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Art. 2. Dépenses de transport, 1,830,000 fr. — Adopté.
Art. 3. Frais de perception. 460,000 fr. — Adopté.
M. le ministre de l'intérieur a transmis au bureau un rap-
port sur l’enseignement. La chambre en ordonne l’impression.
La séance est levée à 5 heures, et renvoyée à demain à midi
et demi.
ASVKBS , S® JA WJ a: K.
Le comité des arts de la Société Royale des Sciences,
Lettres et Arts, chargé de faire un rapport sur l’empla-
cement à choisir pour l’érection delà statue de Rubens,
vient de se déclarer à l’unanimité en faveur du choix
de la Place de Meir. La Société des Sciences, Lettres et
Arts a adopté les conclusions du comité; ainsi donc le
monument que la reconnaissance et l’admiration des
Anversois,élèvent au célèbre peintre sera définitivement
placé à l’endroit de la Place de Meir, où l’on en a vu
l’esquisse. On sait que cette inauguration doit avoir
lieu du 18 au 28 du mois d’Août prochain.
— La nuit dernière a de nouveau été très orageuse :
les vents d’Ouest variables au O.-S.-O. et O.-N.-O ont
soufflé avec violence, par grains mêlés de pluie; plu-
sieurs toitures ont été endommagées, une cheminée a
été renversée, etc.
— Hier à huit heuresdu soir, lacourd’assisesa rendu
son arrêt en cause du nommé CorneilleReyns, se disant
pâtissier, né à Elverselle, accusé de plusieurs vols, avec
circonstances aggravantes.il a été condamné à huit an-
nées de travaux forcés,une heure d’exposition sur la place
publique de Malines et à rester, après avoir subi sa peine,
pendant huit années sous la surveillance de la police.
— Dans sa séance d’hier, le tribunal correctionnel a
condamné lès nommés J. B. Roef et Jean Kerreraans,
domiciliés à Hoboken, chacun à 2 mois de prison et
100 fr. 4’amende pour coups et blessures.
En terminant, dans sa séance à huis-clos de samedi
dernier, la question de l’éclairage par le charbon de ter-
re, le conseil communal a rendu un service à la ville.
Il y avait assez long-temps que cette question était sur
le tapis : il est vrai que des motifs puissants portaient à
ne pas s’engager trop tôt, et à se régler sur ce qui de-
vait se faire dans une autrelocalité.En contractant avec
la Compagnie continentale, la ville a l’avantage d’être
plus tôt servie, car le service sera organisé dans l’an-
née; ensuite les actions de la Compagnie anversoise ne
perdront pas leur valeur, car la nouvelle compagnie
reprendra la majeure partie de son matériel.
Ce dernier arrangement est en dehors des conditions
de la ville., La manière dont le service du gaz par la
Compagnie Continentale est organisé dans d’autres ville*
et les garanties qu’offre cette société, tout doit faire féli-
citer la ville, d’avoir contracté avec M.Drory, directeur
de cette compagnie, dont le siège est à Gand.
Le prix d’adjudication est de 5 centimes par bec et
par heure; M. Drory avait un seul concurrent soumis-
sionnaire à 2 centimes 1|2; maigre la différence de prix,
M. Drory a obtenu la préférence.
On écrit de Hambourg:
« Le conseil de ville, dans son assemblée de la se-
maine dernière, a ratifié le traité de commerce conclu
dernièrement avec la Prusse et les étals de l’union des
douanes allemandes. Par là, Hambourg acquiert les
mêmes privilèges que ceux que la Néerlande a obtenus
par son traité avec la Prusse et les autres états de l’uni-
on,tandis que cette ville supprime sur quelques articles
de peu d’importance, les droits d'importation et detran-
sit, et établit une simplification dans les droits de port
pour les navires de l’Elbe supérieur. En Outre, le sénat
a déclaré que ces changements ne sont pas seulement
applicables à la Prusse et à l’union, mais eneore à tou-
tes les nations, sans distinction, ce qui d’ailleurs était
inévitable par le traité existant avec l’Autriche à l’égard
de la navigation.Brême noue actuellement des négocia-
tions à Berlin, afin d’obtenir pour la navigation du We-
serles mêmes avantages qui ont été faits à Hambourg, »
Théâtre il’Anvers.
Quoique nous ne partagions pas en tous points l’opi-
nion de l’auteur de l’article dont l'insertion nous est
demandée, nous croyons cependant que cet article pré-
sente assez d’intérêt pour être reproduit dans nos colon-
nes. Nos lecteurs vont en juger :
Les amis du spectacle se demandent depuis quelque
temps quelle peut être la cause de la triste et effrayante
solitude que l’on remarque dans notre belle salle, mal-
gré l’intérêt bien mérité qu’inspire notre directeur;
malgré l’activité dont il fait preuve et malgré le talent
de quelques-uns de ses pensionnaires. Chacun s’épuise
en conjectures, en suppositions plus ou moins vraisem-
blables, mais personne ne peut, avec certitude, indi-
quer la cause de cette apathie, de cette indifférence qui
nous priveront probablement d’une troupe d’opéra
l’hiver prochain. Les uns prétendent que l’esprit émi-
nemment religieux de notre population est un obstacle
insurmontable à la prospérité du théâtre; les autres di-
sent que les occupations et les habitudes des Anversois
s’y opposent; d’autres, enfin, attribuent le mal aux bals
privés et aux nombreuses réunions particulières. 11 est
certain que ces divers motifs n’exercent pas sur le théâ-
tre une influence bien favorable, mais l’esprit religieux
des Anversois n’est pas aujourd’hui plus sévère qu’il ne
l’était il y a deux ans; il y a deux ans, les Anversois se
livraient à leurs occupations et fréquentaient l'estaminet
tout autant qu’aujourd’hui. Les bals privés, les réunions
particulières sont en grand nombre, à la vérité, mais
°n donnait-on moins il y a deux ans ? Et cependant
alors le spectacle n’était pas complètement délaissé
comme il l’est maintenant. 11 serait étrange que lesmé-
>nes causes pussent produire en 1840 d’autres effets
qu’en 1838, et ce n’est point là que réside le mal.
Quel est donc le motif qui fait déserter le spectacle ?
C’est un motif beaucoup moins raisonnable sans doute,
,na*s infiniment plus puissant, surtout par le temps qui
court. C’est la vanité, le désir de briller, la manie d’é-
clipser son voisin, de faire plus que lui et plus peut-être
que ne le permet la fortune de mainte famille. En effet,
depuis quand le spectacle est-il si peu fréquenté ? de-
puis quand nos artisies sont-ils presque tous les jours
obligés de jouer pour des loges vides et des banquettes
ëarnies d’une douzaine d’intrépides spectateurs? Depuis
Mue la vanité, celte misérable manie que l’on ne saurait
l,op bafouer, trop ridiculiser, a fait descendre au pre-
1 mier rang toutes les familles naguère abonnées ou ha-
bituées au second, qui est réellement la place qui con-
vient à la position qu’elles occupent dans le monde et
dans la société. Le second rang perdant successivement
tous ses anciens habitués, et cette détestable manie de
briller aux dépens de son voisin ( ik spring hooger als
gy), étant commune à toutes les classes, le second rang
a été à son tour envahi par le troisième, et ceux qui,
sages et raisonnables, voulaient conserver leurs ancien-
nes habitudes ont été forcés de faire comme les autres
pour éviter le voisinage parfois inconvenant, et presque
toujours désagréable qui les menaçaient.
Beaucoup de familles ont mieux aimé renoncer au
plaisir du spectacle que de faire une dépense nouvelle
en se montrant au premier, et celles qui ont pris ce der-
nier parti ne viennent au théâtre que les jours de repré-
sentation extraordinaire, tandis qu’autrefoiselles étaient
abonnés et venaient tous les jours. — On contracte d’au-
tres habitudes; on se crée des amusements nouveaux;
on perd le goût du spectacle, et l'on finit par ne plus y
aller du tout. La foule attire la foule : unesallede spec-
tacle comme la nôtre, quand les loges sont bien garnies,
offre un coup-d’œil charmant qui doit seul attirer du
monde, mais quand les loges sont vides, le parquet et
le parterre le sont également ou ne tarderont pas à le
devenir.
Voilà ce qu’une triste expérience nous démontre tous
les jours ; voilà ce que l’on devrait faire comprendre à
tous ceux qui ont voulu se distinguer, en descendant
du second rang au premier rang ; que chacun reprenne
sa place; que le second rang revoie ses anciennes con-
naissances ; et alors ceux qui étaient descendus du troi-
sième ne tarderont pas à y remonter. Une fois tout
rentré dans l’ordre,dans son état normal, nul doute que
nous pourrions espérer de voir encore de ces belles soi-
rées, où la salle, remplie des minois les pins piquants
et les plus gracieux, offrait pendant les entre actes une
distraction beaucoup plus agréable que les estaminets
qui avoisineutle théâtre.
Æouveiles diverses*
U existe des corps de l’armée dans lesquels lés dispo-
sitions de l’article 9 du réglement de discipline et l’ar-
ticle 1er de celui du service intérieur, ne sont pas tou-
jours observées. En conséquence , M. le ministre delà
guerre, par circulaire du ÎG décembre, a strictement
ordonné aux chefs de corps que les sous-officiers soient
traités avec tous les égards qui leur sont dus. On doit
s’attachera leur inspirer l’estime d’eux-mômes, en leur
parlant toujours avec politesse et sans aigreur , et ne
jamais les réprimander devant la troupe.
On ne peut qu’applaudir à une recommandation aussi
importante pour la discipline de l’armée.
— Souvent les sous-officiers comptables abandonnent
leurs drapeaux à la suite de malversations qui sont or-
dinairement la conséquence du trop de confiance deMM.
les commandants de compagnie. Ces sous-officiers, abu-
sant de la facilité qu’on leur laisse de disposer des fonds
dont ils sont dépositaires, se livrent à la débauche, dé-
pensent une partie de l’argent qui leur a été confié, et
dans l’impossibilité de le remplacer, désertent pour
éviter le conseil de guerre. Afin de mettre un terme à
cet état de choses, M. le ministre de la guerre a décidé,
par instruction du 16 décembre dernier, qù’à l’avenir,
et par modification à l’art. 202 du réglement d’adminis-
tration de l’armée, les commandants de compagnie de-
vront faire accompagner le sous-officier chargé de re-
cevoir les fonds nécessaires pour la solde, par l’officier
de semaine, qui devra en faire la remise lui-môme au
commandant de la compagnie.
— La Belgique vient de perdre une de ses vieilles
notabilités médicales : M. le docteur de Sortorius, an-
cien professeur de clinique etde pathologie à l’université
de Graclz (en Styrie), est décédé le 16 de ce mois, à
Vise, au sein de sa famille, où depuis quelques années
il s’était retiré. Il avait atteint sans infirmités l’àge de
80 ans. H s’est éteint sans souffrances.
M. de Sortorius avait été reçu docteur à l’université
de Vienne en 1781; de nombreux succès pratiques
avaient bientôt attiré sur lui l’attention et les faveurs du
gouvernement : pendant plus de trente ans, il fut char-
gé en Autriche, de divers services publics fort impor-
tants. Il sut mériter et obtenir les témoignages de la plus
honorable confiance et de la plus flatteuse gratitude des
empereurs Joseph II, Léopold et François. Il conserva
les meilleures relations avec les plus célèbres praticieus
de l’Allemagne. E’amour de son pays lui fit quitter la
haute position qu’il s'était faite à l’étranger , pour ve-
nir passer ses dernières années au milieu des siens.
CSarumispae BEMlsastrieSSc, agràcQÏe et
eosmsteresale.
Nous lisons dans un journal anglais :
« L’espoir d’obtenir du thé dans les possessions anglaises
d’Assam devient de jour en jour plus fondé. Il ne se passera
pas beaucoup d'années avant que notre pays ne soit lout-â-
fait indépendant de la nation chinoise pour ses approvision-
nements de thés. La compagnie des Indes-Orientales vient
de recevoir 50 caisses de thé Assam, de très bonne qualité, et
de nouvelles expéditions sont attendues. Nous apprenons qu’il
u’exisle plus le plus léger doute au sujet de la capacité du sol
et du climat d’Assam, pour produire des thés égaux à ceux
reçus de Chine, et en quantité illimitée. »
M^FAVARGER
Nous prie de prévenir nos lecteurs que son départ pour
Paris devant avoir lieu le 10 février comme il l’a précédem-
ment annoncé il ne lui est plus possible de recevoir d'élèves
que ceux qui s’abonneront â un demi cours.
La méthode de M. Favarger est au reste si prompte et si
rare que les douze ou treize leçons qui composent ce demi
cours suffisent pour changer complètement l’écriture et don-
ner des principes qui ne demandent plus qu’un peu d’habitude
pour conduire à un degré de perfection vraiment remarqua-
ble.
Les cours ont lieu le soir, on s’inscrit chez le professeur
marché auxOEufs n» 621, maison de M. Gilliams.
Plusieurs familles distinguées de cette ville, nous prient
d’annoncer au public, que M. Magnée, calligraphe du roi,
instructeur des écoles régimentaires, qui a laissé des souve-
nirs si honorables è Anvers par son beau talent, vient de
prendre la décision de se rendre à loursvœux souvent mani-
festés en venant passer parmi nous un mois à 0 semaines,
pour y former de nouveaux élèves Nous pensons qu'il est
inutile d'engager les familles qui ont des enfants de profiter du
séjour de M. Magnée en cette ville, les antécédents de cet
habiie et modeste calligraphe sont trop connus, et son talent
' par trop apprécié, pour nous borner à ce simple avis,
j g^M11» Virginie Van Coetsem, Place de Meir, qui se fait un
devoir de rendre jusiiee au talent de M. Magnée, profite de
cette occasion pour lui donner une nouvelle preuve de sa
bienveillance en se chargeant de prendre les noms des per-
sonnes qui délireraient suivre ce cours. (34)
aaggfcdV■ieHMtftfflffl.-i.8Mii. r ; rC.Aba
COMMERCE.
Place d'Anvers, janvier.
Lo marché de ce jour a été sans mouvement notable pour
la presque généralité, en attendant le résultat de diverses
ventes publiques annoncées. La seule transaction marquante
que nous connaissions consiste en 50,000 kll. lumps et mélis
à divers prix pour l'exportation.
Cente Publique.
CAFÉ. — Les ventes publiques de cet après-midi ont
commencée par la partie de 2,500 balles Brésil plus ou moins
avarié ; on a payé la totalité de 45 à 64 1/2 centimes et la ma-
jeure partie de 58 à 64 f/2 par 1/2 kil. — Demain, bous don-
nerons le résultat des autres parties exposés.
marchés.
ABÏSTSBIÏAM, 20 janvier. {Revue île la semaine.) —
Cafés : Le marché n'a pas éprouvé de variation ; il ne s'est
absolument rien fait. Pour les besoins on ne peut se procurer
que difficilement le Cbéribon blanc ordinaire au-dessous de
32 cts.
Thé : La demandeconlinue à régner pour compte de l'é-
tranger ; on a payé par foisgdes prix élevés.
Tabac : Le Maryland est resté en bonne position depuis nos
derniers avis et il y a eu par continuation un bon débit en
premières mains par suite de la baisse qu'ont éprouvée les prix.
— Les transactions de la semaine consistent en 772 boucauls,
formant avec les parties traitées depuis le Ier courant 1332
boucauts. — Notre approvisionnement,qui vient d e recevoir
un renfort de 1493 bouc, consiste en 2422 bouc. — En autres
sortes il ne se fait rien pour le moment.
Coton r Calme par continuation ; depuis nos derniers avis
Il s'est seulement réalisé 100 p. Surinam à de bons prix ; point
d'affaires en autres qualités. On cote en ce moment les Amé-
rique de 36 à 44 cts, Surinam de 46 é 51 cts, Nickerie de 46
à 90 etc, Valentia de 42 é 47 cts, et Indes- Orientales de 28
à 36 cts.
Sucre brut: Il s'est réalisé dans le courant de labuitaine
quelques petites parties Surinam à des prix un peu plus éle-
vés ; cette qualité s'évalue actuellement de f. 24 â 31.
Nous n'avons pas eu connaissance de ventes en autres sortes,
si ce n'est les 6,000 nattes Manille blond, dont déjà nous avons
fait mention.—Les Indes-Orientales se tiennent de f.24à 39.
Sucre raffiné: Toujours à cause de l'interruption de la
navigation il ne se fait rien d’important ; en attendant les
prix ne varient point.
Potasse: Egalement sans mouvement; les parties Amé-
rique, nouvellement arrivées, De sont pas encore débarquées.
— Amérique qualité sup. f. 16 ent., Pétersbourg f. 14 1 [2
ent., et Toscane f. 15 l|2 en consommation.
XilVBBPOOIi, 17 janvier. — Coton : Les exporteurs
ont pris 2,500 balles Amérique et 100 id. Surate.— Les ventes
de ce jour consistent en 3,000 balles de toutes sortes. — 250
Stained et 150 Sea-Islands sont déclarés à l’encan pour ven-
dredi prochain. — De 7,500 balles Surate offertes aujourd’hui,
470 seulement ont trouvé acheteurs de 3 5[8 à 5.
HaMOUHO, Î7 janvier. — {Revue de le semaine.) —
Cafés : il s'est réalisé env. 1000 balles Brésil, ainsique
quelques petites parties St.-Domingue.
Sucre : Sans variation daDs les prix; les ventes en Havane
comportent 500 caisses brun et jaune. — En Brésil il ne s'est
presque rien fait. — Pour les raffiDés il y a eu des demandes
aux prix précédemment faits; on a écoulé env. 100,000 liv.
lumps belges et hollandais et env. 60,000 liv. mélis.
Tabac : Faible; il ne s'est vendu que 100 surons.
Grains : Le froment se soutient amplement.
BBBBfltE, 18 janvier. {Revue de la semaine.) — TABAC :
ïi s'est traité 487 bouc. Maryland ord. et moyen coloré et 46
b. Scrubs, ainsi que 25 b. Virginie, 25 b. Kentucky et 130 b.
côtes. — Le stock en premières mains comporte actuellement
8,606 bouc. Maryland, 133 b. Virginie, 144 b. Kentucky et
2646 b. côtes. On peut se procurer le Maryland le plus ord.
à 5 3|4gr., le brun ord. de 6 1[2 à 7 1|4, le brun de 7à 8 l|4
gr., le brun moyen de 8 1|2 à 9 1(4 gr., Virginie et Kentucky
ord. de 5 1|2 à 7 gr., le moyen de 7 l(4 à 7 3|4 gr.
Cafés : Sans changement; les ventes de la t r« main se sont
élevées à 250 balles Porto-Rico dans les prix de 12 â 12 1(4
gr. et 150 b. St.-Domingue de 10 1|2 à 11 gr.
Sucre brut : Les raffineurs ont acheté aux prix actuels
300 caisses Havaoe ord. à bon jaune de 5 3(8 â 5 3(4 gr.
Coton : Ferme; mais sans écoulement.
Grains : Cet article jouit d’une meilleure demande, cepen-
dant les affaires sont peu nombreuses par suite du manque de
belles parties.
SXBTXiai, 13 janvier. — Le froment a de nouveau ob-
tenu de plus hauts prix; une partie beau Mecklenbourg 127
129 iiv. à livrer au printempsa été payée7 1|2.
Le seigle à livrer calme.
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYD-BELGE.)
Sinistres.
On écrit de Flessingue, 19 courant, que le brick américain
Cronstadt, c. Hatch, arrivé tout récemment d’Anvers en
lest pour Matanzas, et retenu par suite des vents d'O., vient
d’être désemparé de ses ancres sur rade de Rammekens et
qu'il s’est échoué contre la digue (sans autres détails).
DEAL, 19 janvier. V. O S.-O violent. — Le brick holi.
Arfprinsen, en destination de Lisbonne, a perdu ancre et ca-
bles. Il vient de faire route pour le port de Ramsgate.
On est toujours sans nouvelles du navire Laurioe-Matbilde,
c. Nielsen, parti le 22 octobre de Gravesend pour Elseneur.
COWES, 19 janv.— Le navire amér. Undina, c. Sampson,
arrivé le 16 courant de Virginie à ordre, vient d'être conduit
dans le port pour effectuer la mise à terre de sa cargaison, afin
de réparer les avaries souffertes dans la traversée.
PLYMOUTH. 16 janv. V. O violent. — Entré en relâche
forcée, pour voie d’eau et perte de voiles - le 3 mâts suédois
Ariade, c. Beekman, parti de Gothenbourg p. Newport(RI).
Bfmivelles de inci'.
Il se trouve depuis hier au mouillage de Lilio, un brick
ainsi qu’un koff inconnus, la violence du vent ne leur ayant
pas permis de quitter cette rade.
GRAVESEND , 19 janv. — Arr. : Union, c..., d'Ostende.
LONDRES, 20 janv. — Arr. du 17: Urania, c. Derytb,
d’Anvers.
Déclarés à la sorlie ; le pleyt belge Neptune, c. Dillcwyns,
р. Bruxelles ; Bromley, c. Young, p. Amsterdam.
FALMOUTH , 17 janv. — Départs : Diligentia , c. Mar-
quita, allant d’Anvers à Lisbonne ; Gezina, c. Adboli. ail. de
Rotterdam à Batavia ; Sarah-Maria, c. Anderson, de Rotter-
dam à Surinam; Du 16, le brick franç. Nouveau-St Jacques,
с. Le Père, p. Londres.
DEAL. 17 janv. — Départ : le koff bol. Margaretha, c.
Koster, p.Liverpool.
SW AN AGE, 19 janv. tempête du S.-O. — Du 17, au large:
le brick suédois Fortune, c. Uenslrine, allant de Gibraltar à
Stockholm.
COWES, 19 janvier V. O. — Entré en relâehe : le koff
bol Stadt Fries,c. Fokkes, en destination de la Nouvelle-Or-
léans ; du t8, le nav. prussien Coroline, c. Weinberg,ayant
effectué ses réparations vient de se mettre en rade pour réem-
barquer sa cargaison.
RAMSGATE, 19 janvier. — Entré cnrelâche :1e 18, Ma-
rianne, c. Prins. ali. d’Amsterdam à Bayonne ; Coq. c. Pou-
lain, de Londres à Cherbourg.
La goêl. Burnham, c.Bowies, sortie le 1? vient do rentrer
par suite de vents contraires.
HULL, 18 janv. V. O. S -O. — Départ du 17 : Actif, C.
Bens, p. Ostende.
St-IVES, 15 janv. — Arr.: Départ: Friends-Goedwill.
c. Lovering. p. Oslende.
BELFAST , 15 janv. — Arr. : Gezina, de Rotterdam ; Zee-
lust, c. Alik de Dordt.
MUMBLES. 16 janv.V.N.-O. var.au O.-N.-O. tempête.—
Arr. : le 3 mâts-barque hambourgeois Henriette, c. Lobbe,
allaol de Coquimbo à Swansea : 100 jours de mer.
St-MAWES, 17 janv. tempête de l’E.var. au S-S-O.—
Le koff hol. Elizabeth, c. Potshoff, en destination de Liver-
pool, se trouve toujours dans le port.
MARSEILLE, 16 janv. — Départ: la gaiiote beige Jean
de Locquenghien, c. Pethers, p. Anvers.
Expédié: Marianne, c. Lemeuf, p. Rouen.
HAVRE, 19janv., v O-S-O. — Arr.: Damascus, c. Bliss,
de la Nouy.-Orléans; John-Dunlop, c. Cléanste, de Phila-
delphie.
Sur rade : Cérès.cap. Taileyrand, venant de la N.-Orléans.
Du 18. Grand-Turc, c. Winsor, de la Nouv.-Orléans.
LORIENT, 13 janv.—Entrés en relâche pour vents con-
traires: le 3 mâts Anais, c. Viaud, all.de la Vera-Cruz à Bor-
deaux. 34 jours de mer : sa cargaison se compose de 600 su-
rons cochenille, 9533 piastres, 2363 quintaux bois de campê-
ché : Adriana. c. Dejong, de Rotterdam à Nantes.
BORDEAUX,17 janvier.— Entrés en rivière : Commerce*
c. Vlantain. de Valparaiso : Florian , c. Meyer , de Charles-
ton ; Aimable Rosa, c. Meslier , de la Guadeloupe ; George ,
c. Poelman, de Cbristiansand .
Départ : Atlantique, c. Michelet, p. la Martinique.
— Le paquebot Mer-du-Sud, c. Lemonier , parti de Borç
deaux le Ier octobre pour Valparaiso, a été rencontré ie 23
novembre faisant bonne route;toutétait bien à bord.
CADIX, 9 janv. — Arr. du 8: Exchange, c. Procter ; du 6
George, c. Holmes. d’Anvers; du 6 et 7, vent de N-E. varia-
ble au S-0-: du 8. E-N-E.: du 9, S-E. variable au N-E.
MALTA, 3 janvier — Entré en relâche: la goélette belge
Francis, c. Delpierre, ail. de Hall é Messine.
HAVANE, 17 déc. — Arr. : IL Johanna, cap. Blobm. de
Hambourg; du 4, Verwachting, c. Lindegrad, de Harlingue;
Hermosa, cap. Habanero, de Hambourg; du 2, Aurora, cap.
ZunderduiD, d'Amsterdam.
VERA-CRUZ, 22 nov. — Arr. du 20: Eivira, c. Volkert-
sen, de Hambourg.
LISBONNE, 10 janv. — Arr.: du 8, Neeriands-Kroonprins,
du Texel ; du 7, Agneta, de dito; Vriendschap, de dito; Jon-
ge Alida, et Onderneming, de dito.
— Navires rencontrés : le janv., la goëi. brêmoise Pegasus,
en lat. 38» 50’ et long. 10» 0 ;0rion, c. Vanderlinden, parti
d’Amsterdam p. Batavia, se trouvait le 16 courant au large
de Plymouth : le 27 décembre au large de Malaga , le navire
la Paix, allant de Laguna à Marseille ; le lr janv. Maho, au
large du Cap Sacratif, allant de Marseille à la Nouvelle-
Orléans.
Mouvement du port de Bruges pendant l’année
1839.
Il est à remarquer que dans le tableau suivant ne sont pas
compris les navires en lest, ni ceux de Gand pour Ostende et
d'Ostende pour Gand, qui ne font que transiter.
ENTRÉS. SORTIS.
ESPÈCES DE NAVIRES.
Belges................
Français..............
Anglais...............
Russes................
Prussiens.............
Norwégiens............
Danois..............
Hanovriens............
Meckienbourgeois......
Rostockquois..........
Nombre. | Tonn. Nomb. | Tan.
34 4208 50 5546
7 473 » »
12 830 23 1369
1 204 » »
3 985 1 353
26 3557 tO 1385
2 116 » •
5 439 2 70
5 990 o »
1 164 » »
Totaux.... 96
Le mouvement général de
1838 était............ m
11,966 86
11,860 100
8723
8404
Différence............... 15 106 14 143
D’où il résulte une diminution dans le nombre des navires
enlrés, mais une augmentation de tonnage.
Plusieurs causes ont concouru à diminuer le nombre des
navires entrés et sortis, et en première ligno figure la baisse
continuelle des eaux dans le canal de Bruges â Ostende, car
on se rappelle que la navigation maritime de Bruges a été in-
terrompue pendant 127 jours, ce qui est plus du tiers de 1 an-
née, de sorte que la plupart des navires qui sont arrivés vers
ces époques, ont dû décharger leurs cargaisons à Ostende. Il
est à espérer qu’en 1840 le commerce n’aura pas lieu de se
plaindre de ces entraves.
Mouvement «lu Fort «l’Anvers.
DÉPART DU 22 JANVIER.
Le bateau â vapeur belge Princess Victoria, c. Britton,
p. Londres, cb,
MARÉE DU 25 JANVIER.
Haute à 7 1(2 h. du matin. — Basse â 2 h. de 1 après-midi.
V. ouest
Chargements «Ses navires déjà an nonces.
HULL (américain) de Boston, 4600 sacs sucre Manille, 120o
balles poivre Sumatra,1000 d» café Brésil, 3350 cuirs secs,
Montevideo. Mertens. Mosselman et c.,cons.
CAKOLlNE(belge)deNew-York,l caisse march., II. Serigiers,
cons.; 192 d» sucre. Société de Commerce d’Anvers; 101
barils potasse. JusteVan Stratum et c.: 109 d»d»,Bisschop
Basleyns et N. J De Cock; 99 fut. huile, G. et C. Kreg-
linger; 4 barils march.. Ch. Pirlot et Simonis; 156 balles
coton. 100 barils résine. 2 d» potasse, H.F. Van Damme
et c. ; 30 d» salpêtre, à ordre.
AQUETNET (américain) de New-York. 23 fut. miel, 120
barils d», 22 bques huile de baleine. Frères Nottebobm;
369 pièces bois decampêche, 39 boucauts tabac, 2 caisse»
d». G. et C. Kreglinger; 150 fut. riz, .1. L. Lemmé et c.;
140barils potasse, Van Staphorst Lantz etc.; 45 bques
huile de baleine. Juste Van Stratum et c.; 157 balles
coton. Ch. Loyaerts; 181 d» d»,Osy et c.; 47 d» d»,Jacobs
Casteels; 3 caisses march.. 287 barils potasse,V."F.Haine;
115 balles coton,30 bouc, écorces de quercitron, 300 barils
résine, à ordre. „ , „„
CHARLOTTA LÆTITIA (suédois) de New-York, 153 sacs
café, 338 fut. huile. 4349 cuirs, 400 causes sucre, G. et C.
Kreglinger, cons.; 40 balles coton, J- L. Lemmé etc.; 25
d» d», Jollie Clibbornetc.; 100 barils brai, 72 d» potasse,
à ordre. ... .
AUDAC1A (suédois) de New-York, 1 partie bois de teinture.
72 fut, quercitron, 100 d»riz, 193 caisses sucre, 4000 sacs
d», 325 balles coton Agie et c., cons.
ELIZA ANN (anglais) de Rio-Janeiro. 850 cuirs secs, 833
sacs café, 2446 cornes,Delisle Janvrin et c„ cons.: 100 sacs
café, Société de Comm. d’Anvers; 500 d» d». A. Ellerman;
600 d» d», J. L. Lemmé et c.; 140 d» d», G. etC. Kreg-
linger; 28 d»d», N. Josson; 806 cuirs, à ordre-
MARCO-POLO (belge) de Campêche et Laguna. 4040 quint,
bois de teinture, 125(1 caisses cigarres, 150(2 d» d», J.-B
uonnet, cons.
STEPHANINO (autrichien) de Kirch. 85 sacs fèves. 139.
balles laine. 450sacs graine de lin, 3648 d» seigle. V » I.
Haine, cons.
CLOTHILDE (beige) de Liverpool. I ch sel brut,Spit!.ae>ïH
Caymax, cons |