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1Æ PRECTTltSEtJR, Blmasiche 2 4L Janvier 1841
apportée au chap. Y, sur le service de santé. Le chiffre est donc rétabli
à 45,000 fr.
m. ue mérode, avant de voter le budget de l’intérieur, désire recevoir
de M.le ministre de l’intérieur quelques explications.ill'accuse d’avoir
subi des influences secrètes qui ont porté atteinte aux vrais principes
du gouvernement. Le ministre a destitué très arbitrairement un fonc-
tionnaire inofîensif; s’il n’est pas disposé à faire un acte réparateur, je
voterai contre le budget. L’honorable comte fait ensuite quelques allu-
sions au corps de la franc-maçonnerie, qu’il assimile aux congrégations
de SL-Acheul. Il accuse le gouvernement de se laisser diriger par l’in-
fluence de ce qu’il appelle une coterie.
si. le ministre de l’intérieur répond que la chambre pourrait certai-
nement intervenir entre le gouvernement et les fonctionnaires publics,
si l’on avait organisé contre ces derniers un système de destitutions;
mais, à son avenemènt, il n’a fait que déplacer le fonctionnaire auquel
le préopinant a fait allusion. Ce déplacement était une simple mesure
administrative, réclamée par les intérêts du service, et exécutée sans
qu’aucune préoccupation anti-personnelle s’y mêlât en quoique ce soit,
ijf Si ce fonctionnaire avait accepté son déplacement, M. le ministre dé-
clare qu’il eût sans doute trouvé le moyen de le dédommager ; mais il
a refusé d’y consentir par une lettre conçue dans des termes qu’il se
trouve dans l’impossilbilité d’accomplir la réparation désirée par l’ho-
norable comte de Mérode.
un grand nombre de voix. Très bien! très bien !
Le budget de l’intérieur est mis aux voix : 61 voix répondent à l’appel
nominal. 10 votent contre le budget ; ce sont MM. Garcia, de Meer, Des-
maisières,Delanghe,de Mérode, de Smet, Dubus ainé, üoignon, Eloy de
Burdine et Peeters.
L’ordre du jour appelle la discussion générale du projet relatif aux
pensions. L’exposé des motifs n’ayant pas été distribué à la plupart des
membres de la chambre, la discussion est ajournée à lundi.
La chambre lève sa séance à 1 heure et demie.
AaïVJEKS, S4 JADIVIElt.
Hier après-midi, la cour d’assises de la province d’Anvers a condamné
le nommé Charles Breugelmans aux travaux forcés à perpétuité, à une
heure d’exposition et à la marque sur la Grand’place de Lierre.
M. le conseiller Vervloet, président,a ensuite déclaré close la présente
session de la cour d’assises.
— Notre rade offrait ce matin un coup-d’œil magnifique, par le nom-
bre de navires qui s’y trouvaient mouillés.
Le 5 mâts Amalia, qui a été lancé hier matin d’un des chantiers de
Boom, est arrivé ce matin devant la ville à la remorque d’un bateau à
vapeur.
Stalles à la Catliédi-aJe.
La fabrique de Notre-Dame a fait placer dernièrement dans le chœur
de cette église un modèle des stalles qui doivent le décorer. Ce travail a
été exécuté dans tous ses détails avec beaucoup d’art et avec une rare
perfection; mais nous croyons, et plusieurs artistes que nous avons
consultés croient avec nous, que ces stalles ne s’harmoniseront pas avec
l’entente architectonique de l’édifice. La perspective sera détruite et
les grandes cérémonies religieuses qui se célèbrent au maître-autel ne
pourront être vues que du centre de l’église. Nous devons aussi si-
gnaler l’inconvénient que présenteront ces sLailes par le rétrécissement
qu’elles formeront dans le chœur qui perdra sept pieds et demi de cha-
que célé; on se demande où était la nécessité de construire des stalles
doubles. Si la fabrique eut adopté le plan primitif, il aurait réuni, nous
n’en doutons pas, tous les suffrages; car indépendamment qu’il ne se
projetait pas autant que la stalle actuelle, il était aussi moins élevé et
n’était pas couronné par le massif baldaquin qui écrase les autres orne-
ments; des jours étaient habilement ménagés dans les intervalles qui
séparent chaque stalle et auraient ainsi permis aux fidèles qui se tien-
nent dans les bas-côtés de participer aux cérémonies célébrées au maî-
tre-autel. Nous terminerons ces réflexions en faisant remarquer que le
plan primitif était dû en entier au talent de l’artiste, tandis que la stalle
actuellement exposée offre de nombreuses réminiscences de boiseries
que nous nous rappelons avoir vues dans une église de Louvain, église
d’une construction plus ancienne que la nôtre; aussi la forme de ces
stalles comme celle de la porte latérale qu’on a placée, semble trop go-
thique pour l’église Notre-Dame, bâtie à une époque où ce genre était
déjà plus ou moins modifié, comine ou peut le voir en comparant cette
église aux autres édifices de ce genre éparpillés dans les différentes vil-
les, et antérieurs à la cathédrale. On assure que ces travaux dureront
au moins quatre ans : il nous semble qu’on pourrait abréger ce terme.
Quant aux portails latéraux, nous ne savons quand on s’en occupera.
Au reste, on sait avec quelle lenteur s’exécutent les travaux à cette
église. Voilà bientôt dix ans qu’on parle d’élever une chapelle en fer
coulé au Sacré Cœur : on avait parlé dans le principe de construire un
autel en regard de celle de St.-Antoine; mais on a modifié ce plan trop
ambitieux. On se contera de placer un autel dans une des petites cha-
pelles latérales du chœur.
A propos des stalles du chœur, beaucoup de monde se demande dans
quel but on place des stalles dans cette église, où l’on ne chante jamais
d’office de chœur, tels que les vêpres, les complies ou les matines des
grands jours. Ces stalles seront parfaitement inutiles, outre qu’elles
défigureront la noble simplicité du chœur, comme on peut le voir à la
paroisse St.-Jacques. (Communiqué.)
Il est vraiment étonnant et malheureux pour les intérêts des action-
naires de la Banque Tavolière, que les commissaires de Belgique nom-
més pour surveiller la conduite de leurs mandataires à Naples, et pour
donner leur communication des diligences et soins que les dits manda-
taires feraient pour parvenir à une liquidation, et mener l’affaire à une
fin, restent absolument dans l’inaction, et laissent les intéressés dans
une ignorance complète sur la situation actuelle de cette banque ainsi
que du procès qui est pendant devant le tribunal de Naples, relative-
ment aux contestations sur la liquidation ; cela devient encore plus
étonnant, quand on fait remarquer qu une retenue a été faite aux ac-
tionnaires sur le dernier coupon payé et ce pour pourvoir aux frais du
procès, et que lors de la dernière convocation, qui a eu lieu chez M. le
notaire Gheysens ,un des commissaires susdits,il a été formellement pro-
mis aux actionnaires de les tenir au courant de tout ce qui serait fait à
Naples dans leurs intérêts, et que nonobstant cette promesse formelle
ils ne reçoivent depuis long-temps plus aucune communication ;— état
de choses qui devient alarmant pour eux, etqui dénote en même temps
une nonchalance impardonnable de la part desdits commissaires. — II
est donc à espérer que ceux-ci exécutant les promesses et leur mandat,
donneront au premier jour aux actionnaires, les informations néces-
saires relativement à la situation véritable et actuelle de ladite banque,
ainsi que de la liquidation et du procès susmentionnés.
C’est qu’il en est du peintre comme du poète. N’avez-vous pas trou-
vé souvent plus de charme à lire quelques vers sur un sujet bien simple
qu’à lire de longs poèmes bien compliqués ? N’y a-t-il pas tels ro-
mans qui n’ont que deux ou trois personnages parfois,qui ne retracent
que des événements fort ordinaires, et qui pourtant vous intéressent
plus vivement que d’autres à personnages et à événements nombreux.’
Oui, plaire parla simplicité, plaire sans sortir de la nature, sans avoir
recours au bizarre, à I invraisemblable, est chose bien difficile, et à la-
quelle le génie seul peut atteindre d’une manière parfaite.
Wiertz, qui se distingue par l’originalité de ses conceptions, par la
pureté vraiment antique des lignes de son dessin, est surtout grand co-
loriste, nous l’avons dit souvent. Dans son dernier tableau , il u obtenu
des effets de couleur vraiment admirables eL tels que nous serions em-
barrassé de les rattacher à une école quelconque; — car Wiertz veut
avant tout être lui, ne veut suivre (t’autre voie que celle que lui trace
son inspiration ; — et il a prouvé assez bien jusqu’à présent, que ce n’é-
tait pas, chez lui, une téméraire présomption.
Quelques personnes ont été étonnées, en lisant la note dans laquelle
nous déclarions, autorisés par lui, que Wiertz avait pris le parti de ne
vendre aucun de ses tableaux. Nous concevons cet étonnement.
A une époque où l’orest devenu un Dieu, où il est devenu le seul culte
que l’on encense, il est en effet assez étrange de voir un peintre sans
fortune, qui pourrait tirer de si brillantes ressources de son talent, mé-
priser cet or et montrer à ceux qui gémissent sur l’égoïsme du siècle,
— qu’il est encore des hommes aux yeux desquels quelque chose reste
sacré, des hommes qui considèrent certains principes, certaines pen-
sées, comme ne pouvant se traduire en écus.
Cependant que l’on ne se méprenne pas sur l’intention de Wiertz : —
Ce n’est pas pour les conserver qu’il refuse de vendre ses tableaux, il en
fera un plus noble usage, un usage qui sera fécond en résultats bien-
faisants pour sa patrie et qui lui procurera de plus douces jouissances
que tout l’or du monde, à lui dont la vie est simple et qui n’a, quoique
l’on prétende, d’autre ambition que celle d’être au moins compris par
ses comtemporains et de conquérir un peu de gloire dans l’avenir.
On nous demandera peut-être quelle est cette destination que Wiertz
veut donner à ses œuvres; les temps ne sont pas accomplis pour le dire.
(L’Espoir de Liège.) M. L.
Actes officiels.
COMMISSIONS MÉDICALES PROVINCIALES. — NOMINATION DES PRÉSIDENTS
ET SECRÉTAIRES.
Le ministre de l’intérieur,
Vu l’article 6 de l’arrêté du 11 septembre 1818, portant que la nomi-
nation des présidents et secrétaires des commissions médicales provin-
ciales sera faite annuellement par le ministre de l’intérieur,
Arrête :
Art. 1<’r. Sont nommés présidents et secrétaires des commissions mé-
dicales provinciales pour 1841, savoir :
Pour la province d’Anvers :
Président, M. P.-J. Lambrechts, docteur en médecine, à Hoboken;
Secrétaire, M. J. Domus, pharmacien, à Anvers.
Pour la province de Brabant :
Président, M. J. Caroly, docleur en médecine, à Bruxelles ;
Secrétaire, M. F.-L. Lebon, ancien pharmacien, id.
Pour la province de la Flandre-Occidentale :
Président, M. J. de Meyer, docteur en chirurgie, à Bruges;
Secrétaire, M. J. de Merssman, docteur en médecine, Id.
Pour la province de la Flandre-Orientale :
Président, M. J.-F. Kluyskens, docteur en médecine, à Gand;
Secrétaire, M. F.-E. Verbeeck, docteur en chirurgie, id.
Pour la province de Hainaut :
Président, M. H. Leroy,docteur en médecine, à Soignies.
Secrétaire, M. A. Culis, docteur en médecine, à Mons.
Pour la province de Liège :
Président, M. L. Lombard, docteur en médecine, à Liège ;
Secrétaire, M. C. L. Hauzeur, docteur en médecine, à Liège.
Pour la province de Limbourg :
Président, M. J.-F. de Bruyn, docteur en médecine, à St.-Trond ;
Secrétaire,M. J. Vandercapeilen, pharmacien, à Hasselt.
Pour la province de Luxembourg:
Président, M. J.-L. Beding, docteur en médecine, à Arlon ;
Secrétaire, M. E.-A. Guebhardt, pharmacien, id.
Pour la province de Namur :
Président, M. F.-J.-A. Gamberlin, docteur en médecine, à Namur ;
Secrétaire, M.F.-J. Bribasia, id. id. id.
Art. 2. Les gouverneurs des provinces sont chargés, chacun en ce
qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Bruxelles, le 25 janvier 1841.
Liedts.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE POUR FAVORISER L’INDUSTRIE NATIONALE.
La direction a l’honneur d’informer le public qu’en exécution de l’art
5 des conditions arrêtées le 22 août 1852, relativement à l’emprunt de
fr. 3,500,000, contracté par la ville de Bruxelles, d’après autorisation
royale, en date du 20 août 1832, le neuvième tirage des obligations qui
auront droit au remboursement et au primes, conformément aux ta-
bleau joint auxdites conditions, aura lieu publiquement pardevant le
notaire G.-H. Annez et témoins, en présence d’un membre de la régence
de Bruxelles et d'un des directeurs de la Société Générale, le mardi 2
février prochain, à une heure de relevée, dans le local de la Société, si-
tué montagne des Douze-Apôtres, n° 1262, à Bruxelles.
La chambrede commerce et des fabriques d’Anvers informe les per-
sonnes que la chose intéresse qu’elle a reçu de M. le ministre de l'inté-
rieur des renseignements commerciaux concernant la Moldavie et la
Valachie fournis au gouvernement par le consul belge à Galatz.
Ces documents sont déposés au secrétariat, à l’inspection du com-
merce. — Anvers, 2-3 janvier 1841.
Le secrétaire Paul diercxsens.
Théâtre Koyal «l’Anvers.
Dimanche, 24 janvier, abonnement généralement suspendu.
La Camaraderie ou la courte Echelle, comédie en cinq actes, et en prose
de M. E. Scribe; Tony ou Cinq années en deux heures, vaudeville en deux
actes, par MM. Brazier, Méiesville et Carmouche.
Au premier jour, au bénéfice de M. L. MONROSE.
Le Malade imaginaire, comédie en 5 actes, par Molière, suivie de la
grande cérémonie; Les Cabinets particuliers, folie vaudeville en un acte,
du Théâtre des vaudevilles joué en 1832; L'Ombre d’un Amant, vaude-
ville en un acte.
Beaux-Arts.
ENCORE UN NOUVEAU TABLEAU DE WIERTZ.
Nous avons, il y a quelques semaines, consacré un article à l’examen
de deux tableaux dus an pinceau de Wiertz. Pendant que ces tableaux
étaient exposés, l’artiste en avait commencé un troisième qui a été ex-
posé à son tour et sur lequel nous avons promis de dire aussi quelques
mots.
Et d’abord remercions les journaux de l’empressement qu’ils appor-
tent à reproduire nos articles,chaque fois que nous nous occupons d’une
œuvre de Wiertz. — Ils sanctionnent par là nos jugements, ils prou-
vent à certaines gens, qui en veulent à tout ce qui sort de la ligne com-
mune, que la profonde sympathie que nous éprouvons pour Wiertz,
pour son talent, est partagée par la presse en général, à une ou deux
exceptions près, et que si — nous voyons les œuvres de cet artiste à tra-
vers le prisme de l’amitié, — comme on nous l’a reproché, ce prisme
doit être bien peu trompeur, puisque le plus grand nombre voit comme
nous.
Du reste, cette unanimité des journaux, si elle honore Wietz, prouve
aussi que, quoiqu’on en dise, à notre époque, le vrai mérite n’est ja-
mais méconnu par la presse, et que si parfois elle se fait l’instrument de
petites coteries, rarement au moins persiste-t-elle à denier à l’homme
de génie, la part de respect et d’admiration à laquelle il a droit près de
ses contemporains.
Le tableau dont nous avons à nous occuper aujourd’hui fait pendant
au Satyre. Nous avons dit en quoi consiste le sujet de celui-ci, et d’ail-
leurs il est peu de personnes à Liège qui ne l’aient vu. — C’est encore
par la simplicité alliée à la grâce, à l’originalité, que Wiertz a voulu
plaire et intéresser cette fois.
Nous avons sous les yeux une jeune femme accroupie, nue, admira-
blement belle de partout, — qui pose une couronne de fleurs sur la tête
d’un enfant debout devant elle. A gauche se trouve un massif d’arbres,
à droite les débris d’un temple et quelques arbres en fleurs : ce fond,
d’un effet éminemment pittoresque, s’harmonise de la manière la plus
heureuse avec le sujet principal.
Il n’y a dans cette scène, comme on le voit, rien qui soit de nature à
exciter une bien vive curiosité, ni à remuer bien profondément le spec-
tateur. — Et cependant nous avons vu grand nombrede toiles qui repré-
sentaient des scènes animées au plus haut degré etqui n’avaient pas le
privilège de nous tenir aussi long-temps devant elles, de nous causer
une impression de plaisir aussi vive.
lisjueéstve l’runroisi.
Dimanche, 24 janvier: Clôture définitive et sans aucune remise.
Représentation extraordinaire au bénéfice de M. EMILE :
Histoire de l’équitation, par MM. Laurent Franconi, Victor Franconi,
Beauvalet et Auguste. — Contredanse militaire et villageoise. — Pas
grec, par M.»w Victor Franconi, M. Antonio et Auselio. — Blanche, ju-
ment dressée. — Exercices en sens invers, par MM. Emile et Winckler.—
Les deux Hercules. — Course Turque. — Intermèdes des Clowns. —
Exercices divers.
COMMERCE.
Bourse d'Anver» du *4 janvier.
2 heures. — Par suite de la hausse à Londres, l’aftif espagnol était
ferme aujourd’hui, ouvert 22 5i4 A. pour rester 22 l U16 cours. — Les
autres fonds sans affaires.
lUarehés.
LONDRES , 22 janvier. — Revue de la semaine. — Sucres : Maurice.
Il s’est manifesté une demande active pour les descriptions jaunes et
grisâtres, à une avance de 6 d. par cwt. sur les prix de la huitaine der-
nière.
Cet après-midi, à la vente publique de 6057 sacs, le tout a trouvé pre-
neurs à pleins prix : bon et beau jaune de 78 à 83 s,, bas et moyen de 63
s. 6 d. à 77 s., bon et beau brun de 71 à 72 s. 6 d. par cwt.
Indes-Orientales ; Le Bengale brun a été beaucoup recherché, et les
prix en ont généralement haussé. — Les quantités déclarées aux en-
chères cette semaine comportent 5.900 sacs etc., dont la plupart blanc.
Voiciles prix payés : beau de 85 à 85 s. 6 d., moyen et bon de 83 à 84 s. 6
d., bas moyen de 81 s. 6 d. à 82 s., jaune de 81 s. 0 d. à 83 s. 6d., bas
jaune de 59 à 62 s.; brun ord. de 55 à 58 s. etc. — En Manille il s’est fait
des affaires pour les raffineries; les prix ont une tendance a la hausse.
— La demande pour les Siam a été limitée ; mais les prix se sont mainte-
nus fermes.
Cet après-dîner il a été exposé publiquement 2200 sacs Bengale brun
qui ont obtenu de 56 à 58 s., et quelques lots fort ordinaire de 55 s. 6 d.
à 54 s. eLe. — 5007 sacs Manille présentés à l’encan ont été retirés a 21
s. pour fort bas brun.
i
J
Etrangers : Nous n’avons pas eu connaissance de ventes publiques
cette semaine. 11 s’est présenté divers acheteurs pour le Havane jaune :
on a offertes s. 6d. pour fair ; mais les détenteurs ne veulent pas céder
au-dessous de 24 s.; aussi les transactions se sont-elles bornées à 200
caisses à ce taux.—Le blanc n’est pas obtenableà plus bas prix,et la de-
mande continue à être fort limitée. — Le Brésil se supporte ferme, et
les bruns de bonne qualité sont recherchés par nos raffineurs.
Cafés : Les qualités pures des plantations britanniques ont éprouvé
une recherche active pourla consommation locale, surtout les moyennes
et belles.
Les prix des sortes des Indes-Orientales et du Cap se sont bien sou-
tenus. Il y a eu un mouvement animé dans les Java; par contrat privé il
s’est écoulé 1200 sacs de 56à 58 s. 6 d. pour bon et beau. — Le Ceylan
a été demandé par contrat privé : 500 sacs se sont payés 74 s. 6 d. pour
ord. pâle, de 75 à 78 s. pour beau ord. et à 80 s. pour beau beau ord.
coloré. — Le Moka est actuellement peu demandé : 600 balles offertes
publiquement ont été retenues à 115 pour bon brunâtre.
(La suite à un prochain numéro.)
LIVERPOOL, 21 janvier. —Coton : Les transactions ont été modérées
aujourd’hui;eUes ne comportent que4,500 balles,y compris 1,500 Egypte
à pleins prix.
PARTIE MARITIME^
(EXTRAITS DES REGISTRES DU LLOYDS BELGE.)
SiïissSres.
BOULOGNE, 22 janvier. — Le navire Alphonse, c. Monnière, parti le
18 courant du Havre, chargé de bois d’ébénisterie pour Anvers, se trou-
ve échoué à la côte sous Ambleleuse.
— On écrit du Texel, 22 janvier. — Le 3 mâts Holland qui se trouvait
échoué sur le Noord-Haaks, s’est totalement brisé hier par ia fureur des
coups de mer.
— Des lettres de St.-Pétersbourg du 20 décembre, mandent que tout
le chargement du brick suédois Doppet, c. Sjohhn, parti d’Anvers p.
St.-Pétersbourg et qui se trouve encore pris par les glaces dans la baie
de Cronstad, avec jperte d’ancre et cables, a été débarqué avec beau-
coup de difficulté et mis en magasin.
Kosaveües «ï« mer.
TEXEL, 22 janv. V. S.-O. — Arr. : Nederlanden, c. Post, de Batavia;
Clyde, c. Matches, de dito ; Lady-of-The-Lake, c. Juwell, de Liverpool ;
Audacius,c. Crackeneli, de Londres ; Wave, c. Cumming, dedito.
En vue : un koff inconnu.
HELVOET, 22 janvier. V. S.-O. — Arr. : Columbine, (v.) de Londres.
BROUWERSHAVEN, 20 janvier. — Entré en relâche: le5 mâts Kolo-
nel-Koopman, c- Schuchard, de Aatavia p. Rotterdam.
MARGATE, 21 janvier. — Au large : le sloop belge Jeune-Jacques,
parti d’Ostende pour Londres.
DEAL, 21 janvier. — Dép. delà rade : India, c. Campbell, de Batavia
pour Rotterdam ; Alcyon, c. Gjertzen, p. Stettin.
LONDRES, 22 janvier. — Arr. du 21 : Antje, c. Klein, de Harlingue;
Twee-Gebroeders, c. Von Hoger, de Scheveningue; Karl-of-Liverpool
(v.), d’Ostende; Princess-Victoria (v.), de dito.
GKAVESENÜ, 21 janvier.—Départs,: William, c. Somes, et Goedver-
wagting, c. Bovver, pour Amsterdam.
PORTSMOUTH, 21 janvier. — Au large : Georg-Heinrich, de Singa-
pore p. Hambourg; Octavia, c. Martin, allant d’Almerie à Anvers.
LIVERPOOL, 21 janvier. — Arr. : Sarah-Barry, de St-Pétersbourg.
- En charge : Ariadne, c. Muntendam, pour Amsterdam; Gipsey, c.
Shotsen, p. Bordeaux.
HAVRE , 21 janv. V. N. — Arr. du 29 : Olive, c. Guiet, de SL-Doming.
Départs : Zelima, c. Poulet, p. la Yera-Cruz ; Austerlitz, c. Brown, et
Propontis, c. Wise, p.la Nouvelle-Orléans; Louis-Philippe, c. Castoff,p.
New-York, et Mogol, c. Bégué, p. la Pointe-à-Pitre.
BORDEAUX. 20 janv. — Austerlitz, c. Mandrillon, de la Martinique.
DUNKERQUE , 22 janv. — Arr. : du 19, Neptune, c. Regnier; Fortune,
c. Baeteman, de Cette; du 20, Alerte, c. Boret, de dilo.
Départ du 19 : Mentor, c. Allemes, p. la Martinique.
— Le 3 mâts Nederlanden, c. Post, arrivé de Batavia sur notre rade,
a touché en passant sur la partie Sud du Haaks et s’en est relevé avec
perte d’une ancre etchaîne de boissoir, le navire paraît avoir peu souf-
fert.
RSoiivemeiit «lia 4*©**t lî’Ainer».
ARRIVAGES.
Du 23, après-midi. — Le brick amér. Elize, c. Martin, de Marseille, ch.
de savon et amidon, à la consignation de M. Nieberding.
Le brick belge Adèle, c. Cornclissens, de Rio-Janeiro, ch. de café.
La goël. augl. Peace, c. Rreckon, de Hull, ch. de charbons, à la con-
signation de M. J. Fenner.
La goël. hamb. London Packet.c. Jansen, de Londres, ch. de gr.de lin.
La goël. belge Industriel, c. D’Hondt, de Valparaiso, ch. de cuirs et
cuivre, à la consignation de M. Serigiers.
Le koff hollandais Medenblik, c. Carst, de Kioge, ch. d’orge.
Le koff hollandais Beurse van Schiedam, c. Zeven de Livourne,
ch. de marbre.
Du 24, au matin. — Le 3 mâts amér. Rbode Island, c. Burgess, de
de Richmond, ch. de tabac, à la consignation de M. Ellerman.
La barque amér. Salira, c. Simpson, de Richmond, ch. de tabac, à la
consignation de MM. Bisschop Basteyns et Decock.
La goël. belge Pigeon, c. Deboo, de Rio-Janeiro, ch. de café.
La galéasse franc. Adèle Chérie, c. Bouvier, du Havre, ch. de café.
La galéasse beige Joséphine, c. Gress, de Dublin, sur lest, à la con-
signation de M. Fenner.
AU BAS DE LA RIVIÈRE.
Le 3 mâts belge Progrès, c. Smidt,de Manille, à la consignation de la
Société de Commerce.
Le brick napol. Gargana, c. Cafiero, de Messine, ch. d’huile, soufre,
fruits et sumac, à la consignation de M. Ch. Pecher.
La goël. belge Providentia, c. Degraeve.de Liverpool, ch. de sel,etc.
La goël. danois Edmond, c. Tronheim, de Londres, eh.dediv. march.
La goël. franc. Camille, c. Cuban, du Havre, ch. de bois.
Le hoeker holl. Eensgezindheid, c. Flik, de Smyrne, ch. de fruits, à la
consignation de MM. Cateaux Wattel etc».
Le koff hanovrien Aletia, c. Janison, de Londres.
» » Johanna, c. Ulrica, »
DÉPART.
Du 24, rnofm.—Leb.à v.angl.Soho,c.Whitcombe,p. Londres,chargé.
maréesdu24. — Hauteà61[2 h.du matin.-Basse à 1 après-midi.—V. O.
Ultiirgei»eiff8 des navires déjà annoncés.
STIEGLITZ (amér.) de Richmond; 232 boucauts tabac, 25 d»côtes de
tabac, J. M. Fraser et C'-. 53 d° d° d», 246d» tabac, Frères Nottebohm.
— 50 docôtesde tabac,Winckelmannet Lulofs. — 66d» tabac,G.etC.
Kreglinger. — 109 d»d», 41 d° côtes de tabac, 1 caisse marchandises,
à ordre. ,
ESTHER (suédois) deNew-York; 116 barils potasse, 20 fut. huiledefoie,
Frères Nottebohm. - 50 barils potasse, 467 d" résine, Koch et Ce. —
185 fut. riz. J. L. Lemmé et Ce. — 60 barils potasse. Van Staphorst
Lantz et Ce. — 1 partie bois de teinture, G. et C. Kreglinger. — 34
boucauts tabac, J. M. Fraser et Ce. — 400 barils résine, Van Damne
et Van Eeten. — 200 d°d°, Thyssen Laermans. — 210 d» potasse, 12 d°
perlasse, Jacobs Casteels. — 150 d" potasse, à ordre.
CRONSTADT (amér.) de Charleston; 274 bques riz, 18|2d° de,679 balles
coton, Frères Nottebohm, cons. .
SOllO (anglais) de Londres; 160 balles laine, D. Mauroy. — 16 colis mar-
chandises. Auguste André.— 1 caisse d°, J. M. Fraser et Ce. —3balles
d", 5 d» fil, Kay et Ce. — 94 d» marchandises,VanderVoordt et Cove-
liers. — 17 colis mécaniques, J. L. Lemmé et Ce. — 1 caisse marchan-
dises, Van den Bergh Aerts. - 5 fut. d°, 5 caisses indigo, L. Slraet-
man. — 11 balles marchandises, 6 colis d°, 46 fut. d», 4 caisses d», 1 d»
spermaceti 8 fut. suif, l d" vin. 6 boucauts tabac, 2 balles soie, 50 d»
coton, 7 d» café, 9 d» piment, 17 d° gingembre, 11 d° poivre, 220 d»
d» riz, 1 d» cuirs, à ordre. ., ^ „ „ „ , ,
FAWN (anglais) de Londres ; 160 sacs riz, David et De Boe. — 200 d" d»,
Jacobs Casteels. — 302 d" marchandises, F. Vrancken-Gevers. — 62
balles coton, Bisschop Basteyns et N, J. De Cock. — 64 sacs riz, J. J.
Meupens. —1006 d» do, 562 d» poivre, à ordre.
DEUX SOEURS (belge) de Londres ; 20 balles coton. Société de Commerce.
— 8 fut huile, Koch et Cf. — 40 bques riz, 1158 sacs d», Eisen et Van
Linden.—52 caisses fer-blanc, Constant Mans. — 836 saumons plomb,
J. L. Lemmé et C«. — 825 sacs riz, 354 balles café, 60 d° poivre, 15
bottes corin thés, à ordre.
JONGE JOANNA (belge) de Londres; 230 balles riz, 194 d«piment, 7 lut.
d» 11 d» café, 00 balles d°, J. A. Eisen et Van Linden. — 100 d» mar-
chandises, F. Vrancken-Gevers. — 42 colis do,pour Bruxelles. — 2642
pièces bois, 392 saumons plomb, 200 balles riz, 35 caisses vin, 1 fut.
d», 1 d» marchandises, à ordre. ,
OSCAR (suédois) de Stockholm; 925 barils goudron,250<1'- poix,Lunmg
Gogel et C=, cons. — 587 d° goudron, 250 d» poix, 05 gateaux cuivre,
à ordre. |