.
— Jacques et Pierre Populo, chucun à 10 jours de prison, p. mendicité
— Henri Calluy, à 10 jours de prison, pour escroquerie.
— Corneille Delaet. à2 mois de prison et 16 fr. d’amnede,Marie Mary-
nissen, â6 jours de prison, pour coups volontaires.
— André Roelandts. à 1U jours de prison, pour mendicité.
— Jean-François Peeters, à 2 mois de prison, 25 1rs d’amende, pour
abus de confiance.
— Jean Boets, repris de justice, à un an de prison, pour vol de poils
de vaches, dans les ateliers de bienfaisance à Anvers.
— Joseph Patnvels. à 10 jours de prison, pour coups et blessures.
— Louis Quadens.à 8 mois de prison, IÇ francs d’amende, pour coups
et blessures.
PARTIE COUJMERCIAXE.
, Flaee d’Anver» dm ÎO janvier.
CAFE — On a réalisé env. 200 balles Brésil à divers prix.
COTON. — Les transactions citées à la bourse de ce jour comportent
env. 400 balles Louisianeavec un très bon maintien dans les cours établis
par les ventes antérieures.
RIZ. — Il s’est traité hier env. 175 tierçons Caroline par Henry Var-
nell, à prix non positivement connu. ’
SUCRE BRUT. — On a cité la vente d’env. 500 caisses Havane blond,à
divers prix.
mAHOllÉS.
EîotÉersissoas, T janvier.
Tabac : 11 s’est fait aujourd’hui de première raainjl IJ^bouc. Kentucky,
provenant des chargements Tenessé et Oseolo, à prix inconnus.
liHerpeol, 6 janvier.
Cotons : Le marché a été inactif ce matin.Les opérationsont été bor-
nées à 5500 balles. — Prix, soutenus.
Havre, 5 janvier. — llevue hebdomadaire.
Les arrivages, depuis le Dr Je ce mois, s’élèvent à 10 513 balles.
Les ventes ont enfin pris de l’accroissement et présentent cette se-
maine les débouchés de 10,850 balles, qui se sont effectués avec un mar-
ché animé.
t.e stock, conslalé au 1<-r janvier, s’élevait à 100,000 balles; en ajou-
tant, depuis lors, les arrivages, et en déduisant les ventes, il se com-
pose. en ce moment d'environ 102,000 balles, dont 92,000 des Etats-Unis.
Dès samedi, dernier jour de l’année, les affaires sont enfin devenues
actives, et elles se sont continuées depuis lors sur le même pied, par
suite des nouvelles favorables à cet article, reçues tant des Etats-Unis
que du marché de Liverpool.
Les avis qui nous sont parvenus des Etats-Unis, par le steamer du 15
décembre, nous ont porté des cours plus élevés sur tous les marchés, et
décidément l’on paraît aujourd’hui d’opinion, que la récolte ne dépas-
sera pas de beaucoup les quantiiésde 1.800 à 1,900 mille balles.
Ces nouvelles ont amené surgla place de Liverpool, des affairesjtrès
animées, et les prix se sont élevés de 1|4 d.
Nous ne pouvions manquer d’éprouver sur notre place le contre coup
de ces nouvelles, d’autant plus que depuis longtemps les transactions
languissaient sur notre marché.el que les consommateurs de l’intérieur
ne pouvaient retarder plus longtemps dese réapprovisionner.
C’est en effet ce qui est arrivé. L’année 1844 s’ouvre favorablement
pour cet article,délaissé depuis longtemps par la consommation,qui au
lieu d’acheter à des bas prix en décembre, est aujourd’hui entraînée,
parla force des choses, à^anctionner la hausse qui .existe maintenant
dans les cours, par suite des affaires faites cette semaine.
La grande activité qui a régné, particulièrement pendant ces trois
derniers jours, a produit une hausse positive dans les cours.
Les détenteurs ónt successivement (augmenté leurs prétentions,et des
besoins indispensables ontamené les commissaires à les sanctionner.
La demande s’est portée entièrement sur les sortes des Etats-Unis, et
spécialement sur les qualités ordinaires et moyennes, qui présentent
aujourd'hui, dans l’ensemble, une augmentation d’environ 3 centimes,
sur les cotes du prix courant de la fin de l’année.
a celle réaction, notre marché, qui a maintenant acquis une très
bonne position, la conserve, et les affaires, quoique - moins animées
aujourd’hui que ces jours passés, se terminent en très bonne tenue.
Dans les 11.000 balles environ, écoulées cette semaine, plus de 10,000
balles ont élé traitées dans les cours de fr. 65 à 80. au-dessus de ce der-
nier prix, soit pour les sortes bon ordinaire et au-delà, la demande reste
toujours faible.
Voici la nouvelle coledes prix arrêtée cet après-midi par les courtiers:
bas. trèè-ord. ord. bon ord. petit c. cour bon c. à choix.
53 à 35 Ent. fr.
57 I [2 à 41
461 [2 à 50
57 l|2 à 55
New-Orleans fr. 64 71 77 81 85 89 92 » 100
Mobile......I> 64’ 71 76, 8U 85 87 90 » —
Géorgie C.-S » 65 70 74 78 81 84 — » —
Cafés : Les premiers jours de celteannée, n’ont pas encore vu se dé-
velopper de 1 activité dans les transactions de cet article, parce que la
cause que nous avons signalée, subsiste toujours; c’est la privation où
nous restons de nouvelles provisions.
Pour les Haïti, une maison a spéculé sur celle sorte, par l’achat, à li-
vrer de 3000 sacs, attendus du Port-au-Prince, par la Lydie, et qui ont
été obtenus à fr. 54 ent. fr.
C’est la seule affaire connue en cette sorte.
Dans les Brésil, on a marchandé quelques jolies parties de Rio, pour
remplacer les cafés deconsommalion, soitautourde fr.55 ent. fr.;mais
sans (tue l’on ail cité encore aucune affaire faite.
En Bahia. 149 sacs, fin ordinaire, ont été achetés à fr. 45. et 175 sacs,
ordinaire, de fr. 35 à 56 50 ent. fr.
Un lot de 182 sacs Porto Cabello, en sorte très, ordinaire, a élé laissé
à fr. 3o ent fr.
Cour au 51 déc. 1845... Haïti (18,000 sacs) fr.
1842....... — (21.000 sacs)
1841....... — (26,000 sacs)
1840..... — (16.000 sacs) .
Sucres : La raffinerie ayant fait actuellement des achats assez consi-
dérables, il en résulte que notre marché est plus calme.
Les ventes faites pendant ces huit jours.sont d’environ 400 barriques
brut de nos colonies, dont l’écoulement presque total a eu lieu les der-
niers jours de l’année. Depuis lors, il ne s’est presque rien vendu.
Les prix payés ont été sur la basse de fr. 55 50 à 5575, et une ou deux
petites parties en très bon sucre, sur) celle de fr. 56 pour la bonne 4<•■
Le cours de la bonne 4' reste coté, en ce moment, entre fr. 55 50 et
55 75.
Les détenteurs qui se sont allégés dans leurs provisions, attendent
tranquillement que la demande reprenne, et ne manifestent aucune in-
tention de se départir des cours actuels.
Dans les sortes étrangères,on a cité une affaire dont la vente remonte
déjà a plusieurs jours, c’est celle de 335 barriques brut Porte-Ricco,
écoulées sur échantillon, à fr. 23 ent. pour l’exportation sur Trieste.
Indigo : Cours au 51 décembre 1845 : Bengale, surfin violet eL bleu, fr.
8 50 — Fin violet et pourpré, fr. 8 50 à 8 75. —Beau violet et pourpré, fr.
8 à 8 25.— Bon violet, fr. 7 50.— Moyen violet, fr. 6 à 6 25.— Fin rouge,
fr. 6 50 à 6 75.— Bon rouge, fr 5 75 à 6 — Bon à fin cuivre fr. 5 à 5 75.—
Cuivre ordinaire et bas, lr.4 à 4 75. acq.
Java, Ir. 4 a 9 25. — Kurpah, fr. 5 50 à 6 25. — Madras, fr. 5 50 à 6. —
Manille, fr. 5 75 à 8 50.—Caràque. fr. 5 50 à 6 75. Gualimala, f. 5 75 à 7,
acq. —Depuis le commencement de cetteannée, il s’est écoulé seulement
51 caisses Bengale à la consommation dans les prix de fr. 6 à 8 70 acq.,
toujours à la même réduction de 2 fr. sur les cours du mois de juin der-
nier.
Cuirs : Les cuirs ont donné lieu cette semaine à la vente de 2,400 Bué-
nos-Ayres secs, dans les prix de fr. 69 à 72-25 acq., et 500 Rio secs, à fr.
62-50 acq.
Une partie de 1.238 Pernambueo, salés secs, a élé laissée à fr. 46 acq.
Dans les cuirs salés, on a placé 276 paquets New-Orlé ns, salés verts,
à fr.54-50 acq.
Les bons cuirs de la Plala, tant secs que salés, restent demandés. Les
parties inférieures sont toujours d’un placement très difficile.
985 paq. peaux sont arrivés de New-Orleans.
Riz : Il y a des besoins à satisfaire pour les beaux riz Caroline, mais
la belle marchandise glacée manque encore sur place.
A défaut, on a pris ICO tierçons et 18 demi-tierçons, en bonne mar-
chandise de la nouvelle récolte, dans les prix de fr. 23-50 à 24. acq.
Nous croyons que quelques beaux lots de Caroline, riz glacé et entier,
obtiendraient encore fr. 25.
Potasses et perlasses -, Au début de la semaine, les cours étaient
plus faibles pour ces articles, et quelques ventes ont élé faites en prix
plus réduits. Aujourd’hui, les cours tendent à se raffermir.
La marchandise à livrer, dans lés mois prochains,.continue à obtenir
des prix plus élevés que pour celle disponible.
Il s’est traité successivement:
En potasse, 125 barils Amérique. h<- sorte, disponible, de fr. 38 50 à
58 75, et ensuite 125 barils dito, à fr. 59. acq.
Pour livraisons en février, on a fait 75 barils de fr. 39 à 59 25, et en-
suite 50 barils de fr. 59 50 à 39 75, et pour livraisons en mars, 150 barils
dito à fr. 39 5(f, acq.
En perlasse. 16 barils Amérique, îre sorte, disponible, ont été détaillés
de fr. 44 50 à 45 ; mais pour une certaine partie, on obtiendrait à fr. 44,
acq. 15 barils dito, 2r Sorte, disponible, se sont faits de f. 42à 42 50, acq.
Pour livraisons eu février, 50 barils, lre sorte, ont obtenu fr. 44, acq.
Deux paquebots arrivés cette semaine, le Baltimore et l’Argo, ont im-
porté 910 barils potasse et 229 barils perlasse.
Fanons de baleine : Sans affaires mais les prix sont bien tenus, et il
ne reste par continuation que quelques petits lots sur place. Ceux qui
arrivent, sont réexpédiés pour Paris ou ailleurs, presque aussitôt.
590 paquets nous sont parvenus de New-York par les paquebots, et
74 paquets pour Anvers. ...
Suifs et Graisses : Depuis quelque|temps, il ne se traite rien dans
ces articles. .
Les suifs sont en baisse sur la place de Paris, et il’ne s’est passéaucun
ordre sur le nôtre. _
Nous venons de recevoir de New-York et de New-Orleans, 16o bouc.
105 barils suif et 767 barils saindoux.
îîdlessai, 12 décembre.
Les opérations commerciales de cette semaine consistent seulement |