Full text |
vous êtes nommé consul général àJassy. A côté des ser-
vices rendus au pays on trouve alors dans votre vie consu-
laire un antécédent dont le souvenir est de nature à être
rappelé précisément dans cette poursuite ; je fais allusion
à des dénonciations portées contre vous par des créan-
ciers français. Ayant en des recours à exercer contre des
débiteurs moldaves ils se plaignaient d’avoir été frois-
sés par votre gestion administ rative ët par votre justice
consulaire
Ces griefs ont été déférés par le ministre à une commis-
sion spéciale. Cette commission vous a infligé un blâme et
a cru voir dans votre conduite les apparences d'une com-
munauté d’intérêts avec les débiteurs qu’on VfittS àecusait
de favoriser ; cas conclusions ont été approuvées par le
ministre ; une censure vous a été infligée, vous avez été
déplacé, envoyé àÀndrinople. C’était au moins une demi-
disgrâce qui n’a pas laissé de trace, puisqu’un décret de
1870 vous a nomme consul général â «New-York.
Le prévenu explique que dans le Levant l’exerrice do la
justice est une grande difficulté pour les consuls qiti, d’une
part, ont pourmission de protéger les intérêts dés nationaux
et, de l’autre, doivent juger les différends et sont exposés
à donner tort à des Français. On ne'songe pas assez, dit le
prévenu, que le consul n’est pas seul à rendre la justice,
qu’il a des accesseurs.
Le plaideur mécontent fait porter sur lui tout le poids de
son mécontentement ; il y a en France une cour pour re-
viser nos jugements, et j’ai dû dire au ministre queje n’ac-
ceptais pas un blâme administratif pour ce qui était de mes
fonctions juridiques. Où en serait la justice si chaque juge-
ment réformé en appel devait faire supposer notre conni-
vence avec les justiciables ?
m. le président. Restent le blâme de la commission et la
■ disgrâce mitigée que vous inflige le ministre. J’arrive à
l’année_1870. Vous êtes consul général à New-York avec
7(1,000 francs de traitement.
— Pardon, 60,000 francs.
— Et 10,000 fr. d'indemnité de logement. A l’époque de
la guerre, un comité institué pour veillera l'armement de
la France effectue des achats d’armes à l’étranger. Pour
les achats en Amérique, il traite avec M. Remington, qui
est agréé comme l’agent général pour toutes Ies"bpérations
relatives aux achats d'armés. Le gouvernement américain
vendait alors un stock immense d’armes qui avaient été
acquises par lui au moment de là gu erre d e sécession. Quant
à vous, vous étiez chargé des paiements, de la vérification,
des factures, de la surveillance dès embarquements ; vous
mandatiez les chèques sur lés maisons où un crédit de 34
millions était ouvert au nom de la France.
Jusqu’au 8 octobre, vous vous çbniormez.aux instructions
télégraphiques; mais bientôt vous scmblez ne rechercher
que les occasions d’àchëtér des ariiies; voüs contractez deS
marchés sans y être aufôrisé. Ët,-pourtant, vous aviez reçu
par la dépêche du 8 octobre '« l’ordre impératif » de laisser
Remington traiter seul de l’àchât dés armes. Dans une
première opération, l’achat de carabinés Suider, avez-
vous suivi les instrüctiôhs fie M. Leeeshè, président de là
commission d'armement?
v. place. Je le crois; il lie faut pas oublier que les pre-
mières dépêches faisaient appel à ce qu’on à bien voulu
qualifier mon action « énergiqüe et ihteîligente. » Je n’avaiS
donc pu croire qu’on entendait limiter mon rôle à celui d’uh
simple ordonnateur dé paiements; pour cela, il n’eût été,
en effet, besoin ni d’intelligence, ni d’énergie.. J’ai Cru de
mon devoir envers mon gouvefriéméht et mon pays de fairë
partir des armes. Il ne nous venait qu’un cri de France:
« Des armes ! dés artüës ! et le paÿs est sauvé. >•
— Tout cela ne vous permettait pas de méconnaître lé
sens formel de « l’ôrdrè impératif » duv8 ôetôbre ët de le
transgresser.
— Oui; mais en rapprochant cette dépêche de celles
reçues antérleurément, je n’aVàis pàs cru devoir lui attri-
buer un sens aussi absolu ; je restais convaincu que pluS
j’expédiais d’armes, mieux je remplissais mon devoir.
Le 13 octobre, ne mq disait-on pas : “ Tâchez de vous
procurer des spencer? » Je m’adressai àlôrs à la maison
Hartley, accréditée déjà près du gouvèrhenàént. Elle iub
dit: « Il n’y aplusdespencersurlapla.ee, mais nous avons
des sniders, arme excellente.
— Vous oubliez que les premiers mots de cette 'dépêché
que vous invoquez étaient ; « Entendez-vous avec Re-
mington. »
— Pardon, il y'avait;trois paragraphes distincts, et dans
le dernier, indépendant des autres, on me disait; “ Tâchez
d’acheter des spencer. »
— Et au lieu de spencer vous achetez une arme non-seu-
lement, inutile mais dangereuse et que vous payez-fort
cher. Vous prenez livraison d’un stock d’armes de rebut
que vous payez 21 dollars (97 fr.), alors qu’elles valaient à
peine 25 à 28 francs. Que ne consultiez-vous., par exemple,
le général Crispin, qui a dit que ces armes étaient sans
valeur?
— Il Ta dit depuis, mais alors je n’avais pas à me ren-
seigner en Amérique. Nous vivons sur une idée fausse rela-
tivement aux dispositions des Américains.que nous croyons
.sympathique^ à notre égard ; il n’en était’rien et je n’en
citerai pour preuve que l’ordre donné à notre flotte de
vider dans les 24 heures le port de New-York,comme aussi
l’attitude do la presse américaine pendant la guerre; je
n’étais donc pas aussi bien placé qu,’on pourrait le croire
pour obtenir d’utiles indications du gouvernement améri-
cain ; la démocratie n’y fait rien. C’est ainsi qu’à mou ar-
rivée à New-York, je crus devoir faire visite aux autorités
_ de l’Etat. ; aucune de mes visites ne m’a été rendue !...,cton
‘aurait voulu que jo demandasse des conseils à ces gens-là.
— Vous avez préféré vous en remettre à votre inexpé-
rience avouée ?
— Pardon, je me suis appuyé sur les engagements pris
par la maison Hartléy dont l’agent, était en (France ; il ne
iaut pas oublier que cet agent, M, Reynold, quittait Paris
en ballon avec Gambetta. Maintenant que l’événement n’a
pas justifié ma confiance, ce n’est pas une raison pour qtie
j’aie eu tort. .
— Oui, mais on vous demande deslusils spencer et vous
achetez un mousqueton de cavalerie.
— C’est ici que je l’ai appris pour la première fois; mais
aussi pourquoi, à'Brest, les officiers chargés de recevoir
xos armes, n’ont,-ils pas dressé un procès-verbal de constat,
4’exameii, de refus? Pourquoi ne m’avoir pas averti? Le
premier procès-verbal est de mai dernier, et c’est une négli-
gence incroyable.
— Vous êtes bien sévère pour un gouvernement qui était
alors aux gri§è,? avec tant de difficultés.
— C'est qu’,aussi on est bien âévere àyec moi.
— Le plus ou moins de lenteur apportée par le goh ver-
sement ne fait rien à la qualité des.armes.
— Eh ! mon Dieu ! qui, il est venu en France des armes
défectueuses, et op disait pal/tQut que c’était la faute du
consul Place. Or, les seules, armes défectueuses que j’aie
envoyées ne sont jamais sorties dé l’arsenal de Brest.
m. le président, J’en reviens à <m armes que vous avez
achetées à 97 fr. On les avait offertes à Chauveteau à un
prix très inférieur.
—- Je l'ignore..
— Cela résulte d’un affidavit. De sorte que l’élévation
du prix de ces armes, comparé à l’infériorité même des
armes, fait supposer qu’il a pu s’établir .une entente frau-
duleuse entre lé vendeur et lachetéur au préjudice du
gouvernement français.
~ le prévenu, avec émotion. Par l’acheteur vous entendez
parlçr de moi, je proteste; où irait-on avec de pareilles
interprétations ? ,
m. le président. Je résumé, comme c’est mon deuoir, le
système de la prévention.
J o dois vous dire qu’on vous accuse d’avoir cédé à l’amour
du lucre et d’avoir cherché dans la fraude un proflt per-
sonnel. Je sais que ce mot de fraude vous a fait bondir de-
vant la commission d’enquête.
» e prévenu. Il me fait bondir partout.
M, Place est en proie à uùé rive émotion'et demande un
momept de repos.
Le prévenu est ensuite interpellé sur l'achat de 6,000 fu-
sils Robert, qui lui avaient, dit-il, été demandés par lé
général Kéràtry, Il prétend qu’il n’avait fait qu’exécuter -]
les ordres du général qu’il croyait autorisé à faire des com4,
mandes, lé gouvernement n’ayant pas d’ailleurs répondu
aux avis quil lui avait demandés.
m. le président lui fait remarquer qu’il faut faire vio-
lence au texte pour admettre la version du prévenu.
Que VOUS dit lé général Këratry ; « Faites charger sur lè
Lafayette, » Comment voir dans ces inots autre chose qu’un
permis d’embarquer ? Et pourtant vous ayez acheté ; c’est
3e votre propre autorité que vous vous êtes donné l’ordré
d’acheter.
L’interrogatoire porte ensuite sur l’achat des mitrail-
leuses Gattling.
A demain la suite dë -l’interrogatoire.
BELGIQUE.
AN VERS, 13 Janvier.
Nous recevons d’un commissionnaire-expéditeur
l’Anvers la lettre suivante qui relate un fait sur le-
quel nous engageons l’autorité communale à s expli-
quer :
Anvers, le 12 janvier.
Monsieur le Rédacteur.
Hier mes ouvriers étaient occupés à enlever an Bassin,
quai nu 7, une partie de balles chiffons, destinées à ètre>
expédiées par-chemin de fer, lorsque survint, un agent de
police, qui mit obstacle à l’enlèvement. Forcément 15 balles
devaient rester comme garantie, pour le payement de
l’amende ciicôuruè pour séjour sur quai suivant art, 8 du
réglement, fabriqué parnotre régence. L’offre d’aller payer
de suite au bureau du capitaine du port la somme réclamée,
pour prix de séjour, rien ne put arrêter le zélé agent â
exécuter l’ordre reçu, d’enlèvement.
Grand fut mqn, étonnement lorsqu’au bureau de M. le
comïnissairè de police Ocket, Ton me réclamait fr. 15 pour
camionner mes 15 balles, k° 2,200, dp quai n° 7 au hangar
des docks n° 3. Ci-joint, Monsieur le Rédacteur, la note
acquittée de la somme payée. Cependant le camionneur
qui a fait l’enlèvement, entreprend <le toute la ville à fr. 2
par voyage. A ce" chiffre j’ajoute 3 hommes à fr. 3.75,1a
demi-journée, soit un total'de frais réels de fr. 5.75. A
quoi sert la différènee’de fr. 9.75 et qui empoche cette
somme? Honneur à Anvers, sa régence paternelle prend
les intérêts du commerce à cœur. - , -
Agréez, Monsieur lo‘ Rédacteur, l’assurance de ma con-
sidération distinguée.
Votre abonné.
Assemblée générale des membres, mardi 16 janvier, à 8
heures du soir, àtl CafS Français, sillon au 1er.
Ordre du jour : Lettre de M. ie ministre des travaux
publics, accordant l’enquête au sujet dé là répartition du
I matériel du chemin dë fer.
Willcins-FoiHls d’Anvers,
Demain dimanche, une conférence populaire sui-
vie d’un concert aura lieu à 11 heures du matin, au
. local le Lion à'Or. rue Haute, — I,'entrée est, gratuite.
| Depuis hier le bruit est généralement répandu
1 en notre ville que le nommé Y. R., de Turnhout, mar-
chand de toile, très connu en notre ville, aurait été
! assassiné près de Hoogstraeten ; on aurait trouvé le
cadavre sur la voie publique, la tète presque séparée
S du tronc; cet homme portait ordinairement beaucoup
j d’argent sur lui ; le vm aurait étélemobilê du crime.
Voilà un argument pour le retour à Paris ! {Liberté) .
] ■— On a connu des grèves d’ouvriers de toute profession,
, des grèves de cochers, etc., mais on ne connaissait pas en-
core celle" des perruquiers; les habitants 3ë la ville de
Qçndé vont devoir bientôt se -passer de barbés, frisures,
; coups de peigfle.
! Les perruquiers Cpndéèns ont en moyenne chacun '200
i abonnés à 50 centimes par mois, ce qui ‘fait 1,200 fr. l’an,
j puis la coupe des cheveux, frisures et l'imprévu, que Ton
peut évaluer bon an mal an à 1,800 fr.. ce qui représente
le traitement d'un chef(de bureau de ministère. )
I Ils ont prétexté la cherté des Vivres pour élever le prix
1 de leur salaireyet ont envoyé leur ultimatum aux clients.
| On ne dit pas si les clients ont accepté les prétentions des
artistes capillaires. {Indépendant.)
— Nous avons dit que c’est M. Janssen, le savant astro-
nome, que le gouvernement français a chargé d’aller étu-
dier dans l’Inde l’éclipse de soleil du 12 décembre.
M. Janssen a choisi, pour lieu de son observation, une
montagne située à 4,000 mètres au-dessus de la mer, près
de la côte de Malabar. Il a été favorisé par un ciel splen-
dide, et il a porté principalement son attention sur la cou-
ronne dont il a fait l’examen spectroscopique. M. Janssen
a découvert, de la façon la plus certaine, l’existence d’une
matière solide au delà de l’atmosphère solaire. ,
SOCIETE COMMERCIALE, INDUSTRIELLE ET MARITIME
D ANVERS.
! Garde civique d’Anvers. — Messieurs les officiers
| de l’infanterie de la garde-civique d’Anvers et les
' souscripteurs pour la Société d’escrime et d’armes,
sont priés de se réunir demain dimanche, 14 de ce
-I mois, à midi, an bureau de l’état-major, en l’hôtel de
! ville.
■ Anvers, 13 janvier'1872.
Le colonel-commandant,
•Tos. David.
: Ce mâtin à 10 heures le yacht royal anglais, I ‘ictoria
and Albert, ayant a bord S. A. R. la princesse Alice,
épouse du prince Louis de Hesse, et sés- cinq enfants,
et le duc d Edimbourg, qui accompagnera la princesse
sa soeur à Bruxelles, est arrivé devant la ville et a jété
; l’ancre devant la Tête de Flandre. En rivière LL. AA.
i RR. avaient été saluées, à leur passage, par des salves
d’artillerie des forts de Lillo et Ste-Marie et, â leur
arrivée en rade, par le fort de la Tête de Flandre.
Aussitôt que le yacht eut jeté l’ancre, M. Luiiden,
capitaine aux guides, officier d’ordonnance de S. M‘.
Léopold II, M. Grattan, consul de S. M. Britannique à
Anvers et M. Van de Wa uwer, ex-consul de la Hésse-
Electorale, se rendirent à bord dans un bateau con-
duit par les pontonniers sous le connuahdement du
capitaine De Ruydts. Un déjeunerfut servi Sur le yacht.
A midi les voyageurs se firent transporter à terre par
les canots anglais. Les autorités maritimes les reçu-
rent sur le quai.
A midi, un train spécial les émportait vers Bruxel-
les où ils séjourneront jusqu’à lundi soir.
On a remarqué au débarquement un poney offert
par la reine d’Angleterre à un dés enfants de sa fille,
et qui ne dépasse pas la hauteur d’un chien de chassé
ordinaire ; ce petit cheval est, dit-on, très bien dressé.
— Le grand concert, donné mercredi soir, dans la
grande salle d’hiver de ia Société royale d’Harmonie
parla société phihinthropique.Troosi! der Ouderlin-
gen. au proflt de l’Hospice des vieillards St-Charles,
avait attire uné grande affluence de monde. Cette fête
musicale, à laquelle Mli<!S Singelée et Dartaux et M.
Jourdan,nos excellents artistes du Théâtre royal,ainsi
que MM.Tillez, Ver eau teren, Alph. Janssens, amateurs
de mérite,, prêtaient leur bienveillant concours, a eu
une réussite des plus complètes. La direction de la
société avait d’ailleurs fait choix d’un beau programme
et tant d’éléments artistiques dans une seule et même
soirée offraient de quoi satisfaire les goûts les plus
difficiles. Nous croyons inutile d’insister sur l’execu-
tion parfaite, de tous les morceaux du programme.
Disons seulement que tous les participants ont riva-
lisé une fois de plus de zèle et de talent dans l’accom-
plissement de leur tâche ; aussi les applaudissements
chaleureux et les rappels-se sont-ils succédé sans in-
terruption pendant la soirée.
Les deux belles ouvertures de Zampa et de Guil-
laume-Tell ont été rendues avec beaucoup d’ensemble
par l’orchestre que dirigeait M. L. Kiven. Le piano
était teiiïriayec beaucoup de mérite par MM. Grau-
we] s, amateur, et Goossens, second ch#f d’orchestre
du Théâtre royal.
— Nous attirons vivement, ('attention des négociants
sur une nouvelle manière de. copier les lettres.
remplaçant avec beaucoup d’avantage l’ancienne mé-
thode.
Par ce procédé simple et facile le papier du copie-
de-lettres ne doit pas être mouillé, ce qui accélère
considérablement la besogne ; le papier buvard est
supprimé, et le papier huilé est remplacé par des
feuilles en caoutchouc, préparées ad hoc, et que l’on
peut se procurer à Y établissement de Demeyer-
Bumerey, fabricant de registres et imprimeur-
lithographe . rue des Récollets, ifi. Seul dépôt à
Anvers.
— Hôtel de la Croire Blanche, au Port, n° 17. Tous
les jours des huîtres fraîches d’Ostehde. Livraison en
ville au prix,de 12, 13, 14 fr. les cent. 253
— Société de musique. — Dimanche 14 courant, à
midi précis, répétition générale.
Lundi 15 courant, à 8 h. du soir, séance musicale.
— explosion de feu Guisou. —Notre correspondant dô
Londres nous annonce qu’une épouvantable explosion dans
la houillère de Lynoi-Valley, dans la matinee du 11 cou-
rant. Il y a en 11 morts. On a trouvé près d’un des cadavres
une lampe ouverte.
— Miss Mary Graves vientderecevoiri’ordination comme
pasteur de l’Eglise unitaire, à Mansfleld, Bristol county,
Massaehusets. Lanouvelle ministre est graduée de l’éçole
normale de Salem et de l’école théologique universaliste
de Canton. Il y a déjà Un ah qu’elle remplissait ies fonctions
dont, élite vient de recevoir le titre. Miss Graves est la
deuxième personne de son sèxe qui ait été investie du carac-
tère sacerdotal dans l’Eglise unitaire des Etats-Unis. La
première est Mme Celià Burleigh, de Brooklyn (Connec-
ticut).
Au Louvre, rue Porte-aux-Vaches, 59 et 61, Anvers.
Pour cause d’inventaire et lin de saison, rabais considé-
rable sur toutes ies marchandises restantes telles que dra-
peries, nouveautés et confections.
Le lundi de chaque semaine vente de coupons à des prix
inconnus jusqu’ici.
Nous engageons les personnes soucieuses de leurs inté-
rêts à s’assurer par elles-mêffiés du bon marché qu’on leur
offre.
Au Louvre, rue Porte-auxrVaches, 59 et 61, Anvers. 247
Cercle ai-tisliqiie.
Lés conférences suivantes seront données dans la
Grande Salle du Cercle, à 8 1/2 heures du Soir .-
Lundi 15 courant, par M. Félix Belly, ingénieur à
Paris, sur le Percement de l'isthme américain.
Mercredi 17, par M. Jules Wilmart, l)r en philoso-
phie, à Namur, suv Gæthe et Byron.
Lundi 22, par M. H. Bergé (8e conférence), sur l'Air
et i'Edu.
Mercredi 24, par M. Delmée, homme de lettres, à
Tournai, sur Law et son système.
Oironiquc judiciaire.
COUR D’ASSISES DU BRABANT.
La cour d’assises du Brabant a pu terminer hier soir
l’affaire de vols qualifiés à charge «lu nommé Duchaine.
L’accusé a été déclaré coupable sûr presque tous les faits
comme auteùr principal des vols commis chez des curés de
l'arrondissement, de Nivelles. La cour l’a condamné à 15
années de réclusion et à 10 années de surveillance spéciale
dë là polieè.
Nécrologie.
Ôta annonce la mort du baron de Labourie, un .des plus
zélés partisans du parti orléaniste.
On se Souvient uii bi-Uit que. fit, en 1848, sa brochure sur
le président, ët la réponse qu’îl fit; en 1868, AUx documents
que faisait paraître 1 Empereur soüs la rubrique de ; Titres
de la dynastie napoléonienne. Le baron Labourie était un
numismate des plus distingués. Il était âgé de 72 ans.
DERNIERES NOUVELLES..
AGENCE HAVAS-BULLIER-REUTER.
Paris, 12 janvier.
Une lettre de AL Dupauloup, répondant au rédac-
teur du journal niçois te Conservateur, dit :
•• Il y a beaucoup à faire aujourd’hui pour la presse
conservatrice. Il faut tout défendre, car tout est atta-
qué. ,
- Jamais il n’a été plus necessaire de rallier toutes
les forces vives de la société, encore plus menacée que
ne l’esi la religion. ••
Paris, 12 janvier.
On assure que les négociations sont en bonne voie
entre le Pape et l’Espagne pour le rétablissement de
la nonciature à Madrid.
L'ancien nonce, Al. Franchi, retournerait à Madrid,
AIM. d’Arnim et de Rémusat ont échangé aujour-
d'hui les ratifications de la convention additionnelle
de Francfort.
L’empereur du Brésil visite aujourd’hui le port de
Cherbourg.
L’élection en Corse et fixée au II février.
PA ITS DIVERS.
Le Roi a visité hier soir l’Académie des beaux-arts de là
câpitale. S. M. est arrivée à 8 heures et demie. M.Aùspach,
bourgmestre de Bruxelles ; M. Fnnck, éché'viri, chargé do
l’instruction publique; M. SimOnis, directeur, et M. Henne,
secrétaire de l’Académie, s’étaient portés à la rencontre du
Roi pour le remercier du témoignage d'intérêt, qu’il voulait
bien donner â l’institution communale. Avant que 'com-
mençât la visite dans les classes où les élèves étaient à
l’étude comme d’ordinaire, les professeurs ont eu l’honneur
d’être présentés à §. AL qui a adressé la parole à chacun
d’eUx avec la plus grande bienveillance. Le Roi est entré
ensuite darfsles classes qu’il a parcourues dans toute leur
étendue, s’arrêtant auprès d’un grand nombre d’élèves, les
interrogeant sur leurs travaux, donnant lés éloges aux
plus avancés et des encouragements aux autrés. S. M. s’est
informée du mécanisme de l’enseignement depuis les classes
élémentaires jusqu’au eours supérieur, dansles différentes
branches de la peinture, de la statuaire et des applications
de ces deux arts à l’industrie. La visite royale s'est ter-
minée par l’examen d’une exposition des dessins et des
morceaux de peinture exécutés par les élèves couronnés
dans les derniers concours. Avant dé se retirér, le Roi a,
de nouveau, exprimé aux professeurs l’intérêt qu’il prehd
au succès de leurs efforts pour répandre l’instruction et le
goût des beaux-arts. ■
Il était tard et les élèves avaient été autorisés à se re-
tirer de châquë classe où avait passé le Roi. Cependant
tous s’étaient groupés rue de la Régence, autour de l’entrée'
de l’Aeadémie, et au moment où a eu lieu le départ de Sa
Majesté, ont retenti dans leurs rangs de chaleureuses ac-
clamations en l’honneur du Roi. Dix heures sonnaient quand
ce pacifique attroupement s’est dissipé. La visite royale à
l’Académie avait duré Une heure et demie.
— Le conseil communal de Molenbeek-Saint-Jean a sta-
tué, jeudi dernier, sur l’importante question de l’établisse-
ment de chemins de fer américains sur le territoire de cette
commune. A l’unanimité des membres présents, le conseil
a concédé à la Compagnie des omnibus les lignes suivantes :
De la porte de Ninove à la gare de l’Ouest, paria chaus-
sée de Ninove et La place de la Duchesse.
De la porté de Flandre à la même gare de l’Ouest, par la ■
chaussée de Gand.
Du boulevard Léopold II, prolongation du boulevard •
d’Anvers, jusqu'à Koekelberg.
De la porte d’Anvers, par la chaussée d’Anvers, iusqu’à 1
l’église Saint-Roeh. ' .
La gare de l’Ouest seradonc desservie eh même temps par
Tune et par l’autre des deux chaussées, qui dés à présent y
aboutissent. La construction de la voie américaine du bou-
levard Léopold II aura lieu aussitôt que cette grande artère
sera terminée et raccordée avec la ville par les nouveaux
ponts delà senne et du Canal. La voie établie de la porte
d’Anvers à l’église Saint-Roeh reliera la chaussée d’Anvers
à Laeken, la Compagnie des omnibus ayant déjà la con-
cession de toute la partie de la ligne passant sur le terri-
toire de cette dernière commune.
L’accès du nouveau parc où doil s’élever le monument
du roi Léopold 1er, à Laeken, sera assuré par trois voies
différentes ; par la ligne de la chaussée d'Anvers, par celle
de la.place des Nations et de la rue du Progrès, enfin par
la ligne à construire, après l’achèvement, du pont-viaduc
sur lè cheminde fer, et qui aboutira à l’église Sainte-Marie
par la rue des Palais et l'avenue de la Reine.
- Une réunion préparatoire des gras bonnets de la bou-
cherie parisienne a eu lieu mardi à la Villette, à l’issue du
marché, et Ton y a discuté quelques questions préliminai-
res relatives aux bœufs gras dé 1872.
Disons tout d’abord que Ton craint généralement.; à cause
des nombreuses réquisitions qui ont eu lieu pendant la
guerre, que les éleveurs nepuissentfournir cette année des
animaux véritablement dignes d’être... promus à la dignité
éphémère de rois de carnaval. Néanmoins, ces messieurs
ont décidé — en première instance — qu’il y aurait trois
bœufs gras, dussent-ils être maigres.
La question du baptême, qui n’était pas de la compé-
tence de Taréunion, a été aussi effleurée, et beaucoup de
dénominations politiques ont été pi’oposées et rejetées. La
proposition qui a. été la plus favorablement accueillie est
celle de M. Harmidas, commissionnaire de la Villette, qui
amis en avant les noms de Paris, Belfort et Chateaudun.
Une question, par exemple, sur laquelle il n’y a pas eu do
divergence d’opiijions, c/est celle du voyagé à Versailles
du cortège carnavalesque. Il a été formellement décidé
que Ton n’irait pas â Versailles. Ce sera la première fois de-
puis bien longtemps que le bœuf gras n’aura pas fait, sa
visiteau chefdu gouvernement. Tant pis pour lui ! Fallait
pas qu’il s’en aille.
Paris, 12 janvier.
M. Pouyer-Quertier a déposé les nouveaux tarifs
sur les matières premières ; Laines, f>. 80 les 100 kilos ;
soies écrues grèges, 9.25 à 12 le kilo ; soies moulinées,
11 à 13 ; graisses, 20 à 50 ; graines oléagineuses, 4 à 9 ;
h uiles fines pures, 20 ; coton égrené, 35 à 40 ; lin peigné,
16.50; jute peigné, 6.70 ; houblon, 60.
Les droits perçus sur les matières premières seront
remboursés à l’exportation des produits fabriqués sui-
vant les bases ci-après, moyennant drawback ou par
application du régime de l’admission temporaire. Les
fils de coton simples payeront de 47 à 62 francs les 100
kilogrammes ; les fils de coton retors, 52 à 68. Les tis-
sus en coton de fils simples écrus, 51 à 56 ; la laine
peignée cardée, 67 à 72 ; les fils laine, 62 à 92 ; les
tissus 'de laine, 80 à 100. Lés fils lin et chanvre, 19 à
27 ; les tissus de lin et chanvre, 20 à 28 ; les tissus de
soie, 3 à 9.
Versailles, 12 janvier.
Ai. Wolowski dépose un projet de loi tendant à éta-
blir provisoirement, à titre de taxe de guerre pour la
libération du territoire, un droit d’habitation de 15
p. c. sur la valeur de la propriété bâtie calculée
d’après le loyer.
L’urgence est déclarée, conséquemment la proposi-
tion est renvoyée à la commission du budget pour 1871.
Berlin, 12 janvier.
M. Bancroft, ministre des Etats-Unis, avait déposé
un memorandum écrit en allemand, concernant l’af-
faire de San-Juan. L’Angleterre a déposé son mémo-
randum en anglais, avec une traduction française.
L’Empereur a ajourné la décision jusqu’après la ré-
plique de l’Angleterre, qui a un délai de six mois, à
partir du 17 décembre 1871.
Vienne, l2janvier.
Le projet de loi que le gouvernement présentera au
Reicnsrath relativement à la modification du para-'
graphe 14 des statuts de la Banque nationale, porte
que l’èxcédant qui dépasse la sommedes billets en cir-
culation, s’élevant à 200 millions defflorins, doit être
en or ou argent monnayés ou en lingots dans le trésor.
Le projëtporte également que si la différence des billets
en circulation, y compris les fonds étrangers, est su-
périeur au numéraire de l’encaisse du. trésor, cette
différence doit être couverte par des effets escomptés
ou des lettres de change sur des places étrangères.
Vienne, 12 janvier.
L’Impératrice a reçu le 10 eh audience solennelle
l'ambassadeur de la Grande-Bretagne, M. Buchanan,
et sa femme.
Le comte d’Andrassy est parti aujourd’hui pour
Pestli, où il restera plusieurs jours. '
Rio-de-Janeiro, 23 décembre.
Des crédis extraordinaires (Je 3500 cantos reis ont.
été ouverts au ministère de la guerre.
La révolte an Paraguay est étouffée.
DERNIÈRE HEURE.
Paris, 13 janvier.
La' commission de l'armée a voté hier un article
portant que tous les soldats qui après leur première j
année de servicene sauront pas lire et écrire, seront
retenus sous les drapeaux jusqu’à acquisition d’in-
struction sîifflsante.
Londres, 13 janvier, j
Le prince de Galles phui quitter la chambre.
On assure que l’assemblée législative de New-York :
a nommé un comité pour examiner les affaires du che- i
min de fer de l’Eric et a .proposé de destituer les ad- 1
ministrateurs.
Washington, 12 décembre, j
Après avoir consulté,le cabinet, M. Grent a décidé j
de lie pas déclarer la loi militaire dans la Louisiane. I
Southampton, 12janv.
Le steamer Wilhelm vient, d’arriver des Indes Occi-
dentales avec 40,000 dollars.
Bulletin des Bourses,
Amsterdam, 12 janvier. — Les fonds hollandais, avec des
anaires assez considérables, sont en tendance plus favorable.
Los intégrales clôturent, en .hausse de 1/8 et les 40/0 de 3/g.
. bâ plupart dos fondS'étrangbrs ®it été modérément recherchés
a des cours sans changements iermes. Les Autrichiens seuls ont
nonne lieu à un tort côhfant d'affaires â de meilleurs cours.toute
fus où clôture ils sont restés, de même que les. Portugais, un peu
plus faibles. Des Russe* le nouvel emprunt de chemin do fer
a été trés recherché à prix fertile.s. Les Américains ont été de
nouveau en bonne demande pour «exportation.
paris, 12 janvier. — La Rente à débuté à 56-25 $t l'Emprunt à
91-20 : p«te_C8s doux vaietifsHSS'sont avancées regpèCTWefflBMt'ft
5j-30 et 94-25, et sont depuis lors restées très fermes â ces cours.
8ur le 3 0;0, les prix du comptant étaient les mêmes que ceux du
terme ; shr le 50/0, ilïexistaif un écart, d’ailleurs presque insigni-
fiant, entre lés deux marchés. Nos deux principaux fonds d’Etat
continuent à être l’objet d’une faveur marquée et bien légitime de
la part des capitalistes.
Le Crédit foncier est ferme à 930, ainsi que la Société générale à
5»; le Gaz parisien demeure à 665 fr.
Toujours môme atonie sur le marché des chemins de fer fran-
çais. On cote nominalement le Lyon 867-50, le Nord 975 et l’Or-
léans 847-50.
H y a toujours un courant suivi d’affaires sur les diverses sortes
d obligations. Lés Ville 1869-s'e maintiennent à 284-50 et les Fon-
cières 40/0 de 467-50 à 470 fr.; les Ouest se traitent de 286 à 288, les
Orléans à296 et les Nord â 298-50.
Le 5 0/0 italien a quelque, peu remonté aujourd'hui : il a regagné
le eours de 68 fr., s’est même avancé à 68-25, et depuis lors rfa pas
fléchi au-deSsous do 68 05. L'extérieure espagnole a fléchi sur les
prix des jours derniers; elle ne fait plus que 32; le Dollar est
assez ferme à 107 1/2. étleü 0/0 turc immobile à 50-75. Les Autri-
chiens oritrafleint 900 fr. à terme. Les Lombards sont tenus pour
là spéculation an prix exorbitant*le 480 fr.
Trois heures. — Marché calme, mais cours bien tenus pendant
la dernière heure: la Rente et l’Emprunt ferment en hausse sûr
nier.
uo\n«ES, 12janv. — Les fonds anglais sont calmes ; lés Conso-
lidés valent 92 3/4 à 92 7/8 au compt et sur terme et les 3Q/0nont.
et réduit 92 3/4 à 7/8. Parmi lesfonds étrangers, l'Italien a regagné
sa baisse de hier et s’est payé 06 5/8 à 3/4. tandis que TËspàgncjl
est failde de 313/4 à 7/8. ' • .% '
Dépêches télégraphiques.
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 4' n,j 12).
Disp, et courant du mois (88 deg.). ■ COf— 69 25
Blanc 3° disp..................... 79 25 79 05
Haffiné » .................... 152/153 152/153
MANCHESTER, ISjanv - TISSUS ET FILF8
Marché soutenu dt prix très fermes ; il se traite Un bon cou/!, '
d'affaires. On coté : Shirtings écrus 39 p. 8 14 a China 10s SS1
“ ■'"39 p. shirtings is. 1 1/2,1.; do
Jd.: AUr, ®V a -ta st ni u . ,2 «.
dito fair 9s. 9d. ; China '
...ifiSS..-.--------- . „ „„ ... shirtings .... , u» lal. .
4 1 2d.; dito 39 p. 6 8 7s. 4 l/2d.: dito 32 p. 7 1/2 ffi 9s. 6d • M, 1 '
pollams 32 p. 3 ®, 3s. 10d.; Mexicain 32 p. 7 ft. 8s.; tissu^r
< lotit ord. 32p. 5 a. 5s. 3d.; dito 6 a. 6s. 3d.; dito 7 U 7s Æ
filés mule 40 fils bonne qté 15d.: dito ord. 14 3/8(1.; filés wo,;
par w lils ciiinh 16 t.: Bombay 15 j/4d.: filés water par 20 (jij
NEW-YORK, ISjnnv. - iH.-B.-R.)-
11/8
Par câble trana
si.
211/2 '
231»
1091/4
1083/4
108,5/3
110 z
1093/4
134 L
33 -
BRUXELLES, 13 janvier.
(Goûts d’ouverture)
Métalliques....
Bons Ainér. 1882.
Piastres...,...
Empr. Morgan..
Turcs..........
Emprunt 1871..,
Rente..........
VIENNE, 12 janviel
(Cours d’ouverture).
Crédit mob. Aut. Af3 9C
Lots de 1858...... .......
- » 1800...... 103 -
90 80
Napoléons d’or...
Aut. rente pap... 6
Emprunt 1871.... -
- PARIS, lSJanvier. —■ (Cours d’ouverture).
Rente 3 0/0 à terme 56 40 Ch. defer Lomb...
Crédit mob. franç. ------- 6 0/0 Amér. 1882....
i Crédit mob. eâpag.------- 3 0/0Èspag. intér.. :
Emprunt italien.. 68 40 3 0/0 » 1869...
Morgan............... — — CrAd.foncier franç.
Consol. Turcs 5 0/0 51 10 Ville de Paris, 1871
Ch. de fer Autinch. 902 — Société générale...
Lots Turcs.......?-------- Emprunt 1871............ '
: FRANCFORT, 13 janvier. - (Cours d’ouverture). —
Autr. rente arg.
•> « pap.
Letsd’Autr.l86u.
• « 1864.
637
!C réd. mobil. Aut r.
Bons Ainér. 1882.
Ch. de fer Autr...
Lombards.....
351 —
96 -
414 3/4
219 -
COTONS : Middling Uitland.
PETROLE : Raffiné... .......... zs 1/4
Changes : Sur Londres 30 jours. 1091/4
( Plus haut'...... 109 —
Cours de.l'OR : Plus.bas....... 108 3 4
I Cours de clôture... 109 -
Bons américains 5/20 (1882).... 1 (0 1/s
- - (1871)....... 1093/4
Chemin de fer Illinois......... l.‘/6 —
• * Erie................ ; ’.V 1 -2
Le steamer Algeria est arrivé.
XKW.YORK, Iljonv. - FARINE : Extra States 1; n. I
A$ i-lO.-— SUCRE Havane 12. 9 7,8 cents. 5 1
Frets : Pour Liverpool,coton Od.; céréales 7d. parbushel
PHILADELPHIE, Iljanv. - PETROLE : St,,,
dard white disponible se cote à 22 1/4 "cents par gallon.
MA.VAPSE, ISjanv. — 0 h. soir. — Dépêche de Mut
»’rKS et V1: ‘'ommi,ni(jué par MM. Rittkii et rv
.SUCRES : Le marche est excessivement ferme ; tendance ai,'
hausse et prix déjà avancés.
(Service B.-B.-R.) —'Par st. Neva, arrivé à Lisbonne le'Il ta,.
RIO-JANEinO, «Üéeeral». — CAFES ' '
firet secote_8500 reis. Ventes depuis le départ de la
x _____________________ ..tdite...
sacs ; pitur le HaVre, port s anglais. Rà”
. ’cine2.000 sacs; pour Gibraltar et la Mft]
terranée —sacs; pour la Baltique, Suède.Norwftge et Cône,
tSRfàSwS "SÜPJBtS ■*“! d'"K ;
“• «“**
Change : Sur Londres 247/8d. — Fret : Pour la Manche 50s,
BAHIA, Sî déc. — COTON : 8500 à 8900 iv-is _ si
CRES : Blancs 2900 à 3000 rs : bruns 2100 à 2300 rs ” '
Change : Sur Londres 24 3/4d. à 25 l/8d. '
FERNAMBOl’C; S8 d»'e. - SUCRES ■
reis.— COTON : 8100 à 8000 rs.
Change : Sûr Londres 25 1/ld
ÏÏOMSYaY, Iljanv. — Télégramme de MM. A Bu
3CHECK A Ç«, repr. à Anvers par M. J. Vax Bkyi.ex.— COTO\V
Marché actif. Oomrawuttee nouveau disponible, 1~ qté, Rs [
sottOO/d. pour Liverpool voie du Cap, ou 9.21d. pour LivenS
on Trieste vpio de Suez: qualité fair average Rs 255, soit 8 *78d
o'ac?" • fbto : Broacft machiné ginned disponible Rs273s
9.36d» dito ou 9.49d. dito : livrable en mars Rs 2R), solt9.23d d tn 1
0,1 dite ; Hmghenghant disponible Rs 278. soit 9.52,1/ dito
ou 9.6x1. dito. Eu Deux Dhollcrah il y a quelques bons lots aï
wiflc-hé au prix- de Rs235, soit8.15d. dito ou 8.23fl. dito.'
2000 à 27M
Le fer et le quinquina sont deux médicaments d’une efficacité-
héroïque, le premier contré les maladies provenant dé l'appau-
vrissement du sang, le second eemme tonique et fortifiant.. G’cst
donc.un véritable service que M. Gkimault a rendu â la médecine
en les réunissant sous le nom de S!i*op «le quinquina lier, à Londres,
fermgliieiix, et cela explique le succès que lun en ohtieat
contre, les nàles couleurs, les maux d'estomac, les pertes d'ap-
pétit, l’irrégularité de la menstruation, et surtout pour faciliter
le développement des jeûnes filles.
■,A Paris, à la pharmacie, 7, rue de la Feuillade ; à Anvers, chez
M. DEBEUL, pharmacien. Longue rile Neuve, 57, et à la PHAR-
coüt et
4---------IIJUU1. 1
Les recettes
Changes : S.Londres, à 6 mois, traites document. 2s. 0 l/4d.
fret polir Liverpool.
?s de colon nouveau augmentent
Frets : Par steamer Overhand i 3.10.
COLOJWno,. « Jonv. - CAFES; Natifs 65s.; Flan.
.Hauts, 75s.; marché animé. —‘HUILE de eeéo'iih
Tinaevelly 73/4d. la ®. le tout coût et fret.
TEUEGnAMllKS UTr
PAnricuuiERs.
MACIE-DROGUERIE, rue Klapdorp, 49:
THEATRES, CONCERTS, ETC.
Théâtre rtiya! d’Anvers (direction de M. A. Vax
Caneghem). — Dimanche 14 janvier, abonnement suspendu. —
Le 66, opérette en 1 acte. — Le Cheval de Brome, opéra comique
en 3 actes.
Bureaux à 61/2 h.: rideau à 7 heures.
Lemaire.) — Zondag 14 januari). — Stella of de Dochter van 1
Staatsgevangene, drama in 6 bedrijven.
Begin ten 7 ure.
Cercle pliSInnlrophiiio Les Moiisquetnires.
Samedi 13 janvier, grande fête de nuit, masquée, parée, tr
vestte, dans les salles réunies du Théâtre des Variétés, au profit-
de la Crèche Marie-Henriette.— Il y aura mie RICHE TOMBOLA.
Prix d'entrée : Les cartes prises avant le bal. 2 francs pour un
cavalier ; 1 franc pour une dame. Le soir au contrôle 3 fr. polir
Un cavalier et 2 fr. pour une dame.
Ou peut dès à présent Se procurer les cartes d’entrée ainsi que
les lots de la tombola, au Café de la Bourse, rue des Douze Mois.-
Le prix est de 25 Centimes par numéro.
Crèclic-école-garilieime IHarle-Henrlette. —
Exposition-Tombola ouverte au Palais, Place de Meir, tous les
jours de 11 à 4 heures. — Prix du billet, 1 franc.
Maa(schnpppl>i Hoop en Oeftle, (tooneelZaal Het
Schippershof (Bouffes Anversois), Schippers-Breedestraai;.
Zondag 14 janna rij. — Het Onbekende Meesterstuk, drama i
bedrijf. — Bene Verkeerde Rekening : Voor stille lieden, 1
spelen in 1 bedrijf.
Opening 6, aarivang 6 1/2 tire.
Café-Concert «le Ia (Sodalittk — Tous les soifs
concert. Intermèdes de chant, opérettes et vaudevilles.
On eôfnmencerâ dans la semaine à 8 h.; les dimanches et jours
Je fêtés, à 7 hem'-es.
Conférence. - La conférence, d’histoire naturelle de de-
main dimanche. A midi, à la Société Zoologique, aura pour sujet :
Les caractères des Mammifères Carnivores Digitigrades.
ÏTSSÎÎltïi, 13. i DU 6
From. i’hect. fr. 28 47 fr.*28 57
Seigle....... 17 98 » 18 41
Sarrasin..... 14 4.3 I » 15 —
MALI%E»,Ita.' DU (i
From., 100k.fr. 35 53 i fr.-
. 24 53 ; , 24 45
- 40 -
Od 13 janv.
Avoine, Dit. fr. 7 03
Beurre, le kil. 2 78
(Eufs, lès 25... 2 59
DU 13 janv.
Gr.de lin...fr. 35 50
HUILES :
De colza 100 lit.10-2 —
De lin...... 85 —
TOURTEAUX :
De colza.100 k. 28 —
De lin...... 23 —
DUS
fr. 7 02
» 2fô
» 2 501
DUS
fr. 3» -
â Neckerspoel, dépendance de Malins.!,
lu 81 tetesderace indigène de -fr. l.'in à. ;
Seigle
Sarrasin ........... 21 9.1
Avoine.............. 15 63
Orge, l’heet___ 23 —
GRAINES :
De colza....... 40 50
BETAIL (marché te
le 12.janv.; : Il a été v . .. ..............
365 et 533 tètes de race étrangère de tr. 190 â 775.
iSI4E'4ïïl5B, P 3 janv. - On cote les grains comme suit-
Féverol. l’hect.fr. 12 75 à 15 50 ' Sarrasin, l’h.. .fr-à —
Escourgeon..... Il 50 ■> 15 25 ! Froment.. 22 — .. 26 u
Avoine......... G 50 - 9 — . Seigle.... 15 — - 16 75
AUOST, 13 janvier. — Dépêche de M>- D C M -
HOUBLON; On a vendu au marché de ce jour 33 sacs houblundt
1871. dont ? sars a fr. 100 et le restant de fr. 10.5 à 120 les 50 kilos
suivant qualité.
ÏÎI6.Ï JXK3jü.ï-’.S. SSf janv. — GRAINS marchands •
brams indigènes : Crainsetnitim 1
Froment,80 k.. fl. 16 — â 16 08
» nouv. « - 15 — » 15 10
Seigle... 75 » - 10 04 -• 10 08
Orge d’hiv65 « « 8 06 - 9 02
» d’été. » « 7 06 - 7 14
Avoine ..100 - fr. 16 50 >. 17 50
Gn
Froment....."/fr.
” blanc .... 85 — 35 a
Orge du Danube.. 19 — » Kl 5,
» de.Frise.. 26 — .. -26 ;«
Avoine de Suède.-----,.____
■» Russie...-------1„---
Le marché aux grains avait un approvisionnement de 212
hectolitres de diverses céréales vendus aux prix suivants :
Prix du mcirché :
Froment 80 kil.
Seigle. -
Avoine. 100 -
20 30
janv. — LIN
Prix moyens officiels
Froment, l’h.. fr. 28 03 h.
Seigle, »
Avoine.100 kil.
b. 0 00
16 02 h. 0 26
Le marché était très Important,
U IJ
PARTIE 00MMERClA
Place d’Anvers «lu 13 Janviér;
CAFES.— Marché très ferme. |De premières mains on a vendu
aujourd'hui KOO sacs Haïti de Port-au-Prince, en débarquement
par Delphine, et 1800 balles St-Domingue, à livrer, le tout à' des
prix soutenus et en tendance ultérieure àla hausse.
BSCEREALES. — Le marché aux grains a été calme et sans
affaires a’ijourd’hui.Jtqutefois les prix restent soutenus.
Os a offert en vente publique, cette après-midi,.257 hect. vieux
froment roux Sain, que l’on a adjugé de fr. 23.75à 25 par 100kilos.
COTONS, — E11 bonne demande à des prix fermes.
Ou a vendu aujourd’hui :
225 balles Pointa par Niinvod, à fr. 100.
100 » Oomra p® Lepanto, à fr. 99 ;
100 <« Dhollerah. par Nimrod, à fr. 100 ;
221 - Upland psia Royal Charter A fr.127 1/2.
150 » Savanuah, low middling, à livrer par Wenonah,
attendu en droiture, à fr. 1281/2.
300 balles fair Bengale nouveau à livrer, expédition janvier-
février. à fr. 82 1/2.
CUIRS. — Un a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRKS. -
Solde n° 210 405 v/s et b/fs, 11 k.. p. Luigia Rocca, à fr. 130.
— ..... 200b/fs,inat,, 314/511 esp., p. As tarte, à fr. 147.
CUIRS SALÉS DE MONTE-VIDEO ET UE I.’ÜBUGUA*.
Du n° 359.. 225 Urug., v/s, 1520 k.. par Ariadne, à fr. 76.
Solde ho 350 1084 v/s. 20/SS k.. par Ccres, à fr. 81.
CUIRS SALÉS DE BUENOS-AYRÉS.
— ..... 100b/fs,RÖS.,25/32 k.. p. A?fce, à fr. SL k
HOUBLONS. — La demande pour cet article Continue régu-
lière. Il s’est de nouveau vendu aujourd’hui 60 balles Alost IStO à
fr. 4*nar50 kilos.
LAINES. — La demande pour cet article continue bonne à des
prix soutenus. Il s’est de nouveau vendu aujourd’hui 114 balles
sumt; 113 balles M.-V. suint et 37balles Afrique suint.
■ lAf/IXTL' I » . -.-.-«a TT,
GANSTÖ, ..
tant sons le rapport des quantités présentées en vente
celui des demandes. Prix plus fermes que la semaine précédente
TOILES : Le marché a offert peu d’intérêt ; les transactions oui
eu lien chez les marchands en gros au taux ordinaire.
GB.ASIMOaiT, 19 Janv. - Voici les prix du marché:
Froment l00k.fr. 35 — l>. Ö 00 Pom. de terre fr 11 ‘S h 0
Méteil........ 28 - h. O00......
Seigle........ 24 — b. 0 OO
Avoine........ 15 - h. 0 50
Féveroles.... 21 50 b. 0 50
- 25
45 — h. 0 00
38 — h. 0 00
2 30 b. 0 00
2 70 b. 0 05.
Graine de colza
» de lin...
Bourre.le kilo.
(Eufs, les 25....
LIN brut : On cote fr. 1-44 par kilo.
TOILES : Pièces exposées en vente —. vendues —.
TABAC : On cote F« qté fr. -, 2« fr. -, 3- fr. —. les 50 kilos.
'R’I Et S. S-tN* (j WN./-!’, 19 Jnnv. —Voici nos cours :
From., 100 kil.fr
» d’été...
Seigle........
Avoine........
Orge..........
35 55 b. 0 00
31 20 b. 0 00
25 14 b. 0 00
15.72 h. 0 61
17 50 b. 0 50
Sarrasin.......fr. 18 37 h. fffl»
Gr. de colza 100 k. 42 50 L 0 25
Pommes de terre. 8 25 b. 0 00
Beurre, le kil_ 2 18 h. 0 18
(Euis, les 25.. 2 — b. 0 06
Orge,
Ie qualité.
2e .
Ie qualité.
MOiVS, ï S jnnv.
Froment, 100k.fr. 35 50 b. 0 5
Seigle......... 22 75 h. 0 25
Avoine......... 15 — b. 0 50
Escourgeon.....26 — h. 0 0Ö
Orge........... 21 — b. 1 00
Pois............21 — h. 1 00
Féverolles........ 83 — ta. 0 00
117 » h - 39 75 »-----h.»25
100 » » » 23 50 ------b. 10»
150 » » » 24— »-----b. 2 50
150 » » » 23 50 » ■---h. 1 OO
100 » « » 20 - »-----h, 0 OO
100 » .» » 18 — »-----b. 0 «)
CEREALES. Voici nos cours :
Graine de lin, fr. 36 — h. 0 03
» de colza.. 45 — h. 0 (I)
Pommes de terre 12 — h. 0 00
Lin brut, le kilo. 1 80 h. 0 00
Chanvre brut____ 1 15 b. 0 00
Tabac........... - 1 40 h. 0 00
Laine........... 4 30 h. 0 00
PETROLE RAFFINE.
ü Payes.
Vendeurs, g
4S _ à 49 - 48 - à 50 —
Disponible blanc.........
Selon nuancent quantité.
Par nav. dans le port......... — — »--------------------------»--
Janvier.............................. «------------------- 48 — »-
Février ............................. »-------------------471.2 » — -
Mars................................ »------------------- 47 — « — -
Avril............................... »--------------------- »---
Mai........................... — — -•--------------------- _ _ --
Juin .........................0.........................»----------» — --
Juillet............................................. «- «-------
Septemb.............................. »-------------------. -»---
Octobre.................................................« —...— - -
Novemb............................... »--------------------- »--
Décembre............................ »----------------------» • —
2 premiers mois.................... »------------------- — — » — ■
3 premiers mois.......................................■■ _»__
Par navires en charge......... ’------------------------»- — —% .-
Marché calme.
RESINES. — En bonne demande régulière à des prix soute-
nus. Oa a vendu aujourd'hui 32,000 kilos lirai noir de France (et
dont 12,000kilos â livrer) et 100 barils résine Strained d’Amérique,
e s.-Royal Charter.
- ROGNURES DE CUIRS. — On a vendu 9 balles garras par
steamer. Southampton à fr. 40 par 50 kilos. V
SAINDOUX. — Marché calme. On a vendu'aujourd'hui 50
tterçonssaindoux d’Amérique Wilcoæ disponibles ii fl. 28 18 par
50 kilos. 1
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote :
Sucre à 88 degrés,1 disponible............................ fr. 09.— à —. —
» » » sur janvier et février....................... •> 61».— » —.—
» blanc n» 3. disponible................................ » “g—,,— —
Mélasse indigène de betterave............................. » jï.- « li.ro
HOUBLON : On cote le houblon à fr. 95. les 1Ö0 kil.
EliA.SSES^'ï’, HS janv. — Voici les prix moyens :
From., 100 kil. fr. 37 — b. 0 50 1 Orge.. ..100 kil.fr. 19 — h. 0 20
Seigle.............. 25 — b. 0 50 Pommes déterre. 9 — b. 1 00
Avoine.............. 15 — h. 0 00 I Genièvre l’beot.... 99 — b. 0 (Xn
AiASSTÏÏîîtîTt.AM, Bti Janv. - CAFES : On a vendit
700 balles Java, par Voorlichter.
CEREALES : Froment sans variation : nohv. blanc big. Pol.
à fl. 405à 2 mois avec 1 p. c. esc.: dito big. suranné à fl. 3(5au
compt. sans esc., par 2400 k. — Seigle disp, sans variation ; Is-
maïl nouv. fl. 210 ; Galatz nouv. fl. 210 : dito suranné 11. 202,203 ;
Pétersb. fl. 116, 19G:Taganrog fl. 1.88; le tout^au compt. sans
esc. et par 2100 kil. A livrer vendu on baisse ; mars fl 198 197 ;
mai fl. 205.204. 203.
GRAINES : De colza en baisse de 4 fl. ; sur 9 fûts huile ea
déc. — L.; sur 800 kil. huile s/avril fl. — ; oct fl. 440 De lin
sans affaires.
HUILES: De colza disp’, sans variation; à livrer en légère
baisse : à 6 sem. par 100 k. fl. 511/4 v disp. fl. 50; en ville fl. - ;
Bombay fl. — ; mai fl. 48; 4 derniers mois fl. 45 12 par baril.
De lin disp, et à livrer en légère hausse ; à 6 sem. par 100 kil.
1t. 39 1/4; disp. fl. 38 ; s/janv.-mai (!. — ; mars, avril et mai fl. 37
5/8; 4 derniers mois fl. 38 1/4. De chanvre à 6 sem 11 44 14:
disp. fl. 43.
TOURTEAUX : De colza fl. 106 à 116. De lin fl. 13 à 161/2.
PETROLE : Par 100 kil. en cons. fl. 24 à 241/2 acq.''
SCHIEDAM. 19 Janv. —"SPIRITUEUX : Moutwyn
fl. 13.50: genièvre fl. 19.00, et preuve d’Amsterdam fl. 20.25.
Le prix de la LEVURE est fixé à partir do demain à raison
do 39 c. par kil.
CEREALES : On a fait du seigle d’Arendsbourg à fl, 240 â 6
sem.; dito de Finlande à fl. 238 à 3 mois; tous deux parSlOÔ kil.
LILLE, 1» janv. — SPIRITUEUX : 3/6 fin disp. fr. 54 à
—, courant du mois fr. 54.— à —.— ; de betterave disp. fr. 54.23
à —.— ; de mélasse disp. fr. 55.— à —, l’heet. 90 degrés.
SUCRES bruts indigènes * On cote la bonne 4“» fr. 68.— S
i^)ain,6 kil., no 1, fr. 155 à
DÉPÊCHES COMMERCIALES.
IMIUS», 13 Janv.- (H.-B.-R.)-FARINES : 8 marques
les 159 k. esc. 1/2 0/0'. 1*. 13
Courant du mois.............. 82.— su.-
Mars et avril............... 83. - 82. -
4 mois de mai............. —
Février..................... S2.50 80.75
HUILE de ccflza les 100kil. hors barrière esc. 1 0/0..
Courant.................... 106.50 106.50
Marsetavril................ 106.25 106.--
4 mois d’été :............................ 105.— 105.-
4 derniers mois........................... 102.-- 102. -
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. (Esc. 2 0/0:.
Courant du mois............. 95.50 95.75
Marsetavril 95.30 90 --
4 mois d'été.................... 97.-.97.-
ESPKIT : 3/6 Nord lin (l’hect. 90 degrés, entr. Esc. 1 0/()i.
: HUILES, par hectolitre
j Colza indigène...-----à-------
: « épurée....... — — »--------
(Eillette rousse..-----«------
, Lin indigène....86 — »--------
1 » étrangère...--------»------
Chanvre................ »------
( Cameline.............. » — —
: GRAINES, par hectolltte :
I Colza, indigène... 3! 59 A 53 —
! (Fillette....... 34 — » 36 _
28 - à30 50
Lin indigène..
» étrangère
Chanvre........ 15 — «riC
Gaméline.......24 — » 24 30
TOURTEAUX, par 100kil.:
Colza.......... 20 50 â 21 -
Œillette....... 19sZ- » -—
Lin indigène...31 — » 31 50
- étrangère... 27 — » 29 -
Chanvre........ 18 — » 1S 50
Camêline.......19 — » 20 —
ffairos
jnsflu’à
lient
1 curant du mois_____
Mars et avril........
4 mois d’été.........
.56.
de la réunion. Quelques offres ayant paru vers la fin, on a fa:1
noüveau de la baisse. On a terminé par payeÉ les 8 marque :
i courant rie_mois fr. 81.50 à 81.75: février lr.‘82 à 82.25: mars et
avril fr. 82.75 à 83. En farines supérieures : Courant de rnoisfr.
78.a0A 78.75; février fr. 79.25; mars-avril tr. 80.25 à 80.50.
L’après-midi, plus 'grande nullité d’affaires et tendance tou-
jours faible.
On termine la journée en baisse. En ,8 marques : courant de
rnoisfr. 81 à 81.25; févrierfr. 81.50; mars-avril fr. 82.50. En fa-
rines supérieures : courant du mois fr. 78.50 A78.75; février fl.
79.50; mars-avril fr. 80 à 80.25. Le sac dè 159 k., toile perdue, en
magasin, au cotnpt., 4/2 0/0 d’esc.
1 .a farine do consommation se place lentement, mais la meu-
nerie attend la baisse du blé sur les marchés do l’intérieur pour
faire de la baisse sur les farines. Cependant ce soir on constate
1 fr. de baisse : marqués de choix fr. 83; marque D fr. 83; bonne»
marques fr. 80 à 82 ; marques de tous pays fr. 76 à 81. Le sac de
159 k., toile à rendra, franco à domicile, payable A 30 jours ou an
comptant avec escompte de F2 0/0. |